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capitalism
L’ordre économique des États-Unis se fonde sur le marché et l’initiative individuelle, où la protection sociale est minimale et le salut recherché dans l’effort personnel. Ce capitalisme brut, mêlant étouffement et dynamisme, engendre un darwinisme social et économique féroce. Tout y est éphémère, instantané, sans cesse réinventé, tel un marché permanent où l’échec est un tremplin et la réussite un amplificateur. Ceux qui y ont vécu reconnaissent cette fragilité structurelle, loin de la robustesse apparente.
L’interventionnisme renforcé de Washington dans les entreprises illustre l’émergence d’un capitalisme « post-néolibéral », observe Marie Charrel, journaliste au « Monde, dans sa chronique. Un retour de l’Etat au service d’un projet autoritaire qui n’a que faire de la redistribution et de la justice sociale.
Après une prise de participation de 10 % dans Intel, Washington envisagerait de prendre des participations dans des entreprises de défense, a déclaré, mardi, le secrétaire au commerce, Howard Lutnick. Une nouvelle forme de capitalisme d’État est en train d’apparaître aux Etats-Unis.
Si le capitalisme et sa propension à croître à l’infini n’est pas compatible avec le respect des limites planétaires, par quel système le remplacer et comment organiser ce grand basculement ? Bienvenue dans l’ère du post-capitalisme, une nouvelle phase de civilisation qui va nous amener à complètement repenser notre logiciel économique. Timothée Parrique est un économiste originaire de Versailles, en France. Il est actuellement chercheur à la School of Economics and Management de l'Université de Lund (Suède). Il est titulaire d'un doctorat en économie du Centre d'études et de recherches sur le développement (Université de Clermont Auvergne, France) et du Stockholm Resilience Centre (Université de Stockholm, Suède). Timothée est l'auteur de Ralentir ou périr. L'économie de la décroissance (septembre 2022, Seuil), une adaptation pour un large public de sa thèse de doctorat. Il écrit fréquemment sur la croissance verte et le découplage ; il est également l'auteur principal de « Decoupling debunked - Eviden
Dans Le monde confisqué. Essai sur le capitalisme de la finitude (XVIe-XXIe siècle), publié aux éditions Flammarion début 2025, Arnaud Orain décrit l’émergence d’un « capitalisme de la finitude », en rupture avec le néolibéralisme et fondé sur l’idée d’un monde limité dont il faut s’approprier les ressources. Il met en lumière les formes autoritaires et prédatrices que prend aujourd’hui le capitalisme et questionne les scénarios de transition sur lesquels l’Europe fonde ses espoirs.
Il y a dix ans entrait en vigueur la loi relative à l'économie sociale et solidaire (ESS), dite loi Hamon, qui a défini le périmètre de cette économie solidaire, démocratique et à lucrativité limitée. A cette occasion, Novethic a rencontré celui qui fut l'instigateur de cette loi, Benoît Hamon, ancien ministre et désormais président d'ESS France, pour évoquer l'importance de ce secteur, face aux dérives du capitalisme contemporain.
Aux États-Unis, les bébés nés sous le second mandat de Donald Trump devraient recevoir 1 000 dollars investis sur les marchés.
Le protestantisme est souvent présenté comme la matrice de l’économie libérale. C’est pourtant en Italie, territoire catholique, que les historiens situent les prémices du capitalisme moderne. A l’occasion de la Fête du travail, « Le Monde des religions » fait le point sur ce débat.
Action urgently needed to save the conditions under which markets – and civilisation itself – can operate, says senior Allianz figure
Histoire d’une notion. Si tous les maux de la planète pouvaient être encapsulés dans un seul mot, quel serait-il ? « Extractivisme » ferait un bon candidat, du moins dans les milieux militants et académiques. Désormais omniprésente, la dénonciation de l’extractivisme est intersectionnelle : on la croise aussi bien dans les discours écologistes, décoloniaux ou anticapitalistes. L’extractivisme, c’est le vol, la prédation, l’exploitation du Sud, la pollution et le dérèglement climatique.
Et si, demain, les pays n’existaient plus ? Si les États-nations, ces piliers de l’organisation politique moderne, cessaient d’exister, non pas sous l’effet d’une guerre ou d’un effondrement brutal, mais par une dissolution méthodique, orchestrée par les forces mêmes qui, autrefois, prospéraient en leur sein ? Et si, au lieu de 200 pays aux frontières bien définies, nous vivions dans un monde morcelé en milliers de micro-juridictions privées, chacune régie non plus par des lois communes, mais par les intérêts d’une poignée de grandes fortunes et d’entreprises multinationales ? Ce scénario n’est pas une pure fiction, mais bien une vision du monde portée par une frange influente de penseurs libertariens, investisseurs et entrepreneurs de la Silicon Valley. Des figures comme Peter Thiel, cofondateur de PayPal et idéologue du techno-libertarianisme, considèrent que les États-nations, avec leurs institutions démocratiques et leurs régulations, sont des entraves à l’innovation et à la liberté économique. Selon eux,
En démantelant par la force l’État fédéral, la Maison-Blanche conduit les États-Unis vers un capitalisme autoritaire sur le modèle de Dubaï, selon l’historien canadien Quinn Slobodian. Interrogé par la “Radio Télévision suisse”, l’auteur du “Capitalisme de l’apocalypse” décrypte cette évolution déjà à l’œuvre.
Les oligarques libertariens de la Silicon Valley soutenant Trump rêvent de territoires affranchis de taxes, de réglementations, de redistribution et de solidarité, explique Marie Charrel, journaliste au « Monde », dans sa chronique.
Sous l'impulsion de Donald Trump, le capitalisme est entré dans une nouvelle ère. Prêtes à se battre pour les ressources critiques, les grandes puissances affaiblissent peu à peu la démocratie.
Frédéric Lordon, philosophe et économiste français, donne une conférence sur la nécessaire sortie du capitalisme pour la survie de l'espèce et de notre société. Il nous régale, comme d'habitude, de ses punchlines et de sa pertinence. Arrêtez d'être éco-anxieu, soyez éco-furieux !
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