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À propos de : Jean-Baptiste Comby, Ecolos, mais pas trop… Les classes sociales face à l'enjeu environnemental, Raisons d'Agir
158 morts. C'est le bilan provisoire des inondations massives qui ont frappé la région de Valence, en Espagne, le 29 octobre. Cette tragédie révèle à la fois la gestion désastreuse de l’extrême droite lorsqu’elle dirige une région et la violence de classe qui accompagne les catastrophes écologiques.
Auteur d’un essai fustigeant notamment l’écologie du spectacle, le spécialiste des questions climatiques Clément Sénéchal revient sur l’urgence de retravailler la question écologique à partir des inégalités réelles.
Jean-Baptiste Comby publie en 2015 un livre intitulé La question climatique. Genèse et dépolitisation d’un problème publique, dans lequel il démontre comment, dans les années 2000, en France, le changement climatique a été construit, dans les médias généralistes, de façon conformiste et individualisante. Le livre Ecolos, mais pas trop… Les classes sociales face à l’enjeu environnemental, présente un prolongement de ces réflexions. Malgré une actualité politique importante depuis le milieu des années 2010, il n’y a pas de transformation sociale à la hauteur des enjeux environnementaux. En ce sens, le postulat de Comby appelle à s’appuyer sur un des éléments de base de la sociologie : les classes sociales.
Les mégabassines témoignent des immenses inégalités entre paysans, entre ceux qui bénéficient des bassines et ceux qui peinent à joindre les deux bouts. Melle (Deux-Sèvres), reportage Les mégabassines réactivent la lutte des classes dans le monde paysan : c’est le cheval de bataille sur lequel se focalise le mouvement antibassines à l’occasion des deux jours de « manif’action » organisés ces vendredi 19 et samedi 20 juillet à Saint-Sauvant et La Rochelle, en Charente-Maritime. Cet axe de mobilisation est (...)
Saviez-vous que la 1ère loi de protection de la nature en France visait à protéger les paysages au caractère artistique ? Depuis cette loi de 1906, que reste-t-il de cette idée d'une nature-musée ?
Si l’écologie est encore peu politique et radicale, c’est que les individus ont des intérêts trop divergents. De nouvelles alliances sociales pourraient être la solution, explique dans un livre le sociologue Jean-Baptiste Comby. « L’écologie sépare, voire oppose, celles et ceux qu’elle devrait réunir. Comment sortir de cette ornière qui l’empêche de jouer le rôle d’un mouvement politique fédérateur, émancipateur et transformateur ? » C’est la question que tout le monde se pose, en particulier en observant (...)
Aujourd’hui l’écologie sépare, voire oppose, celles et ceux qu’elle devrait réunir, tant elle reste dispersée entre des intérêts souvent antagoniques. Comment sortir de cette impasse ?
Militant de gauche, Valéry Witsel appelle ses compagnons de route écologistes à ne pas oublier en chemin l’enjeu de la démocratisation de la production.
Andreas Malm est maître de conférences en géographie humaine. Défenseur invétéré du « léninisme écologique », l’essayiste est connu pour ses engagements radicaux contre le réchauffement climatique.…
Une étude de l’Unesco publiée ce jeudi quantifie pour la première fois l’importance des sites protégés dans la préservation des espèces menacées. Mais les Etats doivent faire davantage pour sauvegarder ces espaces exceptionnels.
La France continue de suffoquer : mercredi, il fera encore très chaud sur une large moitié sud de la France, moins chaud près de la Manche et des frontières du Nord, selon les prévisions de Météo-France.
Accaparement de l'eau et de terres agricoles, bétonisation, luxe... En Sologne et dans l'Hérault, deux immenses projets de golf illustrent le fossé qui se creuse entre un sport pratiquée par une élite et son époque, en proie à l'urgence climatique. Bureaux d'étude juge et partie, constructions sur des sites classés et protégés, conflits locaux et actions directes de sensibilisation sur les greens, la bataille des golfs ne fait que commencer.
De la création de groupes aux modes d’action ultra médiatisés, à la nouvelle stratégie plus modérée d’Extinction Rebellion au Royaume-Uni, depuis quelques mois le mouvement climat se renouvelle, dans l’espoir de toujours mieux alerter et fédérer. Au cœur des réflexions, la radicalité des méthodes employées mais aussi le positionnement des collectifs. Pour le sociologue spécialiste des mouvements sociaux et climat Jean-Baptiste Comby, auteur de Mobilisations écologiques*, l’enjeu repose sur la capacité des organisations à mobiliser les classes populaires. Cet article est le troisième épisode d'une série consacrée à la désobéissance civile.
Une étude de l’Unesco alerte sur la disparition de nombreux glaciers emblématiques, dont tous ceux situés sur le continent africain, d’ici à 2050.
Le plan régional Good Move est entré en application durant les vacances d’été et d’abord dans les quartiers populaires de la première ceinture bruxelloise. Ce sont les habitants de Cureghem qui se sont réveillés les premiers, un beau matin, au cœur d’un enfer urbain, dans une “prison à ciel ouvert”.
Répondre au défi environnemental passe par des actions collectives, mais relève aussi de la responsabilité individuelle. Celle-ci varie fortement entre classes sociales !
Afin de remédier à l’impuissance politique face au réchauffement climatique et de remobiliser une écologie qui oscille souvent entre la moralisation et l’ennui, le philosophe et sociologue repense la notion de conflit social. Il l’évoque dans un entretien au Monde, à quelques semaines de la sortie d’un « Mémo sur la nouvelle classe écologique », qu’il cosigne.
Au cours de la COP26, à Glasgow, une information-choc a été donnée aux délégué.e.s par le directeur du Potsdam Institute (PIK), Johan Rockström : pour rester sous 1,5°C de réchauffement [1] en respectant la justice climatique, il faut que, d’ici 2030, le 1% le plus riche de la population mondiale divise ses émissions par trente ; les 50% les plus pauvres, par contre, pourront les multiplier par trois. [2]
Nearly 700 million people worldwide live in low coastal zones vulnerable to sea-level rise and coastal storms. That number could reach a billion by 2050. [..] In response, humans that can move will move...