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idéologie
C’est l’histoire d’un homme dont vous n’avez sans doute jamais entendu parler… mais qui pourrait pourtant décider de notre avenir. Un homme de l’ombre, la plus noire qui soit. Un homme pour qui seuls les élites mériteraient de vivre. Les autres, juste de survivre, en se soumettant. Un homme qui, depuis son ermitage californien, tisse depuis vingt ans une toile idéologique où la démocratie est une maladie infantile, la presse un virus et la liberté pour tous une plaisanterie de mauvais goût. Cet homme, c’est Curtis Yarvin.
"Curtis Yarvin, également connu sous le pseudonyme de Mencius Moldbug, est devenu un sujet d'intérêt croissant dans les publications françaises, particulièrement depuis 2024. Cet informaticien et blogueur américain, théoricien de l'idéologie néoréactionnaire, a fait l'objet d'analyses approfondies qui examinent tant sa philosophie politique que son influence présumée sur l'administration Trump." ...
Un collectif d’universitaires, parmi lesquels Nathalie Heinich et Pierre-André Taguieff, s’apprête à publier aux PUF, le 30 avril, « Face à l’obscurantisme woke », qui nourrit déjà de nombreuses critiques. Dans une tribune au « Monde », certains de ses auteurs et d’autres signataires dénoncent les attaques dont ils font l’objet.
Architecte de la politique protectionniste du président américain, Navarro est vivement critiqué pour avoir inventé de toutes pièces un expert nommé "Ron Vara", utilisé à plusieurs reprises dans ses ouvrages pour soutenir ses thèses anti-chinoises. Présenté comme un vétéran formé à Harvard et devenu millionnaire grâce à des investissements en temps de crise, Ron Vara a en réalité été créé par Navarro lui-même. Son nom n'est autre qu'un simple anagramme de "Navarro", comme l'avait révélé la presse américaine dès 2019, notamment le New York Times.
Curtis Yarvin n’a pas toutes les réponses, mais quand on ne sait pas d’où commencer, abasourdis face aux énormités de l’administration Trump, la réponse est souvent : Curtis Yarvin.
Trois courants idéologiques à la fois contraires et convergents, les ultraconservateurs chrétiens, les nationaux-populistes et les techno-libertariens, sont portés par la victoire de Donald Trump.Cette internationale n’est pas structurée comme les internationales socialistes et communistes du XXe siècle, Des tentatives d’unification sont toutefois à l’œuvre depuis une décennie. Ancien conseiller stratégique de Donald Trump de 2016 à 2017, l’idéologue suprémaciste Steve Bannon avait lancé, en 2018 à Bruxelles, Le Mouvement, une fondation destinée à fédérer les populistes et nationalistes d’extrême droite en Europe.
Les musées et le zoo Smithsonian à Washington sont parmi les principales attractions touristiques de la capitale américaine, en raison notamment de leur caractère gratuit. Parmi les plus prisés, figurent notamment le musée d'histoire naturelle, la galerie nationale d'art, ou encore le musée national de l'histoire et de la culture afro-américaine, inauguré en 2016 par Barack Obama.
Curtis Yarvin est la figure intellectuelle qui émerge de la galaxie trumpiste. Son projet politique, défini comme « néoréactionnaire », propose d’en finir avec l’idée démocratique et de structurer le gouvernement comme une entreprise dirigée par un monarque absolu.
Restaurer l’empire — avec des geeks aux commandes. Inaugurer une nouvelle ère — celle des Lumières noires. Transformer l’État en startup et enfermer les individus jugés inutiles. Mélangeant Matrix et Aristote, le blogueur néo-réactionnaire Curtis Yarvin veut mettre fin à « l’expérience démocratique ratée des deux derniers siècles » et instaurer une nouvelle monarchie. Cela pourrait prêter à sourire mais l’auteur a l’oreille du premier cercle de Trump : il faut le prendre au sérieux. Nous le traduisons et le commentons.
Quelques jours avant l'investiture de Donald Trump, le New York Times a publié une longue interview de l'idéologue neoréactionnaire Curtis Yarvin. Cet ex-entrepreneur de la tech est l’un des penseurs les plus influents d’une extrême droite technophile soutenant le nouveau président américain. Son idéologie, baptisée "Lumières obscures", prône la fin de la démocratie.
La crise écologique est une menace existentielle pour la vie sur Terre. Le GIEC estime que, sur notre trajectoire actuelle, il est très probable que nous dépassions même la limite des 2 degrés ¹ et que plusieurs points de basculement soient franchis ², au-delà desquels le réchauffement climatique s’accélérera de manière incontrôlée et les phénomènes météorologiques extrêmes deviendront la norme, ce qui conduira à une extinction massive.³ En outre, avec l’effondrement de la biodiversité et les pollutions de toutes sortes, 6 des 9 limites planétaires ont été franchies ⁴, causant des dommages irréversibles à la vie sur Terre et mettant en péril la sécurité alimentaire et hydrique. Face au plus grand défi jamais posé à l’humanité, nous devons prendre des mesures immédiates pour limiter cette catastrophe en cours.
La décroissance identifie et critique la croissance comme fondamentale pour le système capitaliste. La croissance enrichit les propriétaires et les riches, laissant le reste de l’humanité derrière lui avec des conséquences environnementales dévastatrices. Paul Fleckenstein, membre de Tempest, interviewe Gareth Dale sur la politique de la décroissance et la critique de l’idéologie de la croissance dans la société capitaliste.
Et si le point commun entre Pether Thiel, Steve Bannon, Elon Musk et Marc Andreessen était un livre de science-fiction de 1967 qui avait prédit le futur dystopique dans lequel nous vivons ?
Entretien réalisé par Quentin Hardy. Terrestres : Depuis quelques années, l’usage du terme éco-fasciste se répand dans les sphères médiatique et militante. Quelle est l’origine de cette notion ?
Le rythme actuel de réchauffement pourrait déclencher plusieurs « points de bascule » planétaires : des changements abrupts et irréversibles du système climatique. Les chercheurs Aurélien Boutaud et Natacha Gondran nous expliquent pourquoi.
La destruction de l’environnement relève avant tout de choix politiques, et n’a pas grand-chose à voir avec les afflux de dopamine dans le cortex des individus, dénonce dans sa chronique Stéphane Foucart, journaliste au « Monde ».
Frappé par le caractère radicalement destructif de la stratégie militaire russe, le philosophe François Galichet retrace, dans une tribune au « Monde », la filiation entre l’idéologie nihiliste qui a marqué la Russie au XIXe siècle et la manière dont Poutine mène la guerre en Ukraine.
En récupérant un discours environnementaliste vidé de sa substance, le greenwashing est l’outil principal du maintient du status quo, déguisé derrière un monde écologisé grâce aux énergies décarbonées, aux smart cities, à l’économie circulaire ou à la capture du carbone.
Le philosophe et psychanalyste slovène Slavoj Žižek, professeur à l’European Graduate school, se penche avec nous sur la guerre en Ukraine et sur l'Europe.
Le président russe, Vladimir Poutine, a mis en avant la question linguistique en Ukraine pour justifier son intervention militaire, se présentant comme un "défenseur des populations russophones". Une instrumentalisation des langues et une idéologie dangereuse, estime le linguiste Patrick Sériot.
Nazisme, liens avec l’écologie… Pour comprendre l’essor de l’écofascisme, il faut remonter aux sources de cette idéologie. La menace est réelle, tant cette doctrine fait écho à certaines idées du candidat Éric Zemmour.
Voiture électrique, avion à hydrogène, capture du CO2 : pour beaucoup, le progrès technique nous sauvera du péril climatique. D’où cette question : le progrès technique est-il une idéologie ? Avec François Jarrige, professeur d’histoire à l’Université de Bourgogne, spécialiste de l’industrialisation et auteur notamment de “Technocritiques, du refus des machines à la contestation des technosciences”
abs_empty
Les réseaux sociaux jouent un rôle crucial dans la propagation des idées d'extrême droite, avertit l'Organe de coordination pour l'analyse de la menace (Ocam) dans son rapport annuel. Cette idéologie gagne du terrain à un rythme alarmant, rapportent De Morgen et Het Laatste Nieuws vendredi.
Alors que la mentalité dite « libérale », caractéristique de la tradition rationaliste des Lumières, place au cœur des textes de notre Constitution les principes de liberté, d’égalité, de solidarité ou encore de démocratie, une idéologie semble avoir « furtivement » (selon les termes de la politologue Wendy Brown) mené sa révolution. Cette idéologie néolibérale, reposant sur une forme de rationalité marchande généralisée, est bien connue des chercheur·e·s en gestion.
Pour Thierry Ribault, la résilience n’est pas une bonne chose en soi, une force humaine qui aurait été malencontreusement récupérée et instrumentalisée par le néolibéralisme, toujours enclin à compter sur les individus pour surmonter les catastrophes engendrées par un système qu’il n’est pas question de remettre en cause. Il s’agit foncièrement d’une idéologie de l’adaptation et de la soumission, et d’une technologie du consentement, qui transforme les victimes en « acteurs » cogestionnaires de la dévastation.
George Monbiot. George delves deep into the invisible ideologies trashing our planet. In this video George talks in depth about capitalism, consumerism and neo-liberalism.
Rabhi commence sa vie comme magasinier à Puteaux (Hauts de Seine), et non comme ouvrier à la chaine comme on peut le lire dans un de ses livres. Ça commence mal, Rabhi ment. Il se marie en 1961 et rejoint l'Ardèche. Là il rencontre Gustave Thibon, écrivain ardéchois, acclamé par Charles Maurras dans "l'Action Française". Thibon fut une des sources intellectuelles de l'idéologie ruraliste de Vichy.
pensée économique, scolastique, néo-libéralisme… et si les dogmatiques n’étaient pas ceux qu’on croyait…?
In 1973, Ernest Becker, a cultural anthropologist cross-trained in philosophy, sociology, and psychiatry, invoked consciousness of self and the inevitability of death as the primary sources of human anxiety and repression. He proposed that the psychological basis of cooperation, competition, and emotional and mental health is a tendency to hold tightly to anxiety-buffering cultural world views or “immortality projects” that serve as the basis for self-esteem and meaning. Although he focused mainly on social and political outcomes like war, torture, and genocide, he was increasingly aware that materialism, denial of nature, and immortality-striving efforts to control, rather than sanctify, the natural world were problems whose severity was increasing. In this paper I review Becker’s ideas and suggest ways in which they illuminate human response to global climate change. Because immortality projects range from belief in technology and materialism to reverence for nature or belief in a celestial god, they act bo
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idéologie
C’est l’histoire d’un homme dont vous n’avez sans doute jamais entendu parler… mais qui pourrait pourtant décider de notre avenir. Un homme de l’ombre, la plus noire qui soit. Un homme pour qui seuls les élites mériteraient de vivre. Les autres, juste de survivre, en se soumettant. Un homme qui, depuis son ermitage californien, tisse depuis vingt ans une toile idéologique où la démocratie est une maladie infantile, la presse un virus et la liberté pour tous une plaisanterie de mauvais goût. Cet homme, c’est Curtis Yarvin.
"Curtis Yarvin, également connu sous le pseudonyme de Mencius Moldbug, est devenu un sujet d'intérêt croissant dans les publications françaises, particulièrement depuis 2024. Cet informaticien et blogueur américain, théoricien de l'idéologie néoréactionnaire, a fait l'objet d'analyses approfondies qui examinent tant sa philosophie politique que son influence présumée sur l'administration Trump." ...
Un collectif d’universitaires, parmi lesquels Nathalie Heinich et Pierre-André Taguieff, s’apprête à publier aux PUF, le 30 avril, « Face à l’obscurantisme woke », qui nourrit déjà de nombreuses critiques. Dans une tribune au « Monde », certains de ses auteurs et d’autres signataires dénoncent les attaques dont ils font l’objet.
Architecte de la politique protectionniste du président américain, Navarro est vivement critiqué pour avoir inventé de toutes pièces un expert nommé "Ron Vara", utilisé à plusieurs reprises dans ses ouvrages pour soutenir ses thèses anti-chinoises. Présenté comme un vétéran formé à Harvard et devenu millionnaire grâce à des investissements en temps de crise, Ron Vara a en réalité été créé par Navarro lui-même. Son nom n'est autre qu'un simple anagramme de "Navarro", comme l'avait révélé la presse américaine dès 2019, notamment le New York Times.
Curtis Yarvin n’a pas toutes les réponses, mais quand on ne sait pas d’où commencer, abasourdis face aux énormités de l’administration Trump, la réponse est souvent : Curtis Yarvin.
Trois courants idéologiques à la fois contraires et convergents, les ultraconservateurs chrétiens, les nationaux-populistes et les techno-libertariens, sont portés par la victoire de Donald Trump.Cette internationale n’est pas structurée comme les internationales socialistes et communistes du XXe siècle, Des tentatives d’unification sont toutefois à l’œuvre depuis une décennie. Ancien conseiller stratégique de Donald Trump de 2016 à 2017, l’idéologue suprémaciste Steve Bannon avait lancé, en 2018 à Bruxelles, Le Mouvement, une fondation destinée à fédérer les populistes et nationalistes d’extrême droite en Europe.
Les musées et le zoo Smithsonian à Washington sont parmi les principales attractions touristiques de la capitale américaine, en raison notamment de leur caractère gratuit. Parmi les plus prisés, figurent notamment le musée d'histoire naturelle, la galerie nationale d'art, ou encore le musée national de l'histoire et de la culture afro-américaine, inauguré en 2016 par Barack Obama.
Curtis Yarvin est la figure intellectuelle qui émerge de la galaxie trumpiste. Son projet politique, défini comme « néoréactionnaire », propose d’en finir avec l’idée démocratique et de structurer le gouvernement comme une entreprise dirigée par un monarque absolu.
Restaurer l’empire — avec des geeks aux commandes. Inaugurer une nouvelle ère — celle des Lumières noires. Transformer l’État en startup et enfermer les individus jugés inutiles. Mélangeant Matrix et Aristote, le blogueur néo-réactionnaire Curtis Yarvin veut mettre fin à « l’expérience démocratique ratée des deux derniers siècles » et instaurer une nouvelle monarchie. Cela pourrait prêter à sourire mais l’auteur a l’oreille du premier cercle de Trump : il faut le prendre au sérieux. Nous le traduisons et le commentons.
Quelques jours avant l'investiture de Donald Trump, le New York Times a publié une longue interview de l'idéologue neoréactionnaire Curtis Yarvin. Cet ex-entrepreneur de la tech est l’un des penseurs les plus influents d’une extrême droite technophile soutenant le nouveau président américain. Son idéologie, baptisée "Lumières obscures", prône la fin de la démocratie.
La crise écologique est une menace existentielle pour la vie sur Terre. Le GIEC estime que, sur notre trajectoire actuelle, il est très probable que nous dépassions même la limite des 2 degrés ¹ et que plusieurs points de basculement soient franchis ², au-delà desquels le réchauffement climatique s’accélérera de manière incontrôlée et les phénomènes météorologiques extrêmes deviendront la norme, ce qui conduira à une extinction massive.³ En outre, avec l’effondrement de la biodiversité et les pollutions de toutes sortes, 6 des 9 limites planétaires ont été franchies ⁴, causant des dommages irréversibles à la vie sur Terre et mettant en péril la sécurité alimentaire et hydrique. Face au plus grand défi jamais posé à l’humanité, nous devons prendre des mesures immédiates pour limiter cette catastrophe en cours.
La décroissance identifie et critique la croissance comme fondamentale pour le système capitaliste. La croissance enrichit les propriétaires et les riches, laissant le reste de l’humanité derrière lui avec des conséquences environnementales dévastatrices. Paul Fleckenstein, membre de Tempest, interviewe Gareth Dale sur la politique de la décroissance et la critique de l’idéologie de la croissance dans la société capitaliste.
Et si le point commun entre Pether Thiel, Steve Bannon, Elon Musk et Marc Andreessen était un livre de science-fiction de 1967 qui avait prédit le futur dystopique dans lequel nous vivons ?
Entretien réalisé par Quentin Hardy. Terrestres : Depuis quelques années, l’usage du terme éco-fasciste se répand dans les sphères médiatique et militante. Quelle est l’origine de cette notion ?
Le rythme actuel de réchauffement pourrait déclencher plusieurs « points de bascule » planétaires : des changements abrupts et irréversibles du système climatique. Les chercheurs Aurélien Boutaud et Natacha Gondran nous expliquent pourquoi.
La destruction de l’environnement relève avant tout de choix politiques, et n’a pas grand-chose à voir avec les afflux de dopamine dans le cortex des individus, dénonce dans sa chronique Stéphane Foucart, journaliste au « Monde ».
Frappé par le caractère radicalement destructif de la stratégie militaire russe, le philosophe François Galichet retrace, dans une tribune au « Monde », la filiation entre l’idéologie nihiliste qui a marqué la Russie au XIXe siècle et la manière dont Poutine mène la guerre en Ukraine.
En récupérant un discours environnementaliste vidé de sa substance, le greenwashing est l’outil principal du maintient du status quo, déguisé derrière un monde écologisé grâce aux énergies décarbonées, aux smart cities, à l’économie circulaire ou à la capture du carbone.
Le philosophe et psychanalyste slovène Slavoj Žižek, professeur à l’European Graduate school, se penche avec nous sur la guerre en Ukraine et sur l'Europe.
Le président russe, Vladimir Poutine, a mis en avant la question linguistique en Ukraine pour justifier son intervention militaire, se présentant comme un "défenseur des populations russophones". Une instrumentalisation des langues et une idéologie dangereuse, estime le linguiste Patrick Sériot.
Nazisme, liens avec l’écologie… Pour comprendre l’essor de l’écofascisme, il faut remonter aux sources de cette idéologie. La menace est réelle, tant cette doctrine fait écho à certaines idées du candidat Éric Zemmour.
Voiture électrique, avion à hydrogène, capture du CO2 : pour beaucoup, le progrès technique nous sauvera du péril climatique. D’où cette question : le progrès technique est-il une idéologie ? Avec François Jarrige, professeur d’histoire à l’Université de Bourgogne, spécialiste de l’industrialisation et auteur notamment de “Technocritiques, du refus des machines à la contestation des technosciences”
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Les réseaux sociaux jouent un rôle crucial dans la propagation des idées d'extrême droite, avertit l'Organe de coordination pour l'analyse de la menace (Ocam) dans son rapport annuel. Cette idéologie gagne du terrain à un rythme alarmant, rapportent De Morgen et Het Laatste Nieuws vendredi.
Alors que la mentalité dite « libérale », caractéristique de la tradition rationaliste des Lumières, place au cœur des textes de notre Constitution les principes de liberté, d’égalité, de solidarité ou encore de démocratie, une idéologie semble avoir « furtivement » (selon les termes de la politologue Wendy Brown) mené sa révolution. Cette idéologie néolibérale, reposant sur une forme de rationalité marchande généralisée, est bien connue des chercheur·e·s en gestion.
Pour Thierry Ribault, la résilience n’est pas une bonne chose en soi, une force humaine qui aurait été malencontreusement récupérée et instrumentalisée par le néolibéralisme, toujours enclin à compter sur les individus pour surmonter les catastrophes engendrées par un système qu’il n’est pas question de remettre en cause. Il s’agit foncièrement d’une idéologie de l’adaptation et de la soumission, et d’une technologie du consentement, qui transforme les victimes en « acteurs » cogestionnaires de la dévastation.
George Monbiot. George delves deep into the invisible ideologies trashing our planet. In this video George talks in depth about capitalism, consumerism and neo-liberalism.
Rabhi commence sa vie comme magasinier à Puteaux (Hauts de Seine), et non comme ouvrier à la chaine comme on peut le lire dans un de ses livres. Ça commence mal, Rabhi ment. Il se marie en 1961 et rejoint l'Ardèche. Là il rencontre Gustave Thibon, écrivain ardéchois, acclamé par Charles Maurras dans "l'Action Française". Thibon fut une des sources intellectuelles de l'idéologie ruraliste de Vichy.
pensée économique, scolastique, néo-libéralisme… et si les dogmatiques n’étaient pas ceux qu’on croyait…?
In 1973, Ernest Becker, a cultural anthropologist cross-trained in philosophy, sociology, and psychiatry, invoked consciousness of self and the inevitability of death as the primary sources of human anxiety and repression. He proposed that the psychological basis of cooperation, competition, and emotional and mental health is a tendency to hold tightly to anxiety-buffering cultural world views or “immortality projects” that serve as the basis for self-esteem and meaning. Although he focused mainly on social and political outcomes like war, torture, and genocide, he was increasingly aware that materialism, denial of nature, and immortality-striving efforts to control, rather than sanctify, the natural world were problems whose severity was increasing. In this paper I review Becker’s ideas and suggest ways in which they illuminate human response to global climate change. Because immortality projects range from belief in technology and materialism to reverence for nature or belief in a celestial god, they act bo