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Alors que 2,2 milliards sont à la clef, la Belgique peine à finaliser son plan social climat visant à compenser les effets du futur marché européen du carbone sur les plus précarisés. La Wallonie avance, Bruxelles suit, le fédéral bloque.
Les trois mois de printemps de l'année ont été historiquement secs, avec des températures supérieures à la normale, ressort-il du bilan saisonnier publié dimanche par l'Institut royal météorologique (IRM).
Les pluies extrêmes en Belgique deviendront plus intenses et plus fréquentes d'ici 2100, avec des pics journaliers pouvant dépasser 100 mm tous les 20 ans dans certaines zones, selon une étude de l'ULiège et de l'Institut Royal Météorologique (IRM) publiée jeudi.
Le 14 juillet 2021, 100 mm de pluie était tombés en 24 heures en moyenne sur le bassin-versant de la Vesdre. Un tel événement exceptionnel pour le climat actuel deviendrait récurrent (tous les 20 ans) dans un monde à + 3°C, où des pluies plus extrêmes pourraient même être observées.
Selon une étude de l’ULiège et de l’IRM, les pluies extrêmes deviendront plus fréquentes et plus violentes en Belgique d’ici 2100. Même avec un réchauffement limité à + 1,5°C, les épisodes comme ceux de juillet 2021 deviendront bien plus probables ...
Le réchauffement planétaire aura des impacts de plus en plus marqués dans notre pays. Des chercheurs se sont penchés sur les perspectives en Wallonie. Déjà, dans un monde à 2 ºC, très probable, la facture s’élèverait à près de deux milliards par an.
2024 fut une année charnière pour le développement du secteur aérien. Depuis 2022, de nombreux d’acteurs se sont mobilisés autour du renouvellement des permis d’exploitation des 3 principaux aéroports du pays. En effet, ces permis d’exploitation arrivaient à échéance et les procédures de renouvellement pour les vingt prochaines années ont mobilisé de nombreux acteurs aux intérêts divergents.
Le printemps n'est pas encore fini, mais avec des niveaux de précipitations historiquement bas ces derniers mois, les cartes qui présentent le risque de sécheresse sont au rouge vif sur une bonne partie du territoire belge. Risque-t-on un épisode de sécheresse comme celui de l’année 1976, qui hante toujours les paysans belges ? Arnaud Ruyssen a posé la question à Aurore Degré, hydrologue à Gembloux Agro-Bio Tech et Pascal Mormal, météorologue à l'IRM dans le podcast "Les Clés".
Les modèles saisonniers ont été mis à jour pour les mois de juin, juillet et août. Et c'est une saison torride qui s'annonce en Belgique.
La Belgique loupe une nouvelle fois l'échéance fixée par la Commission européenne pour l'envoi de son plan climat national, reporté à l'été. La Flandre est pointée du doigt.
Dans une interview au « Soir », Pierre Wunsch, le gouverneur de la Banque nationale de Belgique, se montrait très critique sur le « narratif » de la transition climatique. Et s’interrogeait sur des publications scientifiques trop pessimistes. Nadia Cornejo (Greenpeace Belgique) se dit « atterrée ».
La Belgique ne pourra remettre son Plan national Energie-Climat (PNEC) à la Commission européenne le 12 mai, comme elle y était tenue, a indiqué samedi une porte-parole du ministre fédéral du Climat, Jean-Luc Crucke, confirmant une information de la VRT. En cause: un retard du côté de la Flandre, selon la porte-parole.
La barre des 25°C a été atteinte le 12 avril cette année, devenant ainsi le premier jour dit "d'été" de 2025, un record de précocité depuis le début des observations en 1892, ressort-il jeudi du bilan climatique du mois d'avril de l'Institut royal météorologique (IRM).
Il n'y a pratiquement pas eu de pluie pendant plus d'un mois en Belgique. Un effet du ralentissement de la dynamique atmosphérique dont l'intensité interpelle.
Ce 21 mars est le plus chaud depuis 1938 avec 19,8 degrés enregistrés à la station météorologique d'Uccle, a indiqué le chef du service des prévisions de l'Institut royal météorologique (IRM), David Dehenauw.
Atteindre la neutralité climatique en 2050, comme la Belgique s'y est engagée, nécessitera des investissements supplémentaires, qui pourraient aller jusqu'à 25 milliards d'euros par an, soit 4,3% du produit intérieur brut (PIB). Mais l'ampleur de ces investissements additionnels variera fortement en fonction des choix politiques qui seront faits, selon une étude conjointe du Comité d'étude sur les investissements publics (CEIP) et du Service public fédéral (SPF) Santé publique.
Le royaume a deux mois supplémentaires pour faire ses devoirs, prévient l'exécutif européen dans un communiqué.
La Commission européenne a rappelé la Belgique à l’ordre mercredi pour ne pas avoir rendu la version définitive de son Plan national Energie-Climat (PNEC). Les plans nationaux définitifs devaient initialement être remis le 30 juin 2024. Ils décrivent la manière dont les Etats membres comptent contribuer aux objectifs climatiques et énergétiques fixés pour 2030. A cette échéance, l’Union européenne s’est engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 55% par rapport aux niveaux de 1990. Pour y parvenir, la Belgique doit réduire de 47% les émissions dans des domaines comme les transports, les bâtiments et l’agriculture.
La Déclaration de politique régionale wallonne (tout comme au niveau fédéral d’ailleurs) l’assure : « Le Gouvernement s’inscrit pleinement dans l’objectif de neutralité carbone en 2050 et un objectif intermédiaire de -55% de gaz à effet de serre d’ici 2030. En collaboration avec l’Autorité fédérale et les autres entités belges, le Gouvernement se donnera les moyens de les atteindre ». De grandes inquiétudes pèsent néanmoins sur l’atteinte de ces objectifs, alors que les rares dates inscrites dans le Plan Air-Climat Énergie (PACE) sont, les unes après les autres, reportées.
Malgré quelques aspects très positifs, l'accord de gouvernement est loin d'être idyllique. Les mesures annoncées sont insuffisantes pour atteindre les objectifs climatiques que la Belgique s'est elle-même fixés.
Le terme apparaît à plusieurs dizaines de reprises dans le programme du nouveau gouvernement fédéral. A le lire, un nombre incalculable de choses auraient pour vocation à devenir « durables » – de l’emploi en passant par l’économie, la mobilité, la finance, la consommation, les infrastructures, et on en passe. Même l’avenir… Mais au-delà du discours (qui n’est pas propre à cet exécutif), rien de tel qu’une petite confrontation avec les chiffres pour remettre les idées en place.
Comme tous les matins en semaine, Maxime Binet reçoit un invité dans son "Café sans Filtre" afin d'évoquer les sujets chauds de l'actualité.
L’Arizona confirme les engagements climatiques, axe sa politique sur la décarbonation de l’électricité, un changement de fiscalité indirecte et le soutien aux entreprises. Nucléaire prolongé, TVA ajustée, tax shift envisagé… en veillant à ne pas nuire à la compétitivité.
La lecture de l’accord fédéral de l’Arizona laisse un goût amer s’accordent à dire les membres de la Coalition Climat ! Les politiques du nouveau gouvernement fédéral ne permettront pas à la Belgique de respecter ses objectifs européens, ni de se conformer au jugement de l’Affaire Climat, ni encore d’atteindre la neutralité climatique comme convenu dans l’Accord de Paris. Par ailleurs, l’Arizona prévoit de faire des économies sur la solidarité internationale alors que ce sont les plus vulnérables, ici et ailleurs, qui sont et seront le plus durement touchés par la crise climatique.
En 2030, la Belgique devra avoir réduit ses émissions de gaz à effet de serre de 47 % par rapport à 2005 dans le transport, le logement, l’agriculture, les déchets, les commerces, etc. Elle s’y est engagée et c’est une obligation européenne.
Un classement qui examine les efforts des pays, par rapport aux promesses de l’Accord de Paris, place la Belgique en bas des résultats. Notre pays se situe à la 19e place sur 23, très loin de l’Autriche, l’Allemagne ou la Suisse qui occupent le haut du podium. C’est notamment la complexité de notre système politique qui nous dessert.
La réduction de la consommation d'énergies fossiles en Belgique reste insuffisante pour être en ligne avec l'objectif obligatoire de 2030 et un chemin vers la neutralité climatique, lit-on samedi dans Le Soir.
Partout dans le monde, les effets du changement climatique se sont fait particulièrement ressentir en 2024, après une année déjà record en 2023. La Belgique n’échappe pas au réchauffement global, avec l’année la plus chaude et la plus humide enregistrée en 2024 depuis l’existence des services météo en 1853.
Nos gouvernements régionaux et fédéral mettent en place une politique d'austérité non prospective. Dans notre contexte de poly-crises, le temps n'est plus à l'esprit comptable. Nous avons besoin de responsables politiques stratèges et visionnaires !
Climate Central a évalué comment le réchauffement des températures, attribué au dérèglement climatique, a affecté le nombre de jours à + 0°C en décembre, janvier et février dans 123 pays de l'hémisphère nord entre 2014-2023.
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Alors que 2,2 milliards sont à la clef, la Belgique peine à finaliser son plan social climat visant à compenser les effets du futur marché européen du carbone sur les plus précarisés. La Wallonie avance, Bruxelles suit, le fédéral bloque.
Les trois mois de printemps de l'année ont été historiquement secs, avec des températures supérieures à la normale, ressort-il du bilan saisonnier publié dimanche par l'Institut royal météorologique (IRM).
Les pluies extrêmes en Belgique deviendront plus intenses et plus fréquentes d'ici 2100, avec des pics journaliers pouvant dépasser 100 mm tous les 20 ans dans certaines zones, selon une étude de l'ULiège et de l'Institut Royal Météorologique (IRM) publiée jeudi.
Le 14 juillet 2021, 100 mm de pluie était tombés en 24 heures en moyenne sur le bassin-versant de la Vesdre. Un tel événement exceptionnel pour le climat actuel deviendrait récurrent (tous les 20 ans) dans un monde à + 3°C, où des pluies plus extrêmes pourraient même être observées.
Selon une étude de l’ULiège et de l’IRM, les pluies extrêmes deviendront plus fréquentes et plus violentes en Belgique d’ici 2100. Même avec un réchauffement limité à + 1,5°C, les épisodes comme ceux de juillet 2021 deviendront bien plus probables ...
Le réchauffement planétaire aura des impacts de plus en plus marqués dans notre pays. Des chercheurs se sont penchés sur les perspectives en Wallonie. Déjà, dans un monde à 2 ºC, très probable, la facture s’élèverait à près de deux milliards par an.
2024 fut une année charnière pour le développement du secteur aérien. Depuis 2022, de nombreux d’acteurs se sont mobilisés autour du renouvellement des permis d’exploitation des 3 principaux aéroports du pays. En effet, ces permis d’exploitation arrivaient à échéance et les procédures de renouvellement pour les vingt prochaines années ont mobilisé de nombreux acteurs aux intérêts divergents.
Le printemps n'est pas encore fini, mais avec des niveaux de précipitations historiquement bas ces derniers mois, les cartes qui présentent le risque de sécheresse sont au rouge vif sur une bonne partie du territoire belge. Risque-t-on un épisode de sécheresse comme celui de l’année 1976, qui hante toujours les paysans belges ? Arnaud Ruyssen a posé la question à Aurore Degré, hydrologue à Gembloux Agro-Bio Tech et Pascal Mormal, météorologue à l'IRM dans le podcast "Les Clés".
Les modèles saisonniers ont été mis à jour pour les mois de juin, juillet et août. Et c'est une saison torride qui s'annonce en Belgique.
La Belgique loupe une nouvelle fois l'échéance fixée par la Commission européenne pour l'envoi de son plan climat national, reporté à l'été. La Flandre est pointée du doigt.
Dans une interview au « Soir », Pierre Wunsch, le gouverneur de la Banque nationale de Belgique, se montrait très critique sur le « narratif » de la transition climatique. Et s’interrogeait sur des publications scientifiques trop pessimistes. Nadia Cornejo (Greenpeace Belgique) se dit « atterrée ».
La Belgique ne pourra remettre son Plan national Energie-Climat (PNEC) à la Commission européenne le 12 mai, comme elle y était tenue, a indiqué samedi une porte-parole du ministre fédéral du Climat, Jean-Luc Crucke, confirmant une information de la VRT. En cause: un retard du côté de la Flandre, selon la porte-parole.
La barre des 25°C a été atteinte le 12 avril cette année, devenant ainsi le premier jour dit "d'été" de 2025, un record de précocité depuis le début des observations en 1892, ressort-il jeudi du bilan climatique du mois d'avril de l'Institut royal météorologique (IRM).
Il n'y a pratiquement pas eu de pluie pendant plus d'un mois en Belgique. Un effet du ralentissement de la dynamique atmosphérique dont l'intensité interpelle.
Ce 21 mars est le plus chaud depuis 1938 avec 19,8 degrés enregistrés à la station météorologique d'Uccle, a indiqué le chef du service des prévisions de l'Institut royal météorologique (IRM), David Dehenauw.