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« Papa, c’est quoi cette histoire de fin du monde ? »

Entre effondrement du vivant et effondrement possible de notre société… le mot plane comme une ombre au-dessus de notre époque.

Mais de quels effondrements s’agit-il ? Peut-on en parler aux enfants sans les angoisser ? Avec quels mots ? Et aussi, pourquoi certains boomers ont-ils tant de mal à comprendre ?

Mêlant arguments, expérience et affects, Pablo Servigne et Gauthier Chapelle tissent une discussion à bâtons rompus entre générations avec pour horizon la préservation des liens.

Pablo Servigne et Gauthier Chapelle ont déjà coécrit L’Entraide, l’autre loi de la jungle (LLL, 2017 ; Babel 2019) et, avec Raphaël Stevens, Une autre fin du monde est possible (Seuil, 2018 ; Points, 2022). Pablo Servigne et Raphaël Stevens ont coécrit le best-seller Comment tout peut s’effondrer (Seuil, 2015 ; Points, 2021).


Laurent Lievens

À l’heure où les constats scientifiques s’accumulent depuis un demi-siècle (!) pour attester de ce que d’aucuns nomment un écocide en cours, l’échec du développement durable est patent : il ne produit qu’un aménagement marginal du système. Cet ouvrage aborde la décroissance, un des courants les plus avancés sur la question de la mutation sociétale. Lire la suite

À l’heure où les constats scientifiques s’accumulent depuis un demi-siècle (!) pour attester de ce que d’aucuns nomment un écocide en cours, l’échec du développement durable est patent : ontologiquement arrimé au maintien de l’illimitisme et de la croissance économique, pétri d’une foi technoscientifique et néolibérale, il ne produit qu’un aménagement marginal du système, n’en déplaise aux pratiques foisonnantes de greenwashing. Cet ouvrage aborde la décroissance, l’un des courants de pensée, d’action et d’expérimentation les plus avancés sur les questions de la mutation sociétale. Théorisée dès les années 1970 dans le sillage d’une pensée écologiste naissante et d’une critique fondamentale du modèle économique dominant, cette approche réaffirme depuis les années 2000 l’urgence de sortir du modèle de développement ccidental. Cheminant notamment avec la pensée d’Edgar Morin et de l’École de Palo Alto, l’ouvrage questionne d’abord le sens et la portée de la décroissance initiale pour analyser ensuite les singularités du courant contemporain. Loin de ne signifier qu’une croissance négative, la néodécroissance est une matrice de projets de sociétés articulant les dimensions écologistes, sociétalistes et subjectivistes. Sa radicalité salutaire sur le plan de la pensée nous aide à décoloniser les imaginaires et à déjouer les fausses pistes secrétées par un système sociétal en bout de course. L’immersion au sein de milieux militants vient également nourrir le propos par le vécu et l’analyse des raisons de s’engager : lutter avec force contre la destruction du vivant, agir sur le monde, se réaliser comme sujet… et créer d’autres possibles, soutenables et souhaitables, poétiques et pragmatiques.


Chaque jour, nous transgressons les limites planétaires et détruisons nos conditions d’existence sur Terre. La pandémie, comme les catastrophes climatiques, sont autant de coups de semonce de la menace qui plane sur notre espèce. Pourtant, face au désespoir ambiant, nous avons le droit de rêver à un futur joyeux, et surtout les moyens de le concrétiser. Avec un nouveau plafond écologique et un vrai plancher social, nous pourrons apprendre à vivre sans tout détruire.

De nombreuses propositions sont déjà sur la table comme le Green New Deal, les Nouveaux Jours Heureux, le Pacte pour la Vie, etc. Mais toutes se heurtent aux limites actuelles de la politique, rarement convaincue par leur faisabilité. Ce plaidoyer défend une autre alternative, le Pacte social-écologique, qui place l’autonomie au centre, tout en réintégrant les limites de la Biosphère. Rassemblant Citoyens, État et Nature, il décrit comment mettre en place concrètement ce nouvel horizon, à tous les niveaux, afin de faire face aux multiples bouleversements de nos sociétés modernes. Mobilisons-nous, Citoyen, Citoyenne, pour participer à cette grande aventure, le plus important défi à relever pour l’humanité!


Cédric Chevalier est ingénieur de gestion et fonctionnaire de l’environnement détaché comme conseiller de gouvernement. Essayiste, il est l’auteur de nombreuses cartes blanches, analyses et d’un premier essai intitulé Déclarons l’État d’Urgence écologique, coécrit avec Thibault de La Motte, sorti début 2020 aux Éditions Luc Pire. Il a également contribué à l’ouvrage collectif À l’origine de la catastrophe, paru chez Les Liens qui Libèrent en 2020, sous la direction de Pablo Servigne et Raphaël Stevens.


Avant-Propos de Sarah Zamoun, activiste au sein de Rise for Climate

Préface d’Esmeralda de Belgique, journaliste, auteure et activiste pour l’environnement et les droits humains

Postface de Charlotte Luyck, philosophe, spécialiste de l’écophilosophie


Loin d’être le remède miracle aux crises auxquelles nous faisons face, la croissance économique en est la cause première. Derrière ce phénomène mystérieux qui déchaine les passions, il y a tout un système économique qu’il est urgent de transformer.Dans cet essai d’économie accessible à tous, Timothée Parrique vient déconstruire l’une des plus grandes mythologies contemporaines : la poursuite de la croissance. Nous n’avons pas besoin de produire plus pour atténuer le changement climatique, éradiquer la pauvreté, réduire les…

Sortie le 16/09/2022


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Enfin !

Les médias sur le point de communiquer sérieusement sur les questions climatiques ?
ObsAnt

Ces derniers mois, on a vu différents « prestataires de contenus » s’engager à œuvrer pour une information scientifique destinée au grand public sur les questions climatiques.

Changement des pratiques des météorologues (*), présence médiatique et discours intensifiés des scientifiques, débats dans diverses rédactions tant du côté de la presse « écrite » que des médias télévisuels et web. Les choses semblent enfin bouger.

L’exemple de Radio France est significatif d’une démarche qu’il serait intéressant d’élargir au plus vite à l’ensemble des intervenants médias sur les questions climatiques.


EN TANT QUE MÉDIA :

  1. Nous nous tenons résolument du côté de la science, en sortant du champ du débat la crise climatique, son existence comme son origine humaine. Elle est un fait scientifique établi, pas une opinion parmi d’autres
  2. Nous fournirons une information de confiance sur les effets de la crise climatique en France et dans le monde, en nous fondant sur des données vérifiées et en utilisant un vocabulaire qui reflète la réalité de cette crise, sans la minorer.
  3. Nous éclairerons la transition écologique. Nous ferons vivre sur nos antennes un espace public contradictoire et civilisé sur les choix auxquels nous sommes confrontés. Nous contribuerons à faire connaître les innovations et les solutions, des comportements individuels les plus quotidiens aux changements économiques les plus structurants, veillant ainsi à ne pas nourrir un découragement climatique mais à donner à chacun les clés pour comprendre, débattre et agir. POUR CELA : 
  4. Les antennes de Radio France font de la crise climatique un axe éditorial majeur. Il se déclinera dans nos programmes et nos tranches d’information, au quotidien et dans des spéciales. Nous maintiendrons également un volume conséquent d’émissions et de chroniques dédiées. Un accès thématique facile à ces programmes sera disponible en permanence sur le site et l’application Radio France.
  5. Radio France lance le plus grand plan de formation de son histoire à destination de ses journalistes, ses producteurs et équipes de production, et ses animateurs, sur les questions climatiques et scientifiques. Nous changeons de philosophie : l’environnement et la science ne seront pas l’affaire des seuls journalistes spécialisés, ils constitueront le socle de connaissances indispensables mobilisables par toutes nos équipes éditoriales.
  6. Nous accélérons notre transition vers une publicité plus responsable en visant l’exclusion progressive des produits et services les plus polluants. Nous augmenterons de 15 % par an le volume de publicités consacrées aux produits, services et entreprises responsables, mesuré par un organisme extérieur. Nous élargissons notamment le nombre d’espaces publicitaires offerts aux organisations engagées dans la transition (+ 20 % d’espaces « transition en commun »).
  7. Nous faisons de notre sobriété numérique une priorité. La radio est un média par construction sobre, nous avons néanmoins conscience du défi que présentent les usages numériques. Une équipe dédiée à la sobriété énergétique optimise le code de nos produits et leurs utilisations. Nous nouerons un dialogue avec les acteurs du numérique pour réduire le bilan carbone lié au stockage et à la diffusion de nos contenus.


    EN TANT QU’ENTREPRISE :
  8. Nous adoptons un plan de sobriété énergétique immédiat (notamment : limitation des températures de chauffage et de climatisation suivant les recommandations officielles, extinction des éclairages non indispensables, etc.).
  9. Nous nous engageons à baisser de 40 % notre bilan carbone d’ici 2030.
  10. Nous serons transparents sur nos progrès en rendant régulièrement compte de l’avancement de nos objectifs.

https://www.radiofrance.com/presse/radio-france-engage-un-tournant-environnemental


Il est plus qu’urgent d’informer correctement et complètement. Il est plus qu’urgent que les décideuses et décideurs se forment aux questions climatiques. Message encore martelé récemment par Jean-Marc Jancovici dans « C à vous ».

https://www.youtube.com/watch?v=3UAOmMgl17s



Armes nucléaires & conséquences médicales

Proposition : Paul Blume

En 1982, dans le cadre d’immenses mobilisations citoyennes pour la préventions des conflits nucléaires, une association de médecins (https://ampgn-belgium.be/) publie une brochure compilant les connaissances physiques et surtout médicales des impacts potentiels de l’explosion d’une charge nucléaire sur Bruxelles.
Pour retrouver l’intégralité digitalisée de la brochure « Armes nucléaires : les médecins désarmés » :
https://obsant.eu/entrees/Brochure_Ampgn_1982_alg.pdf

A l’heure où Antonio Guterres, Secrétaire des Nations-Unies, rappelle les dangers de l’utilisation potentielle d’armes nucléaires pour l’Humanité, retrouvez ci-dessous, la partie « armes et conséquences médicales » de cette brochure éditée en 1982. Les connaissances ont évolué, mais les informations reprises sont toujours d’actualité.

Le texte a été rédigé par les Docteurs Anne Résibois et Alfred Joffroy à partir de la brochure « The Medical Consequences of Nuclear Weapons » éditée en Grande-Bretagne par « Medical Campaign against Nuclear Weapons » et « Medical Association for the Prevention of War »en octobre 1981. Il doit aussi beaucoup aux travaux du 2ème Congrès de l’ IPPNW (https://www.ippnw.eu/) tenu à Cambridge du 3 au 6 avril 1982.

LES ARMES NUCLÉAIRES ET LEURS CONSÉQUENCES MÉDICALES

La puissance explosive d’une bombe est généralement exprimée en quantités équivalentes de trinitrotoluène ou TNT. Une tonne de TNT qui explose libère 1 milliard de calories. Les explosions des armes nucléaires sont si puissantes qu’elles sont exprimées en milliers (ki­lo-) ou en millions (méga-) de tonnes de TNT. A la fin de la seconde guerre mondiale, la bombe la plus puissan­te était une bombe de 10 tonnes (0,01 kilotonne) de TNT. La quantité totale des explosifs utilisés pendant toute cette guerre est évaluée à environ 5 mégatonnes de TNT. La bombe atomique qui ravagea Hiroshima avait une puis­sance de 13 kilotonnes et celle de Nagasaki de 22 kilo­tonnes.

LA BOMBE ATOMIQUE

Elle est la bombe nucléaire-type, la première qui ait été inventée. On l’appelle aussi bombe A ou bombe à fission. Une quantité énorme d’énergie est libérée en une fraction de seconde par une fission en chaîne d’Uranium-235 ou de Plutonium-239. Quand de tels atomes sont bombardés par des neutrons, ils éclatent (fission) en libérant d’autres neutrons, des isotopes radioactifs instables et beaucoup d’énergie. Les neutrons libérés attaquent les atomes voisins et si au moins un des neu­trons provenant d’un événement de fission produit l’éclatement d’un autre atome,. la réaction en chaîne s’installe. Pour que ceci se produise il faut une masse critique de produit fissile ce qui limite les possibili­tés de ce type de bombes. Elles sont capables de donner naissance à des explosions de plusieurs dizaines de kilotonnes mais pas plus.

LA BOMBE A HYDROGÈNE

Dans la bombe H la libération d’énergie est assurée par un double processus de fission et de fusion nucléaires. Une bombe à fission y sert d' »allumette » pour four­nir les quelques millions de degrés nécessaires à l’amorce de la réaction. A cette température, des isoto­pes lourds de l’hydrogène, le tritium et le deutérium, fusionnent pour former un noyau d’hélium. La réaction dégage de grandes quantités d’énergie et des neutrons. Elle est équivalente à ce qui se produit à l’intérieur du soleil et la quantité d’énergie qu’elle est capable de fournir est quasi illimitée. La puissance explosive de la bombe est encore augmentée si on entoure les atomes qui fusionnent par une gangue d’uranium-238. Les atomes de l’enveloppe sont séparés les uns des autres par les neutrons provenant de la réaction de fusion. Ces neu­trons provoquent la fission de la couche externe d’ura­nium libérant une quantité considérable d’énergie et de radioactivité supplémentaire. On les appelle aussi, pour cette raison, des bombes à Fission-Fusion-Fission. Les bombes dont la puissance dépasse 100 kilotonnes sont des bombes à hydrogène.

LA BOMBE A NEUTRONS

La bombe à neutrons est une petite bombe à hydro­gène dépourvue de l’enveloppe supplémentaire d’uranium-238. C’est donc un engin à Fission-Fusion. Dans ces con­ditions, les neutrons nés de la fusion des isotopes de l’hydrogène sont libérés et le pouvoir ionisant est for­tement augmenté par rapport aux autres formes d’énergie libérées. On peut en faire des obus de faible puissance (!) qui seraient utilisés dans les opérations militaires sur le terrain. Leur but est de tuer l’ennemi par irra­diation tout en faisant peu de dégâts aux constructions. Un obus à neutrons d’une kilotonne émet autant de radia­tions qu’une bombe à fission-fusion-fission de 10 kilo­tonnes.

Depuis 35 ans les armes nucléaires n’ont cessé de se répandre et de se perfectionner. Cinq nations en possèdent officiellement et plusieurs autres sont sans doute en train d’en acquérir. De toute façon, l’arsenal des deux superpuissances l’emporte de loin sur tout le reste. Il totalise plus de 40.000 têtes nucléaires. Les plus puissantes des armes nucléaires existantes ont une puissance de 60 mégatonnes.

Outre les deux explosions ayant eu lieu en 1945 dans des régions fortement peuplées, plus d’un millier d’explosions expérimentales ont été réalisées. Nous pos­sédons par conséquent une bonne connaissance tant des effets immédiats des explosions que de leurs conséquen­ces à plus long terme.

Le texte qui suit décrit surtout les effets d’une bombe d’une mégatonne. Dans les tableaux sont comparés ceux des divers types d’armes nucléaires actuellement « sur le marché  » : les armes dites « tactiques  » (1 kilo­tonne), celles de puissance moyenne (75 kilotonnes) et celles dites « stratégiques  » (1 et 10 mégatonnes).

EFFETS DES ARMES

Tout corps suffisamment chaud émet des rayonnements lumineux visibles ou non. Au contact de l’explosion nucléaire l’air ambiant est porté à si haute température qu’il devient lumineux, formant la boule de feu visible pendant les secondes qui suivent la réaction en chaîne (figure 2). Immédiatement après sa formation, la boule de feu grandit en même temps qu’elle se refroidit et cesse d’émettre de la lumière. En son sein, la tempéra­ture atteint plusieurs milliers de degrés. Son diamètre dépend de la puissance de la bombe : la boule de feu d’une bombe d’l mégatonne a un rayon de 1.200 mètres au moment où elle est la plus brillante. Si elle ne tou­che pas le sol, l’explosion est dite aérienne ou en al­titude. Si elle l’atteint, comme c’est le cas après les explosions au sol ou à basse altitude, elle vaporise littéralement tout ce qu’elle touche. Les vents violents de succion qui la suivent aspirent les débris vaporisés dans le champignon en formation (figure 2). Ceci creuse un cratère qui peut avoir plusieurs centaines de mètres de diamètre.

FIGURE 2 : Explosion en altitude d’une bombe d’une méga­tonne au-dessus de Bruxelles. Après 15 secondes, la sur­pression au niveau de l’onde de choc, véritable mur d’air comprimé en déplacement, (flèche), est de 1 atmos­phère. Elle vaut 0,3 atmosphère après 30 secondes et 0,1 atmosphère après 75 secondes. A ce moment, le front de l’onde est situé à 21 km. du centre de la ville.

Une explosion nucléaire libère brutalement l’énergie sous trois formes différentes :

1. une onde de choc ou souffle qui représente 50 % de l’énergie totale,

2. un rayonnement de chaleur intense (35 % de l’énergie totale),

3. des radiations ionisantes (15 % de l’énergie totale).

Ces chiffres, vrais pour les bombes à fission et à fis­sion-fusion-fission, sont différents dans le cas des bombes à neutrons : l’énergie libérée sous forme de radiations ionisantes atteint 35 % du total.

C’est en cas d’explosion aérienne de la bombe que l’onde de choc et la chaleur sont propagées le plus loin. En cas d’explosion au sol ou à très basse altitude, par contre, les destructions et les retombées radioactives locales seront plus importantes. Les débris vaporisés du cratère montent dans le champignon, s’ionisent, et comme ils sont lourds, retombent très vite sur le sol alors qu’ils sont encore très radioactifs. Enfin, les explosions sous-marines créent des raz-de-marée et des nuages de gouttelettes radioactives.

L’ONDE DE CHOC

L’expansion rapide des gaz à partir du point de détonation crée une onde de choc qui se propage tout d’abord à vitesse supersonique (figure 2). Son pouvoir destructeur est dû à la surpression, à sa vitesse de propagation et aux vents violents qui la suivent. La surpression est la différence entre la pression de l’air dans l’onde de choc et la pression atmosphérique.

Au point de déflagration (hypocentre ou point zéro), la surpression est énorme : l’explosion au sol d’une bombe d’l mégatonne crée, dans un rayon de 660 mètres, une surpression de 40 atmosphères, soit 40 kg. au cm2. Au fur et à mesure de la propagation de l’onde de choc sa surpression diminue (tableau 1). Ainsi, après l’ex­plosion aérienne d’une bombe d’l mégatonne, la surpres­sion de l’onde de choc est supérieure à l’atmosphère dans un rayon de 4 km. Elle est comprise entre 1 et 0,5 atmosphère entre 4 et 7 km. et sera encore de 0,2 atmos­phère à 11 km. de distance et de 0,1 atmosphère à 21 km. du point d’impact.

FIGURE 3 : Effet de l’onde de choc résultant de l’ex­plosion en altitude d’une bombe d’une mégatonne au des­sus de Bruxelles.

Zone 1 : Surpression supérieure à une atmosphère. 98% de morts, 2% de blessés.

Zone 2 : Surpression comprise entre 0,4 et 1 atmosphère. 50% de morts, 40% de blessés, 10% indemnes.

Zone 3 : Surpression comprise entre 0,2 et 0,4 atmosphère. 5% de morts, 45% de blessés, 50% indemnes.

Zone 4 : Surpression comprise entre 0,1 et 0,2 atmosphère. 25% de blessés.

Ces chiffres ne tiennent compte que des victimes de l’onde de choc. Le report sur cette carte des données du tableau 4 permet de constater que la limite de la zone 3 correspond à la distance jusqu’à laquelle l’onde thermique brûle au 3e degré les surfaces de la peau qui y sont exposées.

En combinant les tableaux 1, 2 et 3 et une carte géographique il devient possible de prévoir les dégâts attendus après une explosion atomique sur une ville don­née ; la figure 3 montre les dégâts que causerait à Bruxelles l’onde de choc d’une bombe d’l mégatonne.

Les bâtiments

Les bâtiments ne résistent pas à de telles surpres­sions et le tableau 2 donne une idée de l’importance des dégâts en fonction du niveau de la surpression. A une atmosphère, quasi rien ne résiste. A 0,1 atmosphère, les dégâts restent considérables et par exemple toutes les vitres sont soufflées. De plus, le déplacement à grande vitesse de l’onde de choc crée des vents violents: 520 km./heure pour une surpression de 1 atmosphère, 250 km./heure pour 0,5 atmosphère. Un vent de 108 km./heure correspond à la définition météorologique de la tempête et chacun sait les dégâts que peut causer celle-ci.

Et les hommes ?

Le corps humain résiste bien aux surpressions sauf si elles sont très élevées. Brutalement exposés à 2,5 atmosphères, 50 % des gens meurent d’éclatement pulmo­naire, d’embolie gazeuse ou de perforation des viscères. Mais ceci ne se produira que très près du point zéro et par conséquent la majorité des décès et des trauma­tismes ne sera pas due à l’action directe de la surpres­sion. Le drame provient en fait de l’interaction des hommes qui sont projetés au hasard et des bâtiments qui s’écroulent autour d’eux. Dans les zones quasi entière­ment détruites il n’y aura guère de survivants. Dans les zones moins endommagées, morts et blessés seront nombreux, victimes de la projection de débris divers et de l’effondrement des maisons. Le tableau 3 résume les pertes prévisibles dans les différentes zones de surpression.

Les blessures sont les mêmes que celles causées en temps de paix par les accidents : fractures du crâne, de la colonne, des membres, écrasements thoraciques, ruptures d’organes abdominaux. Un grand nombre de victimes seraient sans doute por­teuses de plusieurs de ces lésions.

L’ONDE DE CHALEUR

La boule de feu d’une explosion nucléaire ressemble à un soleil de petite taille qui irradierait pendant un temps bref de l’énergie sous forme de rayons X, d’ultra-violets, de lumière visible et d’infra-rouges. Elle apparaît à un observateur situé à 80 km. comme plus aveuglante que le soleil de midi. Son intensité est tel­le qu’une bombe d’l mégatonne cause un aveuglement pas­sager, parfois plus durable, dans un rayon de 21 km. en plein jour et de 85 km. la nuit. Des brûlures réti­niennes produisant une cécité permanente peuvent se voir dans les 50 km. qui entourent le point zéro, mais elles sont moins probables parce qu’elles nécessitent que le regard soit dirigé par hasard dans la direction de la déflagration.

Des brûlures par flash

L’intense chaleur irradiée provoque des brûlures par rayonnement sur les régions de la peau qu’elle frap­pe (figure 4). Le degré de brûlure dépend de la pigmen­tation de la peau, de la longueur d’onde du rayonnement, de la durée de son émission. La distance de propagation de la chaleur est affectée par les conditions météorolo­giques et diminue en cas de mauvaise visibilité. Le ta­bleau 4 résume les degrés de brûlures observables par temps clair à la suite d’explosions aériennes de bombes de diverses puissances. Le nombre de gens brûlés par rayonnement dépendra bien sûr du nombre de personnes se trouvant à l’extérieur au moment de l’explosion puis­que seules sont atteintes les parties du corps directe­ment exposées.

Les brûlures du second degré détruisent partielle­ment la peau. Il se forme des cloques et les proba­bilités de surinfection sont grandes. Le troisième degré correspond à une destruction complète de la peau. Dans les deux cas la perte importante de liquides et de protéines au niveau des brûlures peut entraîner la mort si la surface touchée dépas­se 40 % de celle du corps. Le traitement des brûlés est basé sur la restitution correcte des liquides perdus et la prévention des infections. Non infec­tées, les brûlures du second degré guérissent en général spontanément ; la cicatrisation d’une brû­lure du troisième degré est difficile, très lente et nécessite des greffes cutanées.

Des incendies

Circonstance aggravante, la chaleur intense de l’onde thermique enflamme instantanément les matériaux combustibles comme les papiers, les’tissus, les plasti­ques, etc Joint à la destruction par l’onde de choc d’installations de chauffage, de conduites de gaz, de circuits électriques, ceci provoquera des incendies qui augmenteront considérablement le nombre des brûlés.

Les brûlures causées par les incendies sont souvent associées à des lésions pulmonaires et à des into­xications par les fumées toxiques. Ces troubles surajoutés sont la cause majeure des décès immé­diats dans les incendies au cours desquels les gens se retrouvent piégés dans les immeubles en flamme.

L’explosion aérienne d’une bombe d’l mégatonne pro­voque des incendies dans un rayon de 13 km. par temps clair et de 8 km. par mauvais temps: le rayon de l’ag­glomération bruxelloise est de 9 km., tandis que ceux de Liège (y compris Seraing et Herstal), Charleroi, Na­mur et Mons sont respectivement de 6 km., 7 km., 2 km. et 4 km.

En fait, chaleur intense et vents violents risquent de déclencher une tempête de feu semblable à celles observées à Hiroshima ou même à Hambourg et Dresde après les bombardements « conventionnels » de ces villes : l’as­phyxie et l’élévation de température y tuent tous les habitants, même ceux réfugiés dans les abris. Ce risque est considéré comme faible dans les villes occidentales vu la densité des habitants et le type de matériaux utilisé dans les constructions. Toutefois, la quantité de carburants (essence des voitures, mazout de chauffage, gaz de ville) ne permet pas d’écarter le risque.

LES RADIATIONS IONISANTES

Les réactions de fission produisent une grande quantité de radioactivité pendant la minute qui suit la détonation. C’est la radioactivité initiale. Elle représente environ un tiers de la radioactivité totale produite et est due surtout à une libération de neutrons

rapides et de rayons gamma (voir appendice 1). Après l’explosion d’une bombe très puissante, l’effet mortel du souffle et de la chaleur est tel qu’il l’emporte lar­gement sur celui des radiations ; c’est l’inverse dans le cas des petites bombes, surtout si elles sont du type « bombes à neutrons ».

Les retombées, plus tardives, sont affectées par quantité de facteurs et plus difficiles à quantifier vraiment. Toutes les bombes nucléaires donnent lieu à des retombées radioactives mais leur nocivité dépend de l’altitude à laquelle l’explosion se produit.

Lors des explosions en altitude, les produits de fission gazéifiés montent avec la boule de feu, prennent part à la formation du nuage radioactif et gagnent de très hautes altitudes. Ces particules se condensent en se refroidissant mais restent très légères. Elles sont donc dispersées par le vent, redescendent très lentement et peuvent mettre plusieurs mois à rejoindre le sol. A ce moment, leur taux de radioactivité est en général devenu très faible.

Par contre, si l’explosion a eu lieu suffisamment bas pour que la boule de feu touche le sol, de grandes quantités de terre et de débris vaporisés sont attirés dans le champignon et entrent en contact avec les quel­que 300 isotopes instables nés de la fission (appendice 2). Ils deviennent radioactifs et comme ils sont lourds, retombent en quelques jours sur terre, alors qu’ils sont encore en pleine activité. Ils contamineront ainsi une zone de plusieurs centaines de km2 avoisinant le lieu de l’explosion.

Les particules radioactives qui touchent le sol pendant les premières 24 heures sont les plus nocives; elles constituent les retombées précoces et sont respon­sables de 60 % de la radioactivité totale des retombées.

Calcul du risque lié aux retombées

Pour calculer les risques auxquels est soumise une population, il faut connaître la surface qui sera cou­verte par les retombées précoces, l’intensité de la radioactivité en chaque point de cette surface et la vitesse avec laquelle la radioactivité initiale diminue­ra. Ainsi, l’on pourra avoir une estimation grossière de la dose totale accumulée pendant un laps de temps donné. C’est cette dose cumulée qui est médicalement importante. On l’exprime en rads (voir annexe 1). Quant à l’intensité de la radioactivité elle-même, elle est exprimée en dose par unité de temps ou rads/heure.

L’intensité de la radioactivité initiale décroît vite. La règle est connue : elle diminue d’un facteur 10 chaque fois que le temps augmente d’un facteur 7. Cela veut dire qu’au bout d’une semaine elle vaut un dixième de ce qu’elle valait le premier jour, au bout de 7 semaines un centième et ainsi de suite. Si l’on connaît la radioactivité présente localement au début du processus, on pourra aisément calculer le taux total de rayonnement auquel sera soumise la population locale.

La surface atteinte est plus difficile à déterminer parce qu’elle dépend de pas mal de données changeantes: la vitesse des vents, leurs changements de direction, le relief, etc … Théoriquement, la surface est très allongée à partir du point d’impact. Elle a la forme d’un cigare dont le grand axe est dirigé dans le sens des vents dominants. La figure 5 montre d’une part le diagramme théorique des retombées précoces d’une bombe de 10 mégatonnes et d’autre part les doses de radioac­tivité cumulées qu’on a relevées pendant les 96 heures qui ont suivi l’explosion au sol d’une bombe de 15 méga­tonnes dans l’Archipel des Iles Marshall (Essai « Bravo  » de l’armée américaine en 1954). Ces doses étaient nette­ment supérieures à tout ce qu’on avait prévu.

Le tableau 5 montre quelles seraient les surfaces soumises à différentes doses de radiation cumulées au cours des deux semaines suivant l’explosion d’une bombe d’l mégatonne au sol. Dans la figure 6 ces chiffres ont été reportés sur une carte de Belgique.

Ajoutons que la Commission Internationale de Radio­protection estime à 5 rads par an (25 fois le taux de la radioactivité naturelle) la limite maximale d’irra­diation tolérable pour les travailleurs en contact avec les produits radioactifs.

Les risques liés à des attaques nucléaires multi­ples et relativement proches deviennent vraiment très difficiles à calculer. Les zones contaminées se recou­vrent, leurs taux de contamination s’additionnent et des conditions insupportables pour les habitants de ter­ritoires extrêmement étendus s’en suivraient sans aucun doute.

Enfin, la destruction d’une centrale nucléaire ou d’un dépôt de déchets radioactifs par une arme nucléaire aggrave infiniment l’impact des retombées de l’arme. Les isotopes de la cible détruite sont aspirés dans le nuage et viennent s’ajouter aux produits de fission.

Or leur durée de vie est beaucoup plus longue que celle des isotopes de la bombe et les régions touchées par .les retombées resteront contaminées beaucoup plus long­temps. La quantité totale d’isotopes étant plus grande, la zone touchée sera beaucoup plus étendue.

Il peut sembler exagérément dramatique d’envisager une telle possibilité mais elle n’est nullement exclue vu l’importance stratégique des sources d’énergie et le rôle des réacteurs nucléaires dans la fabrication des ogives des missiles (ils sont la principale source de plutonium-239). De plus, dans l’Europe surpeuplée, les centrales nucléaires peuvent être voisines d’instal­lations militaires. Le risque est donc certain.

PATHOLOGIE DES RADIATIONS

Les effets sur l’organisme

Les radiations provoquent de nombreuses lésions dans notre organisme ; elles touchent principalement le système nerveux et les cellules qui se reproduisent vite : par exemple, celles qui renouvellent la surface de l’intestin et celles qui fabriquent de nouveaux glo­bules blancs et rouges au sein de la moelle osseuse. Une irradiation totale, brutale ou étalée sur un certain nombre de jours, provoque la maladie des rayons qui sera bénigne, sévère ou mortelle selon la dose de rayons reçue. Une dose de 450 rads entraîne la mort de la moi­tié des jeunes adultes qui y sont exposés : on l’appelle dose létale 50 % ou DL 50.

La maladie des rayons

Il existe trois formes de la maladie des rayons: une forme neurologique toujours mortelle, une forme gastro-intestinale très grave et une forme médullaire (touchant la moelle osseuse) curable dans de bonnes con­ditions hospitalières (voir figure 7).

Forme neurologique. Une irradiation vraiment massive (5000 rads et plus) entraîne des convulsions, un coma et la mort en quelques heures. A dose plus basse (1.500 à 4.500 rads) une léthargie s’installe et évolue en quelques jours vers le coma et la mort. Il n’y a aucune thérapeutique connue.

Forme intestinale. Elle s’observe pour une irradiation comprise entre 400 et 1.500 rads et s’installe en une semaine. Liée à la destruction de l’épithélium qui re­couvre le tube digestif, elle se caractérise par une déshydratation intense due à une diarrhée profuse. Les risques de septicémie sont élevés puisqu’il n’existe plus de barrière valable entre le contenu de l’intestin et le reste de l’individu. La mort survient en général à moins qu’une thérapeutique d’urgence soit instaurée très vite.

Ces soins d’urgence sont basés sur la restitution des liquides perdus et l’emploi massif d’antibioti­ques pour lutter contre l’infection. Il va sans dire que la désorganisation du système sanitaire en cas de conflit nucléaire et le nombre de cas à traiter rendrait problématique l’instauration de telles mesures.

Ceux des patients qui survivraient à leurs lésions intestinales présenteraient une semaine plus tard la 3e forme de la maladie des rayons, liée à la destruction de la moelle osseuse.

Forme médullaire. La moelle osseuse est partiellement détruite par un taux de rayonnement supérieur à 150 rads (1). Une courte période de nausées et de vomissements est suivie d’une dizaine de jours asymptomatiques. Vers la fin de la deuxième semaine, les cellules sanguines sont suffisamment réduites en nombre pour être incapa­bles d’assumer leur rôle physiologique : des infections généralisées surviennent par manque de globules blancs et des hémorragies apparaissent un peu partout par insuffisance de plaquettes. Ou la mort survient au bout d’un mois environ ou le sujet atteint guérit lentement au fur et à mesure que les cellules mères restées vivan­tes repeuplent la moelle et le sang.

(1) Rappelons qu’après l’explosion au sol d’une bombe de 1 mégatonne

une dose de 150 rads est accumulée par tous ceux qui séjournent sans protection pendant 2 semaines dans un territoire voisin d’environ 5.000 km2.

A nouveau une thérapeutique existe mise en chambre stérile, transfusions, et utilisation massive des antibiotiques pour lutter contre les infections et, dans les cas les plus graves, greffe de moelle osseuse. Ceci bien sûr ne sera pas réalisable en situation de guerre.

Les conséquences tardives

L’irradiation du fœtus in utero. Irradiation immédiate et retombées affectent le développement du fœtus in utero. La plupart des mères japonaises encein­tes depuis moins de 15 semaines au moment de l’explosion des bombes et ayant reçu une dose de rayonnement supé­rieure à 200 rads ont mis au monde des enfants malformés. Les troubles du développement du cerveau ont été le plus souvent observés. Parmi ceux qui ont survécu, 44 % pré­sentaient une microcéphalie parfois accompagnée de débi­lité mentale et 16 % furent de profonds arriérés mentaux. Les mères dont la grossesse était plus avancée mirent au monde un nombre anormalement élevé d’enfants mort-nés ou qui moururent avant l’âge d’un an.

A plus long terme, les effets résultent des consé­quences tardives de l’irradiation primaire ou d’un séjour plus ou moins long dans une zone contaminée par les retombées. Les isotopes entrent dans le corps par la bouche, les poumons ou éventuellement la peau. Les aliments dans lesquels des produits radioactifs ont été incorporés – le lait par exemple – sont une source importante de contamination. Les données que nous possé­dons à ce sujet dérivent des études faites sur les survivants des bombardements japonais, sur les malades ayant reçu des doses importantes de rayons X à des fins diagnostiques ou thérapeutiques et sur les travailleurs exposés aux radiations.

Les cancers. Il est prouvé que les radiations augmentent le taux des cancers et des leucémies. L’inci­dence de toutes les leucémies augmente, sauf celle de la leucémie lymphoïde chronique. Au Japon, c’est 6 ans plus tard qu’il en apparut le plus.

La période de latence des cancers est plus longue, 20 à 25 ans. L’excès par rapport à la population normale est net pour les cancers du sein, du poumon, de la thy­roïde et des os.

Il n’est pas facile de chiffrer exactement les risques d’apparition d’une tumeur radio-induite et les avis des experts divergent. La conclusion de la Commis­sion Internationale de Radioprotection est résumée dans le tableau 6. Le risque global de décès par tumeur induite est d’environ 1/10.000 par rad reçu. Le risque d’apparition d’une tumeur maligne est deux à trois fois plus élevé. Pour calculer le nombre de rads reçus, il faut évidemment faire le total de l’irradiation subie pendant toute la durée de l’exposition.

Les anomalies génétiques. En général, une anomalie génétique ou mutation, ne se manifeste que chez les enfants dont les deux parents sont des porteurs sains de la même altération. Ceci n’apparaîtra que rarement, au hasard des rencontres. Pour que les conséquences néfastes des mutations se manifestent au Japon, il fau­dra sans doute attendre plusieurs générations. Le fait que rien n’ait été observé à ce jour est normal, et non pas rassurant. Tout ce que nous savons de l’action des rayons X sur l’animal ou les cellules humaines en cultu­re prouve qu’ils augmentent le taux de mutation propor­tionnellement à la dose reçue. Or tout ce qui augmente les mutations est considéré comme néfaste à la survie de l’espèce, ces mutations étant pour la plupart neutres ou défavorables.


Zaporijjia

Paul Blume

Tchernobyl 1986 – wikipedia

Zaporijjia est la plus grande centrale nucléaire d’Europe (*). Elle est au centre des combats entre Russes et Ukrainiens dans la région (*). Comme le fut la centrale de Tchernobyl au printemps passé (*)

Les risques que des activités militaires dans le périmètre proche de centrales nucléaires font peser sur la région sont énormes. Ce qui a amené le Secrétaire des Nations-Unies, Antonio Guterres, à tirer une nouvelle fois la sonnette d’alarme : « Toute attaque contre des centrales nucléaires est une chose suicidaire » (*).

En 1986, l’ensemble de l’Europe a été polluée à des degrés divers par les émanations radioactives issues de l’accident de la centrale de Tchernobyl (*).

A Zaporijjia, aujourd’hui, qui serait impacté par un « accident  » ? Quelles seraient les conséquences sanitaires pour le continent ? Quelle ampleur pourrait prendre un tel scénario ?

Lors d’incidents industriels majeurs, et certainement nucléaires, vitesse et précision des interventions sont primordiales.

En 1986, ce sont les responsables de ce qui était l’URSS (*) qui étaient à la manœuvre pour gérer cette catastrophe civile.

Aujourd’hui à Zaporijjia, qui organiserait les secours en pleine zone de guerre ? Qui seraient les « liquidateurs » ? (*)

Cet été 2022 est vraiment très « chaud ». Dans tous les sens du terme.


Climat, fin de partie ?

Cédric Chevalier

Reprise de l’article « Dire la vérité aux gens sur les risques existentiels qui pèsent sur l’humanité » paru sur le blog de Paul Jorion.

Nous voudrions vous relayer cet article paru dans PNAS, une prestigieuse revue scientifique américaine, ce 1er août 2022 : https://www.pnas.org/doi/10.1073/pnas.2108146119

Sa liste de coauteurs ne laissera pas indifférents ceux qui suivent l’actualité climatique :
Luke Kemp, Joanna Depledge, Kristie L. Ebi, Goodwin Gibbins, Timothy A. Kohler, Johan Rockström, Marten Scheffer, Hans Joachim Schellnhuber, Will Steffen, Timothy M. Lenton.

Présentation de l’article :

Une gestion prudente des risques exige la prise en compte de scénarios allant du moins bon au pire. Or, dans le cas du changement climatique, ces futurs potentiels sont mal connus. Le changement climatique anthropique pourrait-il entraîner l’effondrement de la société mondiale, voire l’extinction de l’humanité ? À l’heure actuelle, il s’agit d’un sujet dangereusement sous-exploré.

Pourtant, il existe de nombreuses raisons de penser que le changement climatique pourrait entraîner une catastrophe mondiale. L’analyse des mécanismes à l’origine de ces conséquences extrêmes pourrait contribuer à galvaniser l’action, à améliorer la résilience et à informer les politiques, y compris les réponses d’urgence.

Nous exposons les connaissances actuelles sur la probabilité d’un changement climatique extrême, expliquons pourquoi il est vital de comprendre les cas les plus défavorables, exposons les raisons de s’inquiéter des résultats catastrophiques, définissons les termes clés et proposons un programme de recherche.

Le programme proposé couvre quatre questions principales :

1) Quel est le potentiel du changement climatique à provoquer des événements d’extinction massive ?
2) Quels sont les mécanismes qui pourraient entraîner une mortalité et une morbidité massives chez l’homme ?
3) Quelles sont les vulnérabilités des sociétés humaines aux cascades de risques déclenchées par le climat, comme les conflits, l’instabilité politique et les risques financiers systémiques ?
4) Comment ces multiples éléments de preuve – ainsi que d’autres dangers mondiaux – peuvent-ils être utilement synthétisés dans une « évaluation intégrée des catastrophes » ?

Il est temps pour la communauté scientifique de relever le défi d’une meilleure compréhension du changement climatique catastrophique.

Commentaires Cédric Chevalier

Il semble impératif de prendre conscience de la situation d’urgence écologique absolue, de la reconnaître publiquement et surtout de gouverner la société en conséquence. Cela nécessite d’inclure les risques existentiels parmi les scénarios pris en compte. Nous le martelons depuis notre carte blanche collective du 6 septembre 2018 et la pétition de 40.000 signatures qui a suivi, remise à la Chambre de la Belgique. Les scénarios « catastrophes » ne sont pas des « excentricités douteuses » auxquelles les décideurs et scientifiques sérieux ne devraient pas attacher d’importance mais, au contraire, le point de départ, la pierre de touche, à partir duquel on peut seulement paramétrer ses efforts politiques et scientifiques. Dans l’histoire de la Terre, il y a déjà eu des changements d’ampleur « catastrophique », et il peut encore s’en produire, au détriment de certaines espèces, dont la nôtre. Et il ne peut y avoir de politique que lorsque l’existence de la communauté humaine est préservée.

L’éventuelle faible probabilité (sous-estimée peut-être à tort) de certains de ces scénarios (probabilité qui augmente à mesure que dure l’inertie, étant donnée l’existence des effets de seuil), n’est jamais une excuse pour ne pas les traiter. A partir du moment où ces scénarios impliquent la perte d’un grand nombre de vies et d’autres éléments d’importance existentielle, même pour une probabilité infime, ils doivent être pris en compte. Quand le risque sur l’espèce humaine toute entière ne peut être écarté, on fait face à la catégorie la plus élevée des risques existentiels.

Cet article invite donc à se demander si une partie de la communauté scientifique, avec sa culture de prudence et de modération adoptée par crainte de perdre sa crédibilité, n’a pas produit une pensée, un langage, des travaux et une priorisation de la recherche qui nous ont rendu collectivement aveugles sur la réalité effective des risques existentiels.

« Pourquoi se concentrer sur un réchauffement inférieur et des analyses de risque simples ? L’une des raisons est le point de référence des objectifs internationaux : l’objectif de l’accord de Paris de limiter le réchauffement bien en dessous de 2 °C, avec une aspiration à 1,5 °C. Une autre raison est la culture de la science climatique qui consiste à « pécher par excès de prudence », à ne pas être alarmiste, ce qui peut être aggravé par les processus de consensus du GIEC. Les évaluations complexes des risques, bien que plus réalistes, sont également plus difficiles à réaliser.
Cette prudence est compréhensible, mais elle n’est pas adaptée aux risques et aux dommages potentiels posés par le changement climatique. Nous savons que l’augmentation de la température a des « queues de distribution de probabilités épaisses » : des résultats extrêmes à faible probabilité et à fort impact. Les dommages causés par le changement climatique seront probablement non linéaires et entraîneront une queue de distribution de probabilité encore plus épaisse. Les enjeux sont trop importants pour s’abstenir d’examiner des scénarios à fort impact et à faible probabilité. »

Préférant se situer, par ethos scientifique, en deçà du risque probable, alors que l’éthique intellectuelle préconisait de se situer au-delà du risque probable, au niveau du risque maximal. La modération est au cœur de l’ethos scientifique, mais l’éthique des risques existentiels exige une forme d’exagération vertueuse, comme méthode de gouvernement. Le scientifique doit rester modéré, mais l’intellectuel qui sommeille en lui doit sans aucun doute hurler l’urgence, sans attendre d’en avoir toutes les preuves. Et surtout, le politique doit gouverner en ayant le scénario du pire à l’esprit, en permanence.

C’était le message, malheureusement mal compris, du philosophe Hans Jonas dans son ouvrage majeur, « Le Principe Responsabilité », de considérer que la femme ou l’homme d’État devait gouverner selon une « heuristique de la peur », en considérant les plus grands risques existentiels. Avec pour maxime « d’agir de telle façon que nos actions soient compatibles avec la permanence d’une vie authentique sur la Terre ». Le philosophe Jean-Pierre Dupuy a complété cette réflexion par le « catastrophisme éclairé », nous invitant à considérer que « le pire est certain », à un iota près, ce qui justement permet d’agir collectivement pour l’éviter.

Ce Principe Responsabilité, contrairement aux critiques, n’a jamais été un principe irréaliste et paralysant, mais au contraire, un principe raisonnable et d’action. On peut même penser qu’il est le fondement de la relation de responsabilité qui existe entre un parent et un enfant, et entre un politicien et les citoyens.

On comprend que s’il avait été mis effectivement en œuvre, jamais l’humanité n’aurait libéré dans la biosphère autant de substances polluantes, en ce compris les gaz à effet de serre, à partir du moment où l’impact catastrophique potentiel fut jugé plausible. C’était il y a environ 50 ans déjà selon certaines archives déclassifiées de la présidence américaine de Jimmy Carter, notamment, où les mots « the Possibility of Catastrophic Climate Change » figurent.

C’est en partie ce qui autorise le philosophe Stephen Gardiner de parler d’une « perfect moral storm », et de corruption morale, lorsqu’on ne tire pas les conséquences de ce que l’on sait, car on ne veut pas le croire, en s’abritant derrière la « complexité du problème » :

« En conclusion, la présence du problème de la corruption morale révèle un autre sens dans lequel le changement climatique peut être une tempête morale parfaite. C’est que sa complexité peut s’avérer parfaitement commode pour nous, la génération actuelle, et en fait pour chaque génération qui nous succède. D’une part, elle fournit à chaque génération la justification qui lui permet de donner l’impression de prendre le problème au sérieux – en négociant des accords mondiaux timides et sans substance, par exemple, puis en les présentant comme de grandes réalisations – alors qu’en réalité, elle ne fait qu’exploiter sa position temporelle. Par ailleurs, tout cela peut se produire sans que la génération qui exploite n’ait à reconnaître que c’est elle qui le fait. En évitant un comportement trop ouvertement égoïste, une génération antérieure peut profiter de l’avenir en évitant de devoir l’admettre – que ce soit aux autres ou, ce qui est peut-être plus important, à elle-même. »

La critique adressée aux scientifiques du climat s’étend donc à l’entièreté des forces qui œuvrent pour défendre l’habitabilité de notre biosphère pour tous les êtres vivants. La modération et le refus d’évoquer publiquement les scénarios du pire dans le chef des activistes, des associations, des syndicats, des entreprises, des pouvoirs publics, des partis et des mandataires politiques est contraire au respect du Principe Responsabilité. A force de ne pas vouloir évoquer le pire, de ne pas vouloir « faire peur », il est impossible pour la population de comprendre l’enjeu existentiel, et on ne peut pas s’étonner ensuite que l’inertie demeure.

N’y a-t-il pas une forme de faillite morale, pour certains, à refuser de parler ouvertement, publiquement, de manière concrète, de la possibilité de ces scénarios catastrophiques ?

L’article fait cette analogie historique :

« Connaître les pires cas peut inciter à l’action, comme l’idée de « l’hiver nucléaire » en 1983 a galvanisé l’inquiétude du public et les efforts de désarmement nucléaire. L’exploration des risques graves et des scénarios de températures plus élevées pourrait cimenter un réengagement en faveur de la barrière de sécurité de 1,5 °C à 2 °C comme l’option « la moins rébarbative » ».


Cette vague de chaleur anéantit l’idée que de petits changements permettent de lutter contre les phénomènes météorologiques extrêmes.

George Monbiot

Article original : This heatwave has eviscerated the idea that small changes can tackle extreme weather

Traduction : JM avec deepl

Les chaleurs excessives vont devenir la norme, même au Royaume-Uni. Les systèmes doivent changer de toute urgence – et le silence doit être brisé.

Peut-on en parler maintenant ? Je veux dire le sujet que la plupart des médias et la majorité de la classe politique évitent depuis si longtemps. Vous savez, le seul sujet qui compte en définitive – la survie de la vie sur Terre. Tout le monde sait, même s’ils évitent soigneusement le sujet, qu’à côté de lui, tous les sujets qui remplissent les premières pages et obsèdent les experts sont des broutilles. Même les rédacteurs du Times qui publient encore des articles niant la science du climat le savent. Même les candidats à la direction du parti Tory, qui ignorent ou minimisent le problème, le savent. Jamais un silence n’a été aussi fort ou aussi assourdissant.

Ce n’est pas un silence passif. Face à une crise existentielle, c’est un silence actif, un engagement farouche vers la distraction et l’insignifiant. C’est un silence régulièrement alimenté par des futilités et des divertissements, des ragots et du spectacle. Parlez de tout, mais pas de ça. Mais tandis que ceux qui dominent les moyens de communication évitent frénétiquement le sujet, la planète parle, dans un rugissement qu’il devient impossible d’ignorer. Ces jours de colère atmosphérique, ces chocs thermiques et ces feux de forêt ignorent les cris de colère et font brutalement irruption dans nos bulles de silence.

Et nous n’avons encore rien vu. La chaleur dangereuse que l’Angleterre subit en ce moment est déjà en train de devenir normale dans le sud de l’Europe, et serait à comptabiliser parmi les jours les plus frais pendant les périodes de chaleur de certaines régions du Moyen-Orient, d’Afrique et d’Asie du Sud, là où la chaleur devient une menace régulière pour la vie. Il ne faudra pas attendre longtemps, à moins que des mesures immédiates et complètes ne soient prises, pour que ces jours de chaleur deviennent la norme, même dans notre zone climatique autrefois tempérée.

La même chose vaut pour tous les méfaits que les humains s’infligent les uns aux autres : ce qui ne peut être discuté ne peut pas être affronté. Notre incapacité à empêcher un réchauffement planétaire catastrophique résulte avant tout de la conspiration du silence qui domine la vie publique, la même conspiration du silence qui, à un moment ou à un autre, a accompagné toutes sortes de violences et d’exploitations.

Nous ne méritons pas cela. La presse milliardaire et les politiciens qu’elle soutient se méritent peut-être l’un l’autre, mais aucun de nous ne mérite l’un ou l’autre groupe. Ils construisent entre eux un monde dans lequel nous n’avons pas choisi de vivre, dans lequel nous ne pourrons peut-être pas vivre. Sur cette question, comme sur tant d’autres, le peuple a tendance à avoir une longueur d’avance sur ceux qui prétendent le représenter. Mais ces politiciens et ces barons des médias déploient tous les stratagèmes et toutes les ruses imaginables pour empêcher les prises de mesures décisives.

Ils le font au nom de l’industrie des combustibles fossiles, de l’élevage, de la finance, des entreprises de construction, des constructeurs automobiles et des compagnies aériennes, mais aussi au nom de quelque chose de plus grand que tous ces intérêts : le maintien du pouvoir. Ceux qui détiennent le pouvoir aujourd’hui le font en étouffant les contestations, quelle que soit la forme qu’elles prennent. La demande de décarbonation de nos économies n’est pas seulement une menace pour les industries à forte intensité de carbone ; c’est une menace pour l’ordre mondial qui permet aux hommes puissants de nous dominer. Céder du terrain aux défenseurs du climat, c’est céder du pouvoir.

Au cours des dernières années, j’ai commencé à réaliser que les mouvements environnementaux traditionnels ont fait une terrible erreur. La stratégie de changement poursuivie par la plupart des groupes verts bien établis est totalement inadéquate. Bien qu’elle soit rarement exprimée ouvertement, elle régit leur action. Cela donne quelque chose comme ceci: il y a trop peu de temps et la tâche est trop vaste pour essayer de changer le système, les gens ne sont pas prêts à le faire, nous ne voulons pas effrayer nos membres ou provoquer un conflit avec le gouvernement… La seule approche réaliste est donc l’incrémentalisme, les petits pas. Nous ferons campagne, question par question, secteur par secteur, pour des améliorations progressives. Après des années de persévérance, les petites demandes s’ajouteront les unes aux autres pour donner naissance au monde que nous souhaitons.

Mais pendant qu’ils jouaient à la patience, le pouvoir jouait au poker. La vague de droite radicale a tout balayé devant elle, écrasant les structures administratives de l’état, détruisant les protections publiques, s’emparant des tribunaux, du système électoral et de l’infrastructure de gouvernement, supprimant le droit de protester et le droit de vivre. Alors que nous nous persuadions que nous n’avions pas le temps pour changer de système, ils nous ont prouvé exactement le contraire en changeant tout.

Le problème n’a jamais été que le changement de système est une exigence trop forte ou prend trop de temps. Le problème est que l’incrémentalisme est une demande trop faible. Pas seulement trop limitée pour conduire la transformation, pas seulement trop limitée pour arrêter le déferlement de changements radicaux venant de l’autre camp, mais aussi trop limitée pour briser la conspiration du silence. Seule une exigence de changement de système, confrontant directement le pouvoir qui nous conduit à la destruction planétaire, a le potentiel de répondre à l’ampleur du problème et d’inspirer et de mobiliser les millions de personnes nécessaires pour déclencher une action efficace.

Pendant tout ce temps, les écologistes ont raconté aux gens que nous étions confrontés à une crise existentielle sans précédent, tout en leur demandant de recycler leurs capsules de bouteilles et de changer leurs pailles. Les groupes verts ont traité leurs membres comme des idiots et je soupçonne que, quelque part au fond d’eux-mêmes, les membres le savent. Leur timidité, leur réticence à dire ce qu’ils veulent vraiment, leur conviction erronée que les gens ne sont pas prêts à entendre quelque chose de plus stimulant que ces conneries micro-consuméristes portent une part importante dans la responsabilité de l’échec global.

Il n’y a jamais eu de temps pour l’incrémentalisme. Loin d’être un raccourci vers le changement auquel nous aspirons, c’est un marais dans lequel s’enfoncent les ambitions. Le changement de système, comme l’a prouvé la droite, est, et a toujours été, le seul moyen rapide et efficace de transformation.

Certains d’entre nous savent ce qu’ils veulent : une sobriété privée, un domaine public amélioré, une économie du doughnut, une démocratie participative et une civilisation écologique. Aucune de ces demandes n’est plus importante que celles que la presse milliardaire a poursuivies et largement concrétisées : la révolution néolibérale qui a balayé la gouvernance efficace, la taxation efficace des riches, les restrictions efficaces du pouvoir des entreprises et des oligarques et, de plus en plus, la véritable démocratie .

Alors brisons notre propre silence. Cessons de nous mentir à nous-mêmes et aux autres en prétendant que les petites mesures apportent un changement majeur. Abandonnons frilosité et gestes symboliques. Cessons d’apporter des seaux d’eau quand seuls les camions de pompiers font l’affaire. Construisons notre campagne pour un changement systémique vers le seuil critique de 25% d’acceptation publique, au-delà duquel, selon une série d’études scientifiques, se produit le basculement social .

Je me sens plus lucide que jamais sur ce à quoi ressemble une action politique efficace. Mais une question majeure demeure. Puisque nous avons attendu si longtemps, pouvons-nous atteindre le point de basculement social avant d’atteindre le point de basculement environnemental ?

George Monbiot est chroniqueur au Guardian.

Pour d’autres références voir : https://obsant.eu/listing/?aut=George%20Monbiot


choisir entre la peste de Vladimir et le choléra de Poutine

Cédric Chevalier

Selon certains experts en stratégie militaire et politique, nous allons devoir (continuer à) choisir entre la peste de Vladimir et le choléra de Poutine : Quels sont les prochains objectifs de Poutine ? « Les contre-attaques de l’Ukraine dans le Sud placent les Russes devant un dilemme » – La Libre


On a donc laissé grandir une bête monstrueuse depuis 20 ans et on n’arrive plus à la maîtriser. Tous les scénarios sont (déjà) perdants pour les démocrates, partout dans le monde et pour longtemps. La démocratie elle-même est menacée. La marge de manœuvre semble se résumer à devoir évaluer le sacrifice d’un bien existentiel (la démocratie et la liberté d’autodétermination ukrainienne) pour en sauver un autre (au mieux la vie de plusieurs millions de citoyens membres de l’Union européenne, au pire la vie humaine sur Terre en cas de guerre nucléaire mondiale, les scorpions survivront).

En sachant qu’aucune des deux parties (Ukraine, Union européenne et États-Unis) n’est disposée, et c’est compréhensible, à sacrifier son bien existentiel plutôt que celui de l’autre. En sachant qu’aucun sacrifice des démocrates ne garantit la disparition structurelle de la menace. On ne négocie pas avec un tigre avait fameusement dit Winston Churchill en parlant d’Hitler. Que donner à manger à un fauve dont la faim est insatiable ?

Poutine, dirigeant de facto d’une puissance nucléaire, a envahi le premier l’Ukraine avec ses armées, sanctuarisant de facto son « territoire de manœuvre ». Comment ? Via la menace explicite de réponse nucléaire à toute attaque « extérieure » à l’encontre de ses forces, qui dépasserait un seuil arbitraire qu’il déterminera lui seul. Premier sur place, premier à profiter de la protection de son parapluie nucléaire. D’emblée, l’OTAN exclut l’intervention au sol et même l’exclusion aérienne sur le territoire ukrainien.

L’ambiguïté plane en faveur de Poutine : livrer des armes, est-ce dépasser le seuil ? Quel type d’arme ? Quel calibre ? Combien ? Quel est le seuil pour que Poutine puisse estimer que les intérêts vitaux de la Russie sont menacés et qu’il peut faire joujou avec un missile nucléaire (arme qu’il n’a pas encore eu le plaisir sadique de tester sur des êtres humains) ?On aurait aimé que l’OTAN ne joue pas au poker avec Poutine avec ses cartes déposées sur la table sous ses yeux.Que se serait-il passé si l’OTAN avait installé ses troupes préventivement en Ukraine ? N’aurait-on pas inversé le sens du doute ?Pourquoi l’OTAN n’a-t-il pas laissé planer davantage de doute sur ses intentions militaires et même nucléaires, afin de faire aussi douter Poutine ?

Une réponse était : minimiser le risque d’escalade nucléaire. On comprend, c’est légitime. Mais voilà que Poutine était donc rassuré, tant qu’il en restait aux moyens plus ou moins conventionnels sur le territoire ukrainien, il pouvait y aller en matière de crimes de guerre, sans risquer d’intervention militaire directe de l’OTAN, bien qu’il doive tolérer un afflux (modéré) d’armes modernes. Ainsi, en théorie des jeux, la perte maximale pour Poutine était bornée, tandis que la perte maximale pour l’Ukraine et les alliés restait non plafonnée (puisque même livrer des armes prêtait à ambiguïté explicite pour Poutine).

Certains, comme Jacques Attali, ont tout de suite posé la bonne question : que ferons-nous si Poutine menace d’utiliser l’arme atomique si nous continuons à livrer des armes ? Et cette question est une déclinaison de la question fondamentale : jusqu’à quel point doit-on céder à la menace de destruction pour préserver son existence versus sa liberté ? 

Imaginons à l’extrême que Poutine nous menace comme suit : « donnez-moi les clefs de l’Union européenne sinon je vous atomise ». Que ferons-nous ? Les armes nucléaires ont fondamentalement changé l’éthique du cri « la liberté ou la mort ! ». Car désormais, ce n’est pas seulement la mort du révolutionnaire sur les barricades, c’est aussi et surtout la destruction potentielle d’une proportion élevée de la population humaine sur Terre / d’un continent / d’un pays / d’une grande ville (choisissez en fonction du nombre de missiles qui sont envoyés lorsque le dirigeant fou appuie sur le bouton rouge). 

On se demande alors si la réalité même de ces arsenaux nucléaires est compatible avec la perpétuation de la possibilité de l’existence humaine sur Terre et de la liberté humaine elle-même. On sent que les armes nucléaires sont fondamentalement tyranniques voire totalitaires. Et c’est là le paradoxe, si des démocraties ne disposaient pas de l’arme nucléaire (USA, France, Royaume-Uni), qu’est-ce qui empêcheraient les dictatures qui en disposent de nous soumettre entièrement à leurs désirs pathologiques, de nous envahir sans craindre une riposte nucléaire asymétrique ?

Une partie de moi, même anti arme nucléaire par principe, a déjà contemplé la possible nécessité de l’arme nucléaire pour protéger les démocraties, tout en doutant du bien fondé de ce calcul, in fine. J’ai aussi évalué le cas de figure des États décroissants qui voudraient sanctuariser leur territoire (et leur expérience sociétale) contre la puissance extérieure indexée sur les énergies fossiles et fissiles (« Si tu veux la décroissance, prépare la guerre », par Cédric Chevalier | Blog de Paul Jorion).

Mais il faut aller plus loin dans l’analyse. Car c’est le tueur derrière l’arme qu’il faut examiner. La conjonction du pire est atteinte quand se combine les moyens techniques de la destruction de l’humanité avec la présence au pouvoir suprême d’individus psychopathes prêts à employer ces moyens techniques, a fortiori dans une dictature.On savait que des dictatures amenaient au pouvoir de tels psychopathes (Poutine), on a redécouvert que les démocraties aussi (Trump). Disons que Caligula, Néron, Genghis Khan, et même Hitler ne pouvaient pas atomiser la planète, même s’ils pouvaient massacrer des millions de gens.

Aujourd’hui, une longue histoire de lâchetés accumulées dont l’histoire, face aux guerres et crimes précédents de Vladimir Poutine, nous présente la (première) facture. Les scénarios du pire ne sont pas bornés supérieurement sauf par l’extinction de l’humanité par holocauste atomique. Les scénarios du mieux sont déjà bornés par le plancher des atrocités commises jusqu’à présent non seulement en Ukraine, mais aussi en Tchétchénie, en Géorgie, en Syrie et partout où la main criminelle du tyran Poutine a ôté la vie.

Et on sent que le plancher ne peut que monter encore. Toute ressemblance avec les années 30, la lâcheté calculatrice des démocraties et l’appétit criminel follement audacieux des dictatures, est forcément un point Godwin. Il faut couper son cerveau en deux et ne pas voir d’analogies. L’histoire ne se répète pas dit-on…

Au passage, étant doté d’un esprit plutôt porté à l’analogie et à la reliance, j’ai toujours été critiqué par ceux (qui m’ont toujours semblé les plus nombreux) pour qui la moindre différence interdit la comparaison à titre d’enseignement. L’être humain de chaque époque, son contexte, les événements, telle ou telle instance, seraient toujours « fondamentalement différents » de toute autre instance analogue. Je n’en crois rien, je crois à la puissance des analogies phénoménales au sein d’un même réel, je crois en particulier à la continuation d’un phénomène régulier que les anciens appelaient « nature humaine ». Je crois que les mêmes causes produisent les mêmes effets, que toute la palette des comportements humains s’est déjà produite et se reproduira encore, et qu’il n’y a aucune irréversibilité vers un mieux dans l’histoire humaine.

Tout au plus, pouvons-nous nous associer entre personnes de bonne volonté pour lutter ensemble en faveur « d’âges d’or » durant lesquels, bon an mal an, le mal est minimisé dans une société humaine par des institutions et des citoyens vertueux.Et donc l’histoire de l’empire romain et la lecture de Shakespeare sont quasiment suffisantes pour nous enseigner cette « nature humaine » et en tirer les conséquences utiles, modulo les nouveautés de notre époque : science, technologie, etc. C’est toujours le même cerveau avec ses mêmes parties neurologiques qui est à la manœuvre. Et ses affects sont remarquablement stables dans le temps.

Donc depuis la cour de récréation de l’orphelinat jusqu’à déclencher une guerre (mondiale ?), on a laissé dévier le cerveau du caïd Poutine, alors qu’il souffre manifestement de graves troubles psychologiques qui le rendent incroyablement dangereux pour la société, à toutes les échelles de taille de groupe.

Il y a ainsi toujours dans l’histoire longue une question qui n’a pas été tranchée définitivement : est-ce que l’individu, la liberté et la démocratie gagnent tendanciellement, ou bien ce sont les salauds psychopathes et sociopathes qui écrivent l’histoire en lettres de sang, parce que l’immense majorité les laisse faire, encore et encore, retombant sans cesse dans une naïveté confondante sur la « nature humaine » et le « mal » ?

Cette question se condense en effet presque entièrement dans une autre : « comment les sociétés humaines peuvent-elles parvenir à maîtriser structurellement en leur sein le risque d’émergence endémique de la tyrannie sanguinaire d’un seul, relayé par sa clique ? »

Comment contrôler les cerveaux déviants à tendance destructrice ? L’arme absolue étant le cerveau humain.
Ces questions sont posées depuis les premiers philosophes grecs jusqu’à nos jours, en passant par la question de la servitude volontaire (le Contr’Un de La Boétie) et de l’autonomie et de la paix perpétuelle (Kant).

Face à la capacité innée au mal de l’être humain, documentée depuis des millénaires, les sociétés ont tenté de mettre en place des institutions afin d’éviter l’autodestruction. L’autorité parentale, tribale, villageoise, l’éducation, la loi, la justice, la répartition du pouvoir dans des fonctions de chef, la séparation de la religion et de l’État, la séparation des pouvoirs, la presse, la démocratie, la concertation sociale, la communication non violente, la thérapie psychologique, la diffusion de valeurs pacifiques, la Société des Nations, l’Union européenne, les Nations Unies, la réconciliation des peuples après une guerre civile ou un génocide, les tribunaux pénaux internationaux, le commerce et la diplomatie internationales, etc.

Mais après plusieurs millénaires de réflexion sur la tyrannie d’un seul dans un groupe, nous n’avons pas encore réussi à déployer ces instruments de maîtrise de la violence humaine à l’échelle de nombreux pays, et encore moins de la planète.
Nous risquons l’extinction de l’espèce par holocauste nucléaire ou écocide (ce qui est sensiblement la même chose : bousiller l’hospitabilité de la planète à notre égard).

Certaines des plus vieilles démocraties sont menacées de renouer avec la violence d’un seul, comme les États-Unis, tandis que d’autres n’ont toujours pas atteint la case démocratie (Russie, Chine) et se totalitarisent progressivement. Enfin, le continent le plus démocratique du monde est gangrené par des leaders autoritaires et d’extrême droite, certains déguisés en démocrates. 

Il y a je crois un continuum entre ce petit caïd de cour de récréation et celui qui appuiera sur le bouton nucléaire qui déclenchera la première et la dernière guerre atomique mondiale. Une propension à l’agressivité se transformant en violence chez le petit d’homme (j’insiste sur l’homme plus que sur la femme, statistiquement c’est établi), qui nécessite un contrôle social par la culture et l’institution, pour ne pas provoquer l’autodestruction de la société.

Cela reste encore un grand mystère pour moi que l’immense majorité sur Terre confie encore aujourd’hui, tel un troupeau docile, sa propre destinée, à autant de psychopathes et de sociopathes habités par une pulsion de mort, en démocratie comme en dictature.
La somme des maux qu’ils ont infligés à la majorité motivationnellement innocente (mais civiquement irresponsable) est infinie. J’espère que nous parviendrons à les arrêter, et à nous arrêter nous-mêmes si nous glissons sur cette pente.


Activistes climatiques : les citoyens ne doivent pas nous aimer !

Miser davantage sur le sabotage


Traduction (corp de l’article) – « deepl » + Josette – de « Klimaaktivist: Bürger müssen uns nicht mögen » paru le 16 juin 2022 dans ZDFheute.


Le mouvement climatique est frustré. L’activiste Tadzio Müller réfléchit à des actions radicales et au sabotage. Il s’agira moins de se faire aimer de la société.

Le mouvement climatique veut reprendre de l’élan cet été. Deviendra-t-il plus radical ?

Après deux ans de pandémie de COVID-19, le mouvement climatique en Allemagne a perdu de son élan. Outre les grèves scolaires de Fridays for Future, il existe également des groupes plus radicaux comme « Ende Gelände » (en français : jusqu’ici et pas plus loin) et « Aufstand der letzten Generation » (en français : la révolte de la dernière génération). Ces derniers sont connus pour leurs blocages d’autoroutes. En tant que cofondateur d’Ende Gelände, Tadzio Müller est un représentant de ce courant plus radical.


ZDFheute : La protection du climat n’avance que lentement, même sous le nouveau gouvernement fédéral. A quel point est-ce frustrant pour le mouvement climatique ?


Tadzio Müller : C’est extrêmement frustrant. Si l’on regarde les 30 dernières années de politique climatique, on ne peut qu’être frustré. Tous les gouvernements ne veulent que faire avancer la croissance économique. Nous occultons le fait que notre quotidien sape les fondements de la vie de tous les êtres humains. C’est un gâchis éthique.

« Nos actions au sein de Ende Gelände n’ont pas contribué à ce qu’il y ait une sortie du charbon avant 2038. Même les grandes manifestations de Fridays for Future n’ont pas encore conduit à une plus grande protection du climat. »

– Tadzio Müller, militant pour le climat


ZDFheute : Et comme on n’a pu secouer personne, le mouvement climatique réfléchit-il maintenant à de nouvelles formes d’action ?

Müller : Ende Gelände a élargi le consensus d’action pour cette année. Cette année, des formes d’action sont également possibles dans lesquelles les infrastructures des énergies fossiles sont mises hors service à l’issue de l’action. En même temps, les rumeurs au sein de Fridays for Future sont nombreuses en faveur du recours à des formes d’action plus radicales.

Le Dr. Tadzio Müller est politologue et activiste depuis des décennies. Il est cofondateur de l’organisation anti-charbon Ende Gelände, dont le groupe berlinois est classé à l’extrême gauche par l’Office régional de protection de la Constitution. Jusqu’en 2021, il a travaillé comme conseiller climatique à la fondation Rosa Luxemburg. Dans la newsletter « Friedliche Sabotage » (sabotage pacifique), il élabore des stratégies pour le mouvement climatique. Dans une interview très remarquée avec le « Spiegel », il a mis en garde en 2021 contre l’émergence d’une « RAF verte » (Ndt: Rote Armee Fraktion / Fraction Armée Rouge verte).

ZDFheute : Cela signifie qu’à la base, il y a une envie de devenir plus radical. Faut-il de la violence et des actes de sabotage pour réveiller la société ? 

Müller : J’ai trébuché sur la notion de violence. Il ne peut pas y avoir de violence contre les choses. Le groupe « Letzte Generation » est déjà un groupe de ce genre, qui choisit bien sûr l’escalade, mais pas une escalade violente. Il y a un certain fétichisme dans le débat qui fait que lorsqu’on entend escalade et radicalisation, on pense toujours immédiatement à la violence. La mise hors service de pelleteuses à charbon ou d’engins de construction pour un gazoduc n’est pas de la violence, mais de la légitime défense dans le cadre d’une urgence climatique justifiable.

« Se focaliser sur la question de savoir s’il est violent de dévisser une vis sur une pelleteuse est un acte naïf de refoulement. »
Tadzio Müller, militant pour le climat


ZDFheute : Et où fixez-vous alors la limite ? 


Müller : La mise en danger de vies humaines doit être absolument exclue.


ZDFheute : On dirait que Fridays for Future a perdu de son influence dans le mouvement face à des groupes plus radicaux comme Letzte Generation.


Müller : Fridays for Future est l’hégémon du mouvement. Mais un mouvement social ne se compose pas d’un seul acteur, il a plusieurs ailes. Il y avait Martin Luther King, il y avait bien sûr aussi Malcolm X et les Black Panthers.


ZDFheute : Mais ils se battent tout de même pour le même groupe de supporters ?  

Müller : Le groupe Letzte Generation a la plus grande résonance médiatique. Il est petit, capable d’agir et a fait quelque chose de nouveau. La nouveauté est toujours excitante. Le problème de Fridays for Future est que l’impact des manifestations et des grèves scolaires individuelles est désormais faible. L’organisation a connu une croissance incroyable depuis 2019. Il est tout à fait compréhensible que l’on ait besoin de se recentrer quelque peu pour développer de nouvelles idées.

Le mouvement climatique a été démobilisé pendant deux ans par le COVID-19. Le mouvement social a besoin de la rue, de la masse, de l’opinion publique. C’est ce qui nous fait vivre, c’est notre base de pouvoir. Chez Fridays for Future et Ende Gelände, des discussions sont en cours sur des actions plus efficaces. C’est pourquoi je pense que l’été sera chaud.

ZDFheute : Et que va dire la société en général de ces actions plus radicales ?

« Il n’y a pas qu’en Allemagne que de plus en plus d’actions du mouvement climatique ne visent pas à être appréciées de la société. Jusqu’à présent, cela ne nous a pas valu des fleurs. »
Tadzio Müller, militant pour le climat


Müller : Nous verrons des actions qui ont moins pour objectif de convaincre de l’importance de la protection du climat. Mais plutôt des actions qui augmentent les coûts de la normalité destructrice du climat. Il y aura des actions qui iront au-delà du répertoire existant. Je ne peux pas encore dire à quoi elles ressembleront, car elles doivent toujours être planifiées de manière cachée en raison de l’aspect transgression de la loi.


ZDFheute : Attendez-vous beaucoup de compréhension de la part d’un gouvernement fédéral auquel participent les Verts ?

Müller : En Allemagne, la lutte pour le climat est d’abord une lutte contre l’industrie automobile. Tout gouvernement est d’abord un gouvernement automobile, quels que soient les partis qui le composent. Bien sûr, il est plus facile de faire pression sur les Verts en tant que mouvement climatique que sur ce bloc fossile qu’est le SPD.

ZDFheute : Revenons aux manifestations de 1987 contre la piste ouest de l’aéroport de Francfort. Elles sont allées si loin que deux policiers ont été abattus.


Müller : Venir maintenant avec cette histoire de piste de décollage ouest est absurde. Regardez à quel point le mouvement climatique est incroyablement pacifique face à la méga-crise mondiale. Il n’y a même pas eu de jets de pierres lors de grandes manifestations. Qu’il puisse y avoir des tirs sur des policiers dans quelques mois est absurde.


ZDFheute : Et qu’est-ce que cela signifie pour vous qu’Ende Gelände est surveillé par l’Office fédéral de protection de la Constitution à Berlin ?

Müller : L’Office fédéral de protection de la Constitution est une institution bien plus douteuse qu’Ende Gelände. Ne la considérons pas comme une source objective.

« On veut délégitimer le mouvement climatique en l’accusant d’être extrémiste. Est extrémiste la politique qui construit des centrales à gaz en situation d’urgence climatique. »
Tadzio Müller, militant pour le climat


ZDFheute : Que devrait-il se passer pour que vous puissiez dire à l’automne que l’été a été un succès pour le mouvement de protection du climat ?


Müller : Le mouvement doit montrer qu’il est capable d’agir. Il doit y avoir une légitimation des formes d’action radicales. Nous devons être perçus comme un facteur de pouvoir contre lequel certaines politiques ne peuvent pas être imposées.


Les questions ont été posées par Nils Metzger.


Bilan de santé

Pol Troshô

été 2022

Chère consœur,

Cher confrère,

Comme convenu, voici le bilan de santé de :

L’Humanité

Age : évalué à quelque 2,5 millions d’années (*).

Taille : en progression constante, la taille culmine actuellement à près de 8 milliards (*).

Poids : 287 millions de tonnes (*) – Excédent de poids : 18,5 millions de tonnes (*).

Historique des pathologies : guerres militaires et économiques (*), pandémies, épidémies & troubles sanitaires (*), Fièvres (*), Intempéries (*), Famines (*), Pauvreté (*), …

Pathologies majeures : perte de biodiversité (*), risques de Collaps (*), pollutions (*), perte de qualité de l’Eau (*), perte de Fertilité des sols (*), pression climatique exponentielle (*), dépérissement des Mers et Océans (*), état des Forêts (*), état de l’Amazonie (*), …

Dépendances pathogènes : dépendance aux énergies fossiles (*), aux plastiques (*), au pesticides (*), à la croissance (*), …

Thérapies fortement conseillées : décroissance (*), sobriété (*), un socle de subsistance (*), utiliser les Low-Tech (*), l’Agriculture biologique et la permaculture (*), …

Thérapies déconseillées (n’ont pas démontré leur efficacité – risques de perte de temps) : éco-socialisme (*), éco-féminisme (*), anti-capitalisme (*), écologie décoloniale (*), croissance verte (*), …

Expertises conseillées : ONU (*), GIEC (*), … Ressources complémentaires (*)

Recevez, chère consœur, cher confrère, l’expression de mes sentiments distingués.

Les (*) sont proposés par l’Observatoire


« Votre voyage est-il vraiment nécessaire ? »

OA - Liste
par Philippe DEFEYT, économiste

« Is your journey really necessary ? ».

Cette incitation à la responsabilité personnelle a figuré sur diverses versions d’une affichette collée dans les stations du métro londonien et les gares ferroviaires britanniques lors de la seconde guerre mondiale.


Quatre traits essentiels caractérisent une économie de guerre :

  1. Une part (beaucoup plus) importante des ressources nationales consacrée aux dépenses militaires.
  2. Une planification autoritaire de nombreuses activités.
  3. Un rationnement de certains produits.
  4. La recherche de l’autonomie là où c’est possible et d’un soutien extérieur là où c’est nécessaire.

L’expérience du Royaume-Uni en 1940-45 a montré toute l’importance du soutien populaire pour transformer en profondeur l’économie ; celle-ci a connu une croissance exceptionnelle (+21% entre 1938 et 1941!).

Tous les leviers possibles ont été activés pour porter ce gigantesque effort de guerre : du transfert massif de main-d’œuvre et équipements vers la production hautement stratégique de chasseurs de combat jusqu’à la promotion de potagers de quartier (les fameux Victory gardens), de la fin d’activités comme la production de jouets à l’augmentation de 50% des surfaces cultivées, du recyclage massif jusqu’à des rationnements là où c’était incontournable (matières grasses, thé, lard, œufs…), des changements massifs des consommations alimentaires (beaucoup moins de viande et beaucoup plus de pommes de terre) aux petites économies quotidiennes…

Au total, selon l’historienne Lizzie Collingham, « la Grande-Bretagne termina la guerre avec une population mieux nourrie et en meilleure santé que dans les années 1930 et avec des inégalités nutritionnelles réduites. »

Il semble que « le système de rationnement resta populaire jusqu’à la fin de la guerre, 77 % des Britanniques s’en déclarant satisfaits en 1944 » ; Jean-Baptiste Fressoz considère que c’est « parce qu’il était perçu comme juste (même si les riches avaient accès aux restaurants de luxe qui échappaient au rationnement). »

Le secteur des transports n’a pas échappé aux contraintes d’une économie de guerre. Les orientations prises montrent l’étendue de la palette de mesures possibles : augmentation du volume du fret transporté, suppression de certains trajets (par exemple les traditionnels trains de vacances vers les côtes), priorité aux transports de ressources essentielles, rationnement puis arrêt des livraisons de carburants pour les voitures individuelles (un ménage sur dix était motorisé), unité de management des compagnies ferroviaires, retrait de voitures-restaurant pour décourager certains déplacements mais aussi le maintien de services de transport de personnes, certes bondés mais sans rationnement (sauf au tout début de la guerre) ; c’est ici que l’appel à la responsabilité évoqué en début de chronique prend tout son sens.

Nous sommes en guerre aussi, mais notre société n’est pas prête à l’assumer et donc à faire les efforts nécessaires. Cette guerre c’est celle de la transition écologique et et du défi climatique en particulier ; elle est, en outre, pour un temps, compliquée par la guerre militaire en Ukraine et ses conséquences.

La comparaison avec l’expérience de la seconde guerre mondiale est riche d’enseignements, même s’il faut éviter des lectures par trop orientées.

Trois conditions apparaissent comme essentielles pour réussir « un effort de guerre » :
• le sens de l’urgence et de la nécessité d’agir est la base de la dynamique sociétale ;
• des leaders inspirés sont indispensables, qui doivent travailler ensemble (sans nier pour autant des divergences de vues) ;
• on ne peut en sortir sans une bonne dose de planification et d’orientations et priorités fortes, claires, évidentes.

Une fois ces conditions rencontrées, tous les moyens sont bons à mobiliser, petites ou grandes mesures, coercitives et incitatives. On notera encore, dernier enseignement, que cette période sombre a été traversée grâce à des mesures équitables, vécues comme telles ; elle a de ce fait pavé le chemin vers un état-providence renouvelé.

A la lecture de ces enseignement on peut dire, à l’instar de François Gemenne, que « c’est mort » . Certainement, mais qu’elle soit offensive (économies d’énergies carbonées) ou défensive (lutte contre les retombées du réchauffement), cette guerre doit de toute manière être menée et gagnée.

Est-ce vraiment si difficile de planifier les programmes publics pour donner la priorité aux investissements énergétiques (offensifs comme défensifs) ; tous les investissements publics (ronds-points, maisons communales, nouvelles maisons de repos…) sont-ils indispensables à court-moyen terme, surtout quand il y a pénuries de capacités de production ? Est-ce vraiment si difficile d’orienter les productions agricoles ? Est-ce vraiment si difficile de recentrer les budgets sociaux sur une allocation logement-énergie ? Est-ce vraiment si difficile d’activer des mesures quick-win comme la limitation des vitesses sur routes et autoroutes ? Est-ce vraiment si difficile de mobiliser de manière forte toutes les ressources organiques possibles pour faire du bio-gaz ? Est-ce vraiment si difficile d’engager les wallons à économiser l’eau dès à présent ? Est-ce vraiment si difficile de limiter les déchets ? Est-ce vraiment si difficile de simplifier radicalement procédures, démarches… pour permettre à chacun de se concentrer sur l’essentiel ? Est-ce vraiment si difficile de consommer moins de viande ou de renoncer à certains déplacements accessoires ?

Il semble que oui, malheureusement.


Cet article est paru précédemment dans l’Echo

Temperatures reach 45C in parts of the country and 225 people seek treatment for heatstroke
Environ 4.000 personnes ont été forcées d'évacuer en Californie, face à un violent mégafeu qui continue de grossir dangereusement vendredi, malgré l'intervention de 1.700 pompiers et provoque l'inquiétude des autorités.
Plus de 720 kilomètres carrés de forêt et 134 bâtiments ont été détruits près de Chico. Le gouverneur californien a déclaré l’état d’urgence dans deux comtés. Dans les rocheuses canadiennes, la majorité des incendies sont éteints à Jasper, mais le feu n’est pas maîtrisé hors de la ville.
Vingt-et-une personnes sont décédées en 24 heures à Beni Mellal, une ville du centre du Maroc, à cause d'une nouvelle vague de chaleur ayant frappé le pays, en proie à sa sixième année consécutive de sécheresse, a annoncé jeudi le ministère de la Santé.
En raison d’une vague de chaleur d’une intensité sans précédent, vingt et une personnes sont mortes en une journée dans une ville du centre du Maroc, a annoncé ce jeudi 25 juillet le ministère de la Santé du pays.
Un rapport de l’Organisation internationale du travail (OIT) paru ce jeudi 25 juillet révèle que le nombre de travailleurs exposés à la chaleur excessive a augmenté partout. Mais plus particulièrement en Europe et en Asie centrale.
L'humanité, victime d'une "épidémie de chaleur extrême" qu'elle a provoquée, doit être la hauteur face à ce défi, a plaidé jeudi le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, appelant à prendre des mesures concrètes pour sauver des vies.
Les pompiers californiens luttent jeudi contre un violent incendie qui se propage de manière très rapide dans le nord de la Californie, selon les autorités locales.
La ville de Jasper, dans le parc national du même nom, dans l’Alberta, a été presque à moitié détruite. Le premier ministre canadien, Justin Trudeau, a évoqué des « images bouleversantes » et appelle des renforts étrangers.
Les modèles climatiques l’avaient prévu. Le réchauffement climatique alimenté par nos émissions de gaz à effet de serre a un impact sur le régime des précipitations. Un impact d’ores et déjà observable.
Dimanche 21 juillet a été la journée la plus chaude enregistrée dans le monde depuis le début des relevés, en 1940, avec une température moyenne mondiale à la surface de la Terre de 17,09 degrés, a annoncé mardi le réseau européen Copernicus.
Le lundi 22 juillet a été la journée la plus chaude jamais enregistrée dans le monde depuis le début des relevés en 1940, a indiqué mercredi le réseau européen Copernicus, battant un record établi la veille.
Avec le changement climatique, l’archipel nippon est de plus en plus exposé aux températures au-dessus de 35 °C. Des conditions climatiques que la presse du pays désigne par le terme “kokusho”, qui signifie littéralement “chaleur brutale”.
Plus de 30 millions d’Américains sont actuellement concernés par des fortes canicules, qui favorisent les départs de feux.
Si les émissions de gaz à effet de serre continuent de croître au rythme actuel, la majeure partie de la France métropolitaine pourrait basculer sous un climat de type méditerranéen à la fin du siècle. Vagues de chaleur, sécheresses ou au contraire inondations et tensions sur l’eau, mise en difficulté de la biodiversité, voire propagation de maladies… Nombreux sont les impacts attendus du changement climatiques.
Une nouvelle vague de chaleur aux conséquences désastreuses frappe les pays d'Europe de l'Est et la Grèce, en raison du changement climatique. Une personne est morte en Roumanie.
C’est la 2e fois cette année que l’Acropole, célèbre site archéologique d’Athènes, ferme l’après-midi pour cause de chaleur. « On voulait que notre fils voie ce lieu chargé d’Histoire », disent des touristes, chagrins. Athènes (Grèce), correspondance La mine des touristes était boudeuse mercredi 17 juillet devant les grilles d’entrée du site de l’Acropole d’Athènes. Le jour même, les autorités annonçaient que le site fermait ses portes entre 12 et 17 heures car le mercure a atteint les 39 °C. Arrivés sur zone en (...)
Après plusieurs semaines marquées par de fortes pluies, la Belgique a droit à une période d’accalmie. Les températures se rapprochent des 30 degrés ce vendredi et durant le week-end. Un seuil de température largement dépassé dans plusieurs pays à travers l’Europe. C’est le cas, par exemple, à Athènes, où les températures avoisinaient encore les 39 degrés à 20 heures ce jeudi 18 juillet.
Une température ressentie absolument incroyable de 62 °C a été calculée à Dubaï, aux Émirats arabes unis, ce mercredi après-midi. Comment est-ce possible ?
Les vagues de chaleurs écrasantes qui touchent l’Europe de l’Est et du Sud sont dopées par le réchauffement climatique. Elles devraient s’intensifier dans les années à venir. Si la France échappe pour l’instant, cet été, aux chaleurs extrêmes, nombre de nos voisins d’Europe de l’Est et du Sud sont écrasés depuis début juillet par des températures caniculaires. Plus de 37 °C le 12 juillet en Croatie, plus de 40 °C relevés la veille en Bosnie et frôlés à Rome, en Grèce ou en Albanie. Dans les Balkans et (...)
Plusieurs villes d'Ukraine ont annoncé mercredi avoir battu des records de chaleur, des températures plus dures à supporter depuis les attaques russes dévastatrices contre le réseau énergétique qui ont entraîné des restrictions d'électricité.Un station météorologique d'Etat couvrant la région de Kiev a indiqué que la température avait atteint mardi +36 C°, dépassant le record pour un 16 juillet établi en 1931.
"Il fait une chaleur bouillante", souffle une touriste au pied de l’Acropole d’Athènes. Elle se trouve au milieu d’une foule de vacanciers venus visiter mercredi le site antique avant sa fermeture pour plusieurs heures en raison d’une nouvelle canicule qui frappe la Grèce.
Lundi, les alertes canicule concernaient encore plus de 150 millions de personnes dans le pays.
La péninsule sera cette semaine sous la coupe de l’anticyclone Charon, venu d’Afrique, qui va entraîner des températures extrêmement élevées, couplées à une forte humidité. Et ce pour une période prolongée, une caractéristique qui inquiète particulièrement l’Italie.
En France, les façades maritimes pourraient permettre à plusieurs villes d'exploiter la thalassothermie. L'une d'elles vient de se lancer
Les inégalités face à la chaleur.
Les canicules se multipliant, il est nécessaire d’adapter nos logements aux fortes chaleurs d’été, selon l’Ademe. Le tout, en privilégiant des alternatives à la clim’. Nos appartements et maisons seront-ils bientôt inhabitables l’été ? C’est ce que nous prédit l’Ademe, l’agence de la transition écologique, dans un avis publié fin juin. « Vagues de chaleur : la climatisation va-t-elle devenir indispensable ? » se demande l’agence. Les pluies et orages persistants de ce début d’été nous le font en effet oublier, (...)
On arrive déjà au milieu de l'été météorologique, qui s'étend du 1er juin au 31 août. Il s'agit en général des trois mois les plus chauds de l'année. Après un départ plutôt chaud, mais pluvieux, que nous réserve la deuxième moitié? Aperçu.
Les 12 derniers mois ont tous enregistré des records de température, dépassant à chaque fois la limite de 1,5 °C au-dessus de la moyenne préindustrielle.
Les Etats-Unis suffoque sous la chaleur et met à rude épreuves les hommes et les infrastructures, comme ce pont de New York à l'arrêt.
Surpopulation, vétusté des bâtiments, manque d’aération… Un rapport inédit de l’association Notre affaire à tous révèle la mauvaise adaptation de l’ensemble des prisons françaises aux effets du réchauffement.
La vague de chaleur observée en Europe centrale a endommagé la piste d'atterrissage de l'aéroport hongrois de Debrecen qui a dû fermer vendredi jusqu'à au moins dimanche, déroutant les passagers vers Budapest.
« La chaleur aspire la vie de nos âmes et de nos corps » : sans électricité depuis le passage de la tempête tropicale Béryl au Texas, Josh Vance, comme des centaines de milliers d’autres habitants, ne peut même plus faire fonctionner un ventilateur.
Fini de payer la facture de gaz ou de mazout tous les mois ! Vous en rêvez ? A Nivelles, certains pourraient voir leur rêve devenir réalité. C’est le cas des entreprises des parcs d’activité économique Nord et Sud de Nivelles. La ville, l’intercommunale "inbw" et la société Karno Energy s’associent dans un projet de développement de réseau de chaleur décarboné.
Après avoir causé au moins huit morts dans le sud des États-Unis, la tempête Béryl se dirigeait mardi soir vers le centre et le nord-est du pays, où des inondations sont redoutées. En parallèle, une vague de chaleur extrême frappe l'Ouest américain et a déjà tué plusieurs personnes.
Un motard est décédé, samedi, lors d’une expédition dans la Vallée de la mort, en Californie, où le mercure a dépassé les 52°C ce jour-là, et au moins quatre morts probablement liées à la chaleur ont été comptabilisées depuis vendredi dans l’Oregon.
Warning after intensification of storm aided by unusually hot ocean waters in much of Beryl’s path. Hurricane Beryl, which slammed into Texas on Monday after wreaking havoc in the Caribbean, was supercharged by “absolutely crazy” ocean temperatures that are likely to fuel further violent storms in the coming months, scientists have warned.
Nombreux points sur le globe connaissent depuis plusieurs semaines des vagues de chaleur extrêmes accompagnées d’incendies difficilement contrôlables. Des situations appelées à se multiplier.
Le mois de juin 2024 a été le plus chaud dans le monde. Depuis un an, des records de températures sont battus chaque mois. Pourtant, en Occitanie, on constatait jusqu'ici une fraîcheur anormale pour la période estivale. Comment cela est-ce possible ? La météo ne fait pas le climat.
Sous l'effet des rejets de gaz à effet de serre de l'humanité, les records de températures mondiales continuent de tomber depuis plus d'un an: juin 2024 est devenu le mois de juin le plus chaud jamais mesuré, effaçant le record déjà battu en 2023.
Si le thermomètre était proche ou inférieur aux normales de saison en Europe de l’Ouest, notamment en France, une grande partie du monde a subi des températures supérieures aux normes, voire exceptionnelles.
La température moyenne au niveau mondial a battu des records chaque mois depuis juin 2023.
Monthly global surface air temperature anomalies (°C) relative to 1850–1900 from January 1940 to June 2024, plotted as time series for all 12-month periods spanning July to June of the following year. The 12 months from July 2023 to June 2024 are shown with a thick red line, while all other 12-month periods are shown with thin lines shaded according to the decade, from blue (1940s) to brick red (2020s).
Voilà un record dont on se passerait bien. Juin 2024 a été le mois de juin le plus chaud jamais enregistré, selon les données les plus récentes de Copernicus, le programme européen d’observation de la Terre. La température de l’air sur le globe a été, en moyenne, de 16,66 °C en juin 2024, soit 0,67 °C de plus que la température moyenne à la même période de l’année entre 1991 et 2020, et 1,5 °C de plus qu’entre 1850 et 1900. Cela fait donc douze mois consécutifs que la planète connaît, chaque mois, un (...)
De violents incendies font rage depuis quelques jours dans le nord de la Californie, frappée par une vague de chaleur exceptionnellement "dangereuse", selon les météorologues.
Les feux de forêts se multiplient en Californie où des températures allant jusqu’à 47 degrés ont été enregistrées vendredi 5 juillet.
Ce week-end et en début de semaine prochaine, la Californie et le sud-ouest des États-Unis vont connaître une vague de chaleur brutale et particulièrement longue, prévient la presse américaine. De nombreux records de température pourraient tomber.
Depuis le mois de mai, des vagues de chaleur se succèdent à travers le nord du sous-continent indien, provoquant des centaines de morts, en particulier dans les grandes villes. Les habitants les plus pauvres en sont les premières victimes.
La canicule va persister cet été en Chine selon les services météorologiques du pays, ont rapporté les médias d’Etat, dans un contexte de réchauffement climatique mondial. Le géant asiatique est le premier émetteur mondial de gaz à effet de serre qui, selon les scientifiques, sont à l’origine du réchauffement de la planète qui rend lui-même les phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents et plus intenses.
Un incendie violent fait rage dans le nord de la Californie, poussant des milliers d’habitants à évacuer cette zone de l’Ouest américain frappé par une vague de chaleur exceptionnellement "dangereuse", selon les météorologues. Déjà plus de 1400 hectares de prairies et de forêt ont été consumés près d’Oroville, où les autorités ont demandé à plus de 10.000 personnes de quitter les lieux alors que l’ouest des États-Unis se prépare à une longue et intense canicule.
Dans le nord de l’Etat américain, un incendie a déjà ravagé 1 400 hectares ce jeudi 4 juillet, poussé par une sécheresse historique et des températures records.
Months of scorching temperatures sometimes over 50 degrees Celsius (122 Fahrenheit) in parts of India this year left hundreds dead or ill. Official government records put the number of heat-related deaths this year as 110, but public health experts say that number is more likely in the thousands. Poor data collection methods and reporting are stopping the country from getting a more accurate picture of how deadly the heat is. Experts are concerned that it's hindering efforts to better prepare for future heat waves.
Des milliers de personnes ont été évacuées de plusieurs zones de Californie en raison de feux de forêts provoqués par une vague de chaleur. L'incendie le plus dangereux, baptisé '"Thompson", se situe à Oroville, à 110 kilomètres au nord de Sacramento, rapporte le Los Angeles Times.
Après une année de chaleur record en 2023, près de 5 milliards de personnes ont vécu sous des températures extrêmes rien qu’au mois de juin 2024. En Inde, en Arabie saoudite, en Chine, au Mexique ou encore aux États-Unis, les canicules meurtrières se multiplient, avec des températures approchant, voire surpassant, les 50°C.
Au moins une fois par jour, ventilateurs, climatiseurs et frigidaires cessent de fonctionner en Egypte, au gré des coupures d'électricité, exaspérant la population qui étouffe sous des températures caniculaires.Les ascenseurs s'arrêtent, les télévisions et les réseaux wifi s'éteignent le temps de ces coupures, qui jusque-là duraient une heure ou deux mais qui, depuis quelques jours, dépassent les trois heures. Depuis un an, les pénuries d'énergie et de devises étrangères qui frappent l'Egypte ont conduit le gouvernement à instaurer ces délestages planifiés.
Les températures ne sont pas redescendues sous les 40°C plusieurs jours de suite dans le sud du pays, tuant des centaines de personnes qui n’ont pas pu fuir la chaleur, ont annoncé des responsables de santé mardi 25 juin.
Bientôt, chez nous, nous ne nous sentirons plus tout à fait chez nous sur le plan des paysages... La faute au changement climatique qui va bouleverser aussi nos habitudes. Pour savoir où aller pendant ces vacances d’été pour expérimenter le futur, des chercheurs nous proposent une application qui nous projette en 2080.
1 301 pèlerins sont morts lors du hajj à la Mecque et aux alentours en raison des chaleurs caniculaires, a annoncé l'Arabie saoudite dimanche, indiquant que la plupart n'étaient pas munis des autorisations pour ce rassemblement annuel.
Des dizaines de milliers de fidèles tentent chaque année de participer au rassemblement sans autorisation. Plus de la moitié de ceux qui ont péri cette année sous des températures caniculaires venaient d’Egypte.
Malgré les efforts déployés par les autorités saoudiennes pour assurer le bon déroulement du hajj, au moins un millier de personnes ont perdu la vie lors du pèlerinage à cause de la chaleur. Un bilan qui pose une nouvelle fois la question de la sécurisation de cet événement hors normes qui a rassemblé cette année 1,8 million de personnes venues du monde entier.
L'extrême chaleur qui frappe le Mexique depuis le mois de mars a fait 155 morts, selon un bilan publié jeudi. Le niveau des eaux de plusieurs barrages reste très bas et des lacs sont en train de s'assécher.
Des milliers de départs de feu ont eu lieu depuis le début de l’année dans cette importante zone humide, dans le centre-ouest du Brésil. ONG et autorités craignent que la saison sèche, qui vient à peine de débuter, ne donne lieu à des incendies encore plus importants qu’en 2020.
Des centaines de décès surviennent actuellement dans le monde en raison de canicules, l’organisme de certaines personnes ne parvenant plus à s’autoréguler.
Face à la canicule, un hôpital de New Delhi a ouvert une unité spéciale pour prendre en charge les patients en état d’hyperthermie. Lorsque leur température corporelle atteint 42 °C, une course contre la montre s’engage pour les sauver.
Des pannes d'électricité de grande envergue ont frappé vendredi l'ouest des Balkans, touchés par une vague de chaleur qui met le réseau électrique à rude épreuve. Avec des températures dans la capitale du Monténégro, Podgorica, qui ont atteint 38 degrés vendredi après-midi, le principal fournisseur d'électricité du pays a déclaré que l'électricité était coupée dans la majeure partie de la nation adriatique. Le ministre monténégrin de l'Énergie et des Mines, Sasa Mujovic, a affirmé aux médias locaux que la panne de courant était liée à la vague de chaleur en cours.
Un haut responsable saoudien a défendu vendredi la gestion du pèlerinage du hajj par le royaume après le décès de plus de 1.100 personnes sous des chaleurs caniculaires, affirmant que l'Etat "n'a pas failli".
Plusieurs régions du Koweït devraient faire face à des coupures de courant jeudi en raison de la chaleur qui fait exploser la consommation d'électricité, ont annoncé les autorités de ce riche Etat pétrolier du Golfe.
L’Indonésie, l’Iran, le Sénégal, la Tunisie, l’Egypte et la Jordanie ont signalé des morts parmi leurs ressortissants. Chaque année, des dizaines de milliers de pèlerins vont en Arabie saoudite sans autorisation.
Malgré les fortes chaleurs qui frappent la Grèce, de nombreux vacanciers, mal préparés et insuffisamment informés, ne renoncent pas à partir en randonnée. Parfois au péril de leur vie, comme le présentateur de la BBC Michael Mesley, retrouvé mort sur l’île de Symi, le 9 juin.
Plusieurs régions du Koweït ont subi jeudi des coupures de courant imposées en raison de la chaleur qui fait exploser la consommation d'électricité dans ce riche Etat pétrolier du Golfe. Un rationnement d'une à deux heures par jour a été mis en place dans certaines localités, pour le deuxième jour, en raison de "l'incapacité des centrales électriques à répondre à la hausse de la demande", dans un contexte de "hausse des températures par rapport aux mêmes périodes des années précédentes", a indiqué le ministère koweïtien de l'Electricité dans un communiqué.
La capitale indienne, surpeuplée, ne parvient plus à alimenter tous les quartiers, notamment les bidonvilles, à travers son réseau délabré. Le commerce informel de la distribution d’eau par camions-citernes explose.
Des diplomates arabes ont annoncé ce mardi 18 juin qu’au moins 550 pèlerins étaient morts durant le Hajj, le grand pèlerinage musulman dans l’ouest de l’Arabie Saoudite, en raison des températures extrêmes.
Des proches de pèlerins portés disparus pendant le hajj en Arabie saoudite ont fouillé les hôpitaux mercredi, redoutant le pire après la mort de plus de 900 fidèles lors de ce grand pèlerinage musulman annuel, la plupart en raison de la canicule. La majorité des pèlerins tués lors du hajj qui s’est déroulé la semaine dernière à La Mecque, la ville la plus sainte de l’Islam dans l’ouest de l’Arabie saoudite, sont de nationalité égyptienne.
Les autorités saoudiennes avaient alerté cette année sur une météo particulièrement difficile lors du hadj, pèlerinage des musulmans à La Mecque, mais les mesures préventives n’ont pas suffi à empêcher un nombre élevé de victimes. Le bilan s’alourdit d’heure en heure.
La demande d'électricité a atteint un niveau record dans le nord de l'Inde, en proie à une vague de chaleur exceptionnelle depuis un mois, a annoncé mardi le gouvernement.Le nord de l'Inde, régulièrement exposé à des températures dépassant les 45 degrés celsius "connaît une forte demande en raison d'une vague de chaleur" depuis le 17 mai, a indiqué le ministère indien de l'Énergie dans un communiqué.
Le pèlerinage annuel dans la ville saoudienne de La Mecque a déjà fait 41 morts cette année, a rapporté le ministère jordanien des Affaires étrangères mardi.
En raison des fortes températures en Arabie saoudite, qui peuvent atteindre plus de 50 °C, les rituels sont éprouvants pour les fidèles, réunis ce week-end pour le grand pèlerinage annuel.
Plus de 2 700 cas d’« épuisement dus à la chaleur » ont été recensés pour la seule journée de dimanche, a annoncé le ministère de la santé à la fin du grand pèlerinage.
La température a atteint 51,8 degrés, lundi, à La Mecque, où les pèlerins musulmans étaient en train d'achever le hajj. Une dizaine de décès liés à la chaleur ont été confirmés.
Plusieurs sites archéologiques athéniens ont fermé leurs portes au public ce jeudi aux heures les plus chaudes de la journée. La Grèce est confrontée à une première vague de chaleur caniculaire, avec des températures atteignant déjà 43 °C.
Selon le CEO de Viessmann, l’électricité est trop chère pour rentabiliser un investissement dans une pompe à chaleur.
Dans les esprits, gaz à effet de serre rime souvent avec CO2. De plus en plus aussi avec méthane. Mais la réalité scientifique est qu’il existe d'autres gaz à effet de serre. Parfois très puissants, même. Et les émissions de l’un d’entre eux dont on parle encore très peu, le protoxyde d'azote, ont littéralement explosé.
La première canicule de l’année en Grèce contraint la population à s’adapter et inquiète les spécialistes. Les températures élevées établissent un nouveau record pour la période.
La chaleur extrême qui frappe l'ouest des États-Unis doit atteindre son point culminant jeudi, une vague qui annonce peut-être un été suffocant au moment où l'ONU prévient que la planète est en surchauffe. Las Vegas suffoque par 44 degrés Celsius et la région désertique de la Vallée de la mort doit s'approcher des 49 degrés, en raison d'un système météorologique anticyclonique oppressant. Selon les scientifiques, les canicules à répétition sont un marqueur sans équivoque du réchauffement de la planète et ces vagues de chaleur sont appelées à se multiplier, à durer plus longtemps et à s'intensifier.
L’institut Copernicus annonce, ce mercredi 5 juin, que le mois de mai 2024 a été le mois le plus chaud jamais enregistré sur Terre. Il s’agit du douzième mois consécutif pour lequel les records de températures mondiales sont battus.
De nouveaux records battus sur fond de changement climatique. Mai 2024 a été le mois le plus chaud jamais enregistré au niveau mondial, avec une température moyenne mondiale supérieure de 0,65 °C à celle de 1991-2020 et de 1,52 °C à la moyenne préindustrielle de 1850-1900, indique le service européen Copernicus le 5 juin. C’est aussi le 12e mois consécutif de record de température. Entre juin 2023 et mai 2024, la température moyenne mondiale a été la plus élevée jamais enregistrée, supérieure de 0,75 °C à la (...)
Drie ngo's brengen België voor de rechter vanwege illegale toelating risicovolle pesticiden
Le mois de mai a connu des températures records à la surface des océans. C’est le quatorzième mois consécutif à être le plus chaud de l’histoire pour ce paramètre, selon les données Copernicus publiées ce jeudi. L’océan arrive-t-il à ses limites dans l’absorption de l’excès de chaleur émises par les activités humaines ? Les scientifiques se posent la question. Les dommages sur Terre et dans la mer sont en tout cas déjà multiples.
Le mois de mai 2024 a été le mois le plus chaud jamais enregistré au niveau mondial, avec une température moyenne de l'air en surface de 0,65°C au-dessus de la moyenne 1991-2020, a rapporté mercredi le Service Copernicus sur le changement climatique (C3S) dans un communiqué. Il s'agit, en l'occurrence, du 12e mois consécutif pour lequel la température moyenne mondiale a atteint une valeur record.
Les seuils de réchauffement que la communauté internationale s’est engagée à ne pas dépasser se rapprochent dangereusement, dit l’organisation météorologique mondiale. D’ici 2028, la température dépassera pour la première fois 1,5 °C.
La fenêtre pour limiter à 1,5 °C la hausse des températures est déjà presque fermée, mettent en garde des dizaines de chercheurs dans une étude parue mercredi. Mais leur travail montre aussi que le rythme d’augmentation des émissions de CO2 a ralenti cette décennie comparé aux années 2000.
Les chiffres montrent que l’Arctique se réchauffe plus vite que le reste de la planète. Et des chercheurs viennent de mettre le doigt sur un phénomène météo connu, mais encore peu étudié, qui semble étroitement lié à la fonte accélérée des glaces dans la région.
La France a connu son quatrième printemps le plus pluvieux, avec un déficit d’ensoleillement de 20% et des températures plus élevées que les normales pour la troisième année d’affilée, a annoncé Météo France ce lundi 3 juin.
Le directeur général des élections de l'État d'Uttar Pradesh a indiqué dimanche qu'une trentaine d'agents électoraux étaient morts la veille en raison de températures caniculaires. L'Inde achève ce week-end un marathon électoral de six semaines qui devrait reconduire le Premier ministre nationaliste hindou Narendra Modi à la tête du pays.
L’Inde est coutumière des fortes chaleurs estivales mais des années de recherches scientifiques ont montré que le changement climatique rendait ces épisodes plus longs, plus fréquents et plus intenses.
[VIDÉO] Des chercheurs de l'université américaine de Cornell ont étudié l'exposition aux microplastiques pour les habitants des 109 pays les plus développés et industrialisés. L'Indonésie est le pays le moins bien classé : ses habitants consomment 15 grammes de microplastiques par mois, contre 0,85 gramme pour le Paraguay. C'est en revanche en Chine et en Mongolie que l'on en respire le plus. - Ces pays où l'on mange et inhale le plus de microplastiques (Environnement) - TF1 INFO
Avec le réchauffement climatique, les sols jusqu’ici gelés en permanence des régions septentrionales pourraient dégeler. Les microbes qui s’y cachent libèreraient alors des quantités de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Sans doute plus encore que les scientifiques le craignaient déjà, révèlent de nouveaux travaux.
Les températures extrêmes qui sévissent en Inde ont des conséquences graves sur la santé publique surtout dans les mégapoles du pays, ont averti jeudi des experts.Les vagues de chaleur constituent "la plus grande menace pour le bien-être de l'Inde aujourd'hui", explique à l'AFP Aarti Khosla, directrice de l'Institut de recherche Climate Trends.Les récents pics dans la région de la capitale sont, selon elle, "la preuve que la question qui se pose aujourd'hui est celle de la survie".
L’Inde est écrasée par une vague de canicule. Dans la capitale, les autorités ont mis en garde contre une « très forte probabilité de développer des maladies liées à la chaleur et des coups de chaud à tous les âges ».
Une température record de 52,3 °C a été enregistrée mercredi à New Delhi, la capitale de l’Inde. Les services météorologiques indiens, qui font état de "fortes vagues de chaleur", ont rapporté cette température record dans deux stations de la banlieue de New Delhi, Narela et Mungeshpur.
Le mercure a explosé dans la capitale indienne ce mercredi 29 mai. Pour se rafraîchir, les habitants ont massivement utilisé les systèmes de climatisation, faisant accroître la demande d’énergie. Au Pakistan, le thermomètre a grimpé à 53°C.
L’Hexagone constitue en ce moment un îlot de fraîcheur au sein de l’Europe, où la chaleur écrase notamment l’Espagne et la Scandinavie en cette fin de mois de mai. Explications.
Le changement climatique a causé en moyenne 26 jours de chaleur extrême supplémentaires à travers le monde au cours des douze derniers mois, selon un rapport du Centre climatique de la Croix-Rouge internationale dévoilé mardi.
Des conditions de température plus élevées que les normales «sont les plus probables» pour juin-juillet-août, selon le nouveau bulletin mensuel des grandes tendances pour les trois mois à venir établi par l’institut.
Le "confinement climatique" est-il une expression pertinente pour évoquer la privation des libertés individuelles due à la crise climatique ?
Les marées font partie de ces rares choses de la nature qui sont extrêmement prévisibles. Qui l’étaient, tout du moins. Parce qu’un nouvel élément semble venir perturber ce cycle bien établi. Le réchauffement climatique anthropique…
Le pays, qui fait face à une « vague de chaleur sévère », a ordonné la fermeture anticipée des écoles de New Delhi pour les vacances d’été.
La vague de chaleur extrême qui touche le sud-est du pays pourrait expliquer les récents et nombreux décès de primates arboricoles qui chutent souvent de plusieurs dizaines de mètres.
L’Unicef estime que 76 % des enfants d’Asie du Sud – soient 460 millions – sont exposés à des températures supérieures à 35 degrés au moins 83 jours par an. Ils risquent « déshydratation, fièvre, tachycardie, crampes, migraines, évanouissement et coma », souligne l’agence onusienne.
L’épisode massif de blanchissement s’aggrave dans les tropiques, alerte l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique. Ces récifs sont durement frappés par la hausse des températures océaniques qui sévit depuis plus d'un an.
Lundi, il faisait 47,8 °C à Najafgarh en banlieue de Delhi. En revanche, les États du sud de l’Inde, notamment le Tamil Nadu et le Kerala, ont subi de fortes pluies ces derniers jours.
Les cartes météo se colorent de rouge en Inde : 47°C à New Delhi lundi, canicule à Bombay... La chaleur persistante complique les élections générales qui durent jusqu'en juin. Le risque thermique s'accompagne d'inégalités sociales avec les ménages pauvres, travailleurs en extérieur plus vulnérables.
Le pourtour de la Méditerranée est l’une des régions qui se réchauffe le plus vite au monde, subissant une sécheresse critique. De la Sicile à la Tunisie, en passant par l’Andalousie, le manque d’eau devient une triste habitude. Sicile (Italie), Andalousie (Espagne), Sousse (Tunisie), reportage C’est l’une des zones les plus touchées par le changement climatique sur notre planète. Le bassin méditerranéen subit des « conditions critiques » de sécheresse, ont alerté dès le mois de février les (...)
Une augmentation et une intensification probables des vagues de chaleur
Selon une étude publiée ce mardi et qui a reconstitué les températures du passé pour les mois de juin à août, l'été 2023 a été le plus chaud en 2000 ans.
Global temperature (12-month mean) is still rising at 1.56°C relative to 1880-1920 in the GISS analysis through April (Fig. 1). [Robert Rohde reports that it is 1.65°C relative to 1850-1900 in the BerkeleyEarth analysis.[3]] Global temperature is likely to continue to rise a bit for at least a month, peak this summer, and then decline as the El Nino fades toward La Nina. Acceleration of global warming is now hard to deny. The GISS 12-month temperature is now 0.36°C above the 0.18°C/decade trend line, which is 3.6 times the standard deviation (0.1°C). Confidence in global warming acceleration thus exceeds 99%, but we need to see how far temperature falls with the next La Nina before evaluating the post-2010 global warming rate.
Les Etats de l’Uttar Pradesh, du Bengale-Occidental, du Maharashtra et du Jharkhand, qui voteront lundi 20 mai, pourraient connaître des températures avoisinant les 40 °C.
The Guardian a mené un sondage pour connaître le ressenti de centaines de chercheurs en lien avec le GIEC sur le réchauffement climatique.
Inondations au Brésil et à Dubaï, vagues de chaleur en Asie : le changement climatique est bien le principal responsable
An intense heat wave gripping South and South-East Asia since late March comes as no surprise to leading meteorologists who have been warning of steadily rising temperatures in the Indian Ocean.
Un puissant incendie se rapprochait mercredi de la ville pétrolière de Fort McMurray, dans l'ouest du Canada. Déjà plus de 6 000 habitants ont été évacués. Les autorités espèrent voir les flammes s'éloigner sous peu.
L'été 2023 a battu tous les records en devenant l'été le plus chaud depuis deux millénaires dans les zones tempérées de l'hémisphère nord.
Les vagues de chaleur pendant les mois les plus chauds de l'année entraînent annuellement plus de 150.000 décès dans le monde, selon une étude de la Monash University en Australie.
À cause du vieillissement de la population partout dans le monde, de plus en plus de gens vont se retrouver très vulnérables face aux vagues de chaleur extrême, lesquelles vont devenir plus fréquentes et plus intenses.
Climat L’été 2023 dans l’hémisphère nord a pulvérisé les records.
L'année 2023, la plus chaude jamais enregistrée dans le monde, a encore battu un nouveau record: les scientifiques ont pu établir que l'été dans l'hémisphère nord a été le plus chaud en 2.000 ans, selon une étude publiée mardi.
En observant les cernes des arbres, une équipe de chercheurs a pu définir que l’été 2023 était plus chaud, d’au moins un demi-degré, que l’été le plus chaud avant l’ère industrielle dans les zones tempérées de l’hémisphère Nord.
La chaleur, accrue par le réchauffement climatique, tue de plus en plus en Europe. C’est la conclusion du rapport 2024 du Lancet Countdown, qui s’intéresse à l’impact du changement climatique sur la santé humaine.
Contre la destruction de l'océan, du climat et des pêcheurs artisans
Alimentée par de «multiples années de sécheresse», la saison des incendies a démarré en avance dans le pays, un an après une année 2023 historiquement désastreuse.
Le mois d’avril 2024 a été le onzième mois consécutif le plus chaud jamais enregistré, révèle le programme européen Copernicus. Il bat le précédent record établi en avril 2016.
Relaas van hoe het nationaal klimaatbeleid in de voorbije vier jaar is vastgelopen door electorale profilering vanuit de Vlaamse regering.
Plusieurs régions du Mexique, dont la capitale Mexico et ses neuf millions d'habitants, ont subi des coupures d'électricité par intermittence en raison de l'envolée de la consommation en raison de la canicule, a indiqué le gouvernement jeudi. Jusqu'à 48°C... Des coupures ont été signalées à Mexico, dans l'État de Mexico voisin et ceux du Michoacán (ouest), du Tamaulipas (nord-ouest) et Campeche (sud-est). La Commission nationale de l'eau a fait état de températures "maximales de 48 degrés et plus dans les régions de San Luis Potosi (nord-est) et Tamaulipas".
La vague de chaleur extrême qui frappe la Thaïlande depuis plusieurs semaines met à mal ses récifs coralliens. Beaucoup blanchissent. Pour éviter que les activités humaines n’aggravent davantage la situation, les autorités ont fermé plusieurs zones.
Le Mexique combat actuellement plus de 150 incendies, entretenus par la deuxième vague de chaleur que le pays subit cette...
Copernicus, le programme d'observation de la Terre de l'Union européenne, a publié son rapport sur la température de l'air en avril 2024 et la planète a battu plusieurs records historiques de chaleur.
Oubliez l’optimisme des leaders politiques qui répètent que le réchauffement planétaire peut encore être limité à un seuil viable. L’inaction climatique et l’influence du lobby des énergies fossiles nous ont placés irrémédiablement sur la trajectoire d’un dérèglement catastrophique pour l’avenir de l’humanité. Ce constat pour le moins inquiétant se dégage d’une enquête inédite du réputé quotidien britannique The Guardian, qui a sondé 380 auteurs et collaborateurs du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) qui ont contribué aux rapports produits depuis 2018. Ces rapports constituent l’assise scientifique des négociations climatiques mondiales. Les résultats obtenus auprès des spécialistes du climat indiquent que 77 % d’entre eux estiment que le réchauffement au cours du présent siècle dépassera les 2,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle. Ce réchauffement est nettement plus élevé que l’objectif convenu dans le cadre de l’Accord de Paris. En vertu de cette entente adoptée par l’
Midden april kwam aan het licht dat 1 op de 6 Vlaamse drinkwaterstalen ongezond veel pfas bevat. Voor minister Demir (N-VA) is er geen vuiltje aan de lucht, omdat ons drinkwater de Europese Drinkwaterrichtlijn haalt. Maar volstaat die richtlijn wel?, vraagt econoom Jonas Van der Slycken zich af.
Sur les douze derniers mois, la température du globe a été en moyenne 1,61 degré plus élevée qu’à l’ère préindustrielle, dépassant la limite de 1,5 degré fixée par l’accord de Paris en 2015.
La température des océans a également battu un record.
Les modèles climatiques régionaux sous-estiment le réchauffement en Europe, où la baisse de pollution accentue les vagues de chaleur, révèle une étude de l'EPFZ.
Alors que les mois d’avril et de mai sont habituellement les plus chauds de l’année en Asie du Sud-Est, les experts estiment que le phénomène El Niño rend la chaleur de cette année particulièrement intense.
Les derniers JO, à Tokyo en 2021, ont été considérés comme les plus chauds de l’histoire. L’effet combiné de la chaleur et de l’humidité a infligé à certains athlètes des conditions proches de la torture.
La Birmanie a battu un record de chaleur pour une journée du mois d'avril, avec 48.2°C constatés à Chauk, dans le centre du pays, dimanche, depuis le début des relevés il y a 56 ans, a annoncé lundi l'institut national de météo.
Les activités humaines sont responsables du déclin de la biodiversité observé par les scientifiques depuis plusieurs décennies. Jusqu’ici, c’est essentiellement le changement d’affectation des sols qui nuit à la nature. Mais demain, les effets du réchauffement climatique pourraient prendre le pas.
Classe à distance aux Philippines, parcs bondés en Birmanie, alerte aux fortes chaleurs au Bangladesh : l’Asie du Sud-Est continue dimanche à transpirer sous des températures anormalement élevées, avec des pointes à plus de 45 °C.
Classe à distance aux Philippines, parcs bondés en Birmanie, alerte aux fortes chaleurs au Bangladesh: l'Asie du Sud-Est continue dimanche à transpirer sous des températures anormalement élevées, avec des pointes à plus de 45°C.
Dans certaines villes, des pointes à plus de 48°C sont enregistrées. Selon les experts, ces vagues de chaleur sont plus intenses, plus longues et plus fréquentes à cause du réchauffement climatique.
Les électeurs de certaines régions de l'Inde sont appelés aux urnes vendredi pour la deuxième étape des élections générales au moment où le pays subit une vague de chaleur caniculaire, avec des températures supérieures à 40 °C. Plusieurs voix s'élèvent craignant un impact sur la participation.
Ce «Catakit», prêt en cas d’évacuation lors d’épisodes climatiques d’ampleur, comprendrait par exemple de la nourriture non périssable, de l’eau, une trousse de secours, des vêtements et une lampe torche, en attendant l’arrivée des secours.
À cause du réchauffement climatique, certaines régions seront devenues totalement hostiles pour l'être humain d'ici 2050. Découvrez la liste établie par la NASA.
Als er te veel CO2 in de atmosfeer zit, waarom halen we die er dan niet gewoon uit? Bomen en planten kunnen dat, dus moet het toch ook mogelijk zijn met technologie? Het kan inderdaad met Direct Air Captioning (DAC). Critici menen dat er efficiëntere manieren zijn om het opwarmen van de aarde te beperken tot 1,5°C. Binnen de plannen van de EU is de techniek wel een middel om in 2050 netto nul uitstoot te bereiken.
Chaleur écrasante et humidité étouffante, l’Asie du Sud-est connaît des conditions météorologiques exceptionnelles. Plusieurs français en vacances ou vivant à Thaïlande ont raconté à « Libé » leur vie à plus de 50°C ressentis.
Une vague de chaleur en Asie du sud-est a entraîné la fermeture de milliers d’écoles aux Philippines, confiné les Thaïlandais chez eux et poussé des fidèles musulmans à prier pour la pluie au Bangladesh.
Chaleurs extrêmes, cyclones, inondations... Les événements climatiques extrêmes de 2023 ont davantage affecté les plus précaires et les peuples autochtones, analyse un rapport d’Amnesty International. À travers le monde, le droit des peuples à vivre dans un environnement sain régresse, et les populations marginalisées se retrouvent en première ligne. C’est ce qui ressort de la dernière édition du rapport annuel d’Amnesty International sur la situation des droits humains dans le monde, publiée le 24 (...)
Tandis que la Chine subit des inondations historiques, l’Asie du Sud-Est étouffe sous des températures extrêmes. Une situation inquiétante.
L'Asie en première ligne des effets du réchauffement climatique. Le Continent a été "la région du monde la plus touchée par les catastrophes" liées à la météo en 2023, a indiqué l'ONU, mardi 23 avril, précisant que les inondations et tempêtes y ont fait le plus de victimes et de pertes économiques.
Europe is no exception when it comes to the consequences of climate change. It is the fastest warming continent, with temperatures rising at around twice the global average rate.
Les scientifiques ont constaté “un véritable saut en termes d’anomalies de température mondiale entre 2022 et 2023”. Au-delà des concentrations de gaz à effet de serre records dans l’atmosphère et divers facteurs liés à la variabilité du climat, une petite partie de cet excès de chaleur n’est toujours pas expliquée. À quoi s’attendre alors pour 2024 ?
Le Vieux Continent a subi de nombreux phénomènes météorologiques extrêmes en 2023. Conséquence directe, le nombre de jours de "stress thermique extrême", où la température ressentie a dépassé l'équivalent de 46° C, a augmenté, selon un rapport de Copernicus et de l'ONU publié lundi.
Inondations, chaleurs, incendies... De nombreux records climatiques ont été battus en 2023 en Europe, selon un bilan de Copernicus et de l’Organisation météorologique mondiale. L’inventaire, dévoilé par le climatologue Carlo Buontempo, est glaçant : « En 2023, l’Europe a affronté le plus grand incendie de forêt jamais enregistré, l’une des années les plus humides, des canicules marines extrêmes et des inondations dévastatrices généralisées. » Le 22 avril, une grande photographie de l’état du climat en (...)
Chaleur tourne. Les impacts du changement climatique se sont particulièrement fait ressentir en Europe lors de l’année la plus chaude jamais mesurée sur Terre, dévoilent l’Organisation météorologique mondiale (OMM) et Copernicus, le service européen de surveillance de la planète.
Un rapport publié par l’institut Copernicus et l’Organisation météorologique mondiale dévoile qu’au plus fort de la canicule, le 23 juillet 2023, 13 % du continent a connu une situation délétère pour les organismes.
Dans un rapport publié ce lundi 22 avril, l’Organisation internationale du travail alerte sur les conséquences du changement climatique que les travailleurs ressentent déjà sur leur santé.
Bonne nouvelle ! Le gouvernement grecque a annoncé l’interdiction du chalutage de fond dans toutes ses aires protégées d’ici 2030.
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec David Chavalarias, chercheur, mathématicien et écrivain. Il est directeur de recherche au CNRS et au Centre d'analyse et de mathématique sociales (CAMS) de l’EHESS. Il est également directeur de l'Institut des Systèmes Complexes de Paris Île-de-France.
L’hiver passé, des nuages stratosphériques couleur de l’arc-en-ciel ont été observés en Europe. Ils apparaissent habituellement dans les régions les plus froides de la Planète en janvier. En déce…
La Grèce a annoncé vouloir interdire le chalutage de fond dans ses aires marines protégées d’ici 2030. Une pratique de pêche destructrice, que la France refuse encore de bannir. Une lueur d’espoir pour la Méditerranée ? Lors de la conférence « Our Ocean », qui s’est tenue du 15 au 17 avril à Athènes, la Grèce a annoncé vouloir interdire le chalutage de fond dans ses parcs nationaux d’ici deux ans. Elle prévoit de bannir cette pratique de pêche destructrice de l’ensemble de ses aires marines protégées — qui (...)
Selon une étude du réseau World Weather Attribution publiée jeudi, le réchauffement climatique "d'origine humaine" est responsable de la vague de chaleur exceptionnelle qui a touché le Sahel du 1er au 5 avril et provoqué de nombreux décès au Mali et au Burkina Faso. Les scientifiques précisent qu'un tel épisode climatique ne survient en principe qu'"une fois tous les 200 ans".
Selon le réseau World Weather Attribution, début avril, les températures maximales au Mali et au Burkina Faso ont gagné 1,5 °C du fait du réchauffement mondial pendant la journée et 2 °C durant la nuit, créant des conditions difficiles pour les plus fragiles.
Planche de chalut. Cette décision inédite s’accompagne de la création de nouveaux parcs nationaux marins et de moyens renforcés pour protéger ces écosystèmes.
Des torrents d’eau se sont abattus de dimanche à mardi sur les pays du Golfe. Un phénomène jamais vu, qui a provoqué des inondations parfois meurtrières et semé la panique dans des administrations inhabituées aux pluies.
Pour la deuxième fois en dix ans, tous les coraux de la planète connaissent un épisode massif de blanchissement du fait de températures océaniques extrêmes, alerte lundi l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA).
Une revue publiée dans PLOS One cumpulse les risques du climat pour les infrastructures. Selon l’étude, les dommages annuels moyens s’élèvent actuellement à environ 700 milliards de dollars par an. Ce chiffre devrait être multiplié par plusieurs au cours du 21e siècle en raison du changement climatique et aussi de l’expansion des actifs d’infrastructure. Le climat aura notamment des conséquences sur le transport routier et ferroviaire : les hautes températures amènent des distorsions des rails, des changements importants de températures provoquent le dégel du permafrost et des déformations du terrain. Les précipitations intenses causent des inondations, des glissements de terrain, des perturbations de l’équipement électronique, des mouvements des rails, et des dépôts sur les voies. Les vents forts déracinent les arbres et transportent d’autres objets, par exemple des tôles ondulées, qui interrompent les lignes électriques et endommagent les rails.
Ils manquent pas d’aires. Paris reproche à Londres de mettre en danger la filière de la pêche en interdisant le chalutage dans certaines aires marines protégées du Royaume-Uni.
Le thermomètre à Sapporo a dépassé lundi les 25°C, battant ainsi un record de chaleur pour cette période de l'année dans la capitale de l'île de Hokkaido, tout au nord du Japon, a annoncé l'agence météorologique nippone (JMA). Située dans la région la plus froide du Japon, Sapporo a accueilli les Jeux olympiques d'hiver de 1972 et organise chaque février un festival de la neige très populaire, avec des sculptures de glace géantes.
Pour la première fois depuis l’aire préindustrielle (1850-1900), le fameux seuil de +1.5°C a été atteint ou presque (+1.48°C signalé par Copernicus (*) à l’échelle globale pulvérisant le précédent record (2017) de +0.17°C. Depuis juillet 2023, c’est en fait tous les jours ou presque que la température bat les précédents records journaliers avec des anomalies à l’échelle globale atteignant parfois les +2°C ces derniers mois. Enfin, la hausse du niveau des mers a fait un « bon » en 2023 en augmentant de presque un facteur deux par rapport aux précédentes années. Si une telle accélération de la hausse du niveau marin a été observée, ce n’est pas à cause d’une fonte subite des calottes polaires mais, à cause de l’expansion thermique des océans qui se sont « subitement » réchauffés en 2023. En Atlantique Nord par exemple, la température de surface a augmenté de +0.4°C par rapport à 2022 alors qu’elle n’avait quasiment plus évolué sur la période 2020-2022. Mais pourquoi un tel emballement des températures des océan
Ce samedi 13 avril, le température moyenne en France s’est établie à 17,9 °C selon Météo France. Des records de chaleur ont aussi été relevés.
Le Dr en sciences sportives Sébastien Racinais, membre de la Commission médicale et scientifique du CIO, explique les diverses mesures prises pour les athlètes et le public aux JO de Paris.
La Suède a connu son 'début d’été le plus précoce jamais enregistré, avec des températures de plus de 10 °C...
Des records de chaleur ont été enregistrés en Antarctique : -9,4°C au lieu des -40°C habituels. Un constat inquiétant quand on sait que le continent a assez de glace pour augmenter le niveau des océans de 58 mètres. De quoi faire disparaître 8000 hectares de côtes en France.
Un mois de plus, un nouveau record de chaleur à l’échelle mondiale qui laisse les climatologues perplexes, espérant qu’il s’agit d’un phénomène lié à El Niño et non d’un symptôme d’une santé planétaire plus mauvaise que prévu. Les températures à la surface du globe en mars étaient supérieures de 0,1 °C au précédent record pour ce mois, établi en 2016, et de 1,68 °C à la moyenne préindustrielle, selon les données publiées mardi par le Copernicus Climate Change Service.
Les températures du week-end dernier, dignes d’un mois d’été, illustrent l’un des effets du changement climatique : un retour de la chaleur toujours plus précoce au printemps. Cette tendance s’observe notamment à Bordeaux et Strasbourg.
Peter Tom Jones, directeur van het Instituut voor Duurzame Metalen en Mineralen (SIM²) van de KU Leuven en auteur van klimaatklassiekers zoals ‘Terra Incognita’ (2006) en ‘Terra Reversa’ (2009), ligt stevig onder vuur van aantal activisten voor zijn documentaire ‘Europe’s Mining Renaissance: A Catalyst for Climate Neutrality’ die gefinancierd werd door de KU Leuven en de EU.
Avec un nouveau record de température en mars, les douze derniers mois ont été les plus chauds jamais enregistrés dans le monde, 1,58°C de plus que dans le climat de la planète au XIXe siècle, avant que se fasse sentir l'effet de la combustion des énergies fossiles, de la déforestation ou de l'agriculture intensive.
Le mois de mars 2024 a été le dixième mois d’affilée à enregistrer une température moyenne plus élevée qu’un mois de mars normal, selon le service changement climatique (C3S) de l’observatoire européen Copernicus.
Avec une température moyenne 1,68 °C plus élevée qu'un mois de mars normal dans le climat de l'ère préindustrielle, mars 2024 a été le dixième mois consécutif à battre un record de chaleur, selon l’observatoire européen Copernicus.
If the anomaly does not stabilise by August, ‘the world will be in uncharted territory’, says climate expert
Les records de température sur la terre et dans les océans sont à nouveau battus pour le mois de mars 2024, révèle ce mardi 9 mars l’observatoire européen du climat Copernicus. Ces douze derniers mois sont les plus chauds jamais recensés.
Après un week-end à la chaleur record, les températures, qui ont nettement chuté ces lundi et mardi, vont repartir à la hausse en fin de semaine, avant de s’adoucir à nouveau. Des montagnes russes typiques d'un mois d'avril.
Si juillet 2023 est devenu le mois le plus chaud jamais mesuré dans le monde, tous les mois depuis juin ont aussi battu leur propre record.
Professeure émérite de physique de l'atmosphère et du climat à la Sorbonne, Katia Laval a contribué au développement du premier modèle climatique français. Invitée lundi dans La Matinale, elle souligne l'urgence de comprendre les variations brutales et les événements climatiques récents, inexpliqués par les modèles actuels.
Un nouveau record journalier en ce début de printemps.
Le phénomène climatique El Niño a provoqué des températures anormalement élevées en Asie du Sud-Est ce vendredi 5 avril, provoquant la fermeture de milliers d’écoles.
Les températures grimpent dans le sud de la France, pour atteindre un pic samedi sur une grande partie du pays. Ce jour-là, les 30 °C pourraient être atteints voire dépassés dans les Landes, le Pays basque et le Béarn.
En moyenne, huit jours en 1979, douze aujourd’hui et… seize en 2060 : les vagues de chaleur sont de plus en plus longues et se déplacent de moins en moins rapidement, d’après les résultats d’une nouvelle étude.
Des températures inédites pour la saison ont été enregistrées partout sur la planète. Mars 2024 est probablement le dixième mois consécutif à battre des records de chaleur à l’échelle mondiale.
Météo France annonce des températures digne d’un début d’été pour la fin de semaine, «totalement dans la logique du réchauffement climatique», estime le prévisionniste Tristan Ann.
La chaleur spectaculaire atteinte en 2023 dans l’atmosphère et les océans a surpris et inquiète une partie des chercheurs, qui ne parviennent pas à l’expliquer totalement, faisant redouter à certains l’entrée du climat dans un « territoire inconnu ».
Des tuyaux flambant neufs transportent les eaux usées à travers trois immenses pompes à chaleur dans la plus puissante installation de ce type en Europe, qui chauffe jusqu'à 56 000 foyers viennois, nouvelle solution bas carbone pour réduire la dépendance au gaz russe.
Des aires marines protégées qui dans les faits sont chalutées de fond en comble. C’est le constat amer du rapport de l’ONG Bloom, publié mardi 26 mars. Alors que l’Union européenne (UE) s’est fixée pour objectif de protéger 30 % de ses eaux d’ici à 2030, dont un tiers strictement, on en est encore loin.
Les Etats-Unis vont voir se développer d'ici 30 ans une "ceinture d'extrême chaleur" allant de la Louisiane, dans le sud du pays, au lac Michigan au nord, en traversant le Midwest américain, selon un nouveau rapport publié le 15 août. Cette zone, où vivent plus de 100 millions d'Américains et qui couvre un quart du pays, subira en 2053 au moins une journée d'extrême chaleur par an, avec une température ressentie de plus de 51°C, selon ce rapport de l'organisation à but non lucratif First Street Foundation.
Pour la première fois, une étude a cartographié les risques économiques que fait peser la crise climatique sur les chaînes d'approvisionnement mondiales. En cas de chaleurs extrêmes, elles pourraient perdre jusqu'à 25 000 milliards de dollars par an d'ici à 2060, dans le pire des scénarios à l'étude.
Libre Eco week-end | Une chronique de Roald Sieberath, entrepreneur, investisseur pour Noshaq, professeur invité à l’UCLouvain et l’UNamur, et président de l’Agence du Numérique (Digital Wallonia).
Des inondations en Nouvelle-Zélande. Des mégafeux de forêt au Canada. Des sécheresses de l’Amazonie au Moyen-Orient. Les effets du réchauffement climatique anthropique se font de plus en plus ressentir. Partout dans le monde. Et à l’allure où vont les choses, les mesures d’adaptation ne suffiront pas à nous préserver du pire, rapportent aujourd’hui des scientifiques.
Au Brésil, Rio de Janeiro affronte actuellement une canicule historique. Les habitants ne sont pas tous égaux face à la chaleur extrême : dans les favelas, la situation est de plus en plus difficile à supporter.
Il y a de moins en moins de bébés. C’est ce que confirme une étude publiée aujourd’hui. Et le phénomène est presque mondial. Seuls quelques pays tirent leur épingle du jeu. Mais pour eux aussi,...
Rouge écarlate, voire noire. L'Amérique du Sud et l'Afrique suffoquent sous des chaleurs extrêmes depuis plusieurs jours, faisant tomber les uns après les autres les records de températures. Au Soudan du Sud, les écoles ont été contraintes de fermer leurs portes, pour une durée indéterminée. Une première dans un pays où les fortes chaleurs ne sont pas rares.
La vague de chaleur qui touche l'Amérique latine depuis le début de l'année a fait grimper la température ressentie à un niveau record de 62,3 °C à Rio de Janeiro au Brésil dimanche, alors que la pluie menace dans le sud du pays. Les experts attribuent ces phénomènes extrêmes et l'instabilité météorologique au changement climatique et au phénomène El Nino qui touche la côte sud du continent sud-américain.
Copernicus vient de lancer son atlas interactif du climat, une carte du monde qui permet de consulter l'évolution du climat passé et futur, jusqu'en 2100. Découvrez les pays qui présentent l'évolution climatique la plus extrême pour le futur et parmi lesquels figurent la France.
Ce 19 mars, l’organisme dépendant des Nations unies publie son panorama annuel sur l’état du climat. Des données inédites révèlent que la température moyenne de la Terre s’est hissée 1,45°C au-dessus de celle de l’ère préindustrielle.
La décennie qui vient de s'écouler est la plus chaude jamais enregistrée, provoquant en 2023 une fonte sans précédent des glaciers, a alerté l'ONU mardi.
L'ONU a alerté, mardi, qu'il y a une "probabilité élevée" que l'année 2024 affiche à son tour des températures inégalées. Une déclaration qui intervient alors que l'année écoulée vient conclure une décennie de chaleur record, poussant la planète "au bord du gouffre", selon les Nations unies.
Températures extrêmes, hausse du niveau de la mer, sécheresses, catastrophes naturelles… 2023 aura été l’année de tous les dépassements. Et 2024 pourrait encore voir les choses s’aggraver alerte l’Organisation météorologique mondiale. Seule lueur d’espoir : le recours aux énergies renouvelables n’aura jamais été aussi important.
62,3 °C ressentis à Rio de Janeiro dimanche 17 mars. Le thermomètre s’affole au Brésil — il indiquait une température réelle de 42 °C — sous les effets conjugués du réchauffement climatique et du phénomène El Niño comme l’explique France Info.
Traduction - Une hausse surprenante des températures à la surface de la mer suggère que nous ne comprenons peut-être pas à quelle vitesse le climat change.
La vague de chaleur qui touche l'Amérique latine depuis le début de l'année a fait grimper la température ressentie à un niveau record de 62,3°C degrés Celcius à Rio de Janeiro au Brésil ce week-end, alors que la pluie menace dans le sud du pays.
La fin de l’été austral est marquée par une chaleur inédite à Rio de Janeiro ou Sao Paulo, où l'on a atteint jusqu’à 62 degrés, et par des inondations et du froid dans le sud du pays. Un phénomène en partie dû à El Nino.
Impossible de travailler sereinement dans de pareilles conditions. Alors que des températures de 41 °C à 45 °C sont attendues toute la semaine, les autorités du Soudan du Sud ont annoncé samedi 16 mars la fermeture des établissements scolaires à partir de lundi et pour une durée indéterminée. Si les fortes chaleurs ne sont pas rares dans ce pays d’Afrique de l’Est, c’est la première fois que le gouvernement décide de suspendre les cours.
En 2023, El Niño a fait son grand retour. Ce phénomène climatique récurrent, généré par l’océan Pacifique, réchauffe brutalement l’atmosphère dont les effets se font ressentir partout sur la planète. Inscrit dans l’histoire de nos civilisations, il va avoir un impact violent.
Les autorités de ce pays d’Afrique de l’Est ont annoncé ce samedi 16 mars la fermeture des établissements scolaires dès lundi, alors que des températures de 41°C à 45°C sont attendues toute la semaine.
Les eaux de surface des océans du globe atteignent sans interruption, depuis mars 2023, des températures jamais enregistrées auparavant.
Selon une étude sur les risques économiques que fait peser la crise climatique, les canicules pourraient provoquer des dommages allant jusqu’à 25 000 milliards de dollars par an d’ici à 2060. Aucun pays ne sera épargné par les vagues de chaleur extrême, au moins indirectement, par le biais de la rupture des chaînes d’approvisionnement.
Elizabeth Kolbert on a record-breaking rise in global sea-surface temperatures, which suggests that scientists may not understand how fast the climate is changing.
Marginaux il y a de cela encore quelques années, les modèles saisonniers qui tentent de cerner les contours des prévisions à moyen terme, deviennent de plus en plus présents et pertinents. Leur fiabilité n’est pas encore totalement établie, mais le sérieux avec lequel les plus importants services météo du monde y travaillent, démontre qu’il s’agit là de nouveaux outils pour tenter de prévoir un minimum l’impact des dérèglements climatiques sur nos régions…. Si le modèle de prévisions saisonnières Copernicus indique une tendance à la hausse des températures pour cet été en Belgique, cela suggérerait que, en moyenne, les températures estivales pourraient être plus élevées que la normale.
Les eaux de surface des océans du globe atteignent sans interruption, depuis mars 2023, des températures jamais enregistrées auparavant.
Présentation : Alors que les injonctions à la sobriété se multiplient, notre systéme économique est régulièrement questionné. Cette conférence va nous permettre de nous interroger sur la notion de croissance, modéle durable ou récit incompatible avec la transition écologique ? Nous interrogerons aussi ce que peut être un mode de vie sobre et en quoi cela peut bousculer chacun dans notre quotidien.
Dangers of wildfires, extreme weather and other factors outgrowing preparedness, European Environment Agency says
Février 2024 a été le mois de février le plus chaud jamais enregistré, annonce l'observatoire européen du climat Copernicus ce jeudi. Les températures de l’océan atteignent aussi un niveau record, à 21,06 °C.
Après un été et un automne records, le monde a connu son hiver le plus chaud jamais enregistré, selon le dernier bulletin, publié jeudi, de l'observatoire européen Copernicus, qui pointe la responsabilité des émissions de gaz à effet de serre et du phénomène climatique El Niño.
Near-real time updates of key global climate variables from the the Copernicus Climate Change Service (C3S)
Les trois derniers mois ont été les plus chauds jamais enregistrés dans le monde, février s’inscrivant dans une série de neuf records mensuels consécutifs, sous l’effet de la poursuite des émissions de gaz à effet de serre et du phénomène climatique El Niño, selon Copernicus. L’observatoire européen a égrené, dans son dernier bulletin mensuel publié jeudi, une nouvelle série de chiffres chocs : avec une température de l’air de 13,54°C en moyenne, le mois passé s’est inscrit 1,77°C au-dessus d’un février moyen sur la période 1850-1900. C’est aussi 0,12°C de plus que le record précédent pour un mois de février, qui remontait à 2016.
Juillet, septembre, octobre… mois après mois, les records se suivent et se ressemblent. Février 2024 est le mois de février le plus chaud jamais enregistré dans le monde depuis l’ère pré-industrielle, a annoncé jeudi 7 mars l’observatoire européen Copernicus. C’est la neuvième fois consécutive qu’un record mensuel est battu.
Le Maroc enregistre des records de chaleur cet hiver, avec le mois de janvier le plus chaud recensé dans le royaume depuis 1940, a indiqué mercredi à l'AFP la Direction générale de la météorologie (DGM), imputant le phénomène au réchauffement climatique.
La Tunisie face à l’épreuve du changement climatique (3). La fréquence des périodes caniculaires et des infrastructures inadaptées risquent de peser lourd sur l’avenir du secteur touristique.
Jusqu’à présent, le site global-climat.com publiait les données journalières de température qui n’étaient pas facilement accessibles, à moins d’utiliser des logiciels dédiés pour extraire les données. Il fallait en outre coder en Python, un langage informatique, pour extraire des données plus détaillées sur l’historique. Mais bonne nouvelle, Copernicus a lancé un nouvel outil, et il est remarquable. Une page dédiée, « Climate Pulse », permet de visualiser les données journalières (anomalies, valeurs absolues) sous forme de graphique, de fichier CSV et de carte d’anomalies. Le lien vers cette page est le suivant : https://pulse.climate.copernicus.eu.
L’Organisation météorologique mondiale a déclaré mardi 5 mars que le phénomène de réchauffement océanique devrait continuer à avoir un impact dans les mois à venir, se conjuguant avec «les gaz à effet de serre issus des activités humaines».
Le phénomène météorologique El Nino a atteint son pic en décembre et il est l'un des cinq plus puissants jamais enregistrés, a indiqué mardi l'Organisation météorologique mondiale, qui prédit des températures au-dessus de la normale entre mars et mai sur la terre ferme.
Le Texas est ravagé par des feux de broussaille qui ont tué deux personnes et brûlé 400 000 hectares depuis une semaine. Un brasier permis par le dérèglement climatique et l’augmentation des températures.
Le phénomène météorologique El Niño a atteint son pic en décembre et il est l'un des cinq plus puissants jamais enregistrés, a indiqué mardi l'Organisation météorologique mondiale (OMM), qui prédit des températures au-dessus de la normale entre mars et mai sur la terre ferme.
La phase El Niño touche doucement à sa fin en ce début de mois de mars 2024, et celui-ci devrait être complètement terminé en avril. Mais pour autant, son effet réchauffant sur la météo mondiale...
L’année 2023 a été classée comme la plus chaude enregistrée depuis 1850, avec 14,98 °C de moyenne sur l’ensemble du globe. La tendance continue en 2024. Le principal coupable : le réchauffement lié aux gaz à effet de serre d’origine humaine.
L'hiver météorologique 2024 a été le deuxième le plus chaud jamais enregistré ressort-il du bilan climatique saisonnier de l'Institut royal météorologique (IRM) communiqué vendredi.
Conclu par un mois de février exceptionnellement doux, l’hiver météorologique devrait se classer juste derrière ceux de 2020 et 2016 en termes de température, note Météo-France ce jeudi 29 février.
Des soldats de Tsahal ont tiré à balles réelles sur des Palestiniens qui se ruaient sur des camions d’aide humanitaire à Gaza. Des sources israéliennes, qui ont confirmé ces tirs, ont indiqué que les soldats se sont sentis «menacés».
Entre début décembre et fin février, le mercure devrait dépasser "d'environ deux degrés" les normales de saison en France, annoncé jeudi Météo France. C'est la sixième année consécutive que les températures des trois mois d'hiver sont plus chaudes d'au moins 0,8°C que les moyennes des trois dernières décennies.
Excepté de courtes séquences hivernales, les températures sont dignes du printemps. L’hiver 2023-2024 termine au troisième rang des hivers les plus doux jamais mesurés en France, derrière 2020 (+2,3 °C) et 2016 (+2,1 °C), a annoncé Météo-France le 29 février. Selon ses prévisionnistes, le mercure devrait ainsi dépasser « d’environ 2 °C » les normales de saison.
Le mois de février 2024 dépasse de façon spectaculaire les records de chaleur dans le monde entier. La température des océans est très élevée. La glace marine Antarctique est très réduite. Le phéno…
Des feux de forêts sur fond de record de chaleur ravagent le Texas aux Etats-Unis. Une usine d’armement nucléaire a dû arrêter ses activités face au risque des incendies.
Un nouveau record de température pour le mois de février.
Twee jaar na de Russische invasie woedt de oorlog in Oekraïne nog steeds in alle hevigheid. Ondanks de vernietigende impact van het geweld is het einde nog niet in zicht. Volgens de vredesbeweging faalt de militaire aanpak en is het de hoogste tijd om te ijveren voor een staakt-het-vuren en diplomatie. "Vrede is niet alleen mogelijk maar ook noodzakelijk."
Volgens milieu- en actiegroepen loost bouwheer Lantis bij het bouwen van de Oosterweeltunnel weldegelijk PFAS vervuild grondwater in de Schelde. Toen minister van Omgeving Zuhal Demir de vergunning verleende, ging zij er onterecht vanuit dat Lantis het PFAS vervuild grondwater kon zuiveren. Intussen toont de studie van Vlaams Instituut voor Technologisch Onderzoek (VITO) aan dat Lantis niet alle PFAS kan zuiveren. Minister Demir had dan ook bij het verlenen van de vergunning aandacht moeten schenken aan de impact van de PFAS-lozingen op de Schelde. Dat stelt een recent waterarrest van 8 februari 2024.
Jonathan Watts Traduction Deepl Josette – The Guardian - Le mois de février est en passe de battre un nombre record de records de chaleur, selon les météorologues, car le réchauffement climatique d’origine humaine et le phénomène naturel El Niño font grimper les températures sur terre et dans les océans.
Rapid ocean warming and unusually hot winter days recorded as human-made global heating combines with El Niño
Vendredi 16 février 2024, le Conseil régional de Bretagne a adopté une feuille de route pêche désastreuse.
Le Maroc subit, en plein mois de février, des chaleurs dantesques. Selon les données du service d’information météorologique Ogimet, cités par Ouest France, le mercure a atteint mercredi 14 février 36,6 °C à Tan-Tan, dans le sud du pays, 36,4 °C à Essaouira, 36 °C à Agadir, 34,8 °C à Casablanca et 33,9 °C à Rabat. « À minuit, il faisait encore 30.5 °C à Sidi Ifni », décrit l’agroclimatologue Serge Zaka sur X (ex-Twitter).
Alors que la Compagnie des pêches de Saint-Malo exploite le plus grand chalutier du monde, l'Annelies Ilena, la Bretagne s'apprête quant à elle à voter ce vendredi 16 février sa nouvelle feuille de route sur la pêche. Or, les associations de défense de l'environnement y voient la perpétuation d'une pêche toujours plus industrielle et écologiquement destructrice.
L’hiver serait-il déjà terminé ? Avec 25 °C au pied des Pyrénées, 23 °C sur le Pays basque, entre 17 et 20 °C dans la vallée du Rhône et 15 °C à Paris, les températures du mois de février sont particulièrement chaudes. Ceci à cause « d’un flux de sud-ouest à sud qui amène sur le pays des masses d’air très doux », selon Météo France.
L’accumulation de jours particulièrement doux se poursuit en ce mois de février. Résultat : la saison est en train de se hisser au niveau de l’hiver 2019-2020, où la barre des 20 degrés avait été franchie 88 fois, un record en France.
Surexploitation des stocks de poisson, importantes émissions de CO2 et fragilisation des écosystèmes, voici les impacts du chalut de fond.
Marine heat waves will become a regular occurrence in the Arctic in the near future and are a product of higher anthropogenic greenhouse-gas emissions, according to a study just released by Dr. Armineh Barkhordarian from Universität Hamburg's Cluster of Excellence for climate research CLICCS. Since 2007, conditions in the Arctic have shifted, as confirmed by data recently published in the journal Communications Earth & Environment. Between 2007 and 2021, the marginal zones of the Arctic Ocean experienced 11 marine heat waves, producing an average temperature rise of 2.2 degrees Celsius above seasonal norm and lasting an average of 37 days. Since 2015, there have been Arctic marine heat waves every year.
Overexploitation and habitat loss pose extinction threats for migratory fish, birds and others, worldwide
La part des énergies renouvelables dans la consommation finale de chaleur (chauffage, eau chaude sanitaire, procédés industriels) progresse en France métropolitaine, mais elle était de 27,2% seulement en 2022, dernier chiffre disponible publié vendredi par les industriels du secteur.Les progrès sont là: c'était 13,3% en 2008, 18% en 2014, 22,3% en 2021, selon le Panorama 2023 de la chaleur renouvelable et de récupération, publié par le Syndicat des énergies renouvelables (SER) et les associations spécialisées AFPG, CIBE, FEDENE, UNICLIMA, avec l'Ademe.
Le mois de janvier 2024 a été le plus chaud jamais enregistré, avec une température moyenne mondiale 1,7 °C au-dessus des niveaux préindustriels.
Pour répondre aux objectifs climatiques, le secteur financier privé doit aussi participer massivement en s’alignant sur cette priorité et contribuer ainsi à la transformation de l’ensemble de l’économie.
Le mois de janvier 2024 a été le plus chaud jamais enregistré dans le monde et, pour la première fois, la barre de 1,5 °C de réchauffement par rapport à l’ère préindustrielle a été franchie sur 12 mois consécutifs, selon les données de l'observatoire européen Copernicus.
La planète a dépassé sur 12 mois consécutifs la barre de 1,5°C de réchauffement selon les données de l’observatoire Copernicus, un «avertissement brutal sur l’urgence des mesures à prendre pour limiter le changement climatique».
La planète a dépassé sur 12 mois consécutifs la barre de 1,5°C de réchauffement selon les données de l’observatoire Copernicus, un «avertissement brutal sur l’urgence des mesures à prendre pour limiter le changement climatique».
Les fortes températures ont engendré la mort de 5 167 personnes, annonce ce jeudi 8 février Santé publique France. L’un des niveaux les plus élevés des dernières années.
Quand la grosse chaleur d’été de Rio nous met au défi.
La température moyenne au cours des 12 derniers mois est la plus haute jamais enregistrée. Elle dépasse de 1,52 °C la température moyenne de la période préindustrielle, franchissant ainsi le seuil limite fixé dans l’accord de Paris.
"C'est officiel", a annoncé le porte-parole de l'agence météorologique.
Europees Commissievoorzitter Ursula von der Leyen trok gisteren het voorstel van de nieuwe Pesticidenrichtijn in. Hierdoor verdwijnt het noodzakelijke Europese doel om het gebruik van pesticiden tegen 2030 te halveren, weer uit beeld. Het is schandalig dat Belgisch premier De Croo deze beslissing bejubelt. Dit betekent de overwinning van de agrochemische industrie en een stap achteruit in de bescherming van onze gezondheid en de biodiversiteit, stelt Bond Beter Leefmilieu.
Pour se préparer aux impacts futurs du changement climatique, la Wallonie étudie des scénarios de réchauffement. Des étés plus chauds et plus secs, mais avec des épisodes de précipitations extrêmes.
Les températures atteignent de nouveaux sommets, mais le monde ne réduit (toujours) pas ses émissions - Résumé analytique
Le niveau inédit de 21,1 °C en moyenne dans les eaux de surface a été atteint en août 2023, et de nouveau en janvier 2024. Un symptôme du réchauffement aux conséquences majeures sur la biodiversité et la capacité du milieu marin à stocker le CO₂.
Le gouvernement catalan a annoncé ce jeudi 1er février l’état d’urgence sécheresse à Barcelone et ses alentours après trois ans d’intense aridité. Une situation inédite, renforcée par le changement climatique.
Avec +0,6 degré pour le mois de janvier, voilà 24 mois consécutifs que les températures en France ne sont pas passées sous les normales de saison, a indiqué Météo France ce jeudi 1er février.
Un week-end printanier en plein hiver. En Espagne et dans le sud de la France, de nouveaux records de chaleurs sont tombés pour un mois de janvier. Un impressionnant redoux qui inquiète les scientifiques.
Près de 400 stations météo ont enregistré des températures égales ou supérieures à 20 °C dans le sud et l’est de l’Espagne jeudi 25 janvier, avec une pointe à 29,5 °C à Valence. Une «anomalie» inquiétante.
Si la tendance observée mercredi par Météo France se poursuit ce jeudi 25 janvier, le premier mois de l’année 2024 serait le vingt-quatrième mois d’affilée observant des températures supérieures aux moyennes.
Habituée aux fortes températures, l’Espagne est confrontée à des épisodes de chaleur de plus en plus nombreux et rapprochés, parfois en dehors des mois d’été, qui inquiètent les scientifiques.
Cet ouvrage regroupe différents textes qui diversifient les points d’entrée sur le thème de l’écologie : réchauffement et dérèglement climatiques, destruction de la biodiversité, extractivisme ; besoins et biens communs, rapports nature/culture ; marchandisation généralisée des échanges, économie, finance ; décroissance, démondialisation, libre échange, néocolonialisme, migrations ; rapports de domination, démocratie, auto-organisation, souveraineté populaire, écoféminisme. Derrière les textes, une constante : l’analyse du capitalisme (sous toutes ses formes), du productivisme et de l’extractivisme comme moteurs essentiels de l’ère géologique dans laquelle nous sommes aujourd’hui : l’anthropocène ; que beaucoup préfèrent d’ailleurs qualifier de capitalocène. Mais, un autre constat se dessine aussi : la nécessaire bifurcation écologique, obligatoire pour garder une Terre habitable pour tou·tes, elle va générer de facto des basculements d’ordre anthropologique, qui vont impacter toutes nos manières de faire Mon
Cette méthode de pêche décriée à cause des dégâts quasiment irréversibles qu’elle occasionne aux fonds marins est aussi particulièrement émettrice de CO₂, d’après une nouvelle étude.
Cette pratique controversée consistant à ratisser les fonds marins libère deux fois plus de dioxyde de carbone que la consommation de carburant des bateaux, révèle une étude publiée ce jeudi 18 janvier. Cela renforce le réchauffement climatique et l’acidification des océans.
De klimaatverandering vormt een steeds grotere bedreiging voor het vermogen van bossen om CO2 uit de lucht te halen, blijkt uit nieuw Amerikaans onderzoek.
Alors que la température moyenne annuelle de la planète s'approche rapidement du seuil critique de 1,5 °C au-dessus des niveaux préindustriels, l'année dernière a officiellement battu le record mondial de température, a confirmé vendredi l'agence météorologique des Nations Unies (OMM).
2024 pourrait bien battre le record de chaleur établi l'année dernière, a d'ores et déjà mis en garde l'ONU vendredi, appelant à réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre pour combattre le changement climatique.
Le phénomène météorologique El Nino devrait pousser les températures mondiales vers de nouveaux sommets, surpassant l’année 2023 déjà record, annonce l’Organisation météorologique mondiale ce vendredi 12 janvier.
2024 pourrait bien battre le record de chaleur établi l'année dernière, a d'ores et déjà mis en garde l'ONU vendredi, appelant à réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre pour combattre le changement climatique.Sous l'impulsion du phénomène météorologique El Nino, la tendance au réchauffement -qui a vu chaque mois entre juin et décembre 2023 battre son record de chaleur- devrait se poursuivre cette année, explique l'Organisation météorologique mondiale (OMM).
Dans son bilan annuel publié mardi, l'observatoire européen Copernicus a indiqué que l'année écoulée a été 1,48°C plus chaude que le climat de l'ère pré-industrielle, confirmant que 2023 est bien l'année la plus chaude de l'histoire pour la planète.
Les températures records de 2023 obligent les «warming stripes», ces rayures colorées utilisées pour représenter les températures moyennes enregistrées sur une année, à être révisées.
L'année 2023 a été 1,48 degré plus chaude dans le monde que le climat de l'ère pré-industrielle, a annoncé mardi le service européen Copernicus, confirmant qu'il s'agit de l'année la plus chaude de l'histoire pour la planète.
2023 a bien été l’année la plus chaude au niveau mondial. 'Une année exceptionnelle où les records climatiques sont...
L'année "2023 est l'année la plus chaude jamais enregistrée", confirme le programme Copernicus dans une étude publiée ce mardi.
Il n’a jamais fait aussi chaud qu’en 2023. En tout cas, depuis 1850 et les premiers enregistrements des températures mondiales. C’est le bilan du programme européen d’observation du climat Copernicus, dévoilé le 9 janvier. « Les températures mondiales en 2023 ont atteint des niveaux exceptionnellement élevés », relève l’organisme.
Climate records tumbled "like dominoes" in 2023, with temperatures far above any recorded level.
La page « Température mondiale actuelle » change de période de référence. La période 1981-2010 est abandonnée au profit de 1991-2020, conformément à la recommandation de l’Organisation Météorologique Mondiale. Par exemple, la carte du 3 janvier 2024 montre les anomalies relatives à 1991-2020 au lieu de 1981-2010 (utilisée sur Global-Climat.com jusqu’à fin 2023).
Avec une température moyenne de 14,4°C à la surface, l’année écoulée se classe juste derrière 2022 parmi les années les plus chaudes depuis le début du XXe siècle, annonce Météo France vendredi 5 janvier.
Een ambitieus klimaatbeleid waar elke Vlaming beter van wordt: dat beloven de klimaatplannen van minister Zuhal Demir (N-VA) ons. Maar na vijf jaar wanbeleid onder het mom van ‘haalbaar en betaalbaar’ is het tijd om de vinger op de wonde te leggen, vindt Karel Pype van Reset.Vlaanderen.
Avec +1.044°C au-dessus de la moyenne 1981-2010, le mois de décembre 2023 poursuit la série des records mensuels de chaleur. L’année 2023 dans son ensemble est la plus chaude jamais observée, frôlant pour la première fois le seuil de 1.5°C au-dessus de la température préindustrielle.
Le chancelier allemand, Olaf Scholz, a visité jeudi les zones touchées par les inondations dans le Land de Saxe-Anhalt. Il...
L'AIEA a déclaré mercredi n'avoir pas eu accès aux salles de plusieurs réacteurs de la centrale nucléaire ukrainienne de ZapMRorijjia, touchée par des coupures de courant à répétition. Les experts de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) "ne peuvent toujours pas accéder à toutes les parties du site" dans le sud de l'Ukraine, a indiqué l'agence onusienne dans un communiqué.
Il n’a jamais fait aussi chaud sur Terre qu’en 2023. Les répercussions de telles chaleurs sur les forêts françaises sont majeures, explique Jonathan Lenoir, du CNRS.
Les quelque 4000 producteurs suisses de pommes de terre font face depuis trois ans à des récoltes médiocres. La patate a besoin d’eau en été. Elle est frappée de plein fouet par des mois estivaux brûlants. La tension monte autour de l’usage de l’or bleu.
Longtemps réputée pour son large littoral et ses fonds marins où diverses espèces pullulaient, l’Algérie peine désormais à fournir suffisamment de poisson à la population pour sa propre consommation. La faute, explique “Raseef22”, à une pêche clandestine et prédatrice qui ravage les ressources halieutiques du pays.
De Perpignan à Paris, le jour de Noël a été particulièrement doux cette année. Une tendance qui se répète à cause du changement climatique, estime François Gourand, météorologue à Météo-France.
La politique climatique chinoise est à l’image du visage de la déesse scandinave Hel. Un côté clair : la ratification de l’accord de Paris, la production et l’installation à grande échelle d’équipements bas carbone, le renforcement des législations environnementales… Une face sombre : presque 30 % des émissions mondiales de CO2, une construction massive de centrales à charbon, l’absence de relèvement significatif des engagements pris lors de la COP21…
Een CO2-reductie met 55 procent tegen 2030 is nog veraf, volgens de jongste cijfers. Maar wie de energietransitie kostenefficiënt wil houden, moet ambitieuzer zijn.
L’expert en énergie Jean-Marc Jancovici livre ses réflexions autour de la baisse des effectifs dans l’agriculture dans la perspective d’une réduction des énergies fossiles.
Alors que 2023 touche à sa fin, elle devrait être la troisième année la plus chaude depuis le début des relevés en Belgique, annonce l'Institut royal météorologique (IRM) mardi, à l'occasion de la publication de son bilan annuel. Les années record restent 2022 et 2020.
La planète qui n'a jamais eu aussi chaud qu'en 2023 n'a jamais consommé autant de charbon: la demande mondiale a atteint 8,53 milliards de tonnes cette année, un record historique, indique vendredi l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
L'armée israélienne a annoncé vendredi que des soldats opérant dans la bande de Gaza ont tué trois otages israéliens "identifiés par erreur" comme une "menace".
La ville du sud de l'Espagne a enregistré un record de chaleur le 10 décembre.
Clément Sénéchal, expert des enjeux climatiques et ancien porte-parole chez Greenpeace, fustige le manque d’ambition des résultats de l’accord de la COP 28 à Dubaï.
Si la tendance se maintient, les homards auront des difficultés à survivre d’ici 2100. C’est ce qu’avait révélé une étude de 2016 menée par des scientifiques du Maine. Mais est-ce la même réalité pour les homards dans le sud-ouest de la Nouvelle-Écosse ?
L’armée israélienne intensifie les opérations contre le mouvement islamiste palestinien, alors que l’Assemblée générale de l’ONU doit se prononcer dans l’après-midi sur l’appel ou non à «un cessez-le-feu humanitaire» dans la bande de Gaza.
L'été 2023 a été le plus chaud jamais enregistré dans l'Arctique, selon un rapport américain de référence, qui dresse un tableau alarmant de cette région du monde, particulièrement soumise aux effets du réchauffement climatique.
Depuis Rafah, une travailleuse humanitaire raconte à «Libération» les immenses difficultés pour fournir un abri, des vêtements, de la nourriture ou de l’eau aux centaines de milliers de déplacés qui fuient les bombardements israéliens.
Des ours ont été aperçus errant dans un état second en Sibérie, en raison d'une perturbation de leur cycle d’hibernation provoquée par des températures anormalement chaudes.
La température moyenne est la plus élevée mesurée sur les onze premiers mois de l’année : 0,13 °C de plus que les onze premiers mois de 2016, l’année la plus chaude jusqu’à maintenant.
Après un mois de novembre "extraordinaire", 2023 sera l’année la plus chaude jamais enregistrée dans l’histoire, a annoncé mercredi le service européen Copernicus.
Novembre, avec une moyenne de 14,22 °C à la surface du globe, dépasse de 0,32 °C le record précédent de novembre 2020. L’automne boréal (septembre à novembre dans l’hémisphère nord) est ainsi le plus chaud de l’histoire, avec 15,30 °C.
L’année 2023 sera la plus chaude de l’histoire après un mois de novembre “extraordinaire” qui est devenu le sixième mois consécutif à battre des records, a déclaré mercredi le service européen Copernicus en pleines négociations climatiques à la COP28.
A l'issue de chaque mois, le service européen sur le changement climatique Copernicus fournit les données sur les températures moyennes globales. Une référence pour les observateurs scientifiques du réchauffement de la planète. Pour ces mesures, Copernicus utilise notamment des données générées par les satellites. Depuis l’été 2023, l’analyse se répète : les mois les plus chauds jamais observés se succèdent. Novembre 2023 n’échappe pas à cette série. Encore une fois un record, celui du mois de novembre le plus chaud (globalement). 1,75° de plus en novembre 2023 qu'entre 1850 et 1900
Alors que la Cop28 bat son plein, de tristes records ont été annoncés ce mercredi.
Avec +1.092°C au-dessus de la moyenne 1981-2010, le mois de novembre 2023 poursuit la série des records de chaleur. Le précédent record de 2020 (+0.775°C) est dépassé de 0.32°C. L’année 2023 sera la plus chaude jamais observée et le seuil de 1.5°C au-dessus de la température préindustrielle devrait être atteint sur la moyenne annuelle.
L’amincissement de la stratosphère mène à des changements de températures plus brutaux près du sol. Il provoque aussi une aggravation des turbulences.
Après une vague de chaleur tardive en août et un automne de tous les records, l’année 2023 devrait être la deuxième plus chaude mesurée en France, juste derrière 2022, annonce Météo France ce jeudi 30 novembre.
L’année 2023 devrait par ailleurs se classer au deuxième rang des années les plus chaudes dans l’Hexagone avec une température moyenne de 14,2 °C, selon le bilan climatique de l’agence météorologique.
« Ces excuses portent sur l’un des chapitres les plus sombres de notre histoire », a déclaré le premier ministre australien plus de soixante ans après les cas de malformations dues au médicament.
Il est connu depuis des années que la rénovation de l’hôpital par l’Etat hébreu dans les années 1980 a conduit à la réalisation de structures souterraines. Ce qui ne veut pas dire que les tunnels dévoilés par Tsahal sont le fait d'Israël.
CheckNews a reconstitué la carte des galeries mises au jour, prouvant selon Tsahal que l’hôpital servait bien de «base opérationnelle» au Hamas. L’armée israélienne a annoncé vendredi matin que des tunnels avaient été détruits.
La chaleur extrême qui a touché l’île de l’Océan indien au cours du mois d’octobre n’aurait pas été possible sans le changement climatique, directement causé par l’activité humaine, explique une étude publiée ce 23 novembre par le WWA.
La ministre flamande Zuhal Demir est prête à venir témoigner au parlement wallon.
L’observatoire européen Copernicus a annoncé lundi 20 novembre que la température mondiale de la journée de vendredi avait été supérieure de plus de 2 °C à celle de la moyenne saisonnière à l’ère préindustrielle. Ce record représente le premier dépassement de la limite haute prévue par l’Accord de Paris en 2015.
Pour la première fois, la température moyenne mondiale a été vendredi plus de 2°C supérieure à celle de la moyenne saisonnière à l'ère pré-industrielle, soit au-dessus sur une journée de la limite haute de l'accord de Paris, a annoncé l'observatoire européen Copernicus.Selon des données provisoires, les températures mondiales ont été, le 17 novembre, 2,06°C au dessus de la moyenne de 1850 à 1900, a indiqué sur X (ex-Twitter) Samantha Burgess, cheffe adjointe du service changement climatique (C3S) de Copernicus.
La journée de vendredi a vu la température moyenne mondiale dépasser de 2,06°C celle de la moyenne saisonnière à l'ère pré-industrielle, dépassant la limite fixée par l'accord de Paris en 2015. Les mois de juin à octobre avaient déjà été les plus chauds jamais enregistrés dans le monde.
En dépassant pour la première fois de 2°C la moyenne 1850-1900, la température moyenne de la Terre vient de battre un nouveau record.
Les Nations unies estiment que si les États actuels ne revoient pas leurs engagements actuels pour limiter les émissions de gaz à effet de serre, le réchauffement climatique s'élèvera au moins à 2,5°C degrés d'ici 2100.
De bosbranden dit jaar in Canada hebben niet alleen lokaal, maar wereldwijd ernstige gevolgen gehad voor de luchtkwaliteit. Nieuw onderzoek toont aan dat het volledige noordelijk halfrond, inclusief Europa en China getroffen werd.
+2 °C en moyenne par rapport à l’ère préindustrielle. Le 17 novembre, la température mondiale a franchi ce seuil symbolique qui représente l’objectif officiel à ne pas dépasser défendu lors des COP sur le climat.
La température moyenne mondiale a atteint un record, le 17 novembre, rapporte la presse américaine. Un signe particulièrement inquiétant pour l’avenir de l’humanité.
Après l'annonce du décès d'une spectactrice juste avant le concert de Taylor Swift au Brésil, d'autres fans ont fait état de brûlures occasionnées dans le stade dans lequel se produisait la star américaine.
Pour la première fois, la température moyenne mondiale a été vendredi plus de 2°C supérieure à celle de la moyenne saisonnière à l'ère pré-industrielle, soit au-dessus sur une journée de la limite haute de l'accord de Paris, a annoncé l'observatoire européen Copernicus.Les températures mondiales ont été, le 17 novembre, 2,07°C au dessus de la moyenne de 1850 à 1900, a indiqué lundi sur X (ex-Twitter) le service changement climatique (C3S) de Copernicus.
À l’approche de la COP28 organisée à Dubaï, aux Émirats arabes unis, la génération climat a-t-elle encore des... Vous faites partie d’une génération qui se bat depuis 2019 pour plus de justice climatique et sociale. Est-ce qu’aujourd’hui, c’est une génération désenchantée ?
Un millier de fans de la chanteuse Taylor Swift ont fait des malaises en attendant son concert, en raison de fortes...
Les autorités sanitaires de Rio ont annoncé qu'Ana Benevides était morte vendredi soir après un arrêt cardio-respiratoire dans le stade Nilton Santos durant le concert auquel assistaient 60.000 spectateurs
Un nouveau record de chaleur a été battu mardi à Rio de Janeiro avec 58,5 °C de température ressentie dans la mégapole brésilienne, ont annoncé les autorités.Une grande partie du Brésil connaît depuis ce week-end une vague de canicule extrême. L'Institut national de météorologie (Inmet) a placé 15 Etats du sud-est, du centre-ouest et d'une partie du nord du pays, ainsi que la capitale, Brasilia, en alerte maximale.
Selon un rapport publié mercredi par des experts internationaux dans la revue The Lancet, les décès annuels liés à la chaleur devraient augmenter de 370 % d'ici à 2050, soit une multiplication par 4,7. Et ce scénario se base sur un réchauffement planétaire de 2° C d'ici la fin du siècle, alors qu'il est actuellement en voie d'atteindre 2,7° C.
Un rapport issu des travaux de 114 experts établit l’impact du réchauffement en matière de mortalité, d’insécurité alimentaire et de transmission des maladies.
Près de cinq fois plus de personnes risquent de mourir sous l'effet de la chaleur extrême sur Terre dans les prochaines décennies, alertent des experts internationaux dans un rapport publié mercredi, avertissant que "la santé de l'humanité est en grave danger" si rien n'est fait contre le changement climatique.
Le rapport publié ce mercredi 15 novembre dans la revue «The Lancet» aligne les prévisions alarmantes, qui pourraient notamment amener environ 520 millions de personnes de plus en insécurité alimentaire.
Alors que Brasília a enregistré 37,3 °C mardi 14 novembre, un record pour un mois de novembre, les températures élevées dans tout le pays ont également généré un pic de consommation d’électricité sans précédent.
Une grande partie du Brésil connaît depuis ce week-end une vague de canicule extrême. L’Institut national de météorologie (Inmet) a placé 15 États du sud-est, du centre-ouest et d’une partie du nord du pays, ainsi que la capitale, Brasilia, en alerte maximale. Mardi, le système Alerta Rio a noté la "sensation thermique la plus élevée depuis le début des relevés" en 2014, à 58,5 °C.
Cultured meat is an emerging biotechnology that aims to produce meat from animal cell culture, rather than from the raising and slaughtering of livestock, on environmental and animal welfare grounds. The detailed understanding and accurate manipulation of cell biology are critical to the design of cultured meat bioprocesses. Recent years have seen significant interest in this field, with numerous scientific and commercial breakthroughs. Nevertheless, these technologies remain at a nascent stage, and myriad challenges remain, spanning the entire bioprocess. From a cell biological perspective, these include the identification of suitable starting cell types, tuning of proliferation and differentiation conditions, and optimization of cell–biomaterial interactions to create nutritious, enticing foods. Here, we discuss the key advances and outstanding challenges in cultured meat, with a particular focus on cell biology, and argue that solving the remaining bottlenecks in a cost-effective, scalable fashion will req
Une grande partie du Brésil était plongé dans la canicule ce week-end, avec les températures les plus élevées de l'année à Rio de Janeiro et Sao Paulo, en plein milieu du printemps.
Une grande partie du Brésil était plongée dans la canicule ce week-end, avec les températures les plus élevées de l’année à Rio de Janeiro et Sao Paulo, en plein milieu du printemps. À Rio, les habitants se sont précipités vers le bord de mer pour se rafraîchir. Les plages iconiques d’Ipanema et Copacabana étaient tellement noires de monde qu’il était presque impossible de voir le sable, les paréos et les parasols occupant toute la place, jusqu’au bord de l’eau.
De Vlaamse milieuminister Zuhal Demir riep een maand geleden in een persbericht op om de Belgische delegatie naar de VN-klimaattop in Dubai (COP28) te beperken tot slechts één onderhandelaar en enkele experten. Op die manier geeft ze de indruk dat ze onze aanwezigheid als jongeren daar ietwat overbodig vindt. Nochtans gaan wij daar echt niet naartoe om mee te spelen in een soort klimaatpoppenkast of om er wat selfies te nemen, zoals Demir lijkt te geloven. 
La Terre vient de vivre une période alarmante, marquée par les douze mois les plus chauds jamais enregistrés.
L’année 2023 est en passe de devenir la plus chaude jamais enregistrée, selon les climatologues. Encore plus alarmant, 2024 risque aussi de battre le record.
Réchauffement climatique oblige, les températures ne cessent d'augmenter. Le mois d'octobre aurait ainsi été le plus chaud jamais mesuré.
L’été caniculaire qui vient d’être vécu en 2023 autour du bassin méditerranéen est-il la préfiguration de ce qui risque de devenir une situation normale pour les années à venir, voire annonce-t-il une situation bien pire ?
Depuis janvier, la température moyenne sur Terre est la plus chaude jamais mesurée les dix premiers mois de l’année et chaque mois depuis juin a battu un record mensuel, ce qui fait dire aux experts que « l’année 2023 sera l’année la plus chaude dans les annales ».
Ce mercredi 8 novembre, le service européen sur le changement climatique Copernicus fait le bilan d’un mois d’octobre marqué par de fortes anomalies de température, dans la lignée des mois précédents.
Les gouvernements prévoient de produire environ 110 % de plus de combustibles fossiles en 2030 que le niveau qui serait compatible avec une limitation du réchauffement à 1,5°C, et 69 % de plus que ce qui serait compatible avec une hausse de 2°C, selon un rapport de l’Onu.
En installant une pompe à chaleur dans sa maison sur les hauteurs d'Oslo, Øyvind Solstad a fait d'une pierre trois coups,...
Avec +1.09°C au-dessus de la moyenne 1981-2010, le mois d’octobre 2023 est de très loin le plus chaud des archives ERA5. Le précédent record de 2019 (+0.69°C) est dépassé de 0.4°C. L’année 2023 sera sans aucun doute la plus chaude jamais observée.
Zita Sebesvari, directeur adjoint de l’Institute for Environment and Human Security de l’université des Nations unies, nous met en garde. « Nous approchons de bord de la falaise et une fois que...
«Libé» a assisté à une des projections de la vidéo documentant les atrocités commises par le Hamas le 7 octobre. Nous avons fait le choix de livrer le détail de ces séquences dont le récit n'est pas accessible au grand public.
Une nouvelle controverse vient bousculer la préparation de la COP28. Une enquête menée sur les chantiers de la prochaine conférence sur le climat révèle que plusieurs ouvriers ont été exposés à des chaleurs extrêmes, les mettant en danger. La COP devrait pourtant être l’occasion d’aborder les risques posés par le changement climatique sur la santé.
L’émission «BFM Politique» a été perturbée et interrompue deux fois ce dimanche 22 octobre par des militants de Dernière rénovation.
In Europa wordt steeds meer schaliegas gebruikt om onze huizen te verwarmen en dat is geen goed nieuws, schrijft Bart Dewaele van de ngo Join For Water. De schaliegaswinning leidt immers tot een ongeziene uitputting van onze watervoorraden.
Après un mois de septembre aux températures record, l'année 2023 sera avec quasi-certitude la plus chaude jamais enregistrée, selon un rapport publié vendredi par l'agence américaine de référence.
La crainte d’une escalade régionale s’intensifie, alimentée par les accrochages entre le Hezbollah libanais et l'armée israélienne et par les lourds soupçons d’une implication en sous-main de l’Iran dans l’attaque du 7 octobre.
Fruits abîmés par le soleil, cultures précoces, arbres en fleurs… Les fortes chaleurs de cet automne ont de multiples effets sur l’agriculture. Dans la Drôme, le constat est accablant.
Les autorités de l’archipel espagnol ont décidé ce mardi 10 octobre de suspendre les cours, de la maternelle jusqu’au lycée, après plusieurs évanouissements et coups de chaud. Le mercure dépasse les 30°C.
« Le fleuve emportant tout, on dit qu’il est violent. Mais nul ne taxe de violence les rives qui l’enserrent. » Bertolt Brecht   Les attaques meurtrières et les enlèvements dont ont été victimes depuis ce 7 octobre 2023 des centaines de civil·es habitant des localités israéliennes proches de la bande de Gaza constituent des crimes de […]
La Disparition du Fleuve Mississippi : Une Conséquence Dire de la Sécheresse et des Températures Élevées - TS2 SPACE
Earth just had the hottest September on record – and by a record-breaking margin, according to leading international datasets which are used by the World Meteorological Organization (WMO) for its State of the Global Climate monitoring reports.
Le mois de septembre 2023 a été plus chaud de 1,75 °C par rapport à un mois de septembre préindustriel, révèle l’observatoire européen Copernicus ce jeudi 5 septembre. L’année 2023 est en passe d’être la plus chaude jamais enregistrée.
Avec +1.128°C au-dessus de la moyenne 1981-2010, le mois de septembre 2023 est de très loin le plus chaud des archives ERA5. Le précédent record de 2020 (+0.63°C) est dépassé de 0.5°C. A trois mois…
L’Hexagone va vivre une deuxième période de chaleur exceptionnelle pour octobre, à partir de ce week-end. Christine Berne, de Météo France, explique que la hausse de la fréquence de ces épisodes automnaux peut avoir de graves conséquences.
Des records de températures sont prévus, lundi 2 octobre en France, au lendemain d'une chaleur déjà inédite pour un mois d'octobre, avec 32 à 34 degrés attendus dans le centre et le sud-ouest, et jusqu'à 36 dans le Béarn, prévient Météo-France.
Alors qu’un épisode de chaleur exceptionnellement tardif sévit dans l’Hexagone ce lundi 2 octobre, les températures ont été particulièrement élevées dans le Sud-Ouest, où les 35 °C ont été dépassés.
Une vague de chaleur historique a frappé la péninsule ibérique ce week-end avec des températures dépassant les 32°, a annoncé lundi l'agence météorologique nationale espagnole (Aemet).
Un été sans fin ? L’année 2023 continue de battre tous les records de température, sous l’effet du changement climatique. En France, jamais un mois de septembre n’a été aussi chaud. Et octobre semble déjà prendre la même tournure.
Les températures maximales seront supérieures de près de 10 °C aux normales de saison sur une grande partie du pays, prévoit Météo-France.
Après un mois de septembre déjà historiquement chaud, la France débute octobre par un épisode de chaleur "exceptionnel" selon Météo-France avec, dimanche et lundi, des températures inédites pour ce mois d'automne.
Le mois de septembre a été le plus chaud depuis le début des relevés en Belgique, en 1833, avec plusieurs records de température battus, a annoncé dimanche l'Institut royal météorologique (IRM), soulignant aussi qu'il a été "particulièrement ensoleillé", avec peu de journées de précipitations.
Des records de température, avec des pics à 35 °C, sont attendus en ce début de mois d’octobre. Des chaleurs automnales amenées à se répéter, explique Tristan Amm, de Météo-France.
D’après l’institut météorologique, les températures mensuelles n’ont jamais été aussi élevées pour un mois de septembre qu’en 2023.
L'été sans fin ? Avec un mois de septembre devenu très largement le plus chaud jamais mesuré en France, Allemagne, Pologne ou encore en Suisse, l'année 2023 continue d'aligner les records en Europe comme dans le reste du monde sous l'effet du réchauffement climatique.
Après un été de chaos climatique, le mois de septembre 2023 sera le plus chaud jamais enregistré en France.
Le président Emmanuel Macron a annoncé lundi sa volonté de tripler le nombre de pompes à chaleur produites sur le sol français d'ici 2027, à un million d'unités par an, dans le cadre de la planification écologique du gouvernement pour réduire les émissions de CO2 du pays.1 Qu'est-ce qu'une pompe à chaleur ?
De Vlaamse Regering wil dat vanaf 2029 geen nieuwe wagens met verbrandingsmotoren meer verkocht worden. De Barometer Elektrisch Autorijden, die Bond Beter Leefmilieu vandaag publiceert, toetst deze doelstelling af aan de hand van vijf cruciale parameters: de betaalbaarheid en het marktaandeel van de elektrische wagens, het aantal en de spreiding van de laadpalen en de uitfasering van fossiele wagens. “Aan de huidige trend is slechts 46% van de nieuwe wagens volledig elektrisch in 2029.”
De wereld moet een flinke inhaalbeweging maken als we de klimaatdoelen van Parijs willen halen, blijkt uit cijfers van consultancybedrijf PwC. Vanaf nu moet de uitstoot elk jaar 17,2% dalen – of zeven keer sneller dan het huidige tempo.
Qui aurait pu prédire que le talon d’Achille du chalutage était sa dépendance structurelle au pétrole ? Qui aurait pu prédire que le chalutage était condamné à disparaître dès lors que l’augmentation des prix du carburant allait le rendre non rentable ? Qui aurait pu prédire que la guerre en Ukraine allait se prolonger et provoquer une hausse continue des cours du pétrole sur les marchés mondiaux ? Qui aurait pu prédire que les gouvernements n’allaient pas pouvoir indéfiniment subventionner l’achat de gasoil ?
De wereld moet een flinke inhaalbeweging maken als we de klimaatdoelen van Parijs willen halen, blijkt uit cijfers van consultancybedrijf PwC. Vanaf nu moet de uitstoot elk jaar 17,2 procent dalen - of zeven keer sneller dan het huidige tempo.
Des températures particulièrement élevées, accompagnées d'un vent chaud, ont été enregistrées mardi sur le littoral oriental de l'Australie, faisant craindre des feux de forêts aussi dévastateurs qu'au cours de l'été 2019-20.
A peine le printemps installé, les Australiens se préparent à des températures 10 à 15 degrés au-dessus des normales saisonnières au cours des jours prochains.
In de week van 18 tot 23 september zoeken we met de Grootouders tekenen van hoop in de klimaatcrisis. Elke dag in een andere provincie. Elke dag een boeiend programma, gecoördineerd door de lokale GvK-afdeling.
Des patrons de chalutiers de Pêcheurs de Bretagne, plus importante organisation de producteurs en France, ont réclamé vendredi une "vraie politique" de soutien à la pêche au chalut, qui risque de "disparaître" face à la flambée du gazole. "On est presque rendu à 90 centimes le litre de gazole. Ce prix ne convient pas au niveau de la rentabilité des entreprises. C'est inacceptable, on va droit dans le mur", a dénoncé Ludovic Le Roux, président de l'organisation, au cours d'une conférence de presse à Quimper.
Un outil mis en ligne par Météo France permet de se projeter dans l'avenir et de voir les températures dans la commune de votre choix en 2050.
Plus fréquentes qu’avant, ces vagues surviennent aussi de plus en plus tôt, en juin ou tard en août, voire en septembre, allongeant la part de l’été soumise aux fortes chaleurs en France.
D’après un communiqué de Santé publique France, publié ce mercredi 13 septembre, près de 400 décès en excès toutes causes confondues ont été estimés dans les 52 départements concernés par la canicule. Soit une surmortalité de 5,4%.
Daily Sea Surface Temperature
Selon une étude britannique, la Belgique fait partie des endroits de la planète qui risquent d’être les plus sujets aux vagues de chaleur extrême.
De zomercampagne ‘Niet meppen, wel appen’ heeft anderhalf miljoen waarnemingen van insecten in Vlaanderen opgeleverd. ‘Een massa insecten, maar toch zien we bij veel soorten een achteruitgang’, concludeert Natuurpunt.
Pour la troisième fois cette semaine, un nouveau record quotidien de chaleur a été enregistré. Le thermomètre a affiché 31,7 degrés à Uccle samedi, indique le météorologue David Dehenauw sur X, anciennement Twitter.
Jamais une vigilance orange à la canicule (le niveau 3 sur 4) n'avait encore été déclenchée en septembre. C'est désormais chose faite. 14 départements de l'Île-de-France et du Centre-Val-de-Loire sont concernés avec des températures qui devraient encore battre des records. Novethic fait le point sur les mesures mises en place.
Le réchauffement en Antarctique atteindrait "entre 0,22 °C et 0,32 °C par décennie", soit deux fois plus que le reste du monde, estiment des chercheurs dans une étude publiée jeudi.
Quatorze départements d’Ile-de-France et du Centre-Val de Loire seront vendredi à midi en vigilance orange canicule, une première si tard dans l’année.
Pour la première fois depuis le début des observations de l'Institut royal météorologique (IRM) à Uccle, une vague de chaleur est décrétée au mois de septembre en Belgique.
Parce qu’il absorbe énormément de chaleur et parce qu’il est un puits de carbone, l’océan a un rôle central. Quelles sont les conséquences des canicules marines actuelles ? Réponses avec Laurent Bopp, océanographe.
Les vagues de chaleur tardives frappent de plein fouet la viticulture. Dans l’Aude, la sécheresse «catastrophique» menace la survie des ceps, quand d’autres territoires craignent pour la qualité du vin après les vendanges.
Un blocage atmosphérique ayant la forme d’une lettre grecque sur les images satellites est responsable des températures élevées qui touchent notamment la France. Ses conséquences sont exacerbées par le changement climatique.
"L'effondrement climatique a commencé", a déploré le chef de l'ONU António Guterres, dans un communiqué.
Bruxelles est soumise au phénomène des îlots de chaleur urbains. Un phénomène qui influence et influencera la manière de vivre et de penser la ville.
Ça chauffe au pôle Sud, et beaucoup plus qu’on le pensait. L’Antarctique se réchauffe à un rythme deux fois plus élevé que le reste du monde, selon une étude publiée ce 7 septembre dans Nature Climate Change. Les chercheurs du Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE), en collaboration avec un chercheur allemand, ont également constaté une hausse des températures jusqu’à 50 % plus importante que prévu.
L'été (juin-juillet-août) a connu les températures mondiales moyennes les plus élevées jamais mesurées, annonce mercredi l'observatoire européen Copernicus, pour qui 2023 sera probablement l'année la plus chaude de l'Histoire. "L'effondrement climatique a commencé", a déploré le secrétaire général de l'ONU António Guterres, dans un communiqué.
"L'effondrement climatique a commencé", a déploré le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, dans un communiqué en réaction à l'annonce du record mondial de températures pendant l'été de l'hémisphère nord par l'observatoire européen Copernicus.
EDF envisage d'abaisser la production de ses réacteurs nucléaires de la centrale du Bugey (Ain) et de Saint-Alban (Isère), à partir de samedi, en raison des fortes chaleurs attendues cette semaine en France et de l'échauffement des eaux du Rhône, a-t-on appris mercredi auprès de l'électricien."En raison des prévisions de températures élevées sur le (fleuve) Rhône, des restrictions de production sont susceptibles d'affecter le site de production nucléaire de Bugey" les samedi 9 et dimanche 10 septembre, a indiqué EDF dans un message publié mardi sur son site internet.
Avec +0.886°C au-dessus de la moyenne 1981-2010, le mois d‘août 2023 est de très loin le plus chaud des archives ERA5. Le précédent record de 2016 (+0.577°C) est dépassé de 0.31°C. L’année 2023 est partie pour être l’année la plus chaude jamais observée.
Le réchauffement climatique et la qualité de l'air "vont de pair et doivent être abordés ensemble", selon le secrétaire général de l'OMM.
Au coeur de l'urgence d'adaptation des villes au réchauffement climatique : l'îlot de chaleur urbain. Il surchauffe les villes de deux degrés de plus en journée, dix la nuit, par rapport aux zones rurales.
On a relevé 30,1 degrés à Uccle ce mercredi, ce qui constitue un nouveau record journalier.
Bonn and Geneva, 6 September 2023 (ECMWF and WMO) - Earth just had its hottest three months on record, according to the European Union-funded Copernicus Climate Change Service (C3S) implemented by ECMWF. Global sea surface temperatures are at unprecedented highs for the third consecutive month and Antarctic sea ice extent remains at a record low for the time of year.
Europese longspecialisten hebben opgeroepen om dringend in actie te komen tegen de klimaatcrisis. ‘Die vormt een van de grootste risico’s voor mensen met ademhalings- en longproblemen’, schrijven ze.
Les vagues de chaleur, plus intenses et plus fréquentes à cause du changement climatique, concoctent une « potion diabolique » de polluants qui menacent les humains et tous les êtres vivants, met en garde l'ONU.
Aucun rafraîchissement n'est attendu avant dimanche.
L'été météorologique est terminé mais une chaleur inhabituelle englobe une grande partie de la France cette semaine, du jamais-vu. Près de 39 °C ont été enregistrés dans la Vienne lundi et des pointes à 35 ou 36 °C sont encore attendues mardi dans le centre et le sud-ouest du pays.
Alors qu’une vague de chaleur s’installe dans l’Hexagone cette semaine, lundi 4 septembre 2023 a été la journée la plus chaude observée pour un mois de septembre avec une température moyenne de 25,1 °C.
Il va encore faire très chaud cette semaine en France. Un nouvel épisode de chaleur tardive s'abat sur le pays, battant déjà plusieurs records. Il pourrait aussi être inédit par sa durée et son intensité. Il vient clôturer - on l'espère - une saison estivale marquée une nouvelle fois par le changement climatique.
Selon les prévisions de Météo-France, « ces fortes chaleurs devraient durer une grande partie de la semaine prochaine, en s’exportant progressivement au nord et à l’est ».
L’été 2023 aura étécelui des incendies incontrôlables, exacerbés parle réchauffement climatique.Comment, à l’avenir, pourrons-nous lutteret nous adapterà ce nouveau défi?
ibrio are bacteria that cause an estimated 80,000 illnesses each year in the United States. About a dozen species of Vibrio are pathogenic to humans. V. parahaemolyticus causes the most infections in the United States, accounting for about 40% of reported cases of vibriosis, followed by V. alginolyticus, which accounts for about 20%. Most people with Vibrio infection have diarrhea. Some people might also have stomach cramping, nausea, vomiting, fever, and chills. One species, V. vulnificus, is known to cause life-threatening infections. About 150–200 V. vulnificus infections are reported to CDC each year and about one in five people with this infection die—sometimes within 1–2 days of becoming ill.
L'été météorologique, qui s'étend de juin à août, a été plus chaud et plus humide que la moyenne de ces 30 dernières années, ressort-il vendredi du bilan saisonnier de l'Institut royal météorologique.
Les huit jours de chaleur survenus en France après la mi-août ont battu des records de la température moyenne pour cette période de l’année.
Cet été a été marqué par les catastrophes naturelles. Les incendies, les inondations et les vagues de chaleur se sont multipliés. Pour évoquer ces dérèglements climatiques, Jean-Pascal van Ypersele était l’invité du RTL info Signatures ce mercredi soir. Le spécialiste belge du réchauffement climatique a répondu aux questions de Luc Gilson et Christophe Deborsu. Au niveau mondial, le mois de juillet a été le plus chaud jamais enregistré, depuis que l’on mesure la température. En Belgique, ce fut supportable. Mais faut-il dès lors s’inquiéter pour l’année prochaine ? Il risque de faire assez chaud ?
Une majorité de Français se dit aujourd’hui très préoccupée du changement climatique. Mais la conversation sur le sujet est parfois difficile ou caricaturale face à l’ampleur du problème et sa complexité. Comment parler du climat de manière utile et efficace dans les conversations autour de nous ? Quels sont les bons exemples à utiliser, les points sur lesquels insister ? Comment ne pas tomber dans les pièges qui rendent le débat stérile ? Valérie Masson-Delmotte est chercheuse en sciences du climat à l’université Paris-Saclay. Elle est coprésidente du groupe 1 – qui étudie les aspects scientifiques du changement climatique – du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) des Nations unies depuis 2015. Elle est également membre du Haut Conseil pour le climat. Elle a notamment été invitée à former les ministres du gouvernement d’Elisabeth Borne aux enjeux climatiques au début de septembre.
More than 1 billion cows around the world will experience heat stress by the end of the century if carbon emissions are high and environmental protection is low, according to new research published in Environmental Research Letters. This would mean cattle farming would face potentially lethal heat stress in much of the world, including Central America, tropical South America, Equatorial Africa, and South and Southeast Asia.
Zowel de hoeveelheid als de diversiteit van insecten neemt af in West-Europa. Dat besluiten wetenschappers die 82 eerder gepubliceerde studies over loopkevers en vlinders vergeleken. Menselijke activiteiten, landbouw, verstedelijking en klimaatverandering zijn de drijvende kracht achter het verlies.
Pour lutter contre les vagues de chaleur, la solution en vogue est de peindre les toits des bâtiments en blanc. La demande explose en France : collectivités et supermarchés s’y mettent.
Les environnements urbains ont du mal à se refroidir la nuit, entraînant des décalages avec la campagne alentour. Quelles sont les solutions pour rafraîchir les villes ?
La journée de jeudi a été la plus chaude enregistrée après un 15 août en France, avec 27,8°C, battant pour le 4e jour d’affilée le record pour cette période de l’année, a annoncé Météo-France vendredi 25 août.
Les températures ont encore atteint des sommets dans certains pays d'Europe.
Dans la commune de Saint-Fons, en périphérie de Lyon, les températures atteignent désormais les 39 °C. Accablés par la chaleur, les habitants s’enferment chez eux ou fuient la banlieue.
Une large partie sud et est du pays enregistre encore des températures très élevées, avec 17 départements en alerte rouge ce jeudi 24 août. Une vingtaine d’autres sont en vigilance orange en raison des orages.
Dans un entretien fin juillet au magazine allemand «Spiegel», le professeur avait répondu qu’un tel réchauffement de la planète ne conduirait pas à une extinction de l’humanité. Une phrase pas toujours reprise dans son contexte.
La journée de mercredi a été la plus chaude enregistrée après un 15 août en France, avec un indicateur thermique national de 27,5°C, battant les records pour cette période de l'année établis les deux jours précédents, a annoncé Météo-France à l'AFP jeudi.
Le mercure a grimpé jusqu'à 38 degrés jeudi midi à Genève. Il s'agit de la température la plus élevée jamais enregistrée en Suisse cette année, selon le service météorologique privé Meteonews.
La France a connu, mercredi 23 août, sa journée la plus chaude jamais enregistrée après le 15 août, selon les calculs de Météo-France. Dix-sept départements resteont en vigilance rouge vendredi.
Cet été, Novethic enquête sur la façon dont Paris s'adapte à un scénario extrême. Pour Dan Lert, l'adjoint en charge de la transition écologique, il s'agit de passer d’une "ville radiateur à une ville oasis". Comment ? En plantant des arbres, en installant des ombrières, des fontaines à eau, en débitumant au maximum et en créant des lieux de baignade dans la Seine et ses canaux.
Mercredi 23 août, la température a pulvérisé de nouveaux records en France. 43,2 °C à Carcassonne, 42,4 °C à Toulouse-Blagnac, 42,3 °C à Auch ou Albi, a relevé Météo-France. D’après l’association Infoclimat, « plus de 100 records absolus [ont été] battus ». Ses experts ont dénombré 200 stations au-dessus de 40 °C. Dans certaines stations de classe 4 (un emplacement peu idéal pour Météo-France), les 44 °C ont même été dépassés : à Salindres dans le Gard et à Siran dans l’Hérault.
Plusieurs études scientifiques récentes ont démontré que la dangerosité des vagues de chaleur intense est plus grande pour la population féminine, en particulier pour les femmes âgées de plus de 65 ans.
La vague de chaleur qui touche actuellement la France étonne par son caractère tardif. Alors que des records de température ne cessent de tomber pour la période et que 19 départements seront mercredi en vigilance rouge, cet épisode vient porter un nouveau coup aux écosystèmes et à la santé humaine déjà bien affectés par l'été.
La chaleur est aussi l'ennemie des céréales: la saison des moissons terminée, les coopératives remplissent leurs silos en surveillant la température, un exercice périlleux face au réchauffement climatique.
La France continue de suffoquer : mercredi, il fera encore très chaud sur une large moitié sud de la France, moins chaud près de la Manche et des frontières du Nord, selon les prévisions de Météo-France.
La Grèce se met à revivre le cauchemar de juillet dernier, avec de violents incendies qui ravagent le pays de part en part. La banlieue de la capitale Athènes n’est pas épargnée, avec son nouveau lot d’évacuations forcées. Le pays est chaque été victime d’incendies, mais ce sont généralement des foyers isolés sur une région. Or cette année, c’est pratiquement tout le pays qui prend feu, des îles au Péloponnèse, des alentours d’Athènes à l’extrême nord, sans oublier le centre. Une situation inédite à laquelle le pays ne semble pas préparé.
L'épisode caniculaire se poursuit en France, mercredi. Quelque 19 départements sont en vigilance rouge sur une diagonale allant du Gers jusqu'à l'Ain et 37 autres en vigilance orange. C'est un épisode "intense" et "durable", voire "exceptionnel" dans certaines localités, selon Météo France.
L’ONG environnementale pointe du doigt la responsabilité des géants gaziers et pétroliers dans la vague de chaleur que subit actuellement la France et les accuse de ne pas assez s’engager dans la transition énergétique.
A peine établi, le record de chaleur pour une fin d'été est déjà battu: mardi a été la journée la plus chaude jamais enregistrée en France après un 15 août, a annoncé Météo-France mercredi matin, alors que le pic de la vague de chaleur n'est pas encore atteint.di.
Des températures comprises entre 39 et 42 °C sont prévues dans les départements sur une diagonale allant du Gers jusqu’à l’Ain. Un épisode caniculaire qualifié par Météo-France d’« intense » et de « durable », voire d’« exceptionnel » dans certaines localités.
L’été de tous les records. Alors qu’une large moitié de la France continue de suffoquer sous une canicule tardive, Météo France a annoncé que le pays a connu lundi 21 août sa journée la plus chaude jamais mesurée après un 15 août. Novethic vous propose de comprendre ce phénomène tardif, symptôme de la crise climatique, à travers trois cartes.
La Grèce combat mardi une nouvelle vague d'incendies meurtriers, la deuxième en l'espace d'un mois, qui a déjà fait deux morts et forcé de nombreux habitants à évacuer.
« Il y a neuf fronts actifs », a déclaré une porte-parole des pompiers. Des vents violents et des températures allant jusqu’à 41 °C rendent les interventions difficiles.
Pendant que l’Hexagone étouffe sous une canicule tardive, un nouveau record de température a été relevé lundi 21 août, jour le plus chaud jamais enregistré en fin d’été.
L'épisode caniculaire, "intense et durable" se poursuit mardi sur une large partie de l'Hexagone avec 49 départements placés par Météo-France en vigilance orange et 4 en vigilance rouge.
80 décès pourraient être attribués à la canicule survenue au début du mois de juillet. Mathilde Pascal, épidémiologiste à Santé publique France, revient sur les conséquences des fortes chaleurs sur le corps humain.
Au cœur de l’hiver austral en plein mois d’août, des vagues de chaleur s’abattent sur le Chili. À tel point qu’à Vicuña, certains n’ont jamais « vraiment connu l’hiver ».
Dans la nuit du 20 au 21 août, dans les Alpes, il fallait monter jusqu’à 5 298 mètres — soit au-dessus des plus hauts sommets — pour obtenir 0 °C au thermomètre. Il s’agit d’un record selon MétéoSuisse, dont la station de sondage de Payerne collecte cette donnée atmosphérique depuis 1954. Le précédent record datait du 25 juillet 2022 avec 5 184 mètres. Plus concrètement, cela signifie que le point culminant du mont Blanc a enregistré des températures positives, avec un possible léger dégel.
Quinze nouveaux départements de la moitié sud de la France vont passer en vigilance rouge canicule mercredi, s'ajoutant aux quatre qui s'y trouvent déjà, a annoncé mardi Météo-France lors d'une vidéoconférence.
Le corps humain surchauffe plus tôt que prévu lorsque la températures et le taux d’humidité augmentent de concert, ce qui n’est pas sans conséquences dans un contexte de changement climatique.
Le niveau maximal de vigilance pourrait être porté dans la Drôme et l’Ardèche, voire le Vaucluse et le Gard, dans la journée de lundi, avertit Météo-France.
En raison de son influence très importante sur le développement de la végétation, la limite des chutes de neige et le cycle de l’eau, l’isotherme du zéro degré joue un rôle important dans la vie quotidienne de la région alpine.
Le retour de la canicule reste un évènement sur lequel les médias ont du mal à dépasser le traitement anecdotique. Les conseils de prudence restent limités et le reportage sur la quête de fraicheur la norme. En Angleterre, c’est même par le fou rire que la chaîne a abordé la menace. 20 ans après la canicule de 2003 en France première alerte sérieuse, les épisodes se multiplient, les risques se concrétisent mais la plupart des médias continuent à relativiser.
Pour l’architecte Bernard Quirot, repeindre les toits en blanc ne suffira pas à rendre les bâtiments plus habitables face au changement climatique. Il prône un retour à une architecture «de proximité», en lien avec les territoires.
Les fortes chaleurs vont s’étendre dimanche sur une grande partie du pays, dépassant les 40 °C dans la vallée du Rhône où transiteront nombre d’automobilistes de retour de vacances.