Articles 2020

OA - Liste
Uniquement les Articles de la décennie 2020

Les champs auteur(e)s & mots-clés sont cliquables. Pour revenir à la page, utilisez le bouton refresh ci-dessous.

filtre:
focusBiodiversité

novembre 2025

L’entreprise Terratis, unique en son genre en France métropolitaine, a industrialisé la production de moustiques mâles stériles pour faire baisser la population globale de ces insectes dans les zones où ils ont été relâchés.
Lors de leur migration vers le Sud, 300 000 échassiers font halte chaque automne sur la réserve naturelle très prisée. Mais le virus H5N1 fait des ravages inédits, menace les élevages alentour et a conduit à des mesures d’urgence.
Arbres asphyxiés, épines tombées… Dans la forêt de Fontainebleau, les conséquences du réchauffement climatique sont déjà visibles. Pour préserver ce massif emblématique, l'Office national des forêts mise sur la régénération naturelle et l'introduction d'essences plus résistantes à la sécheresse.
Biologistes et locaux observent des effets directs et indirects de la guerre sur la faune et la flore de la réserve biosphère du delta.
L'entreprise namuroise Plant C permet depuis 5 ans aux entreprises de financer la plantation d’arbres et d’arbustes dans le but d’améliorer la biodiversité sur le territoire belge. Entre 2020 et 2024, 17.584 haies ont été plantées dans les champs, 24.328 arbres ont été plantés dans les forêts et 24.711 dans les champs, 7340 arbres ont aussi été plantés sur les terrains mêmes des entreprises par l’entremise de l’entreprise namuroise Plant C.
Ce sont les poumons verts de la Méditerranée, mais ils sont gravement menacés par le tourisme nautique. Pour protéger les herbiers marins de posidonie, les Baléares, la Corse et la Sardaigne tentent de réguler l’activité des yachts, sans la rejeter. Une bouée de sauvetage à la fois pour le tourisme et pour l’environnement, dévoile une nouvelle étude de la station scientifique Stareso.

octobre 2025

Pendant des décennies, ils ont porté des touristes sur leur dos, effectué des numéros de cirque et transporté de lourdes charges sous un soleil de plomb. Aujourd’hui, le Bangladesh lance un projet sans précédent : réintroduire ses éléphants captifs dans la nature. Une initiative ambitieuse qui soulève autant d’espoirs que de questions chez les scientifiques.
La zone d’exclusion de Tchernobyl est depuis longtemps un lieu fascinant pour les scientifiques et les curieux. Plus de trente ans après la catastrophe nucléaire de 1986, cette région abandonnée par l’Homme est devenue un laboratoire vivant, où la faune prospère malgré les radiations et l’isolement. Récemment, des images surprenantes ont capté l’attention du public : des chiens à la fourrure bleue arpentaient les rues désertes autour de Pripiat et de la centrale. Ce phénomène inattendu a rapidement suscité des interrogations et des spéculations, mais les chercheurs du programme Dogs of Chernobyl ont pu démêler la réalité scientifique derrière cette apparente étrangeté.
Cette année, les droits de la Nature et le droit écocentrique ont été au cœur des débats du Congrès mondial de l’Union internationale pour la conservation de la Nature qui s'est tenu du 5 au 15 octobre 2025 à Abu Dhabi. Pas moins de cinq motions ont défendu la nécessité de faire évoluer notre relation juridique et politique aux écosystèmes vers une coexistence respectueuse.
L’humanité a franchi toutes les frontières visibles. Du feu à la roue, de la poudre à canon à la bombe atomique, de la voile au saut vers la Lune. Nous avons ouvert la croûte terrestre pour en extraire des minéraux, construit des villes qui brillent comme des étoiles artificielles, connecté la planète entière en quelques secondes, et pourtant nous sommes toujours prisonniers des mêmes guerres tribales d’il y a 3 900 ans, aujourd’hui maquillées de drones, d’algorithmes et d’ogives nucléaires.
À 33 ans, l’ingénieure agronome s’est imposée comme l’une des voix les plus critiques de la loi Duplomb. Sur Instagram, Élise Bordet rend la science accessible pour donner envie aux citoyens d’agir pour la protection du vivant.
"Une bombe à retardement": pour Ika Paul-Pont, écotoxicologue au Laboratoire des sciences de l'environnement marin (Lemar), entre sa "production exponentielle", "l'absence de gestion de fin de vie des déchets" et "sa haute toxicité", le plastique fait peser de gros risques sur l'environnement et les écosystèmes marins. "Nous ne mesurons pas encore l'étendue des dégâts de ce matériau et de sa toxicité, liée à ses composants chimiques, une boîte noire, avec 16.000 additifs dont environ un quart sont considérés comme préoccupants", développe auprès de l'AFP la directrice de recherche au CNRS qui, depuis 12 ans, étudie au sein de l'université de Brest les effets du plastique sur les invertébrés marins, et plus spécialement les mollusques bivalves comme les huîtres. "Quand nous avons commencé il y a une quinzaine d'années, nous pensions que c'était un matériau assez simple, que le seul problème était l'ingestion ou l'étranglement mais plus on l'étudie et plus on se rend compte de sa complexit
Principal composant des déchets marins, le plastique, charrié par les fleuves le plus souvent, arrive par millions de tonnes depuis des décennies dans l'océan. Histoire d'une submersion annoncée. - Une production exponentielle
« L’avenir n’est pas un destin écrit, c’est une décision collective. » L’humanité a franchi toutes les frontières visibles. Du feu à la roue, de la poudre à canon à la bombe atomique, de la voile au saut vers la Lune. Nous avons ouvert la croûte terrestre pour en extraire des minéraux, construit des villes qui brillent comme des étoiles artificielles, connecté la planète entière en quelques secondes, et pourtant nous sommes toujours prisonniers des mêmes guerres tribales d’il y a 3 900 ans, aujourd’hui maquillées de drones, d’algorithmes et d’ogives nucléaires.
Alors que les populations d’anguilles se sont effondrées de 90 % depuis les années 80, des scientifiques, pêcheurs et la Ligue pour la protection des oiseaux appellent à l’instauration d’un moratoire sur la pêche en France.
L’effondrement écologique est tout sauf un fantasme millénariste : c’est une réalité documentée, incontestable. Les émissions de CO2 continuent à augmenter au niveau mondial, la biodiversité animale et végétale est anéantie à un rythme toujours plus accéléré, le cycle de l’eau est profondément perturbé, les diverses formes de pollution continuent à transformer le monde entier en poubelle (notamment en poubelle à micro-plastiques), les points de bascule irréversibles sont atteints et franchis les uns après les autres, etc. Pas la peine de dresser ici une énième fois et dans le détail un tableau apocalyptique, on peut aller directement à la conclusion, qui est assez évidente : une partie de l’espèce humaine, la plus riche, la plus soumise à la folie productiviste et consumériste, la plus inconsciente, la plus égoïste, est en train de rendre la Terre inhabitable.
L’essayiste et romancière a pris part à une expédition scientifique au large du Honduras. Dans son nouveau livre, elle raconte son mois passé à bord la goélette «Why», ses rencontres avec des «poissons trompettes» et autres «mérous célestes» et, plus largement, sa découverte des forêts animales marines. Un voyage de l’ombre à la lumière.
Une découverte scientifique majeure vient de révéler l’ampleur insoupçonnée de notre impact sur le monde animal. En analysant 225 000 ossements répartis sur 8 000 ans d’histoire, des chercheurs français ont mis au jour une transformation silencieuse mais spectaculaire : tandis que nous sélectionnons des vaches, cochons et poules toujours plus imposants pour notre consommation, la faune sauvage s’amenuise inexorablement. Cette divergence morphologique, qui s’accélère dramatiquement depuis mille ans, dessine le portrait troublant d’une planète remodelée par nos choix civilisationnels et soulève des questions cruciales sur l’avenir de la biodiversité mondiale.
Le sujet de la biologie de synthèse a été le plus controversé du sommet de l’Union internationale pour la conservation de la nature, organisé aux Emirats arabes unis. De nombreuses autres propositions importantes pour la conservation ont été adoptées.
La présence accrue de frelons asiatiques sur le territoire rend la vie extrêmement difficile aux abeilles, ainsi qu'aux apiculteurs.
Plus de 8 millions d’hectares ont été détruits en 2024, notamment dans les régions tropicales, selon l’évaluation annuelle de suivi des engagements des pays en matière de déforestation publiée mardi.
La biodiversité est mise à mal en Belgique et en Europe. C’est ce qui ressort du dernier rapport de l’UICN sur les espèces menacées. Les abeilles sauvages sont concernées, en particulier chez nous où étalement urbain et activités agricoles constituent les principales menaces.
Le constat vient de tomber à Abu Dhabi, et il confirme ce que les scientifiques redoutaient depuis des années. L’Union internationale pour la conservation de la nature a dévoilé samedi lors de son Congrès mondial des chiffres qui résonnent comme un signal d’alarme : près de 100 espèces supplémentaires d’abeilles sauvages européennes ont rejoint la liste des espèces menacées de disparition en l’espace d’une décennie. Un effondrement silencieux qui menace directement les fondations de notre sécurité alimentaire.
Dans le sud du Texas, le développement du centre spatial SpaceX d’Elon Musk fait des ravages. La faune locale souffre durement de ce voisinage industriel et les tribus autochtones se sont vues chassées de leurs terres.
Avec l'agonie des récifs coralliens, le premier point de basculement climatique a été franchi. C'est ce qu'annoncent lundi 160 scientifiques dans le Global Tipping Points Report.
Dix pour cent des abeilles sauvages en Europe sont désormais menacées, selon la Liste rouge coordonnée par l'Université de Mons. Une mauvaise nouvelle car beaucoup de ces insectes pollinisent les cultures destinées à devenir notre nourriture.
Il s’agit de la première mobilisation d’une telle ampleur contre ce canal, qui doit relier la Seine aux grands ports du nord du continent d’ici à une dizaine d’années. Les opposants critiquent cette autoroute fluviale pour son coût, son impact sur la biodiversité et les ressources en eau.
Plusieurs dizaines de nouvelles espèces risquent la disparition, selon l’Union internationale pour la conservation de la nature, qui vient de mettre à jour sa liste rouge.
Dernièrement, l’UNESCO a désigné plusieurs nouvelles « réserves de biosphère » dans plus d’une vingtaine de pays, dont deux en France. Cette décision donne lieu à une nouvelle assez surprenante. Désormais, le territoire d’un pays entier est une de ces réserves. Quel est ce pays ?
L’Union internationale pour la conservation de la nature publie, vendredi, une mise à jour de sa liste rouge des espèces menacées.
À un mois de l'ouverture de la conférence mondiale (COP30) sur le climat au Brésil, l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) met en lumière les conséquences néfastes de la hausse mondiale des températures et de la déforestation sur plusieurs espèces d'animaux.
Si les mesures de régulation prises par le parc national des Calanques sont mieux comprises, des résistances s’expriment dans ce territoire fragile en voie de préservation.
Entre les années 1930 et 1970, des milliers de tonnes de produits chimiques ont été déversées au large de Los Angeles. Pendant des décennies, ces barils mystérieux ont posé un grave problème environnemental. On croyait à l’origine qu’ils contenaient principalement du DDT, un pesticide cancérigène bien connu. Mais des recherches récentes révèlent que le véritable contenu de ces barils pourrait être encore plus surprenant et inquiétant.
La dernière forêt primaire d’Europe de basse altitude, autrefois paisible, se retrouve depuis 2021 au cœur des tensions sécuritaires du flanc est de l’OTAN. Non sans conséquences sur sa biodiversité.
Le prix écologique et sanitaire de la consommation bon marché est payé, au bout du compte, par tous les citoyens, alerte Samuel Rebulard, ingénieur agronome et professeur agrégé à l’Université Paris-Saclay.
Alors que les reculs écologiques se multiplient en Europe, l’enquête « Green to Grey » révèle que l’artificialisation des terres est largement supérieure aux chiffres avancés par les autorités européennes.

septembre 2025

Hausse de la température de surface, pollution plastique et perte de la biodiversité… Toutes les zones de l’océan sont désormais affectées par les activités humaines, selon un rapport du programme européen Copernicus Marine.
Dans un rapport publié lundi 29 septembre, les experts européens s’inquiètent du retard ou de l’abandon des efforts de l’UE pour protéger son environnement et des conséquences de l’accélération du réchauffement climatique.
Adopté il y a deux ans par les états membres des Nations Unies, le traité mondial de protection de la haute mer nécessitait la ratification de soixante pays pour enfin entrer en vigueur. C’est désormais chose faite avec la récente signature du Maroc. Que dit ce texte et quelles mesures seront possibles après son application en janvier 2026 ?
Des centaines de soldats sont déployées. Alors que le feu continue de progresser, l’origine de l’incendie reste inconnue et les autorités redoutent des conséquences durables pour la faune et les communautés locales.