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La géothermie, énergie renouvelable issue de la chaleur naturelle des sous-sols et des nappes souterraines, a un avenir radieux pour répondre aux besoins croissants de la planète en électricité, estime l'Agence Internationale de l'Energie qui incite les pétroliers à investir dans ce domaine.La géothermie pourrait couvrir à elle seule 15% de la croissance de la demande mondiale en électricité entre maintenant et 2050, si le coût des projets continue de se réduire, estime l'AIE dans son rapport de 125 pages, intitulé "L'avenir de l'énergie géothermique", publié vendredi.
Le président de l'Azerbaïdjan, Ilham Aliev, qui accueille cette année la COP de l'ONU sur le climat à Bakou, a répété et assumé mardi son expression de "cadeau de Dieu" pour désigner les hydrocarbures, qui ont fait la richesse de son pays.
La 29e Conférence des Nations Unies sur le changement climatique, ou COP29, se déroulera à Bakou, en Azerbaïdjan, du 11 au 22 novembre 2024. Les critiques des ONG de défense des droits de l’homme concernant cette COP29 sont particulièrement vives. Des organisations comme Human Rights Watch et Amnesty International expriment de vives inquiétudes sur la répression des libertés fondamentales dans le pays hôte.
Les autorités ukrainiennes ont ordonné l'évacuation des civils de la ville de Koupiansk et trois communes voisines, en raison de l'intensification de frappes russes sur cette zone reprise il y a deux ans aux forces de Moscou, a indiqué vendredi le gouverneur régional.
Perenco au Guatemala, c’est fini. La compagnie franco-britannique va cesser d’exploiter le pétrole et de détruire l’environnement du pays : le nouveau gouvernement de centre-gauche ne va pas renouveler son contrat.
Désormais "la direction est claire": à la COP28 le monde a dit "adieu aux énergies fossiles", s'est félicité vendredi le patron de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), pour qui chacun peut désormais demander des comptes à son gouvernement ou aux industries pétro-gazières quant à leurs politiques énergétiques.Dans un entretien à l'AFP, Fatih Birol voit cependant un grand oubli dans la réunion de Dubaï: le financement de la transition énergétique des pays du Sud, clé de la lutte contre le réchauffement climatique mondial.Q: Comment accueillez-vous cet accord ?
De nouvelles projections d’un institut de modélisation climatique estiment à 55 % le risque que les températures globales dépassent pour la première fois en 2023 une hausse de 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle. Mais franchir ce seuil d’alarme, fixé lors de la COP21 en 2015, ne signe pas encore l'échec des accords de Paris.
Sur sa barque entourée de boue, Pedro de la Cruz lève les mains au ciel et implore Dieu et la divinité des peuples andins Pachamama pour qu'ils mettent fin à la sécheresse dans la région du lac Titicaca, située à cheval entre la Bolivie et le Pérou.
Les réactions à l’international se multiplient ce mardi 6 juin après la destruction partielle d’un barrage dans le sud de l’Ukraine, provoquant des inondations et des évacuations d’habitants.
Les catastrophes s’enchaînent, mais le monde et ses dirigeants peinent toujours à changer de modèle. C’est des militantes déterminées comme la jeune Française que viennent désormais l’espoir et l’«élan» pour renverser la table.
Jean-Marc Jancovici est ingénieur, spécialisé sur les questions de climat et d'énergie. Il est président du think tank The Shift Project, et co-fondateur de Carbone 4. Cela fait des années qu'il essaie d'informer et d'alerter sur les crises environnementales avec pédagogie. Dans cet entretien réalisé par Olivier Berruyer pour Élucid, il propose une analyse sans détour de l'impasse énergétique dans laquelle nous nous trouvons, et dont nous commençons tout juste à apercevoir les effets depuis la crise du gaz, suite au conflit russo-ukrainien. Que ce soit subi ou choisi, nous allons devoir repenser totalement le fonctionnement de nos civilisations modernes fondées sur l’exploitation à outrance des énergies fossiles. A fortiori lorsque la menace des pénuries s'articule avec un réchauffement climatique aux effets potentiellement catastrophiques...
L’éclairage artificiel, public et privé, s’est accru ces dernières années, de concert avec une urbanisation croissante. Outre contribuer à la facture énergétique collective, l’éclairage artificiel nocturne engendre une pollution lumineuse qui affecte la biodiversité végétale et animale, la santé humaine et rend difficiles les observations astronomiques. Or les paysages nocturnes font partie du patrimoine commun de la nation comme en dispose le Code de l’environnement.
Depuis soixante ans, les dangers des pesticides pour la biodiversité et la santé sont avérés. Alors pourquoi notre modèle agricole et alimentaire reste-t-il toujours dopé aux pesticides ? Les Monsanto Papers l’ont montré, les lobbyistes du secteur entretiennent savamment le doute quant à la gravité de leurs impacts environnementaux et sanitaires. Mais l’influence des industriels n’est que la face émergée d’une machinerie plus vaste de production de l’ignorance, reposant moins sur la manipulation que sur un déni collectif favorisé par les protocoles officiels de l’évaluation des risques....
Du fonds des océans aux sommets des montagnes, les microplastiques sont partout dans l'environnement mais pas seulement. Ils se fraient aussi un chemin dans le corps humain, des poumons au placenta. Une contamination qui dérange même si son impact est incertain.
Du fonds des océans aux sommets des montagnes, les microplastiques sont partout dans l'environnement, mais pas seulement. Ils se fraient aussi un chemin dans le corps humain, des poumons au placenta, une contamination qui dérange même si son impact est incertain.
L’hydrogène tient une grande place dans le récit collectif de la transition énergétique, sans doute à juste titre. Pour que ce choix ait un sens, il est indispensable que l’hydrogène soit réellement décarboné, c’est-à-dire qu’il ne soit plus produit à partir de méthane fossile (à moins de capter et stocker le CO2 émis dans le cas du vaporeformage mais le CCS n’est pas encore totalement une réalité industrielle).
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Depuis plusieurs mois, le Brésil, dont le mix électrique repose à 63,8% sur l'hydroélectricité(1), est touché par une sécheresse inhabituelle. Le pays a recours à des centrales thermiques pour compenser la chute de production des centrales hydrauliques (renchérissant le prix de l’électricité), afin d’éviter un black-out ou un rationnement similaire à celui de 2001/2002 qui avait profondément affecté le pays.
Le Traité de la Charte de l’énergie (TCE) accorde aux investisseurs étrangers des pouvoirs étendus leur permettant de poursuivre en justice les États coupables à leurs yeux d’avoir ‘porté atteinte’ à leurs investissements dans le domaine de l’énergie.
C'était une évidence pour beaucoup d'observateurs avertis,mais là on franchit LA limite. L'équation est pourtant simple et connue. Au-delà d'un certain seuil de présence de différents gaz à effets de serre, le risque d'emballement devient bien réel. C'est ce seuil que nous dépasserons d'ici peu.La réponse indispensable est également connue depuis belle lurette. La diminution constante et rapide des émissions de ces gaz !
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