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Lafarge

avril 2024

Interpellations brutales, gardes à vue interminables… 17 personnes ont été arrêtées le 8 avril dans le cadre d’une action contre Lafarge en 2023, avec des moyens « disproportionnés » de l’antiterrorisme. Elles racontent. Il est 6 heures du matin, en région parisienne, lundi 8 avril, lorsque Guillaume est réveillé par le bruit des « coups de bélier », puis « l’énorme fracas » de la porte « défoncée » de l’un de ses voisins. Quelques minutes plus tard, il entend une deuxième tentative d’intrusion chez un autre de (...)
Lors d’actions nationales en décembre, une centaine de manifestants cagoulés s’étaient introduits dans une cimenterie Lafarge à Val-de-Reuil, dans l’Eure. Ce lundi 8 avril, dix-sept ont été interpellés et placés en garde à vue.
Le béton du cimentier Lafarge sera au centre d’actions menées par une coalition de 150 luttes dès le 9 décembre. La fabrication de ce matériau provoque de fortes émissions de gaz carbonique, et il requiert énormément de sable.

décembre 2023

Du 9 au 12 décembre, plus de 150 collectifs écologistes se mobilisent contre le cimentier Lafarge et le monde «tentaculaire et criminel» du béton. Des actions ont lieu partout en France, notamment ce dimanche.
Le béton du cimentier Lafarge sera au centre d’actions menées par une coalition de 150 luttes dès le 9 décembre. Un matériau qui menace dangereusement nos ressources. Explications.

octobre 2023

Appel à quatre jours de mobilisations du 9 au 12 décembre contre Lafarge et le monde du béton.

septembre 2023

Ce texte fait suite aux 35 arrestations des 5 et 20 juin dernier et en particulier aux 31 concernant le désarmement de l'usine Lafarge de Bouc-Bel-Air, le 10 décembre 2022. Parmi ces personnes, deux ont été mises en examen début juillet. Les analyses qui suivent sont donc le résultat d'entretiens menés d'une part avec les arrêté.e.s qui ont pu faire part d'informations recueillies lors des auditions, dans leurs discussions avec les services d'enquête, d'autre part avec les mis.es en examen, chacun de leur côté, étant donné qu'iels ont interdiction d'entrer en contact. Elles permettent de se faire une idée de ce que l'État est prêt à déployer pour traquer celleux qui s'opposent au ravage écologique et aux nuisances industrielles. Dans cette affaire, menée sur place par la section de recherche de la gendarmerie de Marseille, la SDAT (sous-direction antiterroriste) a été saisie en renfort, alors même que les faits reprochés ne sont pas caractérisés comme terroristes et ce sur la base de la seule et vag
En octobre 2022, le volet américain de l'affaire Lafarge se clôturait. Le premier producteur de ciment au monde était poursuivie aux Etats-Unis pour avoir porté atteinte à la « sécurité nationale » afin de maintenir son activité en Syrie au prix du versement de commissions à divers groupes terroristes comme le Front Al-Nosra (à l’époque affilié à Al-Qaida) mais aussi à Daesh. La firme décidait de plaider coupable et de débourser 778 millions de dollars en échange de l'abandon des poursuites. Le volet français de l'affaire est loin d'être terminé. En France Lafarge n'a pas la possibilité de se débarrasser du fardeau en faisant briller la monnaie. Il n'est pas sûr pourtant que ce soit la vertu qui pousse la justice française à traiter cette affaire encombrante, dans laquelle l'industriel, le pouvoir politique et les services de renseignement du pays des droits de l'homme traitent l'éthique comme une balle de flipper.
Comment 150 activistes ont pu pénétrer dans l’usine du cimentier Lafarge, y faire 6 millions d’euros de dégâts en moins d’une demi heure, avant de disparaître dans la nature ? Voilà de quoi faire trembler les services de renseignements, de quoi mobiliser la sous direction anti terroriste, de quoi justifier la dissolution des Soulèvements de la Terre, voilà l’affaire de l’usine Lafarge de Bouc Bel Air. ❓ Reste la question de la légitimité de ce genre d’action : L’action de désarmement de l’usine Lafarge est-elle légitime, est-elle efficace ?

juin 2023

Huit des dix-sept gardes à vue avaient été levées jeudi matin et les dernières l’ont été vendredi, a précisé le parquet. Les arrestations avaient été menées dès mardi matin, à la veille de la dissolution du mouvement.

décembre 2022

Face à l’urgence, l’activisme climatique prend de l’ampleur, avec toutefois une scission sur les modes d’action. Alors que les militants de Dernière rénovation bloquaient encore le week-end dernier le périphérique parisien de façon pacifique, des dizaines d’activistes envahissaient l’usine de Lafarge près de Marseille, s’attaquant aux caméras de vidéo-surveillance, aux engins et aux vitrines de bureau. Des actions qui dépassent l’activisme d’interpellation, qui prévalait jusqu’alors, et qui interrogent sur l’escalade à venir, au risque de desservir la cause.
L’action a été rapide, les dégâts majeurs. Samedi 10 décembre, « 200 personnes ont envahi et désarmé par surprise l’usine Lafarge de La Malle à Bouc-Bel-Air, près de Marseille », a raconté le collectif Les Soulèvements de la terre relayant un communiqué des collectifs organisateurs. Les activistes entendent alerter sur le rôle massif du secteur du BTP dans les émissions mondiales de CO2, et pointer la responsabilité du premier cimentier mondial.
Samedi 10 décembre, à Bouc-bel-Air, dans les Bouches-du-Rhône, 200 personnes se sont rendues sur le site de l’usine du cimentier Lafarge pour y entamer son démantèlement. En effet, l’entreprise est mondialement connue pour quelques prouesses : être parmi les plus gros pollueurs et émetteurs de CO2 en France, une mise en examen pour financement du terrorisme, une autre pour complicité de crime contre l’humanité, tout en continuant de se présenter comme l’un des fleurons de l’industrie française et à couler du béton par millions de tonnes.