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Dénonçant des "crimes contre l'humanité", le procureur général du Venezuela Tarek William Saab a demandé vendredi à l'ONU d'ouvrir une enquête sur les frappes de l'armée américaine ayant détruit trois bateaux dans les Caraïbes. Donald Trump a publié le même jour une nouvelle vidéo montrant ce qu'il a présenté comme une frappe américaine qui a selon lui tué trois "narcoterroristes".
Le ministre de la Défense vénézuélien Vladimir Padrino Lopez a affirmé vendredi que le déploiement militaire américain dans les Caraïbes, officiellement pour une opération anti-drogue, et les frappes sur des bateaux de trafiquants présumés étaient "une guerre non déclarée". "C'est une guerre non déclarée, et vous voyez déjà comment des personnes, qu'elles soient ou non des narcotrafiquants, ont été exécutées dans la mer des Caraïbes. Exécutées, sans droit à la défense", a affirmé le général Padrino Lopez lors d'un exercice militaire retransmis à la télévision publique.
Selon Washington, qui dit avoir tué 11 « narcoterroristes du Tren de Aragua » le 2 septembre, la petite embarcation transportait de la drogue. Mais aucune preuve n’a été donnée. Cette attaque, sans sommation ni tentative d’arraisonnement, est contraire au droit international.
Le chef d'Etat du Guyana, Irfaan Ali, a annoncé mercredi à l'AFP avoir remporté la présidentielle de ce petit pays d'Amérique du sud qui dispose des plus grandes réserves de pétrole par habitant de la planète. Le dirigeant de centre-gauche, 45 ans, a fait la promesse de sortir le pays de 850.000 habitats de la pauvreté grâce à la manne pétrolière. Il devra aussi gérer l'épineux dossier de l'Essequibo, la région au riche sous-sol que réclame son voisin géant le Venezuela. "Les chiffres sont clairs. Le PPP/Civic (son parti, centre gauche) a remporté une victoire écrasante. Nous avons une grande majorité et nous sommes prêts à faire avancer le pays", a-t-il dit dans une brève déclaration par téléphone.
Le Guyana, qui attend jeudi les résultats de ses élections présidentielle et législatives, est un récent allié des Etats-Unis face au Venezuela, qui convoite les deux tiers de son territoire et ses riches réserves pétrolières. Le Guyana a confié à la compagnie américaine Exxon l'essentiel de l'exploitation de ses ressources pétrolières, notamment dans l'Essequibo, région revendiquée par Caracas. Essequibo et pétrole ont été omniprésents dans la campagne des élections générales qui se sont tenues lundi.
Le Guyana élit lundi son nouveau président appelé à gérer l'énorme manne pétrolière de ce pays pauvre d'Amérique du Sud disposant des plus grandes réserves de la planète par habitant, sur fond de tensions avec le Venezuela voisin. L'armée et la police du Guyana ont dénoncé des "coups de feu" tirés dimanche depuis le Venezuela sur un bateau transportant du matériel électoral dans la région de l'Essequibo que convoite Caracas. Aucun blessé n'est à déplorer, de même source.
Le Guyana, petit pays pauvre d'Amérique du sud qui espère un avenir meilleur grâce aux plus grandes réserves de pétrole per capita de la planète, est appelé à des élections générales lundi sous la pression de son gigantesque voisin le Venezuela, dont les réclamations sur l'Essequibo se font toujours plus pressantes. Environ 750.000 électeurs (incluant la diaspora), sur une population de 850.000 habitants dont la plus grande partie vit dans la pauvreté, sont appelés à ce scrutin législatif à un tour qui couronne président le candidat dont le parti est arrivé en tête. Le vainqueur aura en charge la gestion de l'immense manne pétrolière qui a permis de quadrupler le budget de l'Etat, de 6,7 milliards de dollars en 2025. Le pays, qui a commencé l'exploitation pétrolière en 2019, espère faire passer sa production de 650.000 barils par jour actuelle à plus d'un million en 2030.
Le Venezuela a annoncé mardi envoyer des navires de la Marine et des drones patrouiller dans ses eaux territoriales en réponse à l'envoi par les États-Unis de plusieurs bâtiments de guerre dans les Caraïbes au motif de la lutte contre le narcotrafic international.
Le Guyana va renforcer la sécurité dans l'Essequibo, la zone riche en pétrole et minerais réclamée par le Venezuela, lors des élections présidentielles et législatives du 1er septembre, a annoncé lundi un membre de la Commission électorale lors d'une conférence de presse. "Nous avons obtenu une garantie de sécurité. Les plans ne sont pas définitifs", a déclaré le chef adjoint des élections de la Commission électorale du Guyana, Aneal Giddings, soulignant que la police et les forces de défense avaient "soulevé" la question et fait part de "leurs préoccupations" lors des réunions préparatoires.
Une partie du destin du Venezuela est entre les mains de Donald Trump qui doit prendre une décision sur les licences pétrolières accordées aux multinationales, cruciales pour l'économie du pays sud-américain, pas encore remise d'une grave crise. Les licences, qui permettent aux groupes pétroliers internationaux d'opérer au Venezuela malgré l'embargo et les sanctions américaines, sont au centre des négociations, et des spéculations, entre Caracas et l'administration Trump, qui semble divisée sur le sujet. Cela concerne principalement l'américain Chevron mais aussi le français Maurel & Prom, l'espagnol Repsol ou l'italien ENI.
Au moins sept pétroliers faisaient la queue pour remplir leurs cuves dans le terminal du lac de Maracaibo (nord-ouest du Venezuela), quinze jours avant la fin effective des "licences" qui donnent le droit aux multinationales d'exploiter le pétrole vénézuélien malgré l'embargo et les sanctions américaines, ont constaté vendredi des journalistes de l'AFP. Les bateaux attendaient pour accoster les quais du géant pétrolier public vénézuélien Petroleos de Venezuela (PDVSA), à Maracaibo, berceau de la production pétrolière vénézuélienne.
Depuis l’année dernière, le Venezuela est frappé par une sécheresse redoutable, en grande partie en raison d’un phénomène El Niño plus intense que prévu. La situation dans le pays est difficile, également amplifiée par le déclin des réserves d’eau de l’imposant barrage de Guri, sur la rivière Caroni en raison de l’exploitation des mines de fer. L’objectif du gouvernement Maduro est d’économiser l’eau du barrage servant d’ordinaire à produire pas moins de 75% de l’électricité du pays.
L'armée vénézuélienne s'est déclarée dimanche en "état d'alerte", après que Caracas a dénoncé un complot présumé qui prévoirait une attaque contre le groupe pétrolier américain ExxonMobil au Guyana pour l'attribuer au gouvernement de Nicolas Maduro. Le différend concernant l'Essequibo, territoire de 160.000 km³ qui couvre les deux tiers de la superficie du Guyana, mais revendiqué par le Venezuela, a été ravivé lorsque ExxonMobil a découvert d'immenses réserves de pétrole en 2015.
Caracas a annoncé dimanche soir que les États-Unis ont révoqué les licences "des entreprises transnationales de pétrole et gaz" qui avaient obtenu le droit d'opérer dans le pays malgré les sanctions et l'embargo pétrolier destinés à évincer le président Nicolas Maduro du pouvoir. Loin d'être une surprise, cette mesure de Donald Trump confirme que le nouveau président américain cherche à asphyxier économiquement le Venezuela et faire tomber M. Maduro.
Le président vénézuélien, Nicolas Maduro, a traité « d’imbécile », jeudi, le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, après les mises en garde de ce dernier au sujet de l’Essequibo, territoire riche en pétrole que Caracas réclame au Guyana.
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