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Forêts focusbiodiversité
Plus de 8 millions d’hectares ont été détruits en 2024, notamment dans les régions tropicales, selon l’évaluation annuelle de suivi des engagements des pays en matière de déforestation publiée mardi.
Des centaines de soldats sont déployées. Alors que le feu continue de progresser, l’origine de l’incendie reste inconnue et les autorités redoutent des conséquences durables pour la faune et les communautés locales.
Alors que les vagues de chaleur s’intensifient, rôtissent et carbonisent le pourtour méditerranéen, je rêve de forêts ombragées. Dans la pénombre de ces bulles verdoyantes, la température est souvent 10 °C plus fraîche que dans les milieux ouverts. Pourtant, même quand la canopée s’étend à perte de vue en un couvert végétal ininterrompu, la soif des grands arbres assèche le sol au fil d’étés sans pluie. Bien des arbres perdent alors toutes leurs feuilles, des millions meurent. Faut-il éclaircir nos forêts pour sauver au moins une partie de leurs effectifs face au changement climatique ? Quelle est l’écologie d’une forêt à la canopée soudain fractionnée ?
L'Etat le plus peuplé d'Australie a annoncé dimanche interdire l'exploitation forestière sur de vastes zones de la côte est pour créer des refuges pour les koalas et tenter d'enrayer le déclin de cette espèce emblématique du pays, désormais menacée d'extinction.
Le changement climatique attise les feux de forêt, qui polluent l’air sur des milliers de kilomètres
(05/09) - Libération,Afp,Dans son bulletin annuel publié ce vendredi 5 septembre, l’Organisation météorologique mondiale rappelle l’importance de lutter de front contre les incendies pour préserver la qualité de l’air.
En ce mois d’août, des feuilles mortes, parfois jaunes ou brunes, peuvent déjà être observées au pied des arbres, en Belgique et ailleurs en Europe. Des images que l’on aperçoit habituellement en automne, lorsque les arbres se délestent de leur feuillage pour se préparer à l’hiver. Ce phénomène, que les scientifiques appellent « faux automne », s’explique par les fortes chaleurs et la sécheresse ressenties durant l’été.
A cause du manque d’eau et des pics de température, les arbres se débarrassent déjà de leurs feuilles, comme en 2022 et 2023. Mais en voulant limiter leur transpiration, ils cessent aussi de faire des réserves pour l’hiver, avertit Brigitte Musch, de l’Office national des forêts.
La sécheresse et les vagues de chaleur ont mis les arbres en situation de stress hydrique. Un phénomène de plus en plus récurrent.
Une révolution silencieuse se déroule sous nos yeux. Pendant que nous débattons du changement climatique, la Terre elle-même réorganise sa machinerie biologique fondamentale. Une étude révolutionnaire vient de dévoiler un phénomène stupéfiant : nos océans perdent progressivement leur capacité à nourrir la vie, tandis que les écosystèmes terrestres connaissent une explosion de productivité sans précédent. Cette redistribution planétaire de l’énergie vitale pourrait redéfinir l’avenir de tous les êtres vivants.
Une association a recensé pendant trois jours l’impact sur les animaux sauvages de l’incendie autour de Narbonne des 7 et 8 juillet, comptabilisant plusieurs millions d’insectes, reptiles, oiseaux et mammifères tués.
La quantité de CO2 dans l’atmosphère varie à cause des activités humaines, mais aussi en réponse au fonctionnement des écosystèmes, comme les arbres, qui absorbent et émettent du CO2 en respirant. Grâce aux satellites, on peut ainsi voir la planète « respirer ». La nouvelle mission MicroCarb du Cnes doit décoller le 25 juillet de Guyane et vient rejoindre d’autres programmes pour suivre de près ce facteur important du changement climatique.
Dans cette conversation aussi joyeuse que percutante, le biologiste Marc-André Selosse nous emmène au cœur du sol, des forêts, et de la complexité du vivant. Il démonte les idées simplistes sur la biodiversité, démonte les pratiques sylvicoles mal adaptées, et plaide pour une gestion du vivant fondée sur la diversité, la science et la coopération. Entre humour décapant et pédagogie brillante, il fait de l’écologie une science appliquée à la survie collective. Un appel puissant à écouter les scientifiques, revaloriser les sols, et surtout à agir avec bon sens.
En Afrique, la déforestation engendre une dynamique qui menace l'avenir du cacao comme les équilibres écologiques globaux. D'où la nécessité de faire respecter par tous le Règlement sur la Déforestation Importée (RDUE), menacé par des exceptions.
La plus grande extinction de masse a effacé près de 90 % des espèces de la surface de la Terre il y a environ 250 millions d’années. Mais le grand mystère de cet événement porte sur sa suite : pourquoi le globe est-il resté invivable pendant cinq millions d’années ? Des scientifiques ont peut-être trouvé la solution et elle tient en partie aux forêts tropicales. De quoi nous alerter de leur importance encore à l’heure actuelle.
Longiligne, tête plate, pattes courtes, silhouette furtive rappelant davantage la belette que le lion… le jaguarundi ne rentre dans aucune case. Et malgré une aire de répartition impressionnante, du Mexique jusqu’au nord de l’Argentine, ce félin atypique reste un grand inconnu des zoologues. Son nom scientifique reflète cette confusion : Herpailurus yagouaroundi ou Puma yagouaroundi, selon les études. Car oui, ce « mini-fauve » aux allures de mustélidé est un cousin du puma.
Il y a environ 252 millions d’années, la vie sur Terre a subi son coup le plus catastrophique à ce jour : une extinction massive connue sous le nom de « Grande Extinction », qui a anéanti environ 90 % des espèces vivantes. Ce qui a suivi cet événement reste longtemps resté un mystère pour les scientifiques : la planète est devenue mortellement chaude et est restée dans cet état pendant environ 5 millions d’années.
Cette semaine, Actuelles est consacrée aux femmes qui s'engagent pour la défense de la nature. Nous irons à la rencontre de la biologiste marine Fiorella Herrera. Elle a fondé l'association "We can be heroes" pour former les communautés à la protection de la nature et "Salva tu selva" pour protéger 25 000 hectares de forêt primaire en Amazonie péruvienne. Elle raconte ce combat dans un documentaire, "El otro rio".
L'équivalent de 18 terrains de football par minute : la destruction des forêts vierges tropicales a atteint l'an dernier un niveau record depuis au moins vingt ans, en raison des incendies alimentés par le changement climatique et d'une situation qui se dégrade de nouveau au Brésil.
Selon l’Observatoire mondial des forêts, 6,7 millions d’hectares ont disparu en un an dans ces écosystèmes cruciaux pour le climat et la biodiversité. Un niveau jamais atteint depuis deux décennies.
Au total, 6,7 millions d’hectares de forêt primaire ont été détruits l’an dernier, en partie dû aux incendies, eux-mêmes alimentés par le réchauffement climatique.