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2024

Des espèces sont au bord de l'extinction, un déclin notamment favorisé par des phénomènes comme le braconnage et le réchauffement climatique.
En raison du déficit hydrique et de l’activité humaine, la plus grande zone humide de la planète brûle un peu plus chaque année, au risque de voir disparaître une biodiversité unique.
Aux Etats-Unis, la Cour suprême à majorité conservatrice a annulé, ce vendredi 28 juin, la «doctrine Chevron» qui imposait aux tribunaux de suivre les recommandations des agences gouvernementales.
Sauver les herbiers de posidonie arriverait comme une solution supplémentaire pour lutter contre le réchauffement climatique.
Le corail est l’une des richesses de la nature les plus menacées par le changement climatique d’origine humaine. Le ministère de la pêche a exhorté les tour-opérateurs à contrôler le nombre de touristes dans les zones affectées.
Des milliers de départs de feu ont eu lieu depuis le début de l’année dans cette importante zone humide, dans le centre-ouest du Brésil. ONG et autorités craignent que la saison sèche, qui vient à peine de débuter, ne donne lieu à des incendies encore plus importants qu’en 2020.
Le président brésilien a adopté une mesure visant à combattre les organisations criminelles qui contribuent à la déforestation de l’Amazonie, appelant son gouvernement à faire preuve d’« agilité » pour sa mise en place rapide.
Le changement climatique force de nombreuses espèces à migrer vers des zones plus hospitalières. Une étude, publiée le 27 mai dans la revue de l’Académie des sciences des États-Unis (PNAS), montre que la migration des arbres pourrait être fortement entravée par l’inadéquation entre leurs besoins et la vie fongique des sols où ils emménagent. Comme la plupart des plantes, les arbres vivent en symbiose avec des champignons mycorhiziens, de microscopiques organismes filamenteux qui se connectent à leurs (...)
En 2023, le cyclone Ilsa a décimé jusqu’à 90% des populations de fous et de frégates présentes sur une île au large des côtes australiennes, constate une étude publiée début juin.
La lutte contre le réchauffement climatique est-elle encore une priorité pour l’Union européenne ? Si le Pacte vert, le fameux Green deal, a été une des grandes réalisations européennes de ces 5 dernières années, l’écologie a été quasi inexistante lors de la campagne pour les européennes. De nombreux citoyens européens et une partie des partis politiques donnent désormais la priorité à la lutte contre la pauvreté ou l’immigration. Inquiets, des scientifiques demandent un nouvel agenda ambitieux pour protéger l’environnement.
Alors que les enquêtes soulignent régulièrement les préoccupations des Français·es pour les crises du climat et de la biodiversité, une réelle prise en compte de ces enjeux tarde toujours du côté politique. «Jusqu’à quand ?», s’interroge l’écologue Philippe Grandcolas.
Mardi 4 juin 2024, 5 jours avant les méga-élections 2024, où nous pourrons choisir nos représentants politiques dans de nombreuses assemblées : Parlement wallon, Parlement bruxellois, Parlement flamand, Parlement fédéral, Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles (Communauté française de Belgique), Parlement européen, etc. Plus quelques spécificités institutionnelles belges comme le Sénat, les assemblées bruxelloises spécifiques et la Communauté germanophone.
En analysant 25 000 espèces terrestres et marines, animales et végétales, des chercheurs ont constaté de nombreuses espèces tropicales sont susceptible de bénéficier du réchauffement climatique, révèle une étude publiée ce mercredi 29 mai.
La déforestation de la région du Cerrado au Brésil, une savane réputée pour la richesse de sa biodiversité, a fortement progressé en 2023. Pour la première fois, elle a été supérieure à celle de l’Amazonie, selon un rapport.
Des singes qui tombent des arbres et meurent de la canicule au Mexique ? C'est le triste symbole de l'impact de la crise climatique sur le vivant.
Les marées font partie de ces rares choses de la nature qui sont extrêmement prévisibles. Qui l’étaient, tout du moins. Parce qu’un nouvel élément semble venir perturber ce cycle bien établi. Le réchauffement climatique anthropique…
La vague de chaleur extrême qui touche le sud-est du pays pourrait expliquer les récents et nombreux décès de primates arboricoles qui chutent souvent de plusieurs dizaines de mètres.
Dans un état des lieux alarmant, l'Union internationale pour la conservation de la nature prévient mercredi que la moitié des écosystèmes de mangrove mondiaux sont menacés d'effondrement. En cause : la déforestation, le développement, la pollution et la construction de barrages. Mais aussi l'élévation du niveau de la mer et la fréquence accrue des tempêtes violentes associées au changement climatique.
La moitié des écosystèmes de mangrove dans le monde risquent de s'effondrer, menacés notamment par le changement climatique, la déforestation ou la pollution, selon une étude publiée mercredi. L'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), connue
Lors de la COP15 qui s’est tenue à Montréal du 7 au 19 décembre 2022, le Collectif COP15 de la société civile québécoise, sous le leadership de la SNAP Québec, a organisé une conférence internationale sur les causes sous-jacentes responsables de la perte de biodiversité. L’Appel de Montréal a été lancé à la suite de cet événement, comme une invitation aux parties prenantes du monde entier à poursuivre et accélérer la réflexion sur les solutions permettant la mise en œuvre de changements à un modèle économique et un système de valeurs dommageables pour la nature lors des futures COP, biodiversité et climat confondues.
L'épisode massif de blanchissement des coraux dans le monde, provoqué par la température record des océans, continue de s'étendre et de s'aggraver, a alerté jeudi une agence gouvernementale américaine.
Les forêts se meurent, et avec elles leur potentiel de captation du CO2. L’objectif de neutralité carbone en 2050 pourrait même l’annuler, selon une récente étude. Les forêts françaises sont des alliées décisives dans la lutte contre le changement climatique grâce aux capacités de captation du CO2 par les arbres. Mais leur dégradation réduit gravement ce pouvoir de puits de carbone et pourrait même quasiment l’annuler d’ici 2050. C’est la conclusion d’une étude réalisée par l’Institut national de (...)
L’effondrement des écosystèmes serait dangereux pour l’économie. Il peut se répercuter au niveau global. La forêt amazonienne, les tourbières tropicales et les mangroves contiennent actuellement environ 220 gigatonnes de carbone. Si elles sont perturbées, elles peuvent subir des changements incontrôlables qui feraient basculer l’écosystème vers une savane non boisée. Leur effondrement provoquerait des émissions de carbone équivalentes à environ 20 ans d’émissions mondiales de CO2 actuelles. Cela pourrait empêcher le maintien d’un climatique de moins d’ 1,5°C, et aurait de nombreuses conséquences directes.
LUXEMBOURG - Plusieurs espèces présentes au Grand-Duché vont disparaître.
La vague de chaleur extrême qui frappe la Thaïlande depuis plusieurs semaines met à mal ses récifs coralliens. Beaucoup blanchissent. Pour éviter que les activités humaines n’aggravent davantage la situation, les autorités ont fermé plusieurs zones.
Les solutions proposées par l’institution financière sont toutefois jugées insuffisantes pour aller vers un modèle durable et résilient.
Les aires de répartition de certaines espèces devraient fortement augmenter d’ici 2070, selon une étude.
Une infographie récente montre les pays ayant perdu le plus de couverture forestière depuis environ deux décennies.
Les activités humaines sont responsables du déclin de la biodiversité observé par les scientifiques depuis plusieurs décennies. Jusqu’ici, c’est essentiellement le changement d’affectation des sols qui nuit à la nature. Mais demain, les effets du réchauffement climatique pourraient prendre le pas.
2023 enregistre une mortalité catastrophique chez les manchots empereurs en raison de la fonte record de la banquise. Si les émissions de gaz à effet de serre continuent d’augmenter, l’espèce pourrait être quasi éradiquée d’ici 2100.
En montagne, les températures diminuent avec l’altitude. Le réchauffement climatique entraine la migration de la flore et de la faune en altitude afin d’y trouver un climat plus clément. Le phénomène est connu et documenté, mais une étude récente, publiée dans la revue Nature, apporte un nouvel éclairage à ces deux phénomènes. Leurs travaux mettent en lumière la vulnérabilité des espèces des sommets à la rapidité des changements de température. En effet, selon les chercheurs, la vitesse de migration des espèces est plus lente. Le CNRS, dont un scientifique a pris part à ces travaux conduits par une équipe taiwanaise, écrit : « plus la vitesse de migration verticale des isothermes est élevée, supérieure à 5 m/an, et plus les chances sont faibles pour les espèces d’ajuster leurs répartitions en altitude, suggérant un retard de migration. » La migration vers le haut de certains isothermes de montagne peut atteindre les 8 mètres par an. Dans l’hémisphère nord, l’isotherme augmente de 6,29 mètres par an au niveau
Malgré les menaces que l’humanité fait peser sur son environnement, le gouvernement tient des discours déconnectés du réel et pratique la course de lenteur, fustige un collectif de 260 scientifiques, dont le climatologue Jean Jouzel, dans une tribune au « Monde ».
L'épisode de blanchissement actuel de la Grande Barrière de corail est le pire que l'Australie ait jamais connu, a annoncé mercredi l'Autorité du parc marin qui la gère. Le réchauffement climatique est pointé du doigt.
Raies manta, requins-bouledogues et autres espèces marines sont menacées par un phénomène peu connu, l’“upwelling”, renforcé par le dérèglement climatique, révèle une étude.
Pour la deuxième fois en dix ans, tous les coraux de la planète connaissent un épisode massif de blanchissement du fait de températures océaniques extrêmes, alerte lundi l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA).
Jeune et engagée, Salomé Saqué est l’un des nouveaux visages de la lutte contre le dérèglement climatique. Portrait de cette journaliste française de 29 ans qui a réussi à se faire entendre "malgré son âge". "Je suis jeune, donc mon avis compte moins". A 29 ans, la journaliste Salomé Saqué décrit les inégalités que vivent les générations Y et Z dans son livre "Sois jeune et tais-toi – Réponse à ceux qui critiquent la jeunesse" aux éditions Payot. Difficultés pour acheter un bien immobilier, isolement social à cause des confinements, et surtout, menace climatique qui pèse sur nos épaules, elle est devenue en quelques années l’une des représentantes des jeunes et de leurs convictions dans les médias.
Comment 260 animaux marins en Afrique du Sud ont été tués en 2021 ? Une remontée d’eau froide des fonds océaniques, répond une étude scientifiques qui pointe la hausse de la fréquence et de l’intensité du phénomène.
Un afflux inhabituel de méduses est en train de modifier le paysage des côtes vénézuéliennes, désertées par les touristes et les proies habituelles des pêcheurs. Certains experts assurent que cette invasion pourrait être la conséquence de l’augmentation des températures marines et de la diminution de la population de leurs prédateurs naturels.
Le Réseau Action Climat distribue les bons et mauvais points. Le 9 avril, la fédération d’associations environnementales a publié un « décryptage » des votes des eurodéputés français durant ce mandat.
Pour préserver l’environnement, tant en matière de climat que de biodiversité, des changements radicaux de nos modes de vie s’imposent. On peut aussi les voir comme des changements transformateurs.
Écosystèmes terrestres et marins, calottes glaciaires, biodiversité, cours d’eau, océan… Sur notre planète, tout est connecté. Mais d’après un rapport récent, les dynamiques de ces différents systèmes seraient déstabilisées par les activités humaines, et ce jusqu’à franchir des points de non-retour. Explications.
Sur la côte de l’État brésilien de Bahia, la réserve de Cassurubá abrite une mangrove dont les habitants gèrent eux-mêmes les ressources, en respectant l’environnement. Ils misent désormais sur l’écotourisme, à très petite échelle, pour pérenniser leur mode de vie et leurs traditions. Un reportage du magazine américain “BioGraphic”.
Il y a le feu à l’océan. L’océan n’a jamais été aussi chaud, pollué et dévasté par les pêches industrielles. Les courants océaniques qui dictent la régulation du climat sont à risque d’effondrement. Les canicules marines explosent, les baleines meurent de faim. Si l’océan tombe, nous tombons avec lui. Restaurer la santé de l’océan n’est pas une option, c’est un impératif. Protéger l’océan n’est pas compliqué, il suffit d’arrêter de le détruire. Exigeons du pouvoir politique qu’il protège l’océan et l’humanité. Notre survie en dépend. Rejoignez notre coalition pour agir avant qu’il ne soit trop tard. Une coalition, c’est mieux qu’une pétition. C’est la formation d’une communauté qui agira jusqu’à la victoire.
Les océans sont essentiels à notre survie, assurant la moitié de l'oxygène mondial. Savez-vous quelle est sa plus grande menace ?
Le président français Emmanuel Macron a martelé mercredi au Brésil que l'accord commercial négocié entre l'Union européenne et le bloc sud-américain du Mercosur était un "très mauvais accord" et appelé à en construire "un nouveau".
Depuis la signature des accords de Paris en 2015, les principaux groupes bancaires de l'Union européenne ont octroyé un total de 256 milliards d'euros de crédit aux entreprises qui menacent les forêts, les savanes et d'autres écosystèmes confrontés à des situations climatiques critiques, selon un rapport du cabinet d'études néerlandais Profundo, rendu public par Greenpeace International, Milieudefensie, Harvest et Global Witness.
« Canicule et Covid : les liaisons dangereuses », indiquait un titre de presse en 2022. On s’inquiétait alors des effets sanitaires de la conjonction des deux phénomènes. Cet été-là, la canicule a causé la mort de plus de 60 000 personnes en Europe. Parmi les victimes, on s’en doute, ce sont les plus pauvres, les plus mal logés, les plus isolés qui ont été touchés en premier lieu. En somme : les plus vulnérables. Si les conséquences conjointes de la pandémie et des épisodes de forte chaleur ont parfois été évoquées, peu de cas a été fait de leurs racines communes, des inégalités que ces phénomènes trahissent et des leviers d’action collectifs afin de se protéger. Pour tenter de reprendre la main face à des catastrophes désormais planétaires, l’auteur de ce texte propose, à l’issue d’une analyse matérialiste méthodique, un « communisme du désastre ». Ses principes : une « solidarité radicale » et l’« autodéfense sanitaire ».
La biodiversité joue un rôle protecteur sur le fonctionnement des écosystèmes dans des conditions climatiques désavantageuses, selon deux études menées par des scientifiques du CNRS1 et leurs collègues allemands et chinois, à paraitre le 18 mars dans les revues Global Change Biology et PNAS.
Nous n’arrivons pas à réduire les gaz à effet de serre. La pauvreté augmente. La destruction de la biodiversité est en marche. L’énorme puissance financière et économique de nos sociétés industrielles s’est avérée incapable de relever ces trois défis. Aux appels à des transformations rapides et radicales de notre modèle de développement, nous répondons, jusqu’ici, par des incantations, des catalogues de bonnes intentions et des projets alternatifs, ou uniquement par des changements technologiques.
Philosophe au CNRS, chercheuse au Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive, Virginie Maris appelle à s’inspirer de la nature pour trouver des stratégies d’adaptation au réchauffement climatique.
A new study led by researchers at the University of Oxford has used the fossil record to better understand what factors make animals more vulnerable to extinction from climate change. The results, published today in the journal Science, could help to identify species most at risk today from human-driven climate change.
A l’aube d’un soulèvement des terres et des hommes qu’incarnent aujourd’hui les luttes écologiques, comme celle contre l’A69, la précarité du «Droit vivant» n’a jamais été aussi forte. Dans son essai du Contrat Social, Rousseau nous renseignait sur la nécessité d’une association entre citoyens pour atteindre une société légitime et égalitaire œuvrant pour le bien commun. Avec le dérèglement climatique, les effondrements et les délitements socio-économiques provoqués par le capitalisme, il demeure essentiel de redéfinir les contours de ce bien commun et de l’intérêt général pour construire une société écologique et vivable.
Alors que les protéines animales ne sont plus nécessaires à la nutrition d’une majorité d’humains, des centaines de millions animaux sont tués chaque jour pour être mangés. Le débat autour de l’alimentation carnée se focalise généralement sur le plan de l’éthique et de la morale, partant du constat que les animaux sont des êtres capables de ressentir la douleur, le plaisir et diverses émotions. Mais cette exploitation de masse constitue aussi un risque écologique majeur qui met en péril l’habitabilité de la planète et la survie de l’humanité.
Une étude parue dans la revue Royal Society Open Science ce 28 février révèle une chute du nombre de baleines à bosse de 20 % en neuf ans. La cause de la mort : une famine intenable.
L’invasion, provoquée par d’intenses épisodes de pluie, devrait durer une vingtaine de jours dans la capitale argentine. C’est la deuxième fois que ce phénomène se produit depuis le début de l’année.
Pablo Servigne, effondriste, a inventé le concept de collapsologie. Après les crises climatiques, environnementales, financières qu'il annonce, il se réjouit, avec la jeunesse, de passer à un autre monde : “On va pouvoir créer quelque chose de nouveau”.
The planetary boundaries concept presents a set of nine planetary boundaries within which humanity can continue to develop and thrive for generations to come
A post for the anniversary of the execution of Sophie Scholl by the German Nazis in 1943
C’est la saison des amours. Les grenouilles coassent au bord de plans d’eau et ce sont des milliers d’œufs qui y seront posés. C’était en tout cas la réalité jusqu’il y a peu. Mais depuis un peu plus de cinq ans, les populations d’amphibiens subissent une extinction de masse. Harry Mardulyn, naturaliste et membre de Natagora, observe et recense les surfaces de ponte autour des étangs voisins. "Il pouvait y en avoir jusqu’à 100 mètres carrés. C’était exceptionnel. Il y avait comme un vrombissement depuis le plan d’eau. Des milliers de grenouilles s’y retrouvaient."
"..On est au devant de quelque chose d'inimaginable et on continue notre petite vie.." Extrait de conférence mis en ligne par l'excellente chaîne LIMITS de Vinz Kanté en février 2024. (Abonnez-vous à cette chaîne pour tout comprendre sur les limites planétaires.
Ce cadre de travail, qui envisage les questions de santé à l’intersection du monde humain, du monde animal et des écosystèmes, prend en compte des interconnexions du vivant pour prendre soin de la planète et de tous ses habitants.
Faute de solutions suffisamment innovantes pour lutter contre le réchauffement climatique et modifier nos modes de vie, des changements radicaux, voire irréversibles, se profilent à l'horizon. La menace qu'ils représentent pour les écosystèmes naturels plane aussi sur les systèmes alimentaires, les ressources en eau ainsi que les réseaux de transport et d'information. Un nouveau rapport définit six points de bascule « interconnectés » que nous sommes en voie d'atteindre.
(Ceci est la rediffusion en VF d'une conférence que nous avons co-organisé avec Jean-pascal van Ypersele et son équipe.) 🔍 Cinq ans après les mouvements de grève étudiante et à l'orée d'élections décisives en Europe et en Belgique, où en sommes-nous réellement dans notre combat contre le changement climatique et les limites planétaires ?
Les émotions comme acte politique, le silence « cynique » des puissants face à la catastrophe écologique... Pour la militante écologiste Camille Étienne, il est essentiel d’« instaurer un rapport de force » face aux puissants.
Le secrétaire général de l'Onu Antonio Guterres a averti vendredi, lors de la conférence annuelle sur la sécurité à Munich (Allemagne), du risque de la communauté internationale d'être de plus en plus divisée malgré de grands "défis existentiels".
Le président équatorien Daniel Noboa a annoncé son intention d'ignorer le référendum mettant fin aux forages pétroliers dans le parc national Yasuni, afin de financer la guerre qu'il mène contre le crime organisé. Une marche arrière qui inquiète les associations environnementales.
Comment les ours polaires mangent-ils lorsqu’ils doivent se réfugier sur la terre ferme pendant l’été ? Pas bien du tout, indique la nouvelle étude d’une équipe de chercheurs nord-américains. La difficulté à trouver de la nourriture peut entraîner d’importantes pertes de poids.
L’entreprise régénérative est le nouveau terme à la mode. Et si le concept semble intéressant sur le papier, le manque de définition scientifique ou méthodologie d'évaluation fiable pose question. Autrement dit, l'entreprise régénérative risque bien de devenir un énième prétexte au greenwashing si aucun cadre réglementaire ne vient le définir.
Surpêche, abrasion des fonds, émissions de CO₂… Une étude rendue publique mercredi 24 janvier analyse, à l’initiative de l’association Bloom, les performances des différentes catégories de flottilles françaises, des plus vertueuses au moins rentables, dans l’Atlantique Nord-Est.
Multiplication des guerres, réchauffement climatique, essor des régimes autoritaires : le monde court au désastre, mais il nous faut résister à la haine, estime, dans une tribune au « Monde », le sociologue et philosophe.
Cet ouvrage regroupe différents textes qui diversifient les points d’entrée sur le thème de l’écologie : réchauffement et dérèglement climatiques, destruction de la biodiversité, extractivisme ; besoins et biens communs, rapports nature/culture ; marchandisation généralisée des échanges, économie, finance ; décroissance, démondialisation, libre échange, néocolonialisme, migrations ; rapports de domination, démocratie, auto-organisation, souveraineté populaire, écoféminisme. Derrière les textes, une constante : l’analyse du capitalisme (sous toutes ses formes), du productivisme et de l’extractivisme comme moteurs essentiels de l’ère géologique dans laquelle nous sommes aujourd’hui : l’anthropocène ; que beaucoup préfèrent d’ailleurs qualifier de capitalocène. Mais, un autre constat se dessine aussi : la nécessaire bifurcation écologique, obligatoire pour garder une Terre habitable pour tou·tes, elle va générer de facto des basculements d’ordre anthropologique, qui vont impacter toutes nos manières de faire Mon
Cette méthode de pêche décriée à cause des dégâts quasiment irréversibles qu’elle occasionne aux fonds marins est aussi particulièrement émettrice de CO₂, d’après une nouvelle étude.
Depuis près d’un mois, la RDC est submergée. Le fleuve qui traverse le pays et ses affluents ont inondé les deux tiers du territoire, lors d’une crue qualifiée d’exceptionnelle. Derrière cette catastrophe qui a fait des centaines de victimes, le changement climatique mais aussi la déforestation sont pointés du doigt par les scientifiques et les autorités locales.
Adaptation Radicale est un espace d'échanges entre personnes conscientes des processus d'effondrements en cours ; de nos conversations naissent des actions et des propositions de bifurcation. Notre raison d'être : - Reconnaître et accueillir les émotions de chacun.e, accompagner la prise de conscience et l'acceptation des processus d'effondrements ; - Prendre soin des communautés humaines et des écosystèmes, avec inclusion, soutien et entraide ; - Agir, expérimenter et apprendre ensemble pour soutenir l'adaptation, en tissant des liens avec les autres initiatives, pour construire un futur désirable et pérenne. Adaptation Radicale n'est pas une organisation hiéarchique, et nous ne disposons pas de structure organisationnelle très établie. Nous encourageons l'autonomie, l'entraide et la prise d'initiatives, afin que les choses se produisent sans qu'elles soient nécessairement trop organisées.
Pour contenir l’emballement climatique et l’érosion des écosystèmes, le contrôle collectif
Trop chaud pour hiverner. Des ours bruns ont été aperçus errant et "à moitié endormis" fin novembre en Sibérie, alors qu’ils devraient être depuis bien longtemps endormis. Mais quelle est la raison de ce vagabondage ? Selon les scientifiques, ces pérégrinations inopportunes seraient dues aux températures anormalement élevées relevées dans la région cet automne empêchant ces plantigrades d’hiverner.
Rencontre avec l'astrophysicien Aurélien Barrau à l'occasion de la parution de "L’hypothèse K, la science face à la catastrophe écologique", aux éditions Grasset. Résumé : Sortir la science de ses mauvaises habitudes, tel est le projet de ce bref et révolutionnaire essai. Face à la catastrophe écologique, la science est utilisée pour donner une réponse essentiellement « ingénierique» : technologie à tout prix, algorithmes envahissants, machines toutes-puissantes. Cela constitue le pire des choix. Si elle peut jouer un rôle salvateur, c’est, tout au contraire, en contribuant à un renouveau radical des symboles et des valeurs. En réinventant le sens du monde. Elle se révèle essentielle dans le constat du délitement : les espèces disparaissent, les populations s’effondrent, la pollution et la chaleur tuent, la planète devient inhospitalière… Elle demeure pourtant incapable de choisir la direction souhaitable. Considérée comme un simple outil, elle ne pourra que contribuer à accélérer l’effondrement. Comme l’
Face à l’urgence, une équipe internationale de chercheurs propose une solution audacieuse pour contrer les effets néfastes du changement climatique, la perte de biodiversité et l’injustice sociale. L’approche est fondée sur un ensemble de données s’étendant sur 500 ans. ... L’approche, proposée principalement par William Ripple et Christopher Wolf de l’Université d’État de l’Oregon, repose sur le concept « d’incrementalité radicale ». Cette méthode vise à induire des transformations profondes dans la gestion du changement climatique, par le biais de petites étapes progressives et réalisables. Contrairement aux modèles climatiques traditionnels, qui tendent à perpétuer les pratiques existantes, leur stratégie offre une alternative novatrice, axée sur la réparation et la restauration des systèmes écologiques et sociaux.
Malgré une immense opposition au projet dû à l’impact sur les écosystèmes et le climat, le Parlement norvégien a donné son feu vert à la prospection minière d’une partie de ses fonds marins. La proposition du gouvernement a été adoptée par 80 voix contre 20. L’exploitation éventuelle de ces mêmes fonds devra faire l’objet d’un nouvel examen par le Parlement.
Malgré une immense opposition au projet dû à l’impact sur les écosystèmes et le climat, le Parlement norvégien a...
Le « Moscou-Paris », un flux polaire venu de Sibérie, glace la France. Après un hiver doux, le gel risque d’être fatal pour les végétaux, explique Serge Zaka, agroclimatologue, car « ils ont oublié de sortir leurs boucliers ».
La Cour d’appel fédérale canadienne donne raison à quinze jeunes militants, le Portugal atteint des niveaux historiques d’énergies renouvelables, le Conseil d’État se prononce en faveur de la protection des cétacés… Pour démarrer 2024 du bon pied, Novethic a sélectionné pour vous cinq actualités positives.
La déforestation de l’Amazonie brésilienne a sensiblement diminué en 2023, une “grande victoire” pour le président Lula et son gouvernement. Mais l’écosystème du Cerrado, qui abrite 5 % de la biodiversité mondiale, a en revanche subi des pertes de végétation record.
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Chaque année vous êtes des millions de lecteurs et lectrices à lire les articles de Novethic. Un intérêt marquant, signe de la nécessité de raconter la transition écologique et sociale et la transformation de l’économie. Pour cette fin d’année, la rédaction a sélectionné les 10 articles les plus lus en 2023 !
Loi de souveraineté énergétique, COP16 Biodiversité, Sommet de l'avenir... En ce début d'année, Novethic a sélectionné les cinq rendez-vous incontournables qui rythmeront l'année 2024 en matière de climat et de biodiversité.

2023

De la sécheresse en Espagne aux inondations dans la Corne de l'Afrique, en passant par la fonte de la banquise en Antarctique et les incendies au Canada… Comme l'année dernière, 2023 a été marquée par de nombreux records alarmants pour la planète. Mais, en parallèle, les derniers mois ont aussi été marqués par quelques avancées importantes dans la lutte contre le dérèglement climatique. France 24 retrace l'année du climat.
Hypothèse K. Catastrophe civilisationnelle. Effondrement. Crise du sens. Technosolutionnisme. Axiologie.
L’avion à fond, de la pêche dans les aires protégées et des JO plein de plastique… Alors que s’accentue l’urgence climatique, Reporterre distingue ceux qui se sont fait remarquer pour leurs positions anti-écologiques.
Chercheur in-terre-dépendant et auteur
En moyenne, un éléphant boit plus de 200 litres d'eau et mange 140 kilos de nourriture par jour. Plus de 200 pachydermes étaient morts de la sécheresse en 2019. Les rangers jugent la situation actuelle encore plus critique. La quête d'eau fait prendre des risques aux éléphants, qui s'approchent dangereusement de zones habitées à la périphérie du parc. Assoiffés, ils puisent dans les piscines de maisons ou d'hôtels, ou s'abreuvent à des points d'eau contaminés par des cadavres d'animaux.
« Ni un drame écologique, ni une crise climatique, ni un délitement social : une catastrophe civilisationnelle. Voilà où nous en sommes. Un effondrement de la vie et une perte du sens » : le constat est signé Aurélien Barrau. L’astrophysicien veut mobiliser la science pour faire face au désastre. Il considère que le pullulement technologique est un cancer. Mais alors, que faire ? Aurélien Barrau propose de poétiser la science. Et il nous invite d’ailleurs à habiter poétiquement le monde. Alors que vient de se clôturer la COP 28 à Dubaï, nous recevons cette semaine Aurélien Barrau. Son nouveau livre : « L’hypothèse K. La science face à la catastrophe écologique. » (Grasset).
Rien qu’en Australie, les chats tueraient plus de 300 millions d’animaux chaque année, d’après une étude de l’ONG Invasive Species Council. Les chats ne font pas la fine bouche. Compagnons de vie adorés des êtres humains, les matous représentent pour autant une réelle menace pour la faune sauvage, d’après les ...
L’Univers est immense. Parmi les 2 milliards de milliards de galaxies qui l’habitent, la nôtre, la voie lactée contient entre 100 et 400 milliards d’étoiles. L’une d’entre elles, notre soleil, a 8 planètes qui orbitent autour, dont la planète Terre, la seule et unique planète connue pour abriter la vie. Grâce à des conditions idéales, la première forme de vie a pû éclore il y a près de 4 milliards d’années. Au fil de l’évolution, de nombreuses espèces sont apparues dont une très récemment, il y a seulement 300 000 ans. Cette espèce allait radicalement changer le destin de beaucoup d’autres. Cette espèce c’est nous!
Pour décarboner notre économie, le gouvernement mise sur la biomasse. Un pari incertain, à moins de produire beaucoup plus de graines d’arbres et de réduire notre consommation de viande. Explications.
Si la tendance se maintient, les homards auront des difficultés à survivre d’ici 2100. C’est ce qu’avait révélé une étude de 2016 menée par des scientifiques du Maine. Mais est-ce la même réalité pour les homards dans le sud-ouest de la Nouvelle-Écosse ?
Au moins 100 éléphants sont morts par manque d’eau dans le plus grand parc national du Zimbabwe, a indiqué lundi une...
La liste rouge mondiale des espèces menacées mise à jour lundi met en lumière les conséquences du réchauffement...
Des ours ont été aperçus errant dans un état second en Sibérie, en raison d'une perturbation de leur cycle d’hibernation provoquée par des températures anormalement chaudes.
Effondrement de la banquise et des glaciers, dépérissement des coraux et de l’Amazonie... Dans une étude publiée mercredi, des chercheurs identifient et analysent 26 "points de bascule" climatiques. Des phénomènes qui, s'ils se produisaient, pourraient entraîner un effet d'emballement désastreux pour le climat et la vie humaine. Alors que les dirigeants du monde sont réunis à l'occasion de la COP28, les auteurs du texte alertent : cinq points de rupture pourraient être atteints.
L’Académie du Climat et CNRS Editions ont convié à une table ronde animée par Juliette Nouel Christophe Cassou, David Chavalarias, Valérie Masson-Delmotte et Magali Reghezza-Zitt autour du livre « Tout comprendre (ou presque) sur le climat », médaille de la médiation scientifique du CNRS 2023,. De nombreuses questions ont été abordées : quels bénéfices du livre en termes de lutte contre le scepticisme et le déni ? Ces progrès sont-ils durables, notamment sur les réseaux sociaux ? Comment la situation évolue-t-elle ? Comment lutter contre « les mercenaires de l’intox » sans entrer dans leur jeu ? Y a-t-il des terrains d’engagement encore inexplorés…?
La Terre toujours plus dans le rouge. Sur 26 points de bascule – ou "tipping points" - identifiés, cinq sont à la limite d’être franchis, et trois autres pourraient l’être très prochainement si les températures continuent d’augmenter, avertit une nouvelle étude publiée ce mercredi 5 décembre. Une alerte supplémentaire alors que les pays présents à la COP28 de Dubaï doivent statuer sur la sortie, ou non, des énergies fossiles, responsables du changement climatique.
Depuis fin septembre, une sécheresse sans précédent touche l’Amazonie au Brésil. Incendies, assèchement des rivières, poissons et dauphins morts… les répercussions environnementales sont nombreuses. La crise est aussi sanitaire et menace les conditions de vie des habitants de la région. Reportage.
Huit scientifiques et activistes ont été jugés le 30 novembre à Paris pour avoir occupé le Muséum national d’histoire naturelle en 2022. L’affaire a été mise en délibéré et le jugement sera rendu le 15 janvier.
Le juriste Philippe Sands, qui a participé à la définition de l'écocide, a accordé un entretien à La Libre.
Arthur KELLER est ingénieur, expert des vulnérabilités des sociétés face aux risques systémiques et des stratégies de sécurité globale des territoires et de résilience. Dans cette interview par Olivier Berruyer pour Élucid, Arthur Keller alerte sur le fait que la crise environnementale n'est pas analysée de la bonne façon, ce qui ne nous permet pas de penser correctement des solutions. Avec une approche systémique, il propose de radicalement changer nos méthodes, et de commencer à imaginer pour demain de nouveaux modèles de société, affranchis du productivisme à tout prix qui ne garantit aucun bonheur ni aucun avenir.
La science peut-elle nous permettre d’éviter le pire? Quelle réponse doit-elle apporter face à la crise écologique? Débat avec Aurélien Barrau, astrophysicien, auteur de “L’Hypothèse K. La science face à la catastrophe écologique” (Grasset).
Halte migratoire et lieu de résidence pour des millions d’oiseaux, cette région naturelle, l’un des espaces les plus protégés de France, abrite une précieuse biodiversité, mais est fragilisée par une mosaïque d’intérêts.
Depuis le mois de juin, l’État du Queensland, en Australie, est aux prises avec une invasion de rongeurs qui a débuté dans l’arrière-pays pour se propager désormais à plusieurs communes côtières.
Tourner autour du chaud. La Tournée du climat et de la biodiversité, une exposition itinérante sur le changement climatique et l'effondrement du vivant, a été inaugurée à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) cette semaine. Reportage.
La dure réalité d'un parti politique écologique
Un rapport issu des travaux de 114 experts établit l’impact du réchauffement en matière de mortalité, d’insécurité alimentaire et de transmission des maladies.
La crise environnementale est à la fois complexe et conséquente. Quels sont les risques à long terme, de la crise de l'eau ?
Depuis plusieurs semaines, des incendies ravagent le centre-ouest du Brésil et notamment le parc national du Pantanal, au cœur de l’Amazonie. Les nombreux animaux qu’il abrite, en particulier le jaguar, sont mis en péril.
Entre août 2022 et juillet 2023, 9 001 kilomètres carrés de forêt primitive ont été détruits contre 11 594 km2 sur la période août 2021-juillet 2022. Mais sécheresse et incendies menacent l’Amazonie.
Dans le sud du pays pousse l’arganier, un arbre unique qui produit une huile précieuse et dorée, très prisée en cosmétique. Avec les bouleversements climatiques, la production de l’onguent souffre. Mais, avertit “Middle East Eye”, c’est également toute une économie coopérative, construite autour des femmes de la région, qui risque d’en pâtir.
Dans le sud du pays pousse l’arganier, un arbre unique qui produit une huile précieuse et dorée, très prisée en cosmétique. Avec les bouleversements climatiques, la production de l’onguent souffre. Mais, avertit “Middle East Eye”, c’est également toute une économie coopérative, construite autour des femmes de la région, qui risque d’en pâtir.
La principale caractéristique qui fait que notre projet se démarque des autres est la qualité de nos intervenants : nous avons eu l’occasion d’interviewer Benoit Meyssignac, océanologue et membre du GIEC, Paloma Moritz, journaliste à Blast, cheffe du pôle écologie, Pierre Larrouturou, eurodéputé et ex candidat à la primaire populaire, Sandrine Rousseau, représentant la moitié de EELV et Vincent Verzat, alias Partager c’est sympa sur Youtube, réalisant des vidéos sur le militantisme et le lien avec le vivant pour ne citer que les têtes d’affiche
Zita Sebesvari, directeur adjoint de l’Institute for Environment and Human Security de l’université des Nations unies, nous met en garde. « Nous approchons de bord de la falaise et une fois que...
Lorsque Rishi Sunak a accordé 27 nouvelles licences en mer du Nord cette semaine, il ne pensait pas à la survie du monde vivant. Le voyez-vous déjà ? L’horizon des systèmes terrestres – le point où nos systèmes planétaires basculent dans un nouvel équilibre, hostile à la plupart des formes de vie ? Je pense que oui. L’accélération soudaine des crises environnementales que nous avons connue cette année, associée à l’inutilité stratégique des puissants gouvernements, nous précipite vers le point de non-retour.
Plus de 46 millions de professionnels de santé ont écrit une lettre au président de la COP28, Sultan Al-Jaber, et rappellent le danger des énergies fossiles pour la santé humaine.
Plusieurs organisations représentant 46,3 millions de professionnels de santé à travers le monde adressent ce mercredi 1er novembre une lettre au président de la COP 28. Ils réclament une transition énergétique juste pour «sauver des vies».
15 000 scientifiques issus de 161 pays différents alertent que les signes vitaux indiquant l’habitabilité de notre planète se sont dramatiquement détériorés.
When Rishi Sunak granted 27 new North Sea licences this week, he wasn’t thinking about the survival of the living world, says Guardian columnist George Monbiot
La Terre se porte mal. Selon une étude portant sur le climat, 20 des 35 paramètres vitaux (vital signs en anglais) de la planète liés au climat et suivis par les scientifiques atteignent des niveaux records en 2023. 
Le British Medical Journal, le Lancet et d'autres revues médicales prestigieuses publient un appel commun, destiné à l'OMS. Selon cet éditorial, le changement climatique et la perte de biodiversité devraient être vus comme une seule et même crise, nuisant gravement à la santé humaine.
En état de cierge. En 2023, les indicateurs utilisés pour mesurer les crises écologiques s’affolent et l’humanité n’en fait toujours pas assez pour combattre le réchauffement climatique, alerte un groupe de scientifiques.
L’analyse alerte sur certaines menaces déjà souvent décrites, comme la fonte des glaciers ou la disparition d’espèces animales. Mais elle met aussi en valeur certains risques moins souvent cités dans le cadre de discussions climatiques.
La Terre toujours plus dans le rouge. Dans un nouveau rapport publié mardi 24 octobre, des scientifiques alertent sur le fort affaiblissement des "signaux vitaux" de la planète, mettant en péril la vie sur Terre. Ces chercheurs appellent à une transition rapide pour assurer un avenir durable.
Le monde est en train d’échouer à tenir sa promesse d’inverser le phénomène d’ici 2030, la perte de surface forestière s’étant accrue l’année dernière, a averti lundi un groupe d’ONG et de chercheurs.
Life on planet Earth is under siege. We are now in an uncharted territory. For several decades, scientists have consistently warned of a future marked by extreme climatic conditions because of escalating global temperatures caused by ongoing human activities that release harmful greenhouse gasses into the atmosphere. Unfortunately, time is up. We are seeing the manifestation of those predictions as an alarming and unprecedented succession of climate records are broken, causing profoundly distressing scenes of suffering to unfold. We are entering an unfamiliar domain regarding our climate crisis, a situation no one has ever witnessed firsthand in the history of humanity.
« La vie sur la planète Terre est en état de siège », écrivent des scientifiques, qui préviennent que « nous entrons dorénavant dans une zone inexplorée ». Dans un article publié le 24 octobre dans la revue BioScience, une équipe internationale de chercheurs lance un nouveau cri d’alarme sur l’état écologique général de la planète et sa viabilité pour le vivant.
Environ 10% de la population de dauphins d'un lac d'Amazonie brésilienne a été décimé en une semaine fin septembre en raison de la canicule et de la sécheresse historique qui touche la région, ont annoncé des chercheurs mardi.
Dans la partie brésilienne de la forêt amazonienne, les incendies se multiplient. 2 770 foyers actifs ont été enregistrés depuis le début du mois d’octobre, provoquant d’épais nuages de fumée qui rendent l’air des villes les plus proches irrespirable. Les feux, d’origine "criminelle", sont amplifiés par de fortes chaleurs et une sécheresse historique.
(Grand format - Broché 2023), de Aurélien Barrau | Grasset. Sortir la science de ses mauvaises habitudes, tel est le projet de ce bref et révolutionnaire essai. Face à la catastrophe écologique, la science est utilisée pour donner une réponse essentiellement « ingénierique » : technologie à tout prix, algorithmes envahissants, machines toutes-puissantes. Cela constitue le pire des choix. Si elle peut jouer un rôle salvateur, c’est, tout au contraire, en contribuant à un renouveau radical des symboles et des valeurs. En réinventant le sens du monde.
Souffrez-vous d'amnésie écologique ? C'est quasiment certain, comme presque tout le monde en fait. En dehors des climatologues et des plus grands chercheurs sur l'évolution de la biodiversité,...
Nos hauts sommets sont-ils aussi malades ? Un signal d’alarme vient d’être lancé par une équipe de chercheurs de l’Institut national polytechnique (INP) de Toulouse. Dans une étude publiée récemment, ils alertent sur la prolifération des cyanobactéries, ou "algues bleues", dans les lacs de haute montagne. Un bouleversement aux lourdes conséquences pour l’humain et la nature.
Climatologues de renommée mondiale, Jean Jouzel, Yamina Saheb et Wolfgang Cramer sonnent l’alarme dans « À l’air libre » : la planète se réchauffe très vite et consomme toujours plus d’énergies fossiles. Sans que les politiques ne prennent la mesure du changement.
Les réactions au réchauffement climatique sont "insuffisantes alors que le monde (...) s'écroule", déplore le pape François dans un nouveau texte publié mercredi, quelques semaines avant la COP28, les négociations sur le climat sous l'égide de l'ONU à Dubaï.
Les autochtones canadiens font face à des incendies dévastateurs.
"Le monde ne va pas très bien et il a besoin qu'on le change assez vite." Pierre Larrouturou a fait des études d'ingénieur agronome et il est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris. Avec un CV qui défie toute modestie dont il est pourtant un fervent adepte, Pierre est aujourd'hui député européen et se bat corps et âme pour une action climatique à la hauteur des enjeux. L'homme veut mettre une taxe sur la spéculation et appliquer la semaine 4 jours ! une utopie qui si devient réalité pourrait tout changer ?!
Nous entrons dans une ère d’extinction massive. Alors que nombre de réactions face à cet événement rarissime – même sur des échelles de temps géologiques – se focalisent sur le réchauffement climatique et ses solutions techniques, Aurélien Barrau cherche à montrer que la catastrophe est en réalité systémique et plurifactorielle. Tout à l’opposé du technosolutionnisme, les dimensions philosophiques et axiologiques seront soulignées. Quelques ébauches de voies d’extraction seront également esquissées, proposant notamment de repoétiser notre rapport au réel. Aurélien Barrau est astrophysicien à l’Université Grenoble-Alpes. Spécialiste de relativité générale et de cosmologie, il dirige le Centre de Physique Théorique de Grenoble. Lauréat de plusieurs prix scientifiques et membre honoraire de l’institut Universitaire de France, il a publié plus d’une centaine d’articles de recherche. Il est également docteur en philosophie et impliqué dans le combat écologique. --- Conférence d'Aurélien Barrau 26 septembre 2023 /
Alors que le sujet de l’autoroute A69 manquait de visibilité ces derniers mois et dernières semaines, tout s’est accéléré depuis le 1er septembre et le début de la grève de la faim de Thomas Brail, fondateur du Groupe National de Surveillance des Arbres (GNSA), soutenu et accompagné par d’autres “écureuils”, eux aussi en grève de la faim.
Voilà des années que les scientifiques alertent le grand public sur les dangers du dérèglement climatique. Pourtant, nos entourages sont toujours peuplés d’oncles climatosceptiques, de cousines un peu complotistes ou d’amis qui pensent que la technologie règlera tout. Voici nos sept conseils pour embarquer vos proches à qui les rapports du Giec donnent de l’urticaire.
Livre - enfants : Poko, enfant de Gourga, petit village du Burkina Fasso aux confins du Sahara, aime plus que tout écouter son papa Yacouba, raconter ses histoires de sagesses africaines. Celle qu’elle nous raconte est une histoire vraie : celle de Yacouba qui, las de voir, les ruisseaux se tarir, les récoltes s’assécher, les habitants abandonner son village frappé par les vents du désert, décida de prendre les choses en main et de planter des arbres qui résisteront au sable. Il prit conseil auprès des ses aïeux, mais aussi de tous les autres peuples qui lui apprirent tous les secrets de la pluie et, c’est elle, Poko qui aujourd’hui est devenue une véritable gardienne de la forêt. Le savez-vous ? Sawadogo, dans sa langue signifie « ceux qui font les nuages » ! Une ode à la nature somptueusement illustrée par Magali Attiogbé !
Pour en finir avec les success stories pétrolières, voici une histoire des territoires sacrifiés à la transformation des hydrocarbures. Elle éclaire, à partir de sources nouvelles, les dégâts et les luttes pour la santé au XXe siècle, du Japon au Canada, parmi les travailleurs et travailleuses des enclaves industrielles italiennes (Tarento, Sardaigne, Sicile), auprès des pêcheurs et des paysans des « Trente Ravageuses » (la zone de Fos / l’étang de Berre, le bassin gazier de Lacq), ou encore au sein des Premières Nations américaines et des minorités frappées par les inégalités environnementales en Louisiane.
Les discours des femmes et hommes politiques qui participeront aux Fêtes de Wallonie “100ème édition”, qui se tiennent actuellement à Namur, s’inscriront à coup sûr dans la perspective des élections qui se profilent. Canopea compte participer à la fête en proposant aux futur·e·s candidat·e·s de quoi développer des Déclarations de politiques imprégnées d’une réelle volonté de relever les défis climatiques et de la biodiversité.
Six des neuf limites planétaires sont dépassés, et deux autres vont probablement suivre le même chemin.
Le réchauffement climatique a de graves conséquences sur l'ensemble de la planète et les poissons subissent eux aussi des chamboulements dus à l'augmentation des températures.
Une exposition itinérante de médiation scientifique qui aborde les enjeux du climat et de la biodiversité. Exposition tous publics.
Pour la première fois, une étude quantifie les effets néfastes des gaz à effet de serre sur les ours polaires. Ces travaux pourraient bouleverser une loi étasunienne favorable aux énergies fossiles.
Tout comme en juillet, la déforestation de l'Amazonie a chuté de 66 % en août 2023 par rapport au même mois de l’année dernière. Selon le gouvernement brésilien, ces résultats reflètent l’efficacité des politiques environnementales.
Les espèces exotiques envahissantes ne sont pas seulement néfastes pour la biodiversité. Elles engendrent également des coûts colossaux, bien plus élevés par exemple que ceux liés aux catastrophes naturelles. Et pourtant, elles font bien moins parler d'elles. La France n'est pas épargnée.
Faut-il s'inquiéter pour la survie du manchot empereur ? Selon les observations des scientifiques, la réponse est oui. La fonte de la banquise empêche l'espèce de se reproduire en toute sécurité.
Sécheresses et incendies mettent en danger les plus grands arbres du monde en Californie. Les scientifiques tentent de les sauver en replantant de jeunes plants cultivés en laboratoire, suscitant toutefois de vives critiques.
Du fait de ses impacts croissants sur les sociétés, le réchauffement climatique s’est imposé au cœur du débat public. Si la majorité des citoyens n’a pas lu les rapports(1) du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), les vagues de chaleur, l’intensification des tempêtes, la multiplication des évènements extrêmes se chargent de leur rappeler l’ampleur des dérèglements climatiques et l’urgence de l’action.
Des centaines d’espèces exotiques prolifèrent et causent des dégâts croissants à l’environnement, la santé humaine et l’économie, alerte Arnaud Albert, de l’Office français de la biodiversité, qui déplore un «manque de moyens humains».
Pour viser la neutralité climatique, il faut simultanément sortir des énergies fossiles et investir dans la biodiversité pour protéger les puits de carbone et réduire les émissions agricoles.
Malgré sa documentation par la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), l’équivalent du GIEC pour la biodiversité, les risques induits par l’érosion de la biodiversité restent de leur côté moins bien perçus. Leurs liens avec les changements climatiques sont sous-estimés, comme si climat et biodiversité pouvaient faire l’objet de traitements séparés. Cette vision dichotomique est trompeuse. On ne peut agir efficacement face au réchauffement climatique sans s’occuper de biodiversité, et vice-versa.
Ils sont à nos portes et menacent nos cultures… "Ils", ce sont les insectes nuisibles qui ont fait leur apparition en Europe de l’Ouest et qui font des incursions occasionnelles sur notre territoire. Exemple : la Bactrocera dorsalis.
Il n’y a pas de combat plus rude, plus incertain et plus inégal que celui qui doit être mené aujourd’hui pour nous sortir de ce régime anthropologique productif et destructeur. Par Aliènor Bertrand, philosophe, chargée de recherche au CNRS
Avec le changement climatique, de nouvelles variétés d’arbres fruitiers, résistantes à la canicule et au gel, apparaissent dans les champs du sud de la France. L’agroclimatologue Serge Zaka invite l’Etat à investir dans ces filières.
La photosynthèse, essentielle à la vie, déraille lorsque les feuilles chauffent trop. Passés 3,9 °C de réchauffement, les forêts tropicales pourraient dépérir de manière massive, alerte une étude.
La glace de mer qui disparaît plus tôt que prévu à cause du réchauffement des océans, met en danger les capacités de reproduction de cette espèce d’oiseau marin emblématique du pôle Sud.
La disparition de la glace de mer en Antarctique fin 2022 a entraîné un «échec catastrophique» de la reproduction des manchots empereurs dans la région, selon une étude du British Antarctic Survey publiée jeudi.
L’hydrologue Emma Haziza travaille depuis le début des années 2000 sur l’impact du changement climatique sur la ressource en eau en France et dans le monde. La chercheuse a notamment animé la chronique Un degré de conscience sur France Info. Emma Haziza intervient fin août aux journées Agir pour le Vivant organisées par Actes Sud à Arles du 21 au 27 août. L’occasion pour GoodPlanet Mag’ de l’interviewer afin d’aborder les enjeux liés à l’eau ainsi que le traitement médiatique de la crise environnementale.
Il est bien connu que de nombreuses grandes espèces de vertébrés ont disparu à la fin du Pléistocène dans la plupart des régions du monde. La cause de l’extinction de cette mégafaune reste incertaine, même si le changement climatique et les impacts humains ont souvent été pointés du doigt. Selon une nouvelle analyse approfondie, les deux causes seraient effectivement impliquées, et même intimement liées. Les détails de ces travaux sont publiés dans la revue Science.
Depuis plusieurs années, de nouvelles espèces non indigènes colonisent les eaux de l’est de la Méditerranée. Cette invasion modifie profondément l’écosystème de la zone, au grand dam des pêcheurs libanais et syriens, explique le site “Daraj”.
À l’issue de la conférence internationale des pays latino et autres sur le thème de l’Amazonie, voici un texte d’ambiance que j’ai rédigé en janvier 1987 lorsque je vivais à Macuya en pleine forêt amazonienne. Je travaillais sur un projet de la coopération belge de développement durable environnemental. En 2023, ce texte est toujours d’une actualité criante.
Le sommet des pays amazoniens s’est achevé en demi-teinte, mercredi au Brésil, sans que les participants n’arrivent à s’entendre sur une date butoir pour mettre fin à la déforestation. Mais le président brésilien Lula a rappelé aux pays riches leur responsabilité dans le changement climatique et exigé leur contribution financière pour protéger la forêt tropicale.
Contrairement aux attentes des organisations de défense de l’environnement, cette déclaration de huit pays ne présente aucun objectif commun pour éradiquer totalement la déforestation, comme le Brésil a promis de le faire d’ici 2030.
Dans le bassin du Congo, la déforestation menace les peuples autochtones, des centaines de milliers de personnes vivant des ressources offertes par la nature. À l'occasion de la Journée internationale qui leur est consacrée chaque année le 9 août, France 24 fait le point sur les dangers qui pèsent sur ces populations minoritaires.
La Grande barrière de corail d'Australie pourrait continuer de se détériorer avec le réchauffement saisonnier des températures océaniques, le principal organisme scientifique marin du pays disant mercredi craindre un nouveau blanchissement massif des coraux cette année.
Peut-on encore sauver la plus grande forêt tropicale du monde, abîmée par des années de déforestation ? À partir...
Une température de 38 °C dans une baie au sud de Miami, des coraux à l’agonie... Les océans ont battu cette semaine un nouveau record mondial de température, a indiqué vendredi l'organisme européen Copernicus. Ces canicules marines de plus en plus fréquentes ont des conséquences catastrophiques pour la biodiversité.
Le vent et des conditions climatiques très sèches nourrissent des feux de forêts en Californie, dans la réserve naturelle nationale Mojave, et qui débordent désormais dans l'Etat voisin du Nevada.
Près de 50 000 hectares sont partis en fumée en juillet en Grèce. Une partie de la faune a été affectée par ces incendies, notamment à Rhodes où des cervidés ont été retrouvés carbonisés. Les feux ont aussi engendré la diffusion de particules polluantes à des niveaux "record".
Régression des forêts et des cultures, villes en surchauffe : l'écosystème en Grèce est "en danger", préviennent des experts, après que 50.000 hectares sont partis en fumée en juillet, "le pire" mois de juillet en plus de dix ans.
Disponibilité des ressources alimentaires, morts en masse et désertion des colonies figurent parmi les bouleversements des écosystèmes causés par les canicules et la surchauffe des eaux.
Le changement climatique menace les zones humides, des milieux naturels essentiels à la biodiversité. Voici comment les protéger.
Une intense vague de chaleur sévit dans le bassin ouest, où les températures dépassent les moyennes de saison. Au large de Marseille, les conséquences sur la biodiversité marine sont déjà visibles.
Échanges en ligne, kits de formation, guides pratiques... Inquiets de l’inaction publique, des hauts fonctionnaires se regroupent depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron pour agir en faveur du climat et de la biodiversité.
Le texte “Règlement de restauration de la nature adopté le 12 juillet par le Parlement européen a été fortement affaibli par divers amendements. La Franc-maçonnerie n’a pas pour objet d’exprimer une opinion collective. Mais lorsque la qualité de la vie est en péril et que la vie des générations futures est elle-même en danger, le silence n’est plus de mise.
Une opinion d’Alain Cornet, Grand-Maître du Grand Orient de Belgique, Daniel Menschaert, Grand-Maître de Fédération belge de l’ordre maçonnique mixte international du Droit-Humain, Léon Gengoux, Grand Maître de la Grande Loge de Belgique, Raymonda Verdyck, Grande-Maîtresse de la Grande Loge Féminine de Belgique et Jan Vanherck, Président de la Confédération de Loges Lithos
Le réchauffement climatique verdit les océans, affirme une étude de «Nature» publiée ce mercredi 12 juillet. Les causes et conséquences sont encore incertaines mais ce phénomène reflète un profond changement dans les écosystèmes.
Alors que la lutte contre le braconnage au Kenya a porté ses fruits, la multiplication des sécheresses fait de plus en plus de morts, chez les éléphants notamment.
Par John Dearing, Gregory Cooper et Simon Willcock via The Conversation, traduction A l’encontre. Selon une étude parue dans la revue Nature Sustainability, sous la pression des activités humaines, nous pourrions subir des effondrements des écosystèmes avec des points de basculements jusqu’à 80% plus tôt que ce que les modèles envisagent.
Avec Jeff Bezoz, il veut sauvegarder 58 millions d'hectares et protéger les populations indigènes.
Inger Andersen, la directrice générale de l’UNEP, a estimé qu’il est important de soutenir les territoires qui abritent des forêts tropicale et de payer un prix adapté, un prix qui « reflète la vraie valeur des forêts, qui reflète le coût réel des émissions et qui est assez élevé pour encourager les vendeurs à protéger les forêts encore sur pied. »
Partout dans le monde, les forêts tropicales humides se transforment en savane ou en terres agricoles, la savane s’assèche et se transforme en désert, et la toundra glacée fond. En effet, des études scientifiques ont désormais enregistré des « changements de régime » de ce type dans plus de 20 types d’écosystèmes différents, où des points de basculement ont été franchis. Dans le monde entier, plus de 20 % des écosystèmes risquent de changer de régime ou de s’effondrer. Ces effondrements pourraient se produire plus tôt qu’on ne le pense. L’homme soumet déjà les écosystèmes à de nombreuses pressions, que nous appelons « stress ». Si l’on ajoute à ces pressions une augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes liés au climat, la date à laquelle ces points de basculement sont franchis pourrait être avancée de 80 %.
La planète a perdu l'équivalent de la superficie d'un terrain de football de forêt tropicale toutes les cinq secondes en 2022, alors que la déforestation de l'Amazonie a persisté au Brésil, selon un rapport de l'ONG Global Forest Watch publié mardi.
Les eaux irlandaises et anglaises font face à une canicule marine exceptionnelle. Un phénomène de plus en plus fréquent, avec des conséquences catastrophiques pour la biodiversité.
La canicule qui sévit dans l’Atlantique Nord pourrait avoir de graves conséquences sur la biodiversité. Des moules aux poissons en passant par les herbiers, la nature est exposée à ces phénomènes qui se multiplient.
La vague de chaleur océanique qui touche l’Europe du Nord affecte particulièrement le large de l’archipel, avec des conséquences potentielles sur le secteur de la pêche.
David Grémillet, directeur de recherche CNRS au Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive de Montpellier, tient une chronique écologique pour «Libération» : «l’Albatros hurleur». Aujourd’hui, les conséquences du réchauffement des eaux.
Le vice-président de la Commission européenne en charge du Pacte vert a appelé le Conseil de l'UE à réfléchir.
Les plages mexicaines ont été le théâtre d’un échouement massif de mouettes, de puffins et de pélicans. Une tragédie qui, selon les ministères de l’Agriculture et de l’Environnement, serait liée au phénomène météorologique El Niño.
Les feux de forêt au Canada détruisent l’habitat du caribou, une espèce menacée. L’animal est ainsi devenu le cœur d’une polémique sur la préservation des espaces naturels du pays.
Notre système alimentaire n’est pas sans impact sur l’environnement et la santé. Émissions de gaz à effet de serre, perte de biodiversité, augmentation des risques de maladies… Pour matérialiser ces conséquences, des chercheurs ont calculé le coût financier caché derrière notre alimentation. Et il est colossal.
La Fabrique des Consom'Acteurs: vers une déconsommation des productions industrielles, pour un consommation active, citoyenne, raisonnable et respectueuse de notre environnement.
Dans un rapport inédit, un groupement de chercheurs a défini quels sont les points de non-retour pour la planète et l’Humanité.
Seize jeunes de 5 à 22 ans attaquent l'État du Montana, dans le nord-ouest des États-Unis, pour avoir enfreint leur droit constitutionnel à un "environnement propre et sain". Le procès, qui a démarré lundi, pourrait avoir des répercussions dans tout le pays.
Un groupe de 16 jeunes, âgés de 5 à 22 ans, a engagé des poursuites contre l’État, arguant qu’il leur vole leur avenir en adoptant des politiques qui contribuent au dérèglement climatique.
L’engagement d’Aurélien Barrau pour la défense de la planète en fait une voix incontournable de l’écologie aujourd’hui. Au cours de sa conférence, il abordera en 15 points l’état du monde et, en filigrane, suggérera quelques pistes quant aux inflexions possibles, dont certaines concerneront l'enseignement supérieur et la recherche.
Les océans se réchauffent bien plus vite que prévu, avec des conséquences catastrophiques pour le système terre.
Certes, certaines mesures s’avéreront couteuses. Mais, comme on l’a vu par le passé, une politique communautaire ambitieuse porte ses fruits. Alors que l’Escaut figurait parmi les fleuves les plus pollués du continent dans les années 80, la qualité de ses eaux s’est améliorée du fait que les États riverains ont été obligés d’atteindre un bond écologique des eaux en 2015.
L’exploitation minière des grands fonds marins pourrait être autorisée dès cette année dans les eaux internationales. Or, cette industrie risque de mettre en danger des écosystèmes dont les scientifiques commencent à peine à entrevoir la richesse et l’importance, en affectant la capacité de l’océan à stocker du carbone. Explications à l'occasion de la Journée mondiale de l'océan, le 8 juin.
A l'occasion de la journée mondiale de l'environnement le 5 juin, GEO s'intéresse aux limites planétaires. Audrey Boehly, autrice du livre Dernières limites (éd. Rue de l'échiquier), a interrogé plusieurs experts des domaines concernés afin d'apporter un éclairage différent sur ce concept.
NEW YORK — Une nouvelle étude prévient que la Terre a dépassé sept des huit limites de sécurité scientifiquement établies et qu'elle est entrée dans la «zone de danger», non seulement pour une planète en surchauffe qui perd ses zones naturelles, mais aussi pour le bien-être de ses habitants. L'étude ne se contente pas d'examiner […]
Désormais 7 des 8 frontières qui garantissent à l'humanité de continuer à vivre dans un espace « sûr et juste » ont été franchies. Une nouvelle étude d'éminents chercheurs publiée dans la revue Nature sonne l'alerte.
Des chercheurs ont établi les seuils planétaires "sûrs et justes". La plupart sont déjà franchis.
Le biologiste français Bruno David, invité dans l'émission Tout un monde, fait part de ses espoirs pour la protection de la biodiversité. Il déplore cependant une méconnaissance générale du vivant et une forme d'immobilisme en matière de lutte contre le réchauffement climatique.
L’illimitation peut trouver sa limite par la transgression de toutes les limites. Une singularité est, en mathématiques, un point auquel un objet mathématique n’est pas défini, ou un point où l’objet mathématique cesse de se comporter de manière intuitive, selon une manière particulière. On observe par exemple une discontinuité, une bifurcation, une évolution soudaine du comportement de l’objet mathématique, comme la transformation soudaine d’une courbe en une exponentielle. Le terme s’étend à des phénomènes physiques comme l’effet de seuil, qui se déclenche après un point de singularité. L’eau se transforme soudain en glace ou en vapeur, après le franchissement d’une certaine température. Où le bois commence à flamber, puis de plus en plus vite.
Des journalistes d’investigation et seize médias internationaux ont poursuivi l’enquête sur la filière bovine brésilienne de Dom Phillips et Bruno Pereira, assassinés l’an dernier dans la vallée du Javari. En six ans, ce sont 17 000 km² de forêt amazonienne qui ont disparu en lien avec l’industrie de la viande du pays, explique “The Guardian”.
Ses propos font écho à la « pause réglementaire européenne » souhaitée par Emmanuel Macron, qui a créé une certaine inquiétude à Bruxelles et chez les défenseurs de l’environnement.
Les arbres sont de très importants alliés contre le réchauffement climatique. Toutefois, toutes les espèces ne se valent pas sur ce plan.
Selon l'équipe menée par Johan Rockström (l’un des pères fondateurs du concept de « limites planétaires »), sur les huit paramètres finalement retenus, 7 ont déjà été franchis, et seul le domaine des aérosols émis dans l’atmosphère n’a pas atteint un seuil critique. « On va vers le pire. Qu’il s’agisse du climat, de l’eau, des cycles biochimiques et géochimiques de l’azote et du phosphore, associés aux engrais, de la biodiversité…», alerte Natacha Gondran, professeure en évaluation environnementale à l’école des Mines de Saint-Etienne.
Un groupe de chercheurs a ajouté aux limites planétaires des seuils concernant la justice sociale et les impacts négatifs sur les communautés et les individus liés au franchissement de ces limites. C’est ce qu’ils ont baptisé les "limites planétaires sûres et justes". Il apparaît que sur huit d’entre elles, sept sont déjà dépassées.
Près de 50 chercheurs ont identifié les limites à ne pas franchir pour assurer la "résilience du système terrestre". Toutes sont déjà dépassées sauf une.
Une étude révèle que la Terre est « vraiment très malade », présentant un risque écologique alarmant dans presque tous les domaines
Une équipe de quarante chercheurs a calculé et quantifié les limites de notre planète au-delà desquelles de graves dysfonctionnements sont à craindre. Et appelle à une « transformation sans délai » alors que toutes les limites « sûres » sont dépassées.
The stability and resilience of the Earth system and human well-being are inseparably linked1–3, yet their interdependencies are generally under-recognized; consequently, they are often treated independently4,5. Here, we use modelling and literature assessment to quantify safe and just Earth system boundaries (ESBs) for climate, the biosphere, water and nutrient cycles, and aerosols at global and subglobal scales. We propose ESBs for maintaining the resilience and stability of the Earth system (safe ESBs) and minimizing exposure to significant harm to humans from Earth system change (a necessary but not sufficient condition for justice)4. The stricter of the safe or just boundaries sets the integrated safe and just ESB. Our findings show that justice considerations constrain the integrated ESBs more than safety considerations for climate and atmospheric aerosol loading. Seven of eight globally quantified safe and just ESBs and at least two regional safe and just ESBs in over half of global land area are alrea
Plus de 40 experts alertent dans «Nature» sur le franchissement de sept des huit lignes rouges planétaires. Ces seuils concernent principalement le climat, la biodiversité, l’eau douce, ainsi que les cycles de l’azote et du phosphore.
Des propositions sont envoyées aux présidents pour qu'ils se rencontrent au sommet amazonien Les propositions pour sauver l'Amazonie du point de non-retour et d'autres menaces ont été rédigées par FOSPA, REPAM et AMA, en collaboration avec des organisations...
Plusieurs dizaines d’années ont été nécessaires pour faire admettre la réalité de la crise climatique et des risques associés. Mais qu’en est-il de la crise de la biodiversité ? Selon l’écologue Philippe Grandcolas, coauteur de l’ouvrage « Tout comprendre (ou presque) sur la biodiversité », il y a encore un refus de prise de conscience, alors que nous abordons la 6ᵉ crise d’extinction de masse.
Une équipe scientifique démontre dans la revue «Science» que le réchauffement climatique décale la fin de l’hibernation des écureuils femelles et entraîne un dérèglement des interactions interespèces.
Le podcast Nouveau Départ de cette semaine parle de santé, d’environnement et d’économie. Dans un ouvrage éclairant intitulé Le Suicide de l’espèce (Éditions Denoël, 2023), Dr Jean-David Zeitoun explique comment les activités humaines produisent de plus en plus de maladies et pourquoi nous devrions mieux réguler les industries responsables de l’offre de risques (industries fossiles, chimie, agro-alimentaire…). Les dépenses engendrées par les maladies (dont les cancers et les maladies cardio-vasculaires) augmentent plus vite que l’économie mondiale. Pour la première fois depuis deux siècles, les progrès épidémiologiques pourraient être en train de s’inverser…
Les éoliennes, la source d'énergie propre bienvenue par excellence ? Pas pour les défenseurs d'un perroquet bleu menacé d'extinction, qui sont parvenus à faire suspendre la construction d'un parc de Voltalia au Brésil.Cette entreprise française a débuté les travaux en 2021, dans le nord-est du pays, qui abrite déjà plus de 90% de la production brésilienne d'énergie éolienne, avec ses vents forts et réguliers.
Depuis le début de l’année, la déforestation de l’Amazonie est de 40% inférieure à la même période en 2022. Un progrès qui peut être vu comme une victoire pour le nouveau président Luiz Inacio Lula da Silva, mais qui se heurte aux freins d’oppositions régionales et d’une industrie pas prête à céder facilement ses acquis.
Des chiffres qui font froid dans le dos suite à une étude des chercheurs du CNRS et de l’université de Montpellier qui explique que le nombre d’oiseaux a notamment baissé de 57 % en milieu agricole. Le réchauffement climatique joue également un rôle dans la réduction des populations de ces animaux.
"Forêts bleues" plus efficaces que les arbres d'Amazonie face au changement climatique, les herbiers de posidonies de Méditerranée sont un joyau à protéger, a alerté un réseau international de défenseurs de l'environnement, en Corse, dont les eaux accueillent deux tiers de ces plantes sous-marines.
Nouveau #TALK sur LIMIT avec Philippe Lamberts, député belge au parlement Européen depuis 14 ans. Ingénieur civil de formation spécialisé en mathématique et modélisation. Il est aujourd'hui président du groupe des verts au parlement européen.
Bienvenue sur LIMIT, on parle de Limites Planétaires, épuisement des ressources, changement climatique etc. Et on essaye modestement de sensibiliser, vulgariser des sujets complexes et les rendre accessibles à tous et on souhaite inviter officiellement @TatianaVentoseOfficiel de la chaîne @LeFildActu pour discuter de tout ça !
Parfois associées à un sol en mauvaise santé, souvent piétinées, les mousses jouent pourtant plusieurs rôles essentiels dans les écosystèmes qu’elles habitent. Une nouvelle étude nous révèle l’étendue de leurs services.
Le climat en rapide changement présente de nombreux défis à affronter pour assurer la durabilité des écosystèmes forestiers. La migration assistée est un outil qui permet de faire face à ces enjeux.
Il y a désormais un consensus scientifique pour lier les deux crises, le réchauffement climatique et l’effondrement de la biodiversité, qui s’auto-alimentent
Pendant dix ans, des dizaines de scientifiques, épaulés par les dernières technologies, sillonneront les océans à la recherche de créatures non identifiées. “Une course contre la montre” avant que le réchauffement climatique et la pollution ne fassent disparaître une partie de cette vie marine.
La Ligue de protection des oiseaux (LPO) révèle les conséquences sévères de la sécheresse sur les espèces sauvages dans les espaces naturels protégés qu’elle gère à travers la France.
Le président de la LPO (Ligue des protections des oiseaux) alerte sur les pénuries d’eau et leurs effets délétères sur la biodiversité.
La Ligue pour la protection des oiseaux met en avant ce lundi 24 avril les exemples d’observations en Charente-Maritime et en Vendée l’été dernier, où les volatiles comme les autres animaux et insectes ont été affectés par le manque d’eau.
En consommant du plancton, les manchots fertilisent les eaux méridionales par leurs déjections. Leur disparition aggraverait donc le changement climatique, selon une étude.
Plus rapides et plus difficiles à prévoir, les « sécheresses éclair » deviennent de plus en plus fréquentes. Avec de terribles conséquences pour les animaux et la végétation à travers le monde.
Que pèse la survie de la jungle amazonienne et des Kali'Nas, face aux besoins en électricité de la Guyane? Depuis 3 ans, Prospérité, un village amérindien, en Guyane française, se bat contre la déforestation et la construction d’une centrale électrique de l'ouest guyanais (CEOG). Ce projet menace 140 hectares de forêt amazonienne situés sur leur zone de chasse à moins de 2 kilomètres du village. Thomas Brail , fondateur du Groupe National de Surveillance des Arbres (GNSA) vient de métropole spécialement pour leur prêter main-forte dans leur combat. Dans ce nouveau Long format de Blast, Clarisse Feletin amène à s’interroger sur ces nouveaux projets « écologiques » qui se développent aujourd’hui en provoquant la destruction d’espèces protégées, d’arbres menacés d’extinction et plus largement de tout un écosystème, véritable puit de carbone qui a des effets majeurs sur la température et les précipitations pour lutter contre le réchauffement climatique.
Nous flinguons le vivant, et nous le faisons bien. Trop longtemps cantonnés aux couloirs du Parlement européen, les lobbies se montrent enfin à visage découvert ! Découvrez chaque mois un nouveau thème expliqué par notre lobbyiste préféré, et une folle savante qui essaie de rectifier le tir... Si, toi aussi, tu penses que l'écologie n'est qu'une vaste escroquerie, rejoins-nous, car tu es l’ami des lobbies ! Une série écrite et réalisée par Jeremy Bismuth Interprétée par Hadi Rassi & Laura Flahaut
Après une tribune publiée en février, Les Naturalistes des terres, collectif de professionnels et amateurs, aux premières loges dans l’observation de la biodiversité, élargissent leurs rangs et s’organisent pour peser dans les luttes écolos. Les naturalistes travaillent dans des associations environnementales, des bureaux d’études ou des Conservatoires d’espaces naturels. Ils peuvent être ornithologues, animateurs nature, militants, étudiants ou amateurs. Ils observent au plus près la biodiversité, (...)
Au fond, nous savons tous que nous devons modifier notre comportement pour lutter contre le changement climatique. Alors pourquoi ne le faisons-nous pas? La psychologue environnementaliste Cathérine Hartmann explique pourquoi nous devrions nous fixer des objectifs collectifs, au lieu de nous contenter de changer notre comportement individuel.
Les vers de terre sont menacés par les pesticides et l’agriculture intensive. Leur population dans les sols français s’est effondrée. Les lombrics jouent pourtant un rôle essentiel dans la fertilité et d’oxygénation des sols. Sans eux, les sols deviendront stériles.
Unir et aider 1 milliard de personnes pour stabiliser le climat et restaurer le vivant.
Conférence entreprises & transition écologique à l'école de management de Grenoble.
Ce jeudi 23 mars, GEM Junior Conseil a eu le plaisir de réunir Aurélien Barrau, Eric Duverger (CEC), César Dugast (Carbone 4) et Laure Jarlaud (Groupe Rossignol) autour de notre table ronde RSE animée par Anne-Fleur Barret, au sein des locaux de Grenoble ecole de management ! ❓La question posée : Les entreprises sont-elles (enfin) sérieuses pour la transition écologique ?
Forêts, océans et zones humides sont de formidables puits de carbone qui aident à limiter le dérèglement climatique. Mais selon une étude, neuf types d'espèces animales pourraient également jouer un rôle-clé pour rester sous l'objectif de 1,5 degré de réchauffement.
Une nouvelle étude révèle que des efforts de conservation pour seulement neuf groupes clés d’animaux sauvages pourraient améliorer significativement la séquestration du carbone.
extrait de conf de fin d'année 2022. Les effets du changement climatique sur nous, humains mais aussi sur les animaux et les plantes y sont abordés de manièr...
L’écologue Pierre-Olivier Cheptou détaille les mutations des fleurs des champs imposées par les changements climatique et la chute de la biodiversité.
L'humanité était-elle vouée à détruire la nature et à saccager l’environnement ? Contre le récit officiel de l’Anthropocène relatant une prise de conscience commune de l’humanité quant à sa responsabilité dans le changement climatique survenue dans les années 70, les historiens Christophe Bonneuil et Jean-Baptiste Fressoz arguent, tout au contraire, que cette approche est naturalisante, dépolitisante et inopérante pour répondre à l’urgence écologique.
Entretien avec Sarah Laroussi, directrice générale du Comité national pour le développement du bois (CNDB), association à but non lucratif qui promeut l’utilisation du bois et accompagne son développement. Les forêts, indispensables à la lutte contre le réchauffement en raison notamment de leur rôle de puits carbone, sont aujourd'hui grandement affectées par la sécheresse : en ce sens, le bois garde-t-il toute sa place dans la transition écologique ?
A l’occasion du grand raout du Salon de l’Agriculture, le collectif « Nourrir » lance l’alerte. Avec 50% des agriculteurs en âge de partir à la retraite dans les 10 prochaines années, la France traverse un défi agricole sans précédent. Face à la crise climatique qui s’aggrave et aux écueils de la mondialisation, le pays doit former et installer 1 million de paysan.ne.s pour que l’objectif de souveraineté alimentaire de la France ne devienne pas un conte illusoire.
« C’est une crise dans la crise, un déni dans le déni ». L’érosion de la biodiversité est souvent mise au second plan lorsque l’urgence climatique est abordée. Pourtant intimement liée à la santé et à la nutrition de l’Homme, la santé des écosystèmes est indispensable à la vie de l’Homme sur la planète. Cette thématique, les enseignants engagés dans l’évolution de la formation d’ingénieur INSA l’ont prise à bras-le-corps. Mais comment faire de la place au vivant dans une école régie principalement par les sciences dures ? Pourquoi former les futurs ingénieurs à ces enjeux ?
Pour s’adapter au réchauffement de la planète, la végétation des montagnes remonte vers des altitudes plus fraîches. Du Mexique au Canada, cette évolution est plus rapide qu’on ne le pensait, atteignant, par endroits, 112 mètres par décennie, révèle une nouvelle étude.
" Je regarde un documentaire sur la fin du pétrole et sur l'effondrement à venir de notre civilisation. Je zappe. Je visionne une vidéo sur SpaceX et sa fusée géante. Fascinant, nous irons sur Mars en 2030 ! Je lis un rapport sur l'avenir du climat. Flippant. Mars me semble bien loin... Accélération technologique, basculements culturels, secousses écologiques, économiques, sociétales, folies politiques et géopolitiques... Notre époque est charnière, nous sommes à la croisée des chemins. Mais le bruit est permanent, les informations fusent, tout change trop vite et on n'y comprend rien. A quoi jouons-nous ? Ca fait maintenant six ans que je questionne les mutations du monde, que j'essaie de comprendre les causes profondes et les dynamiques qui déterminent notre avenir. J'ai interviewé une centaine d'experts pour mon podcast Sismique, des philosophes, des chercheurs, des entrepreneurs, des économistes, des scientifiques, des artistes... Avec ce livre, je poursuis cette enquête en profondeur et tente de d
Plus de 36 millions d’arbres sont morts dans l’État américain en 2022, selon un rapport du service forestier national. Avec la sécheresse, le dérèglement climatique et la surpopulation des forêts, la situation en Californie est plus que préoccupante.
C’est un nouveau chapitre dans les relations germano-brésiliennes : à l’occasion de sa visite au Brésil, le chancelier allemand Olaf Scholz a annoncé le 30 janvier offrir 200 millions d’euros au Brésil pour la préservation de l’environnement et de l’Amazonie. Les annonces du nouveau président brésilien vis-à-vis de la protection de la forêt amazonienne sont « une très bonne nouvelle pour notre planète », a déclaré Olaf Scholz. Il est le premier chef de gouvernement occidental à rendre visite à Luiz Inácio Lula (...)
Symbole de l'interconnexion entre climat et vivant, le majestueux Manchot empereur est menacé d'extinction d'ici à la fin du siècle.
« Les éléphants peuvent-ils sauver la planète ? » Des chercheurs de l’Université américaine Saint-Louis ont découvert que l’extinction des éléphants d’Afrique pourrait entraîner une dangereuse hausse des niveaux de carbone dans l’atmosphère. Dévoilée lundi 23 janvier dans la revue Proceedings of the national academy of sciences (Pnas), leur étude détaille en effet le rôle clé de ces pachydermes dans la sélection des essences d’arbres stockant le plus de CO₂. « Les éléphants sont les jardiniers de la forêt » En (...)
Les professionnels du secteur pointent la prolifération de microméduses, sur fond de réchauffement des océans, pour expliquer la mort de 15 millions d’individus en 2022. Mais les groupes de défense de la cause animale dénoncent la surpopulation des cages placées dans l’océan.
Il faut remettre à plat notre système consumériste et productiviste, qui “efface” la nature et torpille ses assises, en faisant du débat sur la “sobriété énergétique” une question centrale.
Afin d’anticiper la façon dont les zones mortes devraient évoluer avec le changement climatique, des chercheurs se tournent vers le passé.
Une nouvelle étude revoit largement à la hausse les effets du réchauffement et de la dégradation des terres combinés sur la faune terrestre. En simulant les effets du changement climatique dans une Terre virtuelle, ils ont également pu déterminer les espèces les plus menacés et les régions du monde les plus touchées.
218,4 km² de forêts ont été rasés en décembre 2022 dans la partie brésilienne, contre 87,2 km² en décembre 2021.
Surconsommation, creusement des inégalités, effondrement du vivant, réchauffement climatique… Face aux maux de nos sociétés contemporaines, des philosophes ont tenté de penser l’autolimitation joyeuse. Introduction à une notion-clé.
Traité mondial contre la pollution plastique, One Forest Summit, sommet des ODD, décision dans le procès sur le devoir de vigilance visant TotalEnergies... En ce début d'année, Novethic a sélectionné les dix rendez-vous incontournables de 2023 en matière d'environnement et d'économie responsable.
Le CO2 émis par l'Homme s'accumule dans l'atmosphère, et un quart se dissout dans les océans. Ceux-ci ont absorbé l'équivalent de 600 milliards tonnes de dioxyde de carbone entre 1750 et 2015 (NOAA). L'eau devient un peu plus acide, comme l'eau gazeuse. Ce changement a des conséquences sur la vie des océans, notamment sur la [...]
Un nouvel outil créé par un Australien et un Européen permet de modéliser la disparition des espèces interconnectées. Selon ces scientifiques, les "extinctions en cascade" sont désormais inévitables.

2022

Entre l’accord de Paris sur le climat, celui sur la biodiversité et les objectifs de développement durable, les avancées étaient loin d’être gagnées dans un contexte de multiples crises. Mais les promesses restent insuffisantes et leur mise en œuvre pose question.
Préservation des espèces, meilleure séquestration du carbone, risques d’incendie diminués… Détaillant les atouts écologiques et socio-économiques des espaces en libre évolution de la nature, un collectif de scientifiques et de responsables d’association appelle, dans une tribune au « Monde », à accroître leur développement.
Habitant du Nord-est de la France, je suis avant tout un grand passionné de météorologie et de climatologie. Initialement rédacteur pour le site "Monsieur Météo", je contribue désormais à alimenter celui de "Sciencepost".
Alors que la COP 15 Biodiversité à Montréal touche à sa fin, Yan Ropert-Coudert explique à Libération les enjeux de la protection de la faune et de la flore polaires, particulièrement fragiles.
Nous vivons la sixième extinction mondiale. Elle est causée par le changement d’usage des terres, notre surconsommation de ressources, la pollution, le changement climatique, l’épuisement des sols ainsi que les invasions biologiques. Un groupe de scientifiques a construit un modèle informatique peuplé d'espèces animales et de réseaux trophiques, qui montrent quel animal est le prédateur [...]
Nous avons l'immense honneur de vous présenter notre premier reportage d'une série de plusieurs vidéos autour de l'Amazonie, ceci est un nouveau format et nous espérons beaucoup qu'il vous plaira autant que nous avons eu de plaisir de le développer. Cette vidéo aborde la situation en Amazonie à travers un résumé de la situation politique et de l'impact sur le vivant dont les peuples autochtones, gardiens et gardiennes de la forêt. Est-ce que l'occident qui importe énormément du Brésil peut participer à une économie respectueuse du vivant en soutenant le commerce équitable ?
Réflexion sur la pertinence de fusionner les agendas sur le climat et sur la biodiversité afin d’éviter un système à deux vitesses dans une ère post-pandémique.
Un consortium international de plus de 70 scientifiques vient de publier un article qui alerte sur les menaces que fait peser le dérèglement climatique sur les insectes, piliers du bon fonctionnement des écosystèmes. La synthèse parue dans la revue Ecological Monographs fait directement écho aux avertissements du GIEC sur les risques liés à l'augmentation rapide des températures moyennes du globe et l’intensification des événements extrêmes. Les scientifiques expliquent que si aucune mesure n'est prise, nous réduirons considérablement et définitivement notre capacité à construire un avenir durable basé sur des écosystèmes sains et fonctionnels. L’article formule plusieurs recommandations clés à adopter pour aider les insectes face au changement climatique.
Cata40. Les grandes entreprises sont venues à la COP15 de Montréal pour expliquer comment répondre à l’effondrement du vivant – sans trop changer leur business model. Parmi les intervenant·es, des cadres des géants Holcim (ciment), Ikea (meubles), Vale (mines), ainsi que des pétroliers BP et… TotalEnergies.
De plus en plus de scientifiques appellent à aborder ensemble les deux questions, le réchauffement aggravant la destruction des écosystèmes – et vice-versa.
Une question revient souvent quand on aborde la crise écologique, pourquoi est-il si difficile de changer les choses ? Dans « Chaque geste compte », Manifeste contre l’impuissance publique publié fin novembre chez Gallimard, Dominique Bourg et Johann Chapoutot mettent en cause le néo-libéralisme qui vide de sa substance le pouvoir politique et la démocratie. Entretien avec Dominique Bourg, l’un des penseurs de l’écologie politique en France.
Après la COP27 sur le climat, les représentants du monde entier se retrouvent à partir de mercredi à Montréal pour la COP15 Biodiversité, avec un nouveau défi : approuver une feuille de route à même de sauvegarder la nature d'ici 2030. Un enjeu crucial, martèlent les scientifiques, notamment pour le rôle majeur que joue la biodiversité dans la lutte contre le dérèglement climatique, alors même qu'elle en est l'une des premières victimes.
Cette espèce destructrice d’insectes avance toujours plus au nord de la Finlande. Avantagés par le réchauffement climatique, les scolytes menacent ces forêts aussi précieuses pour la planète que la forêt amazonienne.
Forêt pas se planter. À la manière de l’empreinte carbone, qui quantifie les émissions de CO2 liées à nos habitudes de consommation, l’empreinte forêt calcule la surface de forêt nécessaire pour subvenir à notre mode de vie. Savoir la mesurer, c’est aussi connaître les leviers pour la réduire.
À l’occasion de la 15ème conférence mondiale sur la biodiversité (COP15), Vert passe en édition spéciale pour vous faire vivre ce sommet majeur de l’intérieur, et vous raconter les défis et les solutions à notre portée.
La déforestation en Amazonie brésilienne a reculé entre août 2021 et juillet 2022, mais dans l’ensemble elle est en forte hausse depuis l’arrivée au pouvoir du président sortant Jair Bolsonaro, selon des données officielles publiées mercredi 30 novembre.
Fossil fuels, fisheries and farming: the world’s most destructive industries are protected – and subsidised – by governments
Alors que la COP27 sur le climat vient de s'achever, c'est un autre sommet qui va débuter dans quelques jours, la COP15 sur la biodiversité, du 7 au 19 décembre à Montréal, au Canada. L'enjeu est là aussi très important puisqu'il s'agit d'adopter de nouveaux objectifs mondiaux pour lutter contre la perte de biodiversité. Mais aucun élan politique n'a été envoyé d'une COP à l'autre et les observateurs craignent un échec.
Bien que la forêt amazonienne soit nettement plus étendue, les forêts tropicales du bassin du Congo, au cœur de l’Afrique, absorbent aujourd’hui davantage de CO2 dans l’air. Cela semble être une bonne nouvelle, mais ces forêts disparaissent également à un rythme rapide. Plusieurs pays investissent dans des projets visant à protéger ces forêts. Mais ces projets ont peu de chance de réussir s’ils n’aident pas aussi la population, en forte croissance, à progresser.
Les ingénieurs peuvent-ils nous sauver ?
Une étude permet de mieux comprendre comment l’Amazonie pourrait réagir au changement climatique d’ici à la fin du siècle. Le franchissement d’un point de bascule au-delà duquel l’ensemble de la forêt se transformerait en savane semble par exemple assez peu probable. Les résultats ont été publiés dans la revue Earth System Dynamics ce 24 novembre.
L'IGN publie son premier atlas des cartes de l'anthropocène. Une invitation à changer d'échelle pour pouvoir agir.
Quelle ne fut pas ma stupéfaction en découvrant, au mois d’octobre, la campagne lancée par le Service Public de Wallonie (SPW) Mobilité et Infrastructures pour vanter son travail : "Nature maîtrisée, vies sauvées"!
Finir le bec dans l’eau. De nombreux·ses observateur·rices espéraient que la 27ème Conférence des parties (COP27) sur le climat lance un élan autour de la préservation des écosystèmes, en amont de la COP15 sur la biodiversité qui s’ouvre à Montréal le 7 décembre prochain. Un espoir douché par l’absence d’attention portée au sujet.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les feux de forêts qui ont ravagé l’Amazonie ces dernières années sont davantage liés à la déforestation et aux pratiques de culture sur brûlis qu’aux épisodes de sécheresse des sols. Ce sont là les enseignements apportés par deux études récemment publiées dans la revue Global Ecology and Biogeography.
Au-delà des grands mouvements migratoires habituellement observés, certains oiseaux paraissent indécis, voire déboussolés. Les ornithologues n’hésitent pas à parler de « jamais vu » à propos des martinets noirs qui partent théoriquement en fin juillet. Or, certains d’entre eux ont été observés tout récemment sous nos latitudes. Il semblerait même que quelques oiseaux, après avoir rejoint l’Espagne, auraient choisi de revenir sur leur territoire estival.
Les associations de protection de l’environnement tirent la sonnette d’alarme et dénoncent une accélération du phénomène depuis l’élection de Lula au Brésil fin octobre.
Flash droughts can develop within a few weeks, causing water shortages, damaging crops and worsening fire risks.
Donner à la forêt amazonienne une chance de s’étendre à nouveau, c’est l’un des objectifs du projet TerrAmaz. Dans ce quatrième épisode de notre série “L’Appel de la forêt”, la coordonatrice du projet, l’économiste Marie-Gabrielle Piketty, nous explique où et comment la reforestation est possible au Brésil. Et aussi pourquoi la forêt peut cohabiter avec l’agriculture.
La Grèce va lancer cet hiver des prospections sismiques en mer à la recherche de gaz naturel, a annoncé mardi le groupe public grec de gestion des hydrocarbures assurant que tout serait mis en œuvre pour protéger les animaux marins. "Les explorations auront lieu pendant les mois de l'hiver prochain afin de minimiser tout impact environnemental", a indiqué le groupe HEREMA, ajoutant que les prospections se dérouleraient dans le nord de la mer Ionienne ainsi qu'au large de l'ouest et du sud-ouest de la Crète.
Que sont les limites planétaires ? Quelles sont celles déjà atteintes ? Reporterre explique en cinq points ce concept scientifique : il permet d’évaluer l’impact des activités humaines sur les équilibres de la Terre.
Le pays subit d’importants déficits de pluviométrie d’une intensité inédite depuis quarante ans qui touchent 23 des 47 contés.
ARf est un groupement informel de personnes rassemblées autour de l'importance de la prise en compte de la situation environnementale planétaire catastrophique et des déclins et effondrements à venir. ARf reconnaît l'avalanche d'émotions et de questions qui vient cette prise en compte. Particulièrement, ARf reconnaît le droit à la négativité et est dans l'acceptation inconditionnelle des émotions "négatives" (douloureuses, désagréables, inconfortables) ; pour autant, nous reconnaissons l'importance de la culture régénératrice pour ne pas s'enfermer dans la négativité.
Cycles de vie des plantes perturbés, migration des oiseaux chamboulée, parasites recrudescents... les températures élevées de cette fin octobre bouleversent tout l’écosystème.
L’ONG Bloom a lancé une campagne médiatique visant à interrompre un projet gazier de TotalEnergies au large des côtes sud-africaines. Au-delà des risques en termes de biodiversité, c’est l’impact climatique du projet qui fait débat.
La chaleur actuelle n'est pas sans conséquences importantes pour le vivant. Agroclimatologue chez ITK à Montpellier, Serge Kaza alerte sur un phénomène qu'il ne faut pas prendre à la légère car il risque de se reproduire dans les années à venir. Interview.
Vendredi, la première ministre Élisabeth Borne a inauguré le Conseil national de la refondation (CNR) climat et biodiversité en compagnie d’une flopée de ministres. Objectif affiché : bâtir le consensus pour accélérer l’action climatique.
Une boîte à outils pour atterrir - Outil pédagogique
Entre 2018 et 2021, la population de crabes des neiges a diminué de plus de 80 % en Alaska contraignant le département de pêche de l’État à annuler la saison hivernale de récolte cette année. Si les autorités ont mentionné un risque lié à la surpêche, la cause de cette chute démographique serait le réchauffement climatique.
Des ONG environnementales ont lancé lundi à Paris une campagne contre un important projet gazier de TotalEnergies prévu selon elles dans une zone de courants dangereux au large de l'Afrique du Sud et qui menacerait une faune marine riche ainsi que la pêcherie artisanale. "TotalEnergies s'apprête à investir trois milliards de dollars pour lancer des opérations de forage dans les eaux profondes sud-africaines, au détriment des petits pêcheurs et d'une biodiversité spectaculaire", affirment l'association Bloom, pour la protection des océans, et l'ONG sud-africaine The Green Connection, dans un communiqué.
Dérèglement climatique, effondrement de la biodiversité, inventaire des risques et des solutions… Un cours en ligne complet et gratuit
L’été 2022 a été le deuxième plus chaud jamais observé en France, avec de multiples vagues de chaleur successives et de nombreux records de température battus dans plusieurs villes. Si ces extrêmes climatiques préfigurent ce qui pourrait devenir la norme d’ici la fin du siècle, ils interrogent quant à leurs conséquences sur la biodiversité.
Entre 1970 et 2018, 69 % en moyenne des animaux sauvages ont disparu, selon l’Indice Planète vivante publié jeudi par WWF, qui évoque une "alerte rouge pour la planète et donc pour l'humanité". Le rôle de la crise climatique est de plus en plus important dans ce déclin.
Dans son dernier rapport, le WWF fait état d’une dégradation encore accrue des populations de vertébrés, pourtant essentielles à la vie sur Terre, en raison des activités humaines. Si l’ONG se refuse à la fatalité, elle appelle les dirigeants mondiaux à agir d’urgence lors de la COP27, en novembre.
Les images évoquées par le réchauffement global des températures et ses conséquences sont souvent celles de la fonte des calottes glaciaires et de la banquise dans les zones polaires ou bien celles du retrait des glaciers en haute montagne. Mais ceci n’est que la partie visible de l’iceberg. La partie cachée de l’iceberg renvoie à la grande migration silencieuse des espèces qui sont « en marche » vers les pôles en latitude et vers les sommets en altitude. Mais à quelle vitesse ces espèces migrent-elles ? Quelles sont les espèces qui migrent le plus rapidement ? Migrent-elles assez vite pour retrouver un environnement qui leur est clément ? Quels sont les défis que pose cette redistribution des espèces pour nos sociétés ?
Pour la première fois, une entreprise minière s’apprête à exploiter les fonds marins pour y collecter des roches riches en métaux à destination des batteries de voitures électriques. Une pratique qui promet de détruire des écosystèmes encore inexplorés et qui pourrait constituer une « bombe climatique » à retardement.
Une étude de grande ampleur montre que le réchauffement de la planète associé à la déforestation conduit certains primates arboricoles à passer plus de temps au sol, exposés à de nouvelles menaces.
Selon l'étude, plus d'un quart (244) des espèces évaluées sont touchées par la dégradation ou la modification de leurs habitats sous l'effet des conséquences du changement climatique, en particulier des incendies devenus plus fréquents.
Nous avons mangé la Terre, Christophe Bonneuil, Jean-Baptiste Fressoz, Jean-Robert Viallet : De l’espace notre Terre est blanc et bleu
Ce dimanche 2 octobre, 156 millions d’électeurs brésiliens se rendront aux urnes pour élire leur président. Les deux principaux candidats, Bolsonaro et Lula, portent deux visions de l’écologie radicalement différentes.
An international team of researchers have sounded new alarm bells about the changing chemistry of the western region of the Arctic Ocean after discovering acidity levels increasing three to four times faster than ocean waters elsewhere. The team, which includes University of Delaware marine chemistry expert Wei-Jun Cai, also identified a strong correlation between the accelerated rate of melting ice in the region and the rate of ocean acidification, a perilous combination that threatens the survival of plants, shellfish, coral reefs and other marine life and biological processes throughout the planet's ecosystem.
L’avenir de la forêt amazonienne, surnommée à juste titre « poumon de la planète », est étroitement lié à celui de la planète entière. Si cet écosystème unique et auparavant impénétrable est depuis des décennies sous le joug de menaces anthropiques extrêmes, sa perte de superficie n’a jamais été aussi rapide et frénétique que sous le mandat de Jair Bolsonaro (depuis 2019). Aujourd’hui à quelques jours de l’annonce des résultats du scrutin présidentiel au Brésil, les scientifiques s’inquiètent de l’avenir de la forêt amazonienne et de la planète entière, s’il parvenait à se faire réélire. Son rival, quant à lui, promet d’inverser les dommages environnementaux et d’atteindre les objectifs en matière de solutions contre le changement climatique. Mais rien n’est encore joué.
À l’heure des grands bouleversements environnementaux, les cartes doivent devenir des boussoles pour naviguer dans l’anthropocène. Sébastien Soriano, directeur général de l’IGN, nous explique comment la cartographie fait sa révolution et expose les défis démocratiques, mais aussi technologiques que cela soulève
Importation de gaz de schiste américain, réintroduction du charbon, soutien de l'élevage industriel... : l’Union européenne renie sa parole en matière d'engagements climatiques et de la protection de la biodiversité..
Le débat - Faut-il transformer les écoles de gestion pour préserver la planète ?
Selon une étude dirigée par l’Université de Brême (Allemagne), les pratiques qui visent à augmenter l’altération des sols tropicaux pour retirer du dioxyde de carbone de l’atmosphère engendreraient leur déstabilisation et conduiraient au bout du compte à en augmenter les rejets. Ces effets contre-productifs ont été détaillés dans la revue Communications Earth & Environment ce 17 septembre.
Cyrus Farhangi, brillant vulgarisateur sur les questions environnementales, partage 11 de ses 17 mesures, proposées à titre d'exemple de ce qui serait à la hauteur des enjeux. Selon lui, il est impossible d'éviter les catastrophes à venir si nous ne limitons pas la consommation et la production, à commencer par celle des pays riches.
"Fractures", monde "paralysé", besoin de "solidarité": les dirigeants qui se sont succédé mardi à la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU ont mis en garde contre les divisions dangereuses d'un monde qui subit déjà un amoncellement de crises, de la guerre en Ukraine au réchauffement. "La crise du pouvoir d'achat se déchaîne, la confiance s'effrite, les inégalités explosent, notre planète brûle" et malgré tout, "nous sommes bloqués par un dysfonctionnement mondial colossal", a déploré le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres en ouvrant cette semaine de haut niveau de l'Assemblée générale, qui a repris en personne après deux années marquées par le Covid-19. "Ces crises menacent l'avenir même de l'humanité et le destin de la planète", a-t-il estimé. "Ne nous berçons pas d'illusion (...) Un hiver de grogne mondiale se profile à l'horizon."
En raison de la hausse des températures, les espèces marines tropicales, entrées par le canal de Suez et le détroit de Gibraltar, prolifèrent et chamboulent l’écosystème méditerranéen.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a appelé mardi à la "solidarité" et la "coopération" pour faire face aux défis multiples d'un "monde en danger", à l'ouverture de la 77e Assemblée générale des Nations unies.
Le Parlement européen a adopté mardi 13 septembre la première loi au monde visant à mettre fin à la déforestation importée pour plusieurs produits comme la viande, le soja ou encore l’huile de palme. Un vote historique qui intervient au moment où un nouveau rapport alerte sur l’état de dégradation de la forêt amazonienne, la plus grande forêt tropicale humide au monde. Celle-ci se transforme peu à peu en savane avec des conséquences sur le climat, mais aussi la pluviométrie dans la région.
Pourquoi ne réagissons-nous pas face à l'urgence climatique ? Et si nous interrogions la question ?
Les médias à la plus forte audience doivent avoir un traitement des enjeux environnementaux à la hauteur de la situation. Pour les y aider, un collectif de médias, dont Reporterre, et de journalistes a élaboré une Charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence écologique.
Lézard au vieillissement accéléré, oiseau au bec allongé ou au corps rétréci, ces modifications sont causées par le réchauffement climatique. Mais selon Nicolas Dubos, chercheur en écologie, il ne s'agit pas d'adaptations évolutives. Du moins pas encore.
Nos océans se vident et nous regardons ailleurs. Tel est le cri d’alerte lancé, lundi 12 septembre, par plus de 200 scientifiques : ils et elles ont demandé aux pays européens « l’interdiction de toutes les méthodes de pêche destructrices et des activités industrielles dans les aires marines protégées ».
Un réchauffement de la planète au-delà de 1,5°C, objectif le plus ambitieux de l'accord de Paris, pourrait déclencher plusieurs "points de basculement" climatiques qui engendreraient de catastrophiques réactions en chaîne, selon une étude publiée jeudi dans la revue Science.
"Ici, il n'y a plus rien", soupire Javier Franch en secouant une corde couverte de moules mortes dans le delta de l'Ebre. Dans cette région de Catalogne (nord-est de l'Espagne), l'eau frôle les 30 degrés et ceux qui n'ont pas extrait leurs mollusques à temps les ont perdus.
"Alerte rouge" en Amazonie: 26% de l'écosystème du poumon vert de la planète est irréversiblement détruit à cause de la déforestation, du narcotrafic et de la contamination, ont averti mardi des dirigeants indigènes réunis à Lima, au Pérou. "Pour nous, annoncer que l'Amazonie est contaminée et détruite à 26% est très alarmant", a souligné auprès de l'AFP le Vénézuélien Gregorio Mirabal, à la tête de la Coordination des organisations autochtones du bassin amazonien (Coica), qui représente 3,5 millions d'indigènes habitant cette région. Les neuf pays amazoniens sont le Pérou, le Brésil, l'Équateur, la Colombie, le Venezuela, la Bolivie, la Guyane, la Guyane française et le Suriname.
Lors du 5e sommet des Peuples indigènes, des dirigeants amazoniens et enquêteurs ont présenté un rapport démontrant que la foret tropicale se trouve à un point de non-retour. La déforestation et le narcotrafic sont en cause.
La biodiversité des arbres est menacée. Pourtant elle assure des fonctions écologiques et économiques essentielles, rappelle Malin Rivers, directrice de la conservation au sein de l’ONG Botanic Gardens Conservation International.
Les feuilles se ramassent à la pelle… en plein été. Pourtant, malgré les apparences trompeuses, l’automne n’est pas encore arrivé. Si les arbres perdent déjà leur feuillage, c’est en réaction au manque d’eau et aux températures records. Un phénomène qui risque de se répéter, mettant en péril notre végétation et tout l’écosystème qui en dépend.
La destruction de l’environnement dans certaines parties de l’Amazonie est si complète que des pans entiers de la forêt tropicale ont atteint le point de basculement et pourraient ne jamais pouvoir se reconstituer, selon une importante étude menée par des scientifiques et des organisations indigènes.
Survolant le fleuve qui serpente au cœur de la forêt amazonienne, un oiseau blanc et noir tente de s'éloigner de l'épais nuage de fumée qui émane de la végétation calcinée dans une région du nord du Brésil qualifiée de "nouvelle frontière de la déforestation" par les écologistes.
Une des plus grandes zones humides d'Europe, le parc national Coto de Doñana situé dans le sud de l'Espagne, est à sec. La dernière lagune d'eau douce du parc, la Santa Olalla, est désormais elle aussi complètement asséchée, rapporte samedi le journal El Pais.
La princesse Esmeralda de Belgique a rencontré la légende Raoni et l’ex-président brésilien Lula.
Les autorités du parc naturel construisent une seconde centrale hydroélectrique le long de la rivière Rutshuru afin de lutter contre le trafic du charbon de bois, responsable de la déforestation.
L'Amazonie brésilienne a vécu son pire mois d'août depuis 2010, avec une augmentation du nombre des feux de forêt de 18% par rapport au même mois l'an dernier, selon les chiffres officiels publiés jeudi.
« Chaque année, 700 000 êtres humains meurent de la pollution en Europe. Si malgré ça on ne voit pas la nécessité de revoir les choses, c'est que nous faisons preuve d’une cécité que nos descendants auront du mal à pardonner. » Cette citation est d'Aurélien Barrau lors de son intervention au Mouvement des Entreprises de France - Table ronde Sauver la terre/Tous au charbon ! Il est plus que jamais urgent de mettre l'Humain et notre environnement au centre des décisions et des actions.
Incendies, sécheresses, ravageurs… la monoculture expose les forêts à des risques bien supérieurs à ceux d’une forêt mélangée. Explication.
Alors que la pandémie a largement bouleversé l’agenda international de ces dernières années, le retard accumulé est en train d’être rattrapé. La COP15 Biodiversité finalement organisée à la fin de l’année avec deux ans de retard est l’un des événements les plus attendus, après la COP27 sur le climat ou encore la publication du rapport de synthèse du 6e cycle d’évaluation du GIEC. Novethic fait le point sur les évènements à ne pas manquer en cette rentrée.
La République démocratique du Congo a mis aux enchères 27 blocs pétroliers et 3 blocs gaziers. Une décision qui, avertissent les ONG de défense de l’environnement, peut avoir des conséquences catastrophiques pour la biodiversité et les communautés locales.
Le président colombien Gustavo Petro va demander aux pays riches et aux multinationales de payer les paysans pour qu'ils protègent la forêt amazonienne et récupèrent les zones déboisées, a-t-il annoncé jeudi.
De nouvelles recherches menées par les universités de Liège et d'Anvers montrent que la chaleur menace la biodiversité locale dans les campagnes belges.
De nouvelles recherches menées par les universités de Liège et d’Anvers montrent que la chaleur menace la biodiversité locale dans les campagnes belges.
Sur les plages de Floride, des scientifiques ont constaté que toutes les tortues de mer qui sont nées cet été sont des femelles ! En cause, le réchauffement climatique : le sexe est déterminé par la température au moment où l'œuf est incubé. Le problème dure depuis quatre ans. Les chercheurs craignent pour l'espèce.
L’Espagne sera-t-elle un désert dans quelques années ? Une certitude : il avance. Le manque de pluies, la gestion de l’eau, la construction de multiples barrages, de puits illégaux, et surtout l’agriculture intensive ont littéralement pompé la péninsule et le dérèglement climatique accentue significativement cette tendance lourde. Cette menace touche d’autres pays du sud de l’Europe comme le voisin portugais, l’Italie, la Grèce, Chypre, voire la Bulgarie ou la Roumanie. Mais au pays de Cervantès, 75% du territoire sont menacés. Et les géants climatiques qui menacent l’Espagne sont loin d’être des chimères.
La revue scientifique Science consacre un numéro spécial aux prairies et aux savanes (lien). L’histoire de l’Humanité est profondément liée aux herbes. Homo a évolué dans les savanes il y a 2 millions d’années, et les sociétés agricoles sont nées de la domestication des graminées, comme le blé et l’orge, il y a 10 000 ans. Elles restent les aliments de base dominants dans le monde, avec le maïs et le riz. La production animale se concentre également dans des zones qui étaient autrefois des prairies naturelles. Les biomes herbeux abritent des ensembles divers de plantes et d’animaux qui se sont adaptés à ces environnements au cours de millions d’années d’évolution. Malheureusement, ils pourraient être les écosystèmes les plus durement touchés par les crises climatiques et d’utilisation des terres en cours, des steppes de Mongolie aux savanes de Tanzanie.
Les forêts françaises subissent les effets du dérèglement climatique. Les paysages forestiers vont se modifier indique le responsable biodiversité de l’Office national des forêts avec notamment des arbres qui poussent moins haut et moins vite, et un risque incendie de plus en plus important.
Plus d'eau au robinet dans une centaine de communes en France, des récoltes détruites faute d'arrosage, une biodiversité en danger: interpellé sur tous les fronts de cette sécheresse historique, le gouvernement ne cache plus sa préoccupation.
La déforestation en Amazonie brésilienne a diminué de 1,5% le mois dernier par rapport à juillet 2021 mais reste proche des niveaux record, suscitant de nouvelles mises en garde sur la destruction galopante de la plus grande forêt tropicale du monde.
Laurent Tillon, responsable biodiversité de l’Office National des Forêts, et Francis Martin, microbiologiste spécialiste de la forêt, sont les invités de Christelle Rebière à 8h20 pour évoquer l'avenir de nos forêts, après la multiplication des incendies cet été.
Jour et nuit, Komlatsè Koto veille avec un comité de vigilance sur la forêt de leur village du sud du Togo, pour éviter qu'un jour elle ne se transforme en une immense clairière ou ne disparaisse totalement. Car pendant des années, les habitants du village d'Ando-Kpomey, à 65 km au nord de Lomé, ont coupé anarchiquement les arbres de cette sylve équatoriale de plus de 105 hectares, pour le bois de chauffage et la fabrication de charbon de bois.
Dans le monde entier, les récifs coralliens se meurent. Cette décennie est sans aucun doute la dernière durant laquelle nous pouvons encore empêcher la disparition totale des coraux. Il n’est pas trop tard pour offrir un futur à ces écosystèmes, mais notre fenêtre d’action est de plus en plus restreinte.
Depuis plusieurs semaines, les Français vivent au rythme d'épisodes caniculaires successifs. Mais il n'y a pas que la terre qui surchauffe : fin juillet, la température à la surface de la Méditerranée atteignait 30,7 °C, un record. Ce phénomène de "canicule marine" devient de plus en plus fréquent dans les mers et océans en raison du réchauffement climatique, avec des conséquences dramatiques pour la biodiversité.
Une gestion prudente des risques exige la prise en compte de scénarios allant du moins bon au pire. Or, dans le cas du changement climatique, ces futurs potentiels sont mal connus. Le changement climatique anthropique pourrait-il entraîner l’effondrement de la société mondiale, voire l’extinction de l’humanité ? À l’heure actuelle, il s’agit d’un sujet dangereusement sous-exploré. Pourtant, il existe de nombreuses raisons de penser que le changement climatique pourrait entraîner une catastrophe mondiale. L’analyse des mécanismes à l’origine de ces conséquences extrêmes pourrait contribuer à galvaniser l’action, à améliorer la résilience et à informer les politiques, y compris les réponses d’urgence. Nous exposons les connaissances actuelles sur la probabilité d’un changement climatique extrême, expliquons pourquoi il est vital de comprendre les cas les plus défavorables, exposons les raisons de s’inquiéter des résultats catastrophiques, définissons les termes clés et proposons un programme de recherche. Le pr
Une expédition de science citoyenne donne des nouvelles alarmantes sur l’état du plancton de l’Atlantique. Le mot plancton désigne les microscopiques habitants des eaux, micro-organismes, végétaux ou animaux qui flottent dans les eaux des océans et servent d’aliment à des nombreux habitants des océans.
Un collectif de 4 organisations du Nord-Kivu juge la décision de vente aux enchères de 30 blocs pétroliers et gaziers par le Gouvernement congolais, d’une « extrême dangerosité » sur l’avenir des aires protégées de la RDC, et de la justice climatique.
Avec une température de l’eau jusqu’à 6,5 °C supérieure à la normale au large de l’Espagne, de la France et de l’Italie, les gorgones et les posidonies meurent en masse, obligeant poissons et crustacés, déjà menacés par des prédateurs d’origine tropicale, à migrer.
Une étude publiée ce 22 juillet dans la revue Biogeosciences détaille le lien entre les extinctions de masse et les variations de la température moyenne du globe. Les résultats obtenus ont des implications substantielles pour le futur à moyen et long terme, mais également pour la paléoclimatologie et la paléontologie.
Nathan Stephenson, biologiste et chercheur émérite à l’Institut d’études géologiques des États-Unis, explique, dans un entretien au « Monde », que 13 % à 19 % des séquoias géants de Californie, donc du monde, ont été détruits par le feu depuis 2020.
La République démocratique du Congo va lancer, jeudi, l’appel d’offres pour des droits d’exploitation de gisements pétroliers, dont une partie se trouve dans des zones forestières vitales dans la lutte contre le réchauffement climatique. Un projet controversé que les autorités justifient par des impératifs économiques.
La hausse des températures menace les gorgones, cladocores en touffe et autres… comme en atteste leur blanchiment croissant. Une hausse de deux degrés entraînerait la disparition de 99 % des coraux. Avec des conséquences en chaîne sur les écosystèmes.
Chênes vieux de 300 ans, papillons et lézard protégés, oiseaux, chauves-souris: s'il est trop tôt pour dresser un bilan précis, faune et flore ont payé un lourd tribut dans les incendies en Bretagne et en Gironde. Les incendies en Bretagne ont détruit plus de 1.700 ha de landes, de sapinières et de feuillus sur les Monts d'Arrée, un site naturel remarquable. En Gironde, plus de 7.000 ha de forêt ont brûlé à La Teste-de-Buch, près du bassin d'Arcachon, et près de 14.000 ha à Landiras, dans une monoculture de pins.
« C’est pire que prévu », s’alarme le Système européen d’information sur les feux de forêt (EFFIS). Depuis le début de l’année 2022, soit depuis moins de huit mois, 517 881 hectares — plus de 5 000 kilomètres carrés — ont déjà été ravagés par les flammes en Europe — l’équivalent du département de la Mayenne. C’est déjà davantage que les 470 359 hectares (4 700 kilomètres carrés) brûlés pendant l’ensemble de l’année 2021.
L’an dernier, le nombre de phoques échoués et retrouvés morts sur le littoral belge a doublé, passant à 100 en 2021 contre une moyenne de 44 au cours de la période 2018-2020. Nos 65 kilomètres de côtes sont donc des endroits que les spécialistes des mammifères marins observent tout particulièrement. Ce matin, Sophie Brems interrogeait à ce sujet Thierry Jauniaux, vétérinaire à l’ULiège et expert de la question.
Les forêts du monde entier perdent leur résilience et deviennent plus vulnérables aux perturbations à mesure que la planète se réchauffe. C’est particulièrement vrai pour les écosystèmes des régions tropicales, tempérées et sèches du monde, selon une nouvelle étude.
Un mois après l'épisode caniculaire qui a touché le sud de l'Europe à la mi-juin, une nouvelle vague de chaleur frappe la région. Un phénomène appelé à devenir de plus en plus fréquent avec le réchauffement climatique. De quoi donner du fil à retordre au corps humain qui devra s'y habituer.
La forêt amazonienne a connu un nouveau record de déforestation au premier semestre 2022, selon CNN qui se base sur les données de l'Institut de recherche spatiale du Brésil (INPE).
Par cette Déclaration, les parlementaires du monde entier s’unissent pour appeler à un moratoire sur l’exploitation minière des grands fonds marins, pour adopter un principe de précaution afin de préserver ce patrimoine commun de l’humanité, et pour protéger les droits humains de toutes les personnes qui dépendent des océans.
À la Conférence des Nations unies sur l’océan, à Lisbonne, la lutte grandit contre l’exploitation minière des fonds marins. Une alliance d’États et un appel de parlementaires ont été lancés.
L’espèce humaine entame son déclin selon le rédacteur en chef de la revue scientifique Nature, Henry Gee. Le paléontologue évoque les principales raisons qui pourraient mener à une extinction de l’humanité.
Le monde doit se mobiliser pour préserver la santé menacée des océans et éviter ses conséquences catastrophiques pour l'environnement et l'humanité, a déclaré lundi le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres.
Des discussions vont avoir lieu dans la capitale portugaise jusqu’à samedi afin de tenter d’établir les grands axes pour la protection des espaces marins, nécessaires à la vie sur Terre mais menacés par le dérèglement climatique.
Dans les rivières, qui dit moins d’eau, dit eau plus chaude. Dans le Gard, pour aider les truites fario ou les écrevisses à pattes blanches, des pêcheurs les déplacent.
C'est l'heure du bilan. En trois jours, 154 députés ont été formés à la transition écologique, soit plus d'un quart de l'hémicycle à l'heure de la prise de poste des parlementaires. Questions des députés, réflexions des scientifiques... Novethic vous raconte les coulisses de cette démarche inédite en France qui constitue une première étape vers une formation plus soutenue des élus.
Résolution adoptée par le 91e congrès de la LDH, Marseille – 4, 5 et 6 juin 2022 L’exercice des droits et des libertés suppose aujourd’hui la préservation des écosystèmes, car il est de plus en plus affecté, directement et indirectement, par les dégâts causés à ce que les êtres humains voient comme leur environnement. En effet, l’humanité est devenue une « force géologique » majeure et cause agissante de bouleversement des écosystèmes. Les dangers immédiats que représentent les changements climatiques d’origine humaine, l’effondrement de la biodiversité et plus largement le franchissement en cours des limites planétaires menacent directement les conditions de vie et donc l’exercice des droits de tous et toutes.
La Journée mondiale de l’océan a été l’occasion de sensibiliser à la protection de la biodiversité marine. En première ligne : le corail, qui subit de plein fouet la hausse de la température.
Des pêcheurs du Territoire-de-Belfort et de Haute-Saône se mobilisent pour sauver les poissons des rivières asséchées précocement en raison de la sécheresse. Dans le Doubs, les pêcheurs du Cusancin demande la fermeture de la pêche. Ce collectif SOS Loue et rivières comtoises recommande aux pêcheurs de ne pas pêcher les salmonidés si l'eau est trop chaude.
Ces dernières années, des citoyen·ne·s du monde entier sont descendu·e·s dans la rue par millions pour exiger des politiques climatiques et sociales ambitieuses et équitables. Les progrès sont rares et un changement profond et systémique est loin d’être gagné. Pendant ce temps, le climat déraille littéralement sous nos yeux et les conditions de vie de plus en plus de personnes à travers le monde ne cessent de se dégrader. Des grands changements dans l’histoire ont souvent eu lieu après des actes massifs de désobéissance civile. Des gens ordinaires ont choisi de résister et d’enfreindre la loi pour exiger avec détermination le changement, ensemble. C’est exactement ce que nous allons faire. Il est temps de pousser l’ère fossile vers la sortie et de bâtir ensemble un avenir viable et socialement juste.
Répéter, analyser, écouter, transmettre : tout ce que font Lydia et Claude Bourguignon, depuis près de quarante ans, en France et dans le monde. Ces scientifiques de terrain, devenus des sages, à force de nous alerter sur la crise actuelle. (Gilles Fumey)
A wildfire racing across a hillside has become emblematic of climate change. And for good reason: a quarter of the world’s natural landscapes now face longer fire seasons as a result of warming and shifts to rainfall, according to a recent landmark climate report.
Pourquoi est-il si dur de décarboner l’économie ? Freins institutionnels, cynisme des élites, syndrome du Titanic ou encore bombe démographique, Gaël Giraud livre à présages ses clefs de lecture pour comprendre cette inertie et éventuellement la dépasser.
En cette journée mondiale des océans, le 8 juin, l’association Bloom monte au créneau pour dénoncer un décret gouvernemental. Le texte est sorti en toute discrétion, quelques jours après le premier tour de l’élection présidentielle. Publié le 12 avril au Journal officiel, il était censé concrétiser l’objectif de la loi Climat et Résilience : couvrir 30 % du territoire national par un réseau d’aires protégées, dont 10 % à un niveau « fort ». Plus précisément, le décret devait indiquer les conditions dans lesquelles les espaces terrestres et marins pouvaient être reconnus zones de protection forte.
Dans cette vidéo, Marine Calmet, co-fondatrice, présidente et juriste pour le Programme Wild Legal ainsi que Valérie Cabanes, juriste internationaliste de terrain, abordent la question de la protection de notre planète Terre au travers du prisme du droit. Toutes deux juristes et s'adressant à un public formé en Droit, elles ont pu faire un compte rendu détaillé et précis des nouveaux outils juridiques pour défendre notre système écologique.
Confrontés au changement climatique, qui se manifeste par des écarts extrêmes de température et une alternance de périodes d’inondations et de sécheresse, les gens discutent des voies possibles pour atténuer ces effets. Fondamentalement, nous sommes à la recherche d’un système de climatisation partout accessible et pouvant fonctionner presque n’importe où dans le monde.
L’association spécialisée dans le droit environnemental a lancé une campagne de lobbying pour sensibiliser les futurs élus de l’Assemblée nationale aux enjeux climatiques et de biodiversité. A grande et petite échelle.
Entretien de la romancière Fred Vargas sur FRANCE INFO le 31/05/22 à 13h40
Le changement climatique et les enjeux associés de limitation du réchauffement climatique et d’adaptation des activités humaines ne sont pas indépendants de la crise que connaît la biodiversité. Comme le précisent le GIEC et l’IPBES dans leur rapport commun, les crises climatiques et de perte de la biodiversité sont étroitement liées et se renforcent mutuellement ; aucune des deux ne pourra être résolue avec succès si les deux ne sont pas abordées ensemble[1].
Avec la participation de délégués d'États membres, d'organisations non gouvernementales et d'universités, ainsi que d'entrepreneurs à la recherche de moyens de développer durablement l'"économie bleue", on espère que cet événement, qui se déroulera dans la ville portugaise de Lisbonne du 27 juin au Le 1er juillet marquera une nouvelle ère pour l'Océan.
La quasi-totalité des Alpes-Maritimes est placée en alerte sécheresse. Le reste de la région PACA n'est pas épargné. Il manque entre 40 % et 60 % d'eau dans les sols, une situation inquiétante pour la biodiversité… Mais pas uniquement. Explications.
N’apparaît-il pas aujourd’hui vital de mieux le préserver, à l’aune de la crise climatique et écologique en cours ? Reconnaître le bassin du Saint-Laurent comme une entité vivante, indivisible est un véritable sujet de droit qui permettrait, de la façon la plus efficace qui soit, de le préserver pour les générations actuelles et futures.
If our next federal government wants to save the reef, it must tackle the main reason it is in trouble by phasing out fossil fuel use and exports as quickly as possible. Otherwise it’s like putting bandaids on an arterial wound.
Ce mardi, l'Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la Mer (Ifremer) organisait une conférence de presse pour dresser un état des lieux des populations de poissons en Europe en 2022. Entre surpêche et changement climatique, les poissons essaient de se maintenir à flot.
Des poissons morts ont été signalés vendredi après-midi flottant à la surface du canal du côté du quai de l'Industrie à Anderlecht, a indiqué samedi le porte-parole du Port de Bruxelles Sylvain Godfroid.
Les abeilles domestiques ne sont pas les seuls insectes dont la chaleur extrême diminue la fertilité. Les chercheurs prévoient que l’aggravation des vagues de chaleur pourrait nuire à la fertilité des coléoptères, des bourdons, des mouches, des papillons de nuit et des guêpes — et ce ne sont là que quelques-uns des insectes chez qui cela a été observé.
91% de la Grande Barrière de corail a subi un “blanchissement”. Ce phénomène lié au dérèglement climatique est le symbole de la disparition des coraux.
Environ 91% de la Grande Barrière de corail d'Australie a subi un "blanchissement" en raison d'une vague de chaleur prolongée lors de l'été austral, selon un nouveau rapport gouvernemental publié mardi soir. Réchauffement climatique en Australie: 91% de la Grande Barrière de corail a subi un "blanchissement"
les pesticides et engrais, tout comme les plastiques, sont dérivés de l’industrie pétrochimique et contribuent de ce fait au réchauffement climatique. En outre, ils contaminent l’eau, le sol, notre alimentation, l’air que nous respirons. Ils affectent ainsi notre santé de manière durable en perturbant les interactions entre génome et environnement, ainsi que notre écosystème en général. Et quand on cherche à les détruire, on émet encore plus de gaz carbonique ou de méthane. Autrement dit, les énergies fossiles alimentent des cercles vicieux, car les menaces sont interdépendantes et les effets cumulatifs.
La déforestation en Amazonie brésilienne a atteint à nouveau un chiffre record en avril 2022, selon l’Institut national de recherches spatiales (INPE). L’agence brésilienne a calculé un total de plus de 1 000 km² de déforestation dans la région durant les 29 premiers jours du mois d’avril, soit près du double du pic précédent, qui était en avril 2021 de près de 551 km ², lui-même supérieur de 42,5 % par rapport à avril 2020.
Alors que la sécheresse continue d'accabler la Corne de l'Afrique, des communautés s'unissent pour protéger les animaux sauvages de ce phénomène dramatique, mais aussi des habitants de la région qui les perçoivent comme des menaces.
Une vingtaine de personnalités parmi lesquelles le réalisateur Cyril Dion, le psychologue Boris Cyrulnik, l'activiste Camille Étienne, ou encore la sociologue Dominique Meda, appelle le futur gouvernement à suivre une formation de 20 heures sur les enjeux écologiques afin que leurs décisions ne puissent plus ignorer les faits scientifiques concernant le changement climatique et la perte de biodiversité. L’idée est de reproduire ce qui avait fonctionné pour la Convention citoyenne pour le climat.
L’humanité se comporte comme un chauffard qui roule la nuit, feux éteints, au bord d’une falaise. Pour l’aider à identifier le danger – aigu – qu’elle encourt, une équipe scientifique pluridisciplinaire internationale a entrepris de lui procurer des phares afin de l’aider à se repérer et de l’inciter à lever le pied. Selon ses termes, il s’agit d’identifier les seuils à ne pas transgresser et les « frontières planétaires » à respecter pour maintenir l’humanité à distance de sécurité de ces seuils.
Plus de 1 000 km2 ont été déboisés pour le seul mois passé, le double d’avril 2021. Pour des défenseurs de l’environnement, ces chiffres sont «terribles, effrayants et révoltants».
Climate analysts are astounded by such a high reading during the rainy season, and is the third monthly record this year
Si notre consommation d'énergies fossiles ne diminue pas, nous assisterons à la plus importante extinction d’espèces marines de ces 252 derniers millions d’années.
Une étude parue dans la revue "Nature" révélait il y a quelques jours que l’humanité avait franchi la sixième limite planétaire. Une sixième limite sur neuf, établies par les scientifiques, qui concerne cette fois le cycle de l’eau douce. Mais que signifient ces "limites", est-on déjà au bord de la catastrophe planétaire ? Déclic a tenté d’y voir clair.
"Parlons des Limites Planétaires."
A new study describes a period of rapid global climate change in an ice-capped world much like the present—but 304 million years ago. Within about 300,000 years, atmospheric carbon dioxide levels doubled, oceans became anoxic, and biodiversity dropped on land and at sea.
"Alors On Change" fait le point sur les limites planétaires et les ressources naturelles, des processus naturels à ne pas déstabiliser sous peine de voir le monde devenir inhabitable pour le plus grand nombre. Nous en parlons concrètement au détour d'une rencontre Caroline Nieberding, professeure en Écologie Terrestre à l'UCLouvain.
Si les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas réduites, les espèces vivant dans les océans pourraient se trouver décimées d’ici à 2300, avertit une étude publiée jeudi 28 avril dans la revue Science. Mais limiter le réchauffement de la planète à 2 °C par rapport à l’ère préindustrielle permettrait d’éviter ce scénario catastrophe, soulignent les chercheurs.
Une sixième limite planétaire vient d'être franchie selon plusieurs scientifiques. Elle concerne le cycle de l'eau et plus particulièrement l'eau verte, celle qui est absorbée par les végétaux. En Amazonie, mais partout ailleurs, l'humidité des sols change et les forêts se transforment en savanes en raison du changement climatique et de la déforestation. Le monde compte neuf limites planétaires, seules trois n'ont donc pas encore été franchies.
Chaque thème part d’une situation-mobilisatrice et met en lien les notions abordées. Vous y trouverez des outils pédagogiques pour découvrir la thématique, ainsi que pour passer à l’action et participer aux changements.
The world may be facing a devastating “hidden” collapse in insect species due to the twin threats of climate change and habitat loss.
Inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1981, le joyau de la côte nord-est de l’île pourrait rejoindre la liste des sites en péril. Un coup dur pour le tourisme local, dénonce le gouvernement australien.
Face à un point de non-retour climatique que l’inconsistance des candidats sur le sujet rend d’autant plus menaçant, inventaire des dispositifs à mettre en œuvre au plus vite pour s’en éloigner.
Le crapaud de Monteverde est la première espèce connue dont l’extinction est attribuée au changement climatique. Quelques autres l’ont rejoint dans la tombe, et ce n’est certainement qu’un début.
Au drame humain, la guerre en Ukraine a ajouté une certaine confusion dans le chef de nos décideurs. La Commission vient d’annoncer une dérogation pour la culture des jachères, au nom de la sécurité alimentaire. Un seul mot d’ordre : « produire plus ». Selon certains, il faudrait « libérer la production agricole » et exploiter intensivement chaque recoin de terre. Or, s’il s’agit véritablement de répondre aux besoins urgents de populations en souffrance, il serait plus sage de s’interroger sur l’utilisation qui est faite de nos terres. En Wallonie comme en Europe, les deux tiers des cultures servent à nourrir nos voitures, ou des animaux d’élevage que nous consommons actuellement en quantités excessives. En sacrifiant la biodiversité sur l’autel de la production, nous commettons une erreur stratégique qui pourrait être irréparable, celle de compromettre notre capacité future à nourrir nos populations.
La santé des forêts françaises se dégrade avec le changement climatique. Les équipes de l’Office national des forêts (ONF) agissent au quotidien, malgré l’incertitude et l’ampleur de la tâche. La responsabilité est immense et l’engagement total. Mais alors comment expliquer aux élus, aux partenaires et au grand public les raisons précises de cette action et de cette urgence à agir ?
Supposée contrebalancer les dégradations infligées à la biosphère, la pratique de la « compensation » se généralise et gagne tous les secteurs d’activité. Nombre de voix en dénoncent les abus, mais c’est en réalité son principe même qui est fallacieux. Des scientifiques de l’Atécopol expliquent pourquoi et demandent son interdiction pour libérer la politique écologique de l’emprise néolibérale.
La forêt d’Afrique centrale, deuxième puits de carbone du monde, fait face à de multiples pressions.
Alors que le monde passe à la vitesse supérieure dans sa course contre les changements climatiques et tourne la page de la conférence de 2021 sur les changements climatiques qui s’est tenue à Glasgow, examinons dix événements clés sur le plan mondial prévus pour 2022, qui viendront alimenter des discussions essentielles et influenceront les décisions de politique publique concernant l’une des questions les plus déterminantes de notre époque.
Le réchauffement climatique n’est plus une hypothèse, c’est un fait vérifiable par tous. Mais le climat et ses effets spectaculaires ne sont que la face visible d’un bouleversement de plus grand. Bruno David, président du Muséum d’Histoire naturelle, se demande si nous pouvons encore redresser le tir.
Les tourbières canadiennes sont de formidables pièges à carbone. Mais ces milieux humides sont fortement menacés. Un projet de mine visant à extraire des matériaux pour fabriquer des batteries de véhicules électriques est, notamment, vivement contesté.
Ce phénomène de dépérissement est provoqué par la hausse de la température de l’eau, qui entraîne l’expulsion des algues symbiotiques donnant au corail sa couleur vive.
Le changement climatique apporte à l’Amérique du Sud des sécheresses, d’intensité et de durée croissante. Les températures augmentent. Une nouvelle étude a exploité les données satellite pour comprendre les réponses de la jungle amazonienne à ces changements. Ils ont utilisé les données satellitaires de VOD (vegetation optical depth) qui mesurent bien la biomasse de la forêt (Boulton, Lenton and Boers, Nature).
L'Australie a promis 63 millions de dollars australiens (environ 42 millions d'euros) pour soutenir la science et les infrastructures de recherche afin de protéger la Grande barrière de corail, a indiqué mardi le gouvernement.
Après 15 ans passés au service des GAFAM dans le marketing digital, une suite de prises de consciences et de lectures concernant l’état général du système Terre m’ont « obligé » à changer de vie… il n’était plus question de contribuer encore à aggraver le problème, mais bien d’essayer de faire partie des solutions. J’ai repris des études et suis à présent écoconseiller indépendant, notamment. J’ai créé avec mon épouse « les Joyeux Résistants », et nous tâchons à travers des ateliers ludiques sur le Zéro Déchet, des conférences, des animations scolaires, de sensibiliser le grand public aux défis qui s’imposent à nous afin qu’ils puissent réfléchir à comment adapter leur quotidien et diminuer leurs impacts écologiques. Je suis également administrateur d’une monnaie locale, l’Ardoise, qui permet de préparer des espaces de résilience économiques, sociaux et alimentaires. Lecteur invétéré, j’aime partager mes notes de lectures et réflexions sur des sujets divers et variés, toujours dans une vision systémique ...
Selon des données, l’Amazonie s’approche d’un point de basculement, après quoi la forêt tropicale disparaîtrait, ce qui aurait des conséquences «profondes» pour le climat mondial et la biodiversité.
La forêt amazonienne est menacée. Par un réchauffement climatique et par des opérations de déforestation qui la fragilisent. Des chercheurs le confirment aujourd'hui. Ils apportent des preuves empiriques directes que la forêt amazonienne perd de sa résilience. Et s'approche ainsi dangereusement de son point de basculement.
C’est un triste record. D’après le service européen de surveillance de l’atmosphère Copernicus, les régions centrales d’Amérique du Sud ont connu une intensité de feu exceptionnellement élevée depuis le début de l’année 2022.
Membres éminents de la biodiversité de notre planète, les grands animaux seraient aussi des alliés de poids face au réchauffement climatique.
More than three-quarters of the world's largest rainforest has become less resilient to drought since the early 2000s, with areas near humans and with lower rainfall being the worst hit
New research suggests 75% of the rainforest has become less resilient to stress since the early 2000s.
Sous les coups de boutoir du réchauffement et la déforestation, l’Amazonie approche plus rapidement que prévu d’un "point de bascule" qui pourrait transformer en savane la plus grande forêt tropicale du monde, puits de carbone vital pour l’équilibre de la planète.
Le président chilien Sebastián Piñera a annoncé samedi 5 mars la création d’un nouveau Parc naturel dans la région de Santiago, qui permettra de protéger 368 glaciers.
Le climatologue, ancien vice-président du conseil scientifique du GIEC, invite à redonner une place aux écosystèmes, notamment aux océans, pour s’adapter aux dérèglements du climat et à la perte de biodiversité.
Nous sommes actuellement à un point crucial de notre histoire, affrontant sans conteste la crise la plus alarmante pour l'espèce humaine. Le dérèglement du climat et le déclin catastrophique de la biodiversité, ces deux faces d'une même pièce, menacent en effet notre existence. ...
Avec la collaboration de Jonathan Ramacieri - Préface de Robert Laplante. Alors que plusieurs vivent une écoanxiété grandissante et placent, année après année, l’environnement au sommet de leurs priorités, le ministère de l’Environnement du Québec s’avère trop souvent impuissant à assumer son rôle de protecteur des écosystèmes et de contrôleur des activités polluantes. Remplit-il véritablement sa mission ou maquille-t-il de vert les décisions de nos gouvernements pour mieux camoufler leur désengagement à l’égard des enjeux écologiques?
The Working Group II contribution to the IPCC Sixth Assessment Report assesses the impacts of climate change, looking at ecosystems, biodiversity, and human communities at global and regional levels. It also reviews vulnerabilities and the capacities and limits of the natural world and human societies to adapt to climate change.
Cinquante ans cette année 2022 après le rapport Meadows et trente ans après la conférence de Rio, Philippe Roch doute que notre civilisation puisse perdurer face, notamment, au dérèglement climatique et à l’effondrement de la biodiversité. Mais l’ancien directeur de l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) et nouveau membre du conseil scientifique de la fondation Zoein ne baisse pas les bras.
Une forêt est sur le point de disparaître dans le Morbihan. La raison en est ubuesque : il s’agit d’implanter à sa place un parc éolien dans le cadre de la transition énergétique. Une décision pour le moins incompréhensible lorsque l’on sait que les forêts permettent de stocker du CO2 en plus de préserver la biodiversité. Mais à y regarder de plus près, derrière l’hypocrisie de la “croissance verte” se cache l’appât du gain d’une multinationale soutenue par l’État.
Et s’il était désormais impossible d’empêcher un emballement climatique et donc d’éviter un effondrement sociétal ? C’est le constat du mouvement d’origine anglaise Deep Adaptation (Adaptation Radicale), qui arrive maintenant en France. Ce jeune mouvement est né après la publication d’un article de Jem Bendell, professeur d’université sur le développement durable à l’université de Cumbria (Grande-Bretagne).
L’algue du partenariat symbiotique qui constitue les lichens s’adapte aux évolutions du climat à un rythme extrêmement lent, suggère une nouvelle étude.
Dans un entretien aux « Echos », le directeur général de l'Office national des forêts (ONF), Bertrand Munch, alerte sur les impacts du dérèglement climatique dans de nombreuses régions. Il explique pourquoi l'établissement doit revoir son dispositif de gestion. Le rythme de plantation s'accélère.
Les croûtes biologiques des milieux secs de notre planète sont aujourd'hui menacées par le changement climatique, l'élevage et d'autres activités humaines, comme certains de nos loisirs. D'après les scientifiques, la perte de cet élément vital mais peu connu de nos écosystèmes entraînera une multiplication des tempêtes de sable dévastatrices et un déclin de la biodiversité.
Ce n’est pas l’information qui nous fait défaut, nous en sommes submergés mais le fait est que nous avons appris à nous déconnecter des sentiments que nous inspirent l’accumulation des déchets et de la pollution qui s’ensuit, les sécheresses à répétition ou les inondations dévastatrices, la perte vertigineuse de la biodiversité, l’exploitation déraisonnable des ressources limitées de la planète et c’est bien là que le bât blesse : nous avons perdu le contact avec la nature dont nous sommes faits. Nous nous sommes fourvoyés
Peu d’avancées concrètes ont été réalisées à Brest, au One Ocean Summit. Qui s’est transformé en festival de « la croissance bleue » et avalisé l’exploration des fonds marins.
Des chercheurs australiens ont eu une idée surprenante afin de venir en aide aux coraux. D’après eux, il faudrait en effet « booster » les nuages afin de les rendre plus blancs et plus imposants. Ainsi, ils augmenteront leur capacité à réfléchir et bloquer la lumière du Soleil.
Publiée sur Facebook, voici l’histoire de l’entrée en « documentation écologique » de Louis Schmidt.
Longtemps négligés par les responsables politiques lors des grandes réunions sur l'environnement, les océans jouent pourtant un rôle primordial dans la régulation du climat. Et sous le poids du réchauffement climatique et des activités humaines, ils sont sous pression.
Tree diversity is fundamental for forest ecosystem stability and services. However, because of limited available data, estimates of tree diversity at large geographic domains still rely heavily on published lists of species descriptions that are geographically uneven in coverage. These limitations have precluded efforts to generate a global perspective. Here, based on a ground-sourced global database, we estimate the number of tree species at biome, continental, and global scales. We estimated a global tree richness (≈73,300) that is ≈14% higher than numbers known today, with most undiscovered species being rare, continentally endemic, and tropical or subtropical. These results highlight the vulnerability of global tree species diversity to anthropogenic changes.
Ce documentaire met en scène sous forme d'une fiction le premier procès d'écocide de l'histoire. Ce cadre permet de mettre en musique les principaux enjeux de notre temps en matière de destruction des écosystèmes et de changement climatique. Avec à la clé, des pistes de réflexion individuelles et collectives.
Un collectif de luttes citoyennes organise un contre-sommet des océans. Il dénonce un évènement qui n’est qu’une stratégie de communication et n’apportera aucune avancée. Au contraire il détournerait l’attention et occulterait les vrais problèmes.
"La dure réalité est qu'il n'y a pas de seuil de réchauffement sans danger pour les récifs coralliens", qui abritent un quart de la vie marine, commente l'auteure principale Adele Dixon, de l'université de Leeds.
Tandis que le climat se réchauffe à un rythme sans précédent, la biodiversité s’appauvrit plus rapidement que jamais dans l’histoire de l’humanité. Et ce déclin menace nos conditions de vie. Pourtant, on n’en parle si peu. Comme si la “nature” nous était extérieure. Alors que la biodiversité, c’est le tissu vivant de notre planète, l’humain en fait évidemment partie.
Des immenses défis que connaît la planète aujourd’hui, le dérèglement climatique est toujours présenté comme le premier à relever. Une erreur d’appréciation selon Vincent Bretagnolle, directeur de recherche au CNRS-Centre d’Etudes Biologiques de Chizé et coordinateur du rapport Ecobiose sur le rôle de la biodiversité en Nouvelle-Aquitaine. L’enjeu premier, c’est la biodiversité. Explications.
Les forêts tropicales comptent parmi les meilleurs outils au monde pour lutter contre le dérèglement climatique et le recul de la biodiversité : elles emmagasinent d’énormes quantités de carbone, abritent des milliers de plantes et d’animaux et constituent le lieu de vie des peuples autochtones qui les entretiennent. Toutes ces raisons éclairent l’engagement pris lors de la COP26 de Glasgow fin 2021, par plus d’une centaine de dirigeants mondiaux, de mettre fin à la déforestation d’ici à 2030.
Parmi les quelques avancées de la COP26 fin 2021, on trouve l’engagement, signé par plus de 140 pays, de faire cesser la déforestation tropicale d’ici à 2030. La déforestation constitue en effet une cause majeure d’émissions de gaz à effet de serre, et la conservation des puits de carbone forestier semble incontournable pour l’atteinte de la neutralité carbone.
Depuis le milieu du XXe siècle, 70 % des haies ont été détruites pour augmenter la productivité des fermes françaises. Pourtant, on leur reconnaît aujourd’hui de nombreux bénéfices économiques, écologiques mais aussi agronomiques… À l’heure de la mobilisation contre les dérèglements climatiques et le recul de la biodiversité, quel rôle joueront ces espaces dans le développement d’une agriculture mieux adaptée aux changements globaux ?
Le réchauffement des océans affecte d’ores et déjà la vie marine, et ce, de façon parfois spectaculaire. Parmi les formes de vie les plus exposées, on trouve les populations et récifs coralliens. Toutefois, comme les coraux sont des organismes à fonctionnement relativement lent, la caractérisation de leur capacité à récupérer d’un extrême de chaleur donné demande de longues séries d’observations.
Les plantes ont perdu 60% de leur capacité à s’adapter au changement climatique, révèle une étude. En cause : la disparition d’oiseaux et de mammifères, qui disséminent les graines vers des zones plus adaptées aux plantes.
La migration assistée, en botanique, est le fait de déplacer artificiellement des espèces d’arbres d’une zone à une autre. Face à la rapidité du changement climatique, cette méthode est mise en avant en France par l’Office national des forêts (ONF), mais des précautions doivent être prises, alerte de son côté la Société botanique de France (SBF).
C’est le fléau de l’été, en Argentine. La chaleur favorise la prolifération des scarabées, qui envahissent par millions les rues éclairées la nuit. Avec la vague caniculaire que connaît le pays depuis le début de la semaine, des villages entiers se sont retrouvés submergés par les bestioles, comme celui de Santa Isabel.
Selon une étude américaine, les castors remontent de plus en plus vers le nord de l’Arctique. Une dynamique permise par le changement climatique... et qui pourrait bien l’amplifier.

2021

Jean-Marc Jancovici est ingénieur et président de The Shift Project, une association qui oeuvre en faveur d’une économie libérée de la contrainte carbone. Nous revenons avec lui sur les enjeux liés à la transition écologique : comment élaborer un nouveau modèle économique et social pour limiter le réchauffement de la planète et la sixième extinction en cours.
Qu’est-ce que la Terre ? Après un été frappé par des phénomènes climatiques extrêmes, c’est la question que se pose l’essayiste et éditeur Laurent de Sutter. Il cherche à y répondre en interpellant directement la Terre, elle-même. Mais alors, qui est-elle ? Et si c’était vous ?
Après le bois ou encore les puces électroniques, les graines de moutarde vont-elles allonger la liste des produits en pénurie ? C’est en tout cas ce que craignent les producteurs de ce produit à l’origine de la sauce du même nom. Mais cette fois, le responsable ne serait pas la pandémie mais bien le dérèglement climatique.
Comme la plupart des ouvrages dédiées à la réflexion sur les incertitudes quant à l’avenir de l’humanité, le livre de Sébastien Bohler, Où es le sens ?, part d’un diagnostic très classique, c’est à dire très pessimiste quant à cet avenir : changements climatiques, perte de biodiversité, pénuries de matières premières, coût de l’énergie, pollution, migrations climatiques, nouvelles pandémies, etc.
Un événement d’extinction massive qui s’est produit il y a environ 250 millions d’années, pendant la dernière partie du Permien, a été causé, selon la plupart des chercheurs, par un événement antérieur qui a vu l’émission de nombreux gaz à effet de serre par les volcans sibériens. Ces gaz à effet de serre ont provoqué le réchauffement de la planète. Mais comment exactement ce réchauffement a-t-il provoqué la mort de centaines de millions d’animaux et des extinctions massives ?
De toutes parts, un constat est partagé : en quelques années, la crise climatique a quitté le cercle scientifique et écologiste pour s’imposer dans l’agenda politique et médiatique. Une prise de conscience générale dont n’a pas bénéficié la crise de la biodiversité, l’autre urgence environnementale. Pourquoi ? Et comment visibiliser cet enjeu ? Retour sur l’histoire d’un oubli collectif. Cet article est paru dans le numéro 146 (septembre-octobre 2021) d'Imagine.
Avec le recul de la banquise provoqué par le réchauffement climatique accéléré dans l’océan Arctique, les orques passent de plus en plus de temps dans ses eaux, élargissant leur zone de chasse de plus en plus au nord, selon des scientifiques.
l’extraction des ressources marines vivantes s’accompagne d’effets plus ou moins marqués sur ces ressources, mais également d’effets collatéraux sur des espèces et des habitats non ciblés. Ainsi, la pêche – et tout particulièrement le « chalutage de fond » – représente actuellement l’une des pressions la plus répandue et intense sur les fonds marins des plateaux continentaux, notamment européens.
Pourquoi et comment le réchauffement climatique et la disparition de la biodiversité nous précipitent vers un effondrement certain.
Avec l'augmentation des niveaux de dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère, les plantes stockent plus de carbone par la photosynthèse. C'est ce que nous apprennent aujourd'hui les chercheurs. Mais ils notent que cette augmentation est loin de suffire à compenser nos émissions de gaz à effet de serre.
Le Giec et l\'IPBES sont clairs, dans leur rapport d\'atelier coparrainé, sur le fait que nous ne pouvons réussir à inverser les crises du changement climatique et de la perte de biodiversité que par une réponse intégrée et ambitieuse.
l y a 30 ans la majeure partie des prix Nobel en sciences émettait un avertissement à l’humanité car nous puisions de façon non durable dans nos ressources fossiles au point d’affirmer qu’il n’y a pas eu de pareille vague d’extinction d’espèces végétales et animales depuis la fin du Crétacé il y a 65 millions d’années.
LIMIT est un nouveau média qui a pour vocation d'aborder les thématiques qui englobent les "Limites Planétaires." Nos objectifs : pédagogie, éducation, information et divertissement (oui on va tenter d'être parfois drôle😄) autour de sujets pas rigolo, complexes mais scientifiquement vulgarisés sur les véritables enjeux de notre civilisation et de notre avenir commun. Nous espérons être à la hauteur du défi.
Une étude publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences révèle une nouvelle fois les menaces du réchauffement climatique sur la biodiversité.
L\'augmentation de la température de l\'eau et la surpêche menacent les récifs coralliens de l\'ouest de l\'océan Indien, qui pourraient s\'effondrer dans les 50 prochaines années, selon la toute première étude portant sur ces écosystèmes publiée lundi.
Dans cette conférence, Aurélien Barrau, astrophysicien au CNRS et docteur en philosophie, dresse le bilan de notre civilisation actuelle et de la catastrophe qui est à nos portes. Au-delà du constat, qu'il faut avoir le courage de regarder en face, il propose des voies d'évolution possibles pour dépasser notre immobilisme suicidaire.
Les tourbières sont sorties de leur solitude pour éclairer la COP26. Et si elles constituaient l'une des solutions au réchauffement climatique ?
La disparition de nombreuses espèces de méga-herbivores entre -50.000 et -6.000 ans a engendré des modifications sur le paysage. Parmi celles-ci, la plus grande quantité de végétaux au sol a permis aux incendies de s'étendre considérablement.
L’Amazonie est peut-être le premier sujet de notre série d’articles sur le climat dont 100% des lectrices et lecteurs ont déjà entendu parler. Cette région naturelle d’Amérique du Sud que nous avons étudiée à l’école est si immense et si riche qu’elle ne peut laisser personne indifférent(e).
«Territoire exceptionnel, congrès exceptionnel». Maud Lelièvre ne tarit pas d’éloges lorsqu’elle se remémore le dernier Congrès mondial de la nature de Marseille.
Rien ne semble arrêter la déforestation de la partie brésilienne de l’Amazonie. Selon une estimation officielle publiée jeudi 18 novembre, celle-ci a encore augmenté de près de 22 % entre août 2020 et juillet 2021.
Alors que la COP26 s’achève, avec peu d’espoir pour une transformation véritable de nos modes de fonctionnement, revenons sur les climats du passé et leurs impacts sur la faune sauvage. Nous vivons dans l’ère quaternaire, commencée il y a 2,58 millions d’années ; une paille à l’échelle de l’histoire de la Terre, mais une période au climat particulièrement tourmenté : pas moins de 50 oscillations climatiques de diverses ampleurs et durées, et entre 8 et 10 glaciations rien qu’au cours des derniers 800 000 ans.
Vogels in het Amazonewoud zijn kleiner geworden terwijl hun vleugels net langer blijken te zijn. Dit wijst erop dat zelfs de meest ongerepte delen van de aarde worden beïnvloed door de klimaatverandering. Dat zeggen wetenschappers van de Universiteit van Louisiana (LSU).
Naarmate de Middellandse Zee opwarmt, duiken vissen en zeezoogdieren steeds dieper om te overleven. Maar niet alle mariene soorten kunnen overleven in de diepere wateren.
"C'est la première fois de son histoire que la Moulouya ne se déverse plus dans la mer", s'attriste l'écologiste Mohamed Benata. L'assèchement d'un des plus longs fleuves du Maroc, qui se jetait dans la Méditerranée, menace les terres agricoles et la biodiversité.
Des oiseaux plus petits, avec des ailes plus longues: même au coeur de l'Amazonie, les volatiles ont dû s'adapter au réchauffement climatique.
Sur la route qui traverse le Parc naturel de San Matias, dans l’est de la Bolivie, le paysage n’est que désolation. Les milliers d’hectares de forêts, savanes tropicales et zones humides ne sont plus qu’une plaine de cendres et d’arbres calcinés.
Savez-vous que les arbres, au cours de leur longue vie, subissent des myriades d’agressions et de stress ? Ils luttent contre les insectes ravageurs, les microbes pathogènes, les plantes compétitrices ou parasites. Les forêts souffrent également des dérèglements climatiques et des changements environnementaux catastrophiques provoqués par les activités humaines : vagues de chaleur, tempêtes et tornades, sécheresses à répétition, maladies émergentes et exploitation excessive.
La ruée vers l’or n’a jamais vraiment cessé au Brésil, alimentée par la pauvreté, l’appât du gain, l’impunité et les niveaux records du prix du métal précieux. Alors qu’avec la crise sanitaire les investisseurs se sont tournés vers cette valeur refuge, le nombre de mines illégales a récemment explosé dans le bassin amazonien, ouvrant de grandes cicatrices brunes au milieu du vert émeraude de la végétation.
Eén van ‘s werelds belangrijkste zeereservaten, dat rond de Galapagoseilanden, zal aanzienlijk worden uitgebreid. Dat akkoord sloten Ecuador, Colombia, Panama en Costa Rica vorige week tijdens de klimaattop in Glasgow. ‘We beschermen hiermee niet alleen de toekomst van ons land, maar die van de hele mensheid.’
Au-delà d’être majestueux ou mignons, de nombreux animaux jouent un rôle vital dans leur écosystème. Mieux : certains contribuent à stabiliser le climat mondial. La baleine, l’éléphant et la loutre illustrent ainsi très bien à quel point la nature et le climat font partie du même combat. Sauver l’un, c’est sauver l’autre, et vice-versa.
"Nous ne pouvons pas vivre dans un monde sans Amazonie", prévient Erika Berenguer, spécialiste brésilienne de l'écologie de la plus grande forêt tropicale au monde aux Universités d'Oxford et de Lancaster.
La société civile, notamment au moyen du regroupement et de l'action par les voies associatives, a traditionnellement été un facteur de progrès sur les terrains de la lutte contre les inégalités sociales et de la protection de l'environnement. Aujourd'hui ces acteurs se mobilisent-ils simultanément sur ces deux plans? Selon quelles modalités? Existe-t-il des freins à cette convergence, et si oui quels sont-ils? Quelle est la situation à cet égard en Belgique francophone?
La réserve naturelle de Virelles dans le Hainaut est une réserve où les plantes et les arbres indigènes poussent à leur guise. Ici, la nature évolue selon ses propres droits, sans intervention humaine a priori. A priori… Car depuis deux ou trois ans, cette forêt marécageuse change.
Une discussion entre Coline, cofondatrice de Time for the Planet, et Gilles Bœuf, biologiste et ancien président du Muséum national d'histoire naturelle.
“blue carbon” (the sequestration and storage of carbon by ocean ecosystems) is gaining attention in the race towards net zero. And the “big three” stores of blue carbon – mangroves, salt marshes and seagrass – are suddenly urgent new areas of conservation.
C'est le fameux "arc de la déforestation" qui marque une saignée en travers de l'Amérique du Sud - une catastrophe en marche pour notre planète.
L'Indonésie a remis en question jeudi son engagement dans l'accord pour mettre fin à la déforestation d'ici à 2030, signé à la COP26 par une centaine de pays dont cet archipel d'Asie du Sud-Est qui abrite la troisième plus grande forêt tropicale du monde.
Aux Canaries, le changement climatique assèche la laurisylve, l’une des dernières reliques de la forêt tropicale qui couvrait l’Europe il y a plusieurs millions d’années. Reportage sur l’île de la Gomera.
La lutte contre les émissions de gaz à effet de serre et le dérèglement climatique qu’elles provoquent est désormais placée au centre du jeu politique. Mais les autres enjeux environnementaux – préservation de la biodiversité et des ressources en eau, régénération des sols… – semblent quant à eux relégués au second plan.
Des oiseaux qui restent en Europe et ne migrent plus en Afrique, des jeunes oiseaux qui naissent en octobre plutôt qu’au printemps… Pour les scientifiques le constat est clair : le changement climatique impacte tellement les oiseaux qu’il modifie même complètement leur comportement.
Comme en témoigne la COP26 qui se tient en ce moment à Glasgow, en Écosse, la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre et le dérèglement climatique qu’elles provoquent est désormais placée au centre du jeu politique. Les autres enjeux environnementaux – préservation de la biodiversité et des ressources en eau, régénération des sols… – semblent quant à eux relégués au second plan. Comment l’expliquer ? Est-il encore possible de corriger ce déséquilibre ?
La déforestation est une des causes du réchauffement climatique, il est donc crucial de la limiter puisque les forêts permettent d’absorber 30% des émissions de dioxyde de carbone, un gaz à effet de serre, selon le World Resources Institute (WRI).
Le couple océan-climat, stabilisé depuis 8000 ans, est remis en question par les activités humaines. Pour Catherine Jeandel, océanologue géochimiste au laboratoire d’études en géophysique et océanographiques spatiales (Legos) et directrice de recherche au CNRS, il est urgent de réduire les émissions de carbone pour maintenir l’équilibre entre l’océan et l’atmosphère.
Décidément cette « transition énergétique » est peut-être partie pour tourner au gigantesque fiasco. C’est triste pour nos amis qui travaillent sincèrement pour que cette transition fonctionne, et c’est bien sûr très préoccupant pour l’Humanité qui risque de faire face à la fois à un effondrement énergétique et un cataclysme climatique. C’est encore plus préoccupant pour la vie sauvage (donc « nous »), qui risque de voir s’accélérer un effondrement biologique déjà bien amorcé.
"Il est temps de dire 'Assez'", a lancé Antonio Guterres devant environ 120 dirigeants de tous les continents et des milliers de délégués et d'observateurs. "Assez de brutaliser la biodiversité. Assez de nous tuer nous-mêmes avec le carbone. Assez de traiter la nature comme des toilettes. Assez de brûler et forer et extraire toujours plus profond. Nous creusons nos propres tombes", a-t-il martelé, dénonçant notre "addiction aux énergies fossiles".
Le Vénézuélien Gregorio Diaz Mirabal, qui représente 3,5 millions d'autochtones en Amérique du sud, a insisté samedi sur la nécessité de préserver 80% de l'Amazonie, à la veille de l'ouverture à Glasgow (Ecosse) de la COP26, la conférence de l'ONU sur le climat.
Adoptée en 1992, la Déclaration de Rio sur l’environnement et le développement proclame que les êtres humains sont au centre des préoccupations relatives au développement durable et qu’ils ont droit à une vie saine et productive en harmonie avec la nature. Cette idéologie qui place l’humain au centre des préoccupations contraste avec celle des droits de la nature qui représente une vision intégrée et holistique de toute vie et de tous les écosystèmes.
Chef du peuple amazonien Huni Kui, le cacique Ninawa a consacré sa vie à défendre la forêt qui abrite ses aïeux depuis des millénaires. Il tire la sonnette d'alarme : en dépit des COP successives et autres sommets de la Terre durant les quatre dernières décennies, la déforestation de l’Amazonie n’a fait que s’accélérer. Et il assure que la disparition du "poumon de la planète" entrainerait avec elle celle "de la plupart des êtres humains".
Les vagues de chaleur marines qui dévastent les écosystèmes marins deviennent de plus en plus fréquentes et intenses. Les chercheurs essayent de mieux les prévoir.
Un bec plus gros, une aile plus large et d'imposantes oreilles... L'augmentation globale des températures depuis plusieurs décennies pourrait être responsable de changements morphologiques chez de nombreuses espèces.
Le Brésil, qui héberge 60% de la forêt amazonienne, signera un accord international important sur la préservation des forêts lors de la COP26.
Et si on se servait de la nature pour lutter contre le dérèglement climatique ? Pour l'ONU et les experts du climat et de la biodiversité, il existe une catégorie de solutions appelée les "solutions fondées sur la nature". Ce concept récent et méconnu du grand public fait référence à des pratiques qui utilisent les ressources naturelles pour lutter contre le changement climatique.
Le réchauffement climatique fait davantage parler de lui à six jours de la COP26 et après une nouvelle mise en garde de l'Organisation météorologique mondiale. En Sicile, celui-ci a eu raison de la production de miel, désastreuse après un été caniculaire piégeant les abeilles dans des ruches transformées en four.
Le Brésil entend user des "armes de la diplomatie" lors de la COP26, qui s'ouvre dimanche à Glasgow, pour défendre ses intérêts en Amazonie et négocier "pour que le pays soit indemnisé" dans sa lutte contre la déforestation, a déclaré son vice-président, le général Hamilton Mourao.
Après une première réunion virtuelle en ce mois d'octobre, la quinzième rencontre (COP15) des membres de la Convention sur la biodiversité se tiendra en présentiel en Chine, en avril prochain. Il y a urgence, car tout ce qui constitue la vie sur Terre est menacé. Selon le sixième rapport d'évaluation du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), durant les années 2011-2020, la température à la surface du monde a été plus élevée de 1,09 °C que lors des années 1850-1900, qui servent de référence préindustrielle.
L’artificialisation des habitats naturels représente la première cause de destruction de la biodiversité ; lutter contre ce phénomène constitue aujourd’hui un enjeu d’adaptation face aux effets du réchauffement climatique.
Au rythme d’évolution actuel, même la partie la plus épaisse de la banquise arctique ne résistera pas jusqu’à la fin du siècle. Aussi, de nombreuses espèces, dont l’emblématique ours polaire, risquent de disparaître avec elle. Ce sont là les résultats d’une étude récemment parue dans la revue scientifique Earth’s Future.
La lutte contre le dérèglement climatique et pour la protection de la biodiversité doit se faire en synergie, défend le directeur d’une organisation de recherche environnementale à but non lucratif basée à Pékin, dans un article publié par The Guardian.
Le géant des réseaux sociaux a annoncé vendredi l’interdiction de la vente, sur ses sites, de parcelles situées dans des zones protégées de la forêt amazonienne. Une “petite victoire” contre la déforestation, pour les défenseurs de l’environnement.
La Chine donnera lundi le coup d’envoi de la Cop15 biodiversité, des négociations cruciales pour tenter de restaurer une nature abîmée par l’homme et menacée par le changement climatique, après l’échec de la communauté internationale à agir sur la décennie écoulée.
La Chine donnera lundi le coup d'envoi de la COP15 biodiversité, des négociations cruciales pour tenter de restaurer une nature abîmée par l'homme et menacée par le changement climatique, après l'échec de la communauté internationale à agir sur la décennie écoulée. La 15e Conférence des parties (COP) de la Convention sur la diversité biologique (CDB) des Nations Unies s'ouvrira de manière virtuelle du 11 au 15 octobre, avant la tenue de négociations à proprement parler à Kunming, dans le sud-ouest de la Chine, du 25 avril au 8 mai 2022.
Pour le plus grand soulagement des défenseurs de l'environnement, aucune offre n'a finalement été formulée pour les blocs de la baie Potiguar (nord-est), à proximité de sanctuaires de biodiversité comme les archipels de Fernando de Noronha ou Atol das Rocas.
La plus grande extinction de masse qu'a connue notre Terre a été provoquée par des émissions massives de CO2 et par les changements climatiques qui en ont résulté. Au même moment, des bactéries et des algues ont proliféré dans les eaux. Cela ne vous rappelle pas quelque chose ? La même chose est peut-être en train de se produire actuellement.
Le botaniste Francis Hallé poursuit son rêve de faire renaître une forêt primaire en Europe de l’Ouest. Afin de porter son message, il publie en septembre 2021, aux éditions Actes Sud un manifeste pour défendre le retour d’une forêt primaire en Europe de l’Ouest, l’occasion de nous entretenir avec Francis Hallé et de faire le point sur ce projet de ré-ensauvagement unique et ambitieux. Quel message voulez-vous faire passer avec votre manifeste « Pour une forêt primaire en Europe de l’Ouest » ?
Het omslagpunt nadert waarop het Amazonewoud onomkeerbaar het vermogen verliest om water en CO2 op te slaan en het klimaat te reguleren. Betrek Amazonebewoners bij het beleid hierover en erken de gemeenschappen hierin, zeggen inheemse leiders.
Le massif forestier africain séquestre l’équivalent de dix années mondiales d’émissions de CO2, à condition de freiner la déforestation en République démocratique du Congo.
Les Everglades, comme presque tout le sud de la péninsule de Floride, sont extrêmement plats, rendant cet habitat extrêmement vulnérable à la montée du niveau des océans, une des plus grandes conséquences de la hausse des températures.
Sinds begin 2021 hebben meer dan vijftigduizend branden de Braziliaanse Cerrado, een uniek savannegebied, geteisterd en bijna 4000 vierkante kilometer land verwoest. De Europese Unie heeft de sleutel in handen om de teloorgang van het gebied te helpen stoppen, zegt het Wereldnatuurfonds.
En 2022 se tiendra à Kunming (Chine) la quinzième Conférence des parties sur la diversité biologique (COP15) – à ne pas confondre avec la COP26 sur le climat, prévue à Glasgow en novembre 2021.
Peu importe le scénario, les résultats sont relativement inquiétants.
Solution miracle ou façon de sauver les meubles ? Alors que le réchauffement climatique engendre des catastrophes incontrôlables sur les écosystèmes, et notamment dans les milieux marins, le gouvernement australien finance un projet fou dont les premiers tests ont eu lieu l’année dernière : une géo-ingénierie capable “d’éclaircir” les nuages pour limiter le rayonnement solaire et la destruction de la Grande Barrière de Corail.
Les signaux d’alerte précoce (EWS) des points de basculement sont essentiels pour anticiper l’effondrement du système ou d’autres changements soudains. Cependant, les indicateurs génériques d’alerte précoce existants conçus pour fonctionner dans tous les systèmes ne fournissent pas d’informations sur l’état qui se situe au-delà du point de basculement.
Avec les lourds tributs payés au changement climatique et à la pandémie, l’humanité est en train de subir les conséquences d’une "guerre contre la nature que nous avons nous-mêmes déclenchée", a affirmé vendredi le président du Conseil européen Charles Michel, à la tribune de l’assemblée générale des Nations unies.
La prolifération microbienne toxique a prospéré juste avant la fin du Permien-Trias. On la retrouve aujourd'hui au bord de nos cours d'eau.
Bienvenue dans un monde contraint : plus intéressant, plus efficient, plus digne... ... et plus dangereux ? (à nous de faire en sorte que non) Plan(s) B est un blog et un podcast sur les limites écologiques et sociétales à la croissance.
Les arbres emblématiques du parc national de Sequoia étaient toujours menacés lundi par les flammes malgré les efforts des quelque 1700 pompiers déployés pour tenter de stopper l'avancée de plusieurs incendies dans le centre de la Californie.
Selon notre naturaliste, il est possible que les modifications climatiques aient une influence sur cette espèce migratrice. Car quand on se penche sur les statistiques, on remarque que jusque dans les années 2010, il n’y avait pas d’individus Vulcains adultes dans notre pays.
Les secours ont emballé jeudi dans des couvertures ignifugées des séquoias géants, les arbres les plus imposants du monde, pour les protéger des feux de forêt qui ravagent la Californie, en proie à une sécheresse chronique.
Door de opwarming van het oceaanwater moeten walvissen noodgedwongen naar gevaarlijke gebieden trekken om eten te vinden. Ook voor andere zeezoogdieren wordt het moeilijker overleven in de warmere oceanen.
Les feux de forêt qui touchent la Russie ont ravagé, depuis le début de l’année, l’équivalent de la moitié de la superficie de l’Allemagne, selon une estimation de Greenpeace. L’organisation de protection de l’environnement a calculé que 17,6 millions d’hectares de forêts et de steppes étaient partis en fumée, battant ainsi le record de 2012 lorsque 16 millions d’hectares avaient brûlé.
L'Allemagne a annoncé aujourd'hui une nouvelle contribution à la protection de la deuxième plus grande forêt du monde en engageant €125 millions (environ 148 millions de dollars) dans le fonds de l'Initiative pour la forêt d'Afrique centrale (CAFI), ce qui en fait l'une des plus importantes participations.
La végétalisation de la ville et sa biodiversité sont indispensables pour rendre les cités de demain plus vivantes et, par là, plus vivables. Mais si la plupart des collectivités ont intégré cette réflexion, les actions ne suivent pas toujours. Plaidoyer pour un véritable « urbanisme écosystémique ».
L'augmentation des températures provoque des évolutions de la morphologie chez certains animaux. C'est un indicateur trop « sous-estimé » de l'impact du dérèglement climatique, selon les auteurs de cette étude.
L’Assemblée générale des Nations Unies de septembre 2021 réunira les pays à un moment décisif pour une mobilisation collective afin de s’attaquer à la crise climatique planétaire. Ils se réuniront à nouveau pour le sommet sur la biodiversité à Kunming, en Chine, puis pour la Confé
Le petit oiseau, prostré, halète bec ouvert au soleil. Sa vie sociale, normalement intense et ponctuée de cris et de chants, a cessé. Il ne virevolte plus au-dessus des nids, en un grand ballet collectif réunissant des milliers de congénères prompts à éblouir leurs voisins par leurs prouesses aériennes.
Une explosion des émissions de ce gaz, il y a 252 millions d’années, aurait rendu invivable la planète et exterminé plus de 90% des espèces.
Les peuples autochtones ont officiellement demandé au congrès mondial de la nature de se prononcer sur leur principale revendication, la protection de 80% de l’Amazonie d’ici 2025, ont indiqué dimanche leurs représentants.
Suite aux inondations qui ont touché la Belgique cet été, IEW, Natagora et le WWF-Belgique lancent ce lundi 6 septembre une vaste mobilisation pour interpeller les politiques : nonaturenofuture.be.
The UN General Assembly in September, 2021, will bring countries together at a critical time for marshalling collective action to tackle the global environmental crisis.
Les grands bouleversements qui nous ont précédés se comptent en milliards, en millions, en milliers d’années. Le prochain big-bang, lui, se compte en années, et il se produit sous nos yeux.
Poumon vert de la planète, la forêt amazonienne a perdu entre août 2020 et juillet 2021 plus de 10.000 km2 en superficie , soit l'équivalent d'un tiers de la Belgique, a annoncé dimanche l'organisation de défense de l'environnement WWF à l'occasion de la Journée de l'Amazonie.
L’Union internationale de conservation de la nature a dévoilé samedi la liste actualisée des espèces en danger en raison du dérèglement climatique.
Le climat de l'Arctique change rapidement. En témoigne le déclin dramatique de la calotte polaire depuis 40 ans. Les modèles climatiques suggèrent d'ailleurs que l'océan Arctique pourrait être totalement libre de glace de façon saisonnière d'ici quelques décennies. Or, l'arrivée massive d'eau douce, en modifiant la stratification de l'océan, pourrait avoir des conséquences non négligeables sur la productivité biologique, impactant de fait toute la faune marine locale.
La plus grande organisation de protection de la nature, l’UICN, a lancé vendredi son congrès mondial sur des appels à s’attaquer de front aux crises « jumelles » de la biodiversité et du changement climatique.
Deuxième plus grand fleuve d'Amérique du Sud après l'Amazone, le Parana connaît son pire étiage depuis plus d'un demi-siècle, entraînant des répercussions sur la reproduction des poissons, les transports maritimes et la production d'électricité.
Selon un rapport publié ce mercredi, 30% des espèces d’arbres à travers le monde sont menacées d’extinction. Le changement climatique pourrait mettre à mal des écosystèmes forestiers entiers.
Changement climatique, déclin rapide et massif des espèces, recul continu du jour du dépassement, accroissement des inégalités… À mesure que les signaux d’alerte sociaux et environnementaux se multiplient, nos modes de développement apparaissent de plus en plus incompatibles avec un avenir positif et durable.
Moins présents dans les médias que les incendies dans le Sud de la France, en Grèce ou encore en Algérie, des incendies dévastateurs font également rage en Amérique du Sud. Après le Pantanal en 2020, c’est à présent l’Est de la Bolivie qui brûle. 749 000 hectares seraient partis en fumée entre janvier et juillet 2021 (Fondation Amis de la Nature (FAN)).
Een gevolg van de opwarmende oceanen is dat er minder vis te vangen zal zijn. Warmer water zorgt namelijk voor kleinere en minder mobiele vissen, en bedreigt zo onze voedselzekerheid.
La quinzième réunion de la Convention de l’ONU sur la diversité biologique (COP 15) aura finalement lieu en deux temps : d’abord en ligne en octobre, puis en Chine, en 2022.
. La taille et le nombre de zones mortes marines - des zones où les eaux profondes sont si pauvres en oxygène dissous que les créatures marines ne peuvent pas survivre - ont connu une croissance explosive au cours des cinquante dernières années. -
Climate change is a critical factor affecting biodiversity. However, the quantitative relationship between temperature change and extinction is unclear. Here, we analyze magnitudes and rates of temperature change and extinction rates of marine fossils through the past 450 million years (Myr). The results show that both the rate and magnitude of temperature change are significantly positively correlated with the extinction rate of marine animals.
Début septembre, Marseille accueillera le congrès de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Maud Lelièvre, présidente du comité français, revient sur les enjeux de ce rendez-vous très attendu pour la biodiversité.
La quasi-totalité des manchots empereurs pourraient avoir disparu avant 2100 en raison de la fonte des glaces, selon une nouvelle étude.
Le dérèglement du climat provoque une fonte de la banquise, l'habitat même des Manchots empereurs. Selon une nouvelle étude, cette espèce devrait être classée comme en danger d'extinction.
The European Commission just released on Friday 16 July its new EU Forest Strategy. This Strategy supplements the Fit for 55 Package (published on 14 of July) and will contribute to achieve the EU’s target of reducing greenhouse gas emissions from 55% by 2030, as set out in the European legislation on Climate. This new ambitious strategy “recognises the central and multi-functional role of forests, and the contribution of foresters and the entire forest-based value chain for achieving by 2050 a sustainable and climate-neutral economy
A Pandora’s box of environmental disasters has been opened, threatening the ability of the natural world to recover and humanity to survive. From devastating fires and storms to the emergence of deadly new viruses, it’s hard to deny the terrifying reality of climate change.
Salmon in the Columbia River were exposed to unlivable water temperatures that caused them to break out in angry red lesions and white fungus in the wake of the Pacific north-west’s record-shattering heatwave, according to a conservation group that has documented the disturbing sight.
Cette initiative, qui réunit une soixantaine de pays, porte l'objectif de protéger 30% des terres et des mers d'ici 2030.
Environ 11 % des forêts intactes de la planète se trouvent dans des concessions minières et 8 % dans des concessions pétrolières et gazières. Leur perte met en péril les efforts visant à sauver la faune en voie de disparition, à lutter contre le changement climatique et à préserver les communautés autochtones qui habitent ces terres intactes.
Niché au creux des monts du Lyonnais, le centre de soin pour animaux sauvages l’Hirondelle accueille chaque année de plus en plus de blessés du fait d’épisodes météorologiques extrêmes aggravés par le changement climatique. Les finances déjà précaires de cet hôpital de la faune en sont éreintées.
Plants should be flourishing in these ocean waters with plenty of nutrients and inorganic carbon in the form carbonic acid. It could be possible the phytoplankton are missing key nutrients such as ferric, but why should this be happening now?
Alors que l’Unesco doit se prononcer sur le statut de la Grande Barrière sur la liste du patrimoine mondial, des scientifiques australiens s’inquiètent quant à l’avenir incertain du récif corallien, mis en danger par le réchauffement climatique.
À l'occasion de la présentation de son documentaire "Animal" au Festival de Cannes, France 24 reçoit Cyril Dion. Le réalisateur français aborde la question écologique, alertant le public sur les problématiques de biodiversité et d'extinction de masse. Il s'intéresse également à la prise de conscience de la "génération climat" et de la jeunesse, qu'il met en avant dans son film avec deux jeunes activistes.
Un milliard, c’est l’estimation vertigineuse de Christopher Harley, un biologiste marin de l’université de Colombie Britannique. Des moules, des palourdes, des huîtres : les plages de la côte ouest du Canada sont devenues des cimetières à ciel ouvert.
Deforestation increased faster around newly built roads and dams, as well in areas better connected to consumer markets. Between 1988 and 2004, an average of 20,000km² of forest was cut each year.By the end of the 2000s, the amount of deforestation had substantially declined, reaching its lowest point of 4,571km² in 2012.
More than 1 billion marine animals along Canada’s Pacific coast are likely to have died from last week’s record heatwave, experts warn, highlighting the vulnerability of ecosystems unaccustomed to extreme temperatures.
Année après année, les études scientifiques semblent condamnées à écrire la chronique de la sixième extinction de masse : dépérissement du vivant, disparition des espèces, surexploitation des ressources, dégradation des milieux naturels. Les écosystèmes, qui fournissent des services indispensables à notre existence, déclinent à un rythme inédit, sur fond de crise climatique.
#EndEcocideBelgium est un mouvement qui réunit des citoyen·n·es, des parents, des ONG, des mouvements associatifs et de manière générale des actrices et acteurs de la société civile autour du thème de la reconnaissance des droits de la nature et du crime d'écocide comme des moyens efficaces pour mettre fin à l’annihilation de la biosphère et de ses écosystèmes.
En dehors des pays tempérés et boréaux, la déforestation se poursuit à un rythme inquiétant. Elle est causée par la course au foncier, sous-tendue par l’accroissement démographique et la hausse de la demande mondiale pour certains produits « à risque de déforestation ». Avec les changements climatiques, les mégafeux font en outre peser des menaces inédites sur les forêts.
A landmark report by the world’s most senior climate and biodiversity scientists argues that the world will have to tackle the climate crisis and the species extinction crisis simultaneously, or not at all.
Justice sociale, climat, biodiversité Préface de Jean-Pascal van Ypersele La relance de la croissance dans un contexte de crise sanitaire et de guerre économique mondialisée nous entraîne à l’opposé des mesures à prendre pour le climat et la biodiversité. Et pourtant, la relocalisation d’une partie de nos échanges économiques permettrait de réduire fortement les transports de marchandises. La massification de l’isolation des bâtiments peut réduire nos importations d’énergie fossile d’au moins 70 %. Les énergies renouvelables peuvent fournir les 30 % restants nécessaires pour atteindre la neutralité en carbone à l’échelle d’un territoire. Ce livre démontre qu’il est possible, techniquement et financièrement, de réduire les inégalités sociales, d’assurer à chaque citoyen un accès à l’énergie, à une alimentation saine, à des services collectifs de qualité. En vingt ans, nous pouvons enclencher cette transformation radicale en impliquant tous les citoyens. Fort d’une longue expérience de terrain dans les domaines
Le nouveau rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) et de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) montre l’importance de protéger la biodiversité dans le cadre de la lutte contre le dérèglement climatique notamment en utilisant les solutions fondées sur la nature (NBS). Il souligne que la perte de biodiversité et le changement climatique doivent être traités ensemble si nous voulons atteindre nos ambitions climatiques et environnementales mondiales.
Planter des variétés exotiques, moins productives mais dotées de capacités d’adaptation aux changements climatiques : voilà sur quoi travaille le généticien Randall Wisser, qui entend recréer de la biodiversité dans les régions tempérées.
L'Unesco a publié lundi un rapport préliminaire recommandant de rétrograder le statut de la Grande Barrière de corail, inscrite au patrimoine mondial depuis 1981, à cause de sa détérioration, pour beaucoup due à la récurrence des épisodes de blanchissement des coraux, une conséquence des bouleversements climatiques.
La fonte de la glace de mer a entraîné une prolifération considérable du phytoplancton sous la glace, attirant les espèces méridionales vers les pôles. Les espèces de poissons des latitudes inférieures se déplacent vers les mers périphériques de l'océan Arctique, déplaçant et supplantant les espèces indigènes. Et les prédateurs tels que les ours polaires, subissent les conséquences de la disparition de la glace.
Timothée Parrique: La croissance se heurte à des limites biophysiques. Quand une économie grossit, il y a un coût écologique. Aujourd’hui, le GIEC, l’IPBES pour la biodiversité, et toutes les autres instances scientifiques qui travaillent sur l’environnement nous disent qu’il faut réduire de toute urgence les pressions environnementales.
D’après le PNUE et la FAO, face à la triple menace du changement climatique, de la pollution et de la perte de la nature, le monde doit respecter son engagement de restaurer au moins un milliard d’hectares de terres dégradées au cours de la prochaine décennie. Cette surface représente la superficie de la Chine.
Comment mener des projets qui respectent les équilibres écologiques et sociaux, et assurent la viabilité des politiques territoriales ? Comment sortir des projets cloisonnés et appréhender notre environnement dans toute sa complexité ? Comment garantir un "espace sûr et juste" pour l’humanité ?De plus en plus mobilisées, "les limites planétaires" offrent un nouveau cadre d’analyse et d’action pour répondre à l’urgence d’un changement de nos méthodes
De twee grootste milieurampen van dit moment, klimaatverandering en biodiversiteitsverlies, kunnen succesvol worden aangepakt. Maar alleen met een beleid dat beide problemen tegelijk aanpakt, zeggen wetenschappers.
Le monde se rapproche de en plus plus d’un précipice : de multiples points de basculement environnementaux – changement climatique, effondrement de la biodiversité, destruction des écosystèmes naturels… – demandent une action concertée des États et des citoyens. Dans ce mouvement, la Chine occupe une position charnière et paradoxale de deuxième économie mondiale et premier pollueur en agrégat : il est donc inconcevable que des solutions puissent être trouvées aux défis environnementaux mondiaux sans des efforts importants de la part de Pékin.
Editor’sNote: This essay by esteemed scientist James Hansen is a hybrid ofthe books’ foreword and an independent treatise on the accelerated warming of the planet
Selon le système de suivi de la déforestation par satellite de l’INPE, DETER, le déboisement dans la partie brésilienne de l’Amazonie s’élevait à 1 391 kilomètres carrés, une superficie 24 fois la taille de Manhattan, en mai. Cela représente une augmentation de 67% par rapport à mai 2020
Un rapport de grande ampleur alerte sur l’« effondrement » de la biodiversité du bassin méditerranéen : 20 % des populations de vertébrés ont subi une perte entre 1993 et 2016, notamment en raison de la surpêche, du changement climatique et de l’urbanisation.
50 experts du Giec et de l’IPBES ont rendu un rapport commun aux deux organisations jeudi. Les constats étaient déjà connus. Il s’agit désormais de penser les crises - et les solutions - en interdépendance, et non en silos.
Un nouveau rapport du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUMA), Faire la paix avec la nature (2021), souligne « la gravité de la triple urgence environnementale de la Terre : le changement climatique, la perte de biodiversité, et la pollution ». Ces « trois crises planétaires que nous nous infligeons font courir un risque inacceptable au bien-être de la génération actuelle et des futures générations », dit le PNUMA. Cette alerte rouge, publiée à l’issue de la Journée mondiale de l’environnement (5 juin), a été élaborée tandis qu’avait lieu la Journée internationale de lutte anti-impérialiste.
Ce livre – remarquablement documenté tant dans les idées et les propositions que dans les pratiques qui essaiment déjà dans certaines villes ou pays – dessine le monde tel qu’il devrait être pour répondre aux grandes crises sanitaires, climatiques, sociales ou psychiques. En ces temps de graves périls , Il nous faut bifurquer c’est l’absolue nécessité.
In December 2020, 50 of the world’s leading biodiversity and climate experts, selected by a 12-person Scientific Steering Committee assembled by IPBES and IPCC, participated in a four-day virtual workshop to examine the synergies and trade-offs between biodiversity protection and climate change mitigation and adaptation.
Il faut penser ensemble la lutte contre le dérèglement climatique et contre l’effondrement de la biodiversité, selon un rapport du Giec et de l’IPBES. Des mesures de réduction des émissions de gaz à effet de serre qui font fi de potentiels effets sur la faune et la flore sont contre-productives, alertent les chercheurs.
Pour la première fois, GIEC et de l’IPBES publient un rapport conjoint sur les liens entre le changement climatique et la perte de biodiversité. Les crises climatiques et de la biodiversité doivent être pensées et traitées ensemble, en veillant à éviter de nuire à l’une en cherchant à protéger l’autre, soulignent des experts de l’ONU à quelques mois de deux importantes réunions internationales sur ces sujets.
In December 2020, 50 of the world’s leading biodiversity and climate experts, selected by a 12-person Scientific Steering Committee assembled by IPBES and IPCC, participated in a four-day virtual workshop to examine the synergies and trade-offs between biodiversity protection and climate change mitigation and adaptation. This represents the first-ever collaboration between the two intergovernmental science-policy bodies.
Près de 1000 espèces exotiques ont déjà migré dans les eaux plus chaudes de la mer Méditerranée, où elles remplacent désormais des espèces endémiques. Pendant ce temps, des conditions météorologiques extrêmes font des ravages dans les prairies sous-marines et les récifs coralliens fragiles, menaçant villes et régions côtières. A l’occasion de la Journée mondiale des océans, le WWF montre dans quelle mesure les changements climatiques ont déjà transformé quelques-uns des écosystèmes marins les plus importants de la mer Méditerranée.
La biodiversité de cette région d’exception est gravement menacée. Le changement climatique y est plus rapide et l’impact des activités humaines plus fort qu’ailleurs avec pour conséquence directe, selon le rapport « Méditerranée Vivante », l’effondrement de sa biodiversité. Près de 30 ans après les engagements du Sommet de Rio, et malgré des lueurs d’espoir liées aux nombreux efforts de conservation, les résultats présentés dans le rapport sont sans appel...
La sixième extinction de masse, est l’un des défis critiques auxquels nous sommes confrontés au XXIe siècle.Elle ressemble à plusieurs égards à la cinquième extinction de masse, datant d’il y a 66 millions d’années et qui a mis fin au Crétacé. Cette dernière aurait éradiqué environ 76 % des espèces de la planète. De nombreuses espèces sont aujourd'hui menacées à cause des impacts humains directs ou indirects : changement climatique, pollution, surexploitation des terres et destruction de l’environnement, entre autres. Les scientifiques cherchent à savoir en combien de temps la biodiversité s’est effondrée, puis régénérée par le passé.
Des scientifiques pressent les dirigeants du monde entier d’accélérer sur l’adoption d’un traité en faveur de la haute mer, ces vastes zones océaniques qui ne sont placées sous l’autorité d’aucun État. Un texte permettrait de les protéger contre des risques environnementaux de plus en plus préoccupants.
Le réchauffement climatique, la pollution, la déforestation, les guerres, les incendies : tous ces facteurs menacent la biodiversité. L’extinction des espèces végétales est très rapide, c’est pourquoi il est nécessaire de sauvegarder des échantillons de chacune de ces espèces, afin d’être certain de pouvoir les replanter si nécessaire.
Les niveaux d’oxygène des lacs situés dans les zones de climat tempéré déclinent rapidement, plus vite que dans les océans. Le changement climatique est la principale cause de cette tendance depuis au moins quatre décennies qui menace la biodiversité et la potabilité des lacs d’eau douce.
The root cause of pandemics – the destruction of nature – is being ignored, scientists have warned. The focus of world leaders on responding to future outbreaks overlooks the far cheaper and more effective strategy of stopping the spillover of disease from animals to humans in the first place, they have said. The razing of forests and hunting of wildlife is increasingly bringing animals and the microbes they harbour into contact with people and livestock. About 70% of new infectious diseases have come from animals, including Covid-19, Sars, bird flu, Ebola and HIV.
De moins en moins d’oxygène. Et des températures de plus en plus élevées. Où ? Dans les lacs des régions tempérées. Un nouveau signal d’alarme tant cet effet du changement climatique est susceptible de modifier tous les écosystèmes lacustres frappés.les lacs ne représentent que 3% environ de la surface des terres émergées. Mais leur rôle écosystémique et dans le cycle de l’eau est bien plus important que ce petit pourcentage.
Face à la triple menace des changements climatiques, de la perte de la nature et de la pollution, le monde doit tenir son engagement de restaurer au moins un milliard d'hectares de terres dégradées au cours de la prochaine décennie, une superficie équivalente à celle de la Chine.
L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) estime la perte nette de forêts à 178 millions d’hectares depuis 1990. Si le rythme de déforestation a ralenti sur la décennie 1990-2000, 10 millions d’hectares de forêt ont disparu chaque année entre 2015 et 2020. Cette tendance menace de nombreuses espèces végétales et animales et pèse fortement dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Il y a 66 millions d'années, les trois quarts des espèces se sont éteintes à la suite de la chute d'un astéroïde. Cette dernière avait alors fait monter le taux de CO2 dans l'atmosphère et les températures.
Quels sont les impacts des actions humaines, allant du changement climatique à l'acidification des océans, la pollution par l'azote, etc, sur les microbes de la Terre ? la science souffre d'une "ignorance profonde" à ce sujet. Les microbes jouent un rôle crucial, contribuent à la production de nos aliments, à la séquestration et à la libération du carbone dans les sols, à la guérison et à l'apparition de maladies, etc.
S’étendant sur un territoire de 21 millions de km2 et de 24 fuseaux horaires, la région polaire arctique est habitée par environ 4 millions de personnes, dont des dizaines de peuples indigènes. Par ailleurs, l’Arctique abrite aussi une riche biodiversité et différents écosystèmes qui participent directement à l’équilibre climatique mondial, avec notamment un rôle majeur dans la redistribution de chaleur par le biais des courants océaniques entre le pôle Nord et l’équateur. Toutefois, le réchauffement climatique d’origine anthropique s’est récemment traduit en Arctique par des conséquences environnementales désastreuses, telles que l’amincissement et le rétrécissement de la banquise, la fonte du permafrost et le recul des glaciers, réserves considérables d’eau douce de la planète.
je dédie ce post à mes enfants et à tous les enfants de la terre. Puissent-ils avoir la clairvoyance et le courage que nous n’avons pas eus (et je ne leur demande pas de nous pardonner). Nous y voilà, nous y sommes. Depuis cinquante ans que cette tourmente menace dans les hauts-fourneaux de l’incurie de l’humanité, nous y sommes.....
Aurélien Barrau, est intervenu face aux étudiants de l'École polytechnique le 6 mai 2021, dans le cadre des conférences Coriolis pour l’environnement. Le thème de la conférence : Face à la catastrophe écologique, ne pas être radical a-t-il encore un sens ?
l’échelle géologique, l’action de la civilisation industrielle est comparable à une grosse météorite qui s’écraserait sur Terre. C’est une explosion instantanée et dévastatrice. On ne peut pas s’adapter à une telle explosion ni faire de la résilience, on peut juste compter grossièrement les morts, soigner les éventuels survivants, essayer de survivre dans le chaos et des conditions d’existence très difficiles où nos moyens de subsistance habituels sont calcinés, rassembler quelques objets et fuir à la recherche d’un endroit moins exposé ou moins dévasté.
Une seule baleine dans l’océan pourrait faire autant de bien à la planète que plusieurs milliers d’arbres. Sur une période d’un an, un arbre ne peut absorber en moyenne que 21 kilos de CO2, principal gaz responsable de l’effet de serre provoquant le réchauffement climatique. À titre de comparaison, le corps d’une baleine bleue, le plus gros animal vivant à notre époque, peut stocker jusqu’à 33 tonnes de dioxyde de carbone.
La diversité biologique est également essentielle pour le bon déroulement de notre société ; elle nous offre des moyens de subsistance (approvisionnement en nourriture, filtration de l’eau, production d’oxygène), des remèdes, des matières premières et autres. La biodiversité joue également un rôle essentiel dans le climat. En effet, il existe un lien très étroit entre le climat et la biodiversité.
Des chercheurs américains ont tenté de déterminer comment les écosystèmes naturels ont été affectés par les phénomènes climatiques et l’activité humaine au fil des siècles.D’après leurs résultats, la biodiversité a commencéà décliner il y a des milliers d’années. Et ce principalement à cause de l’exploitation de la nature par les humains.Les humains interagissent avec la nature depuis la nuit des temps, ou presque. La Révolution néolithique a vu naître l’agriculture, tandis que leurs ancêtres avaient déjà réussi à domestiquer le feu. Pourtant, les écosystèmes n’ont jamais évolué aussi rapidement qu’au cours des 18.000 dernières années, souligne cette nouvelle étude parue dans la revue Science
L’Amazonie a atteint un important point de bascule. D’après une récente étude, elle émet désormais plus de CO2 qu’elle n’en capte, ce qui pourrait avoir un effet d’accélérateur sur les changements climatiques. Experte en écosystèmes forestiers à l’EPFL, Charlotte Grossiord nous explique les mécanismes et enjeux d’une telle inversion.
Dans un rapport publié le 10 mai, l’organisation européenne Climate Action Network montre que la réforme de la Politique agricole commune n’est pas à la hauteur des objectifs climatiques. Et appelle les États membres à revoir leurs propositions à la hausse.
« Une confusion, porteuse de conséquences potentiellement graves, s’est durablement installée dans le débat public au sujet des préoccupations environnementales actuelles. Elle consiste à considérer que le dérèglement climatique est la seule urgence environnementale, de portée véritablement globale ».
Dans les eaux du Groenland, le changement climatique expose le narval à la pollution au mercure. Ce phénomène est directement lié à la fonte des glaces et au changement de l’alimentation de ces cétacés. Afin d’évaluer l’impact de cette pollution, des scientifiques ont analysé les défenses de dix de ces licornes de mer.
Connaissez-vous le martinet, cet oiseau capable de mille prouesses qui bat le record mondial du vol d’endurance? Chaque année, des milliards d’oiseaux migrent entre l’Afrique et l’Europe. Une migration au long cours, qui force l’admiration. Février dernier, les grues cendrées ouvraient le bal, déchirant le ciel de leur cri sonore, en remontant vers le nord. Fin mars, les hirondelles se posaient au Plat Pays. Mai : c’est le retour des martinets.
Développement de Zones à défendre (ZAD), fauchage de champs OGM ou encore occupation de centrales nucléaires: les actions de désobéissance civile se multiplient dans de nombreux pays. Celles et ceux qui pensent que l’ordre établi est parfait s’en offusquent. Celles et ceux au contraire qui s’intéressent au mouvement infini de construction de la justice et du droit n’en sont guère surpris. Point d’étape nécessaire sur la désobéissance civile, ses origines, ses fondements et limites, cet ouvrage met au jour son rôle dans le développement de la justice elle-même; il rassemble des paroles activistes, judiciaires et académiques. Il permet encore de comprendre l’intérêt de l’argument de l’état de nécessité, notamment pour les questions de justice climatique, tout particulièrement devant les tribunaux français ou suisses.
Au Canada, la découverte de nids endommagés d’une espèce de colibris a stoppé les travaux de l’oléoduc Trans Mountain. Le colibri révèle ainsi les dommages écologiques et climatiques du projet.
Un groupe d’experts alerte dans une nouvelle étude parue dans Biological Conservation sur les effets délétères des émissions de gaz à effet de serre sur les récifs coralliens. Ils invitent les décideurs à mener les bonnes actions pour sauver l’écosystème qui court le plus de dangers au monde. Entretien avec Jean-Pierre Gattuso, océanographe, codirecteur de ces travaux sur les récifs coralliens.
De plus en plus d’ours polaires se reproduisent avec des grizzlis, dont les aires de répartition s’étendent vers le nord, multipliant les membres d’une espèce hybride nommée “Grolar”, ou “Pizzly”. 
les animaux, particulièrement les plus volumineux, sont de formidables réservoirs à CO2. Tout au long de leur longue vie (entre 100 et 200 ans), les cétacés piègent, selon les espèces et leur volume, jusqu’à 33 tonnes de CO2. C’est beaucoup mieux qu’un arbre qui capte en moyenne 20 kg de CO2 par an.
C’est un fait désormais connu : le Covid passe de l’humain à l’animal, et vice versa. Grands singes, chats, chiens, belettes, hamsters... Le virus pourrait menacer de très nombreuses espèces et bouleverser les milieux naturels. Car exposer la faune sauvage à des pathogènes inédits n’a rien d’anodin.
Avec le réchauffement climatique, des microalgues toxiques pourraient proliférer sur les côtes françaises. Un projet européen alerte notamment sur l’impact que cela pourrait avoir pour les eaux de baignade et les fermes conchylicoles. Explications de Phillipp Hess, chercheur en chimie et spécialiste des phycotoxines à l’Ifremer de Nantes.
A new study has found that if greenhouse gas emissions are not curbed urgently, a third of endemic species on land and half in the sea will become extinct, causing a collapse of biodiversity. According to the study, 92% of all endemic species on land and 95% of those in the ocean will decrease in numbers or even disappear under current emissions levels, which will increase global temperatures by 3 degrees Celsius by 2100.
En modifiant les grands cycles chimiques, le cycle de l’azote, du carbone, du phosphore, de l’eau, l’homme a même une influence isostatique », c’est-à-dire sur la tectonique des plaques...Il ne fait pas bon parler de limitations en ces temps où nos libertés, même les plus essentielles, sont mises à rude épreuve : et pourtant, le cadre des limites planétaires n’a jamais été aussi pertinent pour comprendre comment nos activités mettent en péril la stabilité des écosystèmes… et risquent de plonger nos sociétés dans des bouleversements en chaîne, irréversibles. Dont le Covid-19 est le signal faible ? Plongée dans un voyage au cœur des processus qui conditionnent l’équilibre du système-Terre.
Face à la multiplication des atteintes portées au « système Terre », la communauté scientifique a entrepris de déterminer les frontières au-delà desquelles les risques de basculement écologique sont élevés. Neuf processus biogéochimiques majeurs sont l’enjeu de ces « limites ». La détermination et la mise en œuvre des seuils écologiques posent des défis à la société, tant en termes de démocratie, de justice sociale, que de limites à la liberté.
Cela pourrait paraître contre-intuitif, mais de plus en plus de preuves suggèrent que la perte de biodiversité augmente notre exposition aux pathogènes zoonotiques nouveaux et établis. C’est en tout cas la conclusion d’un nouveau document qui synthétise les connaissances actuelles sur la façon dont la biodiversité affecte la santé humaine.
Global warming is a "threat multiplier" for habitats and species already under pressure – by understanding how the problems are linked, we can solve two crises at once
La Côte d’Ivoire, la Guinée et le Ghana ont perdu respectivement 71%, 67% et 60% de leurs forêts Due à la création d’exploitations agricoles, cette dégradation des forêts perturbe climat et la biodiversité L’élaboration de plans de gestion durable des forêts est recommandée pour ralentir leur disparition
Comment aider l’agriculture à s’adapter au changement climatique et à protéger la biodiversité, tout en garantissant des rendements élevés ? Grâce aux arbres !
Le changement climatique et la perte de biodiversité ont un coût financier pour l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement mondiale, souligne un rapport du CDP. Il en coûtera 120 milliards de dollars supplémentaires aux entreprises d’ici 2026, selon l’organisation qui collecte les données environnementales (climat, forêt, eau) de 8 000 fournisseurs. L’industrie manufacturière, l’alimentation et la production seraient les plus touchées.
Températures moyennes, records de chaleur, émissions et concentrations de CO2 et de méthane, dégel du pergélisol, fonte des banquises et des calottes glaciaires, hausse du niveau de la mer, tempêtes, acidification des océans, courants marins, forêts, sols, biodiversité, incendies, sécheresses, inondations, déplacements de populations… Tour d’horizon d’une Terre en surchauffe.
Les demandes alimentaires des pays du Nord accentuent la déforestation des pays du Sud. La France est en tête du classement des pays qui provoquent des coupes d’arbres à l’autre bout du monde.
Des décennies d’exploitation forestière et minière ont-elles eu raison de l’Amazonie ? L’écosystème emblématique pourrait désormais émettre plus de gaz à effet de serre qu’il n’en absorbe, selon de nouvelles recherches.
La Belgique vient de ré-autoriser l’utilisation de l’Imidaclopride, un insecticide de la famille des néonicotinoïdes. Sa toxicité pour l’entomofaune, et pour certains vertébrés, a pourtant été démontrée par de multiples études scientifiques. Ce pesticide a été interdit par l’Union européenne pour sa dangerosité en 2018. Malgré cela, cela fait 3 années consécutives que notre pays obtient une dérogation de 120 jours pour perpétuer son utilisation dans ces cultures de betteraves, notamment. Pour la troisième fois, Nature & Progrès Belgique et le Pesticide Action Network (PAN) Europe, ont introduit un recours devant le Conseil d’Etat
Le changement climatique impacte la biodiversité mondiale en forçant les espèces à se déplacer pour suivre l’évolution des températures. Une collaboration internationale impliquant des chercheurs français, suédois, néerlandais et finlandais montre, dans un article publié dans la revue Ecology Letters, que la fragmentation des habitats due à l’activité humaine empêche certaines espèces de papillons de se déplacer suffisamment, les rendant ainsi vulnérables au changement climatique.
Le message de l'ONU est clair: avec environ 20% des plans de relance post-Covid favorables à l'environnement en 2020, le monde n'est pas à la hauteur des dangers qui menacent la planète.
La consommation massive de grenouilles va, sans surprise, finir par faire disparaître l'espèce. Tour d'horizon du déclin des batraciens. Certes, l’exploitation des grenouilles n’est pas la seule cause de leur disparition, mais elle ajoute au déclin. À ce déclin alarmant, il faut aussi prendre en compte la maltraitance dont sont victimes les batraciens commercialisés.
L’aspiration au « monde d’après » a été étouffée par un « monde d’avant » plus autoritaire encore. Pour autant, le capitalisme arrive à une croisée de chemins, explique l’historien Jérôme Baschet. Dans « Basculements », il décrit la manière de le faire basculer vers une voie désirable, ouvrant sur des modes de vie antiautoritaires, collectivistes et écologiques.
Il est l’une de ces personnalités qui luttent quotidiennement avec acharnement en faveur d’un avenir compatible avec les contraintes environnementales et climatiques. Socialement très engagé, pointu quant à ses propositions économiques, n’hésitant pas à s’engager personnellement, Pierre Larrouturou fait – dans cet entretien – le tour des enjeux actuels.
Le documentaire Une fois que tu sais, réalisé par Emmanuel Cappellin en collaboration avec Anne-Marie Sangla, sortira le mercredi 22 septembre 2021. Le jeune réalisateur a passé une partie de sa vie à voyager à l’étranger, et ce sont ses réflexions sur la transformation du monde qui l’ont conduit à réaliser son premier long-métrage.
La catastrophe écologique n’est pas à venir, elle est déjà là. Nous ne nous résoudrons pas à la contempler, impuissant-es, isolé-es et enfermé-es chez nous. Nous avons besoin d'air, d'eau, de terre et d'espaces libérés. Les causes et les responsables de la destruction des sols nous entourent : bétonisation, industries polluantes, et accaparement des terres vivrières par l’agro-industrie. Nous voulons cibler et bloquer ces responsables. Nous voulons aussi occuper et cultiver les terres qui nous ont été arrachées. Parce que tout porte à croire que c’est maintenant ou jamais, nous avons décidé de jeter nos forces dans la bataille.
Alors que l'année 2020 devait marquer une étape importante dans la protection du climat et de la biodiversité, la pandémie de Covid-19 a tout différé.
L’ONU a rendu public un rapport dans lequel il souligne que les objectifs climatiques ne peuvent être atteints. Pour son secrétaire général António Guterres, il est urgent que les États réorientent leurs politiques économiques pour inverser la tendance.
La protection agroécologique des cultures réduit les risques d’émergence de zoonoses virales, selon une étude publiée par des chercheurs du Cirad dans Science of the Total Environment. Cette analyse de 300 articles scientifiques indique que l’application des principes de l’agroécologie aux méthodes de protection des cultures tend à diminuer le risque de zoonoses virales, tout en améliorant le bien-être animal, la biodiversité et la résilience aux changements climatiques.
Le premier rapport de synthèse du PNUE est intitulé : Faire la paix avec la nature : un plan scientifique pour faire face aux urgences en matière de climat, de biodiversité et de pollution. Il se fonde sur des preuves issues d'évaluations environnementales mondiales.
A new report reveals that tropically forested countries are facing higher-than-ever rates of destruction, due to COVID-19.1 This has had – and will continue to have – a devastating impact on the environment, the global climate, and the many Indigenous peoples who rely on these ancient and biodiverse forests for their homes and sustenance, unless the governments of these countries are called to task and held accountable.
Dans son livre, « Refonder l’agriculture à l’heure de l’anthropocène », l’universitaire Bertrand Valiorgue appelle à réinventer le rapport de la société avec l’acte de production alimentaire. Face au changement climatique, l’agriculture détient, à ses yeux, plus de réponses qu’elle ne pose de problèmes.
Nous vivons plus longtemps, mais en moins bonne santé. Des substances chimiques qu’on ne peut plus ignorer sont en cause.
Pour l’aborder avec justesse, elle devra se renforcer, se transformer, et se fixer une stratégie. État des lieux. Une carte blanche de Pierre Defraigne. Directeur exécutif du Centre Madariaga-Collège d'Europe; directeur général honoraire à la Commission européenne.
Les défis auxquels nous sommes confrontés sont d’une ampleur telle que toutes les sciences doivent contribuer aux diagnostics. Pour cette raison, l’Académie royale de Belgique et la Koninklijke Vlaamse Academie van België unissent leurs forces.
Des chercheurs de l'université de Stanford mettent en garde contre les conséquences du réchauffement climatique sur la flore alpine. Ces plantes vivant à la limite des neiges éternelles pourraient s'éteindre, des espèces plus compétitives colonisant leur habitat.
Une étude parue dans la revue Geophysical Research Letters appelle à une meilleure prise en compte de l’activité biologique au niveau des rivières d’eau de fonte au Groenland. En effet, des mesures de terrain suggèrent qu’une plus grande activité bactérienne s’associe à une fonte accrue en saison chaude.
Le réchauffement des eaux amènera les bébés requins à naître plus petits, plus fatigués et moins bien nourris d’après une étude scientifique publiée ce mardi. Leurs chances de survie seront donc encore largement amoindries.
Un nouveau rapport qui donne à réfléchir affirme que le monde ne saisit pas l’ampleur des menaces que constituent la perte de biodiversité et la crise climatique. La planète est confrontée à un « avenir épouvantable d’extinction de masse, de déclin sanitaire et de bouleversements climatiques », qui menacent la survie de l’humanité en raison de l’ignorance et de l’inaction, selon un groupe international de scientifiques. Ces derniers avertissent que les gens n’ont toujours pas saisi l’urgence des crises de la biodiversité et du climat.
La déforestation de l'Amazonie au Brésil a atteint 8.426 km2 en 2020, 8% de moins que le record historique de l'an dernier, mais un chiffre jugé extrêmement préoccupant par les spécialistes, très critiques envers la politique environnementale du président Jair Bolsonaro. La surface déboisée identifiée par les satellites de l'Institut de recherches spatiales (Inpe) est plus de cinq fois supérieure à celle de la ville de Sao Paulo, la plus peuplée du pays.
Je ne sais pas par qui et quand le Moyen-Age a été daté entre la chute de l’Empire romain en 476, et la redécouverte de l’Amérique ou de l’imprimerie en 1492. Ces dates sociales, technologiques et politiques ont marqué le temps. En France, 1515, 1610, 1715, 1815, ont marqué les siècles par des faits politiques, technologiques, philosophiques. Ces dates sont arbitraires, mais elles aident à jalonner le temps, à le mémoriser. Elles organisent l’Histoire à partir des histoires.
Au cours de sa longue existence, notre planète a connu plusieurs crises majeures, qui, à chaque fois, ont transformé en profondeur le vivant et entraîné l’extinction de la majorité des espèces. Les crises de la biodiversité avancent masquées, en silence. Aujourd’hui, tout laisse à penser que nous sommes à l’aube d’une sixième extinction qui arrive à une vitesse foudroyante : on estime que 500 000 à un million d’espèces sont en train de décliner et que d’ici quelques décennies elles pourraient s’éteindre. L’homme et sa consommation sans cesse croissante d’espace et d’énergie en est la première cause.
Avec le report de tous les événements prévus l'année dernière en raison de la pandémie de Covid-19, c'est finalement l'année 2021 qui sera cruciale pour la planète. Sur le plan français, nous attendons une ambitieuse loi climat tandis que la Commission européenne concrétisera à la fin du premier semestre son Green Deal. Au niveau international, la fin de l'année verra la tenue des COP sur le climat, la biodiversité et la désertification, avec de forts engagements attendus de la part des Etats.

2020

Mulette épaisse et moule perlière, 2 espèces menacées qui sont de véritables filtres naturels de nos cours d'eau. Elles sont plus efficaces que nos stations d'épuration modernes pour réduire filtrer les cours d'eau. Tout cela sans énergie, ni béton. La mulette épaisse est plus menacée que le panda géant ou l'éléphant d'Afrique.
En tant que scientifiques et universitaires du monde entier, nous appelons les décideurs politiques à s’engager ouvertement face au risque de perturbation, voire d’effondrement, de nos sociétés. Cinq ans après l’accord de Paris sur le climat, nous n’avons pas réussi à réduire nos émissions de carbone, et nous devons maintenant en tirer les conséquences.
Les crises économiques, écologiques ou sanitaires n’ont pas entraîné de bouleversements profonds dans notre manière de nous relier à la Terre et aux autres. Pourtant, il y a urgence. Pour Dominique Bourg, il nous reste dix ans pour agir.
L’UCLouvain a suivi le trajet de la viande de bœuf brésilien et son impact sur la déforestation.
Risques d'effondrements et résilience : Voici la première d'une série de 4 vidéos qui standardisent le message sur les risques d'effondrement et permet de le diffuser à un public non-averti.
La thématique de l’Eau est tellement vaste qu’aborder toutes ses facettes en un seul média est probablement illusoire. D’où l’idée, pour mettre en exergue la place de l’or bleu dans nos vies, de capsules vidéos traitant d’aspects précis comme l’agriculture, à côté d’interviews traitant du sujet plus globalement.
Risques d'effondrements et résilience : Voici la première d'une série de 4 vidéos qui standardisent le message sur les risques d'effondrement et permet de le diffuser à un public non-averti.
Risques d'effondrements et résilience : Voici la première d'une série de 4 vidéos qui standardisent le message sur les risques d'effondrement et permet de le diffuser à un public non-averti.
Les meilleures sources sur l’Environnement et le Climat - tous niveaux confondus !
A moins d'une transformation radicale du système économique, les pandémies comme le Covid-19 vont se multiplier et faire plus de morts, alertent jeudi des experts de l'ONU sur la biodiversité (IPBES) soulignant l'immense réservoir de virus inconnus dans le monde animal. "Sans des stratégies de prévention, les pandémies vont émerger plus souvent, se répandre plus rapidement, tuer plus de gens et avoir des impacts dévastateurs sans précédent sur l'économie mondiale", met en garde ce rapport.
Dans Greener Than You Think – un roman de 1947 de l’écrivain de science-fiction de gauche Ward Moore – une femme scientifique folle de Los Angeles recrute un vendeur à la sauvette nommé Albert Weener, décrit comme ayant «toutes les caractéristiques d’un quémandeur escroc», pour l’aider à promouvoir sa découverte: un composé appelé Metamorphizer qui améliore la croissance des herbes et leur permet de pousser sur des sols stériles et rocheux. La scientifique rêve de mettre fin, de façon permanente, à la faim dans le monde grâce à une expansion très forte de la gamme de blé et d’autres céréales. Albert Weener, un ignorant en matière de science, ne pense qu’à se faire un peu d’argent en faisant du porte-à-porte pour proposer de soigner les pelouses. Ayant désespérément besoin d’argent pour poursuivre ses recherches, la scientifique accepte à contrecœur. Et Albert Weener se dirige vers les pelouses jaunies des quartiers de bungalows fatigués.
Scientist Rebellion est une organisation internationale de scientifiques, qui souhaite sensibiliser au réchauffement climatique en s'engageant dans la désobéissance civile non-violente.
La moitié des coraux de la Grande Barrière, en Australie, ont péri ces 25 dernières années, ont affirmé mercredi des scientifiques, qui avertissent que le réchauffement climatique est en train de bouleverser de façon irréversible cet écosystème sous-marin. Une étude publiée dans le journal scientifique Proceedings of the Royal Society tire la sonnette d'alarme sur l'ampleur du déclin de tous les types de coraux depuis le milieu des années 1990 sur le site du nord-est de l'Australie, inscrit en 1981 au patrimoine mondial de l'Unesco.
L’accord commercial entre l’Union européenne et les pays latino-américains du Mercosur a du plomb dans l’aile, et la fuite de l’Accord d’association qui l'encadre ne risque pas de l’aider à prendre son envol.
Des organisations issues de plus de 100 pays demandent que "le droit à un environnement sain et naturel" soit ajouté à la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) des Nations unies. Leur campagne mondiale, baptisée "#1Planet1Right", se poursuivra jusqu’en 2023 pour les 75 ans de la DUDH. Ce lundi, plus de 111.000 personnes ont déjà signé la pétition qui vise 500.000 participants.
Le nombre d’incendies continue à exploser en Amazonie. La sécheresse et l’inaction du gouvernement de Jair Bolsonaro sont pointées du doigt. Les feux de forêt continuent de faire des ravages au Brésil, avec une forte augmentation des foyers en septembre en Amazonie et au Pantanal, alimentant de plus en plus de critiques sur la politique environnementale du gouvernement de Jair Bolsonaro.
En août, il y avait eu près de 30.000 incendies. Malgré un déploiement militaire à grande échelle, la forêt tropicale amazonienne continue de brûler. Rien que dans les premiers jours de septembre, un millier d'incendies ont ainsi été enregistrés en Amazonie brésilienne, selon les données de l'Institut national de recherche spatiale (Inpe). En août, il y avait eu près de 30.000 incendies. Samedi, le Brésil célèbre la Journée de l'Amazonie, en mémoire de la fondation de l'Etat d'Amazonas par l'empereur Pedro II en 1850.
Où en sommes-nous aujourd’hui avec les armes de la contestation sociale? Quelles sont l'actualité et les limites de l'action directe nonviolente?
Un groupe de chercheurs, dirigé par un scientifique de l’UNSW spécialisé dans le développement durable, a passé en revue les discussions universitaires existantes sur le lien entre la richesse, l’économie et les impacts associés, pour arriver à une conclusion claire : la technologie ne nous mènera pas loin dans la voie du développement durable – nous avons besoin de changements profonds dans notre mode de vie et de paradigmes économiques différents. Dans leur étude, publiée dans Nature Communications et intitulée « Scientists’ Warning on Affluence », les chercheurs ont résumé les preuves disponibles, en identifiant les solutions possibles.
L’augmentation de la température des eaux amplifie l’accumulation de contaminants neurotoxiques comme le mercure organique (méthylmercure) chez certaines espèces marines. Aujourd’hui, la contamination de la vie marine et des réseaux alimentaires est en croissance à cause de l’action combinée de la pollution au mercure, des changements climatiques et de la surpêche. Cela a des implications évidentes pour les écosystèmes et l’océan, mais aussi pour la santé publique. Le risque de consommer du poisson et des fruits de mer contaminés au mercure augmente avec les changements climatiques.
Le climat se réchauffe, la biodiversité s’effondre, mais il est pourtant difficile de prendre conscience de l’ampleur de la crise environnementale. La raison ? Notre amnésie environnementale. Analyse d’un mécanisme psychologique essentiel mais ignoré.
La crise actuelle va-t-elle mener à un virage écologique ? Les réticences sont considérables, constate Isabelle Martinez qui montre comment beaucoup d’entreprises, sommées par la loi d’informer de leur impact environnemental, s’ingénient à générer du brouillard.
La question des limites environnementales a traversé les XIXe et XXe siècles sans vraiment parvenir à s’imposer. La donne serait-elle en train de changer en ce début de XXIe siècle ? Face à la multiplication des atteintes portées au « système Terre », la communauté scientifique s’est lancée depuis quelques années dans un projet aussi urgent qu’ambitieux : proposer aux décideurs et au grand public un aperçu des principales variables qui déterminent l’équilibre des écosystèmes à l’échelle planétaire. Au-delà du climat et de la biodiversité, ces travaux abordent également des questions moins connues du grand public, comme le déséquilibre des cycles biogéochimiques, le changement d’affectation des sols, l’introduction de polluants d’origine anthropique dans les écosystèmes ou encore l’acidification des océans. Autant d’enjeux pour lesquels la communauté scientifique essaie aujourd’hui de déterminer des frontières à ne pas dépasser si l’humanité veut éviter les risques d’effondrement.
Des conditions climatiques presque invivables. Si rien n’est fait pour limiter les émissions de gaz à effet de serre, un tiers de l’humanité pourrait vivre, d’ici à cinquante ans, dans des endroits aussi chauds que le Sahara aujourd’hui. Ces 3,5 milliards de personnes sortiraient alors de la « niche climatique » dans laquelle les humains ont prospéré depuis six mille ans. Voilà les conclusions d’une étude publiée lundi 4 mai dans la revue américaine Proceedings of the National Academy of Sciences, qui met en lumière les risques maximaux auxquels le monde pourrait être soumis dans les prochaines décennies à moins que nous ne parvenions à inverser la tendance.
Le manque d’eau touche 40 % des terres cultivables du pays, avec d’importantes disparités régionales. La sécheresse, chronique depuis 2015, est particulièrement grave cette année.
Selon une nouvelle étude de l’University College de Londres, le réchauffement climatique pourrait entraîner des effondrements soudains et catastrophiques de la biodiversité partout dans le monde tout au long du XXIe siècle. L’étude publiée dans Nature prédit de graves perturbations écologiques dans les prochaines décennies. Si les émissions mondiales de gaz à effet de serre ne faiblissent pas, les régimes de température sans précédent pour certaines espèces commenceront avant 2030 dans les océans tropicaux.
Un speech qui remet tout le monde à sa place!
Hériter et prendre soin d’un monde en train de se défaire
Dans nos campagnes, la population d’oiseaux a baissé de 30 % en vingt ans à peine.[2] En quelques semaines seulement, l’Australie perdait plus d’un milliard d’animaux dans les incendies.[3] Une étude publiée dans la revue britannique Nature estime qu’un million d’espèces animales et végétales pourraient disparaître en raison du réchauffement climatique
Faisant le constat de l’inaction des gouvernements face à l’urgence écologique et climatique, plus de 1000 scientifiques de toutes disciplines, parmi lesquels une trentaine de médaillé·e·s du CNRS ou de l’Académie d’agriculture et plus de cent (ancien·ne·s) directrices ou directeurs d’unité, appellent dans Le Monde les citoyens à la désobéissance civile et au développement d’alternatives. Ils exhortent les responsables politiques à changer radicalement notre modèle économique et productif et à prendre au sérieux les propositions de la Convention citoyenne sur le climat.
Scientifiques en rébellion, branche française de Scientist Rebellion, est un collectif de scientifiques de toutes disciplines, tous statuts et tous secteurs qui se mobilisent contre l’inaction face au dérèglement climatique et à l’effondrement de la biodiversité. Le collectif est né de l’Appel des 1000 scientifiques à la désobéissance civile paru dans le journal Le Monde en 2020. Notre démarche est détaillée dans notre raison d'être.
L’animal emblématique du pays, déjà menacé par les activités humaines, a vu une grande partie de son territoire dévasté par les flammes. Dans l’Etat de Nouvelle-Galles du Sud, Libération est allé à la rencontre d’acteurs qui font tout pour éviter sa disparition.
Plus de 250 scientifiques appellent lundi le gouvernement australien à poser des actes urgents en matière de lutte contre les changements climatiques. Une requête qui intervient après plusieurs mois de feux de brousse dévastateurs dont l'ampleur a été exacerbée par le réchauffement.
« La situation est pire, bien pire que ce que vous pouvez imaginer. Si votre inquiétude face au réchauffement climatique se résume à une crainte de la montée du niveau de la mer, vous ne faites qu’effleurer la surface des catastrophes à venir… » Écouter la science et faire connaître la vérité. David Wallace-Wells a décidé de se confronter aux réalités du changement climatique. Non comme un spécialiste ou un militant écologiste, mais comme un journaliste, un citoyen, un enquêteur. Il a interviewé des dizaines de chercheurs, lu des centaines d’articles et collecté toutes les données qui tombaient, jour après jour, sur son fil d’actualité Twitter pour nous offrir une vue d’ensemble sur la situation. Et la situation est grave. Pénuries alimentaires, sécheresses et inondations, incendies, océans à l’agonie… David Wallace-Wells énumère et étudie toutes les facettes des problèmes climatiques. Et, surtout, il démontre brillamment comment le réchauffement aura des conséquences directes sur tous les aspects – politique
En butte à des pressions sociétales, technologiques et réglementaires, les entreprises se ruent sur l’achat de forêts entières en vue de compenser leurs émissions de CO2. Une pratique peu coûteuse mais contestée par de nombreux scientifiques. - voir infographie
Suzanne Simard. Elle n’est pas la première à avoir découvert ce réseau. Toutefois, c’est grâce à une expérience menée en 1997 qu’elle a été la première à démontrer que des sapins de Douglas et des bouleaux s’échangent du carbone par le réseau mycorhizien. La preuve qu’il fallait pour entamer une série de découvertes sur la communication complexe et fragile des plantes et des arbres.
L’humanité mène « une guerre suicidaire » contre la nature qui réagit et « répond par des ouragans, des incendies et de graves sécheresses dans diverses régions du monde », a déclaré le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, lors de la cérémonie d’ouverture de « Lisbonne - Capitale verte européenne » qui s'est tenue samedi dans la capitale du Portugal.
l’Australie est un continent spécifique, avec une faune et une flore remarquables et endémiques (n’existant que sur ce territoire). Les images effroyables de koalas, kangourous et autres animaux emblématiques morts ou blessés ont fait le tour du monde. Des chiffres d’apparence colossale ont été cités pour caractériser cette terrible situation et repris par presque tous les médias : on annonce 500 millions puis, désormais, un milliard d’animaux morts dans ces incendies.
2020 sera l'année du climat mais aussi de la biodiversité. En octobre, les États du monde entier devront se fixer de nouveaux objectifs en matière de protection de la nature à la COP15 sur la biodiversité qui se tiendra en Chine. Un mois plus tard, ils se retrouveront au Royaume-Uni pour la COP26 sur le climat qui doit acter la relève de l'ambition conformément à l'Accord de Paris. Quelques rendez-vous cruciaux précéderont ces deux échéances.

2019

Une stratégie de protection des baleines peut limiter les gaz à effet de serre et le réchauffement climatique
Le dérèglement climatique a des conséquences souvent insoupçonnés. Une récente étude montre que les poissons migrent de plus en plus pour trouver de l'oxygène qui disparaît tranquillement des océans. ...pour la raison simple que plus la température s’élève, et plus ils ont besoin d’oxygène. Or les eaux chaudes contiennent moins d’oxygène que les eaux froides.
Aurélien Barrau, l’astrophysicien spécialisé dans la physique des astroparticules, les trous noirs et la cosmologie a lancé un nouveau cri d’alarme face à notre situation actuelle. Il a souligné notre incapacité à faire face aux catastrophes écologiques actuelles et futures. Lors du dernier Global Positive Forum, le 3 décembre dernier, son intervention a été particulièrement saisissante.
Parce que, pour préserver les grands équilibres planétaires, les manifestations, pétitions, élections ou blocages ne suffiront pas plus que les changements du quotidien menés de manière individualisante et culpabilisante, nous nous engageons à adopter dès à présent, selon nos possibilités, jusqu’à dix résolutions fortes, afin d’avancer ensemble vers un mode de vie soutenable.
Le Parlement européen a décrété l’urgence climatique et environnementale, jeudi 28 novembre. La résolution, adoptée à une large majorité (429 pour, 225 contre et 19 abstentions), affirme l’engagement du Parlement pour « limiter le réchauffement de la planète à 1,5ºC et éviter une perte massive de biodiversité ». Il fait suite à des votes similaires dans plusieurs parlements nationaux de l’UE, notamment au Royaume-Uni ou en Autriche.
Festival Transition Climat, 5e festival Alternatiba LémanConférence du vendredi 14 septembre 2019Introduction• Sophie SwatonDirectrice de la fondation Zoein ...
Si elle souhaite lutter plus efficacement contre la crise climatique, la communauté internationale devrait prendre des mesures pour mieux protéger les baleines, puisque ces mammifères marins contribuent de façon très importante au stockage du carbone dans les océans de la planète, qui jouent eux-mêmes un rôle essentiel pour éviter un réchauffement irréversible et dévastateur pour l’humanité.
La stratégie nationale de lutte contre la déforestation importée est ambitieuse, mais manque de moyens et de cohérence avec la politique menée.
Malgré leur nécessité absolue à la survie de l’humanité, des écosystèmes et à la régulation du climat mondial, il n’existe pas de traité international envisageant la protection totale des forêts. À l’échelle internationale, elles ne sont protégées que de manière fragmentée. Il existe pourtant des pistes de solutions pour mieux protéger ces espaces vitaux.
L’extinction des éléphants de forêt d'Afrique pourrait aggraver le phénomène du réchauffement climatique. C’est ce qu’on peut apprendre d’une nouvelle étude publiée dans la revue Nature Geoscience qui relie l’alimentation des éléphants à une augmentation de la capacité des forêts à stocker le carbone. La mauvaise nouvelle, c’est que l'éléphant de forêt d'Afrique - plus petit et vulnérable que son cousin mieux connu, l’éléphant de brousse - est en voie d’extinction rapide.
Écologie : il faut agir maintenant, il n\'est pas trop tard pour éviter le pire ! La question écologique engage notre survie. Elle ne peut pas être considérée comme secondaire. " La vie, sur Terre, est en train de mourir. L\'ampleur du désastre est à la démesure de notre responsabilité. L'ignorer serait aussi insensé que suicidaire.
La teneur en oxygène des flots marins chute radicalement depuis plusieurs années. Cette désoxygénation de l’océan — due au réchauffement climatique et aux rejets d’engrais agricoles — abîme la biodiversité marine... Et augmente les émissions de gaz à effet de serre. Mais les remèdes existent.
Une espèce animale et végétale sur huit risque de disparaître dans les prochaines décennies, selon le rapport publié début mai par l’IPBES, le « GIEC de la biodiversité ». Aujourd’hui, nous sommes entrés dans une extinction de masse d’ampleur comparable Il à la collision avec un astéroïde il y a 65 millions d'années : les animaux sauvages auraient déjà perdu 60 % de leur population depuis 1970 ...
Humanity has swung a wrecking ball through the biosphere. We have chopped down over half of the world’s rainforests and by the middle of this century there may not be much more than a quarter left. This has been accompanied by a massive loss in biodiversity, such that the biosphere may be entering one of the great mass extinction events in the history of life on Earth.
Pour absorber le CO2 atmosphérique, pour produire de l'oxygène ou encore parce que c'est le premier maillon de la chaîne alimentaire marine, le phytoplancton est indispensable à la vie. Or, des chercheurs notent aujourd'hui que sa productivité décline depuis le début de l'ère industrielle.
Une lettre ouverte internationale signée par plus de 700 scientifiques du monde entier, dont 80 scientifiques belges, pour la biodiversité
Dans un rapport historique, la plateforme intergouvernementale sur la biodiversité (IPBES) dresse un constat accablant de la dégradation des écosystèmes mondiaux. Du jamais vu.
Jean Cornil a rencontré le biologiste et écrivain Gauthier Chapelle qui a notamment coécrit avec Pablo Servigne et Raphaël Stevens l’ouvrage « Une autre fin du monde est possible ». Pour Gauthier Chapelle notre société va droit vers son effondrement.
Il a fait irruption sur les plateaux de télévision avec des chiffres chocs: « 0,01% de l'ensemble des vivants est responsable de 85% des morts animales ». En publiant une tribune dans le "Monde" avec Juliette Binoche, cet astrophysicien mondialement connu a voulu sonner le tocsin pour une urgence climatique. Et sa force de conviction et sa dialectique ébouriffante ont eu un vrai impact.
Parce que nous sommes face à une crise majeure abondamment documentée par le monde scientifique. Parce qu’une société ne peut à la fois célébrer les connaissances scientifiques et s’en détourner lorsque les conclusions qui en résultent dérangent.

2018

Pour Sylvain Boucherand et Charles Adrien Louis, climat, biodiversité et lutte contre la pauvreté ne peuvent plus être pensés séparement. Une profonde transformation économique globale s’impose à tous.
Une étude publiée dans Nature Climate Change explore les effets combinés des aléas provoqués par le réchauffement climatique. Au total, les chercheurs ont dénombré pas moins de 467 menaces différentes.
Une zone morte est une zone hypoxique, c’est-à-dire très pauvre en oxygène, et située dans un milieu aquatique. On peut donc en trouver dans les mers et océans mais aussi dans des lacs, des mares, etc. Ce déficit en oxygène démarre généralement à partir de 200 mètres au-dessous de la surface et jusqu’à 800 mètres. Un tel phénomène n’est bien entendu pas sans conséquence sur les animaux et les végétaux qui vivent dans ces milieux. Il faut savoir que la grande majorité des espèces ont besoin d’oxygène pour vivre, y compris les espèces marines.
La surface des océans encore vierge est aujourd’hui minuscule. Selon un article de de The Independent, seulement 13% de océans seraient encore sauvages.
L’érosion continue de la vie sauvage met en danger les conditions de vie des populations, alertent les experts mondiaux de l’IPBES, le « GIEC de la biodiversité ».
Des scientifiques ont découvert des quantités de mercure astronomiques dans le permafrost, le sol gelé de l'Arctique. Or la fonte des glaces aurait pour conséquence de libérer tout ce métal dangereux. Il pourrait contaminer poissons et animaux marins et ainsi remonter la chaîne alimentaire, menaçant à terme notre santé à tous.
Au cours des 50 dernières années, la proportion de zones de haute mer dépourvues de tout oxygène a plus que quadruplé. Quant aux sites à faible teneur en oxygène situés près des côtes, y compris les estuaires et les mers, ils ont été multipliés par 10 depuis 1950. C’est ce que révèle une étude menée dans le cadre du groupe de travail international Global ocean oxygen network mis en place par l’Unesco. Les scientifiques estiment que la teneur en oxygène va continuer à chuter dans ces deux types de zones au fur et à mesure que la Terre se réchauffera. Pour mettre un terme à ce déclin, il est nécessaire de limiter le changement climatique et la pollution par les nutriments.

2017

Tellement habitué aux évolutions linéaires, le cerveau de l’homme non mathématicien n’appréhende pas une des particularités de la croissance exponentielle : sa vitesse. Cette incapacité d’intelligence est un des éléments nous permettant de comprendre l’évolution de notre conscience écologique. Notre cerveau nous fait intuitivement percevoir l’apocalypse écologique, pourtant prévisible à un horizon de 50 ans, comme un évènement possible à une échéance extrêmement lointaine.

2016

Face à l’urgence environnementale, faut-il revenir à l’idée de nature, et rompre avec l’imaginaire moderniste selon lequel l’homme peut avoir un contrôle total sur elle ? Faut-il, comme le préconise F. Neyrat, en finir avec le « constructivisme » ? Rien n’est moins sûr, selon P. Charbonnier.
Nous sommes entrés dans l'ère de l'adaptation. Malgré les sommets climatiques et environnementaux, les émissions de gaz à effet de serre augmentent et les écosystèmes se dérèglent, préparant une régression des conditions d'habitation humaine de la Terre. Sans le dire ouvertement, les élites politiques et économiques ont renoncé à toute action sérieuse, c'est-à-dire coûteuse pour les profits privés, visant à réduire ces émissions...

2015

La protection de l’environnement devient un marché particulièrement juteux. On connaît déjà le business du développement durable et de la croissance verte. Un pas supplémentaire est toutefois en passe d’être franchi : désormais, les terres, les forêts, les animaux et les végétaux sont transformés en produits bancaires et financiers. De fait, selon le vieil adage « tout ce qui est rare est cher », les espèces vivantes en voie de disparition, les terres et les écosystèmes menacés prennent de la valeur. La nature devient alors un capital sur lequel il est possible de spéculer.

2012

Sous l'écorce de chaque arbre bat un ingénieux système vasculaire qui transporte tous les jours des centaines de litres d'eau vers l'atmosphère. Ce système hydraulique repose sur un mécanisme unique mais très instable car sans cesse soumis aux contraintes de l'environnement. Des chercheurs de l'INRA associés à un groupe de recherche international ont montré que la plupart des arbres fonctionnent à la limite du point de rupture de ce système hydraulique.

2009