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roubles

mars 2024

Le biologiste Ian Gleadall et ses collègues de vingt organismes de recherche ont planché sur la question, et publié une excellente synthèse sur les pêcheries de calmars et de poulpes (1). J’ai étudié 40 pages de texte, et obtenu une réponse de normand : il n’est pas impossible, mais éminemment difficile d’identifier avec certitude ce que j’ai mangé ce midi, ni d’estimer l’empreinte environnementale de mon déjeuner si agréablement caoutchouteux. En effet, comme le notent les auteurs de l’étude «Les produits de la mer sont les denrées alimentaires les plus échangées au monde. […] Ce sont également les nourritures les plus sujettes aux pratiques illégales puisque, après le pétrole, les plus touchés par la fraude». Interrogé par courriel, Ian Gleadall me précise que «plus d’un tiers des produits de la mer sont mal étiquetés. Il peut s’agir d’une véritable erreur d’identification, d’une fraude visant à dissimuler des produits pêchés illégalement ou d’une volonté d’augmenter le prix d’un produit de qualité médiocre

août 2022

Le Covid-19 est loin d’avoir livré tous ses secrets. Une nouvelle étude publiée ce jeudi dans The Lancet Psychiatry par des chercheurs de l’Université d’Oxford (ici) met en lumière le risque accru de certains troubles neurologiques et psychiatriques, même deux ans après l’infection au coronavirus. Autrement dit, certains symptômes de ce type peuvent se déclarer deux ans après l’infection au Covid-19… quel que soit le variant (Alpha, Delta, Omicron). Et les enfants ne sont pas exempts d’effets secondaires.
L’accord signé en juillet entre Kyiv et Moscou a permis à plusieurs cargos de quitter les ports de la mer Noire. Mais le rythme est trop faible pour vider les silos ukrainiens et les denrées ne vont pas vers les pays les plus menacés par les pénuries, qui seront au menu des discussions entre l’ONU, la Turquie et l’Ukraine.

mai 2022

La société énergétique danoise Ørsted a annoncé mardi que la livraison de gaz russe vers le Danemark serait suspendue à partir du 1er juin à 6h00 heure locale, après qu'Ørsted a refusé de régler le paiement en roubles.
Le gazier russe Gazprom suspendra à partir de mardi les livraisons au fournisseur d'énergie GasTerra, en partie propriété de l'Etat néerlandais, car il a refusé de payer en roubles, a annoncé la firme néerlandaise lundi.
La Russie devrait recevoir 1.000 milliards de roubles (13,7 milliards d'euros) supplémentaires de ses exportations d'hydrocarbures en 2022, dont une partie pourra être allouée à la poursuite de son offensive en Russie, a déclaré vendredi le ministre russe des Finances. "Nous estimons que les revenus supplémentaires issus des hydrocarbures pourraient atteindre jusqu'à 1.000 milliards de roubles, selon les prévisions élaborées avec le ministère du Développement économique", a déclaré Anton Silouanov dans une interview retransmise à la télévision.
La livraison de gaz naturel russe sera suspendue à compter de samedi matin, a annoncé le groupe énergétique public finlandais Gasum, une conséquence du refus de la Finlande de payer le géant russe Gazprom en roubles. "Il est très regrettable que la livraison contractuelle en gaz naturel soit suspendue. Nous avons cependant veillé soigneusement à nous préparer à cette situation", a indiqué le directeur général de Gasum, Mika Wiljanen, dans un communiqué. "Il n'y aura pas de coupures dans le réseau de distribution de gaz", a-t-il assuré.
Dans l'entrelacs de canalisations jaune vif qui sortent de terre, du gaz russe est acheminé en abondance mais la Bulgarie, sanctionnée par Moscou pour avoir refusé de payer en roubles, a désormais interdiction d'y toucher. En apparence, l'arrêt des livraisons par le géant Gazprom, le 27 avril, n'a pas changé grand-chose pour la station de compression d'Ihtiman, située à 60 km de la capitale Sofia. Le précieux produit continue à affluer. Seule différence, et de taille pour ce pays des Balkans dépendant à 90% du gaz russe, il se dirige désormais exclusivement vers la Grèce ou la Macédoine du Nord voisines.

avril 2022

Les graines de nouvelles "émeutes de la faim" sont-elles plantées en Afrique sub-saharienne ? Un peu tôt pour le dire, mais la flambée des prix alimentaires fait craindre au Fonds monétaire international des "troubles sociaux" sur le continent.
Le groupe russe Gazprom a annoncé mercredi avoir suspendu toutes ses livraisons de gaz vers la Bulgarie et la Pologne, assurant que ces deux pays membres de l'Union européenne n'avaient pas effectué de paiement en roubles. Dans un communiqué, Gazprom a indiqué avoir notifié la société bulgare Bulgargaz et la société polonaise PGNiG de la "suspension des livraisons de gaz à partir du 27 avril et jusqu'à ce que le paiement soit effectué" en roubles.
La suspension des livraisons de gaz russe à la Bulgarie et à la Pologne, pour n'avoir pas payé en roubles comme exigé, est la conséquence d'actes hostiles inédits contre la Russie, a affirmé mercredi le Kremlin. "Les conditions qui ont été fixées font partie d'une nouvelle méthode de paiement élaborée après des actes inamicaux sans précédent dans le domaine économique et financier" après l'offensive russe en Ukraine, a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
La Russie coupera les livraisons de gaz à encore plus de pays s'ils ne paient pas en roubles, comme le prévoit un décret du président russe Vladimir Poutine, a déclaré ce mercredi le porte-parole du Kremlin.
Ces annonces d’arrêt surviennent alors que le président russe, Vladimir Poutine, a demandé aux pays jugés « inamicaux » de payer les livraisons de gaz en roubles par un nouveau système.
Alors que Vladimir Poutine a annoncé jeudi que le gaz russe devrait désormais être payé en roubles, l'Union européenne, premier client de Moscou, lui a opposé un refus catégorique et affirmé envisager d'autres scénarios pour son approvisionnement. France 24 décrypte avec Francis Perrin, spécialiste des questions énergétiques à l'Iris, cette nouvelle étape du bras de fer autour de la guerre en Ukraine.

mars 2022

Vladimir Poutine a annoncé ce jeudi que les acheteurs de gaz russe de pays "inamicaux" devront à partir de vendredi payer en roubles depuis des comptes en Russie sous peine d'être privés d'approvisionnements, mesure touchant surtout l'Union européenne.
L'Allemagne et la France se "préparent" à un potentiel arrêt des importations de gaz russe, ont indiqué jeudi les gouvernements des deux pays, qui ont également réitéré leur opposition à tout paiement en roubles des livraisons. "Il peut y avoir une situation dans laquelle demain (...) il n'y aura plus de gaz russe", et "c'est à nous de préparer ces scénarios là, et nous les préparons", a déclaré le ministre français de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire lors d'une conférence de presse avec le ministre allemand de l'Économie, Robert Habeck.
L'Allemagne a activé mercredi le premier niveau de son plan d'urgence pour garantir l'approvisionnement en gaz naturel face à la menace d'un arrêt des livraisons russes, a annoncé le ministre de l'Économie. "Une cellule de crise est maintenant mise en place au sein du ministère" afin de superviser la situation alors que le G7 a rejeté la demande russe de paiement en roubles, a expliqué Robert Habeck lors d'une conférence de presse.
Le Kremlin a insisté mardi sur le paiement en roubles du gaz russe livré à l'Europe, rejetant les critiques du G7, alors que les Occidentaux et les Russes multiplient les sanctions et contre-sanctions depuis l'offensive russe en Ukraine. "Personne ne va livrer de gaz gratuitement. C'est tout simplement impossible. Et on ne peut le payer qu'en roubles", a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Les pays du G7 ont estimé lundi qu'exiger un paiement en roubles du gaz russe n'est "pas acceptable" et montre que le président russe Vladimir Poutine est "dos au mur", a déclaré le ministre allemand de l'Économie Robert Habeck. "Tous les ministres du G7 sont tombés d'accord sur le fait qu'il s'agissait d'une violation unilatérale et claire des contrats existants (...) ce qui signifie qu'un paiement en roubles n'est pas acceptable", a dit M. Habeck, à l'issue d'une réunion virtuelle avec ses homologues du G7.
Le groupe gazier polonais PGNiG a annoncé jeudi qu'il continuerait à régler ses achats de gaz russe conformément au contrat en cours et refuserait les paiements en roubles réclamés par Moscou. L'Allemagne - pour qui un tel changement représente une "rupture de contrat" - et l'Autriche ont déjà rejeté cette demande formulée mercredi par le président russe Vladimir Poutine. "On ne voit pas trop une telle possibilité", a dit le président du groupe polonais Pawel Majewski, interrogé sur l'exigence de Moscou. "Le contrat, dont je ne peux révéler les détails, fixe le mode de paiement. Il n'est pas prévu qu'une partie puisse le modifier selon son bon vouloir", a-t-il déclaré, selon l'agence PAP. "Nous remplirons ce contrat conformément à nos engagements", a-t-il conclu.