Articles 2020

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Uniquement les Articles de la décennie 2020

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novembre 2025

Appliquées durant une dizaine d’années, les politiques environnementales de la Chine pour vaincre la pollution atmosphérique ont fonctionné. En revanche, ces mesures sont modifié le bilan radiatif de la Terre, c’est à dire la différence entre l’énergie que la planète reçoit du Soleil et celle qu’elle renvoie vers l’espace, sous forme de rayonnement. Comment une telle chose a t-elle pu se produire ?
Dans les entrailles d’une usine nucléaire française, une machine vient de franchir un cap que l’industrie attendait depuis des décennies. Son nom : Hoxo. Sa particularité : elle ne se contente plus d’exécuter des ordres, elle comprend son environnement et prend des décisions. Bienvenue dans l’ère où l’intelligence artificielle s’invite là où l’humain ne peut plus aller.
Chaque jour, nous consommons des légumes que nous considérons comme sains et naturels. Pourtant, de nouvelles recherches mettent en évidence un problème inquiétant : même les produits frais peuvent être infiltrés par des particules de plastique si petites qu’elles échappent à l’œil nu. Une étude récente menée par l’Université de Plymouth révèle en effet que des nanoplastiques présents dans le sol peuvent pénétrer dans les parties comestibles des légumes, ce qui ouvre la voie à une exposition alimentaire insoupçonnée à cette pollution omniprésente.
Imaginez une maladie contre laquelle nous possédons des traitements efficaces, des moyens de prévention éprouvés, et qui pourtant continue de faucher plus d’un million de vies chaque année. Ce n’est pas de la science-fiction dystopique, c’est la réalité actuelle de la tuberculose. L’Organisation mondiale de la santé vient de publier son rapport annuel, et derrière les chiffres encourageants se cache un paradoxe médical qui interroge notre capacité collective à éradiquer les fléaux évitables.
Le 5 novembre dernier, Quantinuum a discrètement révolutionné l’informatique en commercialisant Helios, un ordinateur quantique si puissant qu’il redéfinit notre compréhension même du calcul. Pour accomplir ce que cette machine réalise en quelques instants, il faudrait exploiter l’énergie de chaque étoile de l’univers visible. Pourtant, Helios se contente de la consommation électrique d’une simple rangée de serveurs. Bienvenue dans l’ère où l’impossible devient routine.
Dans le cadre de la Conférence de Belém de 2025 sur les changements climatiques (COP30), le président brésilien Lula a lancé un fond inédit. L’objectif ? Motiver les pays en voie de développement à protéger leurs forêts tropicales. Avec cette mesure, le chef d’état entend combler une lacune : dans certains pays, il est plus rentable d’abattre les arbres que de les préserver.
Et si l’amour humain n’était plus l’unique horizon de nos désirs ? Selon une enquête récente, près d’un tiers des adultes aux États-Unis avouent avoir déjà entretenu une relation intime ou romantique avec un système d’intelligence artificielle. Ce chiffre, aussi surprenant qu’inquiétant, révèle à quel point la frontière entre technologie et affect devient poreuse. L’IA, autrefois simple outil de productivité, s’immisce désormais dans la sphère la plus intime de nos vies : celle des émotions et de la fidélité.
Un paquet de biscuits, un soda bien frais, une portion de chips devant une série… Ces instants de plaisir simples s’invitent souvent dans notre quotidien, surtout lorsque les jours raccourcissent et que la fraîcheur de novembre appelle à se réconforter. Mais si, à chaque bouchée d’un aliment transformé, votre cerveau subissait des transformations bien plus profondes qu’un simple pic de gourmandise ? Loin de n’être qu’une question de prise de poids, cet enjeu touche l’intime de nos pensées, de nos émotions, et de nos décisions. Plonger dans le cerveau des amateurs de snacks industriels, c’est révéler des mécanismes presque invisibles, mais à l’impact tout à fait terrifiant.
Les ordinateurs quantiques sont les machines les plus puissantes jamais conçues, capables de résoudre en quelques secondes des problèmes qui prendraient des millénaires aux supercalculateurs classiques. Mais ils cachent un défaut majeur : ils ne savent pas communiquer entre eux sur de longues distances. Jusqu’à présent, deux ordinateurs quantiques séparés de plus de quelques kilomètres ne pouvaient tout simplement pas échanger d’informations. Une équipe de l’Université de Chicago vient de pulvériser cette barrière en multipliant par mille la distance maximale de connexion. Cette percée, rapportée dans Nature Communications, ouvre enfin la voie à un véritable internet quantique mondial.
Les sodas sans sucre ont fait leur apparition aux Etats-Unis il y a plus d’un demi-siècle. Si leur succès commercial ne fait aucun doute, les promesses sur le plan de la santé sont largement remises en question. Une étude étasunienne évoque les dangers relatifs à ces sodas sans sucre.
La pollution atmosphérique est un véritable fléau, faisant plusieurs centaines de milliers de morts chaque année dans le monde. En France, des chercheurs proposent d’explorer un nouvel indice pour mesurer ce type de pollution. Il s’agit du « potentiel oxydant », permettant de définir les dommages causés par les particules fines.
Pendant des années, Meta — maison mère de Facebook, Instagram et WhatsApp — s’est présentée comme le gardien de la communication mondiale, un acteur technologique œuvrant à « connecter le monde ». Mais derrière les slogans sur la transparence et la confiance, une autre réalité, bien moins reluisante, se dessine. Selon une enquête de l’agence Reuters, fondée sur des centaines de documents internes confidentiels, l’entreprise aurait sciemment laissé prospérer des milliards de publicités frauduleuses sur ses plateformes, tout en en tirant une part considérable de ses revenus. Ces révélations, qui pointent une forme de tolérance structurelle face aux arnaques, interrogent autant sur l’éthique de Meta que sur les failles systémiques d’un modèle économique bâti sur la publicité automatisée.
Cela ressemble au scénario d’un film de science-fiction. Et pourtant, c’est une expérience bien réelle menée à l’Université de Stanford. Des chercheurs ont récemment annoncé avoir utilisé une intelligence artificielle pour générer, à partir de zéro, le génome complet d’un virus et donner vie à des particules virales fonctionnelles. Rassurez-vous, il ne s’agit pas d’un virus humain mais de bactériophages, ces virus inoffensifs pour nous qui ciblent uniquement les bactéries. Cette avancée spectaculaire ouvre des perspectives fascinantes pour la médecine et l’agriculture, tout en soulevant des questions brûlantes sur la biosécurité.
Le rapport annuel du Programme des Nations unies pour l’environnement vient de tomber avec une révélation que personne ne souhaite entendre : quand bien même l’intégralité des engagements climatiques seraient honorés à la lettre, l’objectif phare de l’accord de Paris sera pulvérisé avant 2035. Cette projection n’émane pas de militants écologistes alarmistes, mais d’une analyse rigoureuse menée par des dizaines de scientifiques mandatés par l’ONU. Les chiffres sont sans appel et redessinent brutalement notre avenir climatique.
Alors que le monde se remet de la pandémie de COVID-19, des chercheurs viennent d’identifier une nouvelle souche de coronavirus chez des chauves-souris brésiliennes. Nommé BRZ batCoV, ce virus partage un élément clé avec le SARS-CoV-2, qui pourrait lui permettre de franchir la barrière entre espèces.
Pendant que vous lisez ces lignes, des villes entières en Iran descendent inexorablement sous terre. Une étude satellite révèle qu’un territoire équivalent à la Belgique s’affaisse à une vitesse record, conséquence directe d’une surexploitation catastrophique des nappes phréatiques. Et le pire reste à venir : ce processus est irréversible.
Dans un contexte mondial marqué par des tensions militaires croissantes, la Russie vient de lancer un nouveau sous-marin nucléaire baptisé Khabarovsk. Conçu pour embarquer des armes sous-marines révolutionnaires, ce navire illustre l’évolution rapide de la technologie militaire et soulève de nombreuses questions sur la sécurité maritime et la puissance nucléaire. Ce lancement intervient alors que la guerre en Ukraine continue de polariser l’attention internationale, ajoutant une dimension stratégique supplémentaire à cette démonstration de force.
Baptisé V-JEPA, le modèle d’IA de Meta a développé une intuition physique de son environnement après avoir visionné des millions de vidéos. Ce dernier est même capable de s’étonner dès lors qu’un événement se confronte aux contraintes naturelles du monde réel, tout comme un enfant humain.
Le rapport « État du climat 2025 » publié cette année dans BioScience dresse un bilan sans concession sur la santé de notre planète. Sur les 34 indicateurs vitaux suivis par des chercheurs internationaux, 22 ont atteint des niveaux historiques. Entre records de chaleur, émissions de CO2 et catastrophes naturelles dévastatrices, le constat est alarmant. Pourtant, au milieu de ce tableau sombre, certaines avancées technologiques et comportements humains offrent une lueur d’espoir. Ce rapport souligne à la fois l’urgence d’agir et la possibilité de limiter les impacts si des mesures audacieuses sont mises en place rapidement.
Alors que les avancées de l’intelligence artificielle se multiplient, une question inquiète de plus en plus d’experts : et si une IA suffisamment puissante pouvait entrer en conflit avec l’humanité elle-même ? Si aujourd’hui les modèles de langage impressionnent par leur capacité à générer du texte, ce n’est rien comparé aux agents hypothétiques de l’intelligence générale avancée (AGI), capables de planification à long terme et de prise de décision autonome dans presque tous les domaines humains. Des chercheurs alertent sur les risques potentiels que ces machines, si elles dépassent les capacités humaines, pourraient représenter pour notre survie.