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OGM
Les représentants des Vingt-Sept ont adopté, vendredi, une proposition de la Commission européenne visant à autoriser une utilisation plus large des variétés végétales résultant des NTG.
Les scientifiques utilisent des cellules souches pluripotentes induites pour recréer des traits de mammouths chez les éléphants. Réintroduire des éléphants modifiés pourrait aider à stabiliser le permafrost et lutter contre le changement climatique. Les défis éthiques et scientifiques posent des questions sur l’impact des technologies de biotechnologie modernes.
Un arbitrage international a obligé, vendredi 20 décembre, le Mexique à revoir un décret qui interdisait l’usage de maïs transgénique pour la fabrication de certains aliments très populaires. Il était contesté par l’administration Biden au nom de la défense des intérêts économiques américains.
Au Japon, le plus occidental Etat d’Extrême-Orient, acquis aux règles économiques du marché à l’européenne, l’économiste et philosophe Kohei Saito vient jouer l’empêcheur de penser en rond. Diplômé de l’université Humboldt de Berlin et professeur d’économie politique à l’université d’Osaka au Japon, Kohei Saito nous enjoint à tourner le dos à la croissance infinie et indéfinie et de construire, sur la base de coopératives, une sobriété partagée. Ce qu’il appelle le «communisme de décroissance», seul à même, selon lui, de dépasser le capitalisme productiviste, nocif à la planète.
Biologiste, professeur de biologie moléculaire à l'université de Caen. Spécialiste des OGM et des pesticides. Auteur de nombreux ouvrages d’abord controversés tels que “Génétiquement incorrect” et “Ces OGM qui changent le monde” (Flammarion). Auteur plus récemment de “L'Affaire Roundup à la lumière des Monsanto Papers” ‘Actes Sud).
Le Mexique défend son droit à refuser les importations de maïs OGM en provenance des États-Unis. Une décision jugée illégale par ces derniers, qui réfutent les arguments scientifiques de leur voisin. La bataille est rude. Depuis un décret du gouvernement mexicain de 2020 visant à interdire les importations de maïs génétiquement modifié (OGM) au 31 janvier 2024, le bras de fer entre les États-Unis et le Mexique s’éternise. La culture de maïs transgénique est interdite au Mexique, mais le pays continue (...)
Les cultures issues des nouvelles techniques génomiques doivent-elles être traitées comme celles des OGM traditionnels ? La question se pose parce que les deux technologies divergent, mais elle n’a pas encore été tranchée au niveau européen.
Les nouvelles techniques d'édition du génome sont en discussion au parlement européen. En jeu : la diversité de l'agriculture de demain.
Le débat sur les nouveaux OGM est biaisé par les lobbies qui défendent toute une série d’intérêts économiques. A la faveur de sa présidence européenne, la Belgique doit se positionner dans ce dossier en facilitant l’élaboration d’une politique européenne qui donne la priorité à l’équité, à l’autonomie des agriculteur.e.s, à la santé publique et à l’environnement.
Une branche du CNRS a poussé ses chercheurs à se positionner publiquement en faveur des nouveaux OGM. Le retour de cette vieille technique de propagande industrielle a choqué de nombreux scientifiques, notamment écologues.
Si rien n’indique que les « nouveaux OGM » soient sanitairement dangereux, ils ne sont pas exempts d’inquiétudes scientifiquement légitimes sur leurs conséquences biologiques. En plus de leurs coûts et conséquences sur les paysans.
- France24
Le Parlement européen débat mardi d'un assouplissement de la réglementation entourant les NGT, de nouveaux organismes génétiquement modifiés qui permettraient, selon leurs partisans, de renforcer l'agriculture européenne. Leurs détracteurs font valoir que les risques qu'ils représentent pour la santé et l’environnement sont mal évalués.
Prix des semences, brevets et droits de licence, présomption de contrefaçon : le projet de réglementation sur les nouveaux OGM menace les petits semenciers et les paysans, au bénéfice des multinationales agrochimiques.
Les eurodéputés de la commission du Parlement européen consacrée à l'Environnement ont donné mercredi leur feu vert à un texte qui facilitera la mise sur le marché d'aliments issus des "nouvelles techniques génomiques" (NTG), les techniques les plus récentes de modification génétique.
Plus de cent scientifiques interpellent la Commission européenne sur les lacunes de sa proposition de dérèglementation des OGM, formulée en juillet 2023. Alors que cette proposition fait l’objet d’intenses négociations politiques à Bruxelles, ces scientifiques demandent notamment une évaluation des risques complète et une transparence totale pour tous les citoyens.
Bruxelles pousse pour l’assouplissement de la réglementation sur les « nouveaux OGM ». Lentement, mais sûrement, l’opposition monte.
Biotech firms are using climate goals opportunistically in an attempt to force through the deregulation of genetically modified crops.
Des bactéries, levures et, pourquoi pas, des virus génétiquement modifiés disséminés dans l’environnement sans aucun encadrement règlementaire ? C’est ce que des entreprises suggèrent fortement à la Commission européenne. Des documents obtenus par l’association Corporate Europe Observatory (CEO) montrent un intense lobby des entreprises afin que la déréglementation proposée pour les végétaux OGM/NTG s’applique aux micro-organismes génétiquement modifiés.
L’évasion de 3500 saumons d’élevage en Islande inquiète les autorités locales locaux et menace la survie de leurs (presque) congénères sauvages. Une opération de capture a été lancée pour les récupérer avant qu’ils ne s'hybrident.
La Commission européenne a présenté le 5 juillet sa proposition de nouveau cadre législatif pour les nouvelles techniques de modification génétique, qui vise à d’exclure les OGM obtenus par mutagénèse dirigée et cisgenèse des obligations d’évaluation des risques, d’étiquetage, de traçabilité et de contrôle.
Ce 5 juillet, la Commission européenne a présenté sa proposition de modification réglementaire concernant la création d’un nouveau cadre réglementaire pour certains OGM. Cette proposition vise à généraliser la biopiraterie et la privatisation de toutes les semences par les entreprises détentrices de brevets, au détriment des droits des agriculteur.rice.s sur les semences.
La proposition de loi qui vise à considérer les cultures issues des nouvelles techniques génomiques comme des variétés conventionnelles suscite une forte opposition à gauche et dans la société civile.
La Commission européenne souhaite faciliter la culture de plantes cultivées grâce aux nouvelles techniques génomiques. De quoi relancer, selon “Politico Europe”, le débat houleux autour des organismes génétiquement modifiés.
Mercredi, la Commission européenne doit proposer un texte favorisant les « nouvelles techniques génomiques » (NTG)[1]. « L’idée est d’apporter aux agriculteurs de nouveaux outils pour développer des plantes utilisant moins de pesticides, mieux adaptées au changement climatique car moins gourmandes en eau ou plus résistantes aux sécheresses », justifie la Commission [2]. Pour la commissaire à la Santé, Stella Kyriakides, « c’est la voie à suivre ».
Des périodes de sécheresse de plus en plus longues, de plus en plus fréquentes, de plus en plus sévères ont des conséquences négatives sur l'agriculture. Que faire pour atténuer cet effet du changeme? L’Italie a choisi son camp en votant en faveur d’une loi qui simplifie les procédures pour les essais en champ de variétés issues de la « mutagénèse dirigée ou cisgénèse ». Ou, du moins, l’Italie a utilisé l’argument du changement climatique pour faire un pas vers la déréglementation de nouveaux OGM.
En juin, la législation européenne encadrant les « nouveaux OGM » pourrait être assouplie, au grand bonheur de l’agro-industrie. Voici cinq points pour tout comprendre à ces techniques de modification du vivant.
Philippe Lamberts et dix-sept autres députés européens issus de cinq groupes politiques différents demandent, dans une tribune au « Monde », une nouvelle stratégie globale pour une économie européenne de postcroissance qui intègre des objectifs sociaux et environnementaux.
Les conflits technologiques sont souvent analysés en termes de confiance ou de défiance vis-à-vis des experts scientifiques et des décideurs publics. Avec celui du nucléaire, le dossier des OGM est un…
Le pays sud-américain lancera la construction d’une ferme géante où seront élevés chaque année 5 milliards de moustiques modifiés. Ces insectes, infectés par une bactérie qui les empêche de transmettre le virus de la dengue aux humains, seront ensuite relâchés dans tout le Brésil. Ils légueront ainsi cette caractéristique à leur progéniture.
Depuis le 23 mars 2023, la nouvelle loi anglaise encadrant les OGM est entrée en application. Adoptée sur fond de mises en garde émanant notamment de commissions parlementaires, de scientifiques et d’organisations de la société civile, la loi permet à de nombreux OGM d’échapper à l’évaluation des risques et à l’étiquetage. Une déréglementation de grande ampleur qui, bien au-delà de l’agriculture, s’étend aux plantes et aux animaux.
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Les représentants des Vingt-Sept ont adopté, vendredi, une proposition de la Commission européenne visant à autoriser une utilisation plus large des variétés végétales résultant des NTG.
Les scientifiques utilisent des cellules souches pluripotentes induites pour recréer des traits de mammouths chez les éléphants. Réintroduire des éléphants modifiés pourrait aider à stabiliser le permafrost et lutter contre le changement climatique. Les défis éthiques et scientifiques posent des questions sur l’impact des technologies de biotechnologie modernes.
Un arbitrage international a obligé, vendredi 20 décembre, le Mexique à revoir un décret qui interdisait l’usage de maïs transgénique pour la fabrication de certains aliments très populaires. Il était contesté par l’administration Biden au nom de la défense des intérêts économiques américains.
Au Japon, le plus occidental Etat d’Extrême-Orient, acquis aux règles économiques du marché à l’européenne, l’économiste et philosophe Kohei Saito vient jouer l’empêcheur de penser en rond. Diplômé de l’université Humboldt de Berlin et professeur d’économie politique à l’université d’Osaka au Japon, Kohei Saito nous enjoint à tourner le dos à la croissance infinie et indéfinie et de construire, sur la base de coopératives, une sobriété partagée. Ce qu’il appelle le «communisme de décroissance», seul à même, selon lui, de dépasser le capitalisme productiviste, nocif à la planète.
Biologiste, professeur de biologie moléculaire à l'université de Caen. Spécialiste des OGM et des pesticides. Auteur de nombreux ouvrages d’abord controversés tels que “Génétiquement incorrect” et “Ces OGM qui changent le monde” (Flammarion). Auteur plus récemment de “L'Affaire Roundup à la lumière des Monsanto Papers” ‘Actes Sud).
Le Mexique défend son droit à refuser les importations de maïs OGM en provenance des États-Unis. Une décision jugée illégale par ces derniers, qui réfutent les arguments scientifiques de leur voisin. La bataille est rude. Depuis un décret du gouvernement mexicain de 2020 visant à interdire les importations de maïs génétiquement modifié (OGM) au 31 janvier 2024, le bras de fer entre les États-Unis et le Mexique s’éternise. La culture de maïs transgénique est interdite au Mexique, mais le pays continue (...)
Les cultures issues des nouvelles techniques génomiques doivent-elles être traitées comme celles des OGM traditionnels ? La question se pose parce que les deux technologies divergent, mais elle n’a pas encore été tranchée au niveau européen.
Les nouvelles techniques d'édition du génome sont en discussion au parlement européen. En jeu : la diversité de l'agriculture de demain.
Le débat sur les nouveaux OGM est biaisé par les lobbies qui défendent toute une série d’intérêts économiques. A la faveur de sa présidence européenne, la Belgique doit se positionner dans ce dossier en facilitant l’élaboration d’une politique européenne qui donne la priorité à l’équité, à l’autonomie des agriculteur.e.s, à la santé publique et à l’environnement.
Une branche du CNRS a poussé ses chercheurs à se positionner publiquement en faveur des nouveaux OGM. Le retour de cette vieille technique de propagande industrielle a choqué de nombreux scientifiques, notamment écologues.
Si rien n’indique que les « nouveaux OGM » soient sanitairement dangereux, ils ne sont pas exempts d’inquiétudes scientifiquement légitimes sur leurs conséquences biologiques. En plus de leurs coûts et conséquences sur les paysans.
Le Parlement européen débat mardi d'un assouplissement de la réglementation entourant les NGT, de nouveaux organismes génétiquement modifiés qui permettraient, selon leurs partisans, de renforcer l'agriculture européenne. Leurs détracteurs font valoir que les risques qu'ils représentent pour la santé et l’environnement sont mal évalués.
Prix des semences, brevets et droits de licence, présomption de contrefaçon : le projet de réglementation sur les nouveaux OGM menace les petits semenciers et les paysans, au bénéfice des multinationales agrochimiques.
Les eurodéputés de la commission du Parlement européen consacrée à l'Environnement ont donné mercredi leur feu vert à un texte qui facilitera la mise sur le marché d'aliments issus des "nouvelles techniques génomiques" (NTG), les techniques les plus récentes de modification génétique.
Plus de cent scientifiques interpellent la Commission européenne sur les lacunes de sa proposition de dérèglementation des OGM, formulée en juillet 2023. Alors que cette proposition fait l’objet d’intenses négociations politiques à Bruxelles, ces scientifiques demandent notamment une évaluation des risques complète et une transparence totale pour tous les citoyens.