Sélection du moment:
Depuis 2018, Occupons le Terrain (OLT) réunit des collectifs et des associations qui veulent résister aux logiques de bétonnage à tout crin, de rendement à court terme et de domination des intérêts privés. Ensemble, ils veulent assurer à la fois le droit au logement et la préservation des territoires, des cadres de vie, de la biodiversité et des espaces verts.
- Afp
Le gouvernement a lancé jeudi à Paris la deuxième phase de la formation des cadres de l'administration à la transition écologique, celle de l'"industrialisation" qui vise à former dès septembre 3.000 hauts fonctionnaires d'Etat chaque mois.Onze mois après l'annonce de ce plan de formation, l'objectif reste de former les quelque 25.000 cadres de la fonction publique d'Etat à la transition écologique "d'ici 2024", et les 5,7 millions d'agents publics d'ici la fin du quinquennat d'Emmanuel Macron en 2027.
Fonctionnerfs de la guerre. Mardi, le gouvernement a présenté le contenu et le calendrier de cette formation d’une vingtaine d’heures qui doit permettre de sensibiliser plus de 40 000 cadres de la fonction publique à la crise écologique.
Des défections de cadres, il n’y en a certes pas légion. Trop peu pour constituer le début d’un phénomène de masse, mais suffisamment pour qu’on ait envie de les scruter d’un peu plus près. Que recherchent ces privilégiés qui, malgré le fait d’être les principaux bénéficiaires de l’ordre social et économique, entrent en rébellion contre lui ?
Plusieurs enquêtes récentes mettent en évidence un profond retard des dirigeants des entreprises françaises dans la prise en compte du réchauffement climatique. Il ne s’agit plus d’un manque de sensibilisation. Ils sont désormais conscients de l’étendue du défi et de son urgence. Mais les actions qu’ils mettent en œuvre sont loin d’être à la hauteur des enjeux. Dans cet article, nous posons un diagnostic et cherchons à identifier les causes de ce décalage entre perception et action.