Uniquement les Articles de la décennie 2010
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A Lausanne, hier, le mouvement Extinction Rebellion organisait une conférence intitulée «Pourquoi allons-nous vers notre extinction et comment l’éviter». «Nous vivons la sixième extinction de masse et sommes dans un tel stade de crise que l’humanité est en danger», nous explique Aymone Kaenzig, intervenante et membre d’Extinction Rebellion.
En 1972 paraît le rapport « Halte à la croissance ? » sous la signature du Club de Rome et sur la base de travaux commandés à un groupe de chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT). Cette démarche est sans précédent : l’effondrement de notre système économique et écologique est envisagé à partir d’une analyse systémique des relations entre croissance de la population, consommation et production d’énergie.
Le physicien américain juge que « notre mode de vie gourmand en biens matériels et en énergies fossiles n’est pas soutenable ».
Il y a cinquante ans, des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) développaient un modèle informatique prédisant l’effondrement de la civilisation pour le siècle à venir. Une vision apocalyptique du monde, qui aujourd'hui ressemble malheureusement de moins en moins à de la fiction.
Lorsque le Britannique Thomas Robert Malthus publia la première édition de son Essai sur le principe de population (1796), la planète comptait environ un milliard d’humains. Il y soutenait que la population ayant tendance à progresser plus vite que les subsistances, celles-ci viendraient inéluctablement à manquer si l’on ne mettait pas des entraves à la procréation. Il plaidait en particulier pour le mariage tardif
Learning about the Limits to Growth
L’histoire est peu connue, mais les chercheurs soviétiques connaissaient bien l’étude Limits to Growth de 1972. Après s’être eux-mêmes livrés à des exercices de modélisation globale, ils ont commencé à exprimer des craintes pour l’avenir de l’URSS et à suggérer de nouvelles politiques, avant même que Mikhaïl Gorbatchev ne lance son programme de glasnost (transparence) en 1987. Il faut aussi y voir l’origine de la théorie de l’hiver nucléaire, qui a mené à de sérieux efforts de réduction des stocks d’armements dans les années 1980.
Limits to growth, littéralement Les limites à la croissance est le titre d’un rapport publié en 1972 par chercheurs du MIT et du Club de Rome. Il prédisait un effondrement économique au cours du vingt-et-unième siècle. Quarante ans plus tard, l’économiste Graham Turner reprend les prévisions et relève leur concordance avec les dernières données. Les limites sont-elles atteintes? Les économistes travaillent le sujet.
Interview – La croissance perpétuelle est-elle possible dans un monde fini ? Il y a quarante ans déjà, Dennis Meadows et ses acolytes répondaient par la négative. Aujourd’hui, le chercheur lit dans la crise les premiers signes d’un effondrement du système.
Une comparaison actualisée des “Limites de la Croissance” avec les données historiques
En mars 1972, répondant à une commande d'un think tank basé à Zurich (Suisse) – le Club de Rome –, des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) publiaient The Limits to Growth, un rapport modélisant les conséquences possibles du maintien de la croissance économique sur le long terme. De passage à Paris , mercredi 23 mai, à l'occasion de la publication en français de la dernière édition de ce texte qui fait date (Les Limites à la croissance, Rue de l'Echiquier, coll. "Inital(e)s DD", 408 p., 25 euros), son premier auteur, le physicien américain Dennis Meadows, 69 ans, a répondu aux questions du Monde.
Dennis Meadows est l'un des auteurs du fameux rapport «Les Limites à la croissance» qui, à sa sortie en 1972, avait fait sensation. Avant l'été, il présentait à Paris la traduction de la troisième mise à jour de l'ouvrage.
Il y a 12 000 ans nous étions 5 millions sur Terre, à l’époque du Christ 150 à 250 millions, 300 millions en 1350, 600 millions en 1700, 1 milliard vers 1830, 2 milliards en 1940, 4 milliards en 1975, 6.1 milliards en 2000, 6.5 milliards en 2004, il y en aura 8 milliards en 2020 et 9 milliards en 2050. En profitant de son bien être, l’homme moderne a proliféré et sa population n’a cessé de croître au détriment des autres espèces. La croissance de la population est une courbe exponentielle
Dennis Meadows est l'un des auteurs du fameux rapport «Les Limites à la croissance» qui, à sa sortie en 1972, avait fait sensation. «Cela fait quarante ans que j'essaie de sensibiliser les gens, et je dois reconnaître que j'ai totalement échoué», reconnaît, calme et posé, Dennis Meadows, aujourd'hui âgé de 70 ans. Dennis Meadows le sait très bien, et, à vrai dire, ne s'en offusque guère. Depuis le temps, il a changé de combat: «Si vous êtes ici aujourd'hui, c'est que vous êtes convaincus. Inutile donc d'argumenter. Le vrai sujet, c'est: comment faire passer le message?»
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Folks who do systems analysis have a great belief in “leverage points.” These are places within a complex system (a corporation, an economy, a living body, a city, an ecosystem) where a small shift in one thing can produce big changes in everything.
Don't you stumble, sometimes, into something that seems to make a lot of sense, but you can't say exactly why? For a long time, I had in mind the idea that when things start going bad, they tend to go bad fast. We might call this tendency the "Seneca effect" or the "Seneca cliff," from Lucius Annaeus Seneca who wrote that "increases are of sluggish growth, but the way to ruin is rapid."