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Près de 25.000 personnes ont manifesté samedi dans la ville espagnole de Valence pour réclamer une nouvelle fois la démission du président de région Carlos Mazón, critiqué pour sa mauvaise gestion des inondations meurtrières du 29 octobre. Cinq mois après les intempéries qui ont fait 235 morts dans le sud-est de l’Espagne, dont 227 dans la seule région de Valence, les manifestants ont dénoncé, comme tous les 29 de chaque mois désormais, le maintien au pouvoir de l’élu conservateur. "Mazón, en prison !", "Ni oubli, ni pardon !", "Justice pour toutes les victimes !", ont-ils scandé, en brandissant des photos des personnes décédées, ou de hautes pancartes à l’effigie du dirigeant du Parti populaire (PP, droite), les mains tachées de sang.
Selon un rapport de l’ONU, en 2024, un nombre record de personnes a été contraint de se déplacer à cause de divers phénomènes naturels résultant de la catastrophe écologique, alors que les températures et le niveau de la mer atteignent des chiffres records. ... Des chiffres alarmants. Des centaines de milliers de personnes ont été forcées de fuir cyclones, sécheresses, incendies et autres catastrophes climatiques l’année dernière. Un nombre record depuis 2008, qui souligne l’urgence de déployer des réseaux d’alerte précoces tout autour du globe, selon l’ONU. Les pays pauvres sont fortement touchés, ainsi que le souligne le rapport annuel sur l’état du climat de l’Organisation météorologique mondiale (OMM).
Des manifestants demandent régulièrement la démission de M. Mazon, dénonçant sa gestion de la crise et son manque de transparence sur son emploi du temps le jour de la tragédie, le 29 octobre 2024.
Les sinistrés reprochent à l’exécutif régional de ne pas avoir prévenu les habitants suffisamment à l’avance du danger des pluies torrentielles, d’avoir tardé à déployer les secours et, aujourd’hui, la lenteur des aides.
Un peu avant 14 heures ce lundi 27 janvier, la température a grimpé jusqu'à 26,9 degrés. Un record depuis 1869, date à laquelle les relevés ont débuté.
La colère reste vive dans la cité valencienne où quelque 80 000 personnes se sont rassemblées dimanche pour demander, notamment, la démission de Carlos Mazon, le président de la région.
L’inondation meurtrière qui a balayé la banlieue sud de Valence, le 29 octobre, a drainé quantité de déchets dans le lac et les rizières de cette zone humide riche en biodiversité.
Aux cris de "Ils ne sont pas morts, ils ont été assassinés", quelque 100.000 personnes sont à nouveau descendues ce samedi 30 novembre 2024 dans les rues de Valence pour dénoncer la gestion par les autorités des inondations meurtrières de fin octobre.
Les manifestants dénoncent la gestion par les autorités locales et nationales des inondations destructrices survenues fin octobre qui ont fait 230 morts.
Pour son édition du 29 novembre, un mois jour pour jour après la terrible catastrophe qui a ravagé l’est et le sud de l’Espagne, le journal valencien “Las Provincias” a décidé de commémorer les plus de 200 personnes décédées dans la région.
L’accélération du réchauffement climatique produit par les gaz à effet de serre – notamment le CO2 et le méthane – est évidente, avec ses conséquences terribles pour l’humanité. Pourtant, les très puissants courants négationnistes ont été renforcés dans le discours public, dopés par la victoire de Trump et financés par les entreprises les plus liées au «capital fossile», qui contrôlent cyniquement et sans vergogne la réunion de la COP29 à Bakou. La hausse des températures est à l’origine de la modification des régimes de précipitations et d’évaporation sur de vastes zones de la planète.
L’épisode de la goutte froide du 29 octobre, qui a ravagé l’est et une partie du sud de l’Espagne, est l’une des pires catastrophes naturelles de l’histoire récente en Europe. Le bilan humain et les dégâts sont colossaux.
La ministre espagnole des Sciences, Diana Morant, a accusé jeudi, dans une interview à la chaîne Telecinco, le gouvernement régional de Valence de ne pas avoir réagi "adéquatement" aux avertissements de mauvais temps et aux appels lancés par le gouvernement central.
Le bilan du passage de Dana en Espagne atteint pour l’instant 217 morts, mais ce qui effraie surtout la population, ce sont les disparus. "Des dizaines et des dizaines", disent les autorités. Probablement un euphémisme. Ce lundi, les recherches se poursuivent dans le parking d’un centre commercial pouvant accueillir des centaines de voitures.
La catastrophe qui a frappé l’Espagne, conséquence du réchauffement climatique et du retard dans les politiques d’adaptation, doit nous alerter à un moment d’affaiblissement de l’écologie politique et de recul des exigences liées au climat.
Expert en catastrophes naturelles, le géologue Antonio Aretxabala analyse les raisons du très lourd bilan humain et matériel après les inondations qui ont fait près de cent morts en Espagne.
158 morts. C'est le bilan provisoire des inondations massives qui ont frappé la région de Valence, en Espagne, le 29 octobre. Cette tragédie révèle à la fois la gestion désastreuse de l’extrême droite lorsqu’elle dirige une région et la violence de classe qui accompagne les catastrophes écologiques.
Les autorités ont rapporté mardi que sept personnes étaient portées disparues, dont six dans la ville de Letur, où une crue soudaine a envahi les rues, emporté des voitures et inondé des bâtiments.
Au moins 52 personnes ont perdu la vie dans les intempéries qui ont frappé la région de Valence, à l'est de l'Espagne, dans la nuit de mardi à mercredi, rapporte l'agence de presse espagnole EFE sur base des autorités régionales.


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Valence

mars 2025

Près de 25.000 personnes ont manifesté samedi dans la ville espagnole de Valence pour réclamer une nouvelle fois la démission du président de région Carlos Mazón, critiqué pour sa mauvaise gestion des inondations meurtrières du 29 octobre. Cinq mois après les intempéries qui ont fait 235 morts dans le sud-est de l’Espagne, dont 227 dans la seule région de Valence, les manifestants ont dénoncé, comme tous les 29 de chaque mois désormais, le maintien au pouvoir de l’élu conservateur. "Mazón, en prison !", "Ni oubli, ni pardon !", "Justice pour toutes les victimes !", ont-ils scandé, en brandissant des photos des personnes décédées, ou de hautes pancartes à l’effigie du dirigeant du Parti populaire (PP, droite), les mains tachées de sang.
Selon un rapport de l’ONU, en 2024, un nombre record de personnes a été contraint de se déplacer à cause de divers phénomènes naturels résultant de la catastrophe écologique, alors que les températures et le niveau de la mer atteignent des chiffres records. ... Des chiffres alarmants. Des centaines de milliers de personnes ont été forcées de fuir cyclones, sécheresses, incendies et autres catastrophes climatiques l’année dernière. Un nombre record depuis 2008, qui souligne l’urgence de déployer des réseaux d’alerte précoces tout autour du globe, selon l’ONU. Les pays pauvres sont fortement touchés, ainsi que le souligne le rapport annuel sur l’état du climat de l’Organisation météorologique mondiale (OMM).
Des manifestants demandent régulièrement la démission de M. Mazon, dénonçant sa gestion de la crise et son manque de transparence sur son emploi du temps le jour de la tragédie, le 29 octobre 2024.

février 2025

Les sinistrés reprochent à l’exécutif régional de ne pas avoir prévenu les habitants suffisamment à l’avance du danger des pluies torrentielles, d’avoir tardé à déployer les secours et, aujourd’hui, la lenteur des aides.

janvier 2025

Un peu avant 14 heures ce lundi 27 janvier, la température a grimpé jusqu'à 26,9 degrés. Un record depuis 1869, date à laquelle les relevés ont débuté.

décembre 2024

La colère reste vive dans la cité valencienne où quelque 80 000 personnes se sont rassemblées dimanche pour demander, notamment, la démission de Carlos Mazon, le président de la région.
L’inondation meurtrière qui a balayé la banlieue sud de Valence, le 29 octobre, a drainé quantité de déchets dans le lac et les rizières de cette zone humide riche en biodiversité.
Aux cris de "Ils ne sont pas morts, ils ont été assassinés", quelque 100.000 personnes sont à nouveau descendues ce samedi 30 novembre 2024 dans les rues de Valence pour dénoncer la gestion par les autorités des inondations meurtrières de fin octobre.
Les manifestants dénoncent la gestion par les autorités locales et nationales des inondations destructrices survenues fin octobre qui ont fait 230 morts.

novembre 2024

Pour son édition du 29 novembre, un mois jour pour jour après la terrible catastrophe qui a ravagé l’est et le sud de l’Espagne, le journal valencien “Las Provincias” a décidé de commémorer les plus de 200 personnes décédées dans la région.
L’accélération du réchauffement climatique produit par les gaz à effet de serre – notamment le CO2 et le méthane – est évidente, avec ses conséquences terribles pour l’humanité. Pourtant, les très puissants courants négationnistes ont été renforcés dans le discours public, dopés par la victoire de Trump et financés par les entreprises les plus liées au «capital fossile», qui contrôlent cyniquement et sans vergogne la réunion de la COP29 à Bakou. La hausse des températures est à l’origine de la modification des régimes de précipitations et d’évaporation sur de vastes zones de la planète.
L’épisode de la goutte froide du 29 octobre, qui a ravagé l’est et une partie du sud de l’Espagne, est l’une des pires catastrophes naturelles de l’histoire récente en Europe. Le bilan humain et les dégâts sont colossaux.
La ministre espagnole des Sciences, Diana Morant, a accusé jeudi, dans une interview à la chaîne Telecinco, le gouvernement régional de Valence de ne pas avoir réagi "adéquatement" aux avertissements de mauvais temps et aux appels lancés par le gouvernement central.
Le bilan du passage de Dana en Espagne atteint pour l’instant 217 morts, mais ce qui effraie surtout la population, ce sont les disparus. "Des dizaines et des dizaines", disent les autorités. Probablement un euphémisme. Ce lundi, les recherches se poursuivent dans le parking d’un centre commercial pouvant accueillir des centaines de voitures.
La catastrophe qui a frappé l’Espagne, conséquence du réchauffement climatique et du retard dans les politiques d’adaptation, doit nous alerter à un moment d’affaiblissement de l’écologie politique et de recul des exigences liées au climat.