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Saint-Laurent
Au Québec, le fleuve Saint-Laurent et ses berges sont artificialisés. Les collectifs de défense se regroupent au sein des Soulèvements du fleuve, inspirés des Soulèvements français.
Sur les bords de la Loire, le réacteur n°2 de la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux a arrêté de livrer ses megawattheures pour accueillir une armée de travailleurs au service d'un chantier gigantesque: l'heure est au "check-up complet" pour lui permettre de produire dix ans de plus, avec le changement climatique en ligne de mire. Dans la salle des machines, grande cathédrale où l'électricité jaillit de la vapeur au bout du turbo-alternateur, les opérateurs s'affairent au milieu d'échafaudages et de pièces monumentales désossées.
N’apparaît-il pas aujourd’hui vital de mieux le préserver, à l’aune de la crise climatique et écologique en cours ? Reconnaître le bassin du Saint-Laurent comme une entité vivante, indivisible est un véritable sujet de droit qui permettrait, de la façon la plus efficace qui soit, de le préserver pour les générations actuelles et futures.
Des scientifiques ont constaté cette année une baisse sans précédent des niveaux d’oxygène dans le grand estuaire nord-américain. Un phénomène qui résulte des bouleversements climatiques et qui pourrait menacer directement la vie marine dans l’estuaire, déplore la presse québécoise.
Avec un tel changement de paradigme, l’homme n’est plus compris comme dominant la terre et les diverses espèces vivantes. Il est compris plutôt comme faisant partie de la nature. Une vision écocentriste, s’appuyant notamment sur des savoirs traditionnels autochtones et soulignant l’importance de respecter les droits autonomes des autres espèces et milieux de vie sur la Terre, tend ainsi à se substituer à l’approche anthropocentriste qui a prévalu à ce jour.