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intensive
C'est une première : plus de 2 500 scientifiques d'Europe et d'ailleurs adressent une lettre ouverte au Parlement européen, en demandant la réforme de la PAC. Car Ils établissent un lien direct entre intensification de l'agriculture et disparition croissante de la biodiversité.
C’est une double dynamique dangereuse dans laquelle s’enfonce l’agriculture mondiale. D’un côté, les cultures sont de plus en plus dépendantes des insectes pollinisateurs pour pousser. De l’autre, ces mêmes cultures font appel à des pratiques qui affaiblissent les populations de pollinisateurs dont elles dépendent. C’est la conclusion d’une étude publiée le 10 juillet dans la revue scientifique Global Change Biology.
Le phosphate, la forme minérale du phosphore, est l’ingrédient essentiel de tous les engrais. Utilisé de manière intensive depuis les années 1950, il a permis l’envolée des rendements agricoles. Mais aujourd’hui, le monde s’achemine vers un pic de consommation, comparable à celui de l’exploitation des hydrocarbures. Si le phosphate venait à manquer, les prix alimentaires exploseraient, et avec eux le nombre d’affamés.
Au cours des deux derniers siècles de pratiques agricoles dans le monde, les principales sources de phosphore ajouté ont beaucoup changé. Les épandages ont d'abord été sous forme organique, comme le lisier des animaux, le guano, les excréments humains. À partir des années 1940, l'agriculture, devenue spécialisée et intensive, en est venue à dépendre du phosphore minéral. Or, l'engrais phosphore sous forme minérale est une ressource limitée, non renouvelable. Et sa disparition est aujourd'hui annoncée.