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Le conférencier Arthur Keller était à Thiers la semaine dernière. En plus d'une conférence grand public, il a fait plancher les élus et agents de la communauté de communes sur la préparation aux risques systémiques. J'ai fait la petite souris pour observer l'atelier...
Le polémiste, assassiné le 10 septembre sur un campus dans l’Utah, a reçu, mardi, la médaille présidentielle de la liberté. Le même jour, le site « Politico » publiait une enquête révélant des échanges prônant racisme, nazisme et violence entre Jeunes Républicains sur la messagerie Telegram.
Début septembre 2025, la société civile belge mettait la pression sur le gouvernement fédéral afin de renforcer, sans attendre, la réglementation des produits mis sur le marché afin que nous cessions d’être exposés quotidiennement aux PFAS1. Interdire l’utilisation des polluants éternels dans les biens que nous consommons, voilà ce que nous demandons. Une telle interdiction aura non seulement pour effet de limiter notre exposition en tant que consommateurs, mais également de réduire les potentiels rejets industriels contaminants nos ressources. Pour l’instant, la collectivité paie les pots cassés du manque de régulation en amont : traitement de l’eau polluée pour la potabiliser, soins de santé des personnes massivement contaminées, projets de recherche pour identifier les pistes de solutions, … Quelle politique souhaitons-nous favoriser ? Celles du « pollueur-payeur » ou bien du « pollué-payeur » ?
L’acharnement de l’armée israélienne contre l’hôpital Nasser éclaire sur la véritable nature de la guerre menée depuis octobre 2023 contre l’enclave palestinienne, analyse l’historien Jean-Pierre Filiu, dans sa chronique.
En Belgique, le problème des PFAS est bien plus vaste qu'on ne l'imagine. […] "Lorsqu'on parle de Pfas en Belgique, on fait en général référence à une liste de 10 à 20 substances reconnues. Dans les faits, ce sont plus de 10 000 substances qui se trouvent potentiellement sur le marché". D'emblée, Pierre Jamar chargé de mission chez Canopea, la fédération des associations environnementales en Belgique, plante le décor. D'après lui, la majorité des substances en circulation en Belgique sortent "complètement des radars". Toutes ne présentent pas la même dangerosité mais, selon Pierre Jamar, certaines nuisent à la santé des Belges, sans que cela ne soit connu.
Ces derniers jours, des aéronefs non identifiés ont survolé, outre-Rhin, des sites militaires, des infrastructures énergétiques, un chantier naval, un parlement régional et l’aéroport de Munich. Des engins ont également été observés au-dessus d’une base militaire belge.
S'engager pour le bien commun et lutter contre les injustices ne devrait pas être une honte, encore moins un crime.
Du slip en coton aux sachets de thé enterrés, de l’analyse chimique en laboratoire aux espèces bio-indicatrices, voici un panorama de quelques tests étonnants qui permettent d’informer de la santé des sols. Derrière leur éventuelle dimension ludique, ils montrent à quel point les données ainsi recueillies sur le bon fonctionnement de ces écosystèmes sont précieuses, notamment pour l’agriculture.
Liège-Bierset est devenu l’un des principaux « hubs » européens de l’e-commerce, submergé par 1,4 milliard de produits en provenance, surtout, de Chine. Un défi pour les douanes belges, qui peinent à juguler trafics et fraudes à la TVA.
Le projet de transformation de la bande de Gaza en « Riviera du Moyen-Orient » prend forme et substance au sein de l’administration Trump, observe l’historien Jean-Pierre Filiu dans sa chronique.
La virulente campagne des Etats-Unis contre la justice internationale vaut aveu d’une complicité de fait dans les crimes perpétrés par Israël dans la bande de Gaza, estime l’historien Jean-Pierre Filiu dans sa chronique.
Un groupe de colons israéliens extrémistes a traversé la frontière syrienne le 18 août, dans le Golan, pour poser symboliquement la pierre d’une nouvelle colonie. S’ils ont été rapidement rapatriés par l’armée israélienne, leur action a inquiété en Syrie.
Au moment de saluer son ami et camarade, mort quelques jours plus tôt, Pierre Kropotkine a ces mots pénétrants : c’était « l’un de ceux qui avaient le mieux senti et vécu la liaison qui rattache l’homme à la Terre entière, ainsi qu’au coin du globe où il lutte et jouit de la vie1 ». Tout est dit. Des premiers articles publiés dans la Revue des Deux Mondes jusqu’à L’Homme et la Terre, en passant par La Terre et les dix-neuf volumes de la Nouvelle géographie universelle, Élisée Reclus n’aura de cesse de répéter, préciser, démontrer que les actions humaines sur la planète ne sont pas sans effets et, dès lors, qu’elles impliquent des responsabilités2.
Les décès par défaut d’évacuation et par manque de soins ne sont pas pris en compte dans le bilan des victimes, pas plus que les morts du fait des épidémies, de la faim, de la soif qui accablent la population, écrit l’historien Jean-Pierre Filiu dans sa chronique.
Alors que la population de colons israéliens en Cisjordanie croît sans discontinuer depuis plus de cinquante ans, le nombre d’installations sauvages, lui, a explosé ces deux dernières années.
Alors que Washington prononce de nouvelles sanctions contre des juges et procureurs de la Cour pénale internationale, trois magistrats français rappellent, dans une tribune au « Monde », le temps où les Etats-Unis croyaient au droit pénal international humanitaire et contribuaient à le faire respecter.
Dans la région agricole de Konya, en Turquie, plusieurs centaines de cratères géants se sont formés en quelques années dans des sols calcaires du fait de l’épuisement des réserves souterraines en eau.
Jamais une telle superficie de forêts n’avait brûlé en Europe à cette période de l’année. Certains pays habituellement épargnés sont fortement touchés.
Les réseaux du département, très majoritairement déployés sur des poteaux le long des routes, ont constitué une proie facile pour les flammes. Leur enfouissement aurait été plus coûteux, mais aurait limité les dégâts.
Entre 1994 et 2019, les émissions de gaz à effet de serre liées aux mobilités en France ont continué à augmenter, malgré les progrès techniques. Pour inverser la tendance, il faudrait tempérer à la fois l’augmentation des voyages à longue distance en avion et celle des déplacements en voiture des actifs, de plus en plus longs du fait de l’étalement urbain. Les solutions politiques à mettre en place devront composer avec de forts enjeux d’équité sociale.
Le réchauffement climatique n’est aujourd’hui plus un possible avenir que l’on peut éviter : il est une réalité. Le nombre d’éléments faisant partie intégrante de notre quotidien, qui va être amené à être transformé, voire limité, serait trop long à dresser. Pourtant, nous avons tous les éléments nécessaires permettant de renverser la situation actuelle. Reste à enclencher le mouvement, vers ce nouveau modèle énergétique dont nous avons les clés. Tout en présentant les différents bienfaits pour la société, tant d’un point de vue collectif qu’individuel, ce livre nous présente les solutions concrètes vers un changement nécessaire, en le justifiant et en rappelant l’urgence l’actuelle. Car il ne s’agit plus seulement de penser ce nouveau modèle sociétal, mais bien de faire.
Plusieurs stations météo ont enregistré de nouvelles températures record au cours de la 51ᵉ canicule recensée par Météo-France depuis 1947. Avec le réchauffement climatique, les chaleurs extrêmes apparaissent comme une nouvelle normalité.
Si vous souhaitez vous rafraîchir en rivière, privilégiez les zones de baignade pour ne pas avoir de mauvaises surprises. Ce week-end, au festival des arts de la rue de Chassepierre, plusieurs campeurs ont eu la mauvaise surprise de voir que les eaux usées des toilettes du camping éphémère se retrouvaient dans la Semois. En fait, les eaux usées ne sont pas encore assainies, à 100% partout. En Province de Luxembourg, pour encore 14% de la population, les systèmes d’assainissement collectifs sont inexistants.
Et si la meilleure technologie pour sauver le climat… c’était la nature elle-même ? (j'enfonce une porte ouverte ?) Dans cette interview fascinante, Pierre Gilbert propose un contre-récit à la géo-ingénierie, en s’inspirant de l’intelligence du vivant pour restaurer les équilibres planétaires. C’est le cœur de ce qu’il appelle le géomimétisme : un biomimétisme de niveau 4, appliqué au climat. À travers les forêts, les zones humides, les prairies, les océans, les algues ou encore les éléphants du Congo, Pierre nous explique comment réactiver les puits naturels de carbone, tout en régénérant les écosystèmes et en créant de la résilience territoriale. Il dénonce l’arnaque de la captation technologique du CO₂, explique pourquoi les algues pourraient remplacer les énergies fossiles, et appelle à un plan Marshall écologique porté par l’audace politique et le courage collectif. C’est une leçon de lucidité, mais aussi un récit d’espoir et de solutions concrètes — enracinées dans la nature.
Le pourtour méditerranéen subit une nouvelle vague de canicules et d’incendies d’ampleur. Les pays touchés peinent à affronter les conséquences de ces événements intenses.
Pas vraiment le genre de livre qu’on lit au bord d’une piscine… et pourtant. Je viens de terminer l’ouvrage de Pierre-Etienne Franc, Sauver le monde pour le changer (et pas l’inverse). Un texte lucide qui ne parvient pas vraiment à rendre le lecteur optimiste sur l’issue de la transition énergétique... Le ton m’a rappelé mes échanges avec Dominique Bourg lors de l’écriture de notre livre « La finance et les limites planétaires ». On voit le chaos approcher, on tente d’être proactifs et volontaires, mais la vérité est que les solutions restent lointaines.
Chaque été arrive désormais avec de nouvelles images de milliers d’hectares qui partent en fumée. Si ces mégafeux, comme on les appelle aujourd’hui, menacent la vie humaine et les écosystèmes, ils bouleversent aussi nos imaginaires sociaux et climatiques.
Il n’y a aucun précédent aux sanctions prises par les Etats-Unis à l’encontre de la rapporteuse spéciale des Nations unies sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés.
Comment et à quel point la biodiversité – végétale et animale – peut-elle nous permettre de lutter contre le réchauffement climatique ? C’est le sujet inédit de ce livre qui met en avant le rôle décisif joué par les grands puits de carbone naturels : océans, forêts, sols agricoles, mais aussi zones humides, prairies et permafrost. S’appuyant sur les recherches scientifiques les plus récentes, l’auteur nous dévoile le fonctionnement incroyablement sophistiqué de ces écosystèmes et leur potentiel de captation du carbone. Il montre comment les espèces de planctons, de poissons, de baleines, de requins, d’oiseaux marins… jouent un rôle clé dans la « pompe à carbone biologique » océanique ; comment la microfaune, les champignons et les animaux font de nos forêts, prairies, cultures agroécologiques… de grands régulateurs du cycle du carbone comme du cycle de l’eau. Protéger ces puits naturels, les renforcer et les reproduire, c’est la voie du géomimétisme – le biomimétisme au service du climat. Une voie négligée ju
La catastrophe qui a fait 230 000 morts en Asie du Sud-Est en décembre 2004 a déclenché une prise de conscience internationale. En deux décennies, les modèles se sont considérablement affinés et des systèmes d’alerte ont été mis au point.
