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2025

Première partie : La transition énergétique dans la tourmente - Avec le backlash écologique, la transition énergétique n’a plus le vent en poupe : défection des États-Unis dans l’Accord de Paris, reculs de l’UE vis-à-vis du Pacte vert, concurrence du numérique et de l’armement dans la course aux métaux, médiatisation de la catastrophe écologique et sociale dans les pays du Sud, échecs répétés des COP, scénarios climat truqués, sacrifice de la biodiversité... Il est temps de se réveiller et d’ouvrir d’autres perspectives.
En clair, un site de traitement de déchets - fonctionnant loin des imaginaires de la production d’électricité - participe désormais à la stabilité instantanée du réseau piloté par RTE, un rôle généralement réservé aux centrales thermiques, à certaines installations industrielles ou aux batteries de dernière génération. Un site de déchets devient un acteur du réseau électrique, un détail technique ? Pas vraiment. C’est la manifestation d’un mouvement profond : les géants de l’environnement entrent résolument dans l’énergie, non plus comme de simples utilisateurs ou auxiliaires, mais comme acteurs structurants.
A partir du 1er janvier, il sera interdit, en Wallonie, de placer une chaudière au mazout dans les nouvelles constructions. C’est déjà le cas à Bruxelles, où le placement de nouvelles chaudières mazout et gaz est interdit, y compris dans le cadre d’un remplacement d’appareil. En Wallonie, rien n’a été fixé pour la rénovation mais l’interdiction est envisagée dans le cadre du plan air climat énergie wallon. L'annonce d'une baisse de la TVA applicable aux pompes à chaleur à 6% pourrait accélérer la transition.
Les chefs d'État et de gouvernement du G20 se réunissent à partir de samedi à Johannesburg, en Afrique du Sud, pour un sommet organisé pour la première fois sur le continent africain et auquel ne participeront pas les États-Unis. Il aura notamment pour ordre du jour la préparation aux catastrophes liées au climat, l'allègement de la dette, les minerais de la transition énergétique ou encore l'intelligence artificielle.
Avec ses vastes fermes de serveurs, l'Irlande est devenue un pôle mondial de l'informatique en nuage, aujourd'hui en plein boom avec l'intelligence artificielle. Mais cette position-phare en Europe la place aussi au coeur du débat sur les coûts énergétiques et environnementaux du secteur. L'Irlande accueille aujourd'hui plus de 80 centres de données, essentiellement dans de grands entrepôts autour de Dublin, une des plus fortes concentrations au monde, selon le cabinet spécialisé américain Synergy.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé samedi entamer une "refonte" des entreprises publiques du secteur énergétique ukrainien, dont l'opérateur du nucléaire Energoatom, au centre d'un vaste scandale de corruption depuis plusieurs jours.
Le Kirghizistan et le Tadjikistan, deux pays montagneux d'où proviennent les ressources hydriques en Asie centrale, font face à une crise énergétique en raison du manque d'eau servant à alimenter deux immenses centrales hydroélectriques, ont indiqué des responsables.
L'Union européenne reste le plus gros acheteur de gaz naturel liquéfié (GNL) russe […] Ce commerce est soutenu par des relations commerciales de longue date entre des entreprises européennes et le projet Yamal LNG. TotalEnergies, un géant français de l'énergie, détient 20 % du projet et achète également une grande partie de son gaz. De même, SEFE, une entreprise publique allemande, est un acheteur clé, ce qui illustre la dépendance directe du gouvernement envers les revenus générés par les exportations de GNL pour le Kremlin. Yamal LNG dépend également fortement des infrastructures exploitées par l'Occident, notamment des navires-citernes brise-glace spécialisés et des ports européens clés.
Les choix du continent, dont la population doublera d’ici 2050, seront déterminants pour contenir le réchauffement climatique. Les investissements dans les énergies fossiles continuent toutefois de prédominer.
Le ministre de la Justice et ex-ministre de l'Énergie ukrainien, a été suspendu mercredi, a annoncé la Première ministre ukrainienne, sur fond de vaste scandale de corruption qui secoue le secteur énergétique du pays.
Dans le World Energy Outlook 2025 de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) rendu public ce 12 novembre(1), le « Current Policies Scenario » (CPS), tombé en disgrâce en 2019, refait surface. Ce scénario suppose la pleine application des « politiques et régulations déjà en place ». C’est un scénario de triomphe de l’Amérique trumpienne : le pétrole et le gaz dominent encore le système énergétique en 2050 ; les émissions de CO2 diminuent à peine d’ici 2050 ; la température mondiale n’est pas stabilisée avant la fin du siècle.
L'Ukraine a lancé une vaste opération anticorruption dans le secteur énergétique, révélant un réseau criminel de haut niveau et saisissant des sacs de billets.
Depuis l’accord de Paris sur le climat en 2015, le solaire et l’éolien se développent à un rythme phénoménal mais le charbon, le pétrole et le gaz restent dominants. La COP30 de Belem, au Brésil, permettra de tester la volonté politique des Etats d’organiser une sortie des énergies fossiles.
L'Ukraine s'est dite visée par une nouvelle attaque russe contre ses infrastructures énergétiques dans la nuit de vendredi à samedi, faisant deux morts et provoquant des coupures de courant dans plusieurs régions. Bien partie pour s'emparer de l'important noeud logistique de Pokrovsk, dans l'est, l'armée russe intensifie aussi ses bombardements contre les installations gazières et électriques de tout le pays, faisant craindre un hiver difficile pour les civils alors que les températures baissent.
L’épuisement des ressources et l’incertitude géopolitique inquiètent les industriels du secteur alors que la demande augmente, portée par les technologies de la transition énergétique.
Deux régions russes frontalières de l'Ukraine font face dimanche à des coupures d'électricité affectant 20.000 personnes après des frappes ukrainiennes sur les infrastructures énergétiques, ont annoncé les autorités locales, au lendemain de bombardements russes en Ukraine.
L'Ukraine s'est dite visée par une nouvelle attaque russe contre ses infrastructures énergétiques dans la nuit de vendredi à samedi, provoquant des coupures de courant dans plusieurs régions. Bien partie pour s'emparer de l'important noeud logistique de Pokrovsk, dans l'est, l'armée russe intensifie aussi ses bombardements contre les installations gazières et électriques de tout le pays, faisant craindre un hiver difficile pour les civils alors que les températures baissent.
Le magazine de vulgarisation scientifique La Recherche a publié au cours de l’été 2025 un dossier spécial[1] “consacré au faux sous toutes ses formes (fausses informations, deepfakes, théories du complot, croyances irrationnelles, etc.).[2]” En appui sur les rappels du magazine La Recherche, cet article invite à questionner la scientificité des présupposés du projet de transition énergétique pour les sociétés thermo-industrielles, en particulier dans l’objectif d’amortir ou d’empêcher leur effondrement. En reprenant par ailleurs l’analyse de Karl Popper, qui a montré que certaines théories scientifiques ont trouvé inspiration dans d’authentiques croyances métaphysiques, cette étude critique interroge l’imprégnation du narratif de transition par différents mythes évoquant la vie éternelle ou l’espérance de surmonter la finitude.
Arthur Keller est spécialiste des vulnérabilités systémiques et des stratégies de résilience. Il analyse les fragilités structurelles de nos sociétés face aux crises écologiques, énergétiques et économiques, et explore les voies d’une sécurité globale des territoires. 🔍Dans cet entretien, il revient sur les risques systémiques qui nous menacent, les points de bascule déjà franchis, ceux en cours ou à venir, et les effets de seuil qui annoncent une grande descente énergétique et matérielle. Comment réagir face à un système devenu instable ? L’irréversibilité est-elle certaine ? Et en quoi la pensée systémique permet-elle de dépasser la logique du « problème-solution » ? L’expert nous livre ses éléments de réponse dans cette première partie de l’entretien.
Que reste-t-il de l’accord de Paris, dix ans après sa signature, au moment de l’ouverture de la COP30 au Brésil, dans un contexte de tensions géopolitiques et de « backlash » climatique mené par les États-Unis ? Des signaux encourageants subsistent malgré tout, notamment l’accélération des transitions énergétiques dans les pays émergents. De quoi garder entrouverte une fenêtre, certes bien étroite, sur la voie de la stabilisation de la température mondiale.




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