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Sélection du moment:

L’économiste Yves Crozet analyse, dans une tribune au « Monde », les effets secondaires imprévus qu’engendrera l’extension de la mobilité électrique.
La méthanisation agricole ne se résume pas à une « énergie verte ». Parfois vue comme un levier pour l'agroécologie, la réalité est, comme souvent, est plus complexe.
L'effondrement expliqué par Yves Cochet
"Effondrement: 20 scénarios possibles" met en lumière les divers scénarios d'avenir, de la croissance des technologies vertes à la possibilité de récession, de la gestion démographique à la question cruciale de la neutralité carbone. Thierry Brugvin examine ces facteurs clés avec une rigueur analytique, offrant des estimations réalistes et explorant des futurs plus ou moins désirables.
De “No Limit” en radio, l’ancien trublion de la libre antenne belge est devenu le fondateur du média “Limit”, qui a pour mission de vulgariser et traiter les thématiques qui englobent les “Limites Planétaires.”
Le monde, tel que nous le connaissons, est-il au bord de l’implosion? Alors que la population mondiale a doublé ces cinquante dernières années – elle dépasse désormais les 8 milliards d’individus et devrait en compter 10 milliards en 2060 - l’impact négatif des activités humaines sur l'environnement ne cesse d’augmenter. Dès lors, les ressources naturelles viendront-elles à manquer? Faut-il accélérer les programmes visant à freiner l’explosion démographique? Et si la solution était ailleurs? Dans sa conférence publique, la professeure Clémentine Rossier fera le point sur ces questions complexes, sujettes à controverses, et remettra en question certaines croyances sur la surpopulation et ses conséquences. Directrice de l’Institut de démographie et socioéconomie de l’UNIGE, elle est aussi l’une des spécialistes de l’étude de la contraception, l'avortement et la fécondité en Europe et en Afrique subsaharienne.
Déviant de son itinéraire initial, le Convoi de l’eau est arrivé à Orléans plus tôt que prévu, jeudi 24 août. Les militants ont décidé de passer la nuit devant l’Agence de l’eau pour se faire entendre.
Retrouvons « cette part de nous-mêmes qui met de la mesure », propose l’auteur de cette tribune. En écho à Balzac, face au tout technique délirant, il souhaite ramener les Rastignac « à hauteur d’homme ».
Le ministre de la Transition écologique a annoncé de nouvelles restrictions des usages de l'eau dans les départements concernés par la sécheresse. La vente des piscines hors sol va être interdite dans les Pyrénées-Orientales.
"La pire des pollutions n’est-elle pas la pauvreté ?" avait lancé Indira Gandhi dans un discours resté célèbre, prononcé en marge de la première conférence des Nations Unies sur l’environnement à Stockholm, en… 1972. Ce n’est pas si bête : comment voulez-vous qu’une population innombrable dont la principale préoccupation est de trouver quelque chose à manger s’inquiète des émissions de gaz à effet de serre ou du tri sélectif des déchets ?
Ivan Illich fut, pour la seconde moitié du XXème siècle, ce que fut Karl Marx pour la seconde moitié du XIXème siècle, un penseur exceptionnel, un explorateur de concepts inconnus, sans que ceux-ci fassent système comme ce fut le cas du marxisme. Dans les années soixante-dix, la lecture de ses premiers livres orienta considérablement ma vie, privée et politique. Ainsi, en 1976, avec mon épouse, j’entrepris d’autoconstruire une maison solaire en Bretagne. « Du solaire en Bretagne ? Ça ne marchera jamais ! », me disait-on à l’époque. Cinq ans et cinq mille heures de travail ultérieurement, sans week-ends et sans vacances entretemps (nous étions enseignants tous les deux), le bâtiment était achevé comme je le décrivis dans un petit polycopié illustré diffusé par l’association Les Amis de la Terre. Cette construction fut une conséquence directe et concrète de notre croyance en la notion d’autonomie développée par Illich face à l’hétéronomie imposée par le système libéral-productiviste (nous avions également lu An
La numérisation[1] forcée et forcenée de notre société, souvent vantée pour les économies qu’elle fait réaliser (moins de papier, moins de déplacements polluants, …) serait-elle un miroir aux alouettes ? C’est en tout cas ce qu’affirme Mathieu Vidard, journaliste à Radio France dans son podcast "La Terre au Carré ".
Tout est parti d’un constat assez simple. Les projets de capture de carbone sont actuellement essentiellement concentrés sur l’élimination du CO2 dans l’air. Or, les eaux océaniques pèsent pour 40 % des émissions de carbone produites par l’activité humaine. C’est pour résoudre ce problème que des chercheurs du MIT ont mis au point un nouveau système particulièrement novateur.
Amazon investit dans une nouvelle ferme d’algues de 10 hectares situé au milieu d’un parc éolien offshore. L’idée est de se servir des algues comme d’un nouvel outil de capture du CO2
"Les cas de corona ont continué à augmenter, mais nous nous attendons plutôt à une petite vague, pour ce qui est déjà considéré aujourd'hui comme la dixième vague. Nous observons un mélange de variants omicrons avec des différences relativement faibles dans la force de croissance", a déclaré le virologue Yves Van Laethem, dans le dernier bulletin de santé publique distribué vendredi.
Une technologie peut réduire de 90% les émissions de CO2 de l’industrie sidérurgique Un gain financier est aussi escompté Le secteur privé doit donner l’exemple dans la lutte contre le changement climatique
Le président colombien a relancé à l’occasion de la COP27 l’idée d’un fonds multilatéral pour l’Amazonie. Une idée prometteuse, qui revient de loin.
Nous sommes en 2050. L’effondrement a entraîné une réorganisation de l’Île-de-France. Les flux de la mondialisation se sont considérablement réduits. Les hypermarchés ont disparu, les voitures aussi. C’est tout le système économique et politique qui a été repensé autour de la sobriété énergétique et des autonomies alimentaires. Démographie, gouvernance, énergie, subsistance, transport : toutes les dimensions de la vie post-pétrole sont ici abordées sans concession.
Jean-Marc Jancovici était invité sur RTL dans l’émission d'Yves Calvi le 2 janvier 2023.Vidéo originale : https://www.youtube.com/watch?v=FMbKODJqb7kSite de...
Des chercheurs ont annoncé avoir franchi une nouvelle étape dans la fusion nucléaire. Pas de quoi espérer ralentir le changement climatique, selon Yves Marignac de NégaWatt.
A l’occasion de la Nuit Climatique de la Démocratie, les citoyens et les universitaires ont pu échanger pendant plus de 3 heures sur ce qui nous enferme dans une inertie de la démocratie face à l’urgence climatique.
Le 15 octobre dernier nous avons fêté nos dix ans d'existence à Gare au théâtre, lieu de convivialité, enclave dans la métropole anthropocénique du Grand Paris. Ce fut l'occasion de nous réunir et de partager nos questionnements.
Il parait que nos ancêtres occidentaux, les Grecs, professaient la modération et la sobriété comme vertus positives, tandis que la démesure, l’orgueil et l’hubris étaient des vices condamnés par la nature, par la morale et par les dieux. La figure de Prométhée le Titan incarne ainsi depuis vingt-cinq siècles le vice productiviste pour lequel ce qui compte n’est pas l’aboutissement de l’action mais l’action elle-même, continuellement recommencée et optimisée. Ce productivisme ne correspond donc pas seulement à la croissance de la production, au « toujours plus », il englobe aussi un objectif d’efficacité maximale, d’accroissement incessant de la productivité. Le productivisme c’est la démesure, c’est l’hubris, c’est l’illimitisme, comme disait notre ami Johann Chapoutot lors de son séminaire à Momentum le 10 septembre dernier. Dans son livre de l’année 2000, La mobilisation infinie, consacré à la cinétique du productivisme, le philosophe Peter Sloterdijk écrit ceci : « Le mécanisme décisif est l’autovalorisati
Le système agricole et alimentaire qui nous nourrit a atteint ses limites. D’un côté, les défaillances en termes de santé publique, de conditions de travail et d’impacts environnementaux pèsent lourdement sur la société, de l’autre, le modèle agro-industriel affiche de sérieuses vulnérabilités face aux bouleversements écologiques et aux tensions économiques et politiques croissantes. Sans changement de trajectoire, notre sécurité alimentaire est menacée.
Poutine a coupé le gaz. Cet hiver, il n’y en aura peut-être pas assez d’énergie pour chacun des étages de notre société (ménages, entreprises, bâtiments publics). Et si, réellement, la quantité d’énergie disponible pour se chauffer n’est pas suffisante, payer plus cher n’y changera rien : quand il y a pénurie, quand le magasin est vide, même avec beaucoup d’or, il n’y a rien à ramener à la maison. La question n’est alors plus « comment alléger les factures ? » mais devient « comment faire avec moins d’énergie ? ».
Si les collapsologues n’ont pas gagné leurs lettres de noblesse scientifique, des chercheurs leur donnent du grain à moudre en envisageant désormais une extinction de l’humanité sous les assauts du dérèglement climatique. Ils estiment que le Giec s’est focalisé sur des hypothèses trop optimistes pour favoriser le consensus de l’accord de Paris. La diplomatie adoucit les mœurs pas les canicules.
Tandis que la France s’enfonce dans ses déboires nucléaires, l’électricité solaire ne cesse de gagner du terrain en Allemagne. Les énergies renouvelables y sont désormais majoritaires, explique notre chroniqueur.
Associer arbres, cultures et animaux, c'est le pari que s'est lancé Jean-Yves Masson. Cet éleveur et producteur de légumes du nord-Finistère a mis l'agroforesterie au coeur de son métier. Les arbres qu'il a plantés sont encore tout jeunes mais il sait qu'à terme, ils seront des boucliers contre l'assèchement des sols.
L’industrie pétrolière consomme de plus en plus d’énergie pour son propre fonctionnement. Un signe qu’il faut accélérer la transition vers des énergies bas carbone et mettre l’accent sur la sobriété, expliquent les auteurs de cette tribune.
Comment assurer notre avenir dans un climat désormais instable et avec des ressources limitées, deux menaces capables de déstabiliser gravement nos sociétés ? Nul doute que les citoyens se tourneront en priorité vers les instances locales. Celles-ci devront se montrer capables d’apporter des réponses aux problèmes spécifiques des territoires. Alors par quoi commencer ? Comment mobiliser pour se réinventer ensemble un avenir commun sur son territoire ?
Conférence-débat entre Gaël Giraud, Olivier Vidal & Pierre-Yves Longaretti.
Le nucléaire semble retrouver des partisans en France.
Partout en Europe, les agriculteurs sont confrontés à la précarité. En cause, une politique qui reste orientée vers la production intensive. Entre les deux, le Copa-Cogeca, alliance des grands syndicats agricoles. Un lobby très proche de l’industrie agro-alimentaire et de la grande distribution, dont la Fédération wallonne de l’agriculture fait partie (FWA).
Quand est né le concept du “local” ? Comment appréhender au mieux ce mot ? Quelle est la notion la plus importante quand on parle de relocalisation de l’alimentation ? Qui, de la grande distribution ou du circuit court l’incarne le mieux et pourquoi ? On révise l’Histoire et les bases avec Clémence Nasr, docteure en sciences politiques et sociales (ULB et Science Po Paris) et auteure, notamment, d’une thèse sur visant à mettre au jour la filiation de la relocalisation alimentaire et du socialisme.
Pourtant, au dernier chapitre de son ouvrage, l’autrice ne propose pas de s’opposer à la quête de croissance économique, mais simplement de ne plus s’en soucier. Il faut, dit-elle, devenir « agnostique en matière de croissance », c’est-à-dire « concevoir une économie qui nous fasse nous épanouir, qu’elle croisse ou non. » (p. 279). En d’autres termes, la croissance économique n’est pas forcément un problème. Elle ne le devient que lorsqu’elle constitue le but de l’activité économique.
Je ne suis pas en mesure de vous présenter un projet abouti de nouveau Manifeste de Momentum, au vu des dissensus qui ont émergé au sein du Conseil d’administration, après l’examen d’un premier texte il y a un mois. Je vous propose simplement d’explorer les principaux points de convergence et de divergence entre nous. Qu’est-ce qui nous rassemble ? Qu’est-ce donc qui nous désassemble ? seront les deux parties de mon exposé.
Pour un biologiste confirmé comme pour un naturaliste amateur, la découverte d’une espèce végétale ou animale « nouvelle pour la science », c’est-à-dire non répertoriée ni décrite, représente toujours une grande source d’émotion à la fois scientifique et personnelle.
Sanctuariser des espaces pour préserver la vie sauvage est un choix « déresponsabilisant », selon l’auteur de cette tribune. Plutôt qu’un « antagonisme entre humain et non-humain », il loue « une nature dont l’humain serait partie intégrante ». Jean-Yves Barnagaud est ornithologue et maître de conférences à l’École pratique des hautes études.
Continuons, comme depuis dix ans, à explorer l’anthropocène, l’écologie et l’effondrement, objets suffisamment amples pour satisfaire un certain éclectisme que nous chérissons. Dans ce papier, je parlerai de collapsologie, d’une tentative de réflexion sur la solastalgie, de démographie, et de philosophie effondriste.
En tant qu’experts externes, notre rôle consistait à rassembler les conclusions et les analyses des nombreuses auditions et des centaines de documents, puis de proposer des suggestions politiques. Désormais, il appartient au Parlement et au gouvernement de traduire les recommandations du rapport en actions. Selon nous, deux questions essentielles se posent :
Melancholia : Cet essai exprime la désillusion d’un homme qui ne veut plus faire semblant de croire dans l’avenir de l’espèce humaine. Après des années de militantisme en faveur de l’écologie, le constat est amer : l’humanité ne s’en sortira pas.
le dernier rapport de l’Agence Internationale de l’énergie (AIE), paru en mai dernier, estime que pour atteindre la neutralité carbone en 2050, il est nécessaire de renoncer à tout nouveau projet d’exploitation pétrolière ou gazière. Comment croire que nous pourrions, dans les sociétés occidentales, sinon poursuivre la quête effrénée vers la croissance infinie, au moins maintenir notre niveau de production et de consommation de biens matériels sans pétrole, gaz ou charbon ? Sans décroissance, c’est une illusion.
Dans La Vallée de l’abeille noire paru en avril 2021 chez Actes Sud, l’apiculteur et poète Yves Élie défend une vision ancestrale de l’apiculture. Il revient sur sa fascination pour l’abeille noire, une sous-espèce nord-méditerranéenne endémique et menacée d’extinction.
La concentration de CO2 dans l’atmosphère a atteint un record en dépassant les 420 parties par million (ppm), un taux qui n’avait pas été mesuré depuis 5 millions d’années. La trajectoire est telle que nous pourrions bientôt connaître les mêmes taux de dioxyde de carbone qu’il y a 15 millions d’années, quand les êtres humains n’existaient pas.
C’est un fait désormais connu : le Covid passe de l’humain à l’animal, et vice versa. Grands singes, chats, chiens, belettes, hamsters... Le virus pourrait menacer de très nombreuses espèces et bouleverser les milieux naturels. Car exposer la faune sauvage à des pathogènes inédits n’a rien d’anodin.
Les procédés artificiels de capture et de stockage du carbone (CSC) suscitent la convoitise des investisseurs. Derrière le filtre « vert », explique l’auteur de cette tribune, se trouve la promesse d’une activité coûteuse à l’excès qui servira à favoriser l’exploitation d’hydrocarbures.
De plus en plus souvent, on entends parler d'une possible apocalypse proche , de la fin du monde, d'un monde ou plutôt d'un effondrement de la civilisation. Certains collapsologue prédisent même la fin de ce monde pour avant 2030 ! C'est le cas d' Yves Cochet. Matthieu Ricard, lui, incite à plus d’altruisme pour tenter d'y faire face, mais est-il moins pessimiste que l'ancien ministre de l’environnement Yves Cochet?
Si la déforestation n'a donc pas été un déclencheur direct de la crise de la COVID-19, elle demeure un facteur majeur de renforcement des risques pour les futures pandémies. Depuis la pandémie de la COVID-19, une série d'études scientifiques ont démontré la nature de ce risque, soulignant l'urgence de lutter contre la déforestation comme principal mécanisme pour réduire le danger d'une autre pandémie. La déforestation est désormais largement reconnue dans la littérature scientifique comme un symptôme de dépassement des limites planétaire.
Des "identitaires de gauche" invectivent des sociologues qui déconstruisent le racisme. Quel retournement!
Comment évolue l'épidémie de Covid-19 en Belgique? Les experts ont fait le point ce mardi matin lors de la traditionnelle conférence de presse.
L’épaisseur de la couche d’ozone évolue plutôt dans le bon sens grâce à un accord international contraignant. Sauf que, les gaz HFC, dorénavant utilisés par l’industrie du froid car non destructeurs de l’ozone, ont un effet de serre très supérieur à celui du CO2.
En quelques années, l’effondrement de notre société humaine est passé du statut de fantasme à celui de probabilité admise par la communauté scientifique. Comment vivre avec cette perspective d’un basculement désormais inéluctable de notre monde ? Entretiens avec Isabelle Attard, Carolyn Baker, Nicolas Casaux, Yves Cochet, Nicolas Hulot, Derrick Jensen, Jean Jouzel, Arthur Keller, Vincent Mignerot et Pablo Servigne.


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Résultats pour:
Yves

mai 2024

L’économiste Yves Crozet analyse, dans une tribune au « Monde », les effets secondaires imprévus qu’engendrera l’extension de la mobilité électrique.

février 2024

La méthanisation agricole ne se résume pas à une « énergie verte ». Parfois vue comme un levier pour l'agroécologie, la réalité est, comme souvent, est plus complexe.

janvier 2024

L'effondrement expliqué par Yves Cochet

décembre 2023

"Effondrement: 20 scénarios possibles" met en lumière les divers scénarios d'avenir, de la croissance des technologies vertes à la possibilité de récession, de la gestion démographique à la question cruciale de la neutralité carbone. Thierry Brugvin examine ces facteurs clés avec une rigueur analytique, offrant des estimations réalistes et explorant des futurs plus ou moins désirables.
De “No Limit” en radio, l’ancien trublion de la libre antenne belge est devenu le fondateur du média “Limit”, qui a pour mission de vulgariser et traiter les thématiques qui englobent les “Limites Planétaires.”

septembre 2023

Le monde, tel que nous le connaissons, est-il au bord de l’implosion? Alors que la population mondiale a doublé ces cinquante dernières années – elle dépasse désormais les 8 milliards d’individus et devrait en compter 10 milliards en 2060 - l’impact négatif des activités humaines sur l'environnement ne cesse d’augmenter. Dès lors, les ressources naturelles viendront-elles à manquer? Faut-il accélérer les programmes visant à freiner l’explosion démographique? Et si la solution était ailleurs? Dans sa conférence publique, la professeure Clémentine Rossier fera le point sur ces questions complexes, sujettes à controverses, et remettra en question certaines croyances sur la surpopulation et ses conséquences. Directrice de l’Institut de démographie et socioéconomie de l’UNIGE, elle est aussi l’une des spécialistes de l’étude de la contraception, l'avortement et la fécondité en Europe et en Afrique subsaharienne.

août 2023

Déviant de son itinéraire initial, le Convoi de l’eau est arrivé à Orléans plus tôt que prévu, jeudi 24 août. Les militants ont décidé de passer la nuit devant l’Agence de l’eau pour se faire entendre.

juin 2023

Retrouvons « cette part de nous-mêmes qui met de la mesure », propose l’auteur de cette tribune. En écho à Balzac, face au tout technique délirant, il souhaite ramener les Rastignac « à hauteur d’homme ».

mai 2023

Le ministre de la Transition écologique a annoncé de nouvelles restrictions des usages de l'eau dans les départements concernés par la sécheresse. La vente des piscines hors sol va être interdite dans les Pyrénées-Orientales.

mars 2023

"La pire des pollutions n’est-elle pas la pauvreté ?" avait lancé Indira Gandhi dans un discours resté célèbre, prononcé en marge de la première conférence des Nations Unies sur l’environnement à Stockholm, en… 1972. Ce n’est pas si bête : comment voulez-vous qu’une population innombrable dont la principale préoccupation est de trouver quelque chose à manger s’inquiète des émissions de gaz à effet de serre ou du tri sélectif des déchets ?
Ivan Illich fut, pour la seconde moitié du XXème siècle, ce que fut Karl Marx pour la seconde moitié du XIXème siècle, un penseur exceptionnel, un explorateur de concepts inconnus, sans que ceux-ci fassent système comme ce fut le cas du marxisme. Dans les années soixante-dix, la lecture de ses premiers livres orienta considérablement ma vie, privée et politique. Ainsi, en 1976, avec mon épouse, j’entrepris d’autoconstruire une maison solaire en Bretagne. « Du solaire en Bretagne ? Ça ne marchera jamais ! », me disait-on à l’époque. Cinq ans et cinq mille heures de travail ultérieurement, sans week-ends et sans vacances entretemps (nous étions enseignants tous les deux), le bâtiment était achevé comme je le décrivis dans un petit polycopié illustré diffusé par l’association Les Amis de la Terre. Cette construction fut une conséquence directe et concrète de notre croyance en la notion d’autonomie développée par Illich face à l’hétéronomie imposée par le système libéral-productiviste (nous avions également lu An
La numérisation[1] forcée et forcenée de notre société, souvent vantée pour les économies qu’elle fait réaliser (moins de papier, moins de déplacements polluants, …) serait-elle un miroir aux alouettes ? C’est en tout cas ce qu’affirme Mathieu Vidard, journaliste à Radio France dans son podcast "La Terre au Carré ".

février 2023

Tout est parti d’un constat assez simple. Les projets de capture de carbone sont actuellement essentiellement concentrés sur l’élimination du CO2 dans l’air. Or, les eaux océaniques pèsent pour 40 % des émissions de carbone produites par l’activité humaine. C’est pour résoudre ce problème que des chercheurs du MIT ont mis au point un nouveau système particulièrement novateur.
Amazon investit dans une nouvelle ferme d’algues de 10 hectares situé au milieu d’un parc éolien offshore. L’idée est de se servir des algues comme d’un nouvel outil de capture du CO2
"Les cas de corona ont continué à augmenter, mais nous nous attendons plutôt à une petite vague, pour ce qui est déjà considéré aujourd'hui comme la dixième vague. Nous observons un mélange de variants omicrons avec des différences relativement faibles dans la force de croissance", a déclaré le virologue Yves Van Laethem, dans le dernier bulletin de santé publique distribué vendredi.
Une technologie peut réduire de 90% les émissions de CO2 de l’industrie sidérurgique Un gain financier est aussi escompté Le secteur privé doit donner l’exemple dans la lutte contre le changement climatique

janvier 2023

Le président colombien a relancé à l’occasion de la COP27 l’idée d’un fonds multilatéral pour l’Amazonie. Une idée prometteuse, qui revient de loin.
Nous sommes en 2050. L’effondrement a entraîné une réorganisation de l’Île-de-France. Les flux de la mondialisation se sont considérablement réduits. Les hypermarchés ont disparu, les voitures aussi. C’est tout le système économique et politique qui a été repensé autour de la sobriété énergétique et des autonomies alimentaires. Démographie, gouvernance, énergie, subsistance, transport : toutes les dimensions de la vie post-pétrole sont ici abordées sans concession.
Jean-Marc Jancovici était invité sur RTL dans l’émission d'Yves Calvi le 2 janvier 2023.Vidéo originale : https://www.youtube.com/watch?v=FMbKODJqb7kSite de...

décembre 2022

Des chercheurs ont annoncé avoir franchi une nouvelle étape dans la fusion nucléaire. Pas de quoi espérer ralentir le changement climatique, selon Yves Marignac de NégaWatt.
A l’occasion de la Nuit Climatique de la Démocratie, les citoyens et les universitaires ont pu échanger pendant plus de 3 heures sur ce qui nous enferme dans une inertie de la démocratie face à l’urgence climatique.

novembre 2022

Le 15 octobre dernier nous avons fêté nos dix ans d'existence à Gare au théâtre, lieu de convivialité, enclave dans la métropole anthropocénique du Grand Paris. Ce fut l'occasion de nous réunir et de partager nos questionnements.

octobre 2022

Il parait que nos ancêtres occidentaux, les Grecs, professaient la modération et la sobriété comme vertus positives, tandis que la démesure, l’orgueil et l’hubris étaient des vices condamnés par la nature, par la morale et par les dieux. La figure de Prométhée le Titan incarne ainsi depuis vingt-cinq siècles le vice productiviste pour lequel ce qui compte n’est pas l’aboutissement de l’action mais l’action elle-même, continuellement recommencée et optimisée. Ce productivisme ne correspond donc pas seulement à la croissance de la production, au « toujours plus », il englobe aussi un objectif d’efficacité maximale, d’accroissement incessant de la productivité. Le productivisme c’est la démesure, c’est l’hubris, c’est l’illimitisme, comme disait notre ami Johann Chapoutot lors de son séminaire à Momentum le 10 septembre dernier. Dans son livre de l’année 2000, La mobilisation infinie, consacré à la cinétique du productivisme, le philosophe Peter Sloterdijk écrit ceci : « Le mécanisme décisif est l’autovalorisati
Le système agricole et alimentaire qui nous nourrit a atteint ses limites. D’un côté, les défaillances en termes de santé publique, de conditions de travail et d’impacts environnementaux pèsent lourdement sur la société, de l’autre, le modèle agro-industriel affiche de sérieuses vulnérabilités face aux bouleversements écologiques et aux tensions économiques et politiques croissantes. Sans changement de trajectoire, notre sécurité alimentaire est menacée.

septembre 2022

Poutine a coupé le gaz. Cet hiver, il n’y en aura peut-être pas assez d’énergie pour chacun des étages de notre société (ménages, entreprises, bâtiments publics). Et si, réellement, la quantité d’énergie disponible pour se chauffer n’est pas suffisante, payer plus cher n’y changera rien : quand il y a pénurie, quand le magasin est vide, même avec beaucoup d’or, il n’y a rien à ramener à la maison. La question n’est alors plus « comment alléger les factures ? » mais devient « comment faire avec moins d’énergie ? ».
Si les collapsologues n’ont pas gagné leurs lettres de noblesse scientifique, des chercheurs leur donnent du grain à moudre en envisageant désormais une extinction de l’humanité sous les assauts du dérèglement climatique. Ils estiment que le Giec s’est focalisé sur des hypothèses trop optimistes pour favoriser le consensus de l’accord de Paris. La diplomatie adoucit les mœurs pas les canicules.

juin 2022

Tandis que la France s’enfonce dans ses déboires nucléaires, l’électricité solaire ne cesse de gagner du terrain en Allemagne. Les énergies renouvelables y sont désormais majoritaires, explique notre chroniqueur.

mai 2022

Associer arbres, cultures et animaux, c'est le pari que s'est lancé Jean-Yves Masson. Cet éleveur et producteur de légumes du nord-Finistère a mis l'agroforesterie au coeur de son métier. Les arbres qu'il a plantés sont encore tout jeunes mais il sait qu'à terme, ils seront des boucliers contre l'assèchement des sols.

avril 2022

L’industrie pétrolière consomme de plus en plus d’énergie pour son propre fonctionnement. Un signe qu’il faut accélérer la transition vers des énergies bas carbone et mettre l’accent sur la sobriété, expliquent les auteurs de cette tribune.

mars 2022

Comment assurer notre avenir dans un climat désormais instable et avec des ressources limitées, deux menaces capables de déstabiliser gravement nos sociétés ? Nul doute que les citoyens se tourneront en priorité vers les instances locales. Celles-ci devront se montrer capables d’apporter des réponses aux problèmes spécifiques des territoires. Alors par quoi commencer ? Comment mobiliser pour se réinventer ensemble un avenir commun sur son territoire ?
Conférence-débat entre Gaël Giraud, Olivier Vidal & Pierre-Yves Longaretti.

décembre 2021

Le nucléaire semble retrouver des partisans en France.

novembre 2021

Partout en Europe, les agriculteurs sont confrontés à la précarité. En cause, une politique qui reste orientée vers la production intensive. Entre les deux, le Copa-Cogeca, alliance des grands syndicats agricoles. Un lobby très proche de l’industrie agro-alimentaire et de la grande distribution, dont la Fédération wallonne de l’agriculture fait partie (FWA).
Quand est né le concept du “local” ? Comment appréhender au mieux ce mot ? Quelle est la notion la plus importante quand on parle de relocalisation de l’alimentation ? Qui, de la grande distribution ou du circuit court l’incarne le mieux et pourquoi ? On révise l’Histoire et les bases avec Clémence Nasr, docteure en sciences politiques et sociales (ULB et Science Po Paris) et auteure, notamment, d’une thèse sur visant à mettre au jour la filiation de la relocalisation alimentaire et du socialisme.

octobre 2021

Pourtant, au dernier chapitre de son ouvrage, l’autrice ne propose pas de s’opposer à la quête de croissance économique, mais simplement de ne plus s’en soucier. Il faut, dit-elle, devenir « agnostique en matière de croissance », c’est-à-dire « concevoir une économie qui nous fasse nous épanouir, qu’elle croisse ou non. » (p. 279). En d’autres termes, la croissance économique n’est pas forcément un problème. Elle ne le devient que lorsqu’elle constitue le but de l’activité économique.
Je ne suis pas en mesure de vous présenter un projet abouti de nouveau Manifeste de Momentum, au vu des dissensus qui ont émergé au sein du Conseil d’administration, après l’examen d’un premier texte il y a un mois. Je vous propose simplement d’explorer les principaux points de convergence et de divergence entre nous. Qu’est-ce qui nous rassemble ? Qu’est-ce donc qui nous désassemble ? seront les deux parties de mon exposé.
Pour un biologiste confirmé comme pour un naturaliste amateur, la découverte d’une espèce végétale ou animale « nouvelle pour la science », c’est-à-dire non répertoriée ni décrite, représente toujours une grande source d’émotion à la fois scientifique et personnelle.

septembre 2021

Sanctuariser des espaces pour préserver la vie sauvage est un choix « déresponsabilisant », selon l’auteur de cette tribune. Plutôt qu’un « antagonisme entre humain et non-humain », il loue « une nature dont l’humain serait partie intégrante ». Jean-Yves Barnagaud est ornithologue et maître de conférences à l’École pratique des hautes études.

juillet 2021

Continuons, comme depuis dix ans, à explorer l’anthropocène, l’écologie et l’effondrement, objets suffisamment amples pour satisfaire un certain éclectisme que nous chérissons. Dans ce papier, je parlerai de collapsologie, d’une tentative de réflexion sur la solastalgie, de démographie, et de philosophie effondriste.
En tant qu’experts externes, notre rôle consistait à rassembler les conclusions et les analyses des nombreuses auditions et des centaines de documents, puis de proposer des suggestions politiques. Désormais, il appartient au Parlement et au gouvernement de traduire les recommandations du rapport en actions. Selon nous, deux questions essentielles se posent :

juin 2021

Melancholia : Cet essai exprime la désillusion d’un homme qui ne veut plus faire semblant de croire dans l’avenir de l’espèce humaine. Après des années de militantisme en faveur de l’écologie, le constat est amer : l’humanité ne s’en sortira pas.
le dernier rapport de l’Agence Internationale de l’énergie (AIE), paru en mai dernier, estime que pour atteindre la neutralité carbone en 2050, il est nécessaire de renoncer à tout nouveau projet d’exploitation pétrolière ou gazière. Comment croire que nous pourrions, dans les sociétés occidentales, sinon poursuivre la quête effrénée vers la croissance infinie, au moins maintenir notre niveau de production et de consommation de biens matériels sans pétrole, gaz ou charbon ? Sans décroissance, c’est une illusion.
Dans La Vallée de l’abeille noire paru en avril 2021 chez Actes Sud, l’apiculteur et poète Yves Élie défend une vision ancestrale de l’apiculture. Il revient sur sa fascination pour l’abeille noire, une sous-espèce nord-méditerranéenne endémique et menacée d’extinction.

mai 2021

La concentration de CO2 dans l’atmosphère a atteint un record en dépassant les 420 parties par million (ppm), un taux qui n’avait pas été mesuré depuis 5 millions d’années. La trajectoire est telle que nous pourrions bientôt connaître les mêmes taux de dioxyde de carbone qu’il y a 15 millions d’années, quand les êtres humains n’existaient pas.

avril 2021

C’est un fait désormais connu : le Covid passe de l’humain à l’animal, et vice versa. Grands singes, chats, chiens, belettes, hamsters... Le virus pourrait menacer de très nombreuses espèces et bouleverser les milieux naturels. Car exposer la faune sauvage à des pathogènes inédits n’a rien d’anodin.

février 2021

Les procédés artificiels de capture et de stockage du carbone (CSC) suscitent la convoitise des investisseurs. Derrière le filtre « vert », explique l’auteur de cette tribune, se trouve la promesse d’une activité coûteuse à l’excès qui servira à favoriser l’exploitation d’hydrocarbures.

janvier 2021

De plus en plus souvent, on entends parler d'une possible apocalypse proche , de la fin du monde, d'un monde ou plutôt d'un effondrement de la civilisation. Certains collapsologue prédisent même la fin de ce monde pour avant 2030 ! C'est le cas d' Yves Cochet. Matthieu Ricard, lui, incite à plus d’altruisme pour tenter d'y faire face, mais est-il moins pessimiste que l'ancien ministre de l’environnement Yves Cochet?
Si la déforestation n'a donc pas été un déclencheur direct de la crise de la COVID-19, elle demeure un facteur majeur de renforcement des risques pour les futures pandémies. Depuis la pandémie de la COVID-19, une série d'études scientifiques ont démontré la nature de ce risque, soulignant l'urgence de lutter contre la déforestation comme principal mécanisme pour réduire le danger d'une autre pandémie. La déforestation est désormais largement reconnue dans la littérature scientifique comme un symptôme de dépassement des limites planétaire.
Des "identitaires de gauche" invectivent des sociologues qui déconstruisent le racisme. Quel retournement!
Comment évolue l'épidémie de Covid-19 en Belgique? Les experts ont fait le point ce mardi matin lors de la traditionnelle conférence de presse.

décembre 2020

novembre 2020

L’épaisseur de la couche d’ozone évolue plutôt dans le bon sens grâce à un accord international contraignant. Sauf que, les gaz HFC, dorénavant utilisés par l’industrie du froid car non destructeurs de l’ozone, ont un effet de serre très supérieur à celui du CO2.

juillet 2020

En quelques années, l’effondrement de notre société humaine est passé du statut de fantasme à celui de probabilité admise par la communauté scientifique. Comment vivre avec cette perspective d’un basculement désormais inéluctable de notre monde ? Entretiens avec Isabelle Attard, Carolyn Baker, Nicolas Casaux, Yves Cochet, Nicolas Hulot, Derrick Jensen, Jean Jouzel, Arthur Keller, Vincent Mignerot et Pablo Servigne.