L’Acétamipride ? Non merci !

Reprise d’un post LinkedIn d’Hélène Grosbois – titre obsant

Une grande partie des pesticides de synthèse sont des perturbateurs endocriniens

Hélène Grosbois

Une grande partie des pesticides de synthèse sont des perturbateurs endocriniens. Ils en représentent l’immense majorité de notre exposition puisque l’on mange trois fois par jours, tous les jours de sa vie et même déjà au cours de la vie intra utérine pendant laquelle ils sont particulièrement toxiques.

En effet, les premiers mois de vie intra-utérine sont cruciaux et déterminent de façon majeure la santé future, car c’est à ce moment que tout se met en place, notamment sous l’action de la thyroïde qui a un rôle essentiel de « coordination » de la croissance, des cellules, du métabolisme, de système nerveux, de l’ensemble du système endocrinien et immunitaire.

Les pesticides dits halogénés, c’est à dire avec du chlore, du fluor ou du brome, n’ont pas d’effet de seuil et sont toxiques dès la première exposition, à des doses infinitésimales, en plus d’être eux-mêmes ou leurs métabolites très persistants.

Ils ont une structure chimique extrêmement proche des hormones thyroïdiennes dont ils prennent immédiatement la place dans le cerveau.

Ce qui signifie que la phrase de Paracelse: « c’est la dose qui fait le poison » est totalement obsolète dans le cadre de la très grande majorité des pesticides de synthèse. On dit donc qu’ils ont des effets NON-MONOTONIQUES. Cela signifie que leurs effets sont imprévisibles et qu’ils peuvent être plus toxiques à faible doses qu’a forte dose.

En conséquence, toute la régulation qui porte sur des doses qui serait « admissibles » n’a absolument aucun sens alors que les effets non-monotoniques des pesticides ont été démontrés il y a bien longtemps.

Comment fonctionne l’acétamipride ?

L’acétamipride est un pesticide organochloré qui dégrade le système nerveux par l’inhibition de l’activité de l’acétylcholinestérase, un neurotransmetteur responsable de la dégradation de l’acétylcholine (ACh), ce qui cause l’accumulation de l’ACh au niveau synaptique, avec une hyperstimulation du système cholinergique.

Qu’est-ce que ça veut dire?

Qu’il s’agit d’un neurotoxique aux conséquences nombreuses quand on sait l’importance des neurotransmetteurs (en même temps il a été inventé pour tuer des animaux) :

  • SLUDGE/BBB : acronyme qui englobe des pathologies autours la salivation, larmoiement, urination, diarrhée, douleurs gastro-intestinales, vomissements, la bronchorrhée, bronchospasme, hypotension et bradycardie,
  • des maladies neurodégénératives : telles que la maladie d’Alzheimer et la maladie de Parkinson,
  • des handicaps intellectuels ou trouble du développement intellectuel,
  • des troubles de l’attention (AH, TDAH) : déficit de l’attention, impulsivité, hyperactivité,
  • des troubles de la communication : du langage, de la fondation, sociale, de la fluidité verbale,
  • des troubles du spectre de l’autisme (TSA),
  • des troubles de l’ apprentissage : dyslexie, dysorthographie, dyscalculie, dysphasie, dyspraxie.

Pour les abeilles, quant il ne les tue pas directement, il les désoriente les empêchant de retrouver leur ruche.




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