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Jean-Marc Gancille est auteur et militant de la cause animale qui travaille à la Réunion au sein d'une association scientifique pour la conservation des cétacés - Globice. L'association cherche à mettre en place des programmes de conservation pour étudier et protéger les mammifères marins, afin de les aider à s'adapter à un environnement qui se dégrade, avec le réchauffement climatique, la pollution plastique et la pêche.
Selon le ministre de l’Agriculture, l’élevage industriel n’existe pas. C’est bien évidemment faux, prouve Jean-Marc Gancille, auteur de Comment l’humanité se viande. Il en retrace l’histoire dans cette tribune. Jean-Marc Gancille est essayiste, auteur de Comment l’humanité se viande — Le véritable impact de l’alimentation carnée, éd. Rue de l’Échiquier, 2024 En marge de l’examen du projet de loi d’orientation pour la souveraineté agricole, finalement adopté le 28 mai 2024, le ministre de l’Agriculture, (...)
Jean-Marc Gancille est l'auteur d'un essai paru cette année aux éditions Rue de L’Échiquier : Comment l'Humanité se viande. Le véritable impact de l'alimentation carnée. Récemment ulcéré par l'annonce du "plan gouvernemental pour reconquérir notre souveraineté sur l'élevage", qui sous couvert de réappropriation agricole se révèle écocidaire et rétrograde, il nous a transmis un tribune
Alors que les protéines animales ne sont plus nécessaires à la nutrition d’une majorité d’humains, des centaines de millions animaux sont tués chaque jour pour être mangés. Le débat autour de l’alimentation carnée se focalise généralement sur le plan de l’éthique et de la morale, partant du constat que les animaux sont des êtres capables de ressentir la douleur, le plaisir et diverses émotions. Mais cette exploitation de masse constitue aussi un risque écologique majeur qui met en péril l’habitabilité de la planète et la survie de l’humanité.
L'été 2023 a été le plus chaud de l’Histoire humaine. Chaque jour les médias en énumèrent les conséquences dramatiques. Paroles radicales de Jean-Marc Gancille, militant écologiste et auteur de "Ne plus se mentir": fini l’espoir, soyons courageux.
Alors que s’ouvre le One Ocean Summit à Brest, Jean-Marc Gancille et Stéphane His rappellent le rôle trop souvent minoré des océans dans la lutte contre le réchauffement climatique, en particulier sur la question du CO2. Ils montrent par exemple le rôle inattendu que la protection des baleines pourrait jouer dans ce combat.
Une innovation low-tech ? Quel est cet étrange oxymore ? Faut-il retourner à la bougie ou à l’âge des cavernes au lieu de miser sur le progrès technologique ? Certes, le low-tech ne fait pas rêver comme le high-tech et ses applications futuristes. Et pourtant, si c’était là que se situait la vraie modernité et le courage d’innover ?
Les faits parviennent rarement à convaincre les gens qu’ils peuvent avoir tort. Le plus souvent ils contribuent paradoxalement à les conforter dans leurs croyances afin de maintenir intacte leur vision du monde au prix de contorsions intellectuelles spectaculaires et d’arrangements étonnants avec la réalité.
Alors que le gouvernement continue de maintenir à grand coût l’industrie de l’élevage, des chercheurs ont montré que passer à l'alimentation végétale permettrait de stocker vingt-cinq années d'émissions fossiles.
En cette semaine marquée par différentes actualités autour de la condition animale (voir ici au sujet de la maltraitance observée par L214 dans élevage de canards , là concernant la chasse à la glu ou ici concernant le débat public autour du bien-être animal), et à une période où le barbecue et la pratique de la pêche restent de saison, il est un livre dont la sortie tombe pile dans l’ère du temps pour interroger notre rapport à la viande, à la chair, aux animaux et à l’exploitation du vivant dans son ensemble.
rendre soin des arbres, c’est s’ouvrir à d'autres chemins de compréhension des mondes et à de nouvelles coexistences entre nature et culture.
Nous sommes à un tournant. La civilisation humaine a détruit 83% de tous les mammifères sauvages de la planète et plus de 150 millions d'animaux sont tués chaque jour dans le monde pour se nourrir, rien que sur terre.
« Confrontés désormais à un risque mortel, nous constatons au quotidien l’insuffisance des lois, le défaut d’application concrète des décisions, voire l’injustice des actes. Être un bon citoyen n’implique aucunement la docilité. Au contraire ! L’inaction climatique, le défaut de protection des écosystèmes, le mépris des intérêts des animaux non humains justifient un devoir moral et politique de désobéissance et même de rébellion. »