La veille

Des chercheurs proposent de remplacer les grandes tours 5G par des plus petites afin d'augmenter l'autonomie des batteries des téléphones, entre autres. En effet, cette configuration vise à optimiser la consommation énergétique du réseau lui-même et des appareils qui s'y connectent.

Le think tank de Jean-Marc Jancovici, publie ce jeudi 28 mars deux rapports invitant à prendre en compte l’objectif de réduction des émissions de carbone dans les choix technologiques et l’avènement des nouveaux usages.

Le collectif stop5G entend dénoncer les effets présumés, selon lui, sur la santé et l'environnement.

La ministre des Télécommunications, Petra De Sutter, a alloué 20 millions d'euros au soutien de projets de développement de la 5G, a-t-elle annoncé mardi en compagnie du secrétaire d'Etat à la Relance, Thomas Dermine.

Les compagnies aériennes ont commencé à résoudre des soucis relatifs aux interférences dans l'espace aérien entre la 5G et les avions.

Coût énergétique, environnemental, utilité douteuse… En dépit des critiques qui se renforcent, la 5G poursuit imperturbablement son déploiement, dénonce l’auteur de cette tribune.

Sans nier les gains de performance promis par les réseaux 5G, des scientifiques se sont demandé pourquoi et comment leur exploitation s’avère finalement aussi coûteuse en énergie.

Les déploiements de la 5G et d’autres technologies numériques progressent au détriment des mesures de sobriété nécessaires face au changement climatique, déplorent les auteurs de cette tribune.

En France, l’astrophysicien et écologiste Aurélien Barrau a sans doute été l’un des premiers à alerter avec efficacité la population quant aux impacts écologiques de la 5G, dans un post publié sur sa page Facebook le 10 mars 2019, intitulé « la 5G tue »1. Selon lui, la 5G tue « en tant que création artificielle d’un besoin arbitraire aux conséquences dévastatrices ».

Fressoz Jarrige de la machine à vapeur à la 5G conflits de l'anthropocène