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Décarbonation
À la COP30, Européens et Chinois n’affichent qu’une coopération minimale autour de l’Accord de Paris. Derrière une convergence de façade se dessinent deux trajectoires opposées. L’Europe tente de renforcer sa résilience énergétique ; la Chine cherche à consolider son ascension et à redéfinir les rapports de force du monde bas carbone. Comprendre le « comment » et le « pourquoi » de cette divergence est devenu indispensable pour anticiper les trajectoires industrielles et géoéconomiques qui détermineront qui produit, qui dépend et qui décide.
Alimentation électrique des ports, aéroports, stations de recharges de voitures, modernisation de dépôts de bus: 16 projets industriels français de décarbonation des infrastructures de transport vont recevoir quelque 100 millions d'euros de subventions européennes, annonce le ministère des Transports mardi. Les financements obtenus par la France concernent principalement l'alimentation électrique des navires à quai pour les ports de Saint-Malo (1,39 million d'euros), Bordeaux (6,2 M EUR), gérés par la société Haropa au Havre, à Rouen et Paris, (6,1 M EUR), précise le communiqué.
Les millions de tonnes de CO2 qu'elle relâche dans l'atmosphère pourraient disparaître, enfouies sous la Méditerranée: la plus grande cimenterie de France, située en Isère (sud-est), prépare sa mue en industrie "zéro émission" à l'horizon 2030.
Le projet Atlas 2050 propose une nouvelle approche pour éclairer les décisions liées à la transition énergétique et climatique des territoires : anticiper les dépendances et les risques de conflits d’usage de ressources physiques sur les territoires à l’horizon 2050 pour guider l’action aujourd’hui, à toutes les échelles territoriales, dans un contexte de transition climatique et énergétique.
D’après les prévisions du groupe pétrolier, la réalisation de l’accord de Paris est « hors de portée ». La décarbonation du système énergétique nécessite d’investir d’abord dans les pays émergents.
L’accord, qui concerne les navires ayant une jauge brute supérieure à 5 000 tonnes, est en suspens à la suite des pressions exercées par Washington et plusieurs pays producteurs d’hydrocarbures, dont l’Arabie saoudite.
Le think-tank de Jean-Marc Jancovici propose d’imposer un plafond de consommation énergétique au secteur du numérique pour limiter son empreinte carbone.
L’écrasante majorité des multinationales cotées n’ont toujours pas aligné leurs plans d’investissement sur leurs objectifs de décarbonation, selon la London School of Economics. Les plans de transition des grandes entreprises manquent de crédibilité, et risquent de faire exploser le budget carbone mondial.
Les secteurs considérés comme les plus difficiles à décarboner, notamment la production d'acier et de ciment, ne le sont pas tant que ça au vu des technologies existantes et en cours de développement, a estimé dans un rapport mardi l'institut de recherche Climate Analytics.
Le « SAF » ou Sustainable Aviation Fuel, est depuis longtemps érigé en mesure phare de la décarbonation du transport aérien, qui communique très largement sur le sujet. IATA annonce même sans sourciller que les SAF couvriront 65% des besoins de l’industrie à l’horizon 2050, contre… 0.3% en 2024. Qu’en est-il vraiment, et faut-il développer les SAF un peu, beaucoup… ou pas du tout ?
"Les objectifs de baisse de 55% des émissions (de gaz à effet de serre) d'ici 2030 et d'interdiction des ventes de voitures thermiques en 2035 (dans l'Union européenne) ne sont pas réalistes tels que définis", a déclaré le nouveau directeur général de Stellantis, l'Italien Antonio Filosa. "Il faut introduire des flexibilités qui contribueront à la fois à la décarbonation et au maintien de l'activité industrielle", a déclaré le patron du 4e constructeur automobile mondial (Jeep, Peugeot et Fiat) dans une interview publiée samedi par le quotidien Les Echos. L'interdiction à partir de 2035 de la vente de voitures neuves à essence ou diesel, hybrides comprises, dans l'Union européenne, emblème des ambitieuses mesures du Pacte vert européen (Green Deal), a été actée par la Commission européenne en mars 2023 malgré les réticences allemandes. Une clause "de revoyure" a été fixée pour 2026 afin de faire un premier état des lieux et éventuellement apporter des ajustements au texte.
La décarbonation totale de l'électricité allemande attendra encore un peu. Dans son grand "tournant énergétique", le pays n'avait pas prévu que de se débarrasser du nucléaire, il était aussi prévu qu'il abandonne ses centrales à charbon.
A l’image de l’industrie automobile, le secteur aérien réclame un assouplissement de leurs obligations en matière d’incorporation de carburant « durable » imposées par Bruxelles.
Sous couvert de décarbonation, un projet de réindustrialisation de la zone industrialo-portuaire de Fos-sur-Mer, qui héberge des industries lourdes depuis le XIXe siècle, pourrait voir le jour. Il impliquerait notamment la création d’un « hub » d’hydrogène vert. Mais il n’est pas aussi vertueux au plan environnemental qu’il n’y paraît : il entretient la confusion entre décarbonation et dépollution. Surtout, il n’implique pas assez les populations locales dans la prise de décision.
À Vannes, le groupe Michelin a mis en place une station d’hydrogène début 2024 pour décarboner le processus industriel de son usine. Mais moins d’un an après le lancement de ce projet, l’industriel a annoncé la fermeture de l’usine. Un exemple des défis que pose la décarbonation dans un contexte encore prégnant de désindustrialisation.
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