Sélection du moment:
Pionnier de la lutte pour l’environnement, Brice Lalonde, de retour de la COP29 à Bakou, plaide pour une réforme de ces rencontres, qui débouchent rarement sur des avancées concrètes.
En visite sur l’île, le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer a annoncé qu’une procédure accéléré permettra aux victimes de l’ouragan d’être indemnisées le plus vite possible.
Mis en lumière par la chercheuse Elinor Ostrom à la fin du XXe siècle, les communs sont un modèle de gouvernance à part, évitant les écueils de la propriété privée ou de la gestion publique. Une ressource naturelle, un espace public, une forêt, un service, des œuvres créatives, ou l’information peuvent être gérés de façon originale par et pour des citoyen·ne·s d’horizons divers.
Les mines, une réalité du passé ? Loin de là. Les mines pourraient refaire partie du paysage demain, si l’on en croit la proposition de loi de la Commission européenne sur les matières premières critiques. Extraire les métaux dans le sous-sol européen permettrait de diminuer la dépendance de l’UE aux pays producteurs étrangers, dans un contexte géopolitique incertain, afin de réaliser notre transition écologique et numérique. Derrière les textes, quels sont les objectifs de l’UE ? Que signifient-ils sur le terrain ? Quels métaux pour combler quels besoins ?
De Cambodjaanse textielindustrie teert op illegaal gekapt brandhout. Het best bewaarde regenwoud van het land komt daardoor in gevaar.
Avec la transition écologique, le monde de l’emploi va connaître une transformation sans précédent. L’anticiper et l’accompagner socialement est essentiel.
Des nations qui ont déjà les pieds dans l’eau s'engagent pour la justice climatique devant la Cour internationale de justice (CIJ). Pourquoi ?
En saisissant fin mars 2023 la Cour internationale de Justice, les petits États insulaires du Pacifique intensifient leur lutte contre le réchauffement. Que peut-on attendre de cette initiative ?
Le Crédit Agricole, la BNP et BPCE sont mis en demeure de cesser de financer le géant minier suisse Glencore, décrié pour son bilan environnemental. La procédure a été lancée par une ONG colombienne. Enquête sur une affaire révélatrice des ambigüités des banques en matière d’environnement.
Discussion "Ouvrir des mines chez nous, une solution pour le Sud global ?" suite à la projection du film "Cobalt, l'envers du rêve électrique", en présence de Quentin Noirfalisse [réalisateur du film] et Géraldine Duquenne [experte des questions minières]
Les émissions de ce gaz, responsable de 25 % de la hausse des températures depuis l’ère préindustrielle, atteignent des records. Mais leur réduction partielle, et rapide, est à portée de main.
Nous avons besoin de plus en plus de métaux, mais leur disponibilité limitée et les impacts socio-environnementaux de leur extraction nous imposent d’interroger la voie de la sobriété collective. Il n’y a en effet aucune alternative.
Si la transition écologique est indispensable, certains aspects clés tels que la croissance économique ou les limites aux énergies renouvelables semblent trop peu réfléchis.
La transition écologique est très dépendante de métaux mais l’offre risque de ne pas pouvoir satisfaire la demande en forte croissance, entre autres limites liées à ces ressources.
- Le Monde
Selon la préfecture du département, « les conditions sont particulièrement difficiles » en raison des températures caniculaires, qui « devraient se maintenir jusqu’à samedi et se conjuguent avec un air très sec », ce qui crée un « risque très sévère d’éclosion de feu ».
Il est intéressant d’observer que le constat de l’impasse du modèle économique actuel est partagé par la plupart des acteurs de notre société. Tant les ONG que les institutions européennes ont conscience de la dangereuse trajectoire sur laquelle notre humanité se trouve. Mais c’est au niveau des solutions à apporter que les trajectoires divergent : chacun de ces acteurs semble avoir une interprétation différente de la « transition écologique ».
L’histoire de l’humanité est marquée par la technique, mais cette dernière a connu une accélération sans précédent à notre époque moderne. Aujourd’hui plus que jamais, nos décideurs s’en remettent à la technologie face à la catastrophe écologique en cours. Au centre de ces innovations se trouve le numérique présenté comme la solution. Alors, croyance ou réalité ?
abs_empty
Exploration de la situation sociale des personnes dites « électrosensibles », dont le corps et la santé souffrent des rayonnements des technologies sans fil. Dans cette situation, toutes les dimensions de l’existence sont profondément perturbées.
Le roi néoclassique est nu, mais le prétendant à sa succession est-il bien légitime ? Le champ des économistes présente en effet un certain air de famille avec les intrigues d’une série télévisée fantastique à la mode, avec une même aspiration à gouverner, une intolérance au pluralisme et une tendance à brouiller les frontières entre science et politique [Fourcade, Ollion et Algan, 2015], à ceci près que les affrontements y sont plus feutrés. En l’occurrence, la famille régnante depuis près de quatre décennies, les néoclassiques, souffre d’une sérieuse crise de légitimité, face au constat maintes fois répété de l’irréalisme tant de ses hypothèses [Keen, 2014 [2001]] que de ses prédictions et ses apories face à certains enjeux primordiaux, à commencer par l’écologie et le dérèglement climatique [Pottier, 2016]. La nature ayant horreur du vide (contrairement à certains auteurs, voir Klein et Romero, 2007), il se trouve heureusement un successeur tout désigné pour reprendre le flambeau de « science [lugubre] nor
Peut-on parler d’écologie sans évoquer la nature ? Peut-on être écolo sans craindre la catastrophe globale ou sans se contenter de petites initiatives déculpabilisantes ? Le philosophe Timothy Morton propose de penser grand avec La pensée écologique.
L’idée d’une amélioration infinie du bonheur humain grâce à la science, qui tenait lieu de religion laïque en Occident, a laissé la place à un pessimisme sombre. Il n’a jamais été plus palpable qu’en cette fin de 2018
Aujourd’hui, la nécessité d’adopter de nouveaux indicateurs au-delà du PIB est largement reconnue. La croissance économique semble de plus en plus difficilement refléter l’épanouissement des sociétés, confrontées à la complexe articulation de crises sociale, économique et écologique. De nombreux indicateurs sont actuellement mis en débat. Aucun consensus, toutefois, ne semble émerger sur un bon candidat – ou groupe de candidats – à la succession du PIB.
La mesure du développement a de tout temps fait l’objet de débats. Ceux-ci ont été relancés par l’accent désormais mis sur la soutenabilité du développement dans un contexte de mondialisation accentuée. Les limites des indicateurs les plus anciens et utilisés sont de plus en plus soulignées. Dès lors de nouveaux indicateurs, souvent plus complexes, sont élaborés pour prendre en compte des facteurs essentiels du développement de nos sociétés tels que l’éducation, la culture et l’environnement.
Avec la percée des nouvelles technologies, notre besoin en minerais a considérablement augmenté. Nous utilisons aujourd’hui trois fois plus de minerais qu’il y a 30 ans. Bien que les mines existent encore en Europe, c’est principalement dans les pays du Sud que nous nous approvisionnons. Cependant, pour réduire sa dépendance, l’Union européenne incite à explorer et exploiter à nouveau les sous-sols du Vieux Continent. Certains pays passent à l’acte.
Les coopératives d'énergie renouvelable ne cessent de se multiplier en Belgique, comptant toujours davantage de membres. Maxime Lebrun a voulu savoir si ces coopératives sont de nature à corriger les défauts des structures classiques de production d'énergie renouvelable (position dominante de quelques firmes, manque de confiance du consommateur, informations peu disponibles, etc.). Il a d'abord dressé un inventaire des valeurs et principes des coopératives en question. Il a ensuite donné un aperçu des différentes coopératives présentes en Belgique. L'originalité de son approche est d'avoir questionné ces structures sous un regard économique pluriel, tout en utilisant également l'apport des sciences sociales. Son travail révèle l'importance du capital social (confiance des coopérateurs, sentiment d'appartenance à une communauté et engagement dans l'action collective) dans l'adoption et l'acceptabilité des énergies renouvelables. Il présente les coopératives comme des modèles hybrides d'organisation
Le néolibéralisme ne peut pas être réduit à une simple idéologie conservatrice. Pour comprendre son pouvoir de séduction, il faut analyser sa dimension utopique, qui le distingue d’ailleurs du libéralisme classique.
La nécessité d'aller "au-delà du PIB" est aujourd'hui largement reconnue [Gadrey et Jany-Catrice, 2012], ce dont témoignent de nombreuses initiatives nationales et locales à travers le monde [Chancel et al., 2014]. ...