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La guerre totale menée contre l’enclave palestinienne se caractérise par une militarisation sans précédent de l’action humanitaire et une banalisation des traitements inhumains infligés à la population civile, analyse l’historien Jean-Pierre Filiu dans sa chronique.
Déplacer deux millions de Palestiniens pour les rassembler dans une zone "stérile", coupée du mouvement islamiste Hamas, voilà le cœur de la nouvelle opération militaire israélienne dans la bande de Gaza. C’est un changement de stratégie, après 19 mois d’une guerre qui a fait plus de 53.000 morts sans atteindre les objectifs énoncés par le gouvernement israélien.
Les échanges se tendent entre le gouvernement israélien, qui a annoncé, lundi 19 mai, son intention de prendre le contrôle de toute la bande de Gaza, et une partie de la communauté internationale qui appelle à l’arrêt de l’offensive militaire de l’Etat hébreu dans le territoire palestinien.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahul l'a déclaré ce matin dans une vidéo sur Telegram.
Israël va autoriser l'entrée dans la bande de Gaza d'une "quantité de base de nourriture", a annoncé dimanche soir le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu par voie de communiqué. Cette décision a été prise pour "éviter le développement de la famine dans la bande de Gaza", est-il indiqué.
Pour Benyamin Nétanyahou, seule une pression militaire accrue sur le territoire palestinien ravagé par la guerre poussera le Hamas à libérer les otages israéliens et à détruire le mouvement islamiste.
Selon les agences des Nations unies et les ONG présentes dans l’enclave, 1,5 million des 2,2 millions d’habitants de Gaza sont aux stades 4 et 5 de l’échelle des crises alimentaires qui en compte cinq. La situation s’est rapidement détériorée depuis dix semaines que l’armée israélienne bloque toute entrée de nourriture.
Le cabinet politico-sécuritaire a approuvé dans la nuit de dimanche à lundi l'expansion de l'offensive israélienne à Gaza qui comprendra notamment la "conquête de la bande de Gaza" et la promotion du "départ volontaire des Gazaouis" du territoire palestinien, a indiqué lundi une source officielle israélienne.
Donald Trump a fait une annonce extraordinaire mardi, disant vouloir prendre "le contrôle" de la bande de Gaza dévastée par la guerre, une proposition qui pourrait "changer l'Histoire" selon le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Le président républicain a affirmé mardi que les États-Unis souhaitaient développer le territoire palestinien et a répété que ses habitants pourraient être transférés vers la Jordanie ou l’Égypte. Une annonce extraordinaire qui, si elle était appliquée, pourrait avoir des “implications considérables” pour le Moyen-Orient, note la presse américaine.
L’accord porte sur trois phases de cessez-le-feu, qui comprennent la libération des otages retenus dans la bande de Gaza, celle de prisonniers palestiniens, l’entrée d’aide humanitaire dans l’enclave et le retrait progressif des troupes israéliennes.
Le Kenya a interdit la fabrication et l’usage de sacs plastique en 2017, mais une récente saisie rappelle la difficulté du pays à faire respecter la loi, alors que des “cartels” se sont lancés dans la contrebande de sacs illégaux en provenance de pays voisins.
Dans un rapport accablant et très documenté, publié ce jeudi 5 décembre, l’ONG assure que l’opération militaire israélienne dans l’enclave palestinienne répond à trois des cinq actes interdits au titre de la Convention de 1948.
L’ancien ministre de la Défense israélien Moshé Yaalon a affirmé samedi que l’armée israélienne menait un "nettoyage ethnique" dans la bande de Gaza, provoquant un tollé au sein de la classe politique.
La famine menace dans le nord de la bande de Gaza, dans un contexte d'intensification des opérations de l'armée israélienne et d'un arrêt quasi total de l'aide alimentaire, alerte samedi un rapport de l'ONU.
"Dans une semaine, tout le territoire du nord de la bande de Gaza deviendra un territoire militaire. Et dans ce territoire militaire, en ce qui nous concerne, aucun approvisionnement n’entrera. Les 5000 terroristes qui se trouveront dans cette situation pourront soit se rendre soit mourir de faim."
Les deux tiers des bâtiments de la bande de Gaza ont été détruits ou endommagés depuis le début de la guerre en octobre 2023, ont annoncé lundi les Nations unies.
La campagne anti-polio a débuté samedi dans le centre de la bande de Gaza, a annoncé à l’AFP un responsable. "Des équipes du ministère de la Santé, de l’Unrwa et des ONG ont débuté samedi la campagne de vaccination contre la polio dans le centre de la bande de Gaza", a déclaré le docteur Moussa Abed, directeur des premiers soins au sein du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas.
Entre le scepticisme et la crédulité, la pensée critique n'a pas comme but d'acquérir des certitudes, mais plutôt de débusquer les manipulations et de se protéger des mensonges. Accordons notre confiance avec discernement.
Cette frappe sur l’école, située dans la région de Deir Al-Balah, a également fait « plus de 100 blessés ». Selon le ministère, plus de 39 000 personnes ont été tuées à Gaza depuis le 7 octobre 2023.
Entre le 6 et le 9 juillet, l’armée israélienne a pris pour cible quatre écoles dans la bande de Gaza. Les bombardements de ces infrastructures civiles, qui servaient de camps de réfugiés, ont provoqué plusieurs dizaines de morts et de blessés. Bien que l'armée israélienne affirme avoir pris des mesures pour limiter les pertes civiles, des experts en munitions affirment que tout explosif largué sur ces zones densément peuplées risque de provoquer des pertes civiles importantes.
Alors que les combats entre l'armée israélienne et le Hamas sont poursuivies mardi dans plusieurs secteurs de la bande de Gaza, la Défense civile, organisme dépendant du Hamas, a annoncé mardi la mort de 57 personnes dans plusieurs frappes israéliennes.
Le quotidien américain «The New York Times» s’est procuré sept dossiers des services de renseignement du mouvement islamiste entre 2016 et 2023. Via un vaste réseau d’informateurs, le Hamas y compilait des renseignements sur des milliers de Palestiniens et s’en servait pour les intimider.
Les habitants de l’enclave palestinienne ont de plus en plus de difficultés à avoir accès à de l’eau potable et propre, principalement en raison de la destruction des puits et des usines de traitement lors du conflit. Avec des conséquences sanitaires inquiétantes.
Il reste encore 129 Israéliens entre les mains du Hamas, dont 34 sont morts selon Tel Aviv. L’organisation islamiste palestinienne dit avoir besoin de «temps et de sécurité» pour les retrouver, car ils se trouvent détenus par «différents gr
- Le Monde
Les Etats-Unis avaient déposé à l’ONU un projet appelant à un cessez-le-feu immédiat et durable, rappelant le risque de famine dans l’enclave palestinienne. Jusqu’ici, Washington, principal allié d’Israël, a mis son veto à plusieurs résolutions appelant à des cessez-le-feu.
- Le Monde
L’Organisation mondiale de la santé s’est, elle, dite « terriblement préoccupée » par les combats près de l’hôpital Al-Shifa. Le Hamas a dénoncé un « crime de guerre », affirmant que des milliers de personnes étaient réfugiées dans l’hôpital.
Un premier bateau chargé de vivres est en route mercredi pour la bande de Gaza où la population est menacée par la famine, en plus des bombardements, après cinq mois de guerre entre Israël et le Hamas sans trêve à l'horizon.
Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé jeudi que le nombre de morts dans la bande de Gaza était de "plus de 30.000" depuis le début du conflit avec Israël le 7 octobre. "Le nombre de martyrs (tués, ndlr) est de plus de 30.000", a indiqué le ministère dans un communiqué, en faisant état d’au moins 79 nouvelles morts dans des frappes israéliennes nocturnes.
Plusieurs responsables de l’ONU ont déploré ce mardi 27 février devant le Conseil de sécurité la propagation de la famine dans l’enclave palestinienne, assiégée et bombardée par Israël. Le nord du territoire est particulièrement menacé.
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La guerre totale menée contre l’enclave palestinienne se caractérise par une militarisation sans précédent de l’action humanitaire et une banalisation des traitements inhumains infligés à la population civile, analyse l’historien Jean-Pierre Filiu dans sa chronique.
Déplacer deux millions de Palestiniens pour les rassembler dans une zone "stérile", coupée du mouvement islamiste Hamas, voilà le cœur de la nouvelle opération militaire israélienne dans la bande de Gaza. C’est un changement de stratégie, après 19 mois d’une guerre qui a fait plus de 53.000 morts sans atteindre les objectifs énoncés par le gouvernement israélien.
Les échanges se tendent entre le gouvernement israélien, qui a annoncé, lundi 19 mai, son intention de prendre le contrôle de toute la bande de Gaza, et une partie de la communauté internationale qui appelle à l’arrêt de l’offensive militaire de l’Etat hébreu dans le territoire palestinien.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahul l'a déclaré ce matin dans une vidéo sur Telegram.
Israël va autoriser l'entrée dans la bande de Gaza d'une "quantité de base de nourriture", a annoncé dimanche soir le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu par voie de communiqué. Cette décision a été prise pour "éviter le développement de la famine dans la bande de Gaza", est-il indiqué.
Pour Benyamin Nétanyahou, seule une pression militaire accrue sur le territoire palestinien ravagé par la guerre poussera le Hamas à libérer les otages israéliens et à détruire le mouvement islamiste.
Selon les agences des Nations unies et les ONG présentes dans l’enclave, 1,5 million des 2,2 millions d’habitants de Gaza sont aux stades 4 et 5 de l’échelle des crises alimentaires qui en compte cinq. La situation s’est rapidement détériorée depuis dix semaines que l’armée israélienne bloque toute entrée de nourriture.
Le cabinet politico-sécuritaire a approuvé dans la nuit de dimanche à lundi l'expansion de l'offensive israélienne à Gaza qui comprendra notamment la "conquête de la bande de Gaza" et la promotion du "départ volontaire des Gazaouis" du territoire palestinien, a indiqué lundi une source officielle israélienne.
Donald Trump a fait une annonce extraordinaire mardi, disant vouloir prendre "le contrôle" de la bande de Gaza dévastée par la guerre, une proposition qui pourrait "changer l'Histoire" selon le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Le président républicain a affirmé mardi que les États-Unis souhaitaient développer le territoire palestinien et a répété que ses habitants pourraient être transférés vers la Jordanie ou l’Égypte. Une annonce extraordinaire qui, si elle était appliquée, pourrait avoir des “implications considérables” pour le Moyen-Orient, note la presse américaine.
L’accord porte sur trois phases de cessez-le-feu, qui comprennent la libération des otages retenus dans la bande de Gaza, celle de prisonniers palestiniens, l’entrée d’aide humanitaire dans l’enclave et le retrait progressif des troupes israéliennes.
Le Kenya a interdit la fabrication et l’usage de sacs plastique en 2017, mais une récente saisie rappelle la difficulté du pays à faire respecter la loi, alors que des “cartels” se sont lancés dans la contrebande de sacs illégaux en provenance de pays voisins.
Dans un rapport accablant et très documenté, publié ce jeudi 5 décembre, l’ONG assure que l’opération militaire israélienne dans l’enclave palestinienne répond à trois des cinq actes interdits au titre de la Convention de 1948.
L’ancien ministre de la Défense israélien Moshé Yaalon a affirmé samedi que l’armée israélienne menait un "nettoyage ethnique" dans la bande de Gaza, provoquant un tollé au sein de la classe politique.
La famine menace dans le nord de la bande de Gaza, dans un contexte d'intensification des opérations de l'armée israélienne et d'un arrêt quasi total de l'aide alimentaire, alerte samedi un rapport de l'ONU.