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énergies coûts
Sur un chantier naval de la mer du Nord, des ouvriers s'affairent au pied de blocs de béton de la taille d'un immeuble. La Belgique se targue de construire la "première île artificielle au monde" d'énergies renouvelables, un projet pharaonique dont l'explosion des coûts fait grincer des dents.
Conçu pour offrir une plus grande puissance et une sécurité accrue, le réacteur nucléaire EPR de Flamanville, qui a reçu lundi le feu vert pour commencer à produire ses premiers électrons, a connu de multiples retards et surcoûts, après les déboires des premiers EPR en Chine et en Finlande.Voici les dates-clés de cette technologie principalement française:- 1992: naissance en France -
La Chine poursuit sa course à l'atome à un rythme sans équivalent dans le monde et à un coût bien moins élevé qu'ailleurs, grâce à une industrie mature et un accès au capital privilégié, deux éléments dont le nucléaire français est pour l'instant dépourvu.Pékin a donné mardi le feu vert à 11 nouveaux réacteurs, pour un investissement de moins de 28 milliards d'euros, selon le média chinois Jiemian.En comparaison, le coût prévisionnel du programme de construction des six nouveaux réacteurs (EPR) commandés par l'Etat français est de 67,4 milliards d'euros, selon les Echos.
Conçu pour offrir une plus grande puissance et une sécurité accrue, le réacteur nucléaire EPR de Flamanville, qui poursuit ses opérations de démarrage, a connu de multiples retards et surcoûts, après les déboires des premiers EPR en Chine et Finlande.Voici les dates-clés de cette technologie principalement française, qui doit commencer à produire de l'électricité cet été en Normandie.- 1992: naissance en France -
Conçus pour offrir une plus grande puissance et une sécurité accrue, les réacteurs nucléaires EPR ont connu de multiples retards, surcoûts et déboires. Voici les dates-clés de cette technologie principalement française utilisée aujourd'hui en Chine, et en Finlande, avant des démarrages prévus en France et au Royaume-Uni. 1992 : naissance en France
Ryanair a vu ses coûts s'envoler lors de son troisième trimestre décalé, pesant sur son bénéfice et conduisant la compagnie aérienne irlandaise à revoir à la baisse sa prévision de résultat annuel pour 2023/2024.Le bénéfice net part du groupe a chuté de 93% à 14,8 millions d'euros sur le trimestre, malgré une hausse du chiffre d'affaires de 17% à 2,7 milliards d'euros.Le résultat a pâti d'une envolée des coûts du kérosène mais aussi d'une hausse des salaires, frais d'aéroports, entre autres, souligne la compagnie à bas coûts lundi dans un communiqué.
En 2022, les LCOE des nouvelles installations solaires photovoltaïques, éoliennes terrestres ou encore géothermiques ont en moyenne baissé au niveau mondial malgré des hausses de coûts de matériaux et équipements, selon
La SFEN (Société française d'énergie nucléaire) vient de publier ses dernières estimations sur les coûts du nucléaire existant et du « nouveau » nucléaire en France, dans une note technique(1). La filière souhaite ainsi « éclairer les débats à venir de la CPDP(2) sur le programme de construction de nouveaux réacteurs, la concertation en cours sur la stratégie énergie-climat ainsi que les débats parlementaires à venir en 2023 sur la loi d’orientation énergie-climat ». LCOE et taux d'actualisation
Quelque 64% des Belges redoutent de ne pas arriver à payer leurs factures d'énergie, selon le Grand Baromètre Le Soir-RTL-Ipsos relayé par le quotidien lundi. C'est au sud du pays que cette peur est la plus prégnante puisque 73% des Wallons vivent dans cette crainte (pour 59% des Flamands et 70% des Bruxellois). Face à cette flambée des prix et la peur de ne pouvoir y faire financièrement face, une majorité de Belges disent toutefois avoir modifié certains comportements. Près de huit personnes interrogées sur dix disent ainsi utiliser "moins d'électricité, de gaz, d'eau ou de combustible de chauffage".
Facture d'électricité bientôt multipliée par dix: comme beaucoup d'entreprises, la fonderie Aluminium Sabart, dans l'Ariège, voit sa viabilité compromise, faute de pouvoir répercuter sur ses clients du secteur aéronautique la hausse du coût de production. "En 2001, ma facture d'électricité était de 25.000 euros par mois. Elle est passée à 50.000 euros en 2022, ça pique, mais ça passe. Maintenant, mon fournisseur m'annonce 600.000 à 800.000 euros par mois à partir du 1er janvier", déplore le directeur général de cette usine, Thierry Cavinato. "Je n'ai pas la marge dans mon chiffre d'affaire pour absorber l'augmentation et mes clients iront voir ailleurs si je répercute proportionnellement la hausse. Nos produits vont devenir invendables", souligne cet homme de 52 ans, précisant que "l'énergie représente déjà 25% du coût de production".
Outre-Rhin, un des plus célèbres fabricants de papier hygiénique du pays, Hakle, a mis la clé sous la porte. Produit déjà devenu rare pendant la crise sanitaire, le «klopapier» subit désormais les conséquences de la hausse des prix du gaz et des transports.
La grande distribution, qui estime que sa facture d'énergie pourrait augmenter de 1,5 milliard d'euros par an, demande la mise en place d'un "d'un tarif réglementé d'urgence accessible aux entreprises, pour la durée de la crise", sur "2023 a minima", selon un communiqué mercredi. "Le coût actuel de l'énergie (1.600 EUR/MWh) aboutirait à une augmentation de la facture pour les distributeurs alimentaires de 1,5 milliard d'euros par an", assure la fédération Perifem, qui rassemble l'ensemble des acteurs de la distribution pour agir sur les sujets énergétiques ou environnementaux. Les prix de gros de l'électricité sont redescendus des hauteurs atteintes en fin de semaine dernière, mais restent instables.
Dans le rapport ci-après publié ce 13 juillet, l'Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena) présente ses dernières données(1) sur les coûts d'installation et de production (LCOE) des centrales renouvelables installées et l'évolution des facteurs de charge moyens des différentes filières.
Essor des énergies renouvelables et des besoins en électricité, équipements vieillissants : le gestionnaire du réseau électrique RTE va devoir investir des sommes colossales ces prochaines décennies pour renouveler le réseau, et il entend jouer la carte de la concertation pour le faire accepter. À Flers-en-Escrebieux (Nord), RTE vient d'inaugurer sa toute nouvelle ligne Avelin-Gavrelle, allant des environs de Lille à ceux d'Arras, dont il veut faire un emblème à la fois de la transformation des équipements et de ses méthodes de dialogue avec les habitants.
Enfin, outre ses effets sur les prix de l'énergie, la guerre en Ukraine engendre pour les industriels "des incertitudes sur les délais et les capacités d'approvisionnement, en particulier, pour ce qui concerne l'industrie du câble, sur le gaz, l'aluminium, le nickel et le bois".
Les coûts des actions d´équilibrage menées par les gestionnaires du réseau de transport (GRT) ont été en forte hausse en 2021, dépassant les 2,3 Md€ (2020 : 1,43 Md€). En cause la sortie du nucléaire, l´injection accrue d´électricité renouvelable intermittente et la lente modernisation du réseau électrique.
Cinquième producteur mondial de nickel, la Nouvelle-Calédonie fait face à des coûts de production élevés. Pour tirer son épingle du jeu sur le marché mondial, elle mise sur un "nickel vert", plus respectueux des standards sociaux et environnementaux. "On ne sera jamais moins cher que nos concurrents indonésiens ou philippins, c'est pourquoi on veut se poser en champion du nickel +vert+, qui sera pour nous un avantage sur le marché mondial", explique Christopher Gygés, membre du gouvernement calédonien chargé de la transition énergétique.
La région de Madrid a décidé de réduire le nombre de métros en circulation en raison de l'envolée des prix de l'électricité, qui pèse sur les coûts d'exploitation de la régie des transports, a-t-on appris jeudi auprès de cette dernière.
Pour ce groupe comme pour tous les fabricants d'engrais azotés, le prix du gaz est déterminant: à lui seul, il pèse pour près de 90% de leurs coûts de production. A un certain niveau de prix, il ne devient tout simplement plus rentable de produire.