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Dans les laboratoires de l’Université de Binghamton, une révolution silencieuse est en marche. Des scientifiques ont mis au point un procédé qui pourrait transformer radicalement notre approche du gaspillage alimentaire et de la pollution plastique. Leur arme secrète ? Des bactéries capables de dévorer nos déchets alimentaires pour produire du plastique biodégradable.
Une étude du panel d’experts IPES-Food souligne que les systèmes alimentaires consomment 15 % de la production mondiale en énergies fossiles et 40 % des produits de la pétrochimie.
Les alertes sur le cadmium se multiplient. Issu de la pollution industrielle et de l’usage d’engrais phosphatés dans l’agriculture, ce métal lourd s’accumule dans nos sols et nos aliments. Face au risque sanitaire qu’il représente, plusieurs pistes sont évoquées pour réduire notre contamination.
Alors que les engrais phosphatés ont été pointés dans les contaminations à ce métal cancérogène, deux chercheurs de l’Inrae, Thibault Sterckeman et Jean-Yves Cornu, expliquent que ceux-ci n’ont qu’un rôle secondaire dans les stocks de l’élément chimique dans les sols.
Un collectif de médecins a alerté la semaine dernière sur le danger que représente ce métal, en particulier pour les plus jeunes. Cette substance est très présente dans notre alimentation, à cause de l’épandage d’engrais phosphatés.
Les Français sont contaminés au cadmium, selon les organisations de médecins. Ils alertent le gouvernement sur la trop forte teneur en cadmium de certains aliments, notamment les céréales, en raison de l’utilisation de ce métal dans les engrais phosphatés. Ce qui pose un réel problème de santé publique.
Dans une lettre au Premier ministre, les unions régionales de professionnels de santé-médecins libéraux réclament la réduction du taux autorisé dans les engrais de l’élément, reconnu cancérogène, mutagène et toxique pour la reproduction.
Bruxelles doit voter ce jeudi 22 mai pour une surtaxation des engrais russes, que l’UE a importé à hauteur de 6,2 millions de tonnes en 2024, et vise une augmentation de la production européenne.
Pour que les pratiques agricoles évoluent, il faut que les agriculteurs aient intérêt à le faire et soient accompagnés dans ces changements. Certains pays ont ainsi réussi à réduire durablement l’utilisation de pesticides et engrais chimiques. Voici comment.
La Russie et l'Ukraine ont accepté de cesser les hostilités en mer Noire, a annoncé mardi la Maison Blanche, après des négociations menées depuis dimanche par l'intermédiaire des États-Unis en Arabie saoudite. Washington s'est dit prêt à aider Moscou pour exporter ses produits agricoles et engrais sur les marchés mondiaux, ce que regrette Volodymyr Zelensky.
L'agriculture d’aujourd’hui repose largement sur l’utilisation d’engrais issus de la pétrochimie pour l’azote (N) et d’origine minière fossile pour le phosphore (P), le potassium (K), etc. Ces ressources proviennent presque exclusivement du commerce international et rendent nos systèmes alimentaires très fragiles sur le plan géopolitique. Parallèlement, l’activité biologique des sols est négligée, appauvrissant la fertilité des terres. Collecter les excréments à la source et les traiter pour produire des matières fertilisantes (engrais, composts), c’est retrouver un lien ville-campagne, faire un pas vers l’agroécologie, introduire plus de circularité dans la gestion des ressources… Alors que les agglomérations urbaines grandissent et que les ressources s’amenuisent, il est grand temps de (re)déployer un assainissement écologique à la campagne et de le ramener jusqu’au cœur des villes. Par le passé, pourtant, des solutions existaient. L’humanité a toujours dû faire face à ces problématiques, l’énergie nous a
Parmi les modèles d'agriculture durable, quelles sont les grandes différences ? Voici une présentation des principaux concepts pour mieux comprendre les différentes mouvements.
Des énergéticiens espagnol et italien, un géant néerlandais de la bière, un négoce agricole français et un industriel allemand prévoient de construire en commun leur première usine d'engrais bas carbone, en France, pour échapper à la dépendance russe et réduire la pollution de CO2 de l'agriculture.
Le cargo chargé d'engrais qui a coulé dans le golfe d'Aden après avoir été endommagé par des missiles des rebelles houthis du Yémen présente un risque pour l'environnement, a averti samedi soir l'armée américaine.
Où sont passés les oiseaux ? L'évolution du modèle agricole industrialisé et intensif a conduit à une augmentation dramatique de l'usage des pesticides et des engrais, avec des conséquences désastreuses pour la biodiversité.
Charleroi, Mons et Tournai peuvent compter sur un coup de pouce européen pour viser la neutralité carbone en 2050. Jeudi, le gouvernement wallon a validé 62 projets dans ces trois arrondissements. Le Fonds pour une transition juste prévoit 197,4 millions d’euros à destination de projets publics sur ces territoires. La Wallonie dispose par ailleurs de 241,5 millions pour des projets privés à destination des grandes, moyennes et petites entreprises.
Soja, cacahuète, mimosa : des scientifiques retracent l’évolution de la symbiose fixatrice d’azote chez les légumineuses et certaines espèces d’arbres.
Malgré ses engagements, la Commission européenne peine à réduire l’usage des engrais de synthèse au sein de l’UE. Pourtant, ceux-ci sont une catastrophe pour le climat, selon les écologistes.
La Russie a accusé mercredi l'Ukraine d'avoir fait exploser dans un "acte terroriste" un pipeline reliant la ville russe de Togliatti au port ukrainien d'Odessa, essentiel pour l'exportation d'ammoniac et les engrais, désactivé depuis février 2022 mais dont Moscou espérait la remise en route."Un groupe de sabotage ukrainien a fait exploser le pipeline d'ammoniac Togliatti-Odessa", d'environ 2.400 km de long, a affirmé le ministère russe de la Défense dans un communiqué.
La reprise de l’alimentation de la conduite, qui est hors service depuis février 2022, fait partie des négociations sur l’accord qui a permis l’exportation de millions de tonnes de céréales ukrainiennes.
Les résultats financiers de l'année dernière des plus grandes entreprises d'engrais au monde sont tombés et ils sont sidérants. Vu le prix exorbitant des engrais en 2022, on s'attendait à ce que leurs recettes battent des records, mais nul n'aurait pu prédire l'ampleur des profits réalisés. Alors que le monde est aux prises avec une grave crise alimentaire et que les agriculteurs et agricultrices voient leurs coûts augmenter, les géants mondiaux des engrais ont augmenté leurs marges et plus que triplé leurs bénéfices par rapport à il y a deux ans.
The excessive use of phosphorus is depleting reserves vital to global food production, while also adding to the climate crisis
Les engrais représenteraient environ 5 % des émissions de gaz à effet de serre. L'étude à l'origine de cette évaluation expose des méthodes susceptibles de les réduire sans compromettre l'alimentation mondiale.
La politique menée par Pékin pour répondre à sa demande intérieure en matière de blé, de riz ou de maïs contribue fortement à la hausse des prix sur les marchés internationaux.
Le norvégien Yara International, numéro un européen des engrais azotés, a annoncé mercredi une amélioration sensible de ses résultats en 2022 malgré la guerre en Ukraine qui a compliqué ses approvisionnements et propulsé le prix du gaz à des niveaux record.Le bénéfice net est ressorti à 2,78 milliards de dollars l'an dernier contre 449 millions en 2021."Yara a enregistré de solides résultats tout au long d'une année marquée par la guerre et la volatilité des marchés", s'est félicité le directeur général, Svein Tore Holsether, dans un communiqué.
Tout juste de retour de la COP27 à Charm el-Cheikh en Égypte, Emmanuel Macron réunit mardi après-midi à l'Élysée les dirigeants des cinquante sites industriels français les plus émetteurs de gaz à effet de serre avec l'intention d'accélérer la lutte contre le changement climatique.
Emmanuel Macron a proposé mardi un pacte de décarbonation aux industriels les plus émetteurs de CO2 en France avec un doublement de l'aide publique à 10 milliards d'euros en échange d'un doublement de leur effort en la matière. "Si des projets et des sites sont identifiés d'ici à 18 mois, si vous doublez vos efforts, si on arrive à passer des 10 millions de tonnes de CO2 évités à 20 millions instruits, nous doublerons les moyens consacrés à cet enjeu et passerons l'enveloppe de 5 à 10 milliards d'euros d'accompagnement", a lancé le chef de l'Etat aux industriels réunis à l'Elysée. Pour arriver à cet effort, le chef de l'Etat, tout juste de retour de la conférence mondiale sur le climat (COP27) à Charm el-Cheikh en Egypte, a aussi annoncé que le gouvernement allait dérouler une planification précise à six mois et dans les années à venir, "filière par filière". Ciment, aluminium, acier, engrais, sucre ou carburants: les dirigeants des cinquante sites industriels français les plus émetteurs de CO2,
Face à l'urgence, des dirigeants du monde entier ont appelé mardi à redoubler d'efforts pour lutter contre l'insécurité alimentaire croissante dans le monde, exacerbée par une convergence de crises, l'invasion russe de l'Ukraine et le manque d'engrais.
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L’envolée des prix du gaz place une épine dans le pied de l’agriculture industrielle : le prix du précieux combustible a été multiplié par 20 depuis le début de la crise énergétique. L’industrie des engrais azotés, fabriqués à partir de gaz fossile, fait partie des secteurs les plus affectés par cette flambée des cours.
Les céréaliers français, qui ont déjà subi depuis un an un triplement du prix des engrais, se sont inquiétés jeudi de la disponibilité de ces intrants, constatant déjà des "rationnements" sur le marché européen. Jamais les engrais de synthèse n'ont été aussi chers : depuis 2020, le prix de l'azote (N), qui favorise la croissance des tiges et feuilles, a augmenté de 80%, celui du phosphore (P), qui aide à l'enracinement, de 36% et celui de la potasse (K), qui renforce la résistance aux maladies, de 22%, a souligné l'Association générale des producteurs de blé et autres céréales (AGPB) lors d'une conférence de presse à Paris.
Jamais les engrais de synthèse dits NPK - fabriqués à partir d'azote, de phosphore ou de potasse - n'ont été aussi chers: les prix internationaux ont triplé entre début 2021 et mi-2022.
Les engrais et produits agricoles russes doivent pouvoir accéder aux marchés mondiaux "sans entrave", au risque d'une crise alimentaire mondiale dès l'an prochain, a affirmé samedi à Istanbul le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.
l’urine humaine est présentée comme une ressource, issue du vivant, venant remplacer des ressources souterraines en voie de disparition. Ce discours interroge, dans la mesure où il place l’usage agricole des excrétats dans une logique de substitution vis-à-vis des pratiques de fertilisation actuelles, sans discussion ou remise en perspective de ces dernières.
Premièrement, nos systèmes alimentaires sont toujours très dépendants des énergies fossiles. Notre agriculture intensive est très gourmande en engrais azotés (NdlR : produits à partir de gaz naturel) et en pesticides. L'agriculture utilise également des machines très énergivores.
Quatre matériaux se classent au premier rang sur l’échelle de la nécessité, formant ce que j’ai appelé les quatre piliers de la civilisation moderne : le ciment, l’acier, les plastiques et l’ammoniac sont nécessaires en plus grandes quantités que les autres intrants essentiels. Le monde produit actuellement chaque année environ 4,5 milliards de tonnes de ciment, 1,8 milliard de tonnes d’acier, près de 400 millions de tonnes de plastiques et 180 millions de tonnes d’ammoniac. Mais c’est l’ammoniac qui mérite la première place en tant que matière la plus importante : sa synthèse est la base de tous les engrais azotés et, sans leurs applications, il serait impossible de nourrir, aux niveaux actuels, près de la moitié des quelque 8 milliards d’habitants de la planète.
Le président russe Vladimir Poutine a assuré lundi par téléphone à son homologue brésilien Jair Bolsonaro que la Russie "s'engage" à garantir au Brésil "un approvisionnement ininterrompu" d'engrais, primordial pour la puissante industrie agroalimentaire brésilienne.
Sur le plus grand continent de la planète, le changement climatique accélère la désertification et réduit chaque année la superficie des terres arables, menaçant l’alimentation de populations entières. Bien que l’Afrique possède encore des réserves relativement importantes, la pression sur les rares terres cultivées ne cesse d’augmenter, épuisant rapidement leurs nutriments. Pour tenter de pallier ces problèmes et adopter des méthodes agricoles pérennes et durables, des pays comme le Niger ont testé à grande échelle la fertilisation avec l’urine humaine. Surmontant les préjugés, un groupe de femmes nigériennes est parvenu à augmenter considérablement (de 30%) les rendements agricoles grâce à de l’engrais d’urine humaine désinfectée, baptisé « Oga ».
Les sanctions contre la Russie, le changement climatique et les restrictions sur les exportations engendrent une forte pénurie des engrais qui met les agriculteurs du monde entier en difficulté, et qui pourrait bien engendrer une grave crise alimentaire.
Cette année, autant que de carburant et d'engrais, les agriculteurs locaux ont besoin de gilets pare-balles et de démineurs pour détruire les bombes tombées dans leurs champs.