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Essequibo
L'armée vénézuélienne s'est déclarée dimanche en "état d'alerte", après que Caracas a dénoncé un complot présumé qui prévoirait une attaque contre le groupe pétrolier américain ExxonMobil au Guyana pour l'attribuer au gouvernement de Nicolas Maduro. Le différend concernant l'Essequibo, territoire de 160.000 km³ qui couvre les deux tiers de la superficie du Guyana, mais revendiqué par le Venezuela, a été ravivé lorsque ExxonMobil a découvert d'immenses réserves de pétrole en 2015.
Le président vénézuélien Nicolas Maduro a averti mercredi le Guyana et le groupe pétrolier américain ExxonMobil qu'il prendrait "toutes les mesures nécessaires" pour mettre fin à leur "action illégale" dans l'Essequibo, région riche en pétrole disputée par les deux pays sud-américains. Nicolas Maduro a une nouvelle fois accusé le Guyana de se livrer à une "activité illégale consistant à utiliser une eau territoriale en cours de délimitation internationale pour des activités d'exploitation pétrolière".
L’Essequibo désigne à la fois le plus long fleuve du Guyana et un vaste territoire qui fait l’objet d’un différend territorial entre le Venezuela et le Guyana. Ce différend est exacerbé depuis 2015 par la découverte d’importantes réserves de pétrole dans cette zone par ExxonMobil.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a appelé lundi le Guyana et le Venezuela à la "retenue", s'inquiétant d'un risque d'"escalade des tensions" entre les deux pays autour de leur différend sur la région de l'Essequibo riche en pétrole. Les membres du Conseil de sécurité, dont le Guyana fait partie depuis janvier, ont exprimé dans cette déclaration "leur inquiétude concernant la possible escalade des tensions entre le Venezuela et le Guyana".
Le Venezuela a remis lundi des documents à la Cour internationale de justice (CIJ), même s'il ne reconnaît pas sa compétence, pour tenter de prouver sa légitimité à réclamer la souveraineté sur l'Essequibo, territoire riche en pétrole sous administration du Guyana voisin."Le Venezuela a présenté aujourd'hui toute la documentation" à la CIJ, a déclaré le président vénézuélien Nicolas Maduro, qui a appelé son homologue guyanais, Irfaan Ali, à reprendre les négociations. "Tôt ou tard, le Guyana devra s'asseoir et négocier avec le Venezuela", a-t-il lancé à la télévision.
Le président vénézuélien Nicolas Maduro a juré de faire barrage au géant pétrolier américain ExxonMobil dans les eaux riches en pétrole du territoire administrée par le Guyana mais revendiqué par le Venezuela."On vous attend ici ExxonMobil, quand vous voulez, où vous voulez", a menacé M. Maduro dans des déclarations retransmises à la télévision lundi soir. Ajoutant "ExxonMobil n'entrera pas dans cette mer... il faut qu'il le sache".
Le président vénézuélien Nicolas Maduro a lancé jeudi, en pleine crise sur l'Essequibo, des exercices militaires avec quelque 5.600 soldats à la frontière du Guyana, "en réponse à la provocation" du Royaume-Uni qui a envoyé un navire de guerre dans la région, les autorités guyaniennes niant pour leur part toute velléité "offensive".
La République de Guyana est en passe de devenir le premier producteur mondial de pétrole brut par habitant, Son voisin, le président vénézuélien et autocratique Maduro va-t-il commettre une “pétro-agression” ? Ou va-t-on aboutir à une Pax Petrolica ?
Au sommet du Tepuy Pakaramba flotte le drapeau du Guyana. A son pied, dans le petit village d'Arau, les habitants se disent Guyaniens, malgré les revendications du Venezuela voisin sur ce territoire, l'Essequibo, riche en pétrole."Sur cette montagne, il y a notre drapeau. Chaque matin, nous le regardons et nous nous sentons heureux et fiers", affirme Jacklyn Peters, une infirmière de 39 ans du village de 280 âmes situé à moins de dix kilomètres de la frontière avec le Venezuela.
La communauté internationale s'inquiète de la tension croissante entre Venezuela et Guyana sur l'Essequibo, la région riche en pétrole en dispute entre les deux pays qui ont cependant assuré mercredi avoir ouvert des "canaux de communication".Ajoutant à cette tension, un hélicoptère de l'armée guyanienne avec sept personnes à bord qui opérait dans la zone de la frontière a disparu, a annoncé en soirée le Chef d'Etat-Major guyanien, Omar Khan qui, a toutefois ajouté que "nous n'avons aucune information suggérant" une intervention vénézuélienne.
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