Le climat est la distribution statistique des conditions de l’atmosphère terrestre dans une région donnée pendant une période donnée. L’étude du climat est la climatologie. Elle se distingue de la météorologie qui désigne l’étude du temps dans l’atmosphère à court terme et dans des zones ponctuelles. source : wikipedia
COPERNICUS – Mises à jour
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Quel chemin nous permettrait de rester sur une trajectoire à 1-5°c ?
La conférence de Paris de 2015 sur les changements climatiques (ou Conférence Stockholm + 50), qui s'est tenue du 30 novembre au 12 décembre 2015 - soit un demi siècle après la Conférence de Stockholm - au Bourget en France, est à la fois la 21e conférence des parties (d'où le nom COP 21) à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et la 11e conférence des parties siégeant en tant que réunion des parties au protocole de Kyoto (CMP 11)[1],[2]. Chaque année, les participants de cette conférence se réunissent pour décider des mesures à mettre en place, dans le but de limiter le réchauffement climatique.
Après treize jours de débats et l’adoption d’un accord historique, quelles sont les prochaines étapes ? Cet accord est-il suffisamment ambitieux ? Réponses avec Simon Roger, journaliste au service Planète.
Le charbon orienté à la baisse, les énergies renouvelables à la hausse… Les marchés financiers commencent à interpréter l’accord de Paris pour ce qu’il est : le signe qu’un modèle économique basé sur les énergies fossiles n’est pas compatible avec un scénario d’augmentation de la température globale de moins de 2°C. Et encore moins de 1,5° C, l’objectif affiché du texte adopté au Bourget le 12 décembre. Décryptage.
reize jours auront été nécessaire pour aboutir à un accord pour le climat. Un accord "différencié, équilibré, juste, durable, dynamique et juridiquement contraignant" selon le président de la COP21 Laurent Fabius. Un accord qualifié d'historique car il a réussit à réunir 195 Etats autour d'un texte commun. Mais quelles sont ces forces et ces faiblesses?
Un document interne de la Commission européenne rendu public par des organisations de la société civile révèle les instructions données par Bruxelles à ses négociateurs de refuser que le futur accord climatique puisse imposer des limites au commerce. Il s'agit d'une note présentée par la DG Climat au Comité de la politique commerciale du Conseil, le 20 novembre dernier en amont du sommet de Paris de la COP21.
La COP21 et tous les travaux qu’elle a entraînés, tant dans sa préparation que dans celle des événements qui l’ont précédés et entourés, marqueront notre histoire collective. L ‘accord de Paris [1] accepté le 10 décembre 2015 au consensus entre 195 pays – un véritable tour de force diplomatique, voire un miracle – en est le point d’orgue. Même s’il est, en tant que tel, insuffisant pour endiguer la dérive climatique, il est indéniablement une base de départ pour une transformation accélérée de nos économies vers un monde bas-carbone.
Conférence des Parties Vingt et unième session Paris, 30 novembre-11 décembre 2015 Point 4 b) de l’ordre du jour Plateforme de Durban pour une action renforcée (décision 1/CP.17) Adoption d’un protocole, d’un autre instrument juridique ou d’un texte convenu d’un commun accord ayant force juridique, élaboré au titre de la Convention et applicable à toutes les Parties
La quasi totalité des pays - 187 - ont remis à l'ONU, pour la COP de Paris, leurs engagements de réduction des gaz à effet de serre à l'horizon 2025-2030, des promesses qui restent insuffisantes pour contenir le réchauffement sous le seuil des +2°C.
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Dans une récente interview, Daniel Cohen expliquait à juste titre qu’il ne faut plus compter sur la croissance. Les chiffres en attestent : décennie après décennie, depuis les années 1960, la croissance moyenne de la France et, plus généralement, des économies occidentales est un peu plus faible. En France, selon les données de l’Insee, on est ainsi passé de 5,6 % par an dans les années 1960, à 3,7 % dans les années 1970, 2,2 % dans les années 1980, 1,9 % dans les années 1990 et 1,5 % dans les années 2000. Seuls s’en étonnent encore aujourd’hui les adeptes de la méthode Coué ou de la pensée magique. Comme le remarquait déjà en son temps l’économiste et pacifiste Kenneth Boulding (1910-1993) : « Quiconque croit qu’une croissance exponentielle peut être infinie dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste ».
1. Decides to adopt the Paris Agreement under the United Nations Framework Convention on Climate Change (hereinafter referred to as “the Agreement”) as contained in the annex; ...
La rédaction web de la RTBF vous propose cette carte blanche de Noé Lecocq, chargé de mission "Energie- Climat" à Inter-Environnement Wallonie. Depuis le Sommet de Copenhague en 2009, l'objectif de maximum 2 °C de réchauffement moyen global depuis l'ère pré-industrielle s'est imposé politiquement. Dans le milieu scientifique, des voix se sont cependant élevées pour indiquer que, même à partir de 1,5 °C de réchauffement, des risques climatiques importants existent.
L’océan aura finalement occupé une place importante lors de la première semaine de la conférence mondiale sur le climat (COP21), même s’il n’est pas inscrit au cœur même des négociations sur le climat. Pourquoi devrait-il y figurer ? Parce qu’il fournit des services fondamentaux à la vie sur terre : de l’oxygène et des protéines, essentielles pour de nombreuses populations côtières… Mais surtout parce que l’immensité marine qui couvre 71 % de la surface du globe absorbe plus de 25 % du CO2 et 93 % de l’excès de chaleur causé par l’emballement des activités humaines.
Un débat avec Jean-Marc Jancovici, ingénieur, auteur de «Dormez tranquilles jusqu’en 2100», Philippe Bihouix, ingénieur, auteur de «L'Age des Lowtech ?», Genevieve Ferone, spécialiste du développement durable, auteur du «Crépuscule fossile» , Francis Dusseux, président de l'Union française des industries pétrolières (Ufip), Alix Mazouni, responsable politiques internationales au Réseau action climat et Pascal Canfin ancien ministre du développement auteur de "Climat – 30 questions pour comprendre la conférence de Paris"
Dans son discours d'ouverture de la COP-21, François Hollande a ouvert la voie à l'inscription dans l'accord "universel et contraignant", d'un autre objectif climatique que celui retenu à Copenhague en 2009. Ne pas dépasser 2°C d'élévation de la température moyenne de la planète relativement au niveau pré-industriel. L'accord pourrait contenir un ajout présenté comme un meilleur objectif, "1,5°C", prudemment précisé d'un "si c'est possible", a avancé le Président de la République.
Jancovici était invité dans le journal "28 minutes" sur Arte le 30/11/2015 avec Gilles Boeuf (biologiste et conseiller scientifique au ministère de l’Écologie) et Amy Dahan (historienne des sciences et spécialiste des négociations climatiques) La COP21, la "plus grande conférence de l'ONU consacrée au climat", s'est ouverte ce lundi à Paris. 10 000 délégués et 150 chefs d'État sont rassemblés pour tenter de trouver un accord qui viserait à infléchir les politiques mondiales en faveur du climat. Concrètement, il s'agit de s'engager à réduire ses émissions de gaz à effet de serre, afin de limiter le réchauffement global à + 2° par rapport à l'ère pré-industrielle. Mais quelles seraient les réelles conséquences d'un réchauffement de 2° ? Et quels enjeux nationaux, politiques et économiques sous-tendront les négociations, qui sont prévues pour durer jusqu'au 11 décembre ?
Pour le journaliste Fabrice Nicolino, les espoirs d’un monde débarrassé des effets du dérèglement climatique seront déçus, car nombre de négociateurs sont complaisants à l’égard des industries et entreprises les plus polluantes.
A quelques jours de l’ouverture de la conférence « Paris Climat 2015 », il apparaît que les contributions des pays dans la lutte contre le réchauffement climatique risquent d’être insuffisantes par rapport à l’objectif 2°C. A quelles conditions cette conférence peut-elle néanmoins apparaître comme un succès ?
Quelle que soit son issue, la conférence de Paris risque de laisser en chemin de grands enjeux qui déterminent l’avenir de la planète. L’humanité, comme l’ensemble du vivant, en dépend pourtant.