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PIB
C’est sans doute l’une des études les plus importantes de l’année. Après « A good life for all within planetary boundaries » (2018), la première tentative de quantification du donut de Kate Raworth, et sa mise à jour en 2022 dans « The social shortfall and ecological overshoot of nations », deux chercheurs viennent de publier la suite. Intitulée « Doughnut of social and planetary boundaries monitors a world out of balance » (2025), l’étude est sortie le mercredi 2 octobre dans la prestigieux revue Nature.
Qui dit PIB, dit consommation d’énergie : transport, construction, usines, etc. L'Union européenne importe massivement du pétrole, du gaz fossile, du charbon, de l’uranium et des panneaux photovoltaïques de pays plus ou moins fiables. Cette dépendance rend notre économie vulnérable.
Ce cap avait été fixé en 2014 après l’annexion de la Crimée par la Russie. Face à la menace croissante de Moscou, les pays de l’Alliance atlantique se sont engagés à un effort financier supplémentaire avec des dépenses s’élevant à 5 % de leurs PIB à l’horizon 2035.
Les banques centrales ont modélisé l’impact économique d’un scénario météorologique catastrophe. En Europe, l’effet serait similaire à celui de la grande crise financière de 2008.
Aux côtés des indicateurs traditionnels comme le PIB, la priorité doit être de se doter d’une mesure corrigée des effets de l’activité sur l’environnement, juge Jean Pisani-Ferry, dans sa chronique.
Les pays de l'OTAN se sont engagés à investir 5% de leur PIB en faveur de la défense et de la sécurité en 2035, dans la déclaration finale du sommet de l'Alliance Atlantique à La Haye mercredi.
ONU, Banque mondiale, OCDE : les instances internationales travaillent de plus en plus sur des indicateurs économiques alternatifs au PIB. Une conversion lente, qui n'a toujours pas permis de détrôner l'indicateur roi.
La première mesure trimestrielle de l’activité économique américaine depuis le retour de Trump à la Maison Blanche est en baisse, selon les données du ministère du Commerce ce mercredi 30 avril. Les droits de douane sont pointés du doigt par les spécialistes alors que le président républicain y voit un héritage de son prédécesseur.
Le « jour du dépassement » a été atteint le 19 avril dernier. Diminuer le produit intérieur brut (PIB) pour faire disparaître ce dépassement écologique n’impliquerait pas de retourner à l’âge de la bougie. C’est ce que conclut une étude appliquée à la France et à l’Allemagne. Le PIB par habitant soutenable d’aujourd’hui correspondrait à un niveau observé dans les années 1960. Tout en gardant les technologies actuelles.
L’Organisation mondiale du commerce a revu drastiquement à la baisse ses prévisions pour les échanges de biens à travers le monde en 2025. Au lieu d’une croissance de 2,7 %, ce sera un recul inédit compris entre 0,2 et 1,5 %.
Quel impact aura le changement climatique sur le PIB ? Une nouvelle étude estime que les pertes seront bien plus importantes qu'estimées jusqu'à présent, atteignant 40% de PIB en moins en moyenne par habitant et par an d'ici la fin du siècle dans un scénario de réchauffement à +4°C.
Conférence à l'Université HEIP de Lyon
Le produit intérieur brut américain a progressé de 2,8 % en 2024, contre 0,7 % seulement en zone euro. Plombée par ses faiblesses structurelles et les coûts élevés de l’énergie, l’Europe est dominée par les Etats-Unis en matière de croissance, de compétitivité et d’innovation.
En travaillant à une réactualisation de mon livre « Carbone fossile, carbone vivant », j’ai été amené à réobserver les séries longues d’émission de CO2 et de PIB. Observations sur le passé. Une caractéristique importante me semble être la décorrélation relative entre le régime de croissance économique et les émissions de carbone fossile observée depuis les chocs pétroliers des années 70.
De nouvelles études estiment que les impacts du changement climatique pourraient réduire le PIB mondial de 22 à 55% d'ici 2100.
Un rapport scientifique international estime à 25 000 milliards de dollars le manque à gagner pour la planète du fait de l’absence de lutte commune contre les crises environnementale, climatique et sanitaire. S’attaquer séparément à la perte de la biodiversité ou au réchauffement ne fait qu’aggraver les problèmes, explique-t-il.
Indicateurs alternatifs aux PIB, débat sur la comptabilité de la croissance avec les limites planétaires... Le Cese et l'Insee ouvrent-ils la porte à la décroissance ?
Rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits humains et l’extrême pauvreté, Olivier De Schutter a remis à l’ONU en juin 2024 un rapport intitulé « Éliminer la pauvreté en regardant au-delà de la croissance ». Dans ce document, il affirme que la croissance du PIB ne permet pas, contrairement à ce que soutient la doxa libérale, de sortir les populations de la misère. Le temps est venu selon lui de repenser radicalement la lutte contre la pauvreté. Entretien.
Dans un rapport publié début novembre, le réseau des banques centrales mondiales consacré au verdissement du système financier (NGFS) tire la sonnette d’alarme : si les trajectoires climatiques actuelles se poursuivent, les pertes économiques causées par l’emballement des températures pourraient atteindre 15 % du PIB l’échelle mondiale en 2050. Soit entre deux et quatre fois que ce qu’anticipaient les évaluations précédentes.
Les dirigeants de la Chine, de la Russie, de l'Inde et d'autres pays des BRICS se réunissent à partir d'aujourd'hui à Kazan, en Russie, pour le premier sommet annuel du groupe depuis son expansion majeure l'année dernière. En août 2023, le groupe avait invité six nations à le rejoindre. Quatre d'entre elles - l'Égypte, l'Éthiopie, l'Iran et les Émirats arabes unis - ont officiellement rejoint le bloc le 1er janvier 2024. L'Argentine a rejeté l'offre, tandis que l'Arabie saoudite l'envisage toujours.
Depuis que les dégâts de la croissance du Produit intérieur brut (PIB) ne font plus débat, tant ils sont flagrants et menacent jusqu’aux conditions d’habitabilité de nombreuses zones de la planète, le PIB lui-même est désigné à la vindicte populaire comme la cause de tous nos maux.
Si nous devions faire croître l’économie mondiale de 3 % par an, comme le prévoient la plupart des institutions et gouvernements, il faudrait donc 23 ans et des poussières pour que la taille du l’économie double. (70/3 = 23.33, je vous laisse vérifier). Dit comme ça, on ne voit pas le problème...
Selon un document de travail publié par deux économistes de Harvard et Northwestern, un degré de réchauffement climatique aura un impact de 12 % sur le PIB mondial, au bout de six ans. C'est six fois plus que ce qui était estimé jusqu'à présent.
Tous les pays de la planète se sont fixés des objectifs carbone à la baisse avec un objectif global pour la planète révisé à chaque COP (conférences pour le climat). L'objectif principal reste la neutralité carbone à l'horizon 2050. Il s'agit de viser...
Les coûts de la pollution industrielle en Europe s'élèvent à 2% du PIB de l'Union européenne (UE), malgré une tendance à la baisse les dix dernières années, selon un rapport de l'Agence européenne de l'Environnement (AEE) publié jeudi."L'analyse de l'AEE montre que les coûts relatif à la pollution atmosphérique causée par les plus grandes installations industrielles d'Europe (...) se situent en moyenne entre 268 et 428 milliards d'euros par an", a indiqué dans un communiqué l'agence basée à Copenhague.
Baptiste Andrieu a exploré, durant sa thèse entre le Shift Project et le laboratoire ISTerre, les liens entre énergie, ressources et économie. Il est maintenant en post-doctorat à l’Université de Cambridge où il travaille sur la façon dont les pays du Sud pourraient tirer plus de valeur ajoutée de leur extraction de matières premières. Durant cette vidéo, on tente de répondre à une question qui est au cœur de débats souvent animés : le découplage est-il possible ? Comprendre : peut-on avoir toujours plus de PIB avec toujours moins d’énergie et d’émissions de gaz à effet de serre ?
C’est une alerte de plus à quelques jours de l’ouverture de la COP28, jeudi 30 novembre à Dubaï. Alors que la question des pertes et dommages, qui désignent les dégâts irréversibles liés au changement climatique, sera au cœur des débats, une étude calcule les pertes économiques déjà subies dans le monde depuis trente ans. Sans surprise, ce sont les pays les plus vulnérables qui payent le plus lourd fardeau.
Selon une nouvelle étude menée par un chercheur de l’Institut de sciences politiques Otto Suhr de la Freie Universität Berlin, le niveau du produit intérieur brut (PIB) n’a aucun impact sur la capacité des États dotés d’une souveraineté monétaire à financer des investissements dans des mesures radicales de décarbonation et des mesures sociales ambitieuses. des politiques telles que des services publics universels et une garantie d’emploi. L’étude « Comment payer pour sauver le monde : théorie monétaire moderne pour une transition vers la décroissance » vient d’être publiée dans la revue Économie écologique.
Cet article avait été commencé sous la forme d’un court fil Twitter sur la mise-à-jour en cours des projections de PIB et de population des scénarios SSP, les scénarios socioéconomiques utilisés comme base pour une majeure partie des projections climatiques, notamment dans les rapports du GIEC. Ce fil est rapidement devenu beaucoup trop long, car pour montrer l’intérêt de cette actualité, il faut expliquer ce que sont les scénarios SSP, comment ils sont élaborés, ce à quoi ils servent, leur intérêt ainsi que leurs limites. De plus, comme Twitter bloque désormais l’accès à celles et ceux qui n’ont pas de compte, en voici une version sous forme d’article, bien plus développée. Ce sujet permet de revenir sur l’origine de la croissance économique dans les scénarios climatiques, et sur les alternatives actuellement développées avec des scénarios limitant la demande en énergie, voire décroissants.
Des incendies qui se multiplient à travers le monde, des températures qui brûlent les records, des inondations qui détruisent tout sur leur passage. La planète est frappée de plein fouet par une série de catastrophes naturelles. Selon les climatologues, ces réalités dues au changement climatique vont inexorablement s’intensifier dans les prochaines années. Cela n’est pas sans conséquences pour les populations, la faune, mais également pour l’économie mondiale.
