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Carbone 4
La Commission européenne a reporté la présentation de son objectif climatique pour 2040 initialement attendue au premier trimestre, a confirmé lundi une porte-parole. Cette révision de la législation vise à fixer un cap intermédiaire entre les objectifs de réduction des émissions à l’horizon 2030 et la neutralité carbone en 2050, un engagement clé de l’UE. Pour 2030, l’objectif est de réduire les émissions de 55% par rapport aux niveaux de 1990.
Alors que 2024 est officiellement la première année à avoir dépassé les 1,5°C de réchauffement et que l'objectif de se maintenir sous ce seuil de l'Accord de Paris semble de plus en plus inatteignable, certains s'interrogent sur la possibilité de revenir plus tard à des températures plus clémentes à grand recours de géo-ingénierie. Un scénario qui n'empêcherait pas certaines conséquences irréversibles du réchauffement climatique, alertent les spécialistes.
Les températures records mesurées en 2024 ne s’expliquent que partiellement par les activités humaines émettrices de gaz à effet de serre. Celles-ci surprennent jusqu’aux scientifiques.
La baisse a été de 3 % en 2024, grâce à une forte progression des renouvelables dans la production d’électricité. Le revers est une plus grande variabilité des prix, dans une économie en stagnation.
Les États-Unis, deuxième pollueur mondial, n'ont réduit leurs émissions de gaz à effet de serre que de 0,2% en 2024 par rapport à l'année précédente, bien loin de leurs objectifs climatiques, estime jeudi un rapport indépendant.Après un recul estimé à 3,3% en 2023, la baisse de ces émissions a quasiment stagné, selon une première estimation du centre de recherche américain Rhodium Group. Une projection qui écarte dangereusement les Etats-Unis de leur trajectoire, et ce avant même l'entrée en fonction le 20 janvier de Donald Trump, grand défenseur des énergies fossiles.
Une nouvelle alerte sur le manque d'ambition des politiques mondiales de réduction des gaz à effet de serre. Selon l'outil Climate Action Tracker, nous sommes sur la voie d'un réchauffement de 2,7°C à la fin de ce siècle.Et ce ne sont pas les marchés carbone qui vont nous aider. Si leur régulation a été adoptée au début de cette COP, il reste des zones d'ombre. Et ces crédits pourraient au mieux être inefficaces et au pire nous faire perdre un temps précieux.
À l'issue d'une première journée poussive et après des heures de retard en raison de dissensions entre blocs de pays, les près de 200 États représentés à la COP29 ont fini par adopter les premières règles pour le marché des crédits carbone, jusqu'ici sans régulation internationale et sujet à abus, fraudes et écoblanchiment.
Deux géants de l’industrie automobile, Valeo et Mahle, ont combiné leur savoir-faire pour mettre au point un système de chaîne de traction électrique sans aimant baptisé iBEE. Cette technologie révolutionnaire permettra de réduire de 40 % l’empreinte carbone d’une voiture électrique sur l'ensemble de son cycle de vie.
Les projets industriels de captage et de stockage de C02 (CSC) ont connu une "forte croissance" depuis 2017, avec désormais 628 projets dans le monde, selon un rapport mardi de l'Institut mondial du CSC, un organisme qui promeut ces technologies destinées à freiner le réchauffement climatique.Au 24 juillet 2024, 50 de ces projets étaient opérationnels, 44 en construction et 534 en développement, représentant une hausse de 60% sur un an, détaille le rapport 2024 de ce groupe de réflexion.
Google a confirmé mardi dans un rapport que l’explosion des besoins en intelligence artificielle, et donc en puissance informatique, compromet ses efforts de réduction des émissions carbone.
Pour réduire l'empreinte carbone de la France, le parti d'extrême droite veut restreindre les émissions importées en relocalisant une partie de la production dans l'Hexagone. Une solution qui ne répond que très partiellement au défi climatique.
Google a indiqué le 2 juillet 2024 dans un rapport que l'explosion des besoins en intelligence artificielle (IA), et donc en puissance informatique, compromet ses efforts de réduction des émissions carbone. Un problème auquel sont aussi confrontés ses rivaux Amazon et Microsoft.
Un groupement d'entreprises comprenant les géants des hydrocarbures britannique BP et français TotalEnergies a annoncé vendredi avoir attribué 4 milliards de livres (4,68 milliards d'euros) de contrats pour un projet de construction d'une centrale électrique au gaz avec captage de carbone, une technologie controversée.
Un groupement d'entreprises comprenant les géants des hydrocarbures britannique BP et français TotalEnergies a annoncé vendredi avoir attribué 4 milliards de livres (4,68 milliards d'euros) de contrats à un projet de centrale électrique au gaz avec captage de carbone, une technologie controversée.
La Commission européenne a dévoilé mardi 6 février sa recommandation pour un objectif climatique à 2040. Elle propose de réduire les émissions nettes de gaz à effet de serre de 90% par rapport à 1990. C’est une proposition ambitieuse face à la gronde qui monte autour du Green Deal, mais encore insuffisante pour se placer sur une trajectoire de décarbonation alignée avec la neutralité carbone.
L'UE lance le débat sur ses ambitions climatiques pour 2040: un objectif crucial vers la neutralité carbone, qui devrait déterminer la feuille de route législative des années à venir et nécessiter de nouveaux efforts d'adaptation.Les Vingt-Sept se sont déjà fixé comme objectif de réduire collectivement de 55% leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030 par rapport à 1990, en vue d'atteindre la neutralité carbone en 2050 au plus tard. Reste à déterminer le chiffre intermédiaire 2040.
Grâce au développement économique et technologique rapide du secteur du transport de marchandises, il est aujourd’hui possible de consommer facilement des biens provenant des quatre coins de la planète. Cette accélération constante de la mondialisation n’est pas sans conséquence sur le réchauffement climatique car les émissions associées au transport de marchandises sont considérables. Lorsqu’on parle de transport de marchandises et de climat, on est confronté à un florilège d’idées reçues qui suscitent souvent des réponses contradictoires. Avec cette FAQ, Carbone 4 cherche à éclairer le débat pour démêler le vrai du faux en proposant une approche scientifique et chiffrée pour chaque idée reçue. Ces questions sont les premières d'une plus longue série.
Le Carbone est aujourd’hui au centre d’une interrogation existentielle sur l’évolution de notre environnement. Plutôt que répéter « décarbonez, décarbonez », ne faut-il pas « décarboxyder », c’est-à-dire dans un néologisme (que le lecteur voudra bien m’excuser) travailler à la diminution de l’émission dans l’atmosphère de gaz à effet de serre incorporant un atome de carbone (comme le CO2 et le CH4) ?
S’adapter à la nouvelle donne climatique est un sujet de stratégie. Les enjeux posés sont d’ordre variés : santé et sécurité des employé·es et client·es, continuité d’activité, coûts financiers, capacité à recruter et retenir ses employé·es, enjeu de réputation, voire dans certains cas pérennité du modèle économique. Pour espérer que les entreprises se saisissent véritablement du sujet, il faut accepter d’y passer du temps et d’y consacrer des moyens, car les approches qui semblent simples et suffisantes minorent en réalité l’éventail des risques encourus et des points à traiter :
Les gouvernements prévoient de produire environ 110 % de plus de combustibles fossiles en 2030 que le niveau qui serait compatible avec une limitation du réchauffement à 1,5°C, et 69 % de plus que ce qui serait compatible avec une hausse de 2°C, selon un rapport de l’Onu.
CarbonBombs.org is a tool to follow the evolution of carbon bombs in the world.
La Carbone 4 Académie a proposé un webinaire de présentation du nouveau parcours d'apprentissage centré sur les éco-émotions. Ce parcours innovant de 5h, en e-learning, a été développé en partenariat avec Charline Schmerber, psychopraticienne et experte des éco-émotions. A prix libre, il s'adresse à tous·tes : individus, professionnel·les ou étudiant·es. Savoir identifier ses émotions, leur donner leur juste place, comprendre les messages qu’elles nous transmettent, c’est créer les conditions d’une formidable et libératrice mise en mouvement, au niveau individuel mais aussi au niveau collectif. Juliette Decq, co-directrice de la Carbone 4 Académie, et Charline Schmerber, vous ont présenté ce parcours et son contenu inédit.
La transition nécessite de garantir l’accès à des solutions bas-carbone pour tous les ménages.
- Afp
La France poursuit un rythme de 4,3% de recul des émissions de gaz à effet de serre sur le premier semestre 2023, grâce aux réductions réalisées dans le secteur de l'industrie, de la production d'électricité et du bâtiment tandis que l'aérien poursuit son rebond post-Covid, a annoncé mardi le Citepa.
Depuis le 1er octobre, les entreprises européennes doivent déclarer leurs importations depuis l'étranger des matières premières les plus polluantes, notamment l'acier et l'aluminium, et évaluer les émissions de CO2 que leur production a générées. Des émissions qui, à partir de 2026, seront imposées au travers de la taxe carbone aux frontières.
- Afp
Les pays riches comme les économies en développement vont devoir considérablement avancer leurs objectifs de neutralité carbone pourtant déjà ambitieux, a affirmé mardi l'agence internationale de l'énergie (AIE) en soulignant que l'essor des "énergies propres" constituait le principal levier pour maintenir à portée de main les objectifs climatiques.
Un record qui devrait encore augmenter puisque des incendies sont toujours en cours dans plusieurs régions.
Les émissions de carbone provoquées par les feux de forêts historiques au Canada ont déjà dépassé le record annuel national, selon l'observatoire européen Copernicus jeudi. Et le pic n'a peut être pas encore été franchi, le pays étant toujours en proie à plus de 990 incendies, dont 613 jugés hors de contrôle.
Entre le développement d’ordinateurs et de smartphones toujours plus performants, la multiplication d’appareils connectés dans nos bureaux et nos foyers, et les promesses des IA (Intelligence Artificielle) et de la 5G, le numérique n’a pas fini de nous faire rêver et de nous faire miroiter un monde « dématérialisé », affranchit des limites physiques du monde réel.
Combien faut-il investir pour le climat ? Des experts d’horizons variés ont cherché à répondre à cette question importante et en apparence assez simple. Ils sont d’accord pour dire que, public comme privé, il faut investir plus pour réduire les émissions de carbone. Mais ils divergent sur l’ampleur du montant, qui va de 20 à 100 milliards d’euros par an. Faut-il s’inquiéter de cette divergence ?
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La Commission européenne a reporté la présentation de son objectif climatique pour 2040 initialement attendue au premier trimestre, a confirmé lundi une porte-parole. Cette révision de la législation vise à fixer un cap intermédiaire entre les objectifs de réduction des émissions à l’horizon 2030 et la neutralité carbone en 2050, un engagement clé de l’UE. Pour 2030, l’objectif est de réduire les émissions de 55% par rapport aux niveaux de 1990.
Alors que 2024 est officiellement la première année à avoir dépassé les 1,5°C de réchauffement et que l'objectif de se maintenir sous ce seuil de l'Accord de Paris semble de plus en plus inatteignable, certains s'interrogent sur la possibilité de revenir plus tard à des températures plus clémentes à grand recours de géo-ingénierie. Un scénario qui n'empêcherait pas certaines conséquences irréversibles du réchauffement climatique, alertent les spécialistes.
Les températures records mesurées en 2024 ne s’expliquent que partiellement par les activités humaines émettrices de gaz à effet de serre. Celles-ci surprennent jusqu’aux scientifiques.
La baisse a été de 3 % en 2024, grâce à une forte progression des renouvelables dans la production d’électricité. Le revers est une plus grande variabilité des prix, dans une économie en stagnation.
Les États-Unis, deuxième pollueur mondial, n'ont réduit leurs émissions de gaz à effet de serre que de 0,2% en 2024 par rapport à l'année précédente, bien loin de leurs objectifs climatiques, estime jeudi un rapport indépendant.Après un recul estimé à 3,3% en 2023, la baisse de ces émissions a quasiment stagné, selon une première estimation du centre de recherche américain Rhodium Group. Une projection qui écarte dangereusement les Etats-Unis de leur trajectoire, et ce avant même l'entrée en fonction le 20 janvier de Donald Trump, grand défenseur des énergies fossiles.
Une nouvelle alerte sur le manque d'ambition des politiques mondiales de réduction des gaz à effet de serre. Selon l'outil Climate Action Tracker, nous sommes sur la voie d'un réchauffement de 2,7°C à la fin de ce siècle.Et ce ne sont pas les marchés carbone qui vont nous aider. Si leur régulation a été adoptée au début de cette COP, il reste des zones d'ombre. Et ces crédits pourraient au mieux être inefficaces et au pire nous faire perdre un temps précieux.
À l'issue d'une première journée poussive et après des heures de retard en raison de dissensions entre blocs de pays, les près de 200 États représentés à la COP29 ont fini par adopter les premières règles pour le marché des crédits carbone, jusqu'ici sans régulation internationale et sujet à abus, fraudes et écoblanchiment.
Deux géants de l’industrie automobile, Valeo et Mahle, ont combiné leur savoir-faire pour mettre au point un système de chaîne de traction électrique sans aimant baptisé iBEE. Cette technologie révolutionnaire permettra de réduire de 40 % l’empreinte carbone d’une voiture électrique sur l'ensemble de son cycle de vie.
Les projets industriels de captage et de stockage de C02 (CSC) ont connu une "forte croissance" depuis 2017, avec désormais 628 projets dans le monde, selon un rapport mardi de l'Institut mondial du CSC, un organisme qui promeut ces technologies destinées à freiner le réchauffement climatique.Au 24 juillet 2024, 50 de ces projets étaient opérationnels, 44 en construction et 534 en développement, représentant une hausse de 60% sur un an, détaille le rapport 2024 de ce groupe de réflexion.
Google a confirmé mardi dans un rapport que l’explosion des besoins en intelligence artificielle, et donc en puissance informatique, compromet ses efforts de réduction des émissions carbone.
Pour réduire l'empreinte carbone de la France, le parti d'extrême droite veut restreindre les émissions importées en relocalisant une partie de la production dans l'Hexagone. Une solution qui ne répond que très partiellement au défi climatique.
Google a indiqué le 2 juillet 2024 dans un rapport que l'explosion des besoins en intelligence artificielle (IA), et donc en puissance informatique, compromet ses efforts de réduction des émissions carbone. Un problème auquel sont aussi confrontés ses rivaux Amazon et Microsoft.
Un groupement d'entreprises comprenant les géants des hydrocarbures britannique BP et français TotalEnergies a annoncé vendredi avoir attribué 4 milliards de livres (4,68 milliards d'euros) de contrats pour un projet de construction d'une centrale électrique au gaz avec captage de carbone, une technologie controversée.
Un groupement d'entreprises comprenant les géants des hydrocarbures britannique BP et français TotalEnergies a annoncé vendredi avoir attribué 4 milliards de livres (4,68 milliards d'euros) de contrats à un projet de centrale électrique au gaz avec captage de carbone, une technologie controversée.
La Commission européenne a dévoilé mardi 6 février sa recommandation pour un objectif climatique à 2040. Elle propose de réduire les émissions nettes de gaz à effet de serre de 90% par rapport à 1990. C’est une proposition ambitieuse face à la gronde qui monte autour du Green Deal, mais encore insuffisante pour se placer sur une trajectoire de décarbonation alignée avec la neutralité carbone.