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Monter un lieu de vie de type « éco-lieu » relève des Douze Travaux d’Hercule (ou des Sept Exploits de Rostam, pour prendre la référence d’une autre culture dont je suis issu) : trouver les gens, trouver le lieu, trouver le montage financier, et reproduire 3 fois le cycle parce qu’on s’est trompé de gens, de lieu, et de montage financier. Ce n’est que le début des ennuis : la plupart de ces aventures finissent par échouer, principalement pour raisons relationnelles. Et comme une part infime de la population souhaite vivre en collectif dans la sobriété énergétique et matérielle, jamais le modèle ne sera ainsi déployé à grande échelle.
La voilà, la solution à tous nos maux : l’énergie “infinie” dans les grandeurs utilisées actuellement par les sociétés humaines, et pour encore des siècles de croissance, qui permet de sauver intégralement l’idéal de Progrès ! En théorie c’est possible, via cette fameuse fusion nucléaire.
Sir Nicholas Stern, Professeur d'économie à la prestigieuse London School ofEconomics, est l'auteur du fameux "Rapport Stern" sur le climat, publié en 2006,qui a démontré qu'il était moins coûteux d'agir le plus tôt possible pour réduire lesémissions de gaz à effet de serre que d'attendre et agir plus tard.On aimerait que le monde politique et économique ait lu ce rapport. Ce 17septembre 2019, notre brillant économiste expliquait publiquement que sa propre discipline académique, de manière préoccupante, avait très peu contribué au débat sur le dérèglement climatique.....
Le prix Nobel d’économie et ancien économiste en chef de la Banque mondiale publie un nouvel ouvrage dans lequel il dénonce les dérives antidémocratiques et la corruption d’élites qui s’enrichissent en creusant les inégalités. Renverser la logique est toutefois possible, nous a-t-il assuré.
Émilie Gaillard travaille depuis vingt ans sur le droit des générations futures. Selon elle, ce concept juridique est un outil indispensable pour induire les changements de paradigmes nécessaires à la préservation de l’environnement et des populations sur le temps long.
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L’économie mondiale serait en grave difficulté si il n’y avait eu la croissance rapide de la production américaine de pétrole de schiste. Depuis la crise financière de 2008, la production américaine de pétrole de schiste a augmenté de plus de 6 millions de barils par jour. Sans ces barils de pétrole supplémentaires, l’impression massive de monnaie (QE) et l’achat d’actifs par les banques centrales n’auraient pas été aussi efficaces pour soutenir l’économie et les marchés.
L’évapotranspiration des plantes Ce phénomène intrigue les scientifiques depuis plusieurs décennies. Ils ont très tôt constaté une accumulation d’humidité dans l’atmosphère en septembre, sans pouvoir discerner d’où elle venait. Ils ont aussi remarqué que cette période humide de septembre à décembre coïncidait avec celle de la croissance des feuilles des arbres. Or, les plantes relâchant de l’humidité lors de leur photosynthèse, les pluies pouvaient être liées à l’augmentation de l’évapotranspiration.
Le problème, à mon avis, est que l’économie mondiale passe progressivement d’un mode de croissance à un mode de contraction. C'est un peu comme un navire qui change de cap, allant d'un sens à l’autre. Le système agit comme si les freins étaient appliqués avec beaucoup de force et l’économie se met à trembler. Ce qui semble se produire, c'est que l'économie mondiale atteint les limites à la croissance, comme le prédisent les simulations informatiques modélisées dans le livre de 1972, The Limits to Growth. En fait, le modèle de base de cet ensemble de simulations indique que la production industrielle maximale par habitant pourrait être atteinte dès maintenant. Le pic de nourriture par habitant pourrait être atteint à peu près au même moment.
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peut-on consommer moins ? La décroissance peut-elle être une solution ? Quelles solutions prônent les décroissants et sont-elles réalistes ? Sans aller jusqu’à la décroissance, est-il encore possible de modifier nos modes de vies et nos habitudes ? Alors que la COP24 sur le climat se tient en Pologne, la rédaction questionne le politologue Paul Ariès ...
Dans La théorie du donut, Kate Raworth se livre à un passionnant détricotage des mythes qui fondent nos croyances économiques. Revenant sur l’histoire de sa discipline, elle montre que beaucoup de « lois » autoproclamées ne sont que de simples convictions ... Non, les inégalités ne sont pas un passage obligée du développement. Non, les communs n’ont rien d’une « tragédie » inéluctable. Non, l’« homo economicus » n’existe pas et non, la croissance n’est pas la recette miracle.
L'économiste fait le point sur le dogme de la croissance et les indicateurs alternatifs de richesse face, notamment, à l'urgence climatique.
A l’occasion de la conférence «Post-Growth» qui se tiendra à Bruxelles à partir de mardi, un groupe d’universitaires de toute l’Europe appelle à revenir sur le dogme de la croissance, devenu incompatible avec la contrainte écologique et le bien-être des peuples.
Sommes-nous devenus à ce point insensibles que nous nous satisfassions de rester inertes face à l’énormité du réchauffement climatique ? Partout dans le monde : surmortalité de tout ce qui vit et pertes de récoltes dues aux températures, sécheresses, inondations, feux de forêt et tempêtes extrêmes. En Belgique, nous ne sommes plus épargnés : difficultés cardio-respiratoires et surmortalité des personnes fragiles, de la faune et de la flore à cause de la canicule, pertes de récoltes et restrictions d’eau à cause de la sécheresse, dégâts matériels à cause d’orages violents. Chaque année voit tomber de nouveaux records météorologiques et de nouvelles calamités.
Nous sous-estimons largement les bénéfices économiques et sociaux d’une lutte efficace et acharnée contre le changement climatique, alertent les chercheurs de la Commission mondiale pour l’économie et le climat. Son nouveau rapport, publié ce mercredi 5 septembre, a été remis au secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres. Il dessine un nouveau modèle de croissance pour le XXIe siècle basé sur un développement bas carbone et résilient.
La terre se meurt, et nous aussi. L’apathie de l’Homme face à la problématique du changement climatique est le symptôme d’un déni meurtrier et coupable.
Incendies, canicule, disparition de la biodiversité… Les mauvaises nouvelles sur l'état de notre planète s’accumulent, au point que certains se sont spécialisés dans la prévision d'un effondrement de la société: la "collapsologie".
Le réalisateur, avec Mélanie Laurent, de «Demain», appelle à la résistance et à la construction d’un grand récit commun rejetant la croissance économique illimitée et l’accumulation de richesse comme seuls moyens de parvenir au bonheur.
Selon les scénarios de « développement durable » mis en place pour limiter la fièvre planétaire à +2°C, la concentration atmosphérique de CO2 – qui a dépassé au mois d’avril la moyenne de 410 ppm à l’observatoire de Mauna Loa, à Hawaï- n’en battra pas moins son record tous les ans pendant toute la première moitié de ce siècle, dans le meilleur des cas… Mais au rythme actuel de croissance de cette concentration, le glas de l’objectif 2°C sonne déjà au loin. Comment pourrait-on faire autrement? Analyse.