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sociologie
Sophie Dubuisson-Quellier est directrice de recherche au CNRS au sein du Centre de Sociologie des Organisations, membre du Haut Conseil pour le climat et spécialiste de la transition énergétique. Dans cette conférence, elle explique comment, face à la transition écologique, on accuse à tort la population de : "ne pas vouloir" changer, "ne pas savoir" qu'il faut changer ou encore "ne pas pouvoir" changer, ce qui soulève les questions de l'acceptabilité sociale, de l'absence de mobilisation et de l'impuissance des imaginaires.
Le sixième rapport du GIEC met l'accent sur les aspects sociaux et notamment ceux liés à la demande dans l'atténuation du changement climatique. Pourtant, malgré les efforts déployés pour soutenir la transition vers une consommation plus durable, les changements nécessaires ne se sont pas concrétisés. Cela peut s'expliquer par le fait que les solutions proposées reposent sur des hypothèses sur ce qui est "social" qui ne sont pas cohérentes avec les connaissances en sciences sociales. L’intervention reviendra sur les contributions que peuvent apporter les sciences sociales à la question des changements qui sont en jeu dans l’urgence climatique.
Julien aide les individus et les organisations à mieux comprendre les grandes mutations du monde. il interview des experts en économie, écologie, philosophie, géopolitique, sociologie, etc... dans le but de décrypter le enjeux de manière systémique. Allons-nous mieux comprendre le monde dans cette vidéo ? c'est ce que nous allons tenter de faire...
Sophie Dubuisson-Quellier (sociologue, membre du Haut Conseil pour le Climat et directrice de recherche au CNRS en sociologie économique Science Po), nous aide à comprendre comment la société évolue autour de la question de l'Écologie. ..
Aujourd’hui, en France, les personnes issues des classes populaires, et des quartiers populaires, sont les premières victimes des effets du dérèglement climatique et de la destruction de la planète. Elles vivent dans les territoires les plus pollués, où l’exposition au bruit et à la chaleur est la plus forte, où l’alimentation est la plus industrielle et où l’accès au soin est le plus discriminatoire. Pourtant, elles n’ont pas voix au chapitre. Ces populations sont, aujourd’hui encore, négligées par les mouvements et les partis politiques qui défendent un projet écologique. En bref, le projet écologique majoritaire en France a échoué à être réellement populaire. C’est le constat que fait la politologue Fatima Ouassak dans son nouveau livre “Pour une écologie pirate”. Elle l’affirme : “Aujourd’hui, dans le champ politique, c’est l’aspiration des classes moyennes et supérieures au maintien de leur confort qui l’emporte” et ajoute “C’est parce que nous ne sommes pas libres que le monde brûle. Et le monde n'arrê
Olivier de Schutter fut entre 2008 et 2014 rapporteur spécial pour le droit à l’alimentation du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU. Depuis la fin des années 2000, il s’est consacré à définir les conditions de la transition écologique et sociale, notamment en mettant en avant l’agroécologie comme direction de réforme des systèmes agricoles et alimentaires. Il aborde ici les "8 lois de l’inertie" pour répondre à la question de nos freins et leviers psychosociologiques pour lutter contre les changements climatiques.
Cette conférence montre un aperçu, pas du tout exhaustif, de blocages à l’action face aux enjeux environnementaux. Elle se focalise en grande partie sur des blocages agissant au niveau psychologique, biologique et cognitif. Ces freins qui jouent au niveau des individus et des groupes, facilitent l’effet de blocages plus structurels et importants, tels ceux institutionnels (politiques, économiques, sociaux) ou encore l’effet de campagnes de désinformation.
Laurent Mermet y montre qu'au-delà des bonnes intentions et du bon accueil qu'elle reçoit, la prolongation et l'amplification de masse du discours d'alerte pose de sérieux risques de dérives contre-productives pour la planète. Il analyse ensuite les flous, contradictions et incohérences qui sont à la base du discours d'alerte lorsqu'il devient une forme d'action prolongée et massifiée. Enfin il interroge le bon accueil fait par tous les acteurs, qui conduit à une situation méta-stable, en partie bloquée et bloquante.
In the summer of 1995, Chicago experienced the deadliest heat wave in American history. Streets buckled, power grids failed, and when the heat finally broke, more than 700 people were dead. The questions of why so many people perished, and why their deaths were so easy to deny, ignore, or forget, preoccupied Eric Klinenberg. He uncovered unsettling forms of social breakdown – the isolation of seniors, the abandonment of poor neighborhoods, and the retrenchment of public assistance programs – which led him to write "Heat Wave: A Social Autopsy of Disaster in Chicago." Drawing on his experience as research director for the federal Rebuild By Design competition after Superstorm Sandy, he also discovered that global warming makes these issues all the more dangerous and argues that cities must adapt, or face worse incidents in the future.