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novembre 2024

Les pays du monde entier ont jusqu'en février 2025 pour déposer leurs nouvelles feuilles de route climatiques à l'ONU, selon les obligations de l'accord de Paris de 2015, duquel 195 pays sont membres, en incluant les Etats-Unis qui pourraient en sortir sous la présidence de Donald Trump l'an prochain.- A quoi oblige l'accord de Paris?
Le Brésil a augmenté son objectif de réduction des gaz à effet de serre de 59 % à 67 % d'ici à 2035, a annoncé le gouvernement du président de gauche Luiz Inácio Lula da Silva.La nouvelle "contribution déterminée au niveau national" (CDN) du Brésil, basée sur les niveaux de 2005, tente de s'aligner sur les engagements de l'Accord de Paris sur le changement climatique, selon une note officielle publiée vendredi soir.
Le gaz naturel liquéfié (GNL), ressource très disputée dans le monde, est souvent présenté comme une énergie de "transition" pour remplacer le charbon, terriblement polluant. Mais son bilan climatique est alourdi par sa production très gourmande en énergie et les fréquentes fuites de méthane dans l'air.Pourquoi le GNL a-t-il le vent en poupe ?En 2024, la demande mondiale de gaz devrait augmenter de plus de 2,5% à un nouveau record historique, soutenu par les besoins de GNL, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Trajectoire de réchauffement, émissions, concentration de gaz à effet de serre, financements : tous les signaux sont au rouge avant la COP29. 
L'élection mercredi à la Maison Blanche de Donald Trump, ouvertement climatosceptique et favorable au pétrole, va marquer un tournant à 180 degrés de la politique environnementale et climatique des Etats-Unis, deuxième plus gros émetteur mondial de gaz à effet de serre.Le républicain a promis durant sa campagne de "forer à tout va" et remis ouvertement en doute la réalité du changement climatique, à rebours de la politique de transition énergétique engagée par son prédécesseur Joe Biden.
L'élection mercredi à la Maison Blanche de Donald Trump, ouvertement climatosceptique et favorable au pétrole, va marquer un tournant à 180 degrés de la politique environnementale et climatique des Etats-Unis et mettre en péril les efforts mondiaux visant à freiner le réchauffement climatique d'origine humaine.Le républicain a promis durant sa campagne de "forer à tout va" et remis ouvertement en doute la réalité du changement climatique, à rebours de la politique de transition énergétique engagée par son prédécesseur Joe Biden.
À quelques jours du début de la COP29, la victoire électorale de Donald Trump n’augure rien de bon pour le futur des politiques et du financement de la lutte contre le changement climatique.Climatosceptique affiché, Donald Trump avait fait campagne en 2016 sur la relance du charbon aux États-Unis, l’allègement des contraintes environnementales imposées par l’administration démocrate et la sortie de l’Accord de Paris.
Quelles seraient les conséquences géopolitiques d’une décarbonation par réduction de la part des énergies fossiles dans un mix énergétique ?
La France va fortement réduire sa consommation d'énergies fossiles d'ici 2030, avec en ligne de mire la diminution de 50% de ses émissions brutes de gaz à effet de serre par rapport à 1990, a annoncé le gouvernement en présentant lundi sa feuille de route pour l'énergie et le climat d'ici à 2050.
Avec un an de retard, le gouvernement a mis en consultation, les documents présentant sa feuille de route énergétique et climatique.
De la prise de conscience à la multiplication des alertes, voici dix grandes dates de la mobilisation internationale sur le climat, à l'occasion de la COP29 organisée en Azerbaïdjan.- 1988: création du Giec -Le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat, le Giec, voit le jour sous l'égide de l'ONU. Ces experts bénévoles sont chargés d'analyser le changement climatique et de fournir des bases de négociations pour les conférences sur le climat.- 1992: sommet de la Terre à Rio -
Le monde a rendez-vous à Bakou la semaine prochaine pour une COP29 consacrée à la finance climatique mais qui pourrait être percutée par le résultat des élections américaines, en cas de retour au pouvoir de Donald Trump.La conférence annuelle de l'ONU sur le climat (11-22 novembre) doit se conclure par un nouvel objectif d'aide financière aux pays en développement, afin qu'ils puissent réduire leurs rejets de gaz à effet de serre et s'adapter au changement climatique.
Si le dioxyde de carbone (CO2) est le plus connu des gaz à effet de serre, d'autres moins familiers du grand public jouent un rôle important dans le réchauffement climatique et font l'objet d'une attention croissante des chercheurs et des responsables politiques.Ainsi le méthane (CH4), le protoxyde d'azote (N2O) ou des gaz fluorés participent également au réchauffement mondial.
Combien de nucléaire, d'éoliennes et de panneaux solaires? Combien de voitures électriques? Comment s'adapter aux inondations à répétition? Après des mois de retard et juste avant la COP29 à Bakou, la France présente lundi ses feuilles de route pour l'énergie et le climat d'ici 2030.
Un an après l'accord sans précédent des pays du monde entier à Dubaï en faveur d'une "transition" vers l'abandon des énergies fossiles, les dirigeants mondiaux peinent ou rechignent à traduire cette promesse en actes, constatent des diplomates, militants et experts.
La 29e Conférence des Nations Unies sur le changement climatique, ou COP29, se déroulera à Bakou, en Azerbaïdjan, du 11 au 22 novembre 2024. Les critiques des ONG de défense des droits de l’homme concernant cette COP29 sont particulièrement vives. Des organisations comme Human Rights Watch et Amnesty International expriment de vives inquiétudes sur la répression des libertés fondamentales dans le pays hôte.
Face au renforcement des normes européennes sur les émissions de CO2, les constructeurs automobiles européens pourraient payer de lourdes compensations, fermer des usines, ou bien augmenter les prix de leurs voitures à essence.Les constructeurs automobiles doivent respecter une moyenne annuelle d'émissions par voiture vendue en Europe. Cette norme dite CAFE (Corporate Average Fuel Economy) les oblige à vendre progressivement des véhicules de moins en moins polluants.

octobre 2024

Gouvernement "autocratique", promotion des énergies fossiles et corruption: un rapport publié jeudi souligne des risques pour le bon avancement des négociations sur le climat à la prochaine COP29, qui se tiendra en Azerbaïdjan.
La Commission européenne s'est réjouie jeudi d'une baisse des émissions nettes de gaz à effet de serre de 8,3% en 2023 dans l'UE, par rapport à l'année précédente, grâce au développement des énergies renouvelables.Un niveau d'émissions inférieur de 37% au niveau de 1990"Il s'agit de la plus forte baisse annuelle depuis des décennies, à l'exception de 2020, lorsque le Covid-19 a entraîné une réduction des émissions de 9,8%", souligne Bruxelles dans un communiqué.
Gouvernement "autocratique", promotion des énergies fossiles et corruption: un rapport publié jeudi souligne des risques pour le bon avancement des négociations sur le climat à la prochaine COP29, qui se tiendra en Azerbaïdjan.
La santé de toutes les populations du monde est en péril à cause du dérèglement climatique, alerte le rapport « Lancet Countdown 2024 ». La faute, en partie, aux énergies fossiles qui progressent.
En Finlande, Fortum Recycle & Waste a annoncé mi-octobre avoir réussi à produire du plastique biodégradable « à partir d'émissions de CO2 issues de l'incinération de déchets ». Cette « rupture » - une première mondiale - ouvre des perspectives importantes pour une matière si courante dans notre quotidien.
A deux semaines de la COP29, l'ONU sonne une nouvelle fois l'alarme: les engagements climatiques actuels des pays ne sont pas du tout sur la bonne voie pour contenir le réchauffement à 1,5°C et ainsi éviter les conséquences les plus catastrophiques. Ces engagements mènent à seulement 2,6% de baisse des émissions mondiales de gaz à effet de serre en 2030 par rapport à 2019, au lieu des 43% préconisés pour espérer limiter le réchauffement climatique à la limite la plus ambitieuse de l'accord de Paris, a alerté lundi l'ONU Climat dans un rapport mis à jour chaque année.
Les engagements climatiques actuels des pays mènent à seulement 2,6% de baisse des émissions mondiales de gaz à effet de serre en 2030 par rapport à 2019, au lieu des 43% préconisés pour espérer limiter le réchauffement climatique à 1,5°C, a alerté lundi l'ONU Climat, à deux semaines de la COP29.
Le Royaume-Uni devrait s'engager à réduire ses émissions de gaz à effet de serre d'au moins 81% d'ici 2035, ce qui enverrait un signal fort au niveau international, a recommandé samedi l'organisme indépendant chargé de conseiller le gouvernement britannique.A quelques jours de la COP29, qui a lieu du 11 au 22 novembre en Azerbaïdjan, le gouvernement travailliste a sollicité l'avis de la Commission sur le changement climatique (CCC) sur son plan de réduction des émissions de CO2, ou "contributions déterminées au niveau national" (NDC).
La police fédérale a confirmé avoir procédé à des interpellations dans la foulée.
Sur le climat, Kamala Harris et Donald Trump ont des vues diamétralement opposées, faisant de l'élection présidentielle américaine un choix entre transition énergétique ou climatoscepticisme, avec d'immenses conséquences au niveau mondial.
Un projet controversé de stockage de CO2 dans le sous-sol a été abandonné dans le bassin industriel de Lacq (Pyrénées-Atlantiques), en raison de la forte opposition d'élus, d'associations et d'industriels locaux.
Les associations françaises du Réseau action climat (RAC) ont exprimé jeudi leur inquiétude à l'approche de la COP29 qui s'annonce "particulièrement difficile à bien des égards", évoquant les "crispations" autour de la finance climatique mais aussi des droits humains en Azerbaïdjan.
Le nouvel objectif de finance climatique mondiale, qui sera âprement débattu lors de la COP29 à Bakou, devra avoir un solide socle de financements publics "en son coeur", a pressé jeudi le patron de l'ONU Climat, Simon Stiell, en direction des pays développés.Cette année, la COP (11-22 novembre) doit se conclure par un nouvel objectif pour la finance dans les pays en développement ("Nouvel objectif collectif quantifié", ou NCQG selon son sigle anglais).
Le PDG de TotalEnergies Patrick Pouyanné estime qu'il faut "trouver un chemin raisonnable de transition" énergétique sans invoquer "la fin du monde" face au réchauffement climatique, dénonçant un "retour à une forme d'obscurantisme", jeudi dans une interview au magazine L'Express."La science nous dit que l'activité humaine est largement à la source du changement climatique. Je le tiens pour acquis", déclare d'abord le patron, interrogé sur le changement climatique et ses bases scientifiques.
Le besoin urgent de délaisser les combustibles fossiles au profit d’énergies renouvelables et d’adopter des politiques visant à réduire la consommation énergétique ne devrait même pas être sujet à débat, et jusqu’à tout récemment, au tournant des années 1990, il ne l’était pas.
A force d'envisager l'action climatique séparément de la protection de la nature, les solutions pour le climat peuvent parfois détériorer la biodiversité, soulignent plusieurs experts, appelant à une approche plus systémique.
Plus de la moitié de l'électricité de la planète sera d'origine bas carbone d'ici la fin de la décennie, mais le monde est encore "loin d'une trajectoire alignée" sur les objectifs de neutralité carbone, affirme mercredi l'Agence internationale de l'énergie dans un rapport.
La formulation de l'objectif de finance climatique pour les pays en développement, qui doit être adopté en novembre à la COP29 de Bakou, se précise un peu, selon une ébauche d'accord publié mardi, sans affiner toutefois le montant qui sera exigé des pays riches.Trois options de formulation sont désormais sur la table dans ce texte établi par l'Egypte et l'Australie, désignés comme co-facilitateurs pour tenter de synthétiser des années de bras fer Nord-Sud.
Les projets industriels de captage et de stockage de C02 (CSC) ont connu une "forte croissance" depuis 2017, avec désormais 628 projets dans le monde, selon un rapport mardi de l'Institut mondial du CSC, un organisme qui promeut ces technologies destinées à freiner le réchauffement climatique.Au 24 juillet 2024, 50 de ces projets étaient opérationnels, 44 en construction et 534 en développement, représentant une hausse de 60% sur un an, détaille le rapport 2024 de ce groupe de réflexion.
Présenté comme une solution pour décarboner l’économie, l’« hydrogène bleu » consiste à fabriquer ce gaz à partir d’énergie fossile tout en captant les émissions de CO₂. Mais une estimation de ces dernières, réalisée par le média anglo-saxon DeSmog, soulève des doutes sur l’impact climatique réel de cette technologie.
L’adaptation au changement climatique désigne « la démarche d’ajustement au climat actuel ou attendu, qu’il s’agisse de la variabilité climatique mais aussi des évènements climatiques extrêmes », selon les termes du Ministère de la Transition écologique(1).
Dans les environs de Manille, une centrale électrique au charbon espère devenir un modèle pour les pays en développement qui essayent d'abandonner ce combustible fossile polluant.Une alliance dirigée par la Fondation Rockefeller, un groupe philanthropique, prévoit de contribuer à la fermeture de cette usine dix ans plus tôt que prévu, évitant des millions de tonnes d'émissions en les monétisant sous forme de crédits carbone.
Malgré l’essor des renouvelables, le charbon continue de battre des records. Il reste l’énergie la plus utilisée pour produire de l’électricité. Si l’Europe et l’Amérique du Nord ferment progressivement leur centrales, la Chine tire la demande vers le haut.
Si le dioxyde de carbone (CO2) est le plus connu des gaz à effet de serre, d'autres moins familiers du grand public jouent un rôle important dans le réchauffement climatique et font l'objet d'une attention croissante des chercheurs et des responsables politiques.Ainsi le méthane (CH4), le protoxyde d'azote (N2O) ou des gaz fluorés participent également au réchauffement mondial.
L'Azerbaïdjan, puissance pétrogazière et membre du mouvement des non-alignés, présidera en novembre la 29e conférence des Nations unies sur le climat (COP29). Près de 200 pays sont attendus à ce sommet.Quand et où a lieu la COP29 ?La COP29 aura lieu à Bakou (au Baku Stadium), capitale de l'Azerbaïdjan (située dans l'est du pays, au bord de la mer Caspienne). Elle est censée durer du 11 au 22 novembre 2024, mais les Conférences Climat débordent fréquemment sur le planning prévu afin de parvenir à des accords.
Face à la hausse de la demande mondiale et à la pression des investisseurs, les pétroliers européens jusqu’ici les plus allants sur la transition énergétique font machine arrière. BP a ainsi abandonné son objectif de réduction de la production de pétrole et gaz à 2030. Un choix inquiétant alors que le scénario 1,5°C nécessite une réduction drastique des émissions, à commencer par celles du secteur de l’énergie.
Plus de 200 personnes, selon les chiffres de la police bruxelloise, ont défilé samedi après-midi dans les rues de la capitale pour appeler l'Union européenne (UE) à mettre fin aux subventions des combustibles fossiles, ceux-ci étant en grande partie responsables du réchauffement climatique.
Si elle se fixe des objectifs ambitieux lors de ses prochains engagements, les progrès rapides de la Chine en matière d'énergies renouvelables lui permettraient de réduire ses émissions de près d'un tiers d'ici 2035, a déclaré jeudi le centre de recherche sur l'énergie et l'air pur (CREA), un think tank basé à Helsinki.Pékin a jusque février 2025 pour mettre à jour ses "contributions déterminées au niveau national" (NDC), soit une description de ses plans de réduction de CO2 en vertu de l'accord de Paris sur le climat.
À trois semaines de la COP16 sur la biodiversité qu'elle accueillera à Cali, la Colombie a présenté mercredi un ambitieux plan de financement de sa transition énergétique, présenté comme "l'un des plus avancés" au monde pour s'affranchir de la dépendance au pétrole et au charbon.« De la rhétorique à la pratique »"Nous passons de la rhétorique à la pratique, en créant un portefeuille d'investissements qui vise à mener la Colombie vers une économie à faible émission de carbone", a déclaré la ministre de l'Environnement Susana Muhamad.
La RE2020 est la réglementation énergétique et environnementale actuelle en France pour l’ensemble de la construction neuve. Elle a remplacé la réglementation thermique RT2012.
Le Premier ministre, Michel Barnier, a annoncé que les travaux de planification dans le domaine de l'énergie et du climat "vont reprendre immédiatement" sur la base des travaux déjà effectués, mardi dans sa déclaration de politique générale devant l'Assemblée nationale.Cela se fera "avec les outils dont nous disposons: la Stratégie française énergie-climat, le troisième plan national d'adaptation au changement climatique, la nouvelle programmation pluriannuelle de l'énergie", a-t-il déclaré.

septembre 2024

Kamala Harris, qui a besoin de remporter la Pennsylvanie, haut lieu d’exploitation du gaz de schiste, ne s’oppose plus au « fracking ». Donald Trump continue de moquer les effets du changement climatique.
La sortie des énergies fossiles est un "fantasme" pour l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui prévoit que la demande en or noir continuera de progresser au moins jusqu'en 2050, un cap symbolique de la lutte contre le changement climatique, dans un rapport publié mardi.L'Opep voit la demande progresser de 17% entre 2023 et 2050, de 102,2 millions de barils par jour (mb/j) à 120,1 mb/j à la fin de la période.
Jean-Marc Jancovici, président du Shift project, expert énergie-climat, est invité à la conférence du Syndicat des Énergies Renouvelables. Il y est questionné sur les solutions pour décarboner notre énergie, outre la sobriété. C'est l'occasion pour JMJ de nous expliquer à quoi servent les énergies fossiles, comment se comporte l'économie vis-à-vis de ces dernières, et comment devrait être posé le débat énergétique.
Rentrée 2024 à emlyon : Jean-Marc Jancovici, Associé Carbone 4 & Président de Shift Project, est intervenu le mardi 3 septembre auprès des nouveaux étudiants du Programme Grande Ecole, pour une conférence sur le thème - “Défis climatiques et villes durables : Écologie, Économie, Technologie”.
Près de 60% des plus grandes entreprises mondiales cotées ont pris des engagements de neutralité carbone, un chiffre qui progresse mais qui ne garantit aucunement qu'elles ont un plan sérieux pour y parvenir, écrit lundi le consortium Net Zero Tracker.
Géothermie, stockage de CO2 : Bridge Energies, qui exploite une concession pétrolière en Seine-et-Marne et dont un projet de nouveaux puits est contesté devant la justice par le syndicat Eau de Paris, a présenté jeudi des projets de "reconversion" du site pour l'après pétrole.Recours d'Eau de ParisBridge Energies est titulaire d'une concession d'exploitation du gisement courant jusqu'en 2034 et exploite déjà trois puits, ouverts entre 2012 et 2014. Elle a obtenu de l'État d'en ouvrir deux autres, d'une profondeur de 1 500 m.
A Dunkerque (Nord), entre mer, centrale nucléaire et cheminées d'usines, un immense chantier d'infrastructures électriques prend forme: fer de lance de la réindustrialisation verte, le territoire se prépare à répondre à une demande exponentielle en électricité.Les enjeux sont gigantesques pour ce bassin portuaire qui représente à lui seul 21% des émissions de gaz à effet de serre industrielles de la France et ambitionne d'être un modèle de décarbonation pour lutter contre le réchauffement climatique.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a une nouvelle fois relevé ses prévisions concernant l'expansion de la capacité de production nucléaire, de plus en plus vue comme un levier de décarbonation, selon un communiqué publié lundi."L'élan mondial en faveur de l'énergie nucléaire se poursuit à un rythme soutenu", a déclaré le directeur général de l'instance onusienne, Rafael Grossi, à l'ouverture de la conférence générale de l'instance onusienne à Vienne.
Une intelligence artificielle (IA) générative utilise "30 fois plus d'énergie" qu'un moteur de recherche classique, alerte la chercheuse Sasha Luccioni qui veut sensibiliser la population à l'impact environnemental de cette nouvelle technologie.Reconnue comme l'une des 100 personnalités les plus influentes du monde de l'IA par le magazine américain Time en 2024, cette Canadienne d'origine russe cherche depuis plusieurs années à quantifier les émissions de programmes comme ChatGPT ou Midjourney.
Des centaines de militants pour le climat ont bloqué samedi une autoroute majeure traversant La Haye, pour exiger la fin des milliards d'euros de subventions néerlandaises aux combustibles fossiles.La manifestation organisée par le groupe Extinction Rebellion (XR) a coïncidé avec une grève de la police sur les retraites. Certains policiers à vélo surveillaient la manifestation pour agir en cas d'urgence, mais ils ne sont pas intervenus pour la disperser.
Quelque 86 recours ont à ce jour été engagés dans le monde contre les grandes compagnies du pétrole, du gaz et du charbon, accusées de dérégler le climat, et plus du tiers impliquent désormais des demandes d'indemnisation, selon un rapport publié par Oil Change International et Zero Carbon Analytics.
Lors de la passation de pouvoir à Matignon, Michel Barnier a promis de dire la vérité aux Français sur la « dette financière et la dette écologique ».
Les activités humaines sont désormais responsables « d'au moins les deux tiers » des émissions mondiales de méthane (CH4), qui jouent un rôle majeur dans le réchauffement climatique, alerte le Global Methane Budget 2024(1) publié ce 10 septembre.
Les concentrations de méthane dans l'atmosphère ne cessent d'augmenter, à un rythme qui s'est même accéléré ces dernières années, menaçant la trajectoire climatique de la planète malgré la promesse de nombreux pays de réduire drastiquement les émissions de ce puissant gaz à effet de serre, alertent des chercheurs mardi.
La Cour des comptes appelle à repenser la fiscalité de l'énergie et sa gouvernance pour accroître son rôle dans la politique énergétique et climatique visant à placer la France sur la trajectoire de la neutralité carbone, selon un avis publié vendredi.Quelque 3.140 euros: c'est la dépense annuelle moyenne des ménages français pour le poste de l'énergie en 2021, dont 1.720 euros pour leur logement et 1.420 euros pour leurs transports, rappelle la Cour des comptes en préambule.
Les autorités allemandes ont annoncé vendredi avoir bloqué la délivrance de certificats climatiques à plusieurs entreprises impliquées dans un possible mécanisme de malversations sur des projets de réduction des émissions polluantes en Chine.
Les données d’Eurostat indiquent que l’industrie française a émis 31% de gaz à effet de serre de plus que l’industrie allemande en 2021 (380 g éq. CO2 par euro de valeur ajoutée en 2021 contre 290 g éq. CO2/€ VA outre-Rhin).L'industrie allemande émet proportionnellement moins de gaz à effet de serre que sa concurrente française, mais la France affiche une nette avance en matière d'électrification des procédés, indique jeudi une étude qui jauge les performances environnementales des deux puissances industrielles.
L'émissaire américain pour le climat John Podesta se rend en Chine cette semaine pour s'entretenir avec son homologue Liu Zhenmin, au moment où Pékin et Washington, les deux premiers pollueurs de la planète, tentent de maintenir des échanges malgré leurs différends.Cette visite intervient en amont de la COP29 prévue en novembre en Azerbaïdjan et après la venue à Pékin la semaine dernière de Jake Sullivan, un proche conseiller du président américain Joe Biden.
Les grand-messes climatiques internationales, au premier rang desquelles les COP, ont largement montré leurs limites. Et si une baisse des émissions mondiales ne pouvait s'envisager sans une certaine dose de conflictualité ? C'est la thèse défendue par le philosophe Pierre Charbonnier, qui publie le 29 août Vers l’écologie de guerre. Une histoire environnementale de la paix aux éditions La Découverte. Entretien. 

août 2024

Extreme heat affecting nearly 23m people across US south-west and pushing Texas’s electrical grid to the limit.
Interdire les centrales à charbon, taxer le carbone ou subventionner les renouvelables... isolément, ces mesures ne suffisent pas à obtenir d'importantes réductions des gaz à effet de serre, affirme une vaste étude internationale publiée jeudi qui donne sa recette d'une politique climatique efficace: combiner taxes, contraintes réglementaires et mesures incitatives.Cette étude, publié dans la revue Science, a passé au crible 25 ans de politiques publiques (taxes, subventions, normes ou sensibilisation) dans 41 pays du globe représentant 81% des émissions mondiales.
"Kamala Harris veut interdire vos gazinières et vous empêcher de manger de la viande rouge" : face au changement climatique, la stratégie de Donald Trump dans sa course à la Maison Blanche est simple, agiter l'épouvantail de sa rivale démocrate à grand renfort de désinformation.
Mohammad Yunus, Shirin Ebadi et 75 autres Prix Nobel et anciens dirigeants appellent à ne pas ignorer la principale cause du réchauffement lors du Sommet de l’avenir prévu en septembre.
Alors que les gouvernements se préparent à se réunir pour le Sommet du Futur de septembre prochain - une réunion de haut niveau des Nations Unies qui vise à "offrir un meilleur présent et à préserver l'avenir" - de récentes négociations ont supprimé deux mots du projet de résultat : les combustibles fossiles.
En tant qu'anciens chefs de gouvernement et lauréats du prix Nobel du monde entier, nous écrivons avec un sentiment commun d'urgence et de responsabilité concernant l'avenir de notre planète. Nous félicitons les Nations unies pour leur intention d'organiser un Sommet de l'avenir en septembre prochain - une réunion historique des Nations unies qui vise à garantir un avenir durable et équitable pour tous.
Coal and gas exports expected to remain roughly at current level until at least 2035 with 4.5% of emissions linked to Australia, report finds
Le géant minier Glencore a choisi de renoncer à se séparer de ses activités charbon, énergie fossile pourtant la plus émettrice de CO2. 
L'énergéticien britannique Drax est le plus gros émetteur de CO2 au Royaume-Uni, alors qu'il reçoit des subventions massives pour son électricité qu'il présente comme verte, d'après une étude du centre de réflexion Ember, dont les conclusions sont réfutées par l'entreprise. Une nouvelle analyse du centre de réflexion Ember révèle que Drax est de loin le plus gros émetteur de CO2 au Royaume-Uni bien qu'il reçoive un demi-milliard de livres de subventions publiques pour brûler du bois", écrit Ember dans un communiqué accompagnant son étude, publiée vendredi.
UN says a global ‘backlash’ against climate action is being stoked by fossil fuel companies
Prix élevés, demande trop faible, incertitudes : la production de carburants aériens durables en Europe traverse une zone de turbulences.
Pendant deux siècles, l'homme a cru pouvoir dominer la Nature. Aujourd'hui, nous savons que nous allons devoir vivre en fonction de ses propres lois. C'est une époque unique dans l'histoire de l'Humanité qui est en passe de se terminer d'ici… 25 ans. Nous ne pouvons plus tergiverser. Il faut agir.
From farmers to disaster survivors, new plaintiffs and progressing lawsuits are putting pressure on industry polluters.
Réduire les émissions de gaz à effet de serre pour atteindre la neutralité carbone d'ici à la fin du siècle est essentiel pour assurer la stabilité de la planète à long terme et éviter des conséquences catastrophiques, mettent en garde des chercheurs dans une étude publiée jeudi.

juillet 2024

In 2023, the CO2 growth rate was 3.37 ± 0.11 ppm at Mauna Loa, 86% above the previous year, and hitting a record high since observations began in 1958[1], while global fossil fuel CO2 emissions only increased by 0.6 ± 0.5%[2,3]....
Les producteurs de charbon indonésiens négligent les émissions de méthane qui contribuent au réchauffement de la planète, occultant ainsi l'impact environnemental de leurs activités dans un pays gros émetteur de CO2, selon une étude publiée lundi.Responsable d'environ un tiers du réchauffement dû aux gaz à effet de serre, le méthane est une priorité pour les pays qui souhaitent réduire rapidement leurs émissions et ralentir le changement climatique.
La production de la centrale nucléaire de Golfech (Tarn-et-Garonne) va être réduite à partir de lundi soir, pour éviter de trop réchauffer les eaux de la Garonne dans un contexte d'épisode caniculaire, a-t-on appris auprès d'EDF.Le réacteur de Golfech 2 sera mis à l'arrêt lundi soir peu avant minuit pour deux jours, et la puissance de Golfech 1 sera limitée à 280 mégawatts (sur une capacité de 1.300 MW) de mardi à 14h jusqu'à mercredi à minuit.
"Bon pour le climat et la biodiversité", "mauvais pour l'économie du pays, qui va rester pauvre": le retrait de TotalEnergies de deux projets d'exploitation de champs gaziers en Afrique du Sud, annoncé lundi, suscite des réactions opposées chez les défenseurs de l'environnement et les analystes du secteur pétrolier.
De l’Europe aux Etats-Unis, le changement climatique menace aussi les activités des compagnies pétrolières.
L'Azerbaïdjan, qui présidera en novembre la 29e conférence des Nations unies sur le climat, a appelé vendredi les producteurs d'énergies fossiles à abonder un nouveau "concept" de fonds que Bakou entend créer pour financer la transition énergétique et l'adaptation au changement climatique dans les pays en développement.
Par un arrêt rendu le 18 juin 2024, la nouvelle chambre de la cour d’appel de Paris dédiée aux contentieux émergents sur le devoir de vigilance et la responsabilité écologique s’est prononcée sur la recevabilité du procès climatique contre TotalEnergies. Pour mémoire, TotalEnergies est la première société en France à avoir été mise en cause sur le double fondement de la réparation du préjudice écologique (article 1252 du code civil) et de l’insuffisance de son plan de vigilance
Les assurances à qui les bouleversements du climat coûtent de plus en plus cher doivent cesser d’assurer les projets liés aux énergies fossiles qui alimentent ces mêmes crises, écrit Morgane Nusbaumer Ammann, du Collectif BreakFree Suisse
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, candidate à un second mandat, défend la technologie des carburants de synthèse pour atteindre l'objectif de neutralité climatique des automobiles en 2035, un moyen de prolonger l'utilisation des moteurs thermiques, selon un document publié jeudi.Une concession confirmée par Ursula von der LeyenL'Union européenne a validé au printemps 2023 l'obligation imposée aux automobiles neuves de ne plus émettre de CO2, mesure centrale du plan climat des Vingt-Sept.
Feux de forêt, ouragans et autres catastrophes naturelles: le risque climatique occupe une place de plus en plus importante dans la fixation des prix sur les marchés pétroliers, à l'heure où le monde peine encore à se défaire des énergies fossiles. L'un des derniers phénomènes climatiques extrêmes en date, l'ouragan Béryl a tiré la sonnette d'alarme sur les marchés en dopant les prix du brut à l'approche de son passage par le Texas début juillet.
Les négociations sur le futur chiffrage de l'aide financière climatique que les pays riches doivent à ceux en développement, principal objectif de la COP29, n'ont pas produit "les progrès nécessaires", déplore mercredi le président azerbaïdjanais du sommet."Nous appelons toutes les parties à accélérer et à dépasser leurs positions de négociations initiales", écrit Moukhtar Babaïev dans sa première lettre officielle aux quelque 200 nations qu'il doit conduire à un accord au terme de la 29e Conférence climatique des Nations unies à Bakou (du 11 au 22 novembre).
Plusieurs villes d'Ukraine ont annoncé mercredi avoir battu des records de chaleur, des températures plus dures à supporter depuis les attaques russes dévastatrices contre le réseau énergétique qui ont entraîné des restrictions d'électricité.Un station météorologique d'Etat couvrant la région de Kiev a indiqué que la température avait atteint mardi +36 C°, dépassant le record pour un 16 juillet établi en 1931.
Flanquée de 13 grues, la "tour à cyclones" en béton domine d'une centaine de mètres la campagne du Poitou, élément-clé d'une cimenterie ultramoderne en construction à Airvault (Deux-Sèvres), censée produire un ciment moins carboné sur fond de réchauffement climatique.Quelque 500 ouvriers s'affairent sur ce chantier "pharaonique" du géant allemand Heidelberg Materials qui investit environ 350 millions d'euros pour réduire de moitié, d'ici 2030, les émissions de CO2 du site.
Le Canada dispose actuellement de 7 projets d'infrastructures pour exporter du gaz naturel liquéfié (GNL). Une contradiction avec les objectifs climatiques du pays qui présente de nombreux autres risques selon une note d'Ember publiée ce 9 juillet.Une demande mondiale « incertaine »La consommation mondiale de gaz pourrait atteindre un pic d'ici la fin de la décennie, selon le scénario tendanciel « STEPS » de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) basé sur les politiques annoncées à ce jour.
Volte-face au Royaume-Uni. La victoire écrasante du parti travailliste lors des législatives, avec 410 sièges remportés sur les 650 que compte la Chambre des communes, signe le retour sur la table d’une politique climatique audacieuse en matière de neutralité carbone et de désengagement du pays dans les projets pétro-gaziers.
L’intelligence artificielle est très gourmande en énergie et en matières premières. Sans remettre en cause le secteur, ses promoteurs s’en remettent à une version améliorée de l’IA, supposément plus « verte » et plus « sobre ». IA ne rime pas avec climat. Le boom actuel du secteur de l’intelligence artificielle (IA) met notamment en péril les plans « net zéro » des grandes entreprises technologiques. Un récent graphique tiré du bilan trimestriel de Microsoft montre qu’à mesure que ses investissements dans l’IA (...)
Le climat et la transition énergétique ont occupé une place mineure dans la brève campagne de ces législatives anticipées. Lors des deux grands débats télévisés qui ont précédé le premier tour, moins de 10 % du temps parole leur a été consacré, à travers des alternatives simplistes de type : pour ou contre la voiture électrique, ou pour ou contre le nucléaire. Nous avons indiqué avant le premier tour combien cet état de fait est dommageable. En analysant à présent le contenu des programmes principaux, le Shift Project obéit à sa vocation : pousser constamment le débat démocratique à la cohérence.
Google a confirmé mardi dans un rapport que l’explosion des besoins en intelligence artificielle, et donc en puissance informatique, compromet ses efforts de réduction des émissions carbone.
En plein Euro de football, le Shift Project présente ce 2 juillet un rapport intermédiaire sur « la décarbonation et la résiliation du rugby et du football professionnel et amateur ». 

juin 2024

Au moins une fois par jour, ventilateurs, climatiseurs et frigidaires cessent de fonctionner en Egypte, au gré des coupures d'électricité, exaspérant la population qui étouffe sous des températures caniculaires.Les ascenseurs s'arrêtent, les télévisions et les réseaux wifi s'éteignent le temps de ces coupures, qui jusque-là duraient une heure ou deux mais qui, depuis quelques jours, dépassent les trois heures. Depuis un an, les pénuries d'énergie et de devises étrangères qui frappent l'Egypte ont conduit le gouvernement à instaurer ces délestages planifiés.
Le mot « climat » n’apparaît ni dans les 22 propositions de Marine Le Pen pour l'élection présidentielle de 2022, ni dans le programme de Jordan Bardella pour les législatives.En revanche, le terme « Empreinte carbone » a été introduit dans celui de Jordan Bardella Dans le débat public, il est abondamment utilisé par les candidats du RN pour rejeter toute contrainte, réglementaire ou budgétaire, introduite au nom de l’action climatique, et justifier une « écologie du bon sens » basée sur la systématisation de la préférence nationale.
Le militant climatique Wouter Mouton a fait l’objet d’une arrestation administrative jeudi après-midi, à la suite d’une action menée dans une station-service à Bruges, a indiqué la police locale. L’activiste de 46 ans avait bénéficié mercredi d’une suspension du prononcé après s’être collé la main sur un tableau de Jan Van Eyck.
Si nous devions faire croître l’économie mondiale de 3 % par an, comme le prévoient la plupart des institutions et gouvernements, il faudrait donc 23 ans et des poussières pour que la taille du l’économie double. (70/3 = 23.33, je vous laisse vérifier). Dit comme ça, on ne voit pas le problème...
Le 9 juin dernier, les élections européennes ont vu l’extrême droite atteindre un score historique et l’effritement des groupes centristes et écologistes. En ligne de mire, un prochain Parlement européen qui sera moins pro-climat, ce qui crée un double risque de détricotage du « Pacte vert » adopté lors de la précédente mandature et de non atteinte des objectifs climatiques de 2030.
De plus en plus inquiets des impacts dévastateurs du changement climatique qu'ils voient arriver à leur porte, 80% des habitants de la planète veulent des engagements climatiques plus forts de leurs gouvernements, selon un sondage mondial publié jeudi.
Le Haut conseil pour le climat salue les progrès de la France dans la réduction des émissions de CO2 mais prône un "changement d'échelle dans l'adaptation" au changement climatique et s'inquiète du retard de certains textes importants, encore accru par la dissolution, dans son rapport annuel publié jeudi.
L'agronome Jean-François Soussana, spécialiste de la santé des sols et du changement climatique qui a participé pendant plus de 20 ans aux rapports du Giec, prend la tête du Haut conseil pour le climat (HCC), l'organisme indépendant chargé d'évaluer l'action climatique de la France, selon un décret publié jeudi au Journal officiel.
TotalEnergies va être soumis à son premier procès climatique face à des associations, dont l'Affaire du siècle.
Après l’annonce de l’union de la gauche en vue des élections législatives du 30 juin et 7 juillet prochains, ses représentant·es ont détaillé leur «programme de rupture». Une partie conséquente est consacrée aux enjeux environnementaux. Passage en revue des propositions.
Dans le petit pays d’Afrique centrale, 75 % des ménages rwandais ont désormais accès à l’énergie, contre 6 % il y a quinze ans.
Le futur président de la 29e conférence climatique des Nations unies en Azerbaïdjan a déclaré vendredi à l'AFP que son pays continuerait à augmenter sa production de gaz, "une énergie de transition", pour répondre à la demande internationale, "en parallèle" de ses investissements dans les énergies renouvelables.
Au terme des douze mois les plus chauds jamais mesurés, Antonio Guterres réclame d’interdire la publicité pour le pétrole, le gaz et le charbon
Le réchauffement climatique causé par les activités humaines a atteint un "rythme sans précédent" et la fenêtre pour limiter à 1,5°C la hausse des températures est déjà presque fermée, mettent en garde des dizaines de chercheurs renommés, dans une étude parue mercredi."Le réchauffement causé par l'homme a augmenté à un rythme sans précédent dans les mesures instrumentales, atteignant 0,26°C par décennie en 2014-2023", indiquent ces scientifiques.
Le réchauffement climatique causé par les activités humaines a atteint un "rythme sans précédent" et la fenêtre pour limiter à 1,5°C la hausse des températures est déjà presque fermée, mettent en garde des dizaines de chercheurs renommés, dans une étude parue mercredi."Le réchauffement causé par l'homme a augmenté à un rythme sans précédent dans les mesures instrumentales, atteignant 0,26°C par décennie en 2014-2023", indiquent ces scientifiques.
Les humains représentent le même "danger" pour la planète que "la météorite qui a exterminé les dinosaures", a lancé mercredi le secrétaire général de l'ONU au terme des douze mois les plus chauds jamais mesurés, réclamant de bannir la publicité pour le pétrole, le gaz et le charbon, principales causes du réchauffement."Dans le cas du climat, nous ne sommes pas les dinosaures. Nous sommes la météorite. Nous ne sommes pas seulement en danger, nous sommes le danger", a déclaré Antonio Guterres lors d'un long discours à New York pour la Journée mondiale de l'environnement.
Les Etats doivent encore renforcer leurs plans en faveur des énergies renouvelables, et ils le peuvent, pour atteindre d'ici 2030 l'objectif mondial de triplement nécessaire pour endiguer le réchauffement de la planète, souligne mardi l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Sur le montant de nos impôts, le calcul de nos retraites, l’organisation de notre système éducatif ou de santé, l’Europe n’est pas décisionnaire. En matière de climat, cependant, elle pèse lourd.
Réduire les rejets de CO2 ne suffira pas pour limiter le réchauffement climatique à 1,5° voire 2°C: il faudra en éliminer quatre fois plus qu'aujourd'hui d'ici à 2050, grâce aux forêts mais aussi grâce à des technologies de pointe encore balbutiantes, selon un rapport de référence publié mardi.
L'humanité a fait de grands progrès dans la lutte contre le réchauffement de la planète, mais reste sur une trajectoire "désastreusement élevée" de hausse des températures, a déclaré le chef de l'ONU Climat en ouverture lundi à Bonn (Allemagne) de négociations préalables à la COP29.

mai 2024

Pour réduire les rejets de gaz réchauffant l'atmosphère, les gens et les entreprises doivent passer à l'électrique dans leurs déplacements, leurs maisons ou les usines, mais seuls 13 Etats ont des politiques publiques pour les y inciter dans quatre secteurs prioritaires, alerte le réseau de recherche REN21 jeudi.A rebours des espoirs générés par les plans de soutien pris après les crises du Covid et de l'énergie, l'année 2023 a vu "un ralentissement de la tendance en terme de politiques adoptées et une dilution des ambitions dans certains pays", observe REN21 dans un rapport.
Les températures extrêmes qui sévissent en Inde ont des conséquences graves sur la santé publique surtout dans les mégapoles du pays, ont averti jeudi des experts.Les vagues de chaleur constituent "la plus grande menace pour le bien-être de l'Inde aujourd'hui", explique à l'AFP Aarti Khosla, directrice de l'Institut de recherche Climate Trends.Les récents pics dans la région de la capitale sont, selon elle, "la preuve que la question qui se pose aujourd'hui est celle de la survie".
La dépollution du carburant des navires accélère-t-elle le réchauffement climatique? Au coeur d'une controverse scientifique depuis un an, cette question a trouvé un nouvel écho jeudi, avec la publication d'une étude pointant le rôle de cette nouvelle réglementation sur les températures record de 2023.
Les actionnaires d'ExxonMobil vont avoir l'occasion lors de leur assemblée générale mercredi de montrer ce qu'ils pensent de la manière forte avec laquelle le géant américain du gaz et du pétrole a réagi aux récentes contestations liées au changement climatique. Des poursuites contre l'ONG Follow This et Arjuna Capital Le groupe, qui n'affiche aucun remord à investir dans l'industrie pétrolière malgré l'impact sur le climat, a en effet adopté une posture plus combattive que les années précédentes pour cette édition, qui va se dérouler en distanciel.
Les actionnaires d'ExxonMobil ont reconduit mercredi lors de leur assemblée générale la totalité du conseil d'administration du géant américain du gaz et du pétrole, après des contestations liées au changement climatique.Le groupe, qui n'affiche aucun remord à investir dans l'industrie pétrolière malgré l'impact sur le climat, a en effet adopté une posture plus combative que les années précédentes pour cette édition qui s'est déroulée en distanciel.
Les émissions de dioxyde de carbone de la Chine ont diminué en mars pour la première fois depuis la réouverture de son économie après la pandémie de Covid-19, suggérant qu'un pic a pu être atteint, selon une étude. - 3% en mars 2024 par rapport à l'an dernier La baisse enregistrée en mars découle d'une augmentation des capacités en énergies renouvelables, qui ont couvert la quasi-totalité de la croissance de la demande d'électricité sur cette période, et aussi d'un effondrement de la construction.
Sur les 201 personnes interpellées vendredi lors d'une action de militants pour le climat devant les locaux du gestionnaire d'actifs Amundi, 188 ont été relâchées tandis que 13 étaient encore en garde à vue samedi, a indiqué le parquet de Paris.Vendredi matin, plusieurs dizaines de personnes avaient perturbé l'assemblée générale d'Amundi, à qui ils reprochent d'être l'un des principaux actionnaires de TotalEnergies. Le géant pétrolier tenait, le même jour, sa propre assemblée générale dans le quartier d'affaires de La Défense, sous haute sécurité policière.
Plus de 300 scientifiques, dont des experts de l'ONU, qualifient de "climaticide" la stratégie de TotalEnergies, dans une tribune publiée dans Le Monde, alors que la quatrième major mondiale du pétrole tient son assemblée générale vendredi.
Plus d'un millier de salariés issus d'entreprises comme Alstom, Orange ou encore Ubisoft, appellent Amundi, premier gestionnaire d'actifs européen, à "rendre l'épargne salariale plus transparente", dénonçant "des investissements néfastes pour le climat réalisés" avec leur argent.
La France tient le rythme prévu pour décarboner son économie, mais les forêts et les sols de son territoire n'absorbent pas autant de CO2 que prévu, empêchant de peu le pays de tenir ses objectifs climatiques et de rattraper le retard accumulé dans la précédente décennie.
L’AG de Shell donne un aperçu des pressions qui pèsent sur les majors pétrolières. Des dizaines d’actionnaires ont exprimé leur mécontentement après le revirement de la major sur ses ambitions climatiques, des manifestants ont interrompu la réunion et 19% des actionnaires ont voté en faveur d’un meilleur alignement avec l’Accord de Paris.
Trois ONG et huit personnes issues du monde entier ont déposé plainte mardi à Paris contre le géant pétrolier français TotalEnergies, ses dirigeants et actionnaires, accusés d'homicide involontaire ou d'atteintes à la biodiversité.Les plaignants, menés par les ONG Bloom, Alliance Santé Planétaire et Nuestro Futuro, veulent mettre en cause pénalement le groupe pétrolier et ses plus hauts représentants "pour leur contribution au changement climatique et son impact fatal sur les vies humaines et non humaines", d'après un communiqué transmis à l'AFP.
La Maison Blanche et des élus démocrates ont vivement critiqué jeudi une nouvelle loi en Floride, promulguée la veille par son gouverneur républicain Ron DeSantis, qui retire les références au changement climatique des textes officiels de l'Etat.Cette législation est une "honte", a commenté la porte-parole de l'exécutif fédéral, Karine Jean-Pierre."Le changement climatique est un fait indiscutable", a réagi de son côté Frederica Wilson, une élue démocrate qui représente la Floride à la Chambre des représentants du Congrès.
Le Congrès américain dénonce les pratiques de déni climatique de l'industrie du pétrole. Une trentaine de procès sont déjà en cours.
La forêt française pourra-t-elle encore à l'avenir jouer son rôle de régulateur du climat ? Rien n'est moins sûr, alerte une étude estimant que la baisse amorcée de son rôle crucial dans le stockage du carbone "devrait se poursuivre dans les prochaines décennies".
Sous l’égide de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), un sommet « de haut niveau » se tient à Paris ce 14 mai pour évaluer les voies de l’accélération de la modernisation des systèmes de cuisson rudimentaires.
Les Etats-Unis ont assuré mardi que leur décision d'interdire les importations d'uranium russe était un pas en avant tant pour leur sécurité que pour leurs objectifs climatiques, alors que l'industrie nucléaire russe reste l'une des principales sources de revenus de Moscou.Le président américain Joe Biden a signé lundi une loi, largement votée par le Congrès, qui vise à interdire l'importation de tout uranium russe aux Etats-Unis à compter du 12 août.
C'est un équipement du quotidien aux impacts immenses: 2,3 milliards d'humains cuisinent encore en brûlant du bois, du charbon ou d'autres combustibles dans des systèmes rudimentaires et polluants, un enjeu sanitaire, social et climatique majeur qui sera au coeur d'un rendez-vous sans précédent organisé mardi à Paris.
Plus fossile à dire qu’à faire. Malgré certains efforts, le financement des banques aux producteurs d’énergie fossile est toujours bien trop important à l’échelle mondiale pour limiter le réchauffement climatique, révèle un rapport de huit ONG.
Plusieurs régions du Mexique, dont la capitale Mexico et ses neuf millions d'habitants, ont subi des coupures d'électricité par intermittence en raison de l'envolée de la consommation en raison de la canicule, a indiqué le gouvernement jeudi. Jusqu'à 48°C... Des coupures ont été signalées à Mexico, dans l'État de Mexico voisin et ceux du Michoacán (ouest), du Tamaulipas (nord-ouest) et Campeche (sud-est). La Commission nationale de l'eau a fait état de températures "maximales de 48 degrés et plus dans les régions de San Luis Potosi (nord-est) et Tamaulipas".
Oubliez l’optimisme des leaders politiques qui répètent que le réchauffement planétaire peut encore être limité à un seuil viable. L’inaction climatique et l’influence du lobby des énergies fossiles nous ont placés irrémédiablement sur la trajectoire d’un dérèglement catastrophique pour l’avenir de l’humanité. Ce constat pour le moins inquiétant se dégage d’une enquête inédite du réputé quotidien britannique The Guardian, qui a sondé 380 auteurs et collaborateurs du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) qui ont contribué aux rapports produits depuis 2018. Ces rapports constituent l’assise scientifique des négociations climatiques mondiales. Les résultats obtenus auprès des spécialistes du climat indiquent que 77 % d’entre eux estiment que le réchauffement au cours du présent siècle dépassera les 2,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle. Ce réchauffement est nettement plus élevé que l’objectif convenu dans le cadre de l’Accord de Paris. En vertu de cette entente adoptée par l’
Donald Trump, le candidat de la droite américaine à la présidentielle, a promis à des dirigeants de compagnies pétrolières d'inverser les politiques environnementales du président Joe Biden s'il était élu en novembre, affirme jeudi le Washington Post.Le magnat républicain leur a par la même occasion suggéré de lever pas moins d'un milliard de dollars pour financer sa campagne, indique le quotidien, s'appuyant sur des sources anonymes pour relater cette rencontre qui s'est tenue en avril dans sa résidence floridienne de Mar-a-Lago.
L'ancien président américain Donald Trump, futur candidat à l'élection présidentielle de novembre, a appelé les hauts dirigeants des entreprises pétrolières à financer sa campagne par des dons, rapporte jeudi le quotidien The Washington Post.
L'équipe de campagne de Joe Biden a vivement dénoncé jeudi des informations selon lesquelles son rival Donald Trump a promis à des dirigeants de compagnies pétrolières d'inverser plusieurs politiques favorables à l'environnement s'il était élu en novembre. Des révélations du Washington Post C'est le Washington Post qui a fait état de cet engagement du candidat de la droite américaine à la présidentielle de novembre à des responsables du secteur du pétrole.
Les ventilateurs moulinent: la deuxième usine islandaise de captage de CO2 dans l'air et stockage sous terre a été dévoilée mercredi par la start-up suisse Climeworks, qui décuple ainsi ses capacités et espère "éliminer" des millions de tonnes de ce gaz d'ici 2030.Mammoth est située à quelques centaines de mètres de sa petite soeur, Orca, usine pionnière en service depuis septembre 2021, au milieu d'un champ de lave solidifiée recouverte de mousse, à une demi-heure de la capitale Reykjavik.
La crise écologique est une menace existentielle pour la vie sur Terre. Le GIEC estime que, sur notre trajectoire actuelle, il est très probable que nous dépassions même la limite des 2 degrés ¹ et que plusieurs points de basculement soient franchis ², au-delà desquels le réchauffement climatique s’accélérera de manière incontrôlée et les phénomènes météorologiques extrêmes deviendront la norme, ce qui conduira à une extinction massive.³ En outre, avec l’effondrement de la biodiversité et les pollutions de toutes sortes, 6 des 9 limites planétaires ont été franchies ⁴, causant des dommages irréversibles à la vie sur Terre et mettant en péril la sécurité alimentaire et hydrique. Face au plus grand défi jamais posé à l’humanité, nous devons prendre des mesures immédiates pour limiter cette catastrophe en cours.
Les banques dans le monde ont prêté 470 milliards de dollars (439 milliards d'euros) aux entreprises exploitant le charbon entre 2021 et 2023, affirme jeudi l'ONG Urgewald, qui critique une manne financière accordée malgré l'urgence climatique. 75 banques ont augmenté leur soutien Sur 638 banques examinées, seulement près de 140 ont réduit considérablement leur soutien à l'industrie charbonnière depuis 2016 contre 75 qui l'ont accru, le reste de l'échantillon demeurant stable, selon l'étude de l'ONG allemande publiée avec plus d'une dizaine d'organisations partenaires.

avril 2024

Les principaux géants mondiaux du pétrole et du gaz savaient depuis "au moins" les années 1960 que les énergies fossiles allaient entraîner un réchauffement de la planète mais ils ont persisté à le nier et même pratiqué la désinformation, selon un rapport de parlementaires démocrates.
Les principaux géants mondiaux du pétrole et du gaz savaient depuis "au moins" les années 1960 que les énergies fossiles allaient entraîner un réchauffement de la planète mais ils ont persisté à le nier et même pratiqué la désinformation, selon un rapport de parlementaires américains.
Mettre un océan entre les défenseurs du climat et ses actionnaires sera-t-il réellement un refuge pour TotalEnergies ?
Le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) planche depuis les années 1990 sur le stockage de CO2 en France mais il a redoublé d'efforts depuis que cette technique a intégré l'arsenal des solutions pour contenir le réchauffement climatique. Avant la publication en juin d'une cartographie des capacités françaises de stockage du CO2, Thomas Le Guenan, ingénieur de recherche au BRGM et expert de la gestion des risques pour le stockage géologique de CO2, explique à l'AFP le fonctionnement de ces potentiels réservoirs souhaités par le gouvernement.
Le président azerbaïdjanais de la COP29 veut que le déblocage des milliards de dollars requis contre le réchauffement de la planète soit un "pilier" des négociations climatiques annuelles de l'ONU en novembre, a-t-il dit jeudi sans présenter encore de pistes concrètes d'avancées.
Le président azerbaïdjanais de la COP29 veut que le déblocage des milliards de dollars requis contre le réchauffement de la planète soit un "pilier" des négociations climatiques annuelles de l'ONU en novembre, a-t-il dit jeudi sans présenter encore de pistes concrètes.
La France espère convaincre les autres pays du G7 de s'engager sur une sortie du charbon à l'horizon 2030 même si les négociations sont pour l'instant "difficiles", a indiqué le gouvernement français jeudi avant une réunion des pays riches à Turin.
Des économistes ont, pour la première fois, calculé précisément les effets (positifs) d’une diminution de la croissance sur l’évolution du climat, observe l’historien Jean-Baptiste Fressoz, dans sa chronique.
“Le FMI brûle l’Argentine”. Des militants ont protesté à Washington pour dénoncer le double-jeu du FMI autour de l’urgence climatique. Selon un rapport publié le 8 avril, l’institution pousserait l’Argentine à exploiter le projet Vaca muerta de gaz et pétrole de schiste afin de rembourser sa dette.
Le Traité sur la Charte de l’Énergie (TCE) est un accord multilatéral signé en 1994 qui visait initialement à sécuriser les approvisionnements énergétiques de l’Europe de l’Ouest dans les pays de l’ex-bloc soviétique, en protégeant les investisseurs étrangers des impacts économiques négatifs éventuels résultant de changements législatifs décidés par les États postérieurement aux investissements réalisés. Le traité donne à cet effet la possibilité aux investisseurs d’attaquer ces États dans des tribunaux d’arbitrage privés et de demander des compensations financières conséquentes. Dans cette fiche, nous expliquons ce qu’est le TCE et nous montrons à quel point il constitue un obstacle à la lutte contre le changement climatique.
La multinationale française fête ses 100 ans. Dans « À l’air libre », débat sur l’un des plus grands pétroliers du monde, qui n’a jamais autant produit d’énergies fossiles en plein chaos climatique. Comment pouvons-nous agir ?
La COP28 a eu lieu à Dubaï (Émirats arabes unis) du 30 novembre au 13 décembre 2023, se terminant avec un jour de retard sur le calendrier initial. Cette conférence de la Convention Cadre des Nations unies sur les Changements Climatiques a fait l’objet d’une attention particulière en raison notamment :
Une nouvelle mise à jour de l'inventaire composée d'une sélection de ressources pédagogiques très variées est à votre disposition. L'objectif est d'outiller les acteurs pour la mise en place sur leur territoire de projets de sensibilisation, l'organisation d'ateliers pédagogiques ou d'évènements dans le cadre d'un plan climat, d'un contrat de transition écologique ou de tout autre dispositif.
Couper le financement de TotalEnergies en refusant de lui prêter de l'argent: près de 60 ONG ont appelé mercredi banques et investisseurs à "ne pas participer" à l'apport d'argent frais de l'entreprise qui continue "sa stratégie climaticide". Ces organisations viennent principalement de France (les Amis de la Terre, Attac), d'Afrique (Justiça Ambiental du Mozambique, le Cecic en Uganda), mais sont aussi implantées à l'international (Reclaim Finance, Extinction Rebellion).
Le G20, divisé sur les questions géopolitiques, ne peut pas "reléguer au second plan" un dérèglement climatique qui "va décimer" leurs économies, a averti mercredi le chef de l'ONU Climat, plaidant pour un "nouvel accord" financier à même d'aider les pays en développement à lutter contre le réchauffement."Se rejeter la responsabilité n'est pas une stratégie" et "reléguer le climat au second plan n'est pas la solution à un dérèglement qui va décimer chaque économie du G20 et qui a déjà commencé à faire des dégâts", a déclaré Simon Stiell dans un discours prononcé à Londres.
Les eurodéputés ont validé mercredi un texte durcissant les règles sur les rejets de méthane des puits d'hydrocarbures et mines de charbon, afin de réduire de 30% d'ici 2030 les émissions européennes de ce puissant gaz à effet de serre.Le Parlement européen en séance plénière a validé à une large majorité (530 voix pour, 63 contre, 28 abstentions) l'accord trouvé mi-novembre entre les Etats membres et les eurodéputés, avant un ultime feu vert des Vingt-Sept sur cette toute première législation de l'UE ciblant le méthane.
Avec un nouveau record de température en mars, les douze derniers mois ont été les plus chauds jamais enregistrés dans le monde, 1,58°C de plus que dans le climat de la planète au XIXe siècle, avant que se fasse sentir l'effet de la combustion des énergies fossiles, de la déforestation ou de l'agriculture intensive.
"Là, c'est un panache de méthane, on peut voir qu'il suit le tracé d'un pipeline au Mexique": à Paris, la société d'ingénierie environnementale Kayrros utilise des satellites combinés à l'intelligence artificielle pour détecter avec précision les fuites de méthane, un puissant gaz à effet de serre issu des énergies fossiles.
La consommation de gaz chez les 10,7 millions de clients raccordés au réseau GRDF (qui n'inclut pas les grandes industries) a représenté en 2023 12% du bilan carbone de la France, selon des données communiquées jeudi par le principal distributeur gazier français. En 2023, la consommation de gaz chez les ménages et les entreprises (hors grands industriels) a généré 47,3 millions de tonnes d'équivalent CO2, selon le gestionnaire de distribution de gaz, qui a publié pour la première fois son bilan carbone et son plan de décarbonation.
Le Haut Conseil pour le climat (HCC) interpelle le Premier ministre sur la "dérive du calendrier" dans l'adoption de plusieurs textes de lutte contre le changement climatique, craignant un "risque de recul de l'ambition" de la France, dans une lettre adressée par sa présidente à Gabriel Attal.
Contrairement à la production d’électricité et à l’automobile, de nombreuses activités essentielles allant de l’industrie lourde au transport sur longue distance maritime, aérien et terrestre ne disposent aujourd’hui ni des technologies, ni des moyens financiers permettant de décarboner à l’horizon d’une ou deux décennies. Les technologies le permettant dans la production d’acier, de ciment, d’engrais, de verre ou le transport maritime et aérien ne sont souvent qu’à un stade expérimental. En outre, elles sont loin d’être toujours très performantes et ne sont pas compétitives économiquement sans subventions massives. Elles demanderont enfin de nombreuses années avant de pouvoir être diffusées à grande échelle. C’est ce que montre une étude récente du cabinet Deloitte.
Retour au tribunal pour Shell. Le géant pétrolier a affronté, mardi 2 avril devant une cour d'appel aux Pays-Bas, sept ONG néerlandaises de défense de l'environnement qui l'accusent de ne pas avoir mis en oeuvre un jugement de 2021 lui ordonnant de réduire ses émissions de gaz à effet de serre.
Certaines choses sont inéluctables. La principale concerne la lutte contre le changement climatique et la baisse de la biodiversité. Pour y arriver, nous savons qu’il va falloir impérativement décarboner la société mondiale. Cela sera moins facile que la mondialisation à marche forcée des trente dernières années.

mars 2024

Le 4ième cycle de l'Assemblée Citoyenne Bruxelloise a terminé ses propositions pour l'énergie et le climat à Bruxelles! Découvrez ici la Résolution Citoyenne Energie-Climat.
La « transition énergétique » repose sur un certain passé. Sa force de conviction tient à son caractère ambigu à cheval entre histoire et prospective. Tout comme par le passé l’humanité aurait accompli des transitions —du bois au charbon puis du charbon au pétrole— il nous faudrait, confrontés au changement climatique, en accomplir une troisième, vers le nucléaire et/ou les renouvelables. Pourtant, les énergies entrent en symbiose autant qu’en concurrence et ces relations expliquent pourquoi elles tendent à s’additionner plutôt qu’à se substituer. Pourquoi la notion de transition énergétique s’est-elle alors imposée ? Comment ce futur sans passé est-il devenu, à partir des années 1970, celui des gouvernements, des entreprises et des experts, bref, le futur des gens raisonnables ?
La stratégie actuelle de transition énergétique "est un échec", a estimé lundi le patron du géant pétrolier saoudien Aramco, soulignant la faible proportion des énergies renouvelables dans l'offre mondiale."La stratégie actuelle de transition (énergétique) est un échec apparent sur la plupart des fronts", a lancé Amin Nasser, lors d'un entretien public organisé lors de la grande conférence mondiale sur l'énergie CERAWeek, à Houston (Texas).
World’s fossil-fuel producers on track to nearly quadruple output from newly approved projects by decade’s end, report finds
L'année 2023 a établi un nouveau record de déploiement des énergies renouvelables, mais à un rythme "loin de l'objectif de tripler" cette production "d'ici 2030", cible fixée par la COP28 à Dubaï, selon un rapport de l'Agence pour les énergies renouvelables (Irena) publié mercredi.Représentant désormais "une capacité totale de 3.870 gigawatts (GW) dans le monde", les énergies renouvelables ont représenté "86% des ajouts de capacité" électrique dans le monde, selon l'Agence.
Dans l'étude ci-après publiée ce 18 mars par le Comité d’études des relations franco-allemandes (Cerfa) de l'Ifri, Jeanette Süẞ(1) décrit la nouvelle approche de la « diplomatie climatique » allemande et les défis associés. « Klimaauẞenpolitik » : une nouvelle approche de la politique étrangère allemande sur le climat
La plantation d'arbres, outil classique de la lutte contre le réchauffement climatique, peut avoir l'effet inverse si elle transforme des terrains clairs, qui réfléchissent l'énergie du soleil, en une forêt sombre qui l'absorbe, avertit une étude publiée mardi, qui cartographie les lieux propices au reboisement.
Réunissant une trentaine de pays, un sommet visant à accélérer les investissements dans la production d’énergie nucléaire s’est tenu jeudi à Bruxelles. Au cœur des discours, l’argument-roi du retour en grâce de l’atome : la baisse des émissions de gaz à effet de serre. Une fausse solution climatique, dénoncent experts et militants écologistes. Décryptage
Il faut débloquer les moyens financiers nécessaires aux pays en développement pour qu'ils atteignent leurs objectifs de décarbonation avant de rehausser ces objectifs, a dit jeudi le président désigné de la COP29, l'Azerbaïdjanais Mukhtar Babayev."Le financement est un catalyseur essentiel de l'action climatique", a souligné M. Babayev, ministre de l'Ecologie et des Ressources naturelles de l'Azerbaïdjan qui accueillera la COP29 à Bakou fin 2024.
Réunis lors d'un forum international cette semaine à Genève, des spécialistes mondiaux du méthane ont appelé à réduire les émissions de l'industrie de l'énergie pour ralentir au plus vite le réchauffement climatique, et à moindre coût.Principal composant du gaz naturel, le méthane est le deuxième gaz à effet de serre lié à l'activité humaine après le dioxyde de carbone (CO2). Mais son pouvoir de réchauffement est bien plus important et il est responsable de 30% de l'augmentation des températures depuis la révolution industrielle.
Les énormes ferries exhalant leurs fumées d'échappement lors des demi-tours entre deux traversées de la Manche ne seront bientôt plus qu'un souvenir: les compagnies se préparent à l'électrification totale de ce couloir maritime en mettant en service leurs premiers navires hybrides.Après le premier ferry à propulsion diesel-électrique, Pioneer, qui circule depuis juin 2023 entre Calais et Douvres, la compagnie britannique P&O a lancé mardi son jumeau, Liberté. La moitié de sa flotte est désormais hybride.
Les discussions autour du climat se sont longtemps focalisées sur la réduction du fameux CO2. Mais le méthane, auquel un forum international est dédié à Genève cette semaine, fait de plus en plus parler de lui, car des leviers existent pour lutter contre ce gaz à effet de serre très puissant.Qu'est-ce que le méthane?Le méthane (CH4) est un gaz très courant, qui existe à l'état naturel sur Terre puisque c'est le principal composant du gaz naturel.
Le secrétaire général de l'Alliance atlantique, Jens Stoltenberg, a souligné dimanche à Bakou l'importance de lutter contre le changement climatique "pour des raisons sécuritaires".Il s'exprimait lors d'une conférence de presse commune avec le président de l'Azerbaïdjan, Ilham Aliev, dont le pays va accueillir la COP29 en novembre.Saluant "le rôle important" que joue l'Azerbaïdjan dans l'approvisionnement en gaz aux "alliés clé" de l'Otan, M. Stoltenberg a souligné la nécessité de "réconcilier le besoin en énergie et l'environnement".
Le retard pris par l'humanité pour réduire ses émissions gaz à effet de serre, qui ont battu un nouveau record en 2023, a propulsé sur le devant de la scène des technologies d'élimination et de stockage du CO2 de l'atmosphère pour tenter de limiter le réchauffement climatique.Deux familles de méthodes différentes et parfois confondues existent: d'une part le captage et le stockage du carbone (CCS, en anglais) et d'autre part le captage direct dans l'air (DAC, en anglais), aussi appelé élimination du carbone.- Prévenir et guérir -
Le géant britannique du pétrole et gaz a indiqué jeudi qu'il maintenait sa stratégie climatique tout en y ajoutant de nouveaux objectifs, d'après un communiqué.Le groupe veut toujours diviser par deux les émissions polluantes générées par ses propres opérations (activités dites de "Scope" ou périmètre 1 et 2) d'ici 2030, comparé à 2016, et dit l'avoir déjà atteint à 60% à fin 2023. Le groupe veut aussi désormais réduire les émissions générées par l'utilisation de ses produits pétroliers par ses clients (émissions dites de scope 3) de 15 à 20% d'ici 2030, comparé à 2021.
La Chine doit accélérer sa sortie du charbon, a estimé jeudi le nouvel émissaire américain pour le climat John Podesta en visite au Japon, exhortant Pékin à prendre davantage ses responsabilités par rapport au réchauffement climatique."La Chine est de loin le plus gros émetteur de gaz à effet de serre au monde. Elle doit prendre ses responsabilités sérieusement" pour décarboner son secteur énergétique, comme les États-Unis le font, a-t-il déclaré lors d'une conférence organisée à Tokyo par la Sasakawa Peace Foundation.
Les émission mondiales de méthane de l'industrie fossile, essentiellement dues aux fuites de ce puissant gaz à effet de serre, sont restées à des niveaux record en 2023, "sans raison" puisque les solutions existent et sont rentables, selon une analyse publiée mercredi par l'Agence internationale de l'énergie.
Un éleveur de Bois-de-Lessines, dans la province de Hainaut, a décidé de poursuivre en justice le géant pétrolier TotalEnergies. Il attaque la multinationale active dans les énergies fossiles qu’il juge responsable du dérèglement climatique qui a des conséquences sur son exploitation. Il s’agit de la première action de ce type en Belgique, un premier contentieux climatique qui vise une entreprise. L’éleveur et producteur va déposer plainte ce mercredi au tribunal de l’entreprise de Tournai.
Le 13 mars, Hugues Falys, éleveur bovin, a lancé une action en justice contre le pétrolier pour sa responsabilité dans les dérèglements climatiques. Les événements météo extrêmes qui ont frappé sa ferme depuis 2016 lui ont causé d’importants dégâts. 
La Cour des comptes demande des investissements supplémentaires pour adapter les 18 centrales nucléaires, les barrages et le réseau de distribution d'électricité français au réchauffement climatique.Le changement climatique "est largement intégré dans les référentiels et normes de sûreté, mais l'adaptation fait peser des exigences nouvelles pour les exploitants", en particulier la Compagnie Nationale du Rhône (CNR), gestionnaire de barrages, et EDF, souligne la Cour dans son rapport publié mardi.
La consommation de produits pétroliers en France a baissé de 1,6% en 2023, un recul insuffisant au regard des objectifs climatiques de sortie des énergies fossiles, selon des chiffres divulgués mardi par le syndicat professionnel des entreprises pétrolières.En 2023, la consommation totale des produits pétroliers (carburants, fioul domestique, lubrifiants, bitume, matières premières pour la pétrochimie) a atteint 65 millions de tonnes, contre 66 millions en 2022 et 67 millions en 2021, a indiqué l'Ufip lors de sa conférence annuelle.
Global investment in the clean energy transition grew by 17% in 2023, showing resilience despite geopolitical tensions, high interest rates, and inflation. But was it enough to keep the world on track to hit net zero by 2050? To answer this question, we compare 2023 clean energy investment by sector with what’s annually needed to reach net zero by 2050, in partnership with the National Public Utilities Council.
Les catastrophes climatiques se multiplient dans ce pays d’Afrique australe en faillite depuis 2020. Face à l’assèchement des cours d’eau qui alimentent les barrages, l’état d’urgence a été décrété.
Les émissions de méthane causées par les activités d'extraction de charbon en Indonésie, premier exportateur mondial de charbon thermique, sont largement sous-estimées en raison de méthodes de mesure obsolètes et inexactes, estime le groupe de réflexion Ember dans un rapport publié mardi.Selon ce groupe de réflexion sur le climat et l'énergie basé à Londres, la pollution au méthane des mines de charbon (CCM) en Indonésie est jusqu'à huit fois supérieure aux chiffres officiels.
Les feux qui ravagent le Texas auraient été causés par des infrastructures électriques. Un risque qui s'accentue dans un contexte de crise climatique.
Dans le cadre de son cycle "Ecologie", le Café des Qrieux de l’Université Rurale organise le mardi 5 mars à 18 h 30 à l’Hôtel des Fleurines une conférence-débat sur le thème "transitions : la grande illusion". Elle sera animée par Vincent Mignerot, auteur du livre "L’énergie du Déni – Avons-nous vraiment l’avenir du climat entre nos mains ?"
Le pacte logement/énergie est un ensemble de mesures centrales permettant de réduire drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre sur toute la filière et de rendre effectif le droit à un logement de qualité, accessible financièrement pour toutes et tous.
En France, le constat semble clair : 63 milliardaires émettent davantage de gaz à effet de serre que la moitié de la population. A l’échelle mondiale, la tendance est similaire : les 1 % les plus riches polluent autant que les 66 % les plus pauvres, selon Oxfam. Ces chiffres évoquent la responsabilité des plus fortunés dans le changement climatique et sous-entendent que leur empreinte carbone est particulièrement alourdie par les énergies fossiles. Mais qu’en est-il vraiment ?
A new record high, but is there light at the end of the tunnel?
L'émissaire américain pour le climat John Kerry, sur le départ, a appelé vendredi les Etats-Unis à trouver de nouvelles méthodes importantes de financement de la lutte contre le réchauffement climatique.L'ancien chef de la diplomatie américaine sous Barack Obama a prévenu qu'"une énorme déception" suivrait si les promesses historiques d'abandon des carburants fossiles n'étaient pas tenues.
Les émissions mondiales de CO2 liées à l’énergie ont progressé de 1,1% l’an passé pour atteindre un niveau record de 37,4 milliards de tonnes, annonce ce vendredi 1er mars l’Agence internationale de l’énergie.
Les émissions mondiales de CO2 liées à l'énergie ont progressé de 1,1% en 2023 pour atteindre un niveau record, en raison notamment de la faible production hydroélectrique causée par les sécheresses et de la croissance chinoise, a indiqué vendredi l'Agence internationale de l'énergie (AIE).Ces émissions énergétiques, qui représentent de l'ordre de 90% du gaz carbonique émis par les humains, ont ainsi augmenté de 410 millions de tonnes pour atteindre 37,4 milliards de tonnes l'an dernier, selon ce bilan de référence de l'AIE, basée à Paris.
Le gouvernement de Joe Biden a annoncé jeudi repousser à plus tard des mesures devant réduire les émissions de CO2 de centrales à gaz déjà existantes, annoncées l'année dernière mais qu'il dit désormais vouloir renforcer avant qu'elles soient adoptées.Cette décision risque toutefois de reporter la proposition de nouvelles règlementations plus strictes à après l'élection présidentielle de novembre.
Nouvel acte de rébellion contre la taxe carbone au Canada: la province de la Saskatchewan, dans le centre du pays, a annoncé jeudi arrêter de verser son dû au gouvernement fédéral, ce qui ouvre la voie à un nouveau conflit sur la politique climatique.La province, dirigée par des conservateurs, avait déjà annoncé en janvier qu'elle cessait de collecter la taxe auprès des consommateurs après qu'Ottawa a annoncé une exemption de celle-ci sur le mazout domestique, qui est principalement utilisé dans les provinces de l'Atlantique.
Le 1er de chaque mois, retrouvez un tour du monde des Energies. A l'agenda : - USA : ExxonMobil poursuit en justice des fonds activistes du climat - Taylor Swift : Une chanteuse tout en carbonne - Russie : Moscou suspend les livraisons d'essence et de diesel - Argentine : Les régions pétrolières en colère contre le président Milei - Chine : Le solaire et l'éolien dépassent le charbon - Arabie Saoudite : Diminution du train de vie après des dépenses dépensières - Guyanna : Chevron et ExxonMobil se battent pour le pétrole.
En cause, notamment : la faible production hydroélectrique causée par les sécheresses et la croissance chinoise. L'Agence internationale de l'énergie souligne toutefois un apport important des énergies « propres ».

février 2024

Le patron du géant pétrolier américain ExxonMobil estime que pour parvenir à la neutralité carbone en 2050, les particuliers émetteurs de gaz à effet de serre doivent accepter de "payer le prix" et les politiques de lutte contre le changement climatique doivent être plus "agressives"."Le secret embarrassant dont personne ne parle est le coût de tout cela et qui est prêt à payer", a déclaré Darren Woods, patron du numéro un américain du gaz et du pétrole, dans un podcast du magazine Fortune.
La Chine pourrait ne pas atteindre ses principaux objectifs climatiques à l'horizon 2025, sa dépendance aux énergies fossiles augmentant pour soutenir son économie faiblissante, selon une étude publiée jeudi. La Chine, pays le plus grand émetteur de C02, s'est engagée à stabiliser ou faire décroître ses émissions d'ici 2030 et à atteindre la neutralité carbone d'ici 2060.
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Près de trois mois après l'accord adopté à la COP28 pour tenter de limiter le réchauffement climatique, les pays participant doivent se concentrer sur le renforcement de leur plan de réduction des émissions et sur le financement de la transition, affirme à l'AFP le ministre danois du Climat Dan Jørgensen.
Lecture : Dès les premiers mots le challenge est posé. L’auteur nous propose un autre regard sur l’histoire des énergies. Et cela commence par l’évocation de l’évolution des consommations de chaque ressource énergétique, dans l’ensemble de leurs usages.
Si Donald Trump s'oppose encore aux négociations climatiques, en cas de réélection, le monde aura un "énorme problème", avertit Teresa Ribera, ministre espagnole de la transition écologique, qui guidait la délégation européenne à la COP28 de Dubaï en décembre.La "transition hors" des énergies fossiles, approuvée à la COP28, doit désormais s'accompagner d'une "accélération" de la finance verte et de la lutte contre la pauvreté mondiale, décrit-elle dans un entretien à l'AFP.
Les Emirats arabes unis, qui ont présidé la COP28, et leurs successeurs, l'Azerbaïdjan pour la COP29 et le Brésil pour la COP30, ont annoncé mardi avoir lancé un partenariat inédit pour "améliorer la coopération et la continuité" des négociations climatiques mondiales avec l'objectif de limiter le réchauffement à 1,5°C.
Produire de l'énergie pour l'humanité, supprimer les émissions de CO2 pour la planète: plus de trente ministres de l'Energie ou du Climat se réunissent mardi et mercredi à Paris pour plancher sur le financement de la transition énergétique et climatique mondiale.
Produire de l'énergie tout en supprimant les émissions de CO2 qui réchauffent la planète va nécessiter plus d'innovations: une trentaine de ministres de l'Énergie ou du Climat planchent jusqu'à mercredi à Paris sur les moyens de financer les gigantesques investissements nécessaires à la transition énergétique et climatique.
Supprimer les émissions de CO2 qui réchauffent la planète va nécessiter plus d'innovations, technologiques mais aussi financières: une trentaine de ministres de l'Energie ou du Climat planchent jusqu'à mercredi à Paris sur les moyens de financer les gigantesques investissements nécessaires à la transition énergétique et climatique.
Les émissions de gaz à effet de serre du secteur énergétique européen ont chuté de 19% l'an dernier, sur fond de dégringolade du recours au charbon et au gaz, constate le groupe de réflexion Ember pour qui "le secteur énergétique de l'Union européenne est au milieu d'un changement monumental".
Un tour du monde sans escale en huit jours dans un avion avec l'hydrogène vert pour carburant: après Solar Impulse, Bertrand Piccard lance Climate Impulse, un nouveau projet pour promouvoir les technologies zéro émission et "montrer qu'il y a des solutions".Conçu en partenariat avec le chimiste belge Syensqo, qui s'est scindé en décembre de Solvay, l'avion aura un double fuselage avec le cockpit installé au milieu et 37 mètres d'envergure, moitié moins que Solar Impulse.
On connaissait l’avion propulsé à l’énergie solaire : Solar Impulse. Voici à présent le projet Climate Impulse, qui pour objectif de développer un avion qui volera à l’hydrogène. L’explorateur suisse Bertrand Piccard et Ilham Kadri, ex-PDG du groupe belge Solvay et à présent directrice générale de Syensqo (société issue de la scission du groupe chimique Solvay) étaient les invités de la Première ce matin pour nous parler de ce nouveau projet qui mêle technologie et climat.
L'UE mise sur le captage du carbone pour rendre la transition climatique moins douloureuse: mais si les développeurs de ces technologies naissantes vantent une solution "incontournable" pour décarboner l'industrie, des ONG dénoncent un pari "dangereux" à l'efficacité incertaine.La Commission européenne l'assure: les législations déjà adoptées permettront d'approcher la baisse nette de 90% des émissions de gaz à effet de serre des Vingt-Sept visée en 2040.
L'UE mise sur le captage du carbone pour rendre la transition climatique moins douloureuse: mais si les développeurs de ces technologies naissantes vantent une solution "incontournable" pour décarboner l'industrie, des ONG dénoncent un pari "dangereux" à l'efficacité incertaine.La Commission européenne l'assure: les législations déjà adoptées permettront d'approcher la baisse nette de 90% des émissions de gaz à effet de serre des Vingt-Sept visée en 2040.
Le Service public fédéral (SPF) Santé publique, Sécurité de la chaîne alimentaire et Environnement et le SPF Économie, P.M.E., Classes moyennes et Énergie ont lancé une enquête publique d'une durée de quatre semaines. Cette initiative invite les citoyens et les parties prenantes à partager leur avis sur la politique fédérale et sur certains aspects partagés avec les régions dans le cadre du Plan national énergie climat (PNEC) pour la période 2021-2030. Ce processus, exigé par la réglementation européenne, vise à inclure activement le public dans l'élaboration de la politique fédérale en matière d’énergie et de climat.
Exclusive: Meeting took place days after BP reported record profits while households were squeezed by high energy bills
Des "torrents" d'argent doivent substituer d'urgence le "goutte-à-goutte" pour financer la transition écologique mondiale, a déclaré vendredi le chef de l'ONU Climat depuis Bakou, où se tiendra la COP29 en décembre."Pour réduire les émissions comme pour renforcer la résilience climatique, (...) le financement est le facteur qui déterminera le succès ou l'échec de la lutte climatique mondiale", a déclaré Simon Stiell, secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), lors d'une allocution à l'université ADA en Azerbaïdjan.
Greta Thunberg a appelé jeudi à ne pas se tromper "d’ennemi" à l’issue du premier jour de son procès à Londres, où la militante écologiste est jugée pour trouble à l’ordre public lors d’une manifestation en octobre dernier visant l’industrie des hydrocarbures. "Même si c’est nous qui nous tenons ici, […] des militants de l’environnement et des droits humains partout dans le monde sont poursuivis […] pour avoir agi en conformité avec la science. Nous devons nous souvenir de qui est le vrai ennemi", a déclaré la Suédoise de 21 ans en quittant la Westminster Magistrates Court.

janvier 2024

L'accord scellé à la COP28 doit conduire le Royaume-Uni à accélérer dans la lutte contre le changement climatique, a exhorté l'organisme indépendant chargé de conseiller le gouvernement dans un rapport publié mardi, s'inquiétant des "messages contradictoires" envoyés par le gouvernement.Cet accord historique conclu il y a près d'un mois à Dubaï "a des implications pour les politiques nationales et internationales du Royaume-Uni", souligne la Commission sur le changement climatique.
Et si lutter contre le réchauffement climatique revenait à l'aggraver ? Si Vincent Mignerot s’interroge depuis de nombreuses années sur les questions d’évolution de nos sociétés et leurs effondrements, il a semblé intéressant d’inviter Vincent Mignerot à une "soirée visio ARf" et quoi de plus opportun que de le faire pour la sortie d’un livre ? "L’énergie du déni" paru aux éditions Rue de l’échiquier.
Le gaz liquéfié (GNL), dans lequel TotalEnergies notamment investit beaucoup, a aussi un impact sur le réchauffement climatique, pouvant même parfois "saper le bénéfice d'une conversion du charbon vers le gaz", a mis en garde lundi la climatologue Valérie Masson-Delmotte, interrogée au Sénat.
Le navire de croisière de la compagnie Royal Caribbean a largué les amarres à Miami. Même s’il se veut écolo, il est encore loin de l’être.
C'est une victoire majeure pour le climat. Joe Biden a annoncé ce vendredi 26 janvier qu'il instaurait un moratoire sur les nouveaux terminaux de gaz naturel liquéfié (GNL) en raison notamment de l'impact de cette énergie fossile sur le climat. Alors que les États-Unis sont devenus le premier exportateur mondial de GNL, cette décision lance la campagne présidentielle sur le thème de l'écologie.
Le président américain Joe Biden a annoncé vendredi un moratoire sur la construction de nouveaux terminaux d'exportation de gaz naturel liquéfié (GNL), citant la "menace" climatique, un coup d'arrêt pour une industrie en pleine accélération."Cette pause sur les autorisations (de terminaux) GNL prend en compte ce qu'est vraiment la crise climatique: une menace existentielle", a écrit le chef de l'Etat américain dans une déclaration.L'annonce intervient alors que la campagne présidentielle est pleinement lancée.
Rarement un livre d'histoire, de l'énergie qui plus est, n'aura eu tant d'écho médiatique. Dans son dernier essai, Jean-Baptiste Fressoz s'emploie à démontrer que la transition énergétique, prônée depuis les années 1970, n'a pas eu lieu et ne se produira pas dans les temps pour répondre à l'urgence climatique. Au lieu de se substituer les unes aux autres au fil du temps, les énergies se sont empilées portées par une consommation toujours plus importante. Ce à quoi ses défenseurs répondent que tout peut arriver et que le "défaitisme" ne mène à rien.
Onze Etats de l'UE, dont la France, l'Allemagne et l'Espagne, réclament dans une lettre commune à la Commission européenne de proposer pour l'UE "un objectif climatique ambitieux" pour 2040, renforçant la pression avant la présentation de scénarios début février.Les Vingt-Sept se sont déjà fixés comme objectif de réduire collectivement de 55% leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2030 par rapport à 1990. Reste à déterminer le chiffre intermédiaire pour 2040, étape-clé avant la neutralité carbone visée au plus tard en 2050.
Les activités de TotalEnergies sont-elles conformes à la politique climatique et diplomatique de la France? Une commission de sénateurs se penche à partir de jeudi sur un sujet pour lequel le groupe pétrolier assure n'avoir "rien à cacher".
Construire des éoliennes en forêt serait nocif pour la diversité comme pour la quiétude de ces espaces en danger.
Un collectif de chercheurs, dont les économistes Anna Creti et Patrick Criqui et le politiste François Gemenne, répond, dans une tribune au « Monde », à l’historien des sciences Jean-Baptiste Fressoz, qui, dans son dernier livre, nie l’efficacité du remplacement des énergies fossiles par les renouvelables.
Dans un entretien au « Monde », l’auteur de « Sans transition. Une nouvelle histoire de l’énergie » souligne que décarboner nos sociétés en ayant recours à l’idéologie du nouveau capitalisme vert est une mystification.
S’il y a bien un pays où les enjeux climatiques et énergétiques n’ont rien de manichéen, c’est bien la Norvège. Élève exemplaire sur le plan de la production d’électricité durable, c’est sur l’exploitation toujours plus poussée de ses ressources pétrolières et gazières que le pays nordique se déchire.
Transition énergétique, ce mot est partout aujourd’hui. Dans les discours du gouvernement, la communication des entreprises fossiles, des multinationales, dans les rapports scientifiques.. Le message est clair, face à l’urgence climatique, il nous faut opérer une transition énergétique pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre et décarboner les économies d’ici à 2050.
Les énergies fossiles ont façonné notre civilisation. Leur déclin, inéluctable, pose la question du monde d'après. Devons-nous nous attendre à des crises démographiques, sanitaires, et économiques, climatiques ? Comment limiter les conséquences de cette pénurie ? Pour répondre à ces questions, Front Populaire a reçu Jean-Marc Jancovici, président du Shift Project, et Véra Nikolski, docteur en science politique, respectivement auteurs de Le monde sans fin (Dargaud) et Féminicène (Fayard).
L’essor de ChatGPT n’est que la face émergée de l’Intelligence artificielle (IA), qui s’insère un peu partout dans nos vies. En créant de nouveaux usages et en permettant aux grandes entreprises d’accélérer encore leur croissance, l’IA sera-t-elle le dernier clou à notre cercueil ?
Small modular reactors (SMRs) have been the subject of endless hype in recent years but in fact, no SMRs have ever been built, none are being built now and in all likelihood none will ever be built because of the prohibitive costs. SMRs are defined as reactors with a capacity of 300 megawatts (MW) or less with serial factory production of reactor components (or ‘modules’). No SMRs have been built, but dozens of small (<300 MW) power reactors have been built in numerous countries, without factory production of reactor components.
A peine présenté, le très attendu projet de loi sur la "souveraineté énergétique" de la France se trouve amputé de tout objectif en matière de climat et de choix des énergies, Bruno Le Maire assurant vouloir "prendre davantage de temps" pour la discussion au moment où il se saisit du portefeuille Energie.
Entretien réalisé par Quentin Hardy et Pierre de Jouvancourt. Tu as récemment publié des articles1 remettant en cause la notion de transition énergétique, en montrant notamment que cette notion biaise la manière dont on pense les transformations aujourd’hui nécessaires face au changement climatique. Est-ce que tu peux nous rappeler quels sont tes arguments principaux ?
La Norvège, plus gros fournisseur de gaz naturel de l'Europe, a annoncé mardi l'attribution de 62 nouvelles licences pétrogazières dans des eaux déjà largement explorées, une décision qui a fait bondir les défenseurs du climat et de l'environnement.Ce lot de 62 permis répartis entre la mer du Nord (29), la mer de Norvège (25) et la mer de Barents est le plus important octroyé par le pays scandinave depuis quatre ans dans des zones dites "matures", selon les autorités. En 2022 par exemple, 47 licences avaient été accordées.
L'UE lance le débat sur ses ambitions climatiques pour 2040: un objectif crucial vers la neutralité carbone, qui devrait déterminer la feuille de route législative des années à venir et nécessiter de nouveaux efforts d'adaptation.Les Vingt-Sept se sont déjà fixé comme objectif de réduire collectivement de 55% leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030 par rapport à 1990, en vue d'atteindre la neutralité carbone en 2050 au plus tard. Reste à déterminer le chiffre intermédiaire 2040.
Un groupe d'actionnaires du géant des hydrocarbures Shell va déposer une résolution en vue de l'assemblée générale visant à contraindre le groupe à définir un objectif de réduction de ses émissions en conformité avec l'Accord de Paris.
Malgré les appels à tourner le dos aux énergies fossiles, le secteur des hydrocarbures, toujours accro au pétrole, est loin d'avoir entamé une "transformation sérieuse" pour contribuer à la lutte contre le changement climatique, selon un rapport du groupe de recherches Carbon4 Finance publié vendredi."Les entreprises pétrolières semblent ignorer les risques liés au changement climatique, et ne prévoient pas de réduire leur production de pétrole et de gaz à court, voire moyen terme", peut-on lire dans ce rapport destiné aux investisseurs.
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Les émissions de gaz à effet de serre des Etats-Unis ont diminué de 1,9% en 2023, selon un rapport mercredi du centre de recherche Rhodium Group, une baisse qui doit tripler pour que la première économie mondiale puisse tenir ses objectifs climatiques de l'accord de Paris.Les Etats-Unis, deuxième plus gros émetteur mondial, se sont engagés à réduire de moitié leurs émissions d'ici 2030 par rapport à 2005. Pour l'instant, la baisse depuis 2005 est de 17,2%, selon cette estimation.
Selon ses premières estimations, les crues record lui ont coûté 4 millions d’euros, dont 3,4 millions d’euros pour les seules factures d’énergie, alors que son budget annuel de 3,65 millions d’euros.
Plus de 100 milliards de dollars. C'est ce que devraient recevoir les actionnaires des cinq plus grandes majors pétrolières occidentales pour l'année 2023, estime l'Institute for Energy Economics and Financial Analysis. Le montant devrait dépasser le record déjà enregistré en 2022 à la suite d'une année de superprofits. Alors que le monde plonge dans la crise climatique, l'industrie pétrolière persiste sur le même modèle.
Alors que les conférences des Nations unies sur le climat négocient une baisse de l’extraction des énergies fossiles pour limiter le réchauffement de la planète, Bakou prévoit de passer de 37 milliards de m³ de gaz en 2024 à 49 milliards de m³ en 2033.
Les émissions de CO2 de l'Allemagne, première nation industrielle d'Europe, ont atteint leur niveau le plus bas depuis environ 70 ans, grâce au recul plus fort qu'attendu du recours au charbon, selon une étude publiée jeudi.Les émissions de gaz à effet de serre ont atteint l'an dernier 673 millions de tonnes de CO2, soit "le plus bas niveau depuis les années 1950" et nettement en baisse par rapport aux 746 millions de tonnes de 2022, selon les calculs du groupe d'experts Agora Energiewende.
En 2023, 673 millions de tonnes de CO₂ ont été émises en Allemagne, soit 46 % de moins qu’en 1990. Cette bonne nouvelle est à relativiser, explique “Die Zeit”, des pans entiers de l’industrie n’ayant toujours pas atteint leurs objectifs de décarbonation.

décembre 2023

Les deux climatologues estiment, dans une tribune au « Monde », que nous sommes encore très loin du « plan d’action solide » annoncé par le président de la Conférence des parties pour maintenir « à portée de main » l’objectif de l’accord de Paris.
Le Massachusetts Institute of Technology définie l'IA comme la capacité des ordinateurs à imiter les fonctions cognitives humaines telles que l'apprentissage et la résolution de problèmes, en utilisant les mathématiques et la logique pour simuler le processus de raisonnement qui aide les humains à apprendre de nouvelles informations et à prendre des décisions. L'IA générative, comme ChatGPT, est mentionnée comme étant énergivore, tant pendant l'entraînement que lors de l'inférence. La puissance de calcul nécessaire à l'IA contribue à une consommation électrique importante et à des émissions de CO2 à grande échelle. Les chercheurs comparent le coût énergétique de l'inférence et de l'entraînement, soulignant que ce dernier a un impact environnemental beaucoup plus important.
Ce jeudi 28 décembre, Élisabeth Quin reçoit François Gemenne, chercheur et spécialiste de la gouvernance du climat, pour faire un bilan environnemental de ces douze derniers mois. 2023 a été l'année la plus chaude jamais enregistrée, mais également l'année du record mondial de consommation de charbon, ou encore celle de la COP28 aux Émirats arabes unis. Elle a été marquée par la notion de sobriété — consentie ou subie — pour ralentir le réchauffement climatique, mais aussi par les différentes réactions face à l'urgence climatique. De l'activisme écologique à la désobéissance civile, en passant par le déni des climato-sceptiques : a-t-on encore le temps de convaincre les citoyens ? Nous poursuivrons ces discussions avec l'exploratrice low-tech Caroline Pultz, qui a passé quatre mois en autonomie totale dans le désert mexicain. L'objectif : prouver que les techniques sobres en énergie sont viables et peuvent accompagner la lutte contre le dérèglement climatique, avec une empreinte environnementale favorab
L’alternative aux énergies fossiles se développe aujourd’hui en Europe et en Wallonie avec une économie dite biosourcée. De manière circulaire, avec un impact carbone bien plus faible que des équivalents pétro-sourcés, on peut construire des bâtiments, produire des vêtements, produire du bioplastique et de l’énergie, extraire des molécules pour la pharmacologie, des détergents, etc. Mais malgré un immense potentiel, l’économie biosourcée n’est-elle pas encore trop peu connue ? Au cœur de ses secteurs vertueux pour l’environnement, Bertrand Auquière, directeur de Valbiom, Gilles Crahay, fondateur de PolyPea et Charlotte de Bellefroid d’Isohemp étaient les invités de Tendances Première.
La COP28 à Dubaï vient de se terminer et il est temps de faire les comptes. Comme chaque année, la présidence de la COP a annoncé un accord “historique”. Bon, comme pour un horoscope chacun pourra interpréter ce qu’il veut dans l’accord final et ça, on va le creuser après mais juste une chose avant et de démarrer… Si Total énergies estime que cet accord conforte sa stratégie d’augmenter la production de Pétrole et Gaz de 2 à 3% par an à 2027… ça sent pas bon. Bref, on va parler de la sortie des énergies fossiles, les histoires de pertes et préjudices, de finance climatique et faire un petit peu d’anglais...
Een CO2-reductie met 55 procent tegen 2030 is nog veraf, volgens de jongste cijfers. Maar wie de energietransitie kostenefficiënt wil houden, moet ambitieuzer zijn.
L'Agence européenne de l'environnement (AEE) juge "difficile" pour les 27 de respecter les ambitions environnementales de l'Union européenne d'ici 2030, notamment en ce qui concerne la consommation d'énergie et l'agriculture biologique, dans un rapport publié lundi."D'après l'analyse de l'AEE, l'UE pourrait ne pas atteindre la majorité de ses objectifs à l'horizon 2030", a résumé dans un communiqué l'agence basée à Copenhague.
Un accord sur une 'transition' hors des énergies fossiles a été trouvé ce 13 décembre entre plus de 200 États qui...
La conférence des Nations unies sur le climat de Dubaï a été décrite comme la COP qui marque le début de la fin pour les énergies fossiles. Ces combustibles sont responsables d’environ 80 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
Une "explosion" de procédures de sociétés pétrolières demandant des milliards de dollars d'indemnisation bloque l'action des Etats pour le climat, avertit le rapporteur spécial des Nations unies sur les droits de l'Homme et l'environnement.
La quantité d'électricité à produire pour atteindre les objectifs fixés par l’UE en matière d’électro-carburants est incompatible avec une hausse conséquente du trafic.
Les occasions de se réjouir sont rares. Alors, ne boudons pas celle-ci. Hier, après deux semaines de réunions et une dernière nuit d’intenses négociations, près de 200 pays se sont mis d’accord sur un texte appelant à “transitionner hors des énergies fossiles”. C’est la toute première fois, dans le cadre du processus des Nations unies sur les changements climatiques, que les États reconnaissent collectivement la nécessité de renoncer au pétrole, au gaz et au charbon, dont la combustion représente l’une des principales sources d’émissions de gaz à effet de serre.
Malgré les cris de triomphe qu’aura provoqué la publication de sa déclaration finale, la COP 28, qui vient de s’achever, n’aura rien décidé de sérieux. Les 200 délégations, réunies autour de 100 000 participants, n’auront réussi à s’entendre que : 1/ Sur la création d’un petit fond pour compenser une toute petite partie des dommages bientôt causés par les désastres climatiques ; 2/ Sur le déploiement, déjà décidé par ailleurs, et encore très insuffisant, d’énergies renouvelables ; 3/ Sur la mention timide de l’énergie nucléaire comme une partie des solutions ; et, 4/ Sur la nécessité théorique de se diriger vers l’élimination progressive de l’usage des énergies fossiles. On considère ainsi comme un grand triomphe une prise de conscience qui aurait dû avoir lieu il y a 40 ans au moins.
Pour décarboner notre économie, le gouvernement mise sur la biomasse. Un pari incertain, à moins de produire beaucoup plus de graines d’arbres et de réduire notre consommation de viande. Explications.
John Kerry a attendu la fin de la COP28, mercredi, pour le dire : l'émissaire américain a bien cru, dans les dernières 48 heures, que la conférence de Dubaï se dirigeait vers un fiasco.La raison ? Il n'a pas nommé de pays mais on devine dans son récit les contours de l'Arabie saoudite, du Koweït et, plus généralement, des Etats pétroliers du groupe arabe.
Au lendemain de l’accord trouvé par la COP28 à Dubaï, le groupe bancaire, l’un des principaux en Europe, annonce ce jeudi 14 décembre qu’il ne financera plus de nouveau projet d’extraction d’énergies fossiles.
Les pays du monde entier se réunissent mercredi à Dubaï à la COP28 pour débattre et éventuellement approuver un compromis qualifié d'historique par des Européens pour son appel inédit à abandonner progressivement les énergies fossiles.
Tôt ce mercredi 12 décembre, la présidence émiratie a livré une nouvelle proposition de texte moins catastrophique que la précédente mais toujours problématique sur les technologies de capture de C02.
Vous êtes en terminale ou en première spécialité histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques (HGGSP) ? La Lettre de l’éduc est pour vous. Chaque semaine, Benjamin Daubeuf, professeur agrégé d’histoire-géographie, vous conseille la lecture d’un article d’actualité qui résonne particulièrement avec votre programme. Cette semaine, analyse de la position délicate du pays hôte du sommet sur le climat et de ses voisins, dont l’économie repose sur l’exportation d’hydrocarbures.
La présidence émiratie de la COP28 a présenté mercredi un nouveau projet d'accord qui devra être approuvé par près de 200 pays par consensus. Le texte appelle à "transitionner hors des énergies fossiles", "en accélérant l'action dans cette décennie cruciale" dans le but d'atteindre la neutralité carbone en 2050. Cependant, il ne parle plus de "sortie" du pétrole, du gaz et du charbon, comme le réclamaient plus d'une centaine de pays.
Les pays du monde entier ont approuvé mercredi par consensus à la COP28 à Dubaï une décision appelant à une "transition" vers l'abandon des énergies fossiles, pour la première fois dans l'histoire des conférences sur le climat de l'ONU. Dès l'ouverture de la séance plénière de clôture, les délégués ont adopté la décision préparée par les Émirats arabes unis, déclenchant une ovation debout et un tonnerre d'applaudissements des délégués. Il s'agit d'une décision "historique pour accélérer l'action climatique", a déclaré Sultan Al Jaber, président de la conférence de l'ONU et patron de la compagnie pétrolière émiratie, Adnoc.
Après une nuit de prolongation, les pays du monde entier ont approuvé à la COP28 de Dubaï un compromis qualifié d'historique pour son appel inédit à abandonner progressivement les énergies fossiles, principales responsables du réchauffement climatique.Le texte issu de douloureuses négociations a été adopté par consensus à Dubaï, aucune voix ne s'élevant parmi les quelque 200 nations représentées en séance plénière avant le coup de maillet entérinant son adoption.
New path to transition away from fossil fuels marred by lack of finance and loopholes COP28 in Dubai sends an important signal on the end of fossil fuels but leaves more questions than answers on how to ensure a fair and funded transition that is based on science and equity
Voici les réactions à l'adoption mercredi à la COP28 de Dubaï d'un accord de compromis global appelant notamment pour la première fois à abandonner progressivement les énergies fossiles, principales responsables du réchauffement climatique.L'accord a été salué par la présidence émiratie de la conférence, les Etats-Unis, l'Union européenne, la France et les Pays-Bas, les pays arabes et dans une moindre mesure l'Australie.L'ONU et les Samoa, qui s'exprimait au nom des petites îles, ont été plus mesurées, appelant à aller plus loin dans la transition énergétique.
Après une nuit de prolongation, les pays du monde entier ont approuvé mercredi à la COP28 de Dubaï un compromis qualifié d'historique pour son appel inédit à abandonner progressivement les énergies fossiles, principales responsables du réchauffement climatique.
Après trois décennies de tergiversations autour de la cause principale du réchauffement climatique, les négociations de l'ONU sur le climat, réunis à la COP28 de Dubaï, ont appelé le monde à "effectuer une transition hors" (transitioning away en anglais) des énergies fossiles.
La COP28 à Dubaï vient de se terminer et c’est l’heure du bilan. La présidence de la COP a annoncé un accord historique, mentionnant les énergies fossiles. La presse française s’est immédiatement emparée de la nouvelle en en faisant un gros titre, reprenant mot pour mot la communication de la présidence de la COP28. Mais le diable se cache dans les détails. Et ici, il y a beaucoup de détails. S’il est facile de déclarer “que les COP ne servent à rien”, la réalité est bien plus complexe et d’innombrables sujets y sont abordés, sujets qui n’avanceraient jamais autant sans ces COP. Où en sommes-nous depuis la COP27 ? Avons-nous encore une chance de maintenir un réchauffement mondial à +1.5°C depuis le début de l’ère industrielle ?
Le climatologue belge Jean-Pascal van Ypersele a réagi après l'adoption de l'accord final de la Cop 28.
Les pays du monde entier ont approuvé, ce mercredi 13 décembre lors de la COP28 de Dubaï, un accord mentionnant une «transition hors des énergies fossiles». Mais l’analyse du texte est très hétérogène en fonction des pays.
En première ligne contre le changement climatique, les représentants des îles pays n’étaient pas présentes lors de l’adoption du texte final voté au sommet onusien, qu’ils jugent insuffisant.
Suffisamment ambigu pour satisfaire tout le monde, l’accord adopté mercredi à Dubaï sur la «transition hors des énergies fossiles» est le résultat de la diplomatie hors pair du président émirati de la COP 28. En réalité, tout reste à faire.
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Après près de trois décennies de tergiversations autour de la cause principale du réchauffement climatique, les négociations de l'ONU sur le climat, à la COP28 de Dubaï, ont appelé le monde à "effectuer une transition hors" (transitioning away en anglais) des énergies fossiles.
Décarboner l'industrie française pour la rendre moins émettrice de gaz à effet de serre et préserver le climat engendrera "entre 50 et 70 milliards d'euros" d'investissements et surcoûts pour les entreprises en sept ans, a indiqué mercredi le ministère de l'Industrie.
Clément Sénéchal, expert des enjeux climatiques et ancien porte-parole chez Greenpeace, fustige le manque d’ambition des résultats de l’accord de la COP 28 à Dubaï.
Après une nuit blanche et quelques heures de prolongation, les Parties sont finalement parvenues à un accord de compromis à Dubaï. Le texte d'accord prévoit une transition hors des énergies fossiles pour atteindre la neutralité carbone en 2050.
Que retenir de la COP28 ? Outre l'appel à abandonner les énergies fossiles, le sommet de Dubaï a permis d'avancer sur les pertes et dommages, la prise en compte de l'agriculture ou encore les énergies renouvelables. Il a en revanche échoué à avancer sur les financements, l'adaptation ou encore les marchés carbone.
La COP28, censée se terminer mardi, semble bien partie pour jouer les prolongations alors qu'un compromis sur les énergies fossiles est encore loin de se dégager à Dubaï. Le dernier projet d'accord mis sur la table est jugé par beaucoup trop faible pour répondre à la crise climatique.
La COP28, dont la clôture était prévue pour mardi, semble prolonger ses débats alors qu’un consensus sur les énergies fossiles demeure hors de portée à Dubaï. Le dernier projet d’accord présenté est largement critiqué pour son manque d’ambition face à la crise climatique, suscitant des désaccords entre les pays pétroliers, dirigés par l’Arabie saoudite, et des nations telles que les États européens, les États-Unis, et les îles du Pacifique.
La COP28, censée se terminer mardi, semble bien partie pour jouer les prolongations alors qu'un compromis sur les énergies fossiles est encore loin de se dégager à Dubaï, le dernier projet d'accord mis sur la table étant jugé par beaucoup trop faible pour répondre à la crise climatique.
Les négociations de la COP28 se sont poursuivies tard dans la nuit de mardi autour du compromis proposé par le président émirati, très largement rejeté par les pays pour son manque d'ambition sur la sortie des énergies fossiles.Aux premières heures du dernier jour théorique de la 28e climatique Conférence des Nations unies à Dubaï, les pays occidentaux, des Etats insulaires ainsi que des pays africains et latino-américains ont réitéré leur opposition au texte lors d'une réunion à huis clos, selon des négociateurs joints par l'AFP.
La centaine de pays en faveur d'une sortie des énergies fossiles, dont ceux de l'Union européenne et de nombreux pays insulaires, négocient à Dubaï, au dernier jour de la COP28, pour arracher un accord face à l'opposition de l'Opep et de l'Arabie saoudite, mais rien n'indique que les Emirats trouveront un compromis mardi.L'heure limite de 07H00 GMT fixée la semaine dernière par le président de la COP28, Sultan Al Jaber, est passée sans accord, comme de nombreux négociateurs le prévoyaient.
Des responsables arabes ont critiqué mardi avec force la proposition de sortie progressive des énergies fossiles discutée à la COP28, lors d'une conférence sur la coopération régionale dans le domaine du pétrole à Doha.Au dernier jour théorique de la 28e conférence de l'ONU sur le climat à Dubaï, un bras de fer est engagé entre pays partisans de la sortie des énergies fossiles, dont ceux de l'Union européenne (UE), et le bloc mené par l'Arabie saoudite qui s'y oppose.
À 12 ans, la jeune indienne Licypriya Kangujam est montée sur scène lors d’une cession de négociations des Nations unies pour demander la sortie des énergies fossiles, alors que l’accord préliminaire de la Cop 28 ne le stipule pas à ce stade.
Le projet de texte proposé par la présidence émiratie de la COP28 ne parle pas de la fin des énergies fossiles. Il est rejeté par les Européens, les ONG, et les États menacés par la montée des eaux.
Quelle sera la bonne formule permettant un accord sur les énergies fossiles? Au dernier jour prévu de la COP28 à Dubaï, les négociateurs défendent mardi leurs "lignes rouges" mais signalent aussi les compromis qu'ils sont prêts à faire pour éviter un échec.L'heure limite de 07H00 GMT fixée la semaine dernière par le président émirati de la COP28, Sultan Al Jaber, est passée sans accord, comme de nombreux négociateurs le craignaient.
Les tractations de la COP28 se poursuivent de nuit mardi à Dubaï dans l'attente d'un nouveau projet d'accord par la présidence émiratie, désireuse de parvenir à un consensus inédit sur les énergies fossiles dont l'Arabie saoudite et ses alliés exportateurs de pétrole refusent d'acter la sortie.Depuis 24 heures, le président émirati de la COP28, Sultan Al Jaber, s'évertue à sauver une COP qu'il avait annoncée comme "historique" et capable de sauver l'accord de Paris sur le climat et son objectif de limiter l'élévation de la température mondiale à 1,5°C.
La nuit est tombée mardi à Dubaï avec l'attente d'un nouveau projet d'accord par la présidence émiratie, désireuse de parvenir à un consensus sur les énergies fossiles, défendues ardemment par l'Arabie saoudite et ses alliés exportateurs de pétrole.Selon une source proche de la présidence de la COP28, un nouveau texte pourrait être publié dès mardi soir. Mais les délégués des pays restent très prudents tant que l'ONU n'aura pas publié officiellement de nouveau texte, les négociations continuant de nuit à Dubaï.
Les tractations de la COP28 se poursuivent de nuit mercredi à Dubaï dans l'attente d'un nouveau projet d'accord par la présidence émiratie, désireuse de parvenir à un consensus inédit sur les énergies fossiles dont l'Arabie saoudite et ses alliés exportateurs de pétrole refusent d'acter la sortie.
Dans la dernière ligne droite des négociations au sommet climat de l’ONU, les pays du Golfe ainsi que le groupe africain, défenseurs des énergies fossiles, se sont montrés inflexibles. L’espoir d’arracher un compromis sur la sortie du gaz,
Il défend le recours au nucléaire pour sauver le climat. Dans « À l’air libre », débat avec Jean-Marc Jancovici, très médiatique expert du climat et de l’énergie.
Le chef de l'ONU Climat a appelé lundi les pays réunis à la COP28 à lever "les blocages tactiques inutiles" dans la dernière ligne droite des négociations à Dubaï, alors que l'Arabie saoudite semble de plus en plus isolée et que la Chine apparaît comme la clé de voûte d'un éventuel accord sur les énergies fossiles.Les métaphores sportives sont de mise lundi à Dubaï alors que la COP28 est censée se terminer mardi et que la dernière nuit a été courte pour tout le monde.
Dans le cadre des négociations de l'ONU sur le climat, les Etats-Unis appellent à l'élimination progressive des combustibles fossiles, mais leur statut de première puissance pétrolière mondiale remet en question leur crédibilité.Souvent considérés par les écologistes comme des mauvais élèves, en particulier sous les présidents républicains, les Etats-Unis ont surpris en soutenant les appels à mettre fin à l'extraction du pétrole, du gaz et du charbon, l'Arabie saoudite, grand exportateur de pétrole, s'opposant avec virulence à cette démarche.
Une dynamique inédite pour la fin des énergies fossiles anime la 28e conférence climatique des Nations unies à Dubaï, malgré l'hostilité de l'Arabie saoudite, de plus en plus isolée, et le flou qui entoure les termes d'un possible compromis à 24 heures de la fin. Un nouveau projet d'accord est attendu lundi matin, avant-dernier jour de la conférence. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé pour sa part les négociateurs à assurer la sortie de "toutes les énergies fossiles".
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Le président émirati de la 28e conférence de l'ONU sur le climat a proposé lundi un projet d'accord en vue de la réduction de la place des énergies fossiles dans le monde, immédiatement rejeté par les pays qui attendent un appel clair à la "sortie" du pétrole, du gaz et du charbon responsables du réchauffement planétaire. "Nous avons fait des progrès mais nous avons encore beaucoup à faire", a admis Sultan Al Jaber, reconnaissant implicitement que le texte serait encore amendé dans les prochaines heures, avant la fin supposée de la COP28 mardi.
Malgré les appels de l’ONU, le compromis proposé lundi par la présidence émiratie ne mentionne que « la réduction de la consommation et de la production des énergies fossiles », au grand dam de nombreux défenseurs du climat.
La fabrication et l'utilisation d’engrais de synthèse renforcent la dépendance de notre système agroalimentaire aux énergies fossiles.
Le président émirati de la 28e conférence de l'ONU sur le climat a proposé lundi un projet d'accord qui laisse toute latitude aux pays pour choisir leur manière de réduire la pollution des énergies fossiles, sans objectif commun de sortie du pétrole, du gaz et du charbon, suscitant la réprobation de nombreux pays."La République des Iles Marshall n'est pas venue ici pour signer son arrêt de mort", a tonné son ministre des Ressources naturelles et chef de délégation, John Silk.
Des militants ont fait une brève irruption dimanche dans le pavillon de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) à la COP28, pour appeler à une sortie des énergies fossiles. Une poignée d'activistes sont arrivés lors d'un événement organisé au pavillon de l'Opep à Dubaï, où ils ont été invités à s'asseoir avant de s'exprimer durant quelques minutes.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a estimé dimanche que les engagements non contraignants annoncés au début de la COP28 par plus d'une centaine de pays et de compagnies pétrolières n'accompliraient d'ici 2030 que 30% de la réduction nécessaire des émissions liées à l'énergie pour parvenir à la neutralité carbone.L'AIE a analysé l'impact potentiel de deux engagements volontaires annoncés avec fanfare le 2 décembre:- celui de 130 pays (mais pas la Chine) à tripler les renouvelables et à améliorer l'efficacité énergétique d'ici 2030;
L’Irak et l’Arabie saoudite ont réaffirmé leur opposition à une telle version, malgré la très lourde responsabilité du pétrole, du gaz et du charbon dans le dérèglement climatique.
L'Arabie saoudite a réclamé dimanche la prise en compte de ses "perspectives" et de ses "inquiétudes" dans les négociations climatiques de la COP28 où le royaume, premier exportateur de pétrole au monde, refuse un accord sur la sortie des énergies fossiles.Les 194 pays plus l'Union européenne impliqués dans les négociations à Dubaï doivent "traiter la réduction des émissions de gaz à effet de serre (...), accélérer le développement de toutes les technologies bas-carbone mais aussi prendre en compte nos perspectives et nos inquiétudes", a déclaré le représentant saoudien.
Si près du but, le président émirati de la COP28, Sultan Al Jaber, accentue la pression dimanche sur l'ensemble des pays négociant à Dubaï sur la fin des énergies fossiles, mais les pays exportateurs de pétrole, au premier rang desquels son voisin l'Arabie saoudite, restent à convaincre.
Alors qu’une nouvelle version du texte de décision finale de la COP28, présenté vendredi à Dubaï, propose cinq options sur l’avenir du pétrole, du gaz et du charbon, Laurent Fabius a appelé à «trouver des formulations acceptables».
La ministre de la transition énergétique française, Agnès Pannier-Runacher, s’est dite « stupéfaite » et « en colère », tandis que son homologue espagnole a dénoncé une « position répugnante ».
L’organisation des pays exportateurs de pétrole a écrit à ses membres pour leur demander le rejet d’un accord ciblant les énergies fossiles à la COP28. Agnès Pannier-Runacher fait part ce samedi 9 décembre de sa colère.
Les pays membres de l'Opep bataillent contre toute formule prévoyant une "sortie" des énergies fossiles dans l'accord en cours de négociation à quelques jours de la fin de la COP28, provoquant des tensions et les vives réactions de la France et de l'Espagne notamment.
Le secrétaire général de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a demandé "en urgence" à ses 23 pays membres ou associés de "rejeter proactivement" tout accord ciblant les énergies fossiles dans les négociations climatiques à la COP28 de Dubaï, dans un courrier consulté vendredi par l'AFP.
Le secrétaire général de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a demandé "en urgence" à ses 23 pays membres ou associés de "rejeter proactivement" tout accord ciblant les énergies fossiles dans les négociations climatiques à la COP28 de Dubaï, selon son courrier consulté vendredi par l'AFP.
Les pays développés de l'OCDE doivent abandonner toutes les énergies fossiles d'ici 2040, et le reste du monde d'ici 2050, selon une réévaluation de climatologues réputés, qu'ils ont adressée vendredi au patron de l'ONU et à l'ONU Climat, en pleines négociations de la COP28.Cette note, consultée par l'AFP, conclut à la nécessité d'adopter un tel calendrier, plus serré que prévu, si le monde veut limiter le réchauffement climatique à 1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle, coeur des négociations qui se tiennent à Dubaï jusqu'au 12 décembre.
Un accord sur la fin du charbon, du pétrole et du gaz reste à trouver à la COP28 à Dubaï, mais les négociations s'accélèrent vendredi à Dubaï dans une atmosphère trépidante, le président émirati Sultan Al Jaber et les ministres des pays s'engageant pour la dernière ligne droite.- Pas encore pessimistes -"S'il vous plaît, finissons le travail!" a lancé Sultan Al Jaber vendredi matin aux négociateurs des pays, après la journée traditionnelle de pause de jeudi. Il a mis au travail quatre binômes de ministres des pays développés et du Sud pour débloquer les discussions.
Injecter des milliards de dollars dans les économies émergentes pour leur permettre de sortir des combustibles fossiles, tel est le principe des partenariats pour une transition énergétique juste (JETP). Mais ce qui a parfois été présenté comme une solution climatique majeure, n'est-il pas en réalité une illusion ?
Cinq participants de la COP28 donnent leurs arguments quant à l'utilité des conférences sur le climat de l'ONU, issues de la déclaration de Rio de 1992, qui se résument ainsi : la planète serait dans un état encore pire sans les COP.- John Kerry, Monsieur climat américain -"Certains suggèrent ici et là que l'accord de Paris ne marche pas car nous sommes en retard et qu'il reste beaucoup de chemin à parcourir. Au contraire, la preuve est claire : il marche, je me souviens qu'avant Paris (...) nous nous dirigions vers un réchauffement planétaire de 3,7 à 4°C...
Pour la première fois, l'accord final rédigé à l'issue d'une conférence sur le climat pourrait mentionner les énergies fossiles et leur rôle central dans le dérèglement climatique. Un "pas majeur", saluent experts du climat et ONG de défense de l'environnement. Mais cette avancée se heurte aux réticences de certains États et à des débats sémantiques.
Alors que l'observatoire européen Copernicus a confirmé que l'année 2023 serait bien la "plus chaude" de l'histoire, les participants de la COP28 ont discuté mercredi des conditions pour une "sortie ordonnée et juste des énergies fossiles". En l'état, le texte ne propose pas d'objectif à court terme pour les trois énergies fossiles, ce qui inquiète, à une semaine de la fin de la conférence internationale.
Une "innovation intense", portée par une poignée de néo-constructeurs aéronautiques: l'aviation légère accélère pour relever le défi de sa décarbonation, même s'il reste encore des obstacles à franchir. "En ce moment, l'innovation est intense, surtout avec le décarboné", analyse Bruno Darboux, président du pôle Aerospace Valley, qui évoque une accélération de la filière "jamais vue auparavant".
Ce ne sera pas fossile. Sujet central de la 28ème conférence mondiale sur le climat, la sortie du gaz, du pétrole et du charbon est indispensable pour maintenir un climat vivable. Mais peu d’entre nous réalisons ce que cela implique réellement, s’inquiètent Maxime Kagtely et Juliette Janne, deux ingénieur·es passé·es de l’industrie pétrolière (Exxon Mobil) au conseil en décarbonation (RongYi Solutions).
Confiance dans la possibilité d'un compromis ou négociations "particulièrement difficiles" en vue sur les énergies fossiles: chacun fait ses paris au sixième jour de la COP28, alors que le jeu semble plus que jamais ouvert.- "Assez optimiste""C'est au coeur des négociations et je ne vois pas comment on peut atteindre un compromis qui n'inclurait pas des mots sur les fossiles", a dit à l'AFP le ministre danois du Développement et de la politique climatique, Dan Jørgensen.
L'Union européenne (UE) doit réduire de 90% ses émissions de gaz à effet de serre à l'horizon 2040, a appelé mercredi le ministre danois du Climat, dans un entretien accordé à l'agence nationale Ritzau, en marge de la COP28 à Dubaï."J'espère qu'avec notre annonce, nous pourrons inciter d'autres pays à atteindre des niveaux de réduction d'au moins 90%", a déclaré Lars Aagaard.En avril, les Vingt-Sept avaient entériné la décision de sabrer de 55%, par rapport à 1990, leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2030.
Le chef de l'ONU Climat, Simon Stiell, a tancé mercredi les pays en négociations à la COP28 à Dubaï, les accusant de camper sur leurs positions à six jours de la fin prévue de la conférence."Nous avons un texte de départ sur la table, mais c'est un empilement de voeux pleins de postures", a dénoncé un sévère Stimon Stiell dans une courte conférence de presse.
L'Etat espère réduire de 5% par an ses émissions de gaz à effet de serre jusqu'en 2027 en France, dans le cadre d'un "plan de transformation écologique" consulté mercredi par l'AFP.Au total, les 15 engagements de ce plan, publiés en annexe d'une circulaire envoyée le 21 novembre par Elisabeth Borne aux ministères et à l'administration, "doivent nous permettre de respecter une trajectoire visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre de l'Etat de 22% en 2027 par rapport à 2022", détaille la Première ministre.
Au moins des dizaines de milliards d'euros par an perdus pour la France: retarder encore la transition énergétique détruira une partie de la richesse économique du pays, chiffre un rapport de l'Ademe, qui souligne mercredi "l'urgence d'agir dès à présent pour préserver l'économie" face au réchauffement climatique.
Le commissaire européen chargé du Climat, Wopke Hoekstra, a déclaré à Dubaï mercredi que l'Union européenne souhaitait que la COP28 permette d'accélérer la baisse des émissions des gaz à effet de serre dès "cette décennie". "Je veux que cette COP marque le début de la fin pour les énergies fossiles", a déclaré Wopke Hoekstra, qui vient d'arriver à Dubaï pour la dernière semaine de négociations. "Nous devons nous débarrasser des énergies fossiles".
On investit de plus en plus dans les énergies renouvelables. Mais ces chiffres masquent un soutien insuffisant et fort tardif. Les fossiles assurent toujours 81 % de l’énergie mondiale.
Des achats publics à la réduction de la consommation d'énergie, voici les principales mesures du "plan de transformation écologique" de l'Etat, dont une copie a été consultée mercredi par l'AFP.L'objectif du plan est de réduire les émissions de gaz à effet de serre de l'Etat, mesurées à 10 millions de tonnes d'équivalent CO2 (Mteq CO2) en 2019, à 7,8 Mteq CO2 en 2027 et à 2 Mteq CO2 d'ici 2050.Commande publique
Faut-il sortir des énergies fossiles ou vaut-il mieux encore une fois éluder la question? Toutes les options restent ouvertes au sixième jour de la 28e conférence de l'ONU sur le climat, tandis que le réchauffement climatique ne connaît pas de répit.- Options ouvertesLa deuxième version du texte qui servira de base de discussion en vue d'une adoption d'ici à la fin de la COP a été rendue publique mardi à 05H00 heure locale. Il synthétise en 24 pages les différentes options poussées par les quelque 200 pays qui négocient fiévreusement à Dubaï.
Faut-il sortir des énergies fossiles ou ne pas en parler du tout? La dernière version de l'ébauche d'un texte final à la COP28, publiée mardi, laisse toutes les options sur la table, ouvrant la voie à des négociations féroces sur le sujet.Cette deuxième version du texte qui servira de base de discussion en vue d'une adoption d'ici à la fin de la COP, prévue officiellement le 12 décembre, reprend en 24 pages les différentes options poussées par les quelque 200 pays qui négocient actuellement à Dubaï.
Le ministre saoudien de l'Energie s'est dit "absolument" opposé à un accord portant sur la réduction des énergies fossiles à la COP28, donnant le ton des difficiles négociations qui se déroulent à Dubaï."Sortie" ou "réduction" du pétrole, gaz et charbon sont au coeur d'âpres discussions à la COP28, et les deux options figurent pour l'instant dans la première ébauche du texte majeur dont doit accoucher la conférence, sous la forme d'un "bilan mondial" de l'accord de Paris de 2015.
Il est "désormais inévitable" que le seuil de 1,5°C de réchauffement de la planète soit dépassé "de manière constante sur plusieurs années" et il y a une chance sur deux pour que cela arrive dans seulement sept ans, ont alerté mardi les scientifiques du Global Carbon Project, qui appellent à agir.Selon cette étude de référence présentée à la réunion de l'ONU sur le climat à Dubaï, les émissions de CO2 produites par l'utilisation du charbon, du gaz et du pétrole dans le monde pour se chauffer, s'éclairer ou rouler devraient en effet franchir un nouveau record en 2023.
Faut-il sortir des énergies fossiles ou ne pas en parler du tout? La dernière version de l'ébauche de texte final à la COP28 publiée mardi laisse toutes les options sur la table, ouvrant la voie à des négociations féroces sur le sujet.Cette deuxième version du texte qui servira de base de discussion en vue d'une adoption d'ici la fin de la COP, prévue officiellement le 12 décembre, reprend en 24 pages les différentes options poussées par les quelque 200 pays qui négocient actuellement à Dubaï.
Au moins 2 456 représentants de l’industrie fossile ont été autorisés à participer au sommet mondial sur le climat à Dubaï, dévoile la coalition Kick Big Polluters Out (KBPO). C’est quatre fois plus que le précédent record. Le Français TotalEnergies a envoyé 12 représentant·es, selon notre décompte. Décryptage.
Il est "désormais inévitable" que le seuil de 1,5°C de réchauffement de la planète soit dépassé "de manière constante sur plusieurs années" et il y a une chance sur deux pour que cela arrive dans seulement sept ans, ont alerté mardi les scientifiques du Global Carbon Project, qui appellent à agir.Selon cette étude de référence présentée à la réunion de l'ONU sur le climat à Dubaï, les émissions de CO2 produites par l'utilisation du charbon, du gaz et du pétrole dans le monde pour se chauffer, s'éclairer ou rouler devraient en effet franchir un nouveau record en 2023.
Les fossiles du matin au soir: le débat occupe les négociateurs en coulisses comme les tables-rondes et événements publics organisés à la COP28 à Dubaï, où la journée est officiellement consacrée à l'énergie.- Options ouvertesLa deuxième version du texte qui servira de base de discussion en vue d'une adoption d'ici à la fin de la COP28 a été rendue publique mardi à 05H00 heure locale. Il synthétise en 24 pages les différentes options poussées par les quelque 200 pays qui négocient fiévreusement à Dubaï.
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Confiance dans la possibilité d'un compromis ou négociations "particulièrement difficiles" en vue sur les énergies fossiles: chacun fait ses paris au sixième jour de la COP28, alors que le jeu semble plus que jamais ouvert.- "Compromis""Notre objectif est clair: les renouvelables sont l'avenir, la fin de l'âge des énergies fossiles doit devenir tangible ici à la COP", a jugé l'émissaire pour le climat de l'Allemagne, Jennifer Morgan.
Le Sultan Al Jaber a suscité l'indignation après avoir remis en cause la véracité scientifique de l'effet positif sur le climat de la sortie des énergies fossiles.
Dans un commentaire publié ce 30 novembre, le directeur exécutif de l'AIE Fatih Birol souligne « cinq mesures interdépendantes » à mettre en œuvre pour « maintenir la porte ouverte » à une trajectoire « 1,5 °C ». 5 mesures d'ici à 2030 L'AIE appelle, d'ici à 2030, à simultanément :
Sur la défensive, le président émirati de la COP28 a réaffirmé lundi respecter la science climatique, qui préconise une baisse abrupte des émissions de gaz à effet de serre, mais le sort précis des énergies fossiles pour atteindre cet objectif était toujours loin d'être tranché. "Nous sommes ici parce que nous croyons et nous respectons la science", a déclaré Sultan Al Jaber dans une conférence de presse, à laquelle il avait convoqué Jim Skea, le président du Giec, le groupe d'experts climatiques mandatés par l'ONU.
Alors que la France promeut l’atome à la COP28 de Dubaï, la Commission européenne préfère parier sur les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.
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En novembre, le président de la Cop 28 à Dubaï, le Sultan Al Jaber, aussi patron d’une compagnie pétrolière, a tenu des propos choquants sur le climat.
Un président de COP ne devrait pas dire ça. The Guardian vient de révéler une vidéo dans laquelle Sultan Al Jaber, président de la COP28, affirme que la sortie des énergies fossiles pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C ne repose pas sur des "données scientifiques". Une polémique de plus pour celui qui est également PDG d'une compagnie pétrolière. "Le masque tombe mais on le savait déjà. Le président de la COP28 et le président de l’Adnoc sont une seule et même personne", épingle le spécialiste Arnaud Gossement
Alors que plusieurs pays et ONG plaident pour que la fin de tous les combustibles fossiles soit inscrite dans l’accord final, les pays pétroliers misent sur les solutions de captage et de stockage de CO₂.
L’ouverture de la Cop 28 et les élections belges de 2024 donnent du grain à moudre aux entrepreneurs qui veulent apporter une réponse concrète à la crise climatique. Rencontre avec le président de Kaya, la coalition belge des écopreneurs.
Le 30 novembre marque le début de la COP28, une nouvelle saison de négociations climatiques mondiales. Malgré l’attention médiatique croissante sur ce rendez-vous annuel, une question persiste : l’effervescence réussira-t-elle à convaincre les pays de mettre en place des actions significatives pour protéger le climat ?
Le président des Emirats arabes unis, Cheikh Mohamed ben Zayed al-Nahyane, a annoncé vendredi la création d'un fonds privé en partenariat avec le géant de la gestion d'actifs BlackRock, dédié aux "solutions" face au changement climatique, au deuxième jour de la COP28.
Changer de COP. Alors que s’est ouverte, jeudi, la 28ème conférence des Nations Unies (COP28) sur le climat à Dubaï, une alter COP, organisée par le collectif Scientifiques en Rébellion, a installé ses quartiers à Bordeaux.
Le débat fait rage autour de l'avenir des énergies fossiles, au deuxième jour de la 28e conférence de l'ONU sur le changement climatique (COP28) à Dubaï. Le monde doit les réduire voire en sortir, propose une première version d'un projet d'accord qui va maintenant être débattu par les négociateurs. Dans son discours, le président français Emmanuel Macron a notamment appelé les pays du G7 à mettre fin au charbon avant 2030.
Le monde doit réduire voire sortir des énergies fossiles, propose une première version publiée vendredi d'un projet d'accord qui va maintenant être débattu puis adopté par les négociateurs de près de 200 pays pendant la COP28 de Dubaï.Les pays doivent préparer une "réduction/sortie des énergies fossiles", selon les termes de ce document préparé par le Royaume-Uni et Singapour, qui servira de base de discussion en vue d'une adoption d'ici la fin de la COP, prévue officiellement le 12 décembre.
C'est la base de la transition énergétique et climatique: utiliser plus efficacement l'énergie dont nous disposons. Et pourtant ce levier est encore trop négligé, estiment les experts, avant l'appel qui devrait être lancé samedi à la COP28 pour doubler le rythme des mesures d'"efficacité" d'ici 2030 de 2% à 4%. "Efficacité énergétique": de quoi s'agit-il ?
Cinq des plus gros transporteurs maritimes mondiaux ainsi que la France, la Corée du Sud et le Danemark, ont adopté une déclaration commune vendredi à la COP28 à Dubaï pour promouvoir l'adoption "d'un cadre réglementaire solide" d'ici 2027 favorisant la transition écologique du secteur."Je veux saluer (...) le formidable accord qui a été trouvé par l'industrie maritime de nos pays il y a quelques instants et qui va permettre de réduire les émissions très fortement d'ici 2030", a salué le président français Emmanuel Macron dans un discours en séance plénière.
C’est une fuite qui fait tache d’huile. Le 27 novembre dernier, le média britannique BBC et le Centre de reporting climatique (CCR) divulguaient des documents montrant que les Émirats arabes unis (EAU), pays hôte de la COP28 qui a débuté hier, se seraient entretenus avec une trentaine de pays, en amont du sommet, pour discuter d’accords sur les combustibles pétroliers et gaziers. Des producteurs de CO2 alors que l’enjeu même de cet évènement est de diminuer ses émissions dans l’atmosphère, et ainsi réduire l’impact sur l’environnement et sur les populations.
Cinq des plus gros transporteurs maritimes mondiaux ainsi que la France, la Corée du Sud et le Danemark, ont adopté une déclaration commune vendredi à la COP28 à Dubaï pour promouvoir l'adoption "d'un cadre réglementaire solide" d'ici 2027 favorisant la transition écologique du secteur."Je veux saluer (...) le formidable accord qui a été trouvé par l'industrie maritime de nos pays il y a quelques instants et qui va permettre de réduire les émissions très fortement d'ici 2030", a salué le président français Emmanuel Macron dans un discours en séance plénière.
La Banque mondiale, objet de vives critiques du monde en développement, jouera un rôle limité dans la gestion de l'argent destiné au fonds sur les dommages climatiques des pays vulnérables, mis en place à la COP28, a tenté de rassurer vendredi le président de l'institution, Ajay Banga."En réalité, la Banque ne joue pas de rôle dans l'allocation de l'argent", a expliqué M. Banga lors d'un événement en marge de la COP à Dubaï, "ce sera la tâche d'un conseil de gouvernance qui doit encore être créé et qui représentera les donateurs et les bénéficiaires".
Derrière les sourires de la photo de famille, sous le soleil de Dubaï, les désaccords sur le pétrole restent profonds: après des dizaines de discours de dirigeants mondiaux à la tribune de la COP28 vendredi, le succès d'un grand accord pour rompre la paralysie climatique semble loin d'être acquis.
Les infos qu’il ne fallait pas louper ce vendredi 1er décembre, alors que les dirigeants des pays ont pris la parole chacun leur tour à la tribune du sommet et que plusieurs sujets majeurs ont été mis sur la table.

novembre 2023

Les pays riches et des institutions internationales surestiment "largement" le montant de leurs contributions aux financements climatiques à destination des pays pauvres, a révélé une ONG dans une analyse publiée jeudi, constatant un manque de plus de 340 milliards de dollars par rapport à leurs engagements.
Les Emirats ont vu les choses en grand: le petit pays pétrolier du Golfe a dépensé sans compter pour accueillir à partir de jeudi la 28e conférence des Nations unies sur le changement climatique, censée inciter les pays à passer la vitesse supérieure sur la transition énergétique.Aux portes du désert, à Dubaï, le site de l'Exposition universelle de 2020 devient pour deux semaines le coeur battant de la diplomatie climatique, les Emirats et l'ONU espérant une COP aussi historique que celle de Paris en 2015.
Plus de 400 projets pétroliers et gaziers ont été officiellement approuvés dans le monde en 2022 et 2023, en dépit des appels à renoncer à tout nouveau projet d'hydrocarbures pour avoir encore une chance de limiter le réchauffement de la planète.Au total, 437 projets impliquent environ 200 entreprises privées et publiques, dans 58 pays, selon des chiffres de l'ONG Reclaim finance analysés à partir des données du cabinet Rystad Energy et obtenus par l'AFP.- Point chaud de la COP28 -
Les Emirats ont vu les choses en grand: le petit pays pétrolier du Golfe a dépensé sans compter pour accueillir à partir de jeudi la 28e conférence des Nations unies sur le changement climatique, censée inciter les pays à passer la vitesse supérieure sur la transition énergétique.Aux portes du désert, à Dubaï, le site de l'Exposition universelle de 2020 devient pour deux semaines le coeur battant de la diplomatie climatique, les Emirats et l'ONU espérant une COP aussi historique que celle de Paris en 2015.
L'ancienne responsable de l'ONU pour le climat Christiana Figueres dit "abandonner tout espoir" que les industries fossiles puissent contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique, au moment où les négociations cruciales de la COP28 s'ouvrent à Dubaï, puissant fief pétrolier.
La COP28 s'est ouverte jeudi à Dubaï sur des appels de ses organisateurs à ne plus éluder le débat sur les énergies fossiles, en attendant une première décision cruciale pour concrétiser un fonds de compensation des pertes et dommages climatiques dans les pays vulnérables."Ces deux prochaines semaines ne seront pas faciles", a prévenu le président de la COP28, Sultan Al Jaber, en ouvrant la 28e conférence des Nations unies sur le changement climatique lors d'une cérémonie devant les délégués de près de 200 pays.
La COP28 s'est ouverte officiellement à Dubaï, coup d'envoi de deux semaines de négociations ardues sur le climat et la transition énergétique, avec une première décision cruciale attendue dès jeudi pour mettre en oeuvre un fonds pour compenser les pertes et dommages dans les pays vulnérables.
La COP28 s'est ouverte en fanfare jeudi à Dubaï avec la concrétisation très attendue d'un fonds de compensation des pertes et dommages climatiques dans les pays vulnérables.La grande conférence internationale sur le climat a été inaugurée officiellement dans l'émirat pétrogazier, au moment où l'Organisation météorologique mondiale confirmait que l'année 2023 devrait être la plus chaude jamais enregistrée.
L'ancienne responsable de l'ONU pour le climat Christiana Figueres dit "abandonner tout espoir" que les industries fossiles puissent contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique, au moment où les négociations cruciales de la COP28 s'ouvrent à Dubaï, puissant fief pétrolier.
Alors que s'ouvre la COP28 à Dubaï (30 novembre - 12 décembre), les alertes pesant sur les engagements internationaux liés au climat se multiplient.
Les Etats-Unis, deuxième plus gros émetteur mondial de gaz à effet de serre, se sont engagés à réduire de moitié leurs émissions d'ici 2030 par rapport à 2005, mais les mesures prises jusqu'à présent ne permettront pas, pour le moment, d'atteindre cet objectif, selon des analystes.
Reporterre publie une carte inédite de près de 70 nouveaux projets fossiles amorcés par TotalÉnergies. Développés au mépris des recommandations de l’Agence internationale de l’énergie, ils emmènent l’humanité dans le mur.
L'insuffisance des investissements dans les pays en développement met en péril les efforts de réduction du réchauffement climatique, a déclaré mercredi un groupe d'experts économiques de l'ONU, appelant la COP28 à promouvoir un "changement radical".
Une usine aux Émirats arabes unis va commencer à capter du C02 dans l'air et le séquestrer dans la roche, apportant de l'eau au moulin du pays pétrolier qui appelle à lutter contre le réchauffement climatique sans abandonner les combustibles fossiles.
L'insuffisance des investissements dans les pays en développement met en péril les efforts de réduction du réchauffement climatique, a déclaré mercredi un groupe d'experts économiques de l'ONU, appelant la COP28 à promouvoir un "changement radical".
Une sortie programmée du pétrole, du gaz et du charbon est incontournable si l’on veut espérer réduire les émissions de gaz à effet de serre. Le sommet sur le climat, qui s’ouvre jeudi 30 novembre à Dubaï, peut être l’occasion de pousser les pays producteurs à acter ce que la science a démontré depuis longtemps.
Le président émirati de la COP28, Sultan Al Jaber, s'est défendu mercredi d'avoir voulu user de sa position de président de la conférence de l'ONU sur le climat pour promouvoir des projets pétroliers et énergétiques des Emirats dans plusieurs pays, comme des documents révélés cette semaine l'ont évoqué.
C’est un paradoxe qui n’en finit pas d’étonner : plus les catastrophes liées aux dérèglements du climat se multiplient et gagnent en gravité, plus les compagnies productrices d’énergies fossiles (et les États auxquels celles-ci sont souvent adossées) mobilisent leurs colossaux moyens pour convaincre les populations qu’il faut encore les exploiter davantage. Argument avancé : c’est grâce à la richesse générée par ces ressources que l’on fera émerger les solutions technologiques qui régleront à elles seules le problème des émissions de gaz à effet de serre.
Retrouvez ici en direct la conférence de Jean-Marc Jancovici, expert en énergie et climat
Le changement climatique est responsable de la perte de milliers de milliards de dollars chaque année pour les économies mondiales, les pays les moins développés subissant l'immense majorité du fardeau, relève mardi une étude, quelques jours avant l'ouverture de la COP28 à Dubaï.Selon cette étude conduite par l'université du Delaware, rien que sur 2022, à l'échelle mondiale, le changement climatique a entraîné une perte de 6,3% du PIB pondéré en fonction de la population.
De la prise de conscience à la multiplication des alertes, voici dix grandes dates de la mobilisation internationale sur le climat, à l'occasion de la COP28 qui démarre jeudi à Dubaï.- 1988: création du Giec -Le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat, le Giec, voit le jour sous l'égide de l'ONU. Ce groupe d'experts bénévoles est chargé d'analyser le changement climatique et de fournir des bases pour les négociations lors de conférences sur le climat.- 1992: sommet de la Terre à Rio -
La Commission européenne a proposé mardi une liste de 166 projets transfrontaliers d'infrastructures énergétiques nécessaires pour le développement des énergies renouvelables qui seront éligibles à un soutien financier de l'UE et à des procédures d'autorisation simplifiées.Plus de la moitié des projets (85) concernent le transport d'électricité, notamment pour connecter des parcs éoliens en mer ou bâtir des réseaux intelligents qui permettront d'ajuster les flux d'électricité en temps réel. Ils devraient être mis en service entre 2027 et 2030.
Les négociations sur le climat font l'objet d'un bras de fer diplomatique continuel entre des blocs de pays regroupés par intérêts, mais parfois aussi divisés par les tensions géopolitiques.
L'Arabie saoudite cherche à "stimuler artificiellement la demande en pétrole" alors même qu'en public le royaume soutient une transition vers l'abandon des énergies fossiles, affirme un rapport quelques jours avant l'ouverture de la COP28 à Dubaï. Le rapport a été publié lundi par la chaîne de télévision britannique Channel 4 et le Center for Climate Reporting, une ONG de journalisme d'investigation spécialisée dans le changement climatique.
Il faudrait un livre entier pour décrire et analyser toutes les controverses sur TotalEnergies. Depuis plus de 50 ans, l’entreprise française est au cœur de polémiques et arrive toujours à s’en sortir, bien aidée par les pouvoirs publics, sans vraiment en payer le prix. Est-ce que le mot “criminel” est trop fort ? C’est un reproche qui est fait par certains journalistes et éditorialistes, ou même certaines personnes de bonne foi, qui pensent que TotalEnergies “ne fait que répondre à la demande”. Cet article revient en dix points sur les activités de TotalEnergies, permettant ainsi de mieux juger si le mot “criminel” pourrait être justifié lorsqu’on évoque la multinationale française.
Chef d’orchestre de la conférence de l’ONU qui s’ouvre jeudi et PDG de la compagnie pétrolière nationale émiratie, Sultan al-Jaber est accusé d’avoir utilisé des discussions climatiques pour faire prospérer les affaires de sa société.
La COP28, qui se tient du 30 novembre au 12 décembre à Dubaï, sera la 28e édition du grand rendez-vous international annuel sur le climat sous l'égide de l'ONU. Explications sur ses origines, son fonctionnement et ce qu'il faut en attendre.- Qu'est-ce que ça veut dire?COP signifie conférences des parties ("conference of the parties" en anglais). Elle réunit les 198 "parties", c'est-à-dire les 197 Etats et l'Union européenne signataires de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
A cinq jours de l'ouverture de la COP28 à Dubaï, son président, l'Emirati Sultan Al Jaber, a défendu samedi dans un entretien à l'AFP la présence massive des industriels et des entreprises lors cette nouvelle conférence sur le climat, martelant que le secteur privé était indispensable au ralentissement des émissions de gaz à effet de serre.
Un accord a été trouvé mercredi au Comité de concertation (Codeco) sur le Plan National Énergie Climat (PNEC), annonce en soirée le cabinet du ministre bruxellois de l'Environnement, Alain Maron, actuel président de la Commission nationale climat (CNC).
Les discussions autour du climat se focalisent souvent sur la réduction du célèbre CO2. Mais il sera aussi beaucoup question du méthane à la COP28, car des leviers existent pour lutter contre ce gaz à effet de serre très puissant.Qu'est-ce que le méthane?Le méthane (CH4) est un gaz très courant, qui existe à l'état naturel sur Terre puisque c'est le principal composant du gaz naturel.
Les pays du G20 ont accordé en 2022 un niveau record de subventions aux combustibles fossiles, plus de deux fois plus qu'en 2021, souligne mardi un rapport de BloombergNEF (BNEF) publié à dix jours de l'ouverture de la COP28.Dans un contexte de flambée des prix de l'énergie, les gouvernements et les compagnies publiques de ces 19 États ont plus que doublé l'an dernier le soutien aux fossiles, à près de 1.300 milliards de dollars (le G20 compte 19 États ainsi que l'Union européenne et l'Union africaine; l'étude concerne seulement les 19 pays).
Les compagnies pétrolières américaines peuvent dire un grand merci à l’Arabie Saoudite et à la Russie. Les deux pays leaders du cartel baptisé Opep+ ont réussi pendant une bonne partie de l’année, au printemps et en été, à faire monter régulièrement les cours du baril de pétrole en réduisant l’offre. Une stratégie qui a fait le bonheur des producteurs américains de pétrole, notamment de pétrole de schiste, qui vont battre cette année leur record de production. Au total, les Etats-Unis devraient avoir produit en moyenne cette année environ 13 millions de barils par jour, un million de plus que l’an dernier, ce qui correspond exactement à la baisse de production de l’Arabie Saoudite depuis le printemps.
Les 1% les plus riches de la planète émettent autant de de gaz à effet de serre que les deux tiers de la population la plus pauvre, soit environ cinq milliards de personnes, selon un rapport de l'Oxfam publié dimanche.Si la lutte contre le changement climatique est un défi commun, certains en sont plus responsables que d'autres et les politiques gouvernementales doivent être adaptées en conséquence, a déclaré à l'AFP Max Lawson, coauteur du rapport publié par l'ONG de lutte contre la pauvreté.
Pour la première fois, la température moyenne mondiale a été vendredi plus de 2°C supérieure à celle de la moyenne saisonnière à l'ère pré-industrielle, soit au-dessus sur une journée de la limite haute de l'accord de Paris, a annoncé l'observatoire européen Copernicus.Selon des données provisoires, les températures mondiales ont été, le 17 novembre, 2,06°C au dessus de la moyenne de 1850 à 1900, a indiqué sur X (ex-Twitter) Samantha Burgess, cheffe adjointe du service changement climatique (C3S) de Copernicus.
Pour la première fois, la température moyenne mondiale a été vendredi plus de 2°C supérieure à celle de la moyenne saisonnière à l'ère pré-industrielle, soit au-dessus sur une journée de la limite haute de l'accord de Paris, a annoncé l'observatoire européen Copernicus.Les températures mondiales ont été, le 17 novembre, 2,07°C au dessus de la moyenne de 1850 à 1900, a indiqué lundi sur X (ex-Twitter) le service changement climatique (C3S) de Copernicus.
Le Parlement européen et les États membres ont trouvé un accord sur une nouvelle législation.
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Ces « Bonnes feuilles » sont extraites d’une partie de l’introduction de Renaud Bécot et Gwenola Le Naour (dir.), Vivre et lutter dans un monde toxique – Violence environnementale et santé à l’âge du pétrole, Seuil, 2023.
Quelque 96% des 700 compagnies productrices de pétrole et de gaz poursuivent l'exploration et le développement de nouvelles réserves d'hydrocarbures, indique mercredi un rapport d'ONG, qui rappelle que selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE) ces projets "ne sont plus nécessaires".
Un nouveau record de chaleur a été battu mardi à Rio de Janeiro avec 58,5 °C de température ressentie dans la mégapole brésilienne, ont annoncé les autorités.Une grande partie du Brésil connaît depuis ce week-end une vague de canicule extrême. L'Institut national de météorologie (Inmet) a placé 15 Etats du sud-est, du centre-ouest et d'une partie du nord du pays, ainsi que la capitale, Brasilia, en alerte maximale.
L'UE a trouvé mercredi un accord pour durcir les règles sur les rejets de méthane des puits d'hydrocarbures et mines de charbon, afin de réduire de 30% d'ici 2030 les émissions européennes de ce puissant gaz à effet de serre.
COP ou pas COP, notre mutation énergétique n'aura pas lieu...
La France et cinq autres pays espèrent engager une quarantaine de pays à appeler à tripler les capacités de production nucléaire d'ici 2050 pour limiter le réchauffement climatique, lors de la COP28 à Dubaï, a annoncé mercredi à l'AFP le ministère français de la Transition énergétique."La France est à l'origine de cette proposition" poussée par cinq pays - Royaume-Uni, Etats-Unis, Suède, Corée du Sud et les Emirats arabes unis, pays hôte de la conférence climatique de l'ONU, a indiqué le cabinet de la ministre Agnès Pannier-Runacher.
La part du gaz naturel dans la demande mondiale d'énergie va se maintenir autour de 22% à 24% d'ici 2050 quel que soit le scénario et l'effort mondial pour enrayer le réchauffement climatique, estime le géant pétrogazier TotalEnergies, dans un rapport divulgué mardi.
A deux semaines de la plus importante COP depuis l'accord de Paris, l'humanité continue le "hors-piste": selon l'ONU, les engagements actuels des pays mènent à 2% de baisse des émissions entre 2019 et 2030, au lieu des 43% préconisés pour limiter le réchauffement à 1,5°C.Cette conclusion, établie par un rapport publié mardi, montre que les gouvernements doivent passer des "petits pas" aux "pas de géants lors de la COP28", a déclaré Simon Stiell, secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CNUCC).
L'Union européenne et ses membres préparent une "contribution financière substantielle" au fonds "pertes et dommages" climatiques des pays vulnérables, ont annoncé lundi le commissaire européen chargé du Climat, Wopke Hoekstra, et le président émirati de la COP28, Sultan Al Jaber. Mettre en oeuvre ce fonds, dont le principe avait été adopté à la COP27, et l'abonder en argent frais des pays riches, est des principaux objectifs de la 28e conférence climat des Nations unies (30 novembre - 12 décembre) à Dubaï.
Le géant du BTP et des concessions Vinci souhaite se développer dans le domaine du transport de l'énergie renouvelable à haute tension, un secteur au potentiel "gigantesque", et demande que de nouvelles méthodes de financement incluant le privé, sur le modèle des concessions, soient mises en oeuvre."La transition énergétique est très claire (...) et aussi bien la production d'énergie verte que les lignes de transport d'énergie, c'est quelque chose de colossal, c'est un tsunami", a déclaré lundi Xavier Huillard, président du groupe Vinci, devant la presse.
L'Union européenne et ses membres préparent une "contribution financière substantielle" au fonds "pertes et dommages" climatiques des pays vulnérables, ont annoncé lundi le commissaire européen chargé du Climat, Wopke Hoekstra, et le président émirati de la COP28, Sultan Al Jaber.Mettre en oeuvre ce fonds, dont le principe avait été adopté à la COP27, et l'abonder en argent frais des pays riches, est un des principaux objectifs de la 28e conférence climat des Nations unies (30 novembre - 12 décembre) à Dubaï.
Le Ministre du Zéro Net Britannique annonce que le Pétrole et le Gaz ne sont « pas le problème » du climat mais la demande des citoyens. Le ministre britannique du zéro net, Graham Stuart, a eu une révélation digne d’une comédie : le pétrole et le gaz ne sont pas « le problème » pour le climat. En …
Yo les jeunes ! (et les moins jeunes) Vous avez entendu parler du dernier bazar avec le climat ? Les états et leurs producteurs d’énergies prévoient de produire deux fois plus de combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz) en 2030 que ce qu’il faudrait pour garder le réchauffement climatique en dessous de 1,5 °C. C’est ultra-important …
Construire et financer de nouvelles centrales électriques au charbon est "irresponsable", a estimé vendredi à Singapour l'émissaire américain sur le climat, John Kerry, désignant la "cupidité" comme le principal obstacle à l'action climatique.M. Kerry a également salué les récentes discussions avec la Chine sur le climat et a jugé "absolument critiques" les prochaines négociations lors de la COP28 de Dubaï.
McKinsey, plus grand cabinet de conseil au monde, se sert de son influence dans les préparatifs de la COP28 pour défendre les intérêts de ses clients pétrogaziers, sapant les efforts pour sortir des énergies fossiles, selon plusieurs sources et document consultés par l'AFP.
Les projets d'expansion de la production de pétrole, de gaz et de charbon par les principaux pays producteurs menacent l'objectif de limiter le réchauffement à 1,5°C, a mis en garde l'ONU mercredi.
Un rapport des Nations unies et de différents organismes de recherche démontre à quel point les projets des principaux pays producteurs de charbon, de pétrole et de gaz sont en décalage avec les scénarios permettant de limiter le réchauffement à 1,5 °C.
Des chercheurs et des scientifiques internationaux ont appelé mercredi à mieux financer la recherche polaire face à l'érosion accélérée des glaciers et des pôles, au premier jour du "One Planet Polar Summit" à Paris.Organisé par l'Elysée dans la lignée d'autres sommets sous la bannière "One Planet" ces dernières années, le rassemblement vise à partager les constats et les projections de la communauté scientifique sur la fonte des glaces, et proposer des recommandations aux gouvernements pour une meilleure protection des régions glaciaires et polaires.
Exxon, Chevron, TotalEnergies, BP, Shell, Eni et les autres ont chacune leur méthode de comptage de leur émission de gaz à effet de serre. Pas facile de distinguer écoblanchiment et véritable engagement. Il y a nécessité à disposer de règles communes avec des critères simples définis par la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques.
Lorsque Rishi Sunak a accordé 27 nouvelles licences en mer du Nord cette semaine, il ne pensait pas à la survie du monde vivant. Le voyez-vous déjà ? L’horizon des systèmes terrestres – le point où nos systèmes planétaires basculent dans un nouvel équilibre, hostile à la plupart des formes de vie ? Je pense que oui. L’accélération soudaine des crises environnementales que nous avons connue cette année, associée à l’inutilité stratégique des puissants gouvernements, nous précipite vers le point de non-retour.
Une évaluation menée par la Global Alliance for the Future of Food chiffre pour la première fois la forte dépendance des systèmes alimentaires aux combustibles fossiles.
Dear COP 28 President-Designate Sultan Ahmed Al-Jaber, This year, world leaders gathering in the UAE to take stock of their climate commitments will for the first time engage in official programming focused on health. We, the signatories of this letter, support your leadership in bringing health front and center at COP28.
Le ministre allemand des Finances Christian Lindner a jugé irréaliste mercredi l'objectif du gouvernement de fermer les centrales à charbon du pays en 2030 compte-tenu des besoins en énergie bon marché de l'industrie."Tant qu'il n'est pas clair que l'énergie est disponible et abordable, nous devrions mettre fin aux rêves d'élimination progressive de l'électricité produite à partir du charbon en 2030", a déclaré le chef de file du parti libéral (FDP) dans une interview au quotidien de Cologne Kölner Stadt-Anzeiger.
Plus de 46 millions de professionnels de santé ont écrit une lettre au président de la COP28, Sultan Al-Jaber, et rappellent le danger des énergies fossiles pour la santé humaine.
Plusieurs organisations représentant 46,3 millions de professionnels de santé à travers le monde adressent ce mercredi 1er novembre une lettre au président de la COP 28. Ils réclament une transition énergétique juste pour «sauver des vies».

octobre 2023

Sultan Al Jaber dit tomber des nues quand il entend des écologistes l'accuser de duplicité sur le climat.En public, la parole de cet homme de haute taille âgé de 50 ans, qui cumule les fonctions de patron de la compagnie pétrolière émiratie Adnoc, de ministre de l'Industrie et des Technologies avancées des Emirats arabes unis, d'émissaire pour le climat et de président de la 28e conférence de l'ONU sur le climat (COP28) en novembre à Dubaï, est prudente, presque monotone.
C'est une mine d'informations. La plateforme CarbonBombs, mise en ligne ce mardi 31 octobre, cartographie l'ensemble des 425 bombes climatiques présentes dans le monde, ces sites d'extraction de charbon, gaz et pétrole qui peuvent émettre chacun au moins un milliard de tonnes de CO2 et mettre en péril nos engagements climatiques. Elle permet aussi d'identifier les entreprises et les banques associées à ces projets climaticides.
De l’Ouganda au Kazakhstan, de l’Arctique russe à la Norvège ou au Brésil, le groupe français est lié à au moins vingt-trois sites géants d’extraction d’hydrocarbures.
À quelques semaines de la COP28 (30 novembre - 12 décembre 2023), l'Irena appelle, dans un nouveau rapport (accessible en bas de cet article), à tripler les capacités électriques renouvelables installées dans le monde d'ici à 2030.
La COP28, qui se tient du 30 novembre au 12 décembre à Dubaï, sera la 28e édition du grand rendez-vous international sur le climat qui se tient normalement chaque année sous l'égide de l'ONU. Explications sur ses origines, son fonctionnement et ce qu'il faut en attendre.- Qu'est-ce que ça veut dire?COP signifie conférences des parties ("conference of the parties" en anglais). Elle réunit les 198 "parties", c'est-à-dire les 197 Etats et l'Union européenne signataires de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
Un "engagement en matière de climatisation" qui sera dévoilé lors du sommet COP28 le mois prochain obligera les pays signataires à réduire les émissions liées à l'utilisation de climatiseurs de 68% d'ici 2050, selon un projet de texte consulté vendredi par l'AFP.
Les industriels européens du plastique (hors pneumatiques et textiles) vont fortement intensifier le recyclage, qui devrait représenter 43% de leur production totale en 2050 contre 9% actuellement, afin de réduire leurs émissions de CO2, ont-ils indiqué jeudi.
Si le projet Eacop/Tilenga mené par Total en Ouganda et en Tanzanie fait régulièrement la Une, la major est en réalité impliquée dans de nombreux projets climaticides. L'ONG Greenpeace a recensé 33 bombes climatiques, des projets super-émetteurs à plus d'un milliard de tonnes de CO2, qui vont sérieusement mettre en péril l'objectif 1,5°C.
La major française TotalEnergies participe à 33 projets de gaz et de pétrole "super-émetteurs" en gaz à effet de serre, accuse mercredi l'ONG Greenpeace dans une étude visant à démontrer une "logique d'expansion fossile" en contradiction avec les objectifs climatiques.
À travers le monde, TotalÉnergies est impliquée dans trente-trois projets super-émetteurs, qui risquent de « faire exploser le climat ». Tel est le résultat d’un rapport publié par Greenpeace, le 25 octobre, intitulé « Les bombes climatiques de TotalÉnergies, la forêt derrière l’arbre Eacop », qui liste les projets fossiles auxquels la major participe.
Malgré le bond "phénoménal" des énergies propres, la demande d'énergies fossiles devrait rester "trop élevée" pour respecter les objectifs les plus ambitieux destinés à contenir le réchauffement planétaire, souligne l'Agence internationale de l'énergie (AIE) à un mois de la conférence climatique de la COP28.
Malgré l'essor des technologies propres, la demande d'énergies fossiles devrait rester "trop élevée" pour respecter les objectifs les plus ambitieux de limitation du réchauffement planétaire, souligne l'Agence internationale de l'énergie (AIE) à un mois de la conférence climatique COP28.
L'Agence internationale de l'énergie met en garde, dans son rapport annuel publié mardi, contre la soif d'énergies fossiles qui empêche de respecter l'objectif climatique le plus ambitieux de l’Accord de Paris de 2015.
Remettre la courbe des émissions mondiales de gaz à effet de serre sur une trajectoire compatible avec un réchauffement contenu à 1,5°C «reste possible, mais très difficile». C’est ce qu’a annoncé, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans son rapport annuel, qui paraît ce mardi.
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En matière d’action climatique, les signes de rétropédalage se multiplient. L’hebdomadaire The Economist évoque un « anti-climate backlash »(1). L’expression est lourde de sens. Depuis la parution du livre de Susan Faludi Backlash, le terme désigne tout retour en arrière en matière de conquête de nouveaux droits. La transition bas carbone est-elle menacée par cette multiplication des rétropédalages. Et surtout, comment y faire face ? Comme si le doute s’installait
Une réunion cruciale sur les "pertes et dommages" climatiques avant la COP28 s'est séparée sur un constat d'échec, pays du Nord et du Sud n'étant pas parvenus à se mettre d'accord, selon des sources concordantes samedi.Un accord de principe avait été trouvé l'an dernier à la COP27 en Egypte sur la création d'un fonds pour compenser les "pertes et dommages" des nations du Sud vulnérables face au changement climatique.
Pays du Nord et du Sud peinent toujours à se mettre d'accord sur les modalités d'établissement d'un fonds pour les "pertes et dommages" climatiques, à quelques semaine de la COP28, dont le président a estimé vendredi qu'une absence de progrès sur cette question ne serait "pas acceptable".Un accord de principe avait été trouvé l'an dernier à la COP27 en Egypte sur la création d'un fonds pour compenser les "pertes et dommages" des nations du Sud vulnérables face au changement climatique.
Les émissions mondiales de dioxyde de carbone, essentiellement dues à la combustion des énergies fossiles et à l'origine du réchauffement de la planète, devraient augmenter d'environ 1% pour atteindre un nouveau record en 2023, ont annoncé mardi des scientifiques dans une étude préliminaire.
Pendant longtemps, les véhicules les plus polluants appartenaient aux ménages les plus modestes. Une époque révolue, selon le mouvement britannique Possible. Dans une étude publiée le 16 octobre, l’organisation écologiste constate que les émissions moyennes de CO₂ des véhicules récents ne diminuent plus au Royaume-Uni et à Londres.
La COP28 n'accouchera pas d'une date d'abandon total des hydrocarbures pour l'humanité, mais nombre de pays vont pousser pour obtenir une sortie des énergies fossiles dites "unabated", c'est-à-dire sans captage ou stockage du CO2. A condition de s'accorder sur ce qu'autoriserait ce terme vague, potentielle échappatoire pour l'industrie pétrogazière et ses clients.
La COP28 n'accouchera pas d'une date d'abandon total des hydrocarbures pour l'humanité, mais nombre de pays vont pousser pour obtenir une sortie des énergies fossiles dites "unabated", c'est-à-dire sans captage ou stockage du CO2. À condition de s'accorder sur ce qu'autoriserait ce terme vague, potentielle échappatoire pour l'industrie pétrogazière et ses clients.
Le président de la prochaine conférence de l’ONU sur le climat, la COP28, a appelé dimanche les gouvernements à renoncer à leurs "fantasmes", comme l’abandon précipité des infrastructures énergétiques existantes pour atteindre les objectifs en matière de climat.
Dix-sept pays de l'Union européenne ont des ambitions en termes d'installations d'énergie éolienne bien en deçà des objectifs de l'accord de Paris, a indiqué jeudi l'organisation environnementale WWF dans son dernier rapport sur l'énergie éolienne au sein de l'UE. La Belgique, pour sa part, dévoile des ambitions plus élevées que la trajectoire prévue dans l'accord de Paris.
Le géant des hydrocarbures émirati, ADNOC, a annoncé jeudi l'attribution des contrats de construction d'un important projet gazier, à quelques semaines de la conférence mondiale pour le climat (COP28) dans le riche État du Golfe.
Les émissions de gaz à effet de serre de la production électrique mondiale sont restées quasiment inchangées au premier semestre 2023, ce qui pourrait signifier que le pic des émissions du secteur électrique est "proche", affirme le think tank Ember publié jeudi.Au premier semestre, les émissions de CO2 générées par la production électrique ont augmenté de seulement 0,2% (soit +12 millions de tonnes de CO2) comparé à la même période en 2022, selon ce rapport.
A huit semaines de la COP28 sur le climat à Dubaï, les pays du monde ont encore des "vues divergentes" sur les moyens d'atteindre les objectifs de l'accord de Paris de 2015, même s'ils s'accordent sur la nécessité de faire plus, constate l'ONU mercredi.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a appelé lundi à "mettre de côté les tensions géopolitiques" existant au sein de la communauté internationale pour avancer dans la lutte contre le changement climatique, jugeant une meilleure "coopération" indispensable pour limiter le réchauffement à 1,5°C."L'objectif d'un réchauffement de 1,5°C" est "toujours à portée de main" mais il se heurte à "de nombreux défis", a mis en garde le directeur de l'AIE, Fatih Birol, à l'ouverture d'une réunion internationale sur le climat et l'énergie organisée à Madrid à deux mois de la COP28.
Le président de la COP28, patron de la compagnie pétrolière des Emirats arabes unis, a estimé lundi que l'industrie pétrolière était "au coeur de la solution" pour lutter contre le réchauffement climatique, appelant les représentants du secteur à "faire taire les sceptiques"."Pendant trop longtemps cette industrie a été vue comme faisant partie du problème, n'agissant pas assez, bloquant même dans certains cas le progrès", a déclaré le patron d'ADNOC (Abu Dhabi National Oil Company) Sultan al-Jaber, lors d'une conférence sur l'énergie dans la capitale des Emirats.
La COP29 sur le climat, qui doit théoriquement se tenir l'an prochain dans un pays d'Europe de l'Est, aura lieu en Allemagne si ces derniers ne parviennent pas à se mettre d'accord, a souligné lundi l'ONU-Climat.

septembre 2023

En Papouasie-Nouvelle-Guinée, TotalÉnergies s’apprête à lancer le projet gazier Papua LNG. Peter Bosip, activiste papouasien, s’est rendu en France pour encourager les banques à ne pas le financer.
L'AIE alerte contre un retard dans les ambitions climatiques qui pousserait le monde à recourir massivement aux technologies de captage de CO2.
L’Agence internationale de l’énergie appelle à tripler la production d’énergie renouvelable et estime que les consommations de charbon, de pétrole et de gaz pourraient décliner dans les prochaines années.
Extrait de conférence de l'Historien des techniques et de l'anthropocène, J.B Fressoz (septembre 2023). Pour sortir des idées reçues et comprendre ce qu'implique réellement une éventuelle transition.
Le président Emmanuel Macron a annoncé lundi sa volonté de tripler le nombre de pompes à chaleur produites sur le sol français d'ici 2027, à un million d'unités par an, dans le cadre de la planification écologique du gouvernement pour réduire les émissions de CO2 du pays.1 Qu'est-ce qu'une pompe à chaleur ?
Emmanuel Macron présente, lundi, sa planification écologique qui doit permettre à la France de réduire ses émissions nettes de gaz à effet de serre de 55 % d’ici 2030 par rapport à 1990. Les objectifs pour chaque secteur sont déjà connus, mais pas les moyens d’y parvenir. Voici une liste de mesures qui, si elles étaient appliquées, montreraient la réelle volonté du chef de l’État.
L'humanité qui rechigne à se désintoxiquer des énergies fossiles a "ouvert les portes de l'enfer", a dénoncé mardi le secrétaire général de l'ONU lors d'un sommet sur l'ambition climatique en l'absence remarquée des Etats-Unis et de la Chine.
L'ancienne cheffe de l'ONU Climat, Christiana Figueres, a fustigé jeudi à New York les entreprises internationales d'énergies fossiles qui ne devraient donc pas participer à la COP28 à Dubaï si elles refusent de lutter contre le changement climatique.Lors d'une conférence "Climate Changes Everything", en marge de l'Assemblée générale des Nations unies à New York, la diplomate costaricaine a reconnu qu'elle "perdait patience" avec l'industrie des énergies fossiles responsable d'une grande partie des émissions de gaz à effet de serre.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a averti mercredi que l'addiction de l'humanité aux énergies fossiles avait "ouvert les portes de l'enfer", en lançant un sommet sur la lutte contre le réchauffement climatique, sans la Chine ni les Etats-Unis. Evoquant les "chaleurs terribles" et les "incendies historiques" cette année, alimentés par les émissions de gaz à effet de serre, il a cependant souligné qu'il n'était pas trop tard "pour limiter la hausse des températures mondiales à 1,5°C".
Dimanche 17 septembre 2023, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté dans les rues de New York pour réclamer davantage d’actions de la part du gouvernement étasunien pour lutter contre le réchauffement climatique. À l’appel de 700 organisations et groupes d’activistes, les manifestants exigeaient notamment l’arrêt de l’utilisation des énergies fossiles, brandissant de nombreuses pancartes comme « Biden, met fin aux énergies fossiles », « Les énergies fossiles nous tuent » ou encore « Je n’ai pas voté pour les incendies et les inondations ».
Pour la première fois, un sommet dédié à l'action climatique des villes et gouvernements locaux sera organisé dans le cadre officiel des négociations internationales sur le climat, a annoncé mardi le président de la COP28, Sultan Al Jaber, en soulignant leur rôle crucial dans la réussite des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Des marches pour sortir des énergies fossiles étaient organisées dans 700 points du globe ce week-end pour remobiliser sur la lutte contre le changement climatique. La plus attendue avait lieu dimanche dans les rues de New York. Ses milliers de participants avaient placé en tête de cortège leur banderole rappelant Joe Biden à ses promesses climatiques. À un an des élections présidentielles, les États-Unis défendent leur modèle fossile en s’appuyant sur les États qui mènent une croisade anti-ESG.
Il est devenu le "héros inattendu" du combat climatique: Fatih Birol, directeur de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), porte dans toutes les grandes arènes mondiales la cause de la sortie du pétrole et de l'essor des énergies propres en faveur du plus grand nombre.
La Californie a engagé vendredi des poursuites contre cinq des plus grosses compagnies pétrolières du monde, au motif qu'elles auraient causé des millions de dollars de dégâts et trompé l'opinion en minimisant les risques pour le climat dus aux énergies fossiles, a rapporté le New York Times.
Des «millions» de manifestants sont attendus samedi et dimanche à travers le monde pour demander la fin des énergies fossiles. Point d’orgue : la grande marche prévue à New York, à quatre jours d’un Sommet sur l’ambition climatique à l’ONU.
Plus de 300 scientifiques, parmi lesquels Valérie Masson-Delmotte et Jean Jouzel, signent une tribune pour rappeler que continuer d’investir dans les énergies fossiles nous empêchera d’atteindre les objectifs fixés par l’accord de Paris d’un réchauffement de 1,5 °C ou de 2 °C.
Une rencontre entre le climatologue Jean Jouzel et le PDG de Total, Patrick Pouyanné, a viré au dialogue de sourds. Entre l’urgence à agir et les intérêts des majors du pétrole, neuf responsables du Parti socialiste, dont Olivier Faure, Johanna Rolland et Boris Vallaud, appellent, dans une tribune au « Monde », l’Etat à prendre parti en sortant de l’inaction.
Quelle quantité d'énergies renouvelables, quelle sobriété... Une centaine de propositions pour nourrir la stratégie énergie-climat de la France ont été remises mardi au gouvernement par des groupes de travail qui ont réuni depuis mai élus et acteurs de tous horizons.
Le G20 de Delhi était le premier grand rendez-vous en amont de la COP28, et il se solde par un échec. Pourtant, l'occasion était belle de se saisir du premier bilan de l'action climatique, publiée la veille de l'ouverture du sommet, et ainsi donner l'élan tant attendu pour une action climatique d'envergure. Au lieu de cela, les lignes de fracture entre les pays ne font que s'amplifier, signant un recul inquiétant.
Profondément divisé sur le pétrole, le G20 a échoué à appeler à une sortie des énergies fossiles samedi, mais soutient pour la première fois un triplement des renouvelables d'ici 2030: une "lueur d'espoir" pour les uns, un "strict minimum" pour les autres à trois mois de la COP28.
Le monde doit sortir des énergies fossiles polluantes, atteindre le pic de ses émissions de CO2 d'ici 2025 et faire "beaucoup plus, maintenant, sur tous les fronts" pour affronter la crise climatique, selon un rapport sous l'égide de l'ONU Climat qui sera au coeur de la COP28 de Dubaï dans trois mois.
Les grandes sociétés pétro-gazières mondiales sont loin de consentir aux efforts nécessaires pour limiter le réchauffement planétaire, et ont parfois fait reculer leurs engagements, estime jeudi un rapport de Carbon Tracker, qui note toutefois mieux les groupes européens."Les progrès des sociétés pétrolières et gazières pour renforcer leurs engagements en matière d'émissions sont au point mort, la plupart restant dans la même fourchette que l'année dernière", souligne le centre de réflexion Carbon Tracker, dans un communiqué.
Le premier Sommet africain sur le climat s'est achevé mercredi avec l'adoption d'une "Déclaration de Nairobi", destinée à concrétiser le potentiel du continent pour une croissance verte, a annoncé William Ruto, le président du Kenya qui a accueilli cette réunion."Cette déclaration servira de base à la position commune de l'Afrique dans le processus mondial sur le changement climatique jusqu'à la COP28 et au-delà", affirment les signataires de ce texte, consulté par l'AFP.
Les déclarations des membres du G20 sur la lutte contre le réchauffement climatique sont "tristement inadaptées" à l'urgence de la situation, a déploré mercredi dans un entretien à l'AFP le chef de l'ONU Climat, avant leur sommet ce week-end en Inde.
Alors que 2023 bat tous les records de chaleur, l’abandon des énergies fossiles ne peut plus être mis sous le tapis. Charge à Emmanuel Macron de troquer la communication pour une réelle volonté politique face à ses homologues du G20.
Du 4 au 6 septembre, le premier sommet africain pour le climat se tient à Nairobi, au Kenya. Une vingtaine de chefs d’État ou de gouvernement africains et près de 20 000 membres de délégations du monde entier sont réunis.
Rise for Climate Belgium appelle à manifester pour une sortie "progressive mais rapide" des énergies fossiles le dimanche 17 septembre à 14h00 à Bruxelles, a indiqué lundi Kim Lê Quang, cofondateur du collectif citoyen.
Les décideurs africains donnent lundi au Kenya le coup d'envoi d'un sommet historique sur le climat visant à faire du continent une puissance émergente en matière d'énergies renouvelables et à appeler à une aide financière internationale pour révéler son potentiel.
Du fait de ses impacts croissants sur les sociétés, le réchauffement climatique s’est imposé au cœur du débat public. Si la majorité des citoyens n’a pas lu les rapports(1) du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), les vagues de chaleur, l’intensification des tempêtes, la multiplication des évènements extrêmes se chargent de leur rappeler l’ampleur des dérèglements climatiques et l’urgence de l’action.
À l’université d’été du Medef, le climatologue a appelé à stopper l’investissement dans les énergies fossiles. « Il y a la vie réelle » lui a répondu Patrick Pouyanné.

août 2023

Révélation alarmante : des chercheurs estiment que si le réchauffement climatique atteint 2 °C d’ici 2100, les industries gazière et pétrolière seront responsables du décès d’environ 1 milliard de personnes issues des communautés les plus vulnérables. Cela équivaudrait à des homicides involontaires par les populations les plus riches, contrôlant ces industries. En effet, malgré les avertissements concernant leur impact sur l’environnement, les émissions de CO2 liées aux combustibles fossiles ne cessent d’augmenter pour des raisons économiques et géopolitiques.
Des experts de l'ONU ont interpellé, dans un courrier rendu public samedi, le géant pétrolier saoudien Aramco au sujet des conséquences de son activité sur le réchauffement climatique. Ces lettres, publiées sur Internet deux mois après leur envoi, affirment que des experts des Nations Unies ont reçu des informations "concernant les activités commerciales de Saudi Aramco (...) qui ont des conséquences négatives en matière de protection des droits de l'homme dans le contexte du changement climatique".
Presque au moment où l'Equateur annonçait cette semaine qu'il allait arrêter la production pétrolière dans un gisement emblématique en Amazonie, le Brésil vantait des investissements massifs dans les hydrocarbures, prévoyant l'exploration de pétrole près de l'embouchure de l'Amazone.Un paradoxe pour le gouvernement du président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, qui se présente volontiers en champion de la lutte contre le changement climatique, mais est épinglé pour sa réticence à abandonner les énergies fossiles.
Nous reprenons ci-après, et dans notre prochaine édition, la note de l’IFRI, rédigée par Marc Antoine Eyl-Mazzenga, intitulée : « Quel cadre pour un partenariat énergétique et climatique Europe-Afrique gagnan-gagnant ? »
Le responsable du colossal fonds souverain de la Norvège a jugé mercredi qu'il serait "assez difficile" de faire retomber l'inflation mondiale en raison de tenaces pressions haussières telles que le changement climatique."Ce que l'on pense de l'inflation mondiale, c'est qu'il peut être assez difficile de la faire baisser", a expliqué Nicolai Tangen lors de la présentation des résultats semestriels du fonds, le plus gros au monde avec 15.299 milliards de couronnes (1.332 milliards d'euros) d'actifs fin juin.
Les Etats-Unis ont annoncé vendredi investir 1,2 milliard de dollars dans deux projets de captage de CO2 directement dans l'atmosphère, "le plus gros investissement" jamais réalisé dans cette technologie, qui vise à lutter contre le réchauffement climatique mais reste décriée par certains experts. "Réduire nos émissions seul ne renversera pas les conséquences grandissantes du changement climatique; nous avons aussi besoin de retirer le CO2 que nous avons déjà émis dans l'atmosphère", a déclaré dans un communiqué Jennifer Granholm, la ministre américaine de l'Energie.
Bahreïn a enregistré la plus forte consommation d'électricité "de son histoire" avec des records de chaleur de 46 degrés Celsius prévus vendredi, selon les autorités.La région du Golfe, déjà l'une des plus chaude du monde, n'échappe pas à la vague chaleur mondiale, en partie liée au changement climatique selon les experts, Bahreïn et ses un million et demi d'habitants subissant des températures et une humidité particulièrement fortes.
La Chine a fermement démenti mercredi avoir entravé les discussions sur le climat entre les ministres de l'Environnement du G20 la semaine dernière, déclarant qu'il était "regrettable" qu'ils ne soient pas parvenus à un accord.Réunis en Inde à Madras, les ministres, dont les pays représentent à eux seuls plus de 80% des émissions de CO2 de la planète, ne sont pas parvenus à se mettre d'accord sur un plafonnement de ces émissions d'ici 2025.

juillet 2023

Global coal consumption climbed to a new all-time high in 2022 and will stay near that record level this year as strong growth in Asia for both power generation and industrial applications outpaces declines in the United States and Europe, according to the IEA’s latest market update.
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Les ministres de l'Energie des pays du G20, réunis en Inde samedi, n'ont pas réussi à s'accorder sur un calendrier permettant de réduire progressivement le recours aux énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon).Leur déclaration finale publiée à la fin de la rencontre à Goa ne mentionne même pas le charbon, pourtant l'un des gros contributeurs au réchauffement climatique.Mais le charbon est aussi l'une des principales sources d'énergie de beaucoup d'économies en développement dont l'Inde, pays le plus peuplé au monde, ou la Chine, deuxième économie mondiale.
Le charbon est l’une des principales sources d’énergie de beaucoup d’économies en développement dont l’Inde, le pays le plus peuplé au monde, ou la Chine, la deuxième économie mondiale.
Le nouveau plan de réduction des émissions des Émirats arabes unis, hôte des négociations climat de l'ONU en fin d'année, est jugé "insuffisant" par une analyse publiée jeudi, qui reproche à ce pays riche en pétrole de prévoir d'augmenter sa production.Les Emirats, qui accueilleront la COP28 du 30 novembre au 12 décembre, ont publié la semaine dernière une actualisation de leurs engagements climatiques au titre de l'accord de Paris, appelés techniquement "contribution déterminée au niveau national" (NDC, en anglais).
Une coalition de dix-huit pays menée par les Îles Marshall a réclamé vendredi "une sortie urgente des énergies fossiles" et "un pic des gaz à effet de serre d'ici à 2025" au terme d'un sommet sur le climat à Bruxelles à cinq mois de la COP28."Nous devons accélérer la transition énergétique mondiale hors des énergies fossiles", objectif affiché du G7, et "nous devons atteindre le pic d'émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2025 au plus tard", affirme le texte signé par des ministres représentant l'Allemagne, la France, le Sénégal, la Colombie et plusieurs États insulaires.
A cinq mois du raout international sur le climat qu’il présidera, Sultan al-Jaber a détaillé ses intentions pour aboutir à un accord ambitieux, mais ne semble pas mesurer l’urgence de sortir du gaz, du pétrole et du charbon.
Sultan al-Jaber, le président émirati de la plus importante conférence climat internationale depuis celle qui livra l'accord de Paris, a une réponse simple quand on lui demande quand le monde brûlera sa dernière goutte de pétrole: quand il y aura assez d'énergies bas carbone pour le remplacer."Nous ne pouvons pas mettre fin au système énergétique actuel avant d'avoir construit le système énergétique de demain", répond-il dans un entretien à l'AFP à Bruxelles.
Les Emirats arabes unis ont promis mardi de faire "beaucoup plus" pour aider à lutter contre le réchauffement climatique, avant la tenue controversée cette année de la COP28 dans le riche Etat pétrolier du Golfe.Le pays accueille fin novembre à Dubaï cette conférence de l'ONU sur le climat, dont les militants écologiques critiquent la présidence incarnée par Sultan al-Jaber, magnat du pétrole et fervent défenseur de l'industrie des hydrocarbures, grande émettrice de CO2.
A 2.040 mètres d'altitude, 350 ouvriers s'activent sur un chantier spectaculaire, symbole d'une Autriche dépendante de l'hydraulique qui doit s'adapter au réchauffement climatique.Ils construisent dans la montagne une nouvelle centrale capable de stocker de l'énergie au-dessus du village salzbourgeois de Kaprun, à une altitude sauvage et inhospitalière, même en été.Leur véritable cathédrale, bourrée de technologies, est enfouie sous un décor de cimes blanches et de barrages vertigineux, survolée par des aigles et foulée par des bouquetins.
Pour le chercheur Vincent Viguié, le réglage des climatiseurs à 26°C maximum, comme le préconise le gouvernement, est nécessaire. Et il y a urgence à trouver des alternatives à un système énergivore qui réchauffe l’air extérieur.
En Allemagne, tournée vers un avenir sans combustibles fossiles, une sorte de grosse boîte blanche suscite un débat houleux: les pompes à chaleur, censées remplacer les chaudières à gaz et à mazout.Si le gaz reste le moyen le plus courant de chauffer les maisons allemandes, les pompes à chaleur ont gagné en popularité, en pleine transition vers un chauffage plus écologique et dans un contexte de flambée des prix de l'énergie provoquée par l'invasion de l'Ukraine.
Il n’y aura pas de procès contre TotalÉnergies. Le 6 juillet, le tribunal de Paris a jugé irrecevable l’action en justice déposée par une coalition d’ONG — emmenées par Sherpa et Notre affaire à tous — et de seize collectivités — dont les villes de Paris et de New York (États-Unis). En janvier 2020, elles avaient saisi la justice, dans l’espoir qu’elle ordonne à TotalÉnergies d’aligner sa stratégie climatique sur l’Accord de Paris.
Tous les secteurs sont câblés sur la même priorité : accélérer la décarbonation de l'économie. Ce qui suppose une production d'électricité, et plus globalement d'énergie verte, très importante. La France en a-t-elle les moyens ?
Longtemps marginales, les techniques pour réduire ou éliminer le CO2 dans l'atmosphère fleurissent face à l'incapacité de l'humanité à contenir ses émissions de gaz à effet de serre, responsables du réchauffement de la planète.Deux méthodes très différentes, parfois confondues, existent: d'une part le captage et le stockage du carbone (CCS, en anglais) et d'autre part le captage direct dans l'air (DAC, en anglais), aussi appelé élimination du carbone.- Prévenir et guérir -
Organisée en partenariat avec le Shift Project, les Shifters et l'association Greensa, la conférence "climat, énergie, industrie: organiser la résilience territoriale" de Jean Marc Jancovici a eu lieu le 22 juin 2023 à l'INSA Strasbourg.

juin 2023

L'Institutional Investors Group on Climate Change (IIGCC) a publié une nouvelle version de son Net Zero Standard for Oil and Gas.
Des militants écologistes du groupe Just Stop Oil s'en sont pris mardi au siège de TotalEnergies à Londres, en l'aspergeant de peinture orange et noire, afin de dénoncer un mégaprojet pétrolier de l'entreprise française en Ouganda. Just Stop Oil a expliqué dans un communiqué avoir agi "en résistance à la participation de l'entreprise aux violations des droits humains, dans le cadre de la construction de l'oléoduc EACOP" (East African Crude Oil Pipeline).
Les objectifs de l’Union européenne pour 2030 en matière de climat et d’énergie «ont du plomb dans l’aile», s’inquiète la Cour des comptes européenne dans un rapport publié ce lundi.
Des solutions existent pour que le secteur du transport maritime réduise ses émissions de gaz à effet de serre de 50 % d’ici à 2030, estime un nouveau rapport.
Shell a opéré un revirement spectaculaire de sa stratégie climatique. Deux après avoir annoncé vouloir baisser sa production, la major décide finalement de la maintenir pour continuer d’assurer des rendements élevés pour ses actionnaires. Une décision qui a suscité la colère de l’Église d’Angleterre. Cet investisseur aux plus de 10 milliards de livres d’actifs a décidé d’exclure Shell et toutes les autres compagnies pétrolières mondiales de tous ses investissements.
Les ambitieux objectifs climatiques européens pour 2030 ont "du plomb dans l'aile", estime lundi la Cour des comptes de l'UE, pour qui "peu d'éléments" prouvent que les actions et financements prévus seront suffisants pour les atteindre.Le plan climat de l'UE prévoit une réduction de 55%, par rapport à 1990, des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030, assortie d'objectifs en matière d'efficacité énergétique et d'accroissement des énergies renouvelables.
Les ambitieux objectifs climatiques européens pour 2030 ont "du plomb dans l'aile", a averti lundi la Cour des comptes de l'UE, pour qui "peu d'éléments" prouvent que les actions et financements prévus seront suffisants pour les atteindre.Le plan climat de l'Union européenne (UE) prévoit une réduction de 55%, par rapport à 1990, des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030, assortie de gains d'efficacité énergétique et d'un objectif contraignant de 42,5% de renouvelables dans la consommation d'énergie.
Sweden formally renounces EU net zero roadmap championed by the likes of Germany.
A new climate case was filed this week. Multnomah County, the Oregon county that includes Portland, filed suit against several oil majors for their role in exacerbating the climate change that led to the county's "heat dome" in June 2021, which killed 69 people. But the case doesn't just place
Major fossil fuel entities and trade associations including Koch Industries, the American Petroleum Institute, and the Western States Petroleum Association, as well as consulting behemoth McKinsey & Company, were slapped with the latest climate liability lawsuit today with the filing of a complaint in the Oregon Circuit Court in Multnomah County, Oregon.
Organisée en partenariat avec le Shift Project, les Shifters et l'association Greensa, la conférence climat, énergie, industrie: organiser la résilience territoriale a eu lieu à Strasbourg
Si les chefs d'Etat et dirigeants d'institutions financières internationales réunis jusqu'à vendredi à Paris pouvaient reconnaître ensemble qu'il faut réparer la finance mondiale pour atteindre les objectifs climatiques, cela serait "historique", estime l'économiste du développement américain Jeffrey Sachs.
Les financements dans les énergies propres devront être multipliés par sept à partir de 2030 dans les pays émergents et en développement autres que la Chine, s'ils veulent couvrir leurs besoins et atteindre les objectifs requis pour limiter le réchauffement planétaire, selon un rapport international.
Le climat en Europe s'est réchauffé de 2,3 degrés en 2022 par rapport à l'ère pré-industrielle (1850-1900), avec un rythme deux fois plus rapide que la moyenne mondiale depuis les années 1980, ont annoncé lundi l'ONU et le programme européen Copernicus.
La vague de forte chaleur qui s'est abattue sur le Mexique depuis la mi-avril, la troisième de l'année, a fait huit morts, a annoncé vendredi le gouvernement.Sur les huit victimes, sept ont succombé d'un coup de chaleur et une de déshydratation entre le 14 avril et le 12 juin, a-t-il précisé. Trois personnes sont décédées dans l'Etat de Veracruz (Est), deux dans celui de Quintana Roo (Sud-Est), deux dans l'Etat de Sonora (Nord) et une dans celui d'Oaxaca (Sud).
L’engagement européen qui nous oblige depuis décembre 2020 est une réduction des émissions de 55 % de l’ensemble des gaz à effet de serre, transports internationaux inclus, entre 1990 et 2030. Cet engagement concerne les émissions nettes des absorptions de CO2 par les changements d’usage des terres, telles que mesurées par les inventaires nationaux. Il doit être atteint sans utilisation de crédits carbone internationaux.
Selon l'Agence internationale de l'énergie, la réalisation des objectifs de l'accord de Paris visant à réduire le réchauffement climatique pourrait quadrupler la demande de métaux tels que le lithium, le cobalt et le nickel d'ici 2040. Environ un cinquième de ces réserves essentielles se trouve en Afrique.
Continuer à exploiter les énergies fossiles revient à "condamner à mort" des pans entiers de la population à travers le monde, a prévenu mardi l'activiste pour le climat Greta Thunberg, exhortant les pouvoirs publics à prendre des mesures plus ambitieuses.Il sera "impossible" de respecter la limite de 1,5 degré de réchauffement climatique sans une élimination "rapide et équitable des combustibles fossiles", a déclaré la militante pour le climat devant la presse à Bonn, où se tient une conférence sur le changement climatique jusqu'au 15 juin, préparatoire à la COP28 de décembre.
Les centrales nucléaires françaises ont eu recours pendant un total de 24 jours à des dérogations liées à la température maximale des eaux qu'elles ont rejetées en 2022, année marquée par des épisodes de canicule, a indiqué mardi la division lyonnaise de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).Dans le détail, ces dérogations ont été mises en place neuf jours pour la centrale du Tricastin (Drôme), huit jours pour celle du Bugey (Ain), six jours pour Golfech (Tarn-et-Garonne) et un jour pour Saint-Alban (Isère).
Vert a vérifié les résultats de la multinationale qui se présente comme un «acteur majeur de la transition énergétique».
Près de la moitié des grandes entreprises ont promis d'effacer leur empreinte carbone ces prochaines décennies mais seules quelques unes ont des plans crédibles pour y parvenir, selon une étude publiée lundi par le consortium Net Zero Tracker.Près de 90% de l'économie mondiale est liée par des promesses de "neutralité carbone", contre 15% il y a quatre ans, en prenant en compte les engagements des nations, des régions et des entreprises. Parmi celles-ci, 929 entreprises sur la liste Forbes 2.000 se sont fixé de tels objectifs, en hausse de 15% par rapport à il y a quinze ans.
La multinationale française a envoyé huit représentants à la dernière conférence internationale sur le climat. Mais quatre étaient présents sous la bannière d’une mystérieuse ONG allemande aux allures de « paravent ».
Rendez-vous incontournable des négociations climat, la conférence de Bonn doit déterminer le cadre des futures discussions de la COP28.
La perte des taxes sur la consommation d’énergies fossiles, amenées théoriquement à disparaître avec la transition énergétique, pourrait se chiffrer à 13 points de PIB à l’horizon 2050. Un enjeu de finances publiques majeur.
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Les investissements mondiaux dans l'efficacité énergétique vont atteindre un niveau record en 2023, mais ils devront encore tripler annuellement si le monde veut tenir sa trajectoire de neutralité carbone face aux déréglements climatiques, prévient l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans un rapport publié mercredi.
Face aux vives contestations contre le président de la COP28, patron de la compagnie pétrolière nationale émiratie, le chef de l'ONU Climat Simon Stiell salue "l'éclairage unique" que Sultan al-Jaber apporte aux négociations grâce à son expérience dans les énergies fossiles comme dans les renouvelables.
Des négociations climat sous l'égide de l'ONU s'ouvrent lundi en Allemagne, avec tous les yeux tournés vers le président émirati de la prochaine COP à Dubaï, Sultan al-Jaber, dont des ONG, experts et élus attendent qu'il prouve son indépendance vis-à-vis des énergies fossiles.
Les représentants de près de 200 pays se réunissent à Bonn, en Allemagne, à partir de lundi, pour préparer la COP28, prévue en décembre aux Émirats arabes unis. Une répétition générale pendant laquelle Sultan al-Jaber, le président du sommet et PDG d'une compagnie pétrolière, devra répondre à l'inquiétude des défenseurs de l'environnement de voir cette COP devenir "une convention des énergies fossiles".
Le Turkménistan a annoncé lundi la création d'une commission pour réduire ses émissions de méthane, puissant gaz à effet de serre qui génère environ 30% du réchauffement climatique mondial et dont ce pays d'Asie centrale est l'un des principaux émetteurs. Cette décision est aussi importante pour le climat qu'inattendue venant de ce pays reclus et autoritaire pointé du doigt par les scientifiques pour ses émissions colossales de méthane.
Un nouvel or noir ? A deux pas du port de Hambourg, une discrète usine en briques rouges fabrique une étonnante poudre sombre, baptisée biochar, aux propriétés hors norme pour lutter contre le réchauffement climatique. Ce charbon végétal, qu'elle obtient en chauffant à haute température des coques de cacao privées d'oxygène, a la capacité d'emprisonner du gaz à effet de serre pendant des siècles.Fertilisant durable, production de biogaz, béton "vert", cette technologie, dont l'industrialisation est balbutiante, pourrait devenir clef pour la transition écologique.

mai 2023

Au Vietnam, une décision radicale a été prise par les autorités de Hanoï, la capitale aux prises avec une vague de chaleur: plonger la ville dans l'obscurité.L'éclairage public est éteint dans l'ensemble des parcs et dans les deux-tiers de la ville de 8 millions d'habitants à partir de 23 heures.Les autorités espèrent ainsi réduire la tension sur l'alimentation électrique, fortement sollicitée par les climatisations, et faire des économies.Selon les scientifiques, le réchauffement climatique est un facteur d'aggravation des phénomènes météo extrêmes au Vietnam.
La compagnie pétrolière est accusée par une coalition d’associations et de villes de ne pas respecter son devoir de vigilance sur l’environnement. Première étape aujourd’hui de l’une des procédures judiciaires les plus avancées contre TotalEnergies.
TotalEnergies de nouveau devant la justice française. Accusé d'"inaction climatique" par une coalition d'ONG et de collectivités, dont les villes de Paris et de New York, le géant pétrolier retrouve, mercredi 31 mai, les militants du climat au tribunal de Paris.
Une coalition d'ONG et de collectivités a porté plainte contre TotalEnergies en l'accusant "d'inaction climatique". Un délit en lien avec la justice climatique, notion récente en droit, dont l'État français avait été reconnu coupable en 2021 dans l'"Affaire du siècle". Explications.
Pour illustrer la stratégie de verdissement des activités de Total, nous reproduisons ici un extrait du nouveau livre d'Attac et de l'Observatoire des multinationales, intitulé Super Profiteurs, le petit livre noir du CAC40.
Une étude parue en mai 2023 tente de comptabiliser le montant des réparations que devraient payer les plus gros producteurs d’énergie fossile : plus de 200 milliards de dollars par an pendant 25 ans.
Les 1,5 million actionnaires seront appelés à voter deux fois sur le climat : une sur la stratégie climat du groupe et une autre, consultative, sur l'alignement des objectifs de réduction d'émissions sur l'Accord de Paris de 2015.
Dérèglement des températures, concentration de CO2, fonte des glaciers… une série de graphiques actualisés illustrant le dérèglement climatique depuis 1995.
Si les échauffourées en marge de l'Assemblée générale de TotalEnergies ont particulièrement retenu l'attention, le vote surprise d'une partie des actionnaires laisse à penser que le message des militants commencent à infuser. Environ un tiers d'entre eux ont en effet voté en faveur d'une résolution climatique demandant à TotalEnergies d'être plus ambitieux sur le climat. Ce n'est pas encore une majorité, mais c'est un score inégalé jusqu'à présent au sein des grandes majors européennes.
Selon plusieurs journalistes sur place, des grenades lacrymogènes ont été tirées pour disperser les manifestants.
Moins de promesses, plus d'engagements: les investisseurs multiplient les demandes à l'occasion des assemblées générales des entreprises pour améliorer la prise en compte du climat et remportent quelques succès.
TotalÉnergies investit (faiblement) dans les renouvelables « pour faire passer la pilule de nouveaux projets fossiles », dit Swann Bommier, de l’ONG Bloom. L’association publie un rapport cinglant sur la multinationale.
La province pétrolière du Canada continue de brûler. En lice pour rester en poste, la Première ministre de l’Alberta, ex-climatosceptique, ne changera pas de cap : l’or noir continuera de couler à flots.
Les éoliennes, la source d'énergie propre bienvenue par excellence ? Pas pour les défenseurs d'un perroquet bleu menacé d'extinction, qui sont parvenus à faire suspendre la construction d'un parc de Voltalia au Brésil.Cette entreprise française a débuté les travaux en 2021, dans le nord-est du pays, qui abrite déjà plus de 90% de la production brésilienne d'énergie éolienne, avec ses vents forts et réguliers.
Au lieu de venir sans cesse avec de nouvelles législations en matière de climat, la Commission européenne ferait mieux d’évaluer sa politique climatique, en la confrontant avec la réalité, estime la ministre flamande de l’Énergie, Zuhal Demir, pour qui l’accent européen devrait être mis sur l’adaptation aux changements climatiques plutôt que sur l’adoption d’objectifs toujours plus ambitieux de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Une centaine d'élus du Congrès américain et du Parlement européen ont appelé mardi au retrait de la nomination d'un patron issu de l'industrie pétrolière pour présider la prochaine COP28 à Dubaï."Nous vous exhortons à faire pression pour que les Emirats arabes unis renoncent à la nomination de Sultan al-Jaber", écrivent-ils, faisant part de leur "profonde inquiétude".
Les transports, le changement des chaudières et la décarbonation des usines figurent parmi les premiers postes ciblés par le gouvernement pour accélérer la réduction des émissions de gaz à effet de serre de la France, selon un projet présenté lundi. Le plan d'action dévoilé par Elisabeth Borne propose pour la première fois des objectifs chiffrés pour les grands secteurs de l'économie à l'horizon 2030.
Le projet français de réduction à 2030 des émissions de gaz à effet de serre (GES) a été accueilli plutôt favorablement lundi par des experts et des ONG, qui saluent la "méthode" mais déplorent un manque de mesures concrètes ou de financements, avec un "calendrier ambitieux" semé d'embûches.Trajectoires "plutôt ambitieuses mais...""Ce sont des trajectoires +plutôt ambitieuses+, mais il n'y a pas encore les mesures pour les atteindre", regrette Anne Bringault, directrice des Programmes au Réseau Action Climat jointe par l'AFP.
La fin du mois de mai s’annonce agitée pour les compagnies pétrolières. De nombreuses résolutions climatiques sont attendues pour leurs assemblées générales, certaines recueillant des soutiens de poids parmi les grands investisseurs mondiaux. TotalEnergies fait également l’objet de campagnes d’ONG en raison de ses investissements dans de nouvelles capacités pétrolières et gazières.
Le Tribunal judiciaire de Paris a jugé recevable le recours de Greenpeace France, des Amis de la Terre France et de Notre Affaire à Tous déposé contre TotalEnergies pour pratiques commerciales trompeuses sur ses allégations de neutralité carbone. Les débats contradictoires sur le fond peuvent désormais commencer devant la juridiction.
La principale autrice souhaite que les producteurs «assument leur part de responsabilité dans le coût» des incendies.
Les chercheurs de l’Union of Concerned Scientists ont fait cette étude pour mettre le rôle des plus grands producteurs mondiaux «en lumière pour qu’ils assument leur part de responsabilité dans le coût » des incendies.
Des chercheurs ayant pris part à une étude internationale dont les conclusions ont été publiées le 17 avril ont estimé que la Terre avait piégé, en un demi-siècle, une énergie équivalente à 25 milliards de bombes atomiques.
Le cycle des conférences de l'École de Guerre se poursuit le 25 mai 2023 avec la réception de monsieur Jean-Marc Jancovici, membre du Haut conseil pour le cl...
Des militants pour le climat ont bloqué vendredi 12 mai le port du Havre pour dénoncer l’inaction climatique et le projet de terminal méthanier flottant porté par TotalÉnergies.
Si les mesures entrent en vigueur, il s’agira de la première fois que l’Agence de protection de l’environnement impose des restrictions aux émissions de CO₂ des centrales déjà existantes.
De manière synchrone, deux composants essentiels à notre société et notre économie mondiale sont entrés presque simultanément dans une situation de crise: l’énergie et l’eau. Il n’est pas instinctif de relier ces deux ressources qui ont des usages différents. Si les énergies fossiles symbolisent le feu de l’enfer, la pureté se dégage de l’eau. Cependant, dans ce monde qui s’échauffe, l’un et l’autre pourraient bien être les faces d’une même pièce.
Il est temps de recourir "sérieusement" à la technologie de captage du CO2 pour lutter contre le changement climatique, au lieu de vouloir remplacer les hydrocarbures, a martelé mercredi le chef du secteur pétrolier des Emirats arabes unis, également président de la COP28. PDG d'ADNOC (Abu Dhabi National Oil Company), la compagnie pétrolière nationale, Sultan al-Jaber a été désigné en janvier président de la conférence de l'ONU sur le climat prévue cette année dans le riche Etat du Golfe, suscitant les critiques des défenseurs de l'environnement.
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Des gestionnaires d'actifs du monde entier, comme le français Amundi, ont des investissements d'une valeur de plus de 400 milliards de dollars dans des producteurs d'hydrocarbures, en contradiction avec leurs engagements climatiques affichés, dénonce l'ONG Carbon Tracker dans une étude parue vendredi.Les auteurs ont analysé les investissements de firmes financières qui comptent parmi les actionnaires de 15 grandes entreprises privées du secteur des hydrocarbures comme le britannique BP, l'américain ExxonMobil ou le français TotalEnergies.
Des gestionnaires d'actifs du monde entier, dont l'américain BlackRock, détiennent plus de 400 milliards de dollars (plus de 360 milliards d'euros) d'investissements dans des producteurs d'hydrocarbures, en contradiction avec leurs engagements climatiques affichés, dénonce l'ONG Carbon Tracker dans une étude parue vendredi.Les auteurs ont analysé les investissements de firmes financières qui comptent parmi les actionnaires de 15 grandes entreprises privées du secteur des hydrocarbures comme le britannique BP, l'américain ExxonMobil ou le français TotalEnergies.
Quelle est la véritable empreinte carbone de TotalEnergies ? Greenpeace France, qui l’a estimée dans un rapport quatre fois plus lourde que ce que rapporte le géant pétrogazier français, va se retrouver au tribunal après une assignation en justice par TotalEnergies, ouvrant la voie à un débat inédit sur les méthodes de comptabilité carbone.
Les énergies fossiles ont encore un rôle à "jouer" dans un "avenir prévisible" a prévenu mercredi le président de la COP28, misant notamment, contre le réchauffement, sur la technologie de captation de CO2. "Nous savons que les combustibles fossiles continueront de jouer un rôle dans un avenir prévisible pour contribuer à répondre aux besoins énergétiques mondiaux", a déclaré Sultan Ahmed al-Jaber lors d'une conférence de presse en clôture du Dialogue de Petersberg pour le climat, censé préparer la future COP28, organisée fin novembre à Dubaï.

avril 2023

Shell admet pour la première fois que pour rester sous 1,5°C de réchauffement, il ne faut plus augmenter la production de gaz et de pétrole. Pour autant, la major, sous le coup de plusieurs actions en justice, n'a pas modifié sa trajectoire et mise encore largement sur les énergies fossiles.
Les combustibles fossiles sont des sources d'énergie non renouvelables provenant de la décomposition de matières organiques enfouies dans le sol depuis des millions d'années. Le pétrole, le charbon et le gaz naturel sont les principaux exemples de combustibles fossiles. Personne ne conteste le fait que l'utilisation des combustibles fossiles a permis une expansion sans précédent dans l'histoire. Outre leur impact négatif important sur notre planète, ces types de combustibles ne sont pas inépuisables. Quand la planète sera-t-elle à court de combustibles fossiles ?
La résolution demande à l'entreprise d'aligner ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre sur l'accord de Paris sur le climat pour 2030
À cause de la guerre en Ukraine, l’Europe et la France ont remplacé leur dépendance au gaz russe par celle au gaz naturel liquéfié étasunien. Un nouveau fournisseur désastreux pour le climat et les riverains de cette industrie.
Several climate court cases have been stuck in legal limbo for years. Now they're about to get a lot more interesting.
La major pétrolière « incarne le pire de l’exploitation de la planète et des populations », écrit la coalition contre Total. Dans cette tribune, elle avertit : l’assemblée générale du groupe, prévue le 26 mai, n’aura pas lieu.
Le gouvernement néerlandais a dévoilé mercredi un ensemble de mesures destinées à réduire les émissions de gaz à effet de serre des Pays-Bas et à lutter contre le changement climatique, d'un montant total de 28 milliards d'euros.Ces mesures, qui comprennent des initiatives en matière d'énergie propre et de véhicules électriques, doivent permettre au pays d'atteindre ses objectifs de réduction des émissions de CO2 de 55% d'ici 2030 par rapport au niveau de 1990. Voire se hisser à 60%.
Avec le message "Vous avez toutes les cartes en main" inscrit sur le tee-shirt de l'animateur, les futurs initiés comprennent d'emblée: si la "fresque du climat" donne des clés pour comprendre le dérèglement climatique, elle invite aussi à agir.Signe du succès grandissant de cet atelier ludique gratuit de sensibilisation à la crise environnementale, plus de 400 personnes y ont consacré samedi trois heures de leur temps à Toulouse, lors d'une "fresque géante" comme il s'en organise de plus en plus en France.
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Sélection de nouveaux ouvrages et outils pédagogiques
Sélection d’outils pédagogiques et informatifs
Climat, économie, entropie, le fond du problème.
Il régénère les sols épuisés par l'agriculture intensive, retient l'eau et piège le CO2 tel un "puits de carbone": le biochar, charbon produit à partir de résidus végétaux de haute qualité, suscite l'intérêt des scientifiques et l'appétit grandissant des industriels. Depuis quinze ans, Roger Chabot, vigneron dans la région de Cognac, enfouit au pied de ses arbres ces granulés noirâtres, issus de la transformation à très haute température de feuilles de maïs ou de troncs d'arbres.
Sommé par une groupe d'actionnaires d'être plus ambitieux pour son plan climat, le groupe historique du gaz Engie en pleine diversification mise sur les énergies renouvelables pour atteindre ses objectifs de réduction d'émissions de CO2, mais sans encore fixer une date de sortie du monde fossile. A l'instar de l'autre géant français TotalEnergies, Engie doit se défendre face à une résolution d'actionnaires qui sera soumise au vote lors de l'assemblée générale du 26 avril.
L'Allemagne est définitivement sortie du nucléaire. Elle a fermé ses trois derniers réacteurs samedi 15 avril, entraînant une multitude de critiques, notamment sur la relance du charbon. Novethic vous propose de démêler le vrai du faux.
Le club des principaux pays industrialisés est sous pression pour faire preuve d'unité et muscler son action après le dernier rapport de synthèse alarmant du groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), publié en mars. Selon le Giec, le réchauffement de la planète causé par l'activ
Les ministres de l'Energie, du Climat et de l'Environnement du G7 se réunissent samedi à Sapporo, au nord du Japon, pour d'ultimes et "difficiles" négociations jusqu'à dimanche, à l'issue desquelles leurs annonces face à l'urgence climatique seront particulièrement scrutées.Le club des principaux pays industrialisés est sous pression pour faire preuve d'unité et muscler son action après le dernier rapport de synthèse alarmant du groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), publié en mars.
Les chatbots IA consomment d'énormes quantités d'eau. Des chercheurs ont estimé que la formation de ChatGPT a consommé au moins 700 000 litres d'eau, et qu'une conversation moyenne équivaut à consommer une bouteille de 500 ml.
Alors que la conférence ministérielle du G7 sur le climat, l'énergie et l'environnement se tient ce week-end à Sapporo, dans le nord du Japon, voici les grands engagements climatiques actuels des membres de ce groupe des principaux pays industrialisés. Tous visent la neutralité carbone d'ici 2050 - dès 2045 dans le cas de l'Allemagne - mais cet objectif s'annonce semé d'embûches pour chacun d'entre eux.
L’ONG Reclaim Finance a passé au crible les engagements des neuf principales entreprises européennes et américaines, dont TotalEnergies, Shell, ou Chevron, qui affirment vouloir atteindre la neutralité carbone en 2050.
Selon le rapport annuel « Banking on Climate Chaos », rédigé par des ONG, les 60 premières banques mondiales ont assuré 673 milliards de dollars de financements aux producteurs de charbon, de pétrole et de gaz en 2022.
Plusieurs ONG dénoncent l’augmentation des financements français auprès de l’industrie fossile. Une situation contradictoire aux engagements de neutralité carbones d’ici 2050 pris par les banques françaises.
La hausse des prix de l'énergie et la suppression progressive des quotas gratuits d'émission de CO2 en Europe menacent plus de 150.000 emplois industriels en France, indique une étude d'un think-tank pro-industrie jeudi.Selon cette étude publiée par le groupe de réflexion La Fabrique de l'Industrie avec le cabinet de conseil Olivier Wyman, la crise européenne de l'énergie menace 154.500 emplois industriels à moyen terme, soit "près de 6%" des 2,7 millions de salariés que compte l'industrie française en équivalent temps-plein.
Malgré la multiplication des incendies et des inondations, les banques canadiennes demeurent à la traîne et constituent des « bailleurs de fonds de dernier recours » pour les combustibles fossiles
La région Bourgogne-Franche-Comté accuse un retard dans le développement des énergies renouvelables par rapport à d’autres territoires en France. L'émission Enquêtes de Région a rencontré ceux qui se mobilisent pour changer...
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Lors d'une vague de chaleur extrême, quels sont les risques pour les réseaux eau, électricité, transport ou télécom et comment les anticiper.
Campaigners say Rosebank, with a potential yield of 500m barrels, would seriously undermine legal commitment to net zero

mars 2023

La Banque de France a annoncé jeudi qu'elle exclura de ses portefeuilles d'ici à fin 2024 "toute entreprise développant de nouveaux projets d'extraction d'énergies fossiles", une décision saluée par l'ONG Reclaim Finance.
Découvrez dans cet article les enjeux relatifs au sommet pour un « nouveau pacte financier mondial » qui aura lieu en Juin 2023 à Paris
Aux États-Unis, l'EIA (Energy Information Administration) a nettement revu à la baisse(1) ses prévisions d'ici à 2050 des émissions américaines de CO2 liées à l'énergie (notamment pour prendre en compte
Après "dix ans de déni", le gouvernement australien a conclu lundi un accord décisif sur le climat qui va contraindre les plus gros pollueurs du pays à réduire leurs émissions. En vertu de cet accord, les 215 installations les plus polluantes d'Australie, telles que les mines de charbon et les centrales à gaz, devront réduire leurs émissions nettes de près de 5% par an jusqu'en 2030.
Des actionnaires d'Engie ont demandé au géant énergéticien français de publier davantage de détails sur son plan climat pour mieux évaluer si celui-ci s'aligne sur l'objectif de limiter le réchauffement à 1,5°C par rapport aux niveaux préindustriels.Dans une lettre du 20 mars consultée par l'AFP, une vingtaine d'actionnaires (dont La Banque Postale Asset Management, La Financière de l'Echiquier, Candriam) demandent également à Engie de soumettre chaque année au vote de son assemblée générale les progrès de la stratégie climatique de l'entreprise.
Governments are ignoring calls to stop fossil fuel expansion—despite there being little time left to avoid the worst effects of global warming.
Une centaine de personnes se sont rassemblées jeudi en face des institutions européennes à Bruxelles. Toutes réclamaient aux dirigeants européens la ratification d’un traité de non-prolifération des énergies fossiles.
Les plus gros navires dans l'UE vont devoir doper leur recours aux carburants durables (dont l'hydrogène) et réduire de 80% leurs émissions carbone d'ici 2050 par rapport à 2020, selon l'accord trouvé jeudi entre eurodéputés et Etats membres.L'UE avait déjà décidé fin novembre d'intégrer progressivement, d'ici 2027, le transport maritime à son marché carbone, afin d'obliger les navires de plus de 5.000 tonnes à acheter des "droits à polluer" correspondant à leurs émissions pour les inciter à se verdir.
La synthèse du 6e rapport du GIEC est parue hier, avec pratiquement 4 mois de retard sur le calendrier initialement prévu. Un retard d’autant plus regrettable que l’urgence climatique transparaît pratiquement à toutes les pages du fameux Résumé pour décideurs(1).
Summary for Policymakers
INFOGRAPHIES. Les énergies fossiles, dont la consommation est la principale cause du changement climatique, continuent de bénéficier d'importants investissements privés et de subventions publiques.
Le Parlement européen a voté mardi pour accélérer les chantiers de rénovation énergétique et viser un parc immobilier "zéro émission" d'ici 2050 dans l'UE, mais calendrier et modalités seront âprement négociés avec les Etats membres."Cet hiver, les ménages ont reçu des factures exorbitantes (...) et des dizaines de millions d'Européens souffrent de précarité énergétique. Cette loi veut résoudre cela", en "avançant vers nos objectifs climatiques", a réagi l'élu irlandais Ciaran Cuffe (Verts), rapporteur du texte.
Le président de la future conférence de l'ONU sur le climat, la COP 28 prévue en novembre et décembre à Dubaï, a exhorté lundi l'industrie pétrolière et gazière, dont il fait lui-même partie, à "prendre les devants" en matière de transition climatique.Ministre émirati de l'Industrie et patron du géant pétrolier ADNOC, Sultan Ahmed al-Jaber a été désigné, mi-janvier, président de la COP 28.

février 2023

La remontée du prix du quota de CO₂ en Europe a des effets sensibles sur un marché de l’énergie chamboulé par le conflit russo-ukrainien.
Le secteur pétrolier et gazier canadien, l'un des plus importants au monde, nuit activement aux efforts du pays pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre, a dénoncé l'ONG environnementale InfluenceMap dans un rapport publié jeudi.
Les émissions mondiales de méthane liées au secteur de l'énergie ont encore légèrement augmenté en 2022, déplore l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans son « Global Methane Tracker » publié ce 21 février(1). Le point sur les émissions de méthane en 2022
La lutte contre le réchauffement climatique implique une sortie de l’utilisation des énergies fossiles. Pour Stéphane His, consultant spécialiste du climat, ce défi est d’autant plus grand que nos réserves en pétrole sont loin d’être épuisées et que beaucoup d’entreprises fondent encore une grande partie de leur valeur sur les réserves exploitables de pétrole.
Les producteurs d'hydrocarbures n'en font pas assez, malgré la spectaculaire hausse de leurs revenus, pour réduire leurs rejets de méthane, qui restent "obstinément élevés", estime l'Agence internationale de l'énergie (AIE), dans un rapport publié mardi.
En 2022, les subventions mondiales soutenant la consommation d'énergies fossiles « ont grimpé en flèche à plus de 1 000 milliards de dollars », selon les dernières estimations de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) présentées ce 16 février(1). Une envolée des subventions à la consommation en 2022
Dans une tribune publiée sur franceinfo, une dizaine d'auteurs du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) critiquent la stratégie du groupe pétrolier, qui a récemment utilisé leurs travaux pour justifier la poursuite de ses investissements dans les énergies fossiles.
Une centaine d'élus européens a demandé mardi à la Commission européenne d'interdire aux groupes énergétiques de l'UE de lancer de nouveaux projets fossiles face au "péril climatique", dans une lettre consultée par l'AFP."L'Union européenne doit passer à la vitesse supérieure en contraignant par la loi les multinationales fossiles et les acteurs financiers à renoncer à tout nouveau projet dans le charbon, le pétrole et le gaz", demandent les signataires, dont des eurodéputés, des élus français ainsi que plusieurs maires.
TotalEnergies a remporté au Danemark deux permis pour explorer le potentiel de stockage de CO2 de deux sites en mer du Nord, avec pour objectif d'y emprisonner 5 millions de tonnes par an à l'horizon 2030, a annoncé le groupe lundi.Ces permis portent sur une surface de plus de 2.000 km2, à environ 250 km de la côte occidentale danoise.La zone comporte les champs gaziers de Harald, opérés par TotalEnergies, ainsi qu'un aquifère salin susceptibles d'accueillir les volumes stockés, explique le groupe français.

janvier 2023

Les investissements mondiaux dans la transition énergétique ont bondi en 2022 de 31% par rapport à l'an dernier, totalisant 1.100 milliards de dollars et frôlant désormais le montant des investissements dédiés aux énergies fossiles, indique un rapport récent de BloombergNEF. "Les investissements dans la transition énergétique sont sur le point de dépasser pour la première fois les investissements dans les énergies fossiles", d'un montant similaire estimé à 1.100 milliards de dollars en 2022, écrivent les auteurs de ce rapport publié le 27 janvier.
Il y a quelques semaines, Rose Abramoff, une scientifique américaine, était licenciée après avoir arboré une banderole appelant les scientifiques à l’action, lors d’un congrès. Un choc pour ses collègues du monde entier, dont Jérôme Santolini, biochimiste, directeur de recherche au CEA et l’un des coordinateurs de "Scientifiques en rébellion", lancé en 2020 en France. Pour Novethic, il revient sur ce coup de tonnerre et explique en quoi, derrière l'image des "bons élèves", il est du devoir des scientifiques de "servir l'intérêt général".
L’Allemagne est prête à séquestrer son carbone dans le sol, notamment en mer du Nord et à l’étranger. Une technique pourtant controversée : elle consomme beaucoup d’énergie. « Mieux vaut mettre le CO2 dans le sol que dans l’atmosphère » : par cette petite phrase, prononcée le 5 janvier, le vice-chancelier allemand Robert Habeck a ouvert la voie outre-Rhin à une technologie controversée de lutte contre le réchauffement climatique, le captage et stockage de carbone. Le procédé, baptisé CCS (de l’anglais Carbon (...)
Saviez vous qu’à 2h de la frontière française, en Allemagne il existe deux bombes climatiques qui menacent notre futur ? Les mines de Hambach et de Garzweiller, exploitée par l'énergéticien allemand RWE. Deux immenses mines à charbon à ciel ouvert, deux monstres affamés qui engloutissent sur leur passage les forêts, les villages, les fermes et déchirent les paysages. Surtout, elles contribuent de façon démesurée au réchauffement climatique en consommant des quantités astronomiques de charbon qui est la première source d’émission de CO2 du système énergétique mondial. Face à l’urgence écologique, ces mines sont devenues en quelques années le symbole de la lutte contre les énergies fossiles et l’incarnation du combat de David contre Goliath. Ces dernières semaines, si vous en avez entendu parler c’est parce que des militants venus du monde entier se sont donnés rendez-vous à Lutzerath, un petit village d’agriculteurs, devenu à son tour l’emblème de la lutte anti-charbon dans la région. Ce hameau était menacé d
Une étude parue dans Nature démontrent le rôle significatif des rivières dans le bilan carbone mondial. Elles émettent plus deux milliards de tonnes de CO2 par an, contre dix milliards pour les énergies fossiles. Comment est-ce possible ? Explications avec Pierre Regnier, de la faculté des Sciences de l'ULB.
Dans la lutte contre le réchauffement climatique, la réduction des rejets de CO2 dans l’atmosphère est primordiale. Mais avons-nous porté une attention suffisante aux émissions de méthane ?
La tenue de la COP28 en décembre aux Emirats arabes unis, puissance pétrolière mondiale, sera l'occasion d'aborder les "questions difficiles" des énergies fossiles, a déclaré jeudi à l'AFP Simon Stiell, le secrétaire exécutif de l'ONU-Climat.Le 12 janvier, la nomination comme président de la prochaine conférence de l'ONU sur le climat de Sultan Ahmed al-Jaber, le PDG du géant pétrolier ADNOC (Abu Dhabi National Oil Company), a suscité de vives critiques parmi les militants de l'environnement.
Greta Thunberg est de retour jeudi à Davos où, avec d'autres jeunes militantes pour le climat, elle doit défendre la lutte contre les énergies fossiles et débattre avec le directeur général de l'Agence internationale de l'Energie (AIE).
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Un "grand mensonge": le secrétaire général de l'ONU a appelé mercredi à poursuivre les majors pétrolières, comme les cigarettiers l'ont été, pour avoir caché pendant des années les informations dont elles disposaient sur le réchauffement climatique. "Certains producteurs d'énergies fossiles étaient parfaitement conscients dans les années 1970 que leur produit phare allait faire brûler la planète", a affirmé Antonio Guterres au cours d'un discours au Forum de Davos.
Le président de la COP28, patron d'un géant pétrolier du Golfe, a appelé samedi à "se focaliser" sur la réduction des émissions de CO2 sans s'en prendre au "progrès", c'est-à-dire l'industrie des énergies, qualifiant la lutte contre le changement climatique de "centrale". Sultan al-Jaber, PDG d'ADNOC (Abu Dhabi National Oil Company), la compagnie pétrolière nationale des Emirats arabes unis, a été désigné jeudi président de la conférence de l'ONU sur le climat prévue cette année dans le riche Etat du Golfe, suscitant de vives critiques parmi les défenseurs de l'environnement.
Sultan al-Jaber, patron d'un géant pétrolier du Golfe, a appelé samedi à "se focaliser" sur la réduction des émissions de CO2 sans s'en prendre au "progrès", c'est-à-dire l'industrie des énergies, deux jours après des critiques suscitées par sa désignation comme président de la COP28.PDG d'ADNOC (Abu Dhabi National Oil Company), la compagnie pétrolière nationale des Emirats arabes unis, Sultan al-Jaber a été désigné jeudi président de la conférence de l'ONU sur le climat prévue cette année dans le riche Etat du Golfe.
Le contenu en chaleur de l'océan continue d'enchaîner les records, un constat qui montre que le réchauffement se poursuit activement.
Dès les années 1980, le grand groupe pétrolier ExxonMobil disposait de prédictions sur le réchauffement climatique d'une justesse remarquable, réalisées par ses propres scientifiques, et qui se sont révélées être précisément ce qui s'est produit plusieurs décennies plus tard, a confirmé une nouvelle étude parue jeudi.Malgré cela, l'entreprise a durant des années publiquement jeté le doute sur l'état des connaissances scientifiques en la matière, a souligné cette étude, publiée dans la prestigieuse revue Science.
Le PDG de la compagnie pétrolière nationale des Emirats arabes unis a été désigné jeudi président de la conférence de l'ONU sur le climat prévue cette année dans le riche pays du Golfe, suscitant de vives critiques parmi les militants de l'environnement. Le ministre émirati de l'Industrie, patron du géant pétrolier ADNOC (Abu Dhabi National Oil Company) et envoyé spécial pour le changement climatique, Sultan Ahmed al-Jaber, sera le premier PDG à présider une COP, selon un communiqué publié par l'agence de presse officielle WAM.
Des militants allemands pro-climat ont annoncé jeudi occuper la permanence régionale du vice-chancelier écologiste, Robert Habeck, dans le Nord du pays, pour protester contre l'expulsion d'un camp d'activistes qui résistent à l'expansion d'une immense mine de charbon.
Cette première partie de conférence traite de l'histoire de nos sociétés de consommation à la mode occidentale grâce aux énergies modernes esssentiellement f...
Avant même d’être élu chancelier en fin d’année 2021, Olaf Scholz l’avait rappelé. Pour réussir sa transition, l’Allemagne comptera sur le gaz.
La police allemande lancera à partir de mercredi l'évacuation d'un camp de militants anti-charbon près d'une mine à ciel ouvert dans l'ouest du pays, disant s'attendre à une opération compliquée sur un site devenu un symbole pour les activistes climatiques.Après une ultime réunion d'information, mardi, destinée à la population, "nous procèderons à partir d'après-demain (mercredi) ou les jours suivants au début de l'expulsion", a indiqué lundi le chef du district de police d'Aix-la-Chapelle (ouest) Dirk Weinspach, sans plus de précision sur le calendrier.
Un groupe d'investisseurs, dont la société de gestion d'actifs Legal & General Investment Management, demande des comptes au géant suisse des matières premières Glencore sur le charbon thermique, annoncent-ils jeudi.
L’année 2022 a été marquée par des catastrophes climatiques et par la guerre énergétique liée à la guerre en...
Quel est l'impact des cryptomonnaies et des blockchains sur l'environnement et le climat ? Certaines, comme le bitcoin, sont énergivores. D'autres tentent de limiter leurs impacts. Ces technologies offrent aussi plus d'horizontalité, de confiance et de transparence dans les transactions. Les généraliser signifie-t-il sacrifier l'environnement ?
Traité mondial contre la pollution plastique, One Forest Summit, sommet des ODD, décision dans le procès sur le devoir de vigilance visant TotalEnergies... En ce début d'année, Novethic a sélectionné les dix rendez-vous incontournables de 2023 en matière d'environnement et d'économie responsable.
L’hydrogène perturbe les gaz à effet de serre. Une étude révèle qu’émettre 1 tonne d’hydrogène dans l’atmosphère revient à y rejeter 13 tonnes d’équivalent CO₂. Non, l’hydrogène n’est pas neutre pour le climat. Le potentiel de réchauffement global de l’hydrogène atteint la valeur 12,8 (± 5,2) sur 100 ans, d’après une nouvelle étude parue dans la revue scientifique Communications Earth & Environment le 26 novembre. Dit autrement, 1 tonne d’hydrogène rejetée dans l’atmosphère équivaut à relâcher près de 13 tonnes (...)

décembre 2022

De plus en plus d’universités prestigieuses décident de restreindre les voyages en avion des enseignants et doctorants. Témoin l’Université d’Utrecht, aux Pays-Bas, qui vient de prendre une mesure radicale.
La France peine actuellement à faire baisser ses émissions de gaz à effet de serre à cause d'un recours plus important aux énergies fossiles pour compenser les difficultés du parc nucléaire, mais aussi des transports.Sur les neuf premiers mois de l'année, ces émissions responsables du réchauffement climatique ont quasiment stagné (-0,3%) par rapport à la même période de 2021, selon des données provisoires du Citepa, organisme mandaté pour réaliser l'inventaire français des émissions.
Ingénieur, consultant, enseignant, vulgarisateur, militant… Jean-Marc Jancovici, 61 ans cette année, est devenu en France une figure incontournable dans les discussions sur la transition énergétique et une voix influente. Après un premier livre sur l’effet de serre coécrit en 2001 avec le climatologue Hervé Le Treut, il a publié ou contribué à une dizaine d’ouvrages sur le climat et l’énergie. Le dernier, Le plan de transformation de l’économie française pour sortir le plus rapidement possible de l’impasse des énergies fossiles, a été présenté début 2022, en amont des élections, par The Shift Project, association qu’il a créée et préside.
Dans cet article, des scientifiques de l’Atécopol analysent la politique (anti-)climatique de TotalEnergies, critiquent six arguments faisant partie de sa rhétorique officielle, révélant ainsi sa stratégie de greenwashing. Il devient urgent de sortir la multinationale française des seules logiques de marché ; la nationalisation est une piste dont les possibilités et limites sont discutées ici.
Les ministres européens de l'Energie se sont entendus lundi pour durcir les règles sur les rejets de méthane des puits d'hydrocarbures et mines de charbon, afin de réduire de 30% d'ici 2030 les émissions de ce puissant gaz à effet de serre dans l'UE.Leur position, adoptée à la majorité et qui sera désormais négociée avec les eurodéputés, est jugée très édulcorée par les ONG et certains des 27 Etats-membres par rapport aux propositions de la Commission européenne.
Ce week-end, un autre accord majeur a été finalisé au sein des instances européennes : celui qui concerne la réforme du marché carbone, véritable pilier de la politique climatique de l’Union européenne. Fin des "droits à polluer" gratuits des industriels, taxation des émissions liées au chauffage et aux voitures, fonds social pour la transition... À l'issue d'âpres pourparlers, les négociateurs du Parlement européen et des États membres de l'UE se sont entendus pour relever les ambitions et étendre le champ de son marché carbone.
La consommation mondiale de charbon, première source d'émissions de CO2, devrait atteindre un nouveau record en 2022, sous l'effet notamment d'une demande accrue, bien que temporaire, venue d'Europe, indique l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans un rapport publié vendredi. Cette consommation mondiale devrait croître d'1,2% par rapport à l'an dernier, à plus de 8 milliards de tonnes, battant un record de 2013, selon le rapport annuel sur le charbon élaboré par l'institution. Cette demande globale devrait ensuite se maintenir à peu près à ce niveau jusqu'à 2025, "en l'absence d'efforts supplémentaires pour accélérer la transition énergétique", estime l'AIE, qui entrevoit un recul dans les économies avancées mais une demande toujours "robuste" en Asie.
Le doublement des capacités d'importation de GNL (gaz naturel liquéfié) prévu en Europe pour répondre aux problèmes d'approvisionnement en gaz depuis la guerre en Ukraine, "menace de faire dérailler les objectifs climatiques de l'UE", estime l'ONG américaine Global Energy Monitor dans un rapport publié vendredi. "Malgré les objectifs officiels visant à réduire la demande de gaz de l'UE, les pays européens prévoient de plus que doubler les capacités de terminaux d'importation en GNL en réponse aux perturbations de l'approvisionnement en gaz russe", souligne l'ONG Global Energy Monitor dans son étude.
La consommation mondiale de charbon « ne devrait augmenter que légèrement en 2022, mais suffisamment pour atteindre un niveau record dans le contexte de la crise énergétique », selon le nouveau rapport dédié à cette énergie publié ce 16 décembre par l'Agence internationale de l'énergie (AIE)(1). Un nouveau pic après 2013 En 2021, la consommation mondiale de charbon avait augmenté de 6% par rapport à l'année précédente : ce rebond était du à une forte reprise économique (en particulier en Chine et en Inde) après les confinements liés au Covid-19.
Dans un rapport publié jeudi, le cercle de réflexion InfluenceMap passe au crible les stratégies de l’Union internationale du gaz pour accroître la place de ce secteur, au détriment de la lutte contre le changement climatique.
Pays hôte de la COP26, le Royaume-Uni s'est imposé comme l'un des leaders sur le climat, faisant la guerre aux énergies fossiles et enjoignant les pays du Sud à en sortir. Mais le gouvernement britannique vient d'envoyer un bien mauvais signal en validant un projet de mine de charbon dans le nord-ouest de l'Angleterre. Bien que celle-ci servira à alimenter la sidérurgie, et non à produire de l'électricité, elle suscite de vives critiques au niveau national comme à l'international.
Confronté aux défis du changement climatique, l'Irak doit oeuvrer pour un modèle de développement "plus vert" notamment en diversifiant et "décarbonisant" son économie, a estimé mardi la Banque mondiale (BM) après avoir présenté à Bagdad un nouveau rapport. Le pays a besoin de 233 milliards de dollars d'investissements jusqu'en 2040 pour "répondre aux principaux besoins de développement de l'Irak et permettre de s'engager sur la voie d'une croissance verte", évalue le rapport de la BM - soit 6% du PIB chaque année. Pénuries d'eau, désertification galopante, températures en hausse: l'Irak est considéré par l'ONU comme un des cinq pays au monde les plus exposés à certaines conséquences du changement climatique, frappant de plein fouet certains secteurs comme l'agriculture.
Cata40. Les grandes entreprises sont venues à la COP15 de Montréal pour expliquer comment répondre à l’effondrement du vivant – sans trop changer leur business model. Parmi les intervenant·es, des cadres des géants Holcim (ciment), Ikea (meubles), Vale (mines), ainsi que des pétroliers BP et… TotalEnergies.
Jugeant impératif de connaître la quantité d’énergie carbonée nécessaire à la fabrication des produits et services, le chercheur en océanographie Pascal Bailly du Bois propose, dans une tribune au « Monde », d’associer au prix de chaque produit acheté, son coût en énergie carbonée (Eca) pour avoir un moyen de comparaison et de compte.
Le traité sur la charte de l’énergie (TCE) est un accord multilatéral signé en 1994 qui visait initialement à sécuriser les approvisionnements énergétiques de l’Europe de l’Ouest dans les pays de l’ex-bloc soviétique en protégeant les investisseurs étrangers des impacts économiques négatifs éventuels résultant de changements législatifs décidés par les États postérieurement aux investissements réalisés. Le traité donne à cet effet la possibilité aux investisseurs d’attaquer ces Etats dans des tribunaux d’arbitrage
La province canadienne de l'Alberta a adopté jeudi un projet de loi qui permet à son gouvernement, dirigé depuis peu par une Première ministre ultra-conservatrice, d'ignorer les lois fédérales qu'il juge préjudiciables -- comme les mesures visant à réduire les émissions de son industrie pétrolière. Le vote de la controversée "Loi sur la souveraineté" ouvre la voie à une nouvelle période de tensions entre cette province de l'Ouest canadien, principale productrice de pétrole du pays grâce à ses sables bitumineux, et le gouvernement de Justin Trudeau à Ottawa.
Le gouvernement britannique a donné son aval mercredi à un projet controversé de mine souterraine de charbon métallurgique dans le comté de Cumbrie, premier projet de ce type en trente ans, a-t-il annoncé dans un communiqué. "Ce charbon, qui devrait autrement être importé, sera utilisé pour la production d'acier" mais pas "pour la production d'électricité", a indiqué le gouvernement britannique.
La banque Crédit Agricole est allée plus loin que ses homologues françaises en annonçant mardi l'arrêt des financements de nouveaux projets d'extraction de pétrole, un engagement réclamé depuis des années par les organisations écologistes. Le groupe bancaire mutualiste a également précisé certains de ses objectifs climat, notamment son ambition de réduire de 25% son exposition à l'extraction de pétrole d'ici à 2025 par rapport à 2020. "Crédit Agricole devient la première grande banque française à stopper tout soutien direct à de nouveaux champs pétroliers et annonce vouloir être plus sélectif et restrictif dans ses soutiens aux centrales à gaz", a salué l'ONG Reclaim Finance, qui regrette toutefois que la banque "épargne le gaz".
Assigné en justice par plusieurs ONG pour son projet pétrolier controversé en Tanzanie et en Ouganda, TotalEnergies comparaît mercredi devant la justice française. Les associations reprochent à la multinationale des manquements à son "devoir de vigilance" dans la mise en œuvre du chantier critiqué dans le monde entier pour son impact dévastateur sur l'environnement et les populations locales.
La transition climatique impose de lourds investissements pour sortir des énergies « brunes » (carbonées). Si ces investissements ne sont pas à la hauteur et que les technologies durables ne prennent pas le relais, les déséquilibres économiques rendront les choix politiques plus difficiles.
Pour financer leur action climatique, les pays du Sud auront besoin de 2 400 milliards de dollars par an d'ici 2030, selon le rapport intitulé Le financement de l'action climatique, accroître les investissements pour le climat et le développement, co-dirigé par l’économiste britannique Nicholas Stern et l’économiste camerounaise Vera Songwe. À quoi va servir cet argent et comment le mobiliser ?

novembre 2022

Le monde peut encore garder le réchauffement climatique "bien en-deçà de 2°C", à condition de quadrupler d'ici 2030 les capacités d'électricité décarbonée et d'investir massivement en particulier dans la capture du carbone et l'hydrogène, souligne mercredi un rapport de BloombergNEF (BNEF). "Des chemins existent encore pour rester bien en-deçà de 2°C de réchauffement (par rapport à la période pré-industrielle), si les gouvernements et les entreprises agissent de façon déterminée en faveur des énergies et des technologies bas carbone", souligne l'édition annuelle du New Energy Outlook, publié par le cabinet d'expertise BNEF quelques jours après la fin d'une COP27 peu concluante en termes d'ambition climatique mondiale.
Charbon, pétrole, gaz, aviation… Le contenu des placements censés être les plus écologiques est loin des promesses de façade, révèle une vaste enquête européenne dont « Le Monde » est partenaire.
Le gouvernement avait annoncé à la fin de juin sa réouverture temporaire durant l’hiver, en raison des tensions dans l’approvisionnement en énergie.
Plus de 600 jeunes, dont la militante pour le climat Greta Thunberg, ont assigné vendredi l'Etat suédois pour ses mesures jugées insuffisantes face aux questions climatiques, une première dans le royaume scandinave. "Aucun processus juridique pour le climat de cette envergure n'a jamais été mené devant le système juridique suédois", a affirmé à l'AFP Ida Edling, membre du comité Aurora, le mouvement initiateur de la plainte. La plainte, symboliquement remise lors d'une manifestation dans la capitale suédoise, a déjà été envoyée numériquement vendredi à un tribunal de Stockholm, a précisé le comité.
L’hydrogène et les technologies de « CCUS » (captage, stockage et utilisation du CO2) « sont appelés à jouer des rôles importants et complémentaires pour atteindre l’objectif de neutralité carbone de la Chine » avant 2060, estime l’Agence internationale de l’énergie (AIE)(1). Pour l’heure, la production chinoise d’hydrogène est toutefois très carbonée. 5% de la consommation chinoise de charbon dédiée à la production d’hydrogène
The Sea Port Oil Terminal, 30 miles off the Texas coast, is the first of four proposed offshore terminals designed to dramatically expand the U.S. oil export capacity.
Les signataires du texte devaient se retrouver pour moderniser ce traité, mais ils ne se sont pas entendus sur le projet. Le traité est vu comme un frein majeur par ceux qui veulent lutter activement contre le réchauffement climatique.
Le géant français Total a été sélectionné pour devenir le « premier partenaire international » de la compagnie Qatar Energy en vue de prolonger l’exploitation du gisement de gaz naturel (GNL) North Field, au large des côtes qataries. Décryptage de ce projet considéré comme la « pire bombe climatique au monde » par les scientifiques, dans le cadre notre opération #SauverLePrésent, en partenariat avec Le Parisien, Les Échos-Planète et France Culture.
Au terme d’âpres négociations, les pays réunis à la conférence climat de Charm el-Cheikh (6-18 novembre 2022) sont parvenus à un accord sur la question des financements climatiques, via la création d’un fonds « pour pertes et dommages ». Dans sa décision finale(1), la COP27 ouvre ainsi la perspective d’un élargissement des transferts financiers des pays riches vers les pays moins avancés. En l’absence de tels transferts, il n’y a pas de chemin praticable vers les « 1,5 °C », la cible ultime introduite par l’Accord de Paris.
La COP27 de Charm el-Cheikh, en Egypte, s'est terminée dimanche sur un bilan contrasté et les réactions ont afflué pour saluer des avancées dans l'aide aux pays pauvres affectés par le changement climatique mais aussi regretter un manque d'ambition sur la baisse des émissions. - Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres: "Nous devons drastiquement réduire les émissions maintenant --et c'est une question à laquelle cette COP n'a pas répondu". "Cette COP a fait un pas important vers la justice. Je salue la décision d'établir un fonds pour les pertes et dommages et de le rendre opérationnel dans un futur proche. Ce ne sera clairement pas assez mais c'est un signal politique tout à fait nécessaire pour reconstruire une confiance brisée".
Durant cet été 2022 caniculaire, les centrales nucléaires ont-elles nui à la vie de nos cours d’eau ? La question est logique, au vu des températures et des débits estivaux. Même si les épisodes caniculaires ont été bien plus courts qu’en 2003, leur répétition a soumis les éco-systèmes à rude épreuve
La guerre en Ukraine place l’Europe « à un tournant » de sa politique énergétique et climatique selon Climate Action Tracker : soit remplacer sa dépendance à la Russie par de nouvelles dépendances, soit « accélerer le développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique ». D’urgence et massivement.
Un groupe de pays riches et d'institutions internationales s'est engagé à verser à l'Indonésie, quatrième pays le plus peuplé du monde, 20 milliards de dollars pour réduire sa dépendance au charbon et qu'elle parvienne dix ans plus tôt que prévu à la neutralité carbone. Les États-Unis, la France, le Canada et le Royaume-Uni font partie du groupe de pays riches qui contribuent à ce plan d'investissement, annoncé par la Maison Blanche mardi en marge du sommet des grandes économies du G20 sur l'île indonésienne de Bali. Il fait suite à un autre de 98 milliards de dollars bénéficiant à l'Afrique du Sud, première puissance industrielle africaine.
Le courant passe mal. La 27ème conférence des Nations unies (COP27) sur le climat est percutée par la crise énergétique mondiale, au point de risquer l’avarie. Retour sur ses origines et la façon dont elle perturbe aujourd’hui les négociations.
Selon un rapport publié lors de la COP27, deux tiers des nouveaux projets développés sur le continent sont portés par des multinationales étrangères et la majorité sont tournés vers l’exportation.
Il est une des « rock stars » du climat et de l’énergie. Un des « évangélisateurs » de la cause écologiste, Jean-Marc Jancovici est engagé dans la lutte contre le réchauffement climatique, tout en s’affichant comme fervent défenseur de l’atome. Concepteur du « bilan carbone », Jean Marc Jancovici est ingénieur et président du think thank The Shift Project. Il est l’invité de Matin Première. Son dernier livre, « Le Monde sans fin » (avec l’auteur Blain) est la BD la plus vendue en France en 2022. Sommes-nous tous foutus ? La CO27 peut-elle encore changer le monde ?
Le traité sur la charte de l’énergie (TCE) est un accord multilatéral signé en 1994 qui visait initialement à sécuriser les approvisionnements énergétiques de l’Europe de l’Ouest dans les pays de l’ex-bloc soviétique en protégeant les investisseurs étrangers des impacts économiques négatifs éventuels résultant de changements législatifs décidés par les États postérieurement aux investissements réalisés. Le traité donne à cet effet la possibilité aux investisseurs d’attaquer ces Etats dans des tribunaux d’arbitrage privés et de demander des compensations financières conséquentes.
La "ruée sur le gaz" des puissances occidentales plongées en pleine crise de l'énergie représente une fausse promesse de développement de l'Afrique, s'inquiètent des militants et experts à la COP27, qui voient l'avenir du côté des renouvelables. L'invasion russe de l'Ukraine a déclenché une tempête sur les marchés de l'énergie et poussé les pays du Nord, particulièrement l'Europe, à s'assurer à tout prix des approvisionnements stratégiques pour leur économie.
Les émissions de CO2 produites par la consommation d'énergies fossiles - pétrole, gaz ou charbon - vont dépasser en 2022 leur niveau record, après le trou d'air dû au Covid, selon une étude de référence publiée vendredi. Les émissions totales de ce gaz à effet de serre, principal responsable du réchauffement, incluant celles produites par la déforestation, vont elles presque retrouver le niveau de 2019, ne laissant à ce rythme qu'une chance sur deux d'éviter de dépasser un réchauffement de 1,5°C dans neuf ans, selon les scientifiques du Global carbon project. Les émissions de CO2 d'origine fossile "devraient augmenter de 1% par rapport à 2021, pour atteindre 36,6 milliards de tonnes, soit un peu plus que les niveaux de 2019 avant le Covid-19", selon leurs calculs. Cette hausse est portée principalement par l'utilisation du pétrole (+2,2%), avec la reprise du trafic aérien, et du charbon (+1%).
L'ONU a dévoilé vendredi un nouveau système de détection et d'alerte depuis l'espace pour tenter d'endiguer les émissions de méthane, un gaz au pouvoir réchauffant très puissant. Ce nouveau programme par satellite, baptisé "Methane alert and response system" (MARS), a été annoncé par l'ONU-Environnement à l'occasion de la grande conférence sur le climat en Egypte.
Mieux détecter et réduire les émissions de méthane: à la COP27, une série d'initiatives a été dévoilée vendredi pour s'attaquer à ce gaz très nocif pour le climat, lié en particulier à l'industrie des énergies fossiles. L'ONU a ainsi annoncé un nouveau programme par satellite, baptisé "Methane alert and response system" (MARS), à l'occasion de cette grande conférence internationale sur le climat qui se tient à Charm el-Cheikh en Egypte.
Le PDG de TotalEnergies Patrick Pouyanné a été interpellé par des militants de la cause environnementale et des droits humains vendredi à la COP27, où la présence de représentants des énergies fossiles est condamnée par des ONG.
Les Hindous rêvent d'accéder, au moins une fois dans leur vie, à la source du Gange, fleuve le plus sacré de l'Inde, située à Gaumukh, dans l'Himalaya sur le front du glacier de Gangotri qui, désormais, "fond à vue d'oeil". Le glacier recule rapidement, laissant présager un avenir de plus en plus aride pour le géant d'Asie du Sud où 1,4 milliard d'habitants sont confrontés aux défis du changement climatique. "C'est assez étonnant, si rapide et cela se produit chaque jour et chaque seconde", affirme Sheethal Vepur Ramamurthy, chercheuse à l'Université Friedrich Schiller de Iéna, en Allemagne. "Le glacier fond à vue d'oeil", dit-elle à l'AFP sur le site de Gaumukh, "c'est la rude réalité". "Le changement climatique joue définitivement un rôle", poursuit-elle, "les gens peuvent bien nier ce qui se produit sous nos yeux, il nous suffit d'en être témoins". Surnommé "Ganga Maa" (mère Gange), le Gange, qui traverse l'Inde sur 2.550 kilomètres, est vénéré par les Hindous. Quelque 500 millio
Grand pays minier, la Mongolie investit afin d'accroître davantage ses exportations de charbon vers la Chine, a indiqué un ministre à l'AFP, au moment où l'utilisation de ce combustible fossile très polluant est la cible de vives critiques. Actuellement, 86% des exportations totales de la Mongolie, toutes marchandises confondues, ont la Chine pour destination. La moitié de ces achats chinois sont du charbon et Oulan-Bator veut améliorer ses infrastructures pour en vendre encore plus à son voisin.
Les lobbyistes du secteur pétrolier et gazier sont venus en force à la COP27 et cette présence massive à la grande conférence du climat inquiète les défenseurs de l'environnement qui appellent à "sortir les pollueurs". "636 lobbyistes des énergies fossiles, affiliés à certains des plus gros géants pollueurs du pétrole et du gaz, se sont inscrits pour les discussions climatiques à la COP27", selon les calculs de Global Witness et d'autres associations publiés jeudi. Cela représente une augmentation de plus de 25% par rapport à la COP26 qui se tenait à Glasgow il y a un an.
Plus écologiques et moins coûteux que le gaz: les réseaux de chaleur -- et de froid -- gagnent à être mieux connus, soulignent les défenseurs de ces infrastuctures, à même selon eux d'assurer 20% du chauffage en France d'ici 2030 (au lieu de 5% aujourd'hui). - 6.500 km aujourd'hui - Le pays compte 898 réseaux de chaleur, soit 6.500 km de canalisations de chauffage urbain courant dans 850 villes, selon un état des lieux de la Fédération des Services énergie environnement (Fedene) publié mercredi.
Les 14 sites les plus émetteurs de gaz à effet de serre au monde sont tous des sites d'extraction de pétrole ou gaz, selon un nouvel outil de suivi des émissions présenté mercredi à la COP27 en Egypte. Le Climate TRACE évalue, notamment grâce à des données satellitaires, les émissions de plus de 72.000 sites à travers le monde, dans différents secteurs, industrie lourde, production énergétique, agriculture, transports, déchets ou encore industrie minière.
Ce projet de traité, soutenu par le Vanuatu, Tuvalu, 100 Prix Nobel et l’OMS, vise à arrêter l’expansion du charbon, du pétrole et du gaz, puis à réduire progressivement la production existante de manière équitable.
Les pays développés qui s'étaient engagés l'an dernier à aider à hauteur de 8,5 milliards de dollars l'Afrique du Sud à mener une "transition énergétique juste" ont approuvé lundi le plan en ce sens de ce pays très dépendant du charbon. Dans un communiqué conjoint publié à l'occasion du début de la COP27 à Charm el-Cheikh en Egypte, les États-Unis, l'Union européenne, la Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne ont annoncé avoir endossé le "Plan d'investissement pour une transition énergétique juste", présenté la semaine dernière par le gouvernement sud-africain. Ce plan chiffre les "besoins financiers à 98 milliards de dollars sur cinq ans pour débuter la transition énergétique sur vingt ans de l'Afrique du Sud", indique le communiqué.
Le chancelier allemand Olaf Scholz a fermement rejeté lundi lors de la COP27 en Égypte toute "renaissance mondiale des énergies fossiles". "Il ne doit pas y avoir de renaissance mondiale des énergies fossiles. Et pour l'Allemagne, je le dis: il n'y en aura pas non plus", a assuré lors du sommet sur le climat à Charm el-Cheikh M. Scholz, dont le pays est un des principaux émetteurs européens de gaz à effet de serre. "Pour nous, il est plus clair que jamais que l'avenir appartient à l'énergie éolienne, au solaire et l'hydrogène vert", a ajouté le chancelier.
Tout juste de retour de la COP27 à Charm el-Cheikh en Égypte, Emmanuel Macron réunit mardi après-midi à l'Élysée les dirigeants des cinquante sites industriels français les plus émetteurs de gaz à effet de serre avec l'intention d'accélérer la lutte contre le changement climatique.
Le chancelier allemand Olaf Scholz a fermement rejeté lundi lors de la COP27 en Egypte toute "renaissance mondiale des énergies fossiles".
Seules quatre entreprises européennes sur dix ont investi pour améliorer leur efficacité énergétique en 2021, avant le déclenchement de la guerre en Ukraine, révèle une étude publiée mardi par la Banque européenne d'investissement (BEI). L'argent consacré par les entreprises du Vieux Continent à la réduction de leur consommation d'énergie ne représentait l'an dernier que 10% du montant total de leurs investissements, précise la banque basée à Luxembourg dans l'édition 2022 de son Enquête annuelle sur l'investissement.
La Grèce va lancer cet hiver des prospections sismiques en mer à la recherche de gaz naturel, a annoncé mardi le groupe public grec de gestion des hydrocarbures assurant que tout serait mis en œuvre pour protéger les animaux marins. "Les explorations auront lieu pendant les mois de l'hiver prochain afin de minimiser tout impact environnemental", a indiqué le groupe HEREMA, ajoutant que les prospections se dérouleraient dans le nord de la mer Ionienne ainsi qu'au large de l'ouest et du sud-ouest de la Crète.
Le Premier ministre d'Antigua-et-Barbuda a demandé mardi, au nom des petits Etats insulaires, une taxe mondiale sur les bénéfices des entreprises pétrolières et gazières pour financer le dédommagement des pays du Sud frappés par les catastrophes climatiques. "Au premier semestre de cette année, six entreprises des énergies fossiles ont gagné plus d'argent que nécessaire pour couvrir les coûts des dégâts climatiques majeurs dans les pays en développement, avec près de 70 milliards de dollars de bénéfices", a lancé Gaston Browne à la tribune de la COP27 sur le climat, qui se tient à Charm el-Cheikh en Egypte.
Les climats de demain se décident aujourd’hui. Et ceux nous que connaîtrons après 2050 dépendront de nos émissions des deux prochaines décennies. C’est l’un des enseignements majeurs du sixième rapport d’évaluation(1) publié par le Groupement intergouvernemental des experts sur le climat (GIEC) à partir de 2021.
Le Citepa vient de rendre publiques, dans son baromètre mensuel des émissions françaises de gaz à effet de serre, ses dernières données sur le second trimestre 2022 : tous secteurs et gaz confondus, les émissions brutes de gaz à effet de serre (hors changements d’usage des terres) de la France sont en recul de 1,1% au second trimestre 2022 par rapport au second trimestre 2021, après une quasi-stabilité au premier trimestre. Sur les six premiers mois de l’année, le recul est de 0,6% (par rapport au 1er semestre 2021). Ces moyennes recouvrent des évolutions très contrastées entre les secteurs qu’il convient d’analyser.
La 27e conférence des Nations Unies sur le climat (COP27) démarre à Charm el-Cheikh le 6 novembre. Plusieurs rapports publiés à l’amont de la conférence permettent d’établir l’état des lieux que trouveront les négociateurs à l’ouverture des discussions. Concentration atmosphérique des GES : alerte sur le méthane !
Emmanuel Macron a proposé mardi un pacte de décarbonation aux industriels les plus émetteurs de CO2 en France avec un doublement de l'aide publique à 10 milliards d'euros en échange d'un doublement de leur effort en la matière. "Si des projets et des sites sont identifiés d'ici à 18 mois, si vous doublez vos efforts, si on arrive à passer des 10 millions de tonnes de CO2 évités à 20 millions instruits, nous doublerons les moyens consacrés à cet enjeu et passerons l'enveloppe de 5 à 10 milliards d'euros d'accompagnement", a lancé le chef de l'Etat aux industriels réunis à l'Elysée. Pour arriver à cet effort, le chef de l'Etat, tout juste de retour de la conférence mondiale sur le climat (COP27) à Charm el-Cheikh en Egypte, a aussi annoncé que le gouvernement allait dérouler une planification précise à six mois et dans les années à venir, "filière par filière". Ciment, aluminium, acier, engrais, sucre ou carburants: les dirigeants des cinquante sites industriels français les plus émetteurs de CO2,
Pas d’investissements nouveaux dans les énergies fossiles, pas de «compensation» à tout va, pas de déforestation : un rapport de l’ONU dévoile des recommandations pour éviter la fausse «neutralité carbone» des acteurs non étatiques.
Le Vietnam s'est fixé des objectifs ambitieux pour le climat, mais le pays asiatique peine à se sortir de sa dépendance aux énergies fossiles, allant jusqu'à emprisonner des militants écologistes qui s'opposent à ses projets de centrales à charbon. Hanoï a promis de suivre le mouvement lancé lors de la COP26 l'an dernier, qui a appelé à la "réduction" de la part du charbon, désigné explicitement pour la première fois comme l'un des principaux responsables du changement climatique.
A la COP27, le Premier ministre britannique Rishi Sunak a l'intention d'appeler les dirigeants mondiaux à ne "pas revenir sur la promesse" de se battre pour limiter le réchauffement à 1,5°C, issue de la précédente conférence sur le climat de Glasgow, en Ecosse. "Quand le monde s'est réuni à Glasgow l'an dernier, les Etats se sont mis d'accord sur une feuille de route historique pour lutter contre un réchauffement climatique catastrophique. (...) Il est plus important que jamais que nous tenions cette promesse", a affirmé le Premier ministre dans une déclaration transmise en amont de son départ pour l'Egypte. "Combattre le changement climatique n'est pas seulement moralement bien, c'est fondamental pour notre prospérité et sécurité future", a-t-il ajouté, évoquant les conséquences de l'invasion russe de l'Ukraine sur l'approvisionnement en énergie, et donc la nécessité de "mettre fin à notre dépendance aux énergies fossiles".
L'Afrique du Sud, gros émetteur de gaz à effet de serre qui peine avec sa transition énergétique, a décroché une aide de 497 millions de dollars pour reconvertir une de ses vétustes centrales à charbon, a annoncé la Banque mondiale dans un communiqué reçu vendredi. La première puissance industrielle du continent dont une délégation accompagnera le président Cyril Ramaphosa à la COP27 qui s'ouvre dimanche en Egypte, tire encore 80% de son électricité du charbon, pilier de l'économie sud-africaine employant près de 100.000 personnes.
Le groupe du G7 a appelé vendredi les pays producteurs de pétrole à augmenter leur production pour contribuer à faire baisser les prix, un mois après la décision de l'Opep+ de réduire drastiquement ses extractions d'or noir. Augmenter la production doit contribuer à "réduire la volatilité des marchés de l'énergie" dans le contexte de la guerre en Ukraine, indiquent dans un communiqué les ministres des Affaires étrangères du groupe réunis en Allemagne, à Münster. Le G7 entend également finaliser "dans les semaines à venir" la mise en oeuvre du mécanisme de plafonnement du prix du pétrole russe.
Des associations dénoncent le partenariat entre le grand rendez-vous annuel sur le climat, en Egypte, du 6 au 18 novembre, et la multinationale championne du plastique, un matériau issu de l’industrie des énergies fossiles.
Un point de vue inédit sur le sujet de l’énergie qui bat en brèche l’idée qu’une transition énergétique serait possible. Édition revue et enrichie avec un avant-propos inédit de l’auteur
Ce fut pendant 60 ans le plus grand gisement de gaz naturel exploité en France: au pied des Pyrénées, le site industriel de Lacq mise désormais sur les énergies renouvelables, un verdissement accéléré qui ne convainc pas les associations environnementales. Si le gaz n'est plus exploité commercialement, il est toujours extrait pour un usage industriel: la société Arkéma, plus gros pourvoyeur d'emplois du bassin industriel avec quelque 750 salariés, exploite du sulfure d'hydrogène (H2S), hautement toxique et corrosif. Le reste, du gaz "épuré", sert à alimenter en énergie des sites locaux.
Selon un nouveau calcul publié mardi par l’ONG, la multinationale française aurait émis en 2019 quatre fois plus de gaz à effet de serre qu’annoncé.

octobre 2022

L'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis, parmi les plus grands exportateurs de pétrole brut au monde, ont plaidé lundi pour des investissements dans toutes les énergies, y compris les hydrocarbures, à quelques jours de la conférence de l'ONU sur le climat. Longtemps critiqués pour leurs industries gazière et pétrolière polluantes, les riches Etats du Golfe ont été largement courtisés ces derniers mois par les pays occidentaux qui cherchent à limiter l'envolée des prix des hydrocarbures, dans un contexte d'inflation mondiale accélérée par la guerre en Ukraine. "Le monde a besoin de toutes les solutions possibles: ce n'est pas le pétrole ou le gaz, le solaire ou l'éolien ou le nucléaire, mais tout cela en même temps", a déclaré le ministre émirati de l'Industrie et des Technologies avancées, Sultan al-Jaber, lors d'un salon international sur le pétrole à Abou Dhabi.
Les députés et État membres de l'Union européenne ont trouvé un accord, jeudi soir, sur un texte prévoyant de réduire à zéro les émissions de CO2 des voitures neuves à partir de 2035. Ce qui revient à l'arrêt de facto des ventes de voitures à essence.
L’omniprésence des transports dans nos sociétés a imposé une telle «culture de la mobilité motorisée» qu’il est tentant de considérer ces machines comme une nouvelle génération de dinosaures énergivores et polluants. Qu’ils roulent, voguent ou volent, ces monstres modernes saturent l’air de nos métropoles et participent à la déstabilisation du climat. Serions-nous devant de nouvelles espèces hégémoniques, non pas herbivores ou carnivores, mais objectivement «airvores»?
Effet paradoxal et positif pour le climat de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, les émissions mondiales de gaz à effet de serre devraient atteindre un "point haut" dès 2025, soit une potentielle accélération de la transition énergétique du fait d'une hausse des investissements dans les énergies durables, a estimé l'Agence internationale de l’Énergie (AIE). A huit jours de la Conférence mondiale sur le climat COP27 en Egypte, l'Agence met également en garde dans son rapport annuel 2022 publié jeudi, contre les "fractures" entre pays riches et pauvres en matière d'investissements dans les énergies décarbonées, en réclamant un "effort international majeur" pour "réduire" ce "fossé inquiétant".
l est urgent d'agir! De plus en plus conscients des effets du changement climatique, les Français jugent insuffisantes les actions mises en place par le gouvernement, les entreprises et les citoyens, et réclament davantage de mesures fortes selon un sondage publié jeudi. Après un été marqué par les vagues de chaleur, la sécheresse et les incendies, le réchauffement climatique est désormais dans toutes les têtes: huit Français sur dix déclarent ressentir son impact sur leur vie quotidienne contre 71% il y a un an, selon cette étude réalisée par BVA pour la Fondation Jean Jaurès et la Banque européenne d'investissement. Elle a été menée en ligne du 8 au 31 août auprès de 1.000 personnes représentatives selon la méthode des quotas.
Effet paradoxal et positif pour le climat de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, les émissions mondiales de gaz à effet de serre liées à l'énergie devraient atteindre un "point haut" dès 2025, après la hausse des investissements dans les énergies durables provoquée par la "réorientation profonde" des marchés mondiaux de l'énergie, a estimé jeudi l'Agence internationale de l'Energie (AIE). A huit jours de la Conférence mondiale sur le climat COP27 en Egypte, l'Agence met toutefois en garde dans son rapport annuel 2022 publié jeudi, contre les "fractures" entre pays riches et pauvres en matière d'investissements dans les énergies décarbonées, en réclamant un "effort international majeur" pour "réduire" ce "fossé inquiétant".
Plusieurs associations à l’origine de « L’affaire du siècle » ont posé le premier jalon vers un procès contre la banque, premier financeur mondial des principales majors du pétrole et du gaz.
C’est historique : la banque BNP Paribas est aujourd’hui mise en demeure pour manquement à son devoir de vigilance en matière climatique par 3 associations : Oxfam France, Les Amis de la Terre et Notre Affaire à tous.
L’ONG Bloom a lancé une campagne médiatique visant à interrompre un projet gazier de TotalEnergies au large des côtes sud-africaines. Au-delà des risques en termes de biodiversité, c’est l’impact climatique du projet qui fait débat.
L’empreinte carbone est un outil particulièrement efficace pour savoir si son mode de vie est compatible avec un monde soutenable. En cinq minutes et quelques clics, vous obtenez un résultat, traduisant votre participation plus ou moins grande au changement climatique. C’est ainsi que les résultats oscillent généralement entre 2 et 30 tonnes CO2eq/an, avec une moyenne française à environ 10 tonnes CO2/eq.
Mettre en place une sobriété socialement juste suppose de se rationner, et de renoncer collectivement aux héritages du passé, écrivent les auteurs de cette tribune. Joseph Sournac, Lucas Deutsch et Yoan Brazy sont cofondateurs de Sinonvirgule, une agence de conseil en « redirection écologique » pour des organisations publiques et privées.
Plusieurs responsables européens ont affirmé lundi que la guerre en Ukraine, qui a entraîné un recours accru au charbon et au gaz naturel liquéfié, ne ferait pas dérailler la trajectoire climatique de l'UE, en pleines négociations en amont de la COP27. Les ministres de l'Environnement des Vingt-Sept sont réunis lundi pour décider d'un mandat unique de l'UE pour la COP27, à l'heure où la réduction drastique des livraisons de gaz russe a amené le continent à gonfler ses importations de gaz naturel liquéfié (GNL), à décider de nouveaux projets d'infrastructures gazières (terminaux...), tout en recourant davantage au charbon.
Les Vingt-Sept ont adopté lundi leur position commune pour la COP27, se disant prêts à relever leurs propres objectifs climatiques "dès que possible", et "ouverts" à un renforcement de leur aide financière aux pays en développement --mais sans chiffrer leur engagement. "Les ambitions mondiales doivent être relevées substantiellement" pour rester en mesure d'atteindre l'objectif de l'accord de Paris (réchauffement limité à +1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle), estiment les Européens dans ce texte adopté en vue de la conférence de l'ONU, en novembre à Charm el-Cheikh (Egypte). Ils se disent "prêts à mettre à jour les contributions nationales de l'UE et de ses Etats membres dès que possible, en fonction du résultat final" des discussions en cours entre les Vingt-Sept pour finaliser les mesures de leur plan climat. Ce dernier vise à réduire de 55% les émissions de gaz à effet de serre de l'UE d'ici à 2030, par rapport à 1990.
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Rouler à 110 au lieu de 130 permet d’économiser instantanément jusqu’à 20% à 25% de carburant : bon pour le pouvoir d’achat comme pour le changement climatique. Des personnalités, dont Jean Jouzel et Dominique Bourg, proposent à chacun d’interpeller son député pour qu’il se positionne en faveur de cette mesure.
Une "nouvelle vague de répression" au Vietnam compromet les progrès effectués dans la lutte contre le changement climatique, ont écrit vendredi plusieurs groupes de défense des droits de l'homme au secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, en visite à Hanoï. Le chef de l'ONU, dans la capitale pour marquer le 45e anniversaire de l'adhésion du Vietnam, a averti en juillet que l'humanité était confrontée à un "suicide collectif" en raison de la crise climatique. Le pays communiste, dont l'économie est fortement tributaire du charbon, s'est engagé à atteindre la neutralité carbone d'ici 2050. Mais le régime autoritaire a également condamné cette année à des peines de prison quatre défenseurs de l'environnement, sur la base d'accusations d'évasion fiscale "forgées de toutes pièces", déclarent les organisations de défense des droits dans une lettre ouverte adressée à M. Guterres.
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Dans une lettre, une trentaine d’organisations de la société civile demandent aux membres du gouvernement de sortir la France du Traité sur la charte de l’énergie. Ce texte climaticide plombe la transition écologique.
Alors que les Pays-Bas, l'Espagne et la Pologne ont annoncé récemment s'engager vers une sortie du Traité sur la Charte de l'Energie (TCE), leur dynamique pourrait faire boule de neige. Le Haut conseil pour le climat et de nombreuses organisations de la société civile appellent à un retrait coordonné de la France et l’Union européenne. Vert fait le point sur ce texte controversé et peu connu du grand public.
Les députés européens se sont prononcés pour une résolution appelant «à la préparation d’un traité de non-prolifération des énergies fossiles» et à une élimination progressive de toutes les subventions en faveur des combustibles fossiles au sein de l’UE.
Les émissions mondiales de CO2 liées à la combustion des énergies fossiles devraient croître légèrement en 2022, mais moins que prévu grâce à un déploiement record de capacités renouvelables, solaires et éoliennes notamment, selon des estimations publiées mercredi par l'Agence internationale de l'énergie (AIE). Grâce aux énergies renouvelables et à l'essor des véhicules électriques, l'intensité carbone de la production énergétique mondiale devrait ainsi s'améliorer cette année, après une forte dégradation en 2021 liée à la reprise post-Covid, selon l'AIE, qui constate aussi l'effet du ralentissement économique notamment en Europe. Les émissions de CO2 générées par la combustion du charbon, du pétrole et du gaz devraient croître en 2022 d'un peu moins de 1% par rapport à 2021, à 33,8 milliards de tonnes.
Les Pays-Bas vont sortir de la Charte de l'énergie, un traité vieux de 30 ans accusé d'entraver ses ambitions climatiques car trop protecteur des énergies fossiles, a déclaré mercredi le ministère néerlandais de l'Environnement et de l'Energie. L'Union européenne (UE) a obtenu en juin que soit réformé le méconnu Traité sur la Charte de l'énergie (TCE), mais le compromis est jugé insuffisant par les ONG, qui demandent aux Européens de s'en retirer. Le ministre de l'Environnement et de l'Energie Rob Jetten estime que même réformé, le traité "ne peut pas être concilié avec l'accord de Paris" sur le climat, a déclaré son ministère auprès de l'AFP. "Pour cette raison, les Pays-Bas, de préférence avec l'ensemble de l'UE, quitteront le TCE", a-t-il affirmé, précisant que la date de sortie officielle des Pays-Bas restait à déterminer. Le traité a été signé en 1994, au sortir de la Guerre froide, pour offrir des garanties aux investisseurs dans les pays d'Europe de l'Est et de l'ex-URSS.
Dans cet épisode nous allons explorer une autre manière de regarder le changement climatique et son histoire. En effet, nous associons souvent la prise de conscience du changement climatique comme étant un grave problème sociétal, à une période récente (souvent autour des 50 dernières années). Non seulement ceci, cette prise de conscience pousse beaucoup d’entre nous de se dire qu’il faut mettre en place une transition, transformation voire une bifurcation énergétique et écologique. Cependant, nous allons découvrir que le changement climatique a non seulement préoccupé les société européennes depuis plus de 500 ans mais que cette préoccupation a été à l’origine de déforestations majeures, de colonisations et autres atrocités. Finalement, en étudiant mieux le passé, nous allons un peu jauger la magnitude des efforts requis, des infrastructures, de la volonté politique et le temps nécessaire pour espérer d’apercevoir une transition dans le futur proche. 🎓 Pour parler de ce sujet, j’ai le grand plaisir de discut
C’est ce que l’on appelle un démarrage en trombe. En cinq ans, la part de la vente des véhicules électriques est passée d’environ 1 à 13 % [1], selon les derniers chiffres de la Plateforme automobile. Les grandes marques tendent à se concentrer sur la vente de véhicules à forte valeur ajoutée, encore plus gros et énergivores avec des modèles électriques qui dépassent l’entendement et le seuil des 2,5 tonnes, suivant la tendance générale au gigantisme routier.
Les ONG de défense de l'environnement BLOOM et The Green Connection dénoncent un projet de TotalEnergies pour exploiter du gaz offshore au large de l'Afrique du Sud, qui menacerait à la fois la biodiversité, la pêche et le climat.
Depuis un an, la fumée blanche ne s'échappe plus des deux tours de refroidissement de la dernière centrale à charbon du Portugal. Ce pays ibérique a renoncé à cette source d'énergie plus tôt que prévu et mise sur les renouvelables.
Nous sommes entrés dans une aire de sevrage énergétique qui ne se fera pas sans douleur. Que pouvons-nous faire ? Une opinion de Grégoire Talbot et de Frédéric John, cofondateurs de D-Carbonize.
Le 8 juin 2022, le Parlement européen a voté l’interdiction des ventes de voitures neuves thermiques en 2035 sur son territoire. Cette mesure intervient dans le cadre des objectifs européens de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) avec pour échéances - 55 % en 2030 et la neutralité carbone en 2050. Avec cette décision, les politiques européennes portent le véhicule électrique (VE) comme la solution pour diminuer les émissions de GES dans le secteur du transport. Aujourd’hui la vente de VE augmente de manière quasi exponentielle(1) représentant presque 10 % des ventes de voitures particulières en Europe. Cette échéance de 2035 semble donc en phase avec l’évolution actuelle du marché automobile et l’urgence climatique. Ce développement à marche forcée laisse cependant une impression d’inéluctabilité et de solution finalement trop évidente par rapport à des problèmes planétaires si complexes. Il est nécessaire de prendre conscience des conséquences environnementales, mais aussi des enjeux économ
Des ONG environnementales ont lancé lundi à Paris une campagne contre un important projet gazier de TotalEnergies prévu selon elles dans une zone de courants dangereux au large de l'Afrique du Sud et qui menacerait une faune marine riche ainsi que la pêcherie artisanale. "TotalEnergies s'apprête à investir trois milliards de dollars pour lancer des opérations de forage dans les eaux profondes sud-africaines, au détriment des petits pêcheurs et d'une biodiversité spectaculaire", affirment l'association Bloom, pour la protection des océans, et l'ONG sud-africaine The Green Connection, dans un communiqué.
Après le Covid-19, c’est au tour de la crise de l’énergie de fournir un terrain propice aux théories complotistes et à la désinformation, observe ce magazine belge. Les ingrédients sont réunis : des prix en hausse, des mesures impopulaires et un public en quête de réponses et d’aide.
Pour le devenir, nous devrons nous dégager du charbon, du pétrole et du gaz naturel. Voici les conséquences concrètes dans les secteurs de l’énergie, du transport, de l’habitat, des plastiques, des engrais et autres.
Du lundi au vendredi, Philippe Vandel fait le point sur un sujet de l'actualité média avec un invité. Aujourd'hui, Jean-Marc Jancovici, ingénieur, pour parler d'écologie dans les médias.
Le gouvernement britannique doit agir plus rapidement et vigoureusement pour inciter les Britanniques à changer leurs comportements si le pays veut atteindre son objectif de neutralité carbone en 2050, prévient mercredi un rapport parlementaire. "L'approche actuelle du gouvernement pour favoriser les changements de comportements est très insuffisante et aboutira à ce que le Royaume-Uni échoue à atteindre son objectif de neutralité carbone et ses objectifs environnementaux", écrit le Comité pour l'environnement et le changement climatique de la Chambre des Lords dans ce rapport entamé sous le précédent gouvernement de Boris Johnson.
Houille houille houille. Le charbon, la plus polluante des énergies fossiles, représente encore 35% de la production d’électricité mondiale, selon l’Agence internationale de l’énergie. Or, en sortir rapidement est une condition sine qua non pour respecter l’Accord de Paris sur le climat et limiter le réchauffement climatique à un niveau acceptable. Lors de la COP26 à Glasgow, une quarantaine d’États s’était engagée à cesser son exploitation au cours des années 2030 (Vert). Mais la crise énergétique actuelle complique la donne, car le charbon est resté très bon marché alors que le prix des autres énergies fossiles explose. La Chine, en particulier, y est très dépendante, malgré des investissements colossaux dans les énergies renouvelables (Vert). En cause, l’hypercroissance de son économie qui génère une hausse spectaculaire de la consommation d’énergie. Celle-ci a été multipliée par trois en vingt ans
Il faut doubler l'offre d'électricité propre d'ici à 2030 pour limiter le réchauffement climatique, exhortent les Nations unies mardi, suggérant aussi que les répercussions de la guerre en Ukraine sur l'approvisionnement énergétique pourraient permettre d'accélérer la transition. Le secteur de l'énergie n'est pas seulement une source majeure d'émissions à l'origine du changement climatique, mais il est également vulnérable aux changements qui accompagnent le réchauffement de la planète, souligne un nouveau rapport de l'Organisation météorologique mondiale (OMM) des Nations unies rendu public mardi. Si le monde n'évolue pas rapidement vers des sources d'énergie propres pour ralentir la crise climatique, des conditions météorologiques et un stress hydrique plus extrêmes mettront notre sécurité énergétique en danger et pourraient même compromettre nos approvisionnements en énergie renouvelable, met en garde l'OMM.
La militante suédoise Greta Thunberg estime préférable de continuer à utiliser les centrales nucléaires actuellement en activité en Allemagne plutôt que de se tourner vers le charbon, dans un entretien paru mardi. "Si elles (les centrales nucléaires) sont en activité, je pense que ce serait une faute de les arrêter et de se tourner vers le charbon", a dit l'une des plus célèbres activistes au monde de la lutte contre le dérèglement climatique, dans un entretien à la chaîne de télévision ARD dont l'intégralité sera diffusé mercredi. C'est une "mauvaise idée" de miser sur le charbon, a-t-elle ajouté selon des extraits de l'interview postés sur twitter. Les déclarations de Greta Thunberg interviennent dans un contexte tendu où la coalition au pouvoir formée des sociaux-démocrates, des Verts et des Libéraux est tiraillée sur les solutions à trouver pour affronter une crise énergétique sans précédent.
Le gouvernement présente jeudi après-midi son plan de sobriété énergétique qui vise à réduire de 10 % en deux ans la consommation d’énergie de la France. Les premières mesures publiées par la presse témoignent d’une volonté de faire des économies d’énergie, mais en incitant les citoyens plutôt qu’en les contraignant.
Le changement climatique et la pollution de l'air tuent déjà "à grande échelle" a martelé jeudi lors d'une conférence à Londres le professeur Nicholas Stern, auteur d'un célèbre rapport précurseur sur la sévérité du réchauffement publié il y a plus de 15 ans. Il a averti qu'une élévation de 3 à 4 degrés de la température planétaire, "de l'ordre du possible", serait "dévastatrice" et provoquerait des température "extrêmes" voire "meurtrières" dans des zones très peuplées du monde comme en Inde ou en Chine qui conduiraient au déplacement ou à la mort de centaines de millions de personnes.
Il va falloir introduire de la "sobriété" partout dans notre société, et que les pouvoirs publics accompagnent ce mouvement, "car la question n'est pas de passer le prochain hiver mais les 50 prochaines années", explique Benoît Leguet, directeur d'I4CE, l'Institut de l'économie du climat, et membre du Haut conseil pour le climat (HCC), au jour de la présentation par le gouvernement de son plan de sobriété. Pourquoi a-t-on besoin de mettre de la sobriété dans nos modes de consommation et de production ?
La Banque mondiale a injecté 14,8 milliards de dollars dans des projets liés à l'énergie fossile depuis l'adoption de l'Accord de Paris sur le climat, selon un rapport d'une coalition d'ONG environnementales publié jeudi. L'institution financière internationale a promis en 2018 de cesser de financer l'extraction pétrolière et gazière, souligne cette analyse compilée par la coalition The Big Shift Global. Mais si ces financements directs ont baissé, la mesure n'incluait pas les financements indirects via des intermédiaires, par exemple des banques privées, note-t-elle.
Selon une étude de l’ONG Finance Watch, dévoilée ce mardi 4 octobre, les 60 plus grandes banques mondiales, y compris françaises, détiennent 1 350 milliards de dollars d’actifs dans les énergies fossiles. Au-delà de la menace pour la planète, ces investissements mettent en danger la stabilité financière.
Le premier producteur d’électricité outre-Rhin avance de huit ans ses plans de fermeture dans le bassin minier rhénan, cible régulière d’actions de militants écologistes contre l’extension des mines géantes de charbon à ciel ouvert.

septembre 2022

Le torchage du gaz naturel, qui consiste à brûler l'excédent de gaz provenant de puits de pétrole et de gaz, libère cinq fois plus de méthane, un gaz à puissant effet de serre, que ce qu'on estimait auparavant, selon une étude publiée jeudi dans Science.
L’accusée, il faut la nommer ici, c’est l’industrie du pétrole, le Big Oil, comme on dit. Leurs noms nous sont familiers, nous qui allons acheter notre essence à la pompe : Shell, BP, Exxon, etcetera. Depuis quelques mois, les documents sont déclassifiés et révèlent l’impensable : ces géants du pétrole ont mené des recherches dans les années 80 pour connaître les dommages que leurs produits infligeaient au climat.
Le plus important producteur d'énergie australien AGL a annoncé jeudi la fermeture de ses centrales électriques à charbon, soit une décennie plus tôt que l'objectif qu'il s'était précédemment fixé. La centrale Loy Yang A, située au sud-est de l'Etat de Victoria (sud), cessera toute production d'énergie à partir du charbon d'ici mi-2035, a déclaré AGL, le plus important émetteur de carbone du pays. Cette fermeture achèverait le retrait d'AGL des centrales électriques au charbon, a déclaré la société.
Une coalition étudiante militant pour s’attaquer à la crise climatique demande aux partis provinciaux de « faire pression collectivement sur Ottawa » et le gouvernement Trudeau afin de faire cesser les exportations d’énergies fossiles à l’international.
Cuba était plongé dans le noir mardi soir en raison d'une coupure de courant généralisée due aux dégâts sur son réseau électrique occasionnés par l'ouragan Ian, a annoncé la compagnie d'électricité étatique Union Eléctrica. Le pays se trouve "sans service électrique", a tweeté l'entreprise, expliquant cette panne nationale par le passage de l'ouragan de catégorie 3 qui a ravagé l'ouest de l'île, sans faire de victimes, avant de mettre le cap vers la Floride. "Il n'y a actuellement aucun service d'électricité nulle part dans le pays", a abondé Lázaro Guerra, directeur technique d'Union Eléctrica, à la télévision cubaine.
Les constructeurs automobiles sous-estiment leurs émissions de CO2, profitant de modes de calcul flous, accuse dans un rapport publié mercredi l'ONG Transport & Environment (T&E). Les grandes entreprises européennes vont devoir publier à partir de 2024 leur scope 3, qui totalise les émissions de gaz à effet de serre en amont de la production (transport, déplacements professionnels, investissements) et en aval (déchets, utilisation et fin de vie des produits).
Ses experts ont chiffré l’impact de cinquante mesures, essentiellement pour les bâtiments privés et publics, qui peuvent être mises en place rapidement, avoir un coût nul ou faible et être acceptables par chacun.
Gants bonnets et bonnets gants ? La sobriété est sur toutes les lèvres, mais la définition du gouvernement diffère sensiblement de celle des scientifiques du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec).
A contre-courant de la course en avant technologique, les low-tech misent sur la simplicité technique, l’autonomie, la résilience, la durabilité et le partage. Sur fond de crises climatique et énergétique, une association vient de se lancer à Liège afin de promouvoir cette approche.
La France va cesser dès la fin de l'année 2022 d'octroyer des garanties à l'export pour les nouveaux projets d'exploitation d'énergies fossiles, selon le texte du projet de loi de finances pour 2023 présenté lundi en Conseil des ministres, entérinant ainsi un engagement pris à la COP 26 à Glasgow. "Le PLF23 prévoira de cesser dès le 1er janvier 2023 d'octroyer des garanties export pour l'ensemble de la chaîne de valeur du secteur de toutes les énergies fossiles : depuis l'exploration-production en amont, jusqu'au raffinage en aval, en passant par le transport et le stockage", selon le texte dont l'AFP a pris connaissance.
Lors de l’Assemblée générale des Nations unies, Nikenike Vurobaravu, le président de la république du Vanuatu, a appelé les autres pays à se joindre à lui pour exiger un traité de non-prolifération des combustibles fossiles.
Le président de l’archipel du Pacifique appelle les Nations unies à signer un Traité de non prolifération des combustibles fossiles. Une nouvelle stratégie dans la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre.
Le Congrès américain a ratifié mercredi l'accord de Kigali, visant à fortement réduire les émissions d'un gaz à effet de serre extrêmement nocif pour le climat, utilisé entre autres dans la réfrigération ou l'air conditionné. Le président américain Joe Biden a applaudi ce vote, soutenu par des élus des deux partis, assurant que les Etats-Unis étaient "de retour à la table des négociations pour mener la lutte contre le changement climatique". En 2016, la communauté internationale avait adopté l'accord de Kigali, un texte juridiquement contraignant prévoyant l'élimination progressive des hydrofluorocarbures (HFC), ces redoutables gaz à effet de serre, également présents dans certains aérosols et la fabrication de mousses isolantes. Les États-Unis avaient joué un rôle central dans la rédaction de ce texte, qui appelle les Etats à réduire les HFC de 85% d'ici 2036 - un objectif repoussé de quelques années pour les économies émergentes.
Le mercure a frisé les 45°C début septembre en Californie, mais le réseau électrique a résisté, sans vastes coupures de courant contrairement à 2020. Une performance due en partie à l'installation exponentielle de batteries géantes, capables de stocker l'énergie solaire. Dans son centre de Long Beach, occupé par des rangées de milliers de batteries ressemblant à une ferme de serveurs informatiques, Weikko Wirta a vu son installation de 400 mégawatts, l'une des plus importantes de l'Etat, tourner à plein régime pendant la canicule.
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Lors de son discours d’ouverture de l’Assemblée générale de l’ONU, mardi 20 septembre, le secrétaire général a dénoncé une action climatique « mise en veilleuse » alors que « nous avons rendez-vous avec la catastrophe climatique ».
António Guterres, secrétaire général de l’ONU, souhaite que les pays développés aident les pays frappés durement par le réchauffement climatique en taxant les profits des énergies fossiles
Essor du véhicule électrique, de l'hydrogène ou de l'électricité bas carbone: la coopération internationale doit s'accélérer pour permettre la transition des secteurs les plus émetteurs et tenir les engagements climatiques internationaux, prône mardi un rapport commandé lors de la COP26. Lors de la conférence sur le climat l'an dernier à Glasgow, 45 pays s'étaient engagés à mettre l'accent sur la collaboration internationale pour déployer des solutions plus vertes dans plusieurs secteurs d'activité: électricité, transport terrestre, acier, hydrogène et agriculture. L'idée est de rendre les technologies respectueuses de l'environnement plus abordables financièrement, notamment pour les pays plus pauvres.
Les réserves mondiales de combustibles fossiles - pétrole, gaz et charbon - contiennent l'équivalent de 3.500 milliards de tonnes de gaz à effet de serre, qui seraient libérées si elles étaient utilisées. Ce qui mettrait à mal les objectifs climatiques internationaux, selon un inventaire inédit publié lundi.
Les réserves mondiales de combustibles fossiles contiennent l'équivalent de 3.500 milliards de tonnes de gaz à effet de serre, qui seraient libérées si elles étaient utilisées et mettraient à mal les objectifs climatiques internationaux, selon un inventaire inédit publié lundi. Cette quantité phénoménale correspond à ce qui serait libéré dans l'atmosphère si les réserves de pétrole, de gaz et de charbon étaient totalement produites et utilisées, selon ce registre mondial créé par Carbon Tracker et Global Energy Monitor. Cela équivaut à "plus que toutes les émissions produites depuis la révolution industrielle" et "plus de sept fois le budget carbone restant pour respecter la température limite de 1,5°C", indiquent les auteurs. Cette notion de "budget" carbone renvoie à la quantité de CO2 pouvant être émise pour un résultat donné, en l'occurrence l'objectif le plus ambitieux de l'accord de Paris sur le climat.
Contributions dans Le Monde
L’équivalent de 3 500 milliards de tonnes de gaz à effet de serre dorment encore dans les sols de la planète, selon un nouveau rapport. De quoi largement dépasser les 1,5°C d’augmentation préconisés par l’accord de Paris
Élevage et réchauffement climatique font-ils bon ménage ? Responsable de plus de 14% des émissions de CO2 dans le monde, au salon international de l'élevage (Space) à Rennes, scientifiques et éleveurs défendent pourtant son rôle et les pistes pour être moins polluant. L'élevage, bovin en particulier, représente "au niveau mondial 14,5% des émissions de gaz à effet de serre et c'est 10% au niveau européen", relève Jean-Louis Peyraud, directeur de recherche à l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Inrae).
Les pays les plus pauvres réclament que l'indemnisation des dégâts causés par le réchauffement climatique figure haut dans l'agenda de la Conférence mondiale de l'ONU sur le climat (COP27), indique une déclaration de ce groupe réuni mercredi à Dakar. Au même moment, deux hauts responsables gouvernementaux du Sénégal et de la République démocratique du Congo (RDC) participant à la conférence ont refusé d'une même voix que leur pays renonce à l'exploitation future du pétrole et du gaz sous la pression des pays industrialisés au nom de la lutte contre le réchauffement.
Réduire le prix de l’énergie pour les entreprises, c’est octroyer une prime proportionnelle à la pollution. Qu’y aurait-il de plus absurde ?
La prochaine pandémie se nomme « changement climatique ». Plus de 1 000 professionnels de la santé et 200 organisations du monde entier ont appelé, mercredi 14 septembre, les gouvernements à élaborer « un traité de non-prolifération des combustibles fossiles ». Les signataires – dont l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Association internationale de pédiatrie, l’Association médicale mondiale – ont réclamé « un plan mondial juridiquement contraignant pour éliminer progressivement l’utilisation des combustibles fossiles ». Il s’agirait de contrôler très strictement la production et la consommation de charbon, pétrole et gaz, « des substances dont on sait qu’elles sont nocives pour la santé humaine ».
Plus de 200 organismes et ONG spécialisés dans la santé ont appelé mercredi à l'élaboration d'un "traité de non-prolifération des combustibles fossiles", soulignant les "graves menaces pour la santé humaine et planétaire" qu'ils représentent. Le texte, signé notamment par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), réclame un "plan mondial juridiquement contraignant" pour "éliminer progressivement la production et l'utilisation actuelles des combustibles fossiles", principale source d'émissions des gaz à effet de serre responsables du changement climatique. Il appelle également à cesser "immédiatement toute activité et tout investissement dans l'exploration, l'extraction et la construction d'infrastructures" et à "assurer une transition juste pour chaque travailleur, chaque communauté et chaque pays". Un tel traité pourrait ressembler à la "Convention-cadre de l'OMS pour la lutte antitabac" adoptée en 2003, soulignent les signataires, en insistant sur les conséquences de la combustion d
Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres a pointé du doigt "l'addiction de l'humanité aux énergies fossiles" après une récente série de catastrophes climatiques et alors qu'un rapport publié mardi souligne que le monde "va dans la mauvaise direction". "Inondations, sécheresses, canicules, feux et tempêtes extrêmes ne font que s'aggraver et battent des records avec une fréquence inquiétante", a souligné M. Guterres dans un message vidéo. "Canicules en Europe. Inondations colossales au Pakistan. Sécheresses graves et prolongées en Chine, dans la corne de l'Afrique et aux États-Unis. Il n'y a rien de naturel dans l'échelle nouvelle de ces désastres", a-t-il jugé. "Ils représentent le prix de l'addiction de l'humanité aux énergies fossiles", selon le secrétaire général de l'ONU, qui appelle à une sortie du charbon et au développement des énergies renouvelables.
L'ONU a appelé lundi l'Union européenne à éviter de se tourner vers les énergies fossiles face à la crise énergétique créée par l'invasion russe en Ukraine, déplorant cette volonté de "retour en arrière" contraire aux intérêts climatiques. La Haute-Commissaire par intérim, Nada Al-Nashif, a achevé son discours d'ouverture de la 51e session du Conseil des droits de l'homme en évoquant rapidement les conséquences énergétiques de la guerre en Ukraine. "Face à la flambée des prix de l'énergie, qui menace de toucher les plus vulnérables à l'approche de l'hiver, certains Etats membres de l'UE se tournent vers des investissements dans les infrastructures et l'approvisionnement en combustibles fossiles", a-t-elle fait remarquer. "Si cette impulsion est compréhensible, je demande instamment à l'UE et à ses Etats membres de prendre en considération les conséquences à long terme d'un renforcement des infrastructures liées aux combustibles fossiles", a-t-elle poursuivi.
La Mongolie a inauguré une ligne ferroviaire qui pourrait porter ses exportations de charbon vers la Chine à 50 millions de tonnes par an, a déclaré le président du pays. Vendredi, une cérémonie en présence du président mongol Ukhnaa Khurelsukh a marqué le lancement de la ligne de chemin de fer qui relie le gisement de charbon de Tavan Tolgoi, dans le sud du désert de Gobi, à Gashuunsuukhait, à la frontière chinoise. Cette ligne ferroviaire de 233 kilomètres a la capacité d'exporter entre 30 millions et 50 millions de tonnes de charbon vers la Chine chaque année, selon l'agence nationale Tavantolgoi Railway LLC, qui a construit la ligne. La mine de Tavan Tolgoi, à 270 kilomètres de la frontière, contient 6,4 milliards de tonnes de charbon, dont environ un quart de coke de haute qualité destiné à la sidérurgie, le reste étant du charbon thermique. La Mongolie, où l'exploitation minière représente un quart du PIB, cherche des moyens plus efficaces et moins coûteux pour exporter ses minéraux et a mis en place
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Le ministre wallon du Climat Philippe Henry a actualisé la stratégie climatique wallonne. Un projet qui comporte une mise à jour de mesures existantes et propose une série de nouvelles mesures pour permettre à la Wallonie de réduire de moitié ses émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2030.
Liz Truss a annoncé jeudi, deux jours après son arrivée à Downing Street, un plan d'aide massif pour les ménages et les entreprises face à l'envolée des coûts de l'énergie, assorti d'une ambitieuse politique de forage tous azimuts avec une relance de la fracturation hydraulique et un réexamen de la trajectoire vers la neutralité carbone. Les factures pour un ménage moyen vont être plafonnées à 2.500 livres par an, "soit une économie de 1.000 livres" par an par rapport à ce qu'ils auraient dû payer sans intervention du gouvernement. Les entreprises et institutions publiques comme les écoles toucheront des "aides équivalentes pendant six mois".
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Produire beaucoup et pas cher avec de l'énergie pas cher et beaucoup de main-d’œuvre pas chère pour faire pas cher. Voilà, résumé en quelques mots, les fondements de notre système économique mondial. Cependant, un problème majeur actuel c’est que ça pollue un chouïa (dont du CO2) et une solution pourrait être d’électrifier l’ensemble du secteur du transport. Est-ce qu’en électrifiant les transports et surtout les véhicules particuliers, ne serions-nous pas en train de lâcher la proie pour l’ombre ? Mais au fait, quel est le rôle du transport ?
Les choix que l'Indonésie « fait maintenant et dans les décennies à venir auront une incidence importante sur les marchés mondiaux de l'énergie et sur les efforts internationaux pour atteindre les objectifs climatiques collectifs », souligne l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans un nouveau rapport(1) consacré au 4e pays le plus peuplé du monde.
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Le petit État insulaire du Vanuatu menacé par la montée des océans a lancé vendredi à l’ONU la bataille pour la création d’un « traité de non-prolifération des énergies fossiles », visant à débarrasser à terme la planète des principaux responsables du réchauffement.
Près des trois quarts des projets de « capture du carbone » servent en réalité à l’extraction du pétrole. Telle est la conclusion d’un rapport publié le 1er septembre par le groupe de réflexion Institute for Energy Economics and Financial Analysis (IEEFA). Alors que ces technologies visent à extraire le CO2 de l’atmosphère afin d’atténuer le changement climatique, leurs effets bénéfiques pourraient être annihilés par la combustion de l’énergie fossile extraite.
Les Californiens ont été sommés de ne pas charger leurs voitures électriques mercredi, afin de ne pas accabler davantage un réseau d'électricité vieillissant, mis sous tension par une redoutable vague de chaleur. La semaine dernière, l'État avait annoncé bannir la vente de voitures neuves à essence à partir de 2035. Des températures atteignant 44 degrés étaient attendues dans la banlieue de Los Angeles, au moment où un dôme de chaleur surplombe l'Ouest américain.

août 2022

À partir du jeudi 1er septembre, Gazprom cessera ses livraisons de gaz au fournisseur français Engie, a annoncé le géant russe mardi 30 août. Pour la presse étrangère, ce n’est qu’un aperçu de ce qui attend les pays européens cet hiver.
Global public subsidies for fossil fuels almost doubled to $700bn in 2021, analysis has shown, representing a “roadblock” to tackling the climate crisis. Despite the huge profits of fossil fuel companies, the subsidies soared as governments sought to shield citizens from surging energy prices as the global economy rebounded from the Covid-19 pandemic.
L’économiste Eloi Laurent relève que le concept de sobriété a connu différentes acceptions. Face à l’indéniable réalité du réchauffement climatique, il faut maintenant adopter l’idée d’une sobriété-partage, fondée sur le principe de justice.
US and UK financial institutions have been among the leading investors in Russian “carbon bomb” fossil fuel projects, according to a new database of holdings from recent years.
Si la transition écologique est indispensable, certains aspects clés tels que la croissance économique ou les limites aux énergies renouvelables semblent trop peu réfléchis.
La transition écologique est très dépendante de métaux mais l’offre risque de ne pas pouvoir satisfaire la demande en forte croissance, entre autres limites liées à ces ressources.
Limiter la climatisation, éteindre les lumières et les appareils électroniques, privilégier les alternatives à la voiture… La sobriété est partout, dans toutes les bouches et dans toutes les têtes. Mais est-elle vraiment compatible avec le monde dans lequel nous vivons ?
Une grande ville de Chine a réduit l'éclairage dans le métro et éteint ses panneaux publicitaires pour économiser l'électricité, au moment où une partie du pays fait face à des pénuries en raison de températures extrêmes. Le mercure dépasse allègrement les 40°C ces derniers jours au Sichuan (sud-ouest), une province qui dépend à 80% des barrages hydrauliques pour son approvisionnement électrique.
Une grande ville de Chine a réduit l'éclairage dans le métro et éteint ses panneaux publicitaires pour économiser l'électricité, au moment où une partie du pays fait face à des pénuries en raison de températures extrêmes.
Plus gros investissement jamais adopté aux États-Unis dans la lutte contre le changement climatique, le texte prévoit notamment des incitations financières destinées à faire évoluer l'économie américaine vers les énergies renouvelables, mais limite aussi le prix de certains médicaments et crée un taux d'imposition minimal sur les grosses entreprises.
Plus de cinq millions de personnes dans le Sud-Ouest de la Chine subissent des coupures d'électricité intermittentes, suite à une importante vague de chaleur qui influence la demande d'électricité et oblige des entreprises à cesser le travail, selon les médias locaux mercredi. Les températures dans la province du Sichuan ont dépassé ces derniers jours les 40°, provoquant une forte demande pour les systèmes électriques de climatisation. Parallèlement, le Sichuan dépend à 80% des barrages hydrauliques pour produire son électricité mais les cours d'eau de la région sont asséchés et les réservoirs également, selon les autorités.
La Chine rationne l'électricité pour les professionnels dans le sud-ouest du pays en raison des fortes chaleurs qui tirent sur la demande, au moment où les installations hydroélectriques sont affectées par la faiblesse des cours d'eau, ont rapporté les médias d'Etat. Dans la province du Sichuan (sud-ouest), les températures dépassent régulièrement les 40°C ces derniers jours, ce qui entraîne un recours quasi systématique à la climatisation pour rafraîchir les quelque 84 millions d'habitants.
Les scénarios de décarbonation projetés par plusieurs géants du pétrole et du gaz sont "incompatibles" avec les objectifs de l'accord de Paris destinés à éviter un réchauffement dévastateur du climat, selon une étude dévoilée mardi. Publiée dans la revue Nature Communications, cette étude est une analyse, par une équipe internationale d'experts, de six scénarios d'émissions de trois géants européens de l'énergie - Equinor, BP et Shell - ainsi que de ceux élaborés par l'Agence internationale de l'énergie (AIE). Les experts ont ensuite comparé ces différentes trajectoires aux scénarios décrits dans un rapport spécial du groupe d'experts du climat des Nations Unies (Giec) pour limiter à 1,5°C le réchauffement moyen de la planète.
Ende Gelände, l'un des importants groupes de contestation a décidé de détruire des infrastructures fossiles.
Un gros coup de pouce pour les énergies renouvelables, des médicaments moins chers et un impôt sur les sociétés: voici ce que prévoit le grand plan d'investissements de Joe Biden, définitivement adopté vendredi par le Congrès américain.
Que penser d’une loi sur le climat saluée aussi bien par Shell et ExxonMobil que les ONG et une partie des militants écologistes ? Côté pile, le « plan climat » comporte d’importants investissements publics dans le domaine du renouvelable, financés par des taxes sur les profits des entreprises – qui, pour une fois, paieront. Côté face, il refuse toute logique coercitive face aux pétroliers, et demeure dans une logique d’incitation. Pire : d’importantes concessions ont été faites aux lobbies du pétrole, du gaz et du charbon.
Après 18 mois de négociations et une nuit marathon de débats, le Sénat américain a adopté dimanche le grand plan de Joe Biden sur le climat et la santé, offrant une victoire d'étape significative au président, à moins de 100 jours d'élections cruciales. Par leurs seules voix, les démocrates ont approuvé ce plan de plus de 430 milliards de dollars d'investissements, qui prend la route de la Chambre des représentants pour un vote final la semaine prochaine, avant d'être promulgué par Joe Biden. "Ce projet de loi va changer l'Amérique pour les décennies à venir", a assuré le chef des démocrates au Sénat Chuck Schumer, la voix chevrotante juste après le vote, accueilli par un tonnerre d'applaudissements dans son camp.
Un gros coup de pouce pour le renouvelable, des médicaments moins chers et un impôt sur les sociétés: voici ce que prévoit le grand plan d'investissements de Joe Biden, débattu samedi au Congrès américain. - 370 milliards pour le climat C'est le plus grand investissement jamais vu aux États-Unis dans la lutte contre le changement climatique.
Plus d'eau au robinet dans une centaine de communes en France, des récoltes détruites faute d'arrosage, une biodiversité en danger: interpellé sur tous les fronts de cette sécheresse historique, le gouvernement ne cache plus sa préoccupation.
Plusieurs réacteurs nucléaires d'EDF ont été contraints d'abaisser leur production en raison des températures élevées des cours d'eau utilisées pour leur refroidissement, a indiqué l'entreprise vendredi, tandis que les dérogations environnementales dont bénéficient certains sites étaient étendues. "Les conditions climatiques exceptionnelles actuelles se traduisent par une montée de la température de la Garonne qui a atteint 28 degrés", indique EDF.
Des pannes d'électricité liées à la chaleur ont affecté vendredi après-midi une partie de la ville de Lyon et certaines rues des agglomérations voisines de Villeurbanne et Caluire-et-Cuire, a annoncé le gestionnaire du réseau d'électricité Enedis. "Les fortes chaleurs cumulées ont entraîné des pannes au niveau des réseaux souterrains", a précisé Enedis. Les zones urbaines sont plus particulièrement touchées par ce phénomène "exceptionnel", car les "sols goudronnés accumulent la chaleur ce qui fragilise les câbles souterrains", a ajouté la porte-parole d'Enedis.
Jour et nuit, Komlatsè Koto veille avec un comité de vigilance sur la forêt de leur village du sud du Togo, pour éviter qu'un jour elle ne se transforme en une immense clairière ou ne disparaisse totalement. Car pendant des années, les habitants du village d'Ando-Kpomey, à 65 km au nord de Lomé, ont coupé anarchiquement les arbres de cette sylve équatoriale de plus de 105 hectares, pour le bois de chauffage et la fabrication de charbon de bois.
Antonio Guterres, le secrétaire général de l'ONU, a dénoncé la "cupidité" des grandes entreprises pétrolières et gazières qui réalisent des profits "scandaleux" sur "le dos des plus pauvres" grâce à la crise provoquée par la guerre en Ukraine, appelant les gouvernements à les taxer.
Le gouvernement espagnol a adopté lundi des limites pour la climatisation et le chauffage dans les commerces, les lieux culturels et de transports, dans le sillage du récent plan de l'Union européenne pour limiter les importations de gaz russe. Dans ces lieux, "le chauffage devra être maintenu à 19 degrés maximum en hiver, et à 27 degrés minimum en été", a annoncé la ministre de la Transition écologique, Teresa Ribera, à l'issue d'un conseil des ministres extraordinaire. Ces mesures s'appliqueront "aux espaces commerciaux et culturels, aux grands entrepôts (...) et aux infrastructures de transports, comme les aéroports ou les gares", a-t-elle précisé.
Alors que la guerre en Ukraine menace l'approvisionnement de l'Allemagne en gaz russe, Berlin cherche à diversifier ses sources de fourniture en énergie. Le pays pourrait notamment augmenter ses importations de charbon colombien. Mais ce choix divise la classe politique allemande car cette industrie a de lourdes conséquences sur l'environnement et les populations locales. Une députée écologiste s'est récemment rendue sur place. Reportage de Pascale Mariani, Laura Chará et Juan Orozco.

juillet 2022

Préserver le portefeuille des Français, se préparer à se passer du gaz russe, lutter contre le changement climatique… Si la nécessité de réduire la consommation d’énergie est une évidence, les enjeux sont multiples.
La crise du gaz, suscitée largement par le conflit en Ukraine, a entraîné une forte hausse de la demande mondiale du charbon. L'Agence internationale de l'énergie estime que la consommation mondiale du combustible devrait augmenter de 0,7 % en 2022.
Souvent présenté comme une alternative idéale au gaz traditionnel, le GNL est en fait bien plus cher, dangereux pour l’environnement et nécessite la construction d’infrastructures très spécifiques.
Les projets de loi sur les mesures d’urgence et la loi de finances rectificative, votées en juillet à l’Assemblée nationale, ont envoyé à la trappe plusieurs engagements verts. La faute à un manque d’anticipation et à des priorités de la macronie, qui interrogent.
La France compte 5,2 millions de "passoires énergétiques" sur 30 millions de résidences principales, plus que lors de la précédente estimation en 2018, selon une étude de l'Observatoire national de la rénovation énergétique (ONRE).
Image d’Épinal de l’Irlande rurale, les briquettes de tourbe dans la cheminée du pub vont devoir être reléguées dans le passé. Un renoncement exigé par la lutte contre le changement climatique, mais tendu socialement.
Les températures actuelles interrogent sur la façon dont on construit nos villes. Le consultant et ingénieur en énergie Marc Muller appelle à un changement de paradigme.
L'image a fait le tour du monde. Celle d'une jeune femme accrochée au filet d'un cour de Roland-Garros lors de la demi-finale de tennis. Sur son t-shirt, il est indiqué en anglais 'il nous reste 1028 jours", comprendre pour agir sur la crise climatique. La semaine dernière, c'est le Tour de France qui a été perturbé quelques instants, après le périphérique parisien ou encore l'autoroute A13. Des actions coup de poing menées par les militants de Dernière Rénovation, une campagne lancée en début d'année qui vise à rendre obligatoire la rénovation énergétique des bâtiments d'ici 2040.
Le Canada, quatrième plus gros producteur de pétrole au monde, envisage de repousser les objectifs de réduction de gaz à effet de serre (GES) de son industrie pétrolière, a reconnu le ministre de l'Environnement, dans une interview publiée samedi par la radio-télévision publique CBC. Le gouvernement de Justin Trudeau a déposé il y a un an aux Nations unies son plan pour se conformer à l'Accord de Paris sur le climat, qui prévoit une réduction de 40% à 45% de ses émissions de GES d'ici 2030 par rapport au niveau de 2005.
Factures d’énergies qui explosent, catastrophes climatiques, violations des droits humains, guerres et conflits… Le moins que l’on puisse dire c’est que nous payons le prix fort pour notre dépendance aux énergies fossiles. Malgré cela, les grands pollueurs de cette industrie font toujours ce qu’ils veulent. Et des politiques climatiques et sociales équitables se font encore et encore attendre pour les citoyen·ne·s et les travailleur-ses. Nous sommes de plus en plus nombreux-ses à manifester, à signer des pétitions. Mais le changement systémique et profond attendu est sans cesse remis à plus tard.
Comment les grosses sociétés parviendront-elles à consommer moins sans réduire leur production et leur masse salariale ? Du petit commerçant avec sa clim aux aciéries qui font fondre le métal avec des arcs électriques, tout le monde devra s’y mettre. Très vite va se poser le problème de l’égalité devant la réduction des gaz à effet de serre. Faudra-t-il imposer aux classes moyennes les mêmes économies d’énergie qu’aux habitants des beaux quartiers ?
Des chercheurs ont récemment mis à jour les courbes d’évolution du bilan énergétique de la Terre, le moteur fondamental des changements climatiques. Les résultats ont été publiés dans la revue Environmental Research: Climate le 4 juillet dernier.
Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes remettent en question l’impact des voitures électriques sur l’environnement. Selon eux, les voitures électriques ne sont pas une solution pour limiter la pollution car elles seraient en fait plus nocives pour l’environnement que les voitures thermiques. La production des véhicules électriques est, en effet, plus polluante que celle des moteurs à combustibles. Mais pour calculer l’impact global d’un véhicule sur l’environnement, il est nécessaire de prendre en compte l’ensemble de son cycle de vie. La production des voitures électriques a un coût environnemental plus important.
La transition vers des sources d'énergie propres doit être "juste", et financée par le commerce actuel des hydrocarbures, a déclaré à l'AFP la ministre du Changement climatique et de l'Environnement des Émirats arabes unis, l'un des plus importants exportateurs de pétrole.
Les "politiques irréalistes" visant à réduire les émissions de CO2 pourraient alimenter une "inflation exceptionnelle", a déclaré samedi le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, présidant un sommet entre les États-Unis et plusieurs pays arabes à Jeddah (ouest).
Afin de mieux résister à la baisse drastique des approvisionnements russes, voire leur possible arrêt, Bruxelles recense à l'intention des Vingt-Sept les mesures permettant de réduire la consommation européenne de l'ordre de 25 à 60 milliards de m³.
Au Média, la scientifique Yamina Saheb, analyste à l'OpenExp, prévient : si la France fait le choix de rester dans le traité sur la Charte de l'énergie (TCE), les conséquences seront dramatiques pour le climat. L'enjeu est immense et concerne l'ensemble de l'humanité.
L’activiste climat de 25 ans qui a dû fuir son pays en mars dénonce une « guerre fossile », financée par la dépendance de l’Europe au pétrole, charbon et gaz russes.
L’urgence climatique, le dépassement des limites planétaires et l’accroissement des inégalités sociales nécessitent d’interroger nos besoins et nos usages actuels en ressources énergétiques fossiles et en matières premières. Pour répondre à ces défis, une transition profonde et rapide de notre système énergétique carboné, non renouvelable et dispendieux vers un modèle fondé sur la sobriété et des ressources renouvelables est nécessaire. La sobriété constitue la pierre angulaire d’une transition énergétique et écologique socialement juste. Elle peut devenir une véritable boussole pour la mise en place de politiques publiques robustes favorisant la qualité de vie tout en répondant aux défis énergétiques, économiques et démocratiques du XXIe siècle. Les collectivités ont un rôle clé à jouer pour accompagner ces évolutions à l’échelle locale et construire des projets de territoires sobres et résilients. Coordonnée et élaboré par Virage Énergie en partenariat avec le Cédis (centre de formation), cet ouvrage a pour
La priorité ne doit pas être donnée à la construction de bâtiments neufs plus efficaces sur le plan énergétique, mais à l’amélioration et l’optimisation de l’existant. Car une part importante de l’empreinte carbone d’un bâtiment est liée à sa construction. C’est un changement radical de philosophie qui permettrait aussi de ralentir enfin l’artificialisation des sols. Reste à convertir une partie de la filière économique très puissante de la construction vers la rénovation. Pas une mince affaire.
Cette fois ça y est. C'est fait. Le Parlement européen a voté. La production d'électricité dans les centrales nucléaires et dans les centrales à gaz - sous certaines conditions tout de même - sera désormais considérée comme « verte ». Ou plus exactement comme « de transition ». De quoi permettre des investissements dans ces deux filières tout en restant dans le cadre de l'objectif de neutralité carbone décrété par l'Union européenne (UE) pour 2050. Parce que c'est bien de cela qu'il s'agit. De neutralité carbone. Alors, au-delà des arguments dogmatiques, tentons de comprendre.
La lutte contre le changement climatique prend des formes diverses. L'une d'elles a particulièrement le vent en poupe : les litiges climatiques. Une nouvelle étude constate une accélération de son usage depuis deux ans, visant particulièrement l'industrie fossile. Si cette voie judiciaire est prisée par les ONG notamment, à l'inverse, certains énergéticiens n'hésitent pas à faire plier les États à travers le Traité sur la charte de l'énergie quand les décisions climatiques vont à l'encontre de leurs projets.
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Ce texte controversé, présenté en janvier par la Commission européenne, classe comme « verts » certains investissements pour la production d’électricité dans des centrales nucléaires qui n’émettent pas de CO₂ ou des centrales au gaz, à condition qu’elles mobilisent les technologies les plus avancées.
Deux militants écologistes du mouvement Just Stop Oil ont recouvert lundi un tableau de la National Gallery de Londres d'une image représentant un paysage bucolique massacré par les énergies fossiles, avant de se coller au cadre de l’œuvre.
Il règne comme un climat d’hypocrisie à Berne. D’un côté, on promet la neutralité carbone aussi vite que possible (mais aussi lentement que nécessaire, puisque c’est 2050 qui est visé). De l’autre, on se garde bien de s’attaquer à un traité international climaticide, véritable frein à l’accord de Paris.
Les États-Unis sont déterminés à atteindre leurs objectifs de réduction d'émissions de gaz à effet de serre, malgré la récente décision défavorable de la Cour suprême, a affirmé vendredi à l'AFP John Kerry, l'émissaire de l'administration Biden pour le climat. "Nous sommes déterminés à atteindre nos objectifs. Nous pouvons les atteindre", a-t-il déclaré à propos de ces engagements officiels, au lendemain d'une décision de la très conservatrice Cour suprême américaine qui limite fortement les pouvoirs de l'Etat fédéral dans la lutte contre le réchauffement climatique.
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L'Allemagne s'est fixé l'objectif ambitieux d'atteindre la neutralité carbone d'ici à 2045, en misant essentiellement sur le développement des énergies renouvelables et des gains d'efficacité énergétique. Dans l'analyse ci-après (en anglais) publiée le 30 juin par l'Oxford Institute for Energy Studies, Ralf Dickel(1) « montre pourquoi, pour l'Allemagne, une approche entièrement renouvelable et principalement électrique pour atteindre zéro émission nette d'ici 2045 ne fonctionnera pas, et ne permettra pas de maintenir un approvisionnement énergétique fiable ». Il souligne à ce titre le rôle essentiel du captage et de la séquestration du CO2 dans le cas allemand. L'auteur s'interroge en particulier sur les possibilités et infrastructures nécessaires pour exporter le CO2 capté sur le territoire allemand vers la Norvège.
Un quart des actions en justice liées au changement climatique depuis les années 1980 l'ont été au cours des deux dernières années, selon une étude qui montre une montée en puissance des affaires judiciaires contre des gouvernements ou des entreprises.

juin 2022

La seule solution pour assurer la sécurité énergétique de tous passe par l’abandon des combustibles fossiles polluants et l’accélération de la transition énergétique, alerte le secrétaire général des Nations unies dans une tribune au « Monde ».
La France, comme l’Union européenne, doit s’affranchir de ce texte favorable aux géants de l’énergie, dont les règles datent d’une époque révolue où la reconstruction de la planète l’emportait sur sa préservation, estiment les experts du climat Santiago Lefebvre et Yamina Saheb dans une tribune au « Monde ».
Coupures d'eau et d'électricité, panne de transport, accident du travail, pertes agricoles... quels ont été les impacts de la chaleur de juin 2022 ?
Le Conseil économique, social et environnemental doit appeler mercredi à mettre en place un objectif de baisse des émissions importées pour prendre en compte la totalité de l'empreinte carbone de la France. Dans une résolution qui doit être formellement adoptée mercredi après-midi, le Cese fait dix recommandations pour "repenser" la gouvernance de la transition écologique qui doit être "au coeur de l'action gouvernementale". Rappelant que le Haut Conseil pour le Climat (HCC) et plusieurs instances judiciaires ont estimé que la France n'en faisait pas assez pour atteindre ses objectifs climat, la résolution appelle le gouvernement à renforcer ses ambitions dans le cadre du plan climat européen.
La préservation des océans est "cruciale" pour la lutte contre le changement climatique, a déclaré l'émissaire américain pour le climat John Kerry, dans un entretien avec l'AFP en marge d'une conférence de l'ONU sur les océans organisée cette semaine à Lisbonne.
En France et au Royaume-Uni, des organismes indépendants ont critiqué cette semaine l'action climatique de leur gouvernement respectif, soulignant des insuffisances dans les politiques publiques pour atteindre les objectifs de réduction d'émissions de gaz à effet de serre fixées. Les inventaires nationaux de gaz à effet de serre permettent, dans le cadre de l'accord de Paris, de s'assurer du respect des engagements des signataires. Mais comment ces émissions sont-elles mesurées ? Qu'est-ce qu'un gaz à effet de serre?
Les derniers morceaux de charbon ont quitté la centrale il y a quelques mois à peine. Il va falloir désormais en racheter: face au gaz russe qui manque, le gouvernement autrichien a décidé de rouvrir le site. "Jamais je n'aurais imaginé que nous redémarrerions l'usine", confie Peter Probst, soudeur de 55 ans, encore sous le choc de l'annonce. "C'est vraiment triste d'être aussi dépendant du gaz", souffle-t-il lors d'une visite des lieux, dans la commune de Fernitz-Mellach (sud).
Ce vendredi 24 juin se tenait le quinzième et dernier cycle de négociations sur le Traité sur la charte de l’énergie (TCE). Ce texte permet à des investisseurs d'attaquer des États quand ils adoptent des lois climatiques qui remettent en cause leurs intérêts. Critiqué depuis des années, le traité faisait l'objet d'une refonte depuis 2018. Malgré la pression, la Commission européenne a choisi de rester dans le TCE, moyennant quelques amendements.
La major britannique BP a publié ce 28 juin son « Statistical Review of World Energy 2022 » qui fait partir des principales publications statistiques portant sur l'énergie. État des lieux en infographies.
Le Traité sur la Charte de l’énergie (TCE, « Energy Charter Treaty » en anglais) est un accord multilatéral qui fixe « un cadre juridique destiné à promouvoir la coopération à long terme dans le domaine de l’énergie ». Ouvert à la signature en décembre 1994 et entré en vigueur en avril 1998(1), ce Traité devait à l’origine permettre en particulier de faciliter la coopération énergétique avec les pays d'Europe de l'Est et d'ex-URSS.
Le groupe pétro-gazier algérien Sonatrach a annoncé lundi la découverte d'un "important" gisement de gaz à condensat dans le champs de Hassi R'mel, dans le Sahara algérien, a-t-il annoncé lundi dans un communiqué. "Sonatrach annonce, ce jour, qu'il a mis en évidence un potentiel important en hydrocarbures (..) au niveau du périmètre d'exploitation de Hassi R'mel", a précisé le groupe dans un communiqué. Les réserves de ce gisement sont estimés à "entre 100 et 340 milliards de m3 de gaz à condensat", selon le communiqué. Le gaz à condensats est du gaz naturel qui contient des hydrocarbures liquides en suspension, similaires au pétrole brut, ce qui en augmente fortement la valeur.
La communication des multinationales du pétrole et du gaz, qui disent vouloir réduire leurs émissions de gaz à effet de serre pour limiter le changement climatique, est souvent trompeuse -- et leurs discours publicitaires sont diffusés sur les réseaux sociaux, perpétuant en ligne ce "greenwashing", estiment des chercheurs. La version complète de cette enquête est à retrouver ici: http://u.afp.com/wDuz.
Les Vingt-Sept se sont mis d'accord lundi sur des objectifs contraignants pour réduire leur consommation d'énergie et accélérer l'essor des renouvelables, mais ont reporté à plus tard les ajustements jugés nécessaires pour mettre fin à leur dépendance vis-à-vis de la Russie. Réunis au Luxembourg, les ministres de l’Énergie se sont prononcé sur deux volets du plan climatique dévoilé en juillet 2021 par la Commission européenne, qui vise à réduire de 55% les émissions de gaz à effet de serre de l'UE par rapport à 1990.
Les investissements dans de nouveaux projets d’exploitation de combustibles fossiles ne bénéficieront plus d’une protection juridique sur les territoires de l’UE et du Royaume-Uni en vertu d’un accord conclu vendredi 24 juin en vue de réformer le traité sur la Charte de l’énergie (TCE) de 1994.
Ce redémarrage ponctuel ne remet pas en question l’engagement d’Emmanuel Macron de fermer, d’ici à 2022, les dernières centrales à charbon, très émettrices de CO₂.
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L'UE a obtenu vendredi de réformer la Charte de l'énergie, un traité vieux de 30 ans accusé d'entraver ses ambitions climatiques car trop protecteur des énergies fossiles, mais le compromis est jugé insuffisant par les ONG, qui demandent aux Européens de s'en retirer. Signé en 1994, au sortir de la Guerre froide, pour offrir des garanties aux investisseurs dans les pays d'Europe de l'Est et de l'ex-URSS, le méconnu Traité sur la Charte de l'énergie (TCE) va-t-il faire dérailler les efforts des Vingt-Sept pour réduire leurs émissions carbone?
Avec la levée des mesures contre la propagation du coronavirus, les émissions de dioxyde de carbone (CO2) provenant de la combustion de combustibles fossiles sont reparties à la hausse, de +6,3%, dans l'Union européenne, en 2021, indique vendredi Eurostat.
Méconnu, le Traité international sur la charte de l’énergie permet aux entreprises des énergies fossiles d’attaquer en justice les pays agissant contre le réchauffement climatique. Des négociations tentent de le réviser.
Le résultat est particulièrement démonstratif du caractère climato-compatible de cette source d’électricité, puisqu’il affiche moins de 4 grammes d’équivalent CO2 par kWh produit. Très exactement 3,7 grammes tous gaz à effet de serre confondus dans cette unité d’équivalent CO2 qui permet de les compter ensemble (le chiffre pour le seul CO2 émis tombe à 3,1 grammes). Pourquoi démonstratif ? Tout simplement parce qu’il s’agit d’un chiffre parmi les plus bas possibles relativement à n’importe quel autre moyen de production d’électricité.
Cinq jeunes Européens portent plainte, mardi, devant la Cour européenne des droits de l’homme contre plusieurs Etats signataires de cet accord, estimant qu’il ne permet pas le respect de l’accord de Paris sur la lutte contre le réchauffement climatique.
Dans les prochaines semaines, l’UE prendra une décision cruciale : elle définira les investissements énergétiques pouvant être qualifiés d’écologiques. Ce moment pourrait être historique pour l’humain et la planète 🌍✊ Mais après des décennies de désinformation sur le nucléaire et le gaz, l’UE s’apprête à les considérer comme des énergies vertes. https://act.wemove.eu/campaigns/renouvelables
Les entreprises impliquées dans l’extraction de combustibles fossiles, dont les plus importantes étaient en 2013 à l’origine d’environ les deux tiers des émissions mondiales de dioxyde de carbone, font aujourd’hui face à un mouvement grandissant de désinvestissement dans leurs activités. Les promoteurs de cette initiative mondiale, née en 2010 sur les campus américains ont pour objectif de lutter contre le réchauffement climatique en compressant les flux financiers en direction de l’industrie des énergies fossiles.
Ecolo et Groen ont réclamé lundi que la Belgique plaide au niveau de l'Union européenne pour une sortie rapide et coordonnée des États membres du Traité sur la Charte de l'énergie, accusé de faire le jeu des investissements dans les énergies fossiles.
L'Allemagne, qui a annoncé un recours accru au charbon pour compenser les baisses de livraisons de gaz russe, promet que cette solution sera temporaire et ne change rien à son objectif d'abandonner cette énergie polluante en 2030.
L’enjeu crucial de la décennie à venir est de réduire nos émissions de gaz à effet de serre en mobilisant, d’une part, des énergies décarbonées et en améliorant, d’autre part, l’efficacité énergétique de nos économies dans le but de « faire autant avec moins ».
Ces dernières années, des citoyen·ne·s du monde entier sont descendu·e·s dans la rue par millions pour exiger des politiques climatiques et sociales ambitieuses et équitables. Les progrès sont rares et un changement profond et systémique est loin d’être gagné. Pendant ce temps, le climat déraille littéralement sous nos yeux et les conditions de vie de plus en plus de personnes à travers le monde ne cessent de se dégrader. Des grands changements dans l’histoire ont souvent eu lieu après des actes massifs de désobéissance civile. Des gens ordinaires ont choisi de résister et d’enfreindre la loi pour exiger avec détermination le changement, ensemble. C’est exactement ce que nous allons faire. Il est temps de pousser l’ère fossile vers la sortie et de bâtir ensemble un avenir viable et socialement juste.
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Immergés dans des bassins géants installés sous terre, des cristaux se forment lentement autour de tubes réfrigérants. En cette période de canicule, ce centre de stockage de glace participe à la climatisation du quartier d'affaires de La Défense. Dans un monde qui se réchauffe, les "réseaux de froid urbain" à l'échelle de quartiers ou de villes entières, encore très marginaux dans le monde, visent à offrir une alternative plus environnementale à la multiplication des climatiseurs individuels problématiques pour le climat.
Le président américain Joe Biden a estimé vendredi, lors d'une conférence des grandes économies sur le climat, que l'invasion russe de l'Ukraine démontrait l'importance des énergies renouvelables pour la sécurité nationale ainsi que pour la lutte contre la crise climatique. "L'attaque brutale et non provoquée de la Russie contre sa voisine, l'Ukraine, a alimenté une crise énergétique mondiale et rendu encore plus clair le besoin d'atteindre une sécurité énergétique fiable et de long terme", a-t-il dit en ouverture de ce forum auquel il a convié les principales économies du monde. C'est la troisième fois que le dirigeant américain, sous pression aux États-Unis face à l'inflation galopante notamment tirée par la hausse des prix du carburant, réunit le Forum des grandes économies sur le climat et l'énergie (MEF).
Le secrétaire général de l'ONU a lancé vendredi une attaque en règle contre l'industrie des combustibles fossiles, l'accusant de tenir "l'humanité à la gorge" et appelant les dirigeants des grandes économies à agir pour "mettre fin à l'ère des énergies fossiles". "Le premier devoir d'un dirigeant, c'est de protéger les populations des dangers clairs et actuels. Rien ne pourrait être plus clair ou présent que le danger de l'expansion des combustibles fossiles", a dit Antonio Guterres dans un discours à l'adresse du Forum des grandes économies sur l'énergie et le climat (MEF). Cette réunion virtuelle, organisée par le président américain Joe Biden, réunit les pays "représentant 80% du PIB, de la population et des émissions de gaz à effet de serre du monde", selon la Maison Blanche. "Même à court terme, les combustibles fossiles n'ont aucun sens politique ou économique. Pourtant, nous semblons piégés dans un monde où les producteurs de combustibles fossiles et les financiers tiennent l'human
Quelques dizaines de jeunes activistes ont mené vendredi des actions à Bruxelles devant les trois sièges des partis majoritaires du gouvernement wallon (PS, MR et Ecolo) afin de les appeler à s'opposer au renouvellement du permis d'exploitation de l'aéroport de Liège, qui devrait être décidé à la rentrée académique.
Comment remplacer la chaudière au gaz de la boulangerie par une chaudière biomasse ? Ou récupérer et valoriser la chaleur du four de la fonderie ? Une plateforme de mise en relation entre entreprises, sorte de "tinder du carbone", est lancée jeudi en France. Baptisée "je décarbone", la plateforme a pour but de permettre aux entreprises de trouver des solutions pour réduire leurs émissions de CO2 ou leur consommation d'énergie, et à celles qui apportent des solutions techniques, de trouver des clientes.
Les pays pauvres ont clamé leur "déception" jeudi à la fin de pourparlers censés donner un élan à la prochaine conférence climat de novembre en Égypte, mais qui n'ont débouché sur aucune avancée notable, avec des pays riches taxés "d'hypocrisie" par les militants écolos. Les représentants de près de 200 pays étaient réunis depuis 10 jours à Bonn, siège de l'agence spécialisée onusienne, pour débroussailler comment concrétiser l'ambition affichée il y a six mois, lors de la COP26 de Glasgow.
Le "Vérité40" dévoile sa composition. Cet outil pédagogique est construit à partir du CAC40, mais avec des critères de sélection différents puisque les émissions de CO2 des entreprises priment. Résultat, de nombreux fleurons français qui composent l’indicateur phare de la place de Paris, comme TotalEnergies, Airbus, ArcelorMittal, Michelin ou encore Engie, en sont exclus.
Yamina Saheb est experte internationale des politiques d’atténuation du changement climatique au cabinet d’études OpenExp et enseignante à Sciences Po Paris. Elle est l’une des auteurs du rapport du GIEC sur l’atténuation du changement climatique.
Une "occasion historique perdue", et pas (encore) de transition en vue: la part des énergies renouvelables dans la consommation énergétique mondiale a stagné en 2021, dépassée par le rebond des combustibles fossiles après le Covid, souligne le rapport annuel du réseau d'experts REN21. Cette année de reprise post-Covid a pourtant vu un niveau record de construction dans le solaire comme l'éolien. Mais les renouvelables (ENR) ont été rattrapées par le rebond du pétrole, du gaz et du charbon, et une hausse de la demande générale en énergie. "La part des renouvelables dans la consommation mondiale d'énergie a stagné en 2021, malgré des installations records de capacités renouvelables", conclut le rapport.
Les fossiles continuent de dominer largement le secteur de l’énergie, en dépit de la hausse inédite des capacités de production de l’éolien et du solaire.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) prévoit que la demande pétrolière mondiale va pour la première fois dépasser les niveaux d'avant la pandémie de Covid l'an prochain, tirée par la Chine.
Le Royaume-Uni a lancé mardi un appel d'offres pour attribuer 13 licences de stockage de CO2 dans de la roche sous-marine au large de la mer du Nord, une première, et pourrait accorder à terme jusqu'à 100 permis. "Ces permis, en plus de six autres déjà émis, pourraient (...) contribuer de manière importante à l'objectif de stocker 20 à 30 millions de tonnes de CO2 d'ici 2030", selon un communiqué de l'Autorité britannique de la transition de la mer du Nord (NSTA), qui réglemente les industries énergétiques.
Alors que la France s’apprête à supporter une vague de chaleur sans précédent pour un mois de juin, l’économiste Maxime Combes a appelé, dans un billet publié sur son blog Mediapart, à nommer cet épisode « canicule TotalÉnergies no 1 ».
La Turquie a officiellement lancé lundi l'exploitation de gaz naturel en mer Noire qui doit lui permettre, selon son président, de produire 10 millions de mètres cubes d'ici le premier trimestre 2023. Recep Tayyip Erdogan a assisté en direct à la pose et au raccordement du premier pipeline au fond de la mer depuis le port de Filyos, dans la province de Zonguldak à environ 400 km à l'est d'Istanbul sur la côte de la mer Noire. Le gisement lui-même, situé à 170 km au nord du rivage, a été découvert en août 2020 et présenté par le chef de l'État comme "le plus grand gisement de gaz naturel de l'histoire de la Turquie". Il avait alors fait état de "réserves estimées à 320 milliards de mètres cubes"
Les météorologues sont formels : nous allons devoir supporter une vague de chaleur peut-être sans précédent pour un début de mois de juin. Parce que ces épisodes vont devenir plus fréquents, nombreux et intenses, donnons-leur un nom : celui des responsables du réchauffement climatique. Puisqu'il faut bien commencer un jour, appelons celle qui arrive « canicule TotalEnergies n°1 ». Explications.
Le groupe pétro-gazier français va prendre une part de 6,25 % dans le projet, qui vise à aider le pays du Golfe à augmenter sa production de gaz naturel liquéfié (GNL) de 60 % d'ici 2027.
Le Qatar a annoncé dimanche avoir choisi le géant des hydrocarbures TotalEnergies comme premier partenaire pour le développement du plus grand champ de gaz naturel du monde.
Grâce à des observations par satellite, des scientifiques ont pour la première fois détecté une fuite importante de méthane, puissant gaz à effet de serre, provenant d'une installation offshore (en mer), selon une récente étude.
Avec plus de la moitié d'habitants sans accès à l'électricité, le continent africain est à la croisée de chemins pour choisir comment alimenter son développement en énergie, explique dans un entretien à l'AFP le directeur de l'ONG PowerShift Africa, Mohamed Adow.
Le gouvernement allemand a appelé vendredi à la mobilisation nationale pour réaliser des économies d'énergie, enrôlant organisations syndicales et patronales dans une campagne destinée à réduire la consommation pour faire face à la hausse des prix et lutter contre le réchauffement climatique. "Celui qui économise de l'énergie aide l'Allemagne à devenir moins dépendante des importations russes et apporte sa pierre à l'édifice pour le climat", a affirmé le ministre de l'Économie et du Climat Robert Habeck, en présentant cette initiative.
Des politiques publiques "rapides, agressives et soutenues" seront nécessaires pour que le rythme de décarbonation du secteur aérien soit de justesse compatible avec les objectifs de limitation du réchauffement climatique, prévient jeudi un groupe de réflexion.
Yamina Saheb est experte internationale des politiques d’atténuation du changement climatique au cabinet d’études OpenExp et enseignante à Sciences Po Paris. Elle est l’une des auteurs du rapport du GIEC sur l’atténuation du changement climatique.
Au cours des 4 premiers mois de 2022, les exportations américaines de GNL vers l’Union européenne et le Royaume-Uni ont triplé par rapport à la même période en 2021 selon les dernières estimations de l’EIA américaine (Energy Information Administration)(1).
Les auteurs du dernier rapport du GIEC cèdent à la tentation de croire que les énergies « vertes » peuvent se substituer rapidement à leurs homologues fossiles, estime Jean-Baptiste Fressoz dans sa chronique au « Monde ».
Rendre obligatoire la rénovation thermique de tous les bâtiments et 100% prise en charge par l’Etat pour les 7 millions de passoires énergétiques en France d’ici 2030.
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mai 2022

Face aux risques pesant sur l'approvisionnement en énergie l'hiver prochain, qui pourraient se traduire par des coupures affectant des millions de foyers, Londres se prépare notamment à faire tourner plus longtemps ses centrales à charbon, a-t-on appris lundi auprès du gouvernement.
Le changement climatique et les enjeux associés de limitation du réchauffement climatique et d’adaptation des activités humaines ne sont pas indépendants de la crise que connaît la biodiversité. Comme le précisent le GIEC et l’IPBES dans leur rapport commun, les crises climatiques et de perte de la biodiversité sont étroitement liées et se renforcent mutuellement ; aucune des deux ne pourra être résolue avec succès si les deux ne sont pas abordées ensemble[1].
Huées, portes bloquées… Des manifestants climatiques ont perturbé l’ouverture de l’assemblée générale de TotalEnergies, à Paris.
Demande des actionnaires de TotalEnergie d’inscrire à l’ordre du jour de l’assemblée générale du 25 mai des résolutions climatiques : illustration de la manière dont les enjeux climatiques s’installent progressivement dans la vie des sociétés commerciales, notamment celles qui négocient leurs titres sur les marchés financiers. Plus précisément, au-delà de la prise de conscience générale qui s’est imposée aux entreprises, la vie technique des sociétés a vu surgir cette problématique, notamment avec les initiatives des actionnaires qui commencent à demander l’inscription de résolutions climatiques à l’ordre du jour d’assemblées générales de société cotées sur les marchés financiers.
Ce matin, 250 activistes du mouvement climat se sont mobilisé·es pour bloquer l'Assemblée Générale annuelle de Total, afin d’exiger de Patrick Pouyanné des engagements concrets et immédiats sur un retrait des activités de Total en Russie et cesser dès maintenant tout projet d'énergies fossiles.
Des militants écologistes ont bloqué ce mercredi l'assemblée générale de TotalÉnergies qui veut construire le plus grand oléoduc chauffé du monde.
Le PDG de TotalEnergies, Patrick Pouyanné, a estimé mercredi, lors de l'assemblée générale du groupe, que l'objectif d'une baisse de 30% de la consommation de produits pétroliers d'ici dix ans, tel qu'envisagé par l'Agence internationale de l'énergie (AIE), n'était pas tenable.
La major française TotalEnergies est impliquée dans 22 « bombes carbone » dont quatre n’étaient pas en développement en 2021, selon l’ONG Reclaim Finance
Le géant pétrolier français a été jugé le 23 mai dans un procès fictif. Objectif, à deux jours de son assemblée générale : rappeler sa contribution au « chaos climatique », et faire témoigner des victimes du monde entier.
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Deux instituts d'études spécialisés ont appelé vendredi les pays du G20 à renforcer rapidement leurs engagements climatiques pour tenter de respecter les objectifs de l'accord de Paris comme ils l'ont promis lors de la dernière conférence climat COP26. "Aucun des pays du G20 n'en fait assez pour maintenir l'espoir de limiter le réchauffement à 1,5°C" par rapport à l'ère pré-industrielle, a déclaré dans un communiqué Tom Evans, de l'institut E3G qui publie une analyse des derniers engagements de ces pays conjointement avec le Energy and Climate Intelligence Unit.
Réduire les émissions de CO2 dans l'industrie lourde représente une tâche difficile mais essentielle, estime l'Agence internationale de l'énergie (AIE), qui propose jeudi aux pays du G7 de financer des démonstrateurs technologiques ou encore de soutenir la demande pour des pratiques plus vertueuses.
Trente-huit jours consécutifs au-dessus des normales saisonnières: la France a enregistré un record printanier de chaleur, battant la série de 37 jours consécutifs datant d'avril-mai 2020, indique jeudi Météo-France. Et "avec les températures attendues au moins jusqu'à samedi, ce record est appelé à être encore battu", prévient l'établissement public.
Le gouvernement américain a lancé jeudi un plan prévoyant 3,5 milliards de dollars pour des projets de captage de dioxyde de carbone (CO2) directement dans l'air, une technologie récente considérée comme une possible solution dans la lutte contre le changement climatique. L'argent est destiné à financer quatre grands programmes chapeautant eux-mêmes divers projets ayant la spécificité de chercher à capter le CO2 dans l'air ambiant et non pas seulement à la sortie de cheminées d'usines ou de centrales électriques, puis à le stocker, a précisé le ministère de l'Energie dans un communiqué.
Quatre marqueurs clés du changement climatique ont battu de nouveaux records en 2021, a indiqué mercredi l'ONU, prévenant que le système énergétique mondial conduit l'humanité à la catastrophe. Les concentrations de gaz à effet de serre, l'élévation du niveau de la mer, la température et l'acidification des océans ont tous établi de nouveaux records l'année dernière, a déclaré l'Organisation météorologique mondiale (OMM) dans son "Etat du climat mondial en 2021".
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Un investisseur institutionnel a critiqué le plan de transition climat de Shell, estimant qu'il ne diminuait pas assez la consommation de pétrole, avant l'assemblée générale du géant de l'énergie la semaine prochaine, dans le viseur des militants écologistes.
Le groupe pétrolier français TotalEnergies a annoncé mardi qu'il démarrerait en 2025 l'exploitation du champ de Ballymore situé au large du Golfe du Mexique, tablant sur 75.000 barils de pétrole par jour, dans un communiqué. La compagnie française s'est engagée vers la neutralité carbone, pour contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique, mais elle ne cesse de dire qu'elle veut continuer à répondre à la demande en gaz et en pétrole tant qu'il y en a, et qu'elle ne compte pas renoncer à développer de nouveaux gisements.
L'embargo à venir sur le gaz russe rend crucial le problème de la dépendance énergétique de l'Europe. La solution trouvée, le recours au gaz de schiste, lui substitue une autre dépendance, celle à l'égard des États-Unis. Et pose de sérieuses questions écologiques. C'était devenu au début des années 2010 l'un des tabous de la politique française de l'énergie : malgré les gisements présents sous nos pieds, la France n'aurait pas recours au gaz et au pétrole de schiste pour atteindre son indépendance énergétique. Mais les guerres sont de grandes briseuses de tabous : après avoir dû renoncer en 2020 à un contrat de livraison de gaz naturel liquéfié (GNL) en provenance des États-Unis, Engie va finalement céder à cette sirène. L'objectif : s'affranchir de la dépendance à l'égard de la Russie, qui représente 20 % des approvisionnements du successeur de GDF, et 40 % de la consommation européenne.
Les grandes compagnies pétrolières et gazières sont encore loin du compte lorsqu'il s'agit de réduire les émissions de gaz à effet de serre liées à l'utilisation des produits qu'elles vendent, selon les derniers chiffres analysés par l'AFP, mais les européennes ont pris une longueur d'avance.
Les voitures électriques contribuent-elles vraiment à sauver la planète ? Leurs détracteurs estiment que les bénéfices environnementaux sont exagérés, mais concernant le réchauffement climatique, les études montrent bien qu'elles émettent moins de gaz à effet de serre que les voitures à moteur à combustion.
En route vers l'abîme ? L’Énergie du déni. Comment la transition énergétique va augmenter les émissions de CO2, Vincent Mignerot, Rue de l’échiquier, 2021, 92 p., 11 €. Laurent Testot Mensuel N° 348 - Juin 2022 En route vers l'abîme ? Est-il possible de réussir une transition énergétique d’ici à 2050, comme s’y sont engagés les États suite à l’accord de Paris sur le climat signé en 2015 ? Vaste question soulevée par Vincent Mignerot dans cet opuscule. Si la réponse est oui, nous pouvons espérer surmonter ce qui ne sera qu’une crise climatique : un défi passager que nos économies peuvent relever en cessant d’utiliser des énergies fossiles perturbant le climat et en leur substituant des énergies renouvelables, voire nucléaires, qui n’émettront pas de gaz à effet de serre. Si la réponse devait être non (et la démonstration de l’auteur incite à le penser), nous serions incapables d’éviter une « catastrophe climatique qui mettrait en danger l’habitabilité du monde ». Le grand récit de la transition énergétique i
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EACOP, ce nom est inconnu pourtant c’est l’un des projets les plus climaticides en cours. EACOP c’est “l’Oléoduc de pétrole brut d’Afrique de l’Est” : un méga projet pétrolier porté principalement par Total Energies en Ouganda et en Tanzanie. S’il voit le jour, ce sera le plus long oléoduc chauffé au monde : 1443 km de long et il contribuera à émettre 34 millions de tonnes de CO2 par an, soit 6 fois les émissions de l’Ouganda.
Alors que les gouvernements promettent de lutter contre le changement climatique, l'industrie pétrolière et gazière, elle, continue de lancer des méga-projets d'extraction d'énergies fossiles. C'est ce qu'ont découvert les journalistes d'investigation du Guardian.
Le ministre canadien de l'Environnement Steven Guilbeault est visé par une action en justice initiée notamment par Equiterre, l'organisme écologiste qu'il a lui-même co-fondé il y a près de 30 ans, pour avoir approuvé le projet pétrolier Bay du Nord dans l'est du pays. "Ecojustice, au nom d'Equiterre et de la Fondation Sierra Club Canada, a déposé la poursuite contre le ministre de l'Environnement et du Changement climatique à la Cour fédérale le 6 mai", a déclaré Equiterre dans un communiqué, mercredi.
The world’s leading energy economist has warned against investing in large new oil and gas developments, which would have little impact on the current energy crisis and soaring fuel prices but spell devastation to the planet.
L'organisme Corpernicus vient de publier un rapport alarmant sur l'état de la sécheresse en Europe et ses conséquences sur l'agriculture et la production d'énergie.
les pesticides et engrais, tout comme les plastiques, sont dérivés de l’industrie pétrochimique et contribuent de ce fait au réchauffement climatique. En outre, ils contaminent l’eau, le sol, notre alimentation, l’air que nous respirons. Ils affectent ainsi notre santé de manière durable en perturbant les interactions entre génome et environnement, ainsi que notre écosystème en général. Et quand on cherche à les détruire, on émet encore plus de gaz carbonique ou de méthane. Autrement dit, les énergies fossiles alimentent des cercles vicieux, car les menaces sont interdépendantes et les effets cumulatifs.
Countries should move from coal to renewable energy without shifting to gas as a “transition” fuel to save money, as high gas prices and market volatility have made the fossil fuel an expensive option, analysis has found. Natural gas has long been touted as a “transition” fuel for economies dependent on coal for their power needs, as it has lower carbon dioxide emissions than coal but requires similar centralised infrastructure, and gas-fired power stations take only a couple of years to build. Earlier this year, before Russia invaded Ukraine, the European Commission angered green campaigners by including gas as a “bridge” to clean energy in its guidebook for green investment.
Il y a une chance sur deux pour que la température mondiale annuelle moyenne soit temporairement supérieure de 1,5°C aux valeurs préindustrielles pendant l'une des cinq prochaines années au moins, a indiqué l'ONU mardi. Un franchissement temporaire de ce seuil sur une année n'est toutefois pas synonyme d'un dépassement durable de ce seuil, au sens où l'entend l'Accord de Paris sur le climat. Cet accord vise à contenir l'augmentation de la température moyenne mondiale nettement en dessous de 2 degrés Celsius par rapport aux niveaux préindustriels et si possible à 1,5 degré.
Le gaz fossile, deuxième source d’énergie la plus consommée en France, est responsable de 20 % de nos émissions de CO2. GRDF ou l’ADEME assurent qu’il est possible de le remplacer par du gaz renouvelable issu de la dégradation de matières végétales, bien moins polluant, le biométhane. Certaines associations, en revanche, voient dans cette alternative une menace pour les sols agricoles.
Que ressentent les employés du secteur pétrolier ou gazier ? Culpabilité, crainte pour l’avenir, envie de reconversion... Les « petites mains du changement climatique » témoignent.
L'Inde prévoit de mettre en location des mines de charbon abandonnées auprès de compagnies minières, en vue de soutenir une production qui peine à faire face aux conséquences d'une vague de chaleur record dans le pays, a annoncé vendredi le gouvernement indien. Au total, le gouvernement prévoit de louer plus de 100 mines de charbon publiques dormantes à des sociétés minières privées sur la base d'un partage des revenus. Les dirigeants indiens se sont ainsi dits prêts à simplifier les démarches administratives pour encourager les offres de géants miniers tels que Vedanta, Adani et d'autres.
Dix pays sont responsables des trois quarts du volume mondial de gaz torchés, tandis que l’élimination du torchage et des émissions de méthane est cruciale pour la transition énergétique
Si toute l'humanité vivait comme les Français, elle aurait consommé ce 5 mai toutes les ressources que la planète peut renouveler en un an, a annoncé WWF, estimant que la France pouvait faire reculer ce "jour du dépassement" de 25 jours d'ici 2027. Chaque année, l'ONG américaine Global Footprint Network calcule le "jour du dépassement" pour le monde -29 juillet en 2021-, en croisant l'empreinte écologique des activités humaines (surfaces terrestre et maritime nécessaires pour produire les ressources consommées et pour absorber les déchets de la population) et la "biocapacité" de la Terre (capacité des écosystèmes à se régénérer et à absorber les déchets produits par l'Homme, notamment la séquestration du CO2).
Soirée débat organisée par les Groupes Bibliques Universitaires (www.gbu.fr) et A Rocha France (www.arocha.fr). Modération de la soirée : Joseph Gotte Jean-Marc JANCOVICI est ingénieur de l’Ecole polytechnique, consultant et spécialiste de l’énergie et du climat. Membre du Haut Conseil pour le climat auprès du Premier Ministre, il est également professeur à l’Ecole des Mines, conférencier, auteur de livres et chroniqueur indépendant. Il est connu pour son travail de sensibilisation et de vulgarisation sur les thèmes de l’énergie et du réchauffement climatique. Il est cofondateur et associé de la société de conseil Carbone 4 et président et fondateur du groupe de réflexion The Shift Project. Sa bande dessinée Un Monde Sans Fin (écrite avec Christophe Blain), et le Plan de Transformation de l’Economie Française, édité par le Shift Project, se placent tous les deux en tête des ventes d’ouvrage en France début 2022. Jean-François MOUHOT est docteur en histoire, conférencier et directeur d'A Rocha France, une org

avril 2022

Peu après le début du conflit en Ukraine, en février, la presse internationale a alerté l’opinion publique sur les risques de pénurie de néon, un gaz rare, mais crucial pour la production des semi-conducteurs. Les données, quelque peu contradictoires, indiquaient que l’Ukraine fournirait entre 55 et 90 % du néon utilisé dans le monde. L’industrie des semi-conducteurs devait donc se préparer à une crise majeure à relativement brève échéance. Puis, à partir du début d’avril, silence radio. La crise s’est-elle résorbée? À quel point était-elle sérieuse en premier lieu? Enquête sur un gaz méconnu.
La Chine a annoncé jeudi la suppression des droits de douane sur ses importations de charbon, un geste de nature à accroître encore les émissions de CO2 du premier émetteur mondial de gaz à effet de serre. Le pays le plus peuplé de la planète a promis en 2020 de commencer à réduire ses émissions de carbone avant 2030 mais son bilan énergétique repose encore à 56% sur le charbon, une source d'énergie particulièrement nocive pour le climat.
Malgré les dommages causés au climat, la planète compte encore des projets de construction ou d'extension de centrales électriques au charbon dans 34 pays différents, surtout en Chine, dénonce le rapport annuel du Global Energy Monitor publié mardi.
Lithium, cobalt, nickel... l'Union européenne doit organiser rapidement son approvisionnement en métaux pour la transition énergétique, faute de quoi des difficultés s'annoncent dès 2030, menaçant ses objectifs en matière d'autonomie comme de climat, alerte un rapport publié lundi.
Le financement des énergies fossiles par les 60 plus grandes banques au monde a atteint 4 600 milliards de dollars sur les six années qui nous séparent de l'adoption de l'accord de Paris, avec 742 milliards pour la seule année 2021. Ce rapport examine le financement des banques commerciales et d'investissement à l'industrie des énergies fossiles - prenant en compte leurs rôles de prêteur et d'émetteur d'actions et de titres de dette - et en conclut que, même au cours d'une année où les engagements « zéro émission nette » étaient très en vogue, le secteur financier a continué, par sa logique de business as usual, à alimenter le chaos climatique.
Les derniers engagements de Pékin en matière de climat, ont déjà conduit à l'annulation de 15 projets de centrales électriques au charbon, financés à l'étranger par la Chine, mais certains chantiers "dans une zone grise" pourraient aboutir, anticipent des experts. Les 15 projets annulés représentaient l'équivalent de 12,8 gigawatts (GW) d'électricité, selon une étude publiée vendredi par le Centre for Research on Energy and Clean Air (CREA), un institut de recherche basé en Finlande.
La guerre en Ukraine nous rappelle que notre dépendance aux énergies fossiles, principale source du changement climatique, est en outre une grave faiblesse géopolitique et stratégique. Il faut tout faire pour en sortir vite, à commencer par la réduction de notre consommation d’énergie mais le recours aux sources décarbonées, dont le solaire, est incontournable. Dans les quinze prochaines années, en France, les seules technologies capables de produire de manière opérationnelle de l’électricité bas-carbone sont les énergies renouvelables.
Pour sortir d’une dépendance à l’alcool, il ne sert à rien d’allonger son verre à l’eau. Il en va de même pour s’acquitter de notre dépendance aux énergies fossiles et répondre aux enjeux climatiques. Les demi-mesures ont montré leurs limites. Un sevrage disruptif est nécessaire. Le dernier grand Plan de relance de la Wallonie le prévoit. Aussi, l’ambition actuelle autour de Liège Airport – dont la venue d’Alibaba, l’Amazon made in China – doit être radicalement revue. L’enquête publique en cours est l’occasion de remettre sur la table les vraies questions du débat ! La Wallonie ambitionne que Liège Airport devienne le premier aéroport cargo européen. Une première place sur le podium de la logistique qui exclut toute médaille aux épreuves du développement durable et de la résilience.
Cette notion de sobriété est ancienne mais aujourd'hui, elle revient sur le devant de la scène. À l'inverse de la surconsommation, rechercher la sobriété vise à modérer la production et la demande d'énergie, de biens et de services pour réduire les émissions de CO2. Concrètement, cette démarche passe par la mise en œuvre de mesures politiques contraignantes qui visent à changer les modes de vie.
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Le gaz liquéfié et la fracturation hydraulique sont soudain considérés comme des technologies d’avenir. La demande européenne provoque un boom inattendu. En raison de la guerre en Ukraine, les exportations de gaz liquéfié en provenance des Etats-Unis doivent «libérer» l’Union européenne des importations en provenance de Russie. C’est en tout cas ce que prévoit la «déclaration sur la sécurité de l’approvisionnement énergétique européen» annoncée (le 25 mars 2022) par Joe Biden et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
Une centaine d'Ukrainiens se sont rassemblés aux côtés du mouvement environnemental 'Rise for Climate', samedi à Anvers afin de mettre fin à l'approvisionnement de l'énergie russe en Belgique.
Le plan « REPowerEU » présenté début mars 2022 par la Commission européenne(1) vise à « rendre l'Europe indépendante des combustibles fossiles russes bien avant 2030 ». Il suppose entre autres « de multiplier au moins par 3 les capacités installées d’énergie solaire photovoltaïque et par 2,5 les capacités éoliennes » au niveau européen, souligne Susanne Nies(2) dans le « briefing » en anglais ci-après, publié le 12 avril par le Centre Énergie & Climat de l'Ifri.
Un groupe d'investisseurs de TotalEnergies, représentant 0,8% de ses titres, ont annoncé déposer une résolution en vue de l'assemblée générale des actionnaires du groupe pour lui demander de se conformer à l'accord de Paris sur le climat. Dans cette motion, ces onze investisseurs "appellent la compagnie à fixer et publier des objectifs cohérents avec l'accord de Paris", selon un communiqué publié par le gestionnaire d'actifs MN, qui a conduit l'initiative en vue de l'AG annuelle prévue le 25 mai.
Dans le monde, le nucléaire est en déclin, largement supplanté par les énergies renouvelables. Pourtant, la France prévoit de relancer le nucléaire. Une relance qui se base sur des hypothèses fragiles et risque de nous coûter cher. [4/5]
Des terrils de charbon luisent en plein soleil aux abords d'une centrale thermique à Dadri dans le nord de l'Inde, économie émergente confrontée à une pression accrue pour repenser sa dépendance au combustible fossile en raison de l'urgence climatique. L'Inde, troisième émetteur mondial de CO2, dépend du "diamant noir" pour 70% de ses énormes besoins énergétiques.
Un regroupement d’associations étudiantes du Québec, représentant plus de 330 000 étudiants, lance une campagne nationale de pression sur le gouvernement fédéral contre les énergies fossiles.
Clôturant la trilogie ouverte en août 2021 – avec son rapport sur la « science du changement climatique »(1) suivi en mars 2022 par celui sur les « impacts et adaptation »(2) –, le GIEC (Groupement intergouvernemental sur l’étude du climat) a rendu public ce lundi 4 avril 2022 son nouveau rapport sur l’« atténuation »(3). Initiée en 2018, cette somme signée par 278 scientifiques du monde entier dresse l’état des connaissances scientifiques sur les options de réduction des émissions (« l’atténuation » du titre) de gaz à effet de serre.
La Grèce va doubler sa production de lignite (charbon) pour les deux prochaines années afin de diminuer sa dépendance au gaz russe, a annoncé jeudi le porte-parole du gouvernement grec, Yannis Ekonomou. "Le lignite est polluant et dans des circonstances normales, le gaz naturel est moins cher", a souligné le porte-parole dans un point presse. Mais, en raison de la guerre en Ukraine et du besoin pour la Grèce de diversifier son approvisionnement en énergie, la mesure sera, selon le porte-parole, "nécessaire" pour les deux prochaines années.
Réduire de près de moitié les émissions de gaz à effet de serre en huit ans: ce scénario nécessaire pour limiter le réchauffement à +1,5C° est possible avec des outils déjà disponibles et abordables dans de nombreux secteurs, selon les experts climat de l'ONU. Le dernier rapport des experts du Giec publié lundi est sans appel. Pour ne pas dépasser le seuil de +1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle, il faut que les émissions atteignent leur pic avant 2025 et diminuent de 43% d'ici 2030 par rapport à 2019. Si le délai semble très court, les calculs des options disponibles par secteur montrent que "le potentiel total de réduction d'émissions d'ici 2030" est "suffisant" pour les réduire à la moitié du niveau actuel "ou moins", assure le texte.
Le monde devra recourir au captage et stockage du CO2 de l'air et des océans, quel que soit le rythme auquel il parvient à réduire ses émissions de gaz à effet de serre, estime l'ONU dans son dernier rapport de référence. Longtemps perçues comme marginales ou comme un stratagème de l'industrie pour éviter de réduire ses émissions, les mesures d'élimination du dioxyde de carbone (EDC) sont désormais un outil nécessaire, selon le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec). "C'est le premier rapport du Giec à affirmer clairement que l'élimination du CO2 est nécessaire pour atteindre nos objectifs climatiques", a souligné Steve Smith, à la tête de l'initiative Oxford Net Zero, à l'Université d'Oxford.
La Belgique doit prendre ses responsabilités en matière de réchauffement climatique en mettant en place un plan d'action qui permettra d'éviter le recours aux technologies polluantes tout en favorisant une réduction de la consommation d'énergie et une utilisation maximale des énergies renouvelables, demande mardi la Coalition Climat, en réaction au nouveau rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC). À cette fin, L'ASBL propose un plan en dix point pour aiguiller les décideurs belges.
transition énergétique vs Effondrement
La Belgique doit prendre ses responsabilités en matière de réchauffement climatique en mettant en place un plan d'action qui permettra d'éviter le recours aux technologies polluantes tout en favorisant une réduction de la consommation d'énergie et une utilisation maximale des énergies renouvelables, demande mardi la Coalition Climat, en réaction au nouveau rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec).
Qualifiant "d'accablant" le nouveau rapport du Giec, le secrétaire général de l'Onu, Antonio Guterres, a dénoncé lundi les mensonges de "certains gouvernements et responsables d'entreprises" en matière de lutte contre le changement climatique. "La science nous explique que ce sera le résultat de nos politiques énergétiques actuelles", a-t-il poursuivi, accusant " des pays et entreprises gros émetteurs (de gaz à effet de serre) de ne pas seulement détourner les yeux, mais de mettre de l'huile sur le feu". "Ils étouffent notre planète, au nom de leurs intérêts acquis et de leurs investissements historiques dans les énergies fossiles, alors que des solutions renouvelables moins chères offrent des emplois verts, la sécurité énergétique et une plus grande stabilité des prix."
Des actifs dans les hydrocarbures équivalant aujourd'hui à des fortunes risquent de perdre rapidement toute valeur en raison de la lutte contre le réchauffement climatique, selon des spécialistes qui appellent entreprises et pays producteurs à accélérer leur transition énergétique. "Limiter le réchauffement à 2°C ou 1,5°C va faire s'échouer des actifs liés aux énergies fossiles, notamment les infrastructures et les ressources fossiles non utilisées", mettent en garde les experts de l'ONU pour le climat (Giec) dans leur dernier rapport paru lundi. L'impact économique pourrait se chiffrer en "milliers de milliards de dollars", soulignent-ils.
L’industrie pétrolière consomme de plus en plus d’énergie pour son propre fonctionnement. Un signe qu’il faut accélérer la transition vers des énergies bas carbone et mettre l’accent sur la sobriété, expliquent les auteurs de cette tribune.
Les fabricants de plastique vont devoir se désintoxiquer du pétrole fossile, les mesures déjà décidées pour freiner la consommation étant loin de suffire pour tenir les objectifs climatiques de Paris et Glasgow, admet pour la première fois lundi l'industrie européenne dans une étude qu'elle a commanditée. Selon l'étude "Reshaping plastics", l'industrie européenne du plastique doit se réorganiser et investir massivement dans les cinq ans à venir dans différentes "innovations radicales", de manière à rendre la production de plus en plus "circulaire", tout en réduisant drastiquement sa consommation de pétrole brut, ses émissions de CO2, et en traitant la question des déchets.
Habemus pas l’time. Attendue ce dimanche, l’approbation du dernier tome du nouveau rapport du Giec – consacré à l’atténuation de la crise climatique – a été retardée par certains désaccords au sujet, notamment, de l’indispensable sortie des énergies fossiles.
Le Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) publie ce lundi 4 avril le dernier volet de son rapport consacré aux moyens de faire face à l’urgence climatique. Tandis que les deux précédents volets de ce 6e rapport des experts du climat de l’ONU ont confirmé l’urgence climatique, ce nouveau rapport titré AR6 Climate Change 2022: Mitigation of Climate Change (6e rapport d’évaluation sur le changement climatique : l’atténuation du changement climatique) doit permettre aux gouvernements de trouver des solutions pour limiter le réchauffement à 2°C. Il passe en revue les possibilités existantes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. La sortie rapide des énergies fossiles (le pétrole et le charron), l’électrification, la décarbonation de l’économie ainsi que la capture et le stockage du carbone figurent parmi les solutions mises en avant. Le Giec constate aussi un ralentissement dans l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre et une insuffisance des investissements.
Dans un contexte sensible de guerre en Ukraine exposant la dépendance des économies aux énergies fossiles, les experts climat de l'ONU (Giec) ont publié lundi leur éventail de scénarios pour limiter le réchauffement et ses impacts déjà dévastateurs. Selon les scientifiques, l'humanité n'a plus que trois ans pour agir pour conserver un monde "vivable".
Les promesses "creuses" entrainent la planète vers un réchauffement désastreux de 3°C mais le monde a encore une chance d'éviter le pire: transformer radicalement l'économie et faire plafonner les émissions d'ici moins de trois ans, en commençant par se désintoxiquer des énergies fossiles. Le troisième volet de la trilogie scientifique des experts climat de l'ONU (Giec) publié lundi ne laisse pas de place au doute: "C'est maintenant ou jamais", résume Jim Skea, coprésident du groupe ayant produit cet opus de près de 3.000 pages.
Le nouveau rapport des experts climat de l'ONU (Giec), publié lundi, se penche sur la réduction des émissions responsables du réchauffement climatique dont les effets catastrophiques se font déjà sentir à travers le monde. Le réchauffement par rapport à l'ère préindustrielle a déjà atteint 1,1°C, alors que l'Accord de Paris de 2015 fixe comme objectif de le contenir nettement en dessous de 2°C et si possible 1,5°C. Voici les points clés de ce rapport long de quelque 2 800 pages, qui représente le consensus scientifique mondial le plus à jour sur ces questions.
Plutôt que de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, les secteurs de l’énergie, des transports et de la finance misent sur la séquestration du carbone. Une solution qui soulève pourtant de nombreuses controverses.
La réduction des émissions des gaz à effet de serre ne peut à elle seule sauver le monde des pires ravages du changement climatique, devrait souligner un rapport des experts de l'ONU publié lundi. Il faudra en plus recourir à des techniques d'"élimination" du CO2. Faute d'effort jusqu'à présent, il faut réduire les émissions mondiales de 5 ou 6% par an pour espérer respecter l'objectif de l'accord de Paris de limiter le réchauffement de la planète "bien en dessous" de 2°C par rapport au niveau pré-industriel, encore plus pour 1,5°C. Pour se faire un ordre d'idée, pendant l'arrêt de l'économie mondiale lié au Covid-19 en 2020, la baisse des émissions de CO2 a atteint "seulement" 5,6%, avant de repartir à la hausse. D'où le besoin de recourir à des techniques d'élimination du dioxyde de carbone (EDC), ou "émissions négatives". "Pour que l'EDC fonctionne, il faut (déjà) réduire les émissions de gaz à effet de serre de 80 ou 90%", estime Glen Peters, du Centre international de recherche sur

mars 2022

Bien qu’elles reconnaissent qu’une réduction des émissions de gaz à effet de serre est nécessaire, les cinq grandes banques canadiennes — RBC, Banque Scotia, TD, BMO et CIBC — ont augmenté de 70 % leur soutien au secteur des énergies fossiles en 2021 par rapport à l’année précédente. C’est ce qui ressort de la dernière édition du rapport Banking on Climate Chaos, publiée mercredi par un consortium d’organisations de la société civile appuyé par Greenpeace Canada.
Sur franceinfo, Emma Haziza alerte sur le dérèglement climatique qui pourrait bouleverser nos habitudes alimentaires et énergétiques, alors que plusieurs régions françaises souffrent déjà de sécheresse.
Plus de véhicules électriques, d'énergies vertes... le gouvernement canadien a annoncé mardi 9,1 milliards de dollars canadiens (6,5 milliards d'euros) d'investissements pour atteindre son objectif de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre de 40% d'ici 2030 par rapport à 2005.
Les grandes banques et fonds d'investissement financent toujours des milliards pour l'extraction des énergies fossiles responsables du réchauffement climatique, en contradiction avec leurs engagements de lutter contre les émissions de gaz à effet de serre, selon un rapport publié vendredi.
Ce sera leur premier véritable test environnemental : six mois après sa réélection, le Premier ministre canadien Justin Trudeau et son nouveau ministre de l'Environnement, l'ex-activiste pour le climat Steven Guilbeault, doivent statuer sur le sort d'un important projet pétrolier offshore controversé. Le dilemme est tel que la décision a déjà été reportée deux fois ces derniers mois. Et le nouveau contexte international, avec l'invasion de l'Ukraine par la Russie, pourrait encore compliquer la donne. Quatrième producteur mondial de pétrole, le Canada est assis sur des réserves énormes. Mais Justin Trudeau, qui a pris des engagements climatiques forts pendant la campagne électorale, affirmait en octobre dernier qu'il fallait "s'assurer que l'industrie pétrolière et gazière arrête d'augmenter ses émissions et commence à les réduire".
L'Agence internationale de l'énergie (AIE), dont le mandat porte depuis son origine sur la sécurité énergétique, voit désormais sa mission officiellement étendue à la recherche de la neutralité carbone face au dérèglement climatique, a annoncé jeudi l'agence après la réunion annuelle de ses États membres.
Les pays producteurs de pétrole et de gaz les plus riches devraient cesser d'ici 2034 toute production pour espérer contenir le réchauffement climatique à 1,5°C, alors que les plus pauvres devraient bénéficier d'un délai, selon une étude d'un consortium scientifique britannique parue mardi.
Le monde marche "les yeux fermés vers la catastrophe climatique", a alerté lundi le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, déplorant qu'en dépit de "l'aggravation" de la situation, les grandes économies continuent de laisser leurs émissions de gaz à effet de serre augmenter. L'objectif de limitation de la hausse des températures à +1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle, objectif le plus ambitieux de l'accord de Paris, est en "soins critiques", a-t-il déclaré lors d'une conférence sur le développement durable organisée par The Economist à Londres. Selon l'ONU, il faudrait réduire de 45% les émissions d'ici 2030 pour espérer limiter la hausse des températures à +1,5°C. Mais les émissions sont toujours en hausse et la planète a gagné en moyenne environ +1,1°C depuis l'ère pré-industrielle, multipliant canicules, sécheresses, tempêtes ou inondations catastrophiques.
Le dernier rapport de l’Agence internationale de l’énergie le confirme : l’appel à une sortie de crise sanitaire climato-compatible n’a pas été entendu. Malgré des restrictions d’activité encore en cours, l’année 2021 a vu un tel rebond des émissions de CO2 liées aux énergies fossiles que le creux de 2020 est déjà effacé. Plus 6% et un total de 36,3 milliards de tonnes envoyées vers l’atmosphère. Un chiffre boosté par l’effet prix : en 2021, le gaz a commencé la hausse aujourd’hui explosive de ses prix, ce qui a reporté la production d’électricité vers du charbon, encore plus émissif en CO2, notamment aux États-Unis et en Europe.
La ministre Zakia Khattabi (Ecolo) demande à la Belgique de voter contre l'introduction du gaz et du nucléaire dans la taxonomie verte proposée par la Commission.
Dans les obstacles au changement, les experts du GIEC pointent spécifiquement la désinformation en Amérique du Nord...
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La transition vers une industrie aérienne plus durable et respectueuse de l'environnement est indispensable à la survie du secteur, l'Europe l'a bien compris. L'Union européenne travaille depuis bientôt une année sur l'initiative "ReFuel EU Aviation". Celle-ci vise à imposer un mélange un pourcentage de carburants d'aviation durables (SAF) dans du carburant à base de kérosène. Si seulement les vols intra-européens sont concernés par la mesure, de nombreuses compagnies et des ONG demandent l'extension de la mesure à tous les transporteurs.
Ils s’unissent pour agir. Reportage à Lunas, dans l’Hérault, où de jeunes ingénieurs confrontent leurs angoisses face à la crise climatique et mobilisent leur énergie afin d’y remédier.
Apolline de Malherbe a reçu Jean-Marc Jancovici, ingénieur spécialiste de l'énergie, dans "L'interview" sur BFMTV le 10 mars 2022.
Selon un rapport de l’Agence Internationale de l’Energie, les émissions mondiales de dioxyde de carbone liées à l’énergie ont augmenté de 6 % en 2021 pour atteindre 36,3 milliards de tonnes. Un niveau record atteint dans un contexte d’économie mondiale en fort rebond après la crise de Covid-19. Avec une augmentation de 2 milliards de tonnes de CO2, c’est la plus forte hausse annuelle jamais enregistrée. L’utilisation accrue du charbon a été le principal facteur d’augmentation des émissions mondiales de CO2 liées à l’énergie.
A perte de vue, des alignements de panneaux solaires flottent sur les eaux miroitantes d'un lac thaïlandais, symbole de l'objectif affiché par le pays d'Asie du Sud-Est d'atteindre la neutralité carbone d'ici à 2050. Installé dans le nord-est du royaume, le projet est présenté comme le plus vaste de ce type dans le monde: 720.000 mètres carrés, soit l'équivalent de 70 terrains de football. Couplé au barrage de Sirindhorn, dans la province d'Ubon Ratchathani (nord-est), le système peut fonctionner 24h/24 et est le premier des 15 projets de ce type que la Thaïlande prévoit de construire d'ici à 2037.
Apolline de Malherbe reçoit Jean-Marc Jancovici, ingénieur spécialiste de l'énergie, dans"L'interview" sur BFMTV et RMC, ce jeudi 10 mars 2022
Les émissions mondiales de CO2 ont atteint leur plus haut niveau historique en 2021, indique l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans un nouveau rapport publié ce 8 mars(1). Une hausse de plus de 2 milliards de tonnes de CO2 des émissions annuelles Les émissions mondiales de CO2 liées à l’énergie se sont élevées à 36,3 milliards de tonnes (Gt) selon l’AIE. C’est 6% de plus qu’en 2020 (avec une hausse annuelle de plus de 2 Gt desdites émissions, un record) - année perturbée par la pandémie de Covid19 - mais également le plus haut niveau annuel jamais mesuré.
Le choc énergétique causé par la guerre en Ukraine fera-t-il passer au second plan les ambitions climatiques? Si à court terme le retour du charbon n'est plus tabou, l'"efficacité" et les renouvelables, clés de la transition énergétique, sont plus que jamais d'actualité pour réduire la dépendance à l'égard de la Russie. - Le charbon plus tabou - Alors que les États-Unis ont imposé un embargo sur le pétrole russe, les Européens et d'autres pays veulent réduire leur dépendance aux hydrocarbures russes et notamment au gaz. Certains pays peuvent être tentés par le charbon - moyen le plus nocif pour le climat de produire de l'électricité.
La guerre actuelle en Ukraine est une preuve supplémentaire du fait que l’industrie fossile est directement liée à des régimes criminels et autoritaires.
Avec le réchauffement du climat, le risque de feu de forêt s'étend vers le nord de la France. De nombreux sites industriels dangereux sont concernés. En France, presque la moitié des sites Seveso sont à proximité de forêt...
La flambée des cours des énergies fossiles, entraînée par les sanctions occidentales contre l’invasion russe en Ukraine, doit nous pousser à intensifier les efforts que la lutte contre le réchauffement climatique va nous imposer.
Si la pandémie de Covid-19 avait entraîné une baisse d’ampleur inédite des émissions en 2020, celle-ci n’aura été que de très courte durée.
L’énergie, premier secteur producteur de gaz à effet de serre, a vu ses émissions progresser de 6 % en 2021, pour atteindre 36,3 gigatonnes, leur « plus haut niveau », précise l’Agence internationale de l’énergie.
Des centaines d'ONG ont appelé vendredi le monde à mettre fin à son "addiction aux énergies fossiles" qu'elles considèrent comme un moteur de l'invasion russe de l'Ukraine. Il est "clair que la machine de guerre (russe) a été financée, nourrie et alimentée par les industries du charbon, du pétrole et du gaz qui encouragent à la fois l'invasion qui menace l'Ukraine et la crise climatique qui menace l'avenir de l'humanité", écrivent dans une lettre ouverte ces organisations, dont 350.org, Climate Action Network ou Carbon Market Watch, ainsi que des dizaines de groupes ukrainiens.
La Cour suprême des Etats-Unis a examiné lundi un dossier environnemental aux énormes enjeux, susceptible de compliquer la lutte du gouvernement de Joe Biden contre le réchauffement climatique. Les juges, qui devront rendre leur décision avant juin, sont apparus divisés sur la question

février 2022

La très conservatrice Cour suprême des États-Unis examine lundi un dossier environnemental aux énormes enjeux, susceptible de compliquer la lutte du gouvernement de Joe Biden contre le réchauffement climatique. L'audience portera sur la capacité de l'Agence pour la protection de l'environnement (EPA) à réguler l'émission de gaz à effet de serre des centrales à charbon, qui produisent près de 20% de l'électricité aux Etats-Unis.
L’Agence internationale de l’énergie a publié le 23 février son « Global Methane Tracker » annuel(1) dans lequel elle fait le point sur les émissions mondiales de ce gaz à fort effet de serre.
Il faut urgemment s'attaquer aux rejets de méthane, émis lors de la production d'énergies fossiles en quantité massive et très sous-estimées, a réclamé mercredi l'Agence internationale de l'énergie (AIE), afin de lutter contre le réchauffement, tout en récupérant du gaz. Selon le Global Methane Tracker 2022 de l'AIE, les émissions de méthane liées aux secteurs du pétrole, gaz et charbon sont reparties à la hausse, avec +5% en 2021 -- sans toutefois retrouver leur sommet de 2019.
Les gaz à effet de serre émis par les exploitations minières et gazières en Australie, un des plus grands producteurs de charbon et de gaz naturel au monde, sont supérieurs aux engagements des exploitants, selon une association environnementale. Au cours de 18 mois d'une enquête, publiée jeudi en Australie, les chercheurs de l'Australian Conservation Foundation ont ainsi découvert qu'une entreprise de combustibles fossiles sur cinq déclarait que ses émissions avait dépassé la quantité approuvée par le gouvernement. À lui seul, un gazoduc situé dans l'État du Queensland, exploité par Origin Energy, a rejeté 2 000% de plus que la quantité prévue avant l'approbation du projet.
Retrouvez sur cette page articles et études sur la faisabilité d'une transition énergétique pour les sociétés thermo-industrielles.
The Shift Project présente, dans une « note de transparence » publiée le 8 février, les impacts énergie-climat de son Plan de transformation de l’économie française (PTEF), recueil de propositions porté par le think tank.
La banque Crédit Agricole a continué de financer de grandes entreprises développant de nouvelles mines et centrales à charbon au mépris de ses propres engagements climatiques, ont dénoncé mardi plusieurs ONG.
Les banques européennes continuent d'injecter des milliards de dollars dans des compagnies qui développent la production de pétrole et de gaz, en dépit de leurs engagements en faveur du climat, pointe lundi l'ONG britannique ShareAction.
Les banques européennes continuent d'injecter des milliards de dollars dans des compagnies qui développent la production de pétrole et de gaz, en dépit de leurs engagements en faveur du climat, pointe lundi l'ONG britannique ShareAction. "Vingt-cinq banques européennes, affichant toutes des objectifs de neutralité carbone, ont fourni l'an dernier 55 milliards de dollars de financement à des entreprises qui développent leur production de pétrole et de gaz", a affirmé l'ONG dans un communiqué.
l’État doit, dès à présent, servir de gouvernail pour réellement mettre les citoyen·ne·s au centre de la révolution énergétique. d-20211015-GQCQNH 2021-10-15 11_42_20
Les géants pétroliers ont été accusés mardi par des experts du climat d'avoir délibérément menti sur les effets de leurs activités et d'essayer aujourd'hui de "retarder" leur transition énergétique, lors d'une audition au Congrès américain. ExxonMobil, Chevron, BP et Shell, font l'objet d'une enquête parlementaire sur leur rôle dans la propagation de désinformation autour du changement climatique.
Dans le cadre du Plan de transformation de l’économie française, l’équipe du Shift Project a le plaisir de vous annoncer la publication d’une note de transparence sur l’évaluation énergie-climat de ce Plan. En d’autres termes cette note tente de répondre à la question suivante : quelles seraient les conséquences énergétiques et climatiques, à la fin du prochain quinquennat et en 2050, si le Plan de transformation de l’économie française était mis en place ?
Sobriété. C’est l’un des mots clés des scénarios énergétiques sous contraintes climatiques récemment publiés par RTE, l’Ademe ou l’association Negawatt. C’est le mot que l’on trouve aussi bien dans les manifestes lancés par les militants du climat que sous la plume des scientifiques ou de responsables politiques pour désigner l’un de moyens nécessaires à l’atteinte des objectifs climatiques de l’Accord de Paris signé en 2015.
Sous la pression de la France et de l'Allemagne, le nucléaire et le gaz naturel pourront être estampillés investissements « verts » au titre de leur contribution à la lutte climatique. Mais la bataille n'est pas terminée.
La géo-ingénierie désigne « un vaste ensemble de méthodes et de techniques visant à modifier délibérément le système climatique pour lutter contre les effets du changement climatique », selon la définition du GIEC. Dans le « briefing » ci-après publié le 4 février par le Centre Énergie & Climat de l'Ifri, Gwenolé Moal(1) dresse un état des lieux de ces techniques (qu'il préfère englober sous le terme « interventions climatiques ») qui visent pour la plupart d'entre elles à capturer du CO2. L'auteur juge ces techniques « encore extraordinairement chères et peu efficaces », en particulier le captage de CO2 diffus dans l'air, rendu plus complexe encore (par rapport au captage de CO2 « concentré » sur des sites industriels) en raison de sa faible concentration.
Enfin un langage commun: le monde de la finance voit d'un bon œil la création par Bruxelles d'un label vert européen mais prévient qu'il ne suffira pas à rediriger massivement les investissements vers les projets verts. La liste retenue des investissements respectueux de l'environnement "va permettre d'y voir plus clair", estime auprès de l'AFP Lionel Melka, directeur de la recherche au sein de la société d'investissement Homa Capital.
La Commission européenne a annoncé mercredi la création d'un label "vert" controversé pour les centrales nucléaires et au gaz, reconnaissant, sous certaines conditions, leur contribution à la lutte contre le changement climatique.
Le gaz émet 30% de CO2 en moins que le pétrole et moitié moins que le charbon; il pollue moins l'air ambiant (moins de soufre et d'oxydes d'azote). Mais il reste une énergie fossile, responsable d'environ 22% des émissions mondiales de CO2 en 2021, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE). Sa production génère aussi d'importantes fuites de méthane, gaz ultra-réchauffant.
Neil Makaroff, responsable des politiques européennes de Réseau Action Climat, décrit comme une aberration la proposition de la Commission de définir en énergie de transition le gaz fossile et le nucléaire, qui pourront bénéficier des aides à la transition écologique.
Malgré les objections, la Commission considère que ces énergies "de transition" servent les objectifs climatiques européens.
Le gouvernement de Joe Biden a annoncé lundi vouloir redonner vie à une réglementation limitant les émissions de mercure et d'autres substances toxiques dans l'air par les centrales électriques à charbon et au fioul, qui avait été fragilisée par l'administration de Donald Trump.
Les fausses solutions pour réduire les émissions de carbone qui réchauffent la planète ne sont pas nouvelles. Mais le nombre de personnes qui colportent ces réponses, et l'argent qui leur est consacré, ont considérablement augmenté ces dernières années. L’industrie du pétrole et du gaz ont dévoilé à Houston leur nouvelle stratégie : il est nécessaire d’utiliser les énergies fossiles afin d’éviter les mouvements sociaux et la pauvreté.

janvier 2022

Comment adapter notre économie aux enjeux climatiques? C’est l’ambition de l’ouvrage «Plan de transformation de l’économie française» (Odile Jacob), porté par Jean-Marc Jancovici, président du think tank «The Shift project». Un programme pour sortir des énergies fossiles tout en maintenant l'emploi.
Un juge américain a annulé jeudi une importante vente aux enchères de l'administration Biden, qui devait ouvrir plus de 320.000 km2 dans le golfe du Mexique à l'exploration pétrolière et gazière, citant les conséquences pour le climat.
Après avoir enchaîné les déconvenues au Congrès, Joe Biden pourrait parier sur un projet climatique pour tenter d'une pierre deux coups de sauver la planète... et sa présidence. La semaine dernière, le dirigeant américain a annoncé que des efforts étaient en cours pour ressusciter le volet climatique de son gigantesque projet de dépenses sociales, enterré par le Sénat.
Attribuer un "label vert" européen au gaz naturel et au nucléaire, pour aider à flécher les investissements : cette perspective fait tiquer bien des défenseurs du climat et de l'environnement. Alors quelle place pour ces énergies sur le chemin d'un monde sans carbone?
Le marché européen du carbone (EU ETS) bat des records. Après dix années de faiblesse structurelle entre 2008 et 2018, où le prix du CO2 oscillait entre 5 et 10 euros la tonne en Europe, le prix des quotas d’émission flirte aujourd’hui avec la barre des 90 euros par tonne. À un tel niveau, le prix du carbone renchérit fortement les technologies très émettrices et pénalise beaucoup d’entreprises qui n’ont pas modifié leurs processus de production.
Le Luxembourg et l'Autriche, à la suite de l'Allemagne, ont réaffirmé vendredi leur farouche opposition à l'inclusion du nucléaire dans la labellisation des énergies "vertes" de l'UE, espérant être rejoints par Berlin pour poursuivre en justice, le cas échéant, le projet de la Commission.
L'Autriche, farouchement antinucléaire au point que son unique centrale n'a jamais fonctionné, ne décolère pas contre le projet de label "vert" en Europe pour l'atome et le gaz. Et portera plainte si Bruxelles persiste et signe. "Aucune de ces deux formes d'énergie ne sont durables et n'ont donc aucune raison d'être incluses dans la taxonomie", la liste des activités pouvant bénéficier des avantages de la finance verte, déclare la ministre de l'Environnement Leonore Gewessler, dans un entretien à l'AFP.
Ces sept dernières années (2015 - 2021) ont été les plus chaudes jamais enregistrées même si le phénomène météorologique de la Niña a temporairement fait baisser les températures l'année dernière, confirme mercredi l'Organisation météorologique mondiale.
Envisager l’après-pétrole implique un bouleversement technologique, économique et sociétal. La clef de cette transition énergétique est d’abord entre les mains des gouvernements, qui devront arbitrer entre réponse à l’urgence climatique et maintien du pouvoir d’achat.
Un groupe informel comprenant certaines des personnes les plus influentes de la politique climatique de l’UE a été discrètement établi en décembre à l’initiative d’un groupe de réflexion allemand influent. EURACTIV a les détails du forum dont l’objectif est de faire passer le paquet de législation climatique de l’UE « Fit for 55 ».
Une chaleur étouffante s'abat dans l'hémisphère sud, de la côte ouest de l'Australie jusqu'à l'Argentine, en passant par l'Uruguay où un nouveau record vient d'être battu. Les températures dépassent la barre des 40°C, voire même des 50°C comme ce fut le cas en Australie, menaçant la santé des populations, l'approvisionnement en eau et en énergie ou encore l'agriculture.
Selon l’autorité de surveillance financière des États-Unis (GAO – Government Accountability Office), le département de l’Énergie a investi environ 1,1 milliard de dollars entre 2009 et 2015 dans neuf projets de capture et séquestration du carbone (CCS).
Pour mieux financer la transition écologique, l’Union européenne a décidé de prendre le taureau par les cornes et de proposer une classification des énergies vertes. Problème : les pays européens ne sont pas d’accord entre eux.
La demande mondiale d'électricité a connu en 2021 une croissance sans précédent, poussant les prix et les émissions de gaz à effet de serre du secteur à des niveaux records, une tendance appelée à se maintenir si le secteur ne procède pas plus rapidement à des transformations profondes, met en garde vendredi l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Projets de mines de lithium au Portugal, en Serbie, au Chili, aux Etats-Unis: la planète est assoiffée de métaux. Ils favorisent le stockage et le transport de l'électricité à l'intérieur des batteries qui devraient permettre de se passer des énergies fossiles dans les moteurs thermiques et de lutter ainsi contre le réchauffement climatique.
Cent entreprises sont responsables de 70 % des émissions globales de gaz à effet de serre. Et parmi elles, Aramco, Gazprom et China Energy sont les championnes internationales du pétrole, du gaz et du charbon. Cette enquête inédite révèle comment ces trois géants industriels déploient tout un arsenal de stratégies redoutables – corruption, néocolonialisme, lobbying, greenwashing, soft power, etc. – pour perpétuer notre addiction au carbone. En continuant coûte que coûte à extraire les ressources des entrailles de la Terre, ils attisent sciemment les flammes qui brûlent notre planète et agissent en criminels climatiques.
Lithium, cobalt ou nickel, ces métaux essentiels à la fabrication des batteries électriques qui vont remplacer les carburants automobiles contribuant au réchauffement climatique, sont tellement recherchés que l'Europe prépare l'ouverture de mines et de raffineries pour tenter de réduire sa dépendance aux importations.
Dans son dernier ouvrage L’énergie du déni (édition rue de l’échiquier), l’essayiste Vincent Mignerot questionne la pertinence de la transition énergétique. Il pointe les non-dits du recours aux énergies renouvelables et au nucléaire, qui, selon lui, entretiennent l’illusion de la croissance. Vincent Mignerot a répondu à nos questions sur le déni.
Les sept années de 2015 à 2021 ont été de façon "nette" les plus chaudes jamais enregistrées, confirmant l'avancée du réchauffement climatique avec des concentrations record de gaz à effet de serre, a annoncé lundi le service européen Copernicus d'observation de la Terre.
Le gouvernement français a préparé un décret qui permettra, d’ici fin janvier, aux deux centrales à charbon encore en activité sur le territoire de produire au-delà du seuil qui avait été fixé pour limiter les émissions polluantes.
Charbon : « l’ennemi climatique n°1 » se porte toujours bien (et même mieux) en 2021 Quels sont les 10 pays qui consomment le plus de charbon dans le monde ? 2 articles
Compagnon de route historique de CQFD, Mickaël Correia émarge désormais chez Mediapart, où il s’occupe des questions écologiques. Ce 13 janvier, il publie Criminels climatiques, livre-enquête sur les trois multinationales qui émettent le plus de gaz à effet de serre au monde. Entretien autour du bouquin et des questions très politiques qu’il soulève, loin, très loin, de l’écologie des petits gestes et de la responsabilité individuelle.
Face au dérèglement climatique et à l’effondrement de la biodiversité, il conviendrait que chacun fasse sa part. C’est oublier que nous n’avons pas tous la même responsabilité dans la crise écologique : États et grandes entreprises climaticides sont infiniment plus coupables que le Gilet jaune lambda. Au vrai, c’est tout un système qui pose problème…
Trente ans après le début du processus d’intégration de la République est allemande, l’Allemagne se lance dans un nouveau chantier titanesque : atteindre la neutralité climatique en 2045 et réduire les émissions de gaz à effet de serre de 65% d’ici à 2030 (par rapport à 1990) !
La Commission européenne entend classer dans sa taxonomie verte le gaz et le nucléaire comme « énergies de transition ». Une erreur, selon Neil Makaroff du Réseau Action Climat, qui pointe une « alliance toxique » entre pays, dont la France, en faveur de cette décision.
Les si chères énergies que sont le gaz et le nucléaire se sont in extremis invitées dans les projets verts européens de 2022. Le texte qui prévoit de les intégrer à la taxonomie, le référentiel des activités favorables aux objectifs environnementaux de l’Union, a été publié le 31 décembre. Il ouvre la possibilité de faire financer par des subventions européennes la relance du nucléaire voulue par Emmanuel Macron qui préside le Conseil de l’Europe depuis le 1er janvier. Pourtant cette onction environnementale pour deux énergies controversées peut compromettre l’ambitieux Pacte Vert européen.
Ce qui est comparable à l'énergie électrique consommée par un pays comme l'Argentine
La Commission européenne a dévoilé, dans la nuit de vendredi à samedi, un projet de labellisation verte pour les centrales nucléaires et à gaz, qui vise à faciliter le financement d'installations contribuant à lutter contre le changement climatique.

décembre 2021

L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a publié au printemps un rapport choc préconisant l'arrêt immédiat de tout nouvel investissement dans des ressources fossiles. Une révolution de la part d'une institution fondée en plein choc pétrolier, dans les années 1970, pour alors garantir la sécurité énergétique de pays riches.
Echec retentissant comme à Copenhague en 2009 ? Succès historique comme à Paris en 2015 ? Entre les deux ? La dernière conférence climat de l'ONU a inspiré tous ces sentiments et, alors que l'humanité tente de se sauver d'elle-même, le temps de l'action concrète est venu.
Comme la plupart des ouvrages dédiées à la réflexion sur les incertitudes quant à l’avenir de l’humanité, le livre de Sébastien Bohler, Où es le sens ?, part d’un diagnostic très classique, c’est à dire très pessimiste quant à cet avenir : changements climatiques, perte de biodiversité, pénuries de matières premières, coût de l’énergie, pollution, migrations climatiques, nouvelles pandémies, etc.
Vincent Mignerot est l'auteur d'un essai intitulé "L'énergie du déni". Il y aborde de manière incisive des questions qui me passionnent : difficulté ou impossibilité de la transition énergétique, changement climatique, énergies "vertes", énergies décarbonées, etc
La demande de charbon, première source d'émissions de CO2, pourrait atteindre de nouveaux records historiques dès 2022 après une forte hausse cette année, a mis en garde l'Agence internationale de l'énergie (AIE) vendredi.
Dans la foulée de la COP26 de Glasgow, la France doit rehausser ses objectifs climatiques pour 2030, renforcer leurs mises en oeuvre et "reprendre l'initiative à l'international", recommande le Haut Conseil pour le climat dans un avis publié jeudi.
Bruxelles a proposé mercredi de doper l'usage d'hydrogène en créant un nouveau marché européen dédié, tout en durcissant les contrôles et les restrictions sur les émissions de méthane et en encourageant le stockage de CO2 dans les sols agricoles.
Principale cause du réchauffement climatique, les émissions de CO2 issues des énergies fossiles étaient dans le viseur de la COP26, organisée à Glasgow, en Écosse, du 31 octobre au 12 novembre. Pas sûr, néanmoins, que la ruée vers les énergies renouvelables suffise à contenir la hausse du mercure.
Le message de la science, tant pour les gouvernements que les financiers privés, est clair : il faut effectuer une transition économique rapide. Une chronique signée Kees Vendrik, économiste en chef de la Banque Triodos.
Le Kremlin a défendu mardi son veto contre une résolution sur le réchauffement climatique au Conseil de sécurité des Nations unies, estimant que ce texte risquait de nuire au développement du pays.
Dans un document intitulé "climat: quels investissements pour le prochain quinquennat?", l'Iddri, l'OFCE, l'Institut Jacques Delors et I4CE demandent que chaque candidat(e) explique "combien d'argent public" il ou elle compte dépenser dans les cinq ans à venir pour que la France supprime ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050 tout en s'adaptant aux effets du réchauffement.
La climatisation est une solution pratique pour lutter contre les impacts sanitaires des canicules, et de plus en plus de français semblent s'équiper de climatiseurs. Cependant, l'utilisation massive de ce type d'appareil soulève de nombreuses questions environnementales, notamment le risque d'une consommation massive d'énergie.
Les marchés de capitaux semblent enfin intégrer l’idée que les investissements à forte empreinte carbone devraient s’accompagner d’une importante prime de risque. Certes encore insuffisants et à la portée partielle, ces efforts doivent être salués comme le signe que les flux financiers commencent aujourd’hui à s’aligner avec les objectifs de l’Accord climatique de Paris 2015
Quels sont les véritables enjeux en terme d'énergie & climat ? Quel sera notre avenir à court et moyen terme ? La jeunesse face à la surconsommation compulsive ? les modèles de réussites ?
Confrontés aux canicules de plus en plus meurtrières, à la montée des océans ou aux récoltes en berne, pays, villes et entreprises affichent des objectifs de neutralité carbone mais les scientifiques jugent ces promesses de compensation des émissions de gaz à effet de serre peu étayées et estiment indispensable avant tout de réduire ces émissions.
Pour le professeur spécialisé en énergie, la question des émissions de CO2 est plus préoccupante que celle de la sécurité d’approvisionnement. Selon lui, les données sont sur la table : c’est au politique de faire un choix de société.

novembre 2021

Les mines à ciel ouvert de Singrauli illustrent le dilemme auquel est confronté le deuxième pays le plus peuplé du monde, expliquant sa résistance à l'élimination progressive du charbon prônée durant le sommet de la COP26 à Glasgow au début du mois.
Et au milieu, de nombreux observateurs qui oscillent entre approbation et critique, entre espoir et désespoir face aux résultats de cette COP26 de Glasgow qui était vue comme cruciale pour l'avenir de l'humanité.
La Norvège ne proposera pas en 2022 de nouveaux permis de prospection pétrolière dans des zones vierges ou peu explorées au terme d'un compromis politique annoncé lundi, une petite avancée pour les partisans d'une sortie des énergies fossiles.
Malgré son prestige international sur les questions relatives à l’énergie et au climat, la France doit accentuer ses efforts pour atteindre ses objectifs, souligne l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans un rapport publié ce 30 novembre(1).
L'observatoire Climate Chance vient de publier son nouveau panorama de l'action climatique au niveau mondial. S'il y a quelques raisons de s'enthousiasmer avec l'envolée des ventes de voitures électriques ou le boom des énergies renouvelables, sur le fond, la transition n'est pas encore là. Les émissions de gaz à effet serre sont toujours en hausse et notre modèle de production et de consommation, basé sur les énergies fossiles, n'est pas remis en cause.
Arctic LNG 2, gigantesque usine de gaz naturel liquéfié (GNL) en construction dans l'Arctique, a obtenu près de dix milliards d'euros de financement de banques russes et internationales, a annoncé mardi le projet, détenu notamment par Novatek et TotalEnergies.
François Durand-Dastès a été sollicité par Total pour rédiger une contribution dans le magazine interne de l’entreprise en 1971. Dans cet article intitulé « La pollution atmosphérique et le climat », il dénonce l’impact négatif de la production des énergies fossiles sur le climat et la perspective, à terme, d’un réchauffement climatique global dû aux activités anthropiques.
Le Canada accumule les "échecs" en matière de lutte contre les changements climatiques et enregistre la "pire performance" des pays du G7, a dénoncé le commissaire à l'environnement canadien dans une série de rapports publiés jeudi.
Plusieurs études ont montré cet automne que ces engagements étaient insuffisants. En particulier, l’analyse du secrétariat de l’Accord de Paris(1) a montré qu’ils conduisaient à 2,7 °C d’augmentation moyenne des températures d’ici la fin du siècle. C’est mieux que les 3 ou 3,5° qu’annonçaient les contributions initiales des États en 2015, mais c’est bien loin des objectifs posés dans l’Accord de Paris !
Les pays africains producteurs de gaz et de pétrole, ainsi que ceux où de récentes découvertes de ces énergies fossiles suscitent des espoirs de développement, n'entendent pas pour l'instant y renoncer en dépit des recommandations de la dernière conférence climat de Glasgow en Ecosse, la COP26.
Sur un marché proche de Kaboul, le charbon arrive par tonnes depuis les mines du nord de l'Afghanistan. Bientôt, de nombreux habitants le brûleront pour se chauffer et respireront l'un des airs les plus pollués au monde, faute d'alternative en cet hiver de grave crise économique.
Le SDES (service des données et études statistiques) du Ministère de la Transition écologique(1) a révisé en octobre 2021 le calcul de l’ensemble de la série historique de l’empreinte climat des Français. Ce correctif statistique rapproche les estimations nationales de celles fournies par l’OCDE et le Global Carbon Project pour le seul CO2.
L'Allemagne accélère sa transition. Le pays, premier émetteur de CO2 en Europe, très dépendant du charbon, va sortir, "dans l'idéal" de ce combustible fossile d'ici 2030. C'est ce qu'a annoncé la nouvelle coalition gouvernementale mercredi 24 novembre. Une mesure arrachée par les Verts, ce qui avance de huit ans les précédents objectifs. Parallèlement, la coalition s'est accordée sur une sortie du gaz d'ici 2040.
Si quelqu’un a placé une bombe à retardement dans votre maison, vous êtes en droit de la débrancher et de la détruire. Il en va de même pour notre planète. C’est le constat fait récemment par le chercheur et activiste Andreas Malm dans une tribune publiée par le journal britannique The Guardian. Terrestres propose une traduction de ce texte qui touche à une question brûlante pour le mouvement écologiste et climatique.
Les progrès d'efficacité énergétique dans le monde devraient plus que « doubler par rapport aux niveaux actuels » pour espérer atteindre la neutralité carbone en 2050, avertit l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans un rapport publié le 17 novembre(1).
Atteindre le zéro carbone en 2050 est un virage de société qui ressemble à une épingle à cheveux au milieu d'une autoroute triple pistes à l'heure de pointe ! En reprenant simplement les grands chiffres de notre consommation d'énergie et les grands enjeux climatiques de notre époque, on prend conscience de la profondeur de l'ornière dans laquelle nous nous sommes enfoncés. Face à cela, a technologie seule ne va de loin pas nous sauver. Pour la simple et bonne raison que nous n'avons pas les potentiels énergétiques renouvelables pour maintenir nos modes de vie tels qu'ils sont.
Zéro émission et, bientôt, zéro équipage: le premier cargo 100% électrique et autonome au monde a été mis à l'eau en Norvège, une grande avancée technologique et une petite contribution écologique pour un secteur maritime qui cherche à réduire son empreinte.
Le monde numérique se prétend « dématérialisé » mais consommerait 10% de l’électricité produite sur la planète et dégagerait 4% des émissions de CO2, soit près du double du secteur aérien civil.Guillaume Pitron, a découvert que le cloud, loin d’être virtuel, s’annonce surtout celui de bien des pollutions. Avec ses multiples interfaces, son réseau gigantesque et ses besoins de stockage astronomique, quel est le véritable impact écologique de l’industrie numérique ?
La COP26 sur le climat n'a pas été "un échec" mais les engagements doivent maintenant être pleinement mis en œuvre, a appelé jeudi le directeur exécutif de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), Fatih Birol. "Je ne suis pas d'accord avec l'idée que Glasgow serait un échec", a-t-il déclaré en soulignant les "nombreux et importants résultats positifs" du sommet.
L'intensité énergétique mondiale - un indicateur clef qui évalue dans quelle mesure l'activité économique utilise l'énergie de manière efficace ou non - devrait s'améliorer (c'est-à-dire baisser) de 1,9% en 2021, après avoir connu sa pire année en une décennie en 2020. Ce progrès est désormais en ligne avec le rythme des 10 dernières années mais c'est toujours bien en dessous des 4% par an nécessaires entre 2020 et 2030, selon les scénarios de l'AIE permettant d'atteindre la neutralité carbone en 2050.
On a des fois l’impression que le secteur du transport aérien est complètement à la ramasse. Sérieusement, c’est quoi cette promesse d’EasyJet ?! « Nous nous engageons à vous accueillir à bord de ces avions zéro émission dès que ces technologies innovantes nous le permettront ». Encore heureux. Il ne manquerait plus que les compagnies aériennes rejettent des technologies zéro-émission qui seraient disponibles…
Alors même que sa capitale est souvent plongée dans un brouillard toxique, l'Inde a mené la charge pour affaiblir les engagements contre le charbon lors du sommet de la COP26, privilégiant, selon les experts, sa croissance économique au détriment de l'avenir de la planète.
Le dénouement de la COP26, marqué par l’intervention de l’Inde pour demander non plus une sortie du charbon mais une réduction, n’est en fait que le résultat de décennies de déni climatique de la part des pays riches. Sur la réduction des émissions, la solidarité avec les pays du Sud et la sortie de toutes les énergies fossiles, ils ont manqué à leurs promesses. Cela n’a fait que contribuer à creuser le fossé et la méfiance entre les deux blocs.
À Glasgow, les discussions de la COP26 ont abouti ce 13 novembre (soit un jour après la date de conclusion initialement prévue) à l’adoption d’un texte de compromis des près de 200 Parties présentes.
Comment programmer la sortie des énergies fossiles alors que celles-ci ne font pas partie de la négociation sur le changement climatique ?
Le Royaume-Uni a annoncé formellement l’adoption d’une décision finale à l’issue de la COP26. Jusqu’à la dernière minute, la question des énergies fossiles a fait débat, avec la Chine et l’Inde à la manœuvre.
Une analyse partagée par Adélaïde Charlier, la coordinatrice francophone de "Youth for Climate" de Belgique. "Il y a eu des côtés positifs, mais surtout négatifs", a-t-elle fait savoir sur le JT de 13h de la RTBF. La jeune militante regrette que la conférence ne soit pas allée plus loin concernant les énergies fossiles et le charbon.
Adélaïde Charlier, coordinatrice de "Youth for Climate", admet qu’il "y a eu des avancées" mais regrette qu’il n’ait pas été décidé d’arrêter complètement les subsides aux énergies fossiles et au charbon
Le dernier projet de décision invite les États parties à l'accord de Paris à relever leurs engagements de réduction d'émissions dès la fin 2022. Le texte, ce qui serait une première s'il était adopté, appelle à accélérer la sortie du charbon (sans technique de capture du carbone). Si la formulation a été édulcorée par rapport à un premier brouillon de texte, l'évocation, même à demi-mots et de manière alambiquée, de la fin du charbon et des énergies fossiles est vue par les ONG comme une (demi-)victoire.
Un nouveau projet de déclaration finale de la conférence de Glasgow sur le climat appelle samedi à "accélérer les efforts" vers la sortie du charbon et le rythme des engagements des pays pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Les pays qui s'engagent dans la lutte contre le réchauffement climatique s'exposent à des poursuites judiciaires du secteur des énergies fossiles, évaluées à des milliers de milliards de dollars à l'échelle planétaire par des ONG qui y voient une menace pour les décisions prises dans les conférences sur le climat. Nombre d'accords internationaux, tels que le Traité sur la charte de l'énergie ou des traités de libre-échange, contiennent des mécanismes de règlement des litiges qui permettent à des entreprises et investisseurs étrangers de poursuivre directement les États devant des tribunaux d'arbitrage.
Les questions de l’aide aux pays moins développés et de la sortie des énergies fossiles menacent de faire dérailler la conclusion d’un accord destiné à freiner le dérèglement climatique.
L’accord adopté à l’issue de la COP26 de Glasgow est largement insuffisant pour limiter à 1,5 °C la hausse globale des températures. Les demandes de financement des pays pauvres qui en subiront le plus les effets ont été écartées tandis que les promesses de sortie des énergies fossiles ont été affaiblies.
l'hydrogène fait l'objet de tous les grands plans d'investissements pour alimenter les transports, l'industrie ou même stocker l'électricité. Sauf que ce gaz, censé être écolo quand il est produit avec des énergies renouvelables, ne l'est pas tant que ça. , selon certains scientifiques.
De nombreux sujets de discorde, notamment le financement des pays pauvres et les énergies fossiles, restent à dénouer avant l’adoption d’une déclaration finale ce vendredi soir.
Huit pays dont la France se sont engagés à éliminer l’exploitation des énergies fossiles de leur territoire. Mais cette nouvelle alliance ne comprend pas les principaux États producteurs d’hydrocarbures dans le monde, comme les États-Unis, l’Arabie Saoudite et la Norvège.
Les pays participants à la COP26 sont invités à limiter les financements "inefficaces" aux énergies fossiles et à accélérer la sortie de l'utilisation du charbon "sans système de capture" carbone, dans un nouveau projet de décision finale, posté par la présidence britannique vendredi matin. Cette formulation est adoucie par rapport à une précédente version du texte qui appelait simplement à "accélérer la sortie du charbon et des financements aux énergies fossiles".
Parmi les déconvenues du sommet de la COP26 qui touche à son terme figure la décision de lAustralie de maintenir ses mines à charbon ouvertes pendant des décennies. Les opposants à cette énergie fossile peinent à se faire entendre dans ce pays, qui entend en profiter jusqu’au bout.
Le deuxième projet d’accord publié ce vendredi matin à Glasgow assouplit la demande faite aux pays d’accélérer l’élimination progressive du charbon et des énergies fossiles.
Après une semaine d’hésitation, la France a rejoint une nouvelle alliance s’engageant à mettre un terme d’ici à la fin 2022 au financement à l’étranger de projets d’énergies fossiles. Mais la portée de cet engagement reste limitée.
La Belgique a signé vendredi à Glasgow, à l'occasion du dernier jour (en principe) de la COP26, la déclaration sur la fin du financement public international des combustibles fossiles.
Vingt-deux pays ont adopté vendredi une feuille de route initiée par la France visant à coopérer pour adapter leurs forces armées à l'impact du changement climatique et décarboner les activités militaires, encore très dépendantes des énergies fossiles.
Les dirigeants conservateurs australiens ont rejeté l'idée d'abandonner la production de charbon. Pourtant, dans les régions houillères, les habitants se préparent à tourner la page de ce combustible fossile polluant.
Le brouillon de l’accord de Glasgow inclut, pour la première fois de l’histoire des COP, la question des combustibles fossiles. Certes, ce passage sera probablement supprimé d’ici à l’adoption finale du texte. L’accord de Glasgow sera à l’évidence très décevant. Mais « avec 20 ans de retard, les combustibles pourraient bien entrer dans le processus de COP. Et c'est peut-être le meilleur moyen de s'assurer qu'ils ne sortent plus jamais du sol », espèrent Nicolas Haeringer, Amélie Canonne et Maxime Combes, depuis la COP26 à Glasgow.
Les promesses de réduction des émissions de CO2 pour limiter le réchauffement sonnent creux tant que le monde ne sort pas des énergies fossiles, a déclaré jeudi le secrétaire général de lONU à la COP26.
Ils auront parlé financements, énergie, jeunesse et transports. Même les forêts et les océans ont eu leur place dans les négociations de Glasgow. L’agriculture, elle, n’aura pas fait date.
Une douzaine de pays, ne comprenant aucun grand producteur, a lancé jeudi à la COP26 une coalition "Beyond oil and gas" (BOGA, au delà du pétrole et du gaz), pour favoriser la transition hors de ces énergies fossiles. Le Danemark et le Costa Rica, co-présidents, ont présenté cette initiative visant "une sortie maîtrisée du pétrole et du gaz" à laquelle se sont joints 10 autres pays ou "entités sous-étatique": Californie, France, Groenland, Irlande, Italie, Nouvelle-Zélande, Pays de Galles, Portugal, Québec, Suède.
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La part des énergies fossiles, première source du réchauffement climatique, est aussi élevée qu'il y a dix ans, quand celle des renouvelables n'a que légèrement progressé. Rana Adib, directrice du réseau d'experts Ren21, est venue à la COP26 pour doper le déploiement des énergies vertes. Eolien, solaire, géothermie, hydroélectricité... sont passés de 8,7% à 11% de la consommation énergétique mondiale de 2009 à 2019. Mais sur fond de demande accrue, pétrole, gaz et charbon sont toujours à plus de 80%, souligne ce réseau réunissant chercheurs, agences de l'énergie, ONG, industriels... Alors que faire?
Le premier “brouillon” de la décision finale de la COP26 ne mentionne pas les énergies fossiles et leur responsabilité évidente dans le réchauffement. Un “oubli flagrant” dénonce Greenpeace tandis que le pétrole, le charbon et le gaz ont pléthore de “négociateurs” infiltrés à Glasgow, selon Global Witness.
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Selon l'ONG Global Witness, qui a épluché la liste des délégations à la conférence sur le climat, le lobby des énergies fossiles, principales émettrices de gaz à effet de serre, est mieux représenté dans les couloirs de la conférence que les pays les plus durement touchés par les conséquences du réchauffement climatique.
Mais selon les observateurs il y a un gouffre entre ces proclamations et les réductions d'émissions à atteindre pour tenir les objectifs de l'accord de Paris: maintenir la hausse des températures par rapport à l'ère pré-industrielle sous la barre de +2°C, si possible 1,5°C.
Mardi 26 octobre devait se tenir tranquillement le Climate Finance Day, un colloque dédié aux solutions pouvant être apportées par le secteur financier au réchauffement climatique. Il a été bouleversé par des militants écologistes, qui dénoncent le soutien des banques françaises et du gouvernement aux énergies fossiles.
La planète fait un pas de plus vers la fin des énergies fossiles. Au moins 19 pays ont annoncé jeudi, au 4e jour de la COP26 qui se tient en ce moment au Royaume-Uni, qu’ils stopperont leurs financements dans les projets d’énergies fossiles à l’étranger, d’ici fin 2022. Il s’agit essentiellement des activités qui se font sans techniques de capture de carbone. Parmi les signataires de cet engagement figurent de grands investisseurs comme les Etats-Unis et le Canada.
La COP26 a enregistré jeudi plusieurs engagements sur les énergies fossiles, principales causes du changement climatique, mais avec de grands absents alors même qu'une étude avertissait que les émissions de CO2 sont quasiment revenues à leurs niveaux records d'avant Covid.
Les ports d'Anvers, de Zeebruges et le Chili ont signé vendredi un mémorandum d'entente (MoU) assurant une collaboration intense concernant le transport d'hydrogène entre l'Europe occidentale et ce pays d'Amérique latine.
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Devra-t-on rationner l’énergie pour chaque citoyen et chaque entreprise. Aujourd’hui, on est loin d’atteindre les objectifs. Mathilde Szuba, sociologue de l’environnement tente un essai de réponse.
Depuis son entrée dans l'Union en 2007, la Bulgarie a maintes fois tenté de repousser l'échéance mais face à l'urgence climatique, en débat actuellement à la COP26 de Glasgow (Ecosse), les mineurs ne se font guère d'illusions.
Moins dépendante au charbon que la Chine, l'Inde ou la Bulgarie, la France, qui mise sur son énergie nucléaire, a décidé de fermer ses quatre dernières centrales thermiques alimentées au charbon. Cette susbstance fossile considérée comme une menace majeure pour le climat est un des sujets clés lors de la COP26.
La crise du Covid n'aura été qu'une parenthèse pour le climat et les émissions mondiales de CO2, principal gaz à effet de serre, sont reparties de plus belle, laissant de moins en moins de temps pour contrer le réchauffement climatique, alerte une étude jeudi.
L'Etat des Emirats arabes unis, parmi les dix premiers exportateurs de pétrole au monde, est le premier du Golfe à se lancer dans le "waste-to-energy" (valorisation énergétique des déchets), pour trouver une solution au problème chronique des ordures mais aussi à sa dépendance au gaz pour le fonctionnement de ses centrales électriques.
Très dépendante du charbon, l’Afrique du Sud va entamer sa transition énergétique. Le pays va recevoir, de l’Allemagne, les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France, une grosse enveloppe : 8,5 milliards de dollars de prêts (à très faible taux d’intérêt et subventions) pour développer les énergies renouvelables. Dans le pays, elles ne comptent que pour 6% de la production d’énergie, contre plus de 80% pour le charbon.
Au moins 19 pays ont annoncé jeudi s'engager à mettre un terme d'ici la fin de 2022 au financement à l'étranger de projets d'énergies fossiles sans techniques de capture de carbone, parmi lesquels de grands investisseurs comme les Etats-Unis et le Canada.
La COP26 a enregistré jeudi plusieurs engagements sur les énergies fossiles, principales causes du changement climatique, mais avec de grands absents alors même qu'une étude avertissait que les émissions de CO2 sont quasiment revenues à leurs niveaux records d'avant Covid.
La Belgique et la Namibie ont signé un protocole d'accord (un Memorandum of Understanding, MoU) pour la coopération entre les deux pays dans le domaine de la production d'hydrogène vert, qui sera ensuite importée, a annoncé jeudi la ministre belge de l'Energie, Tinne Van der Straeten.
Une coalition de 190 pays et organisations s’est engagée mercredi soir à sortir de l’énergie charbon dès 2030. Ces accords ont été présentés dans la “Déclaration mondiale sur la transition du charbon vers l’énergie propre”, annoncée officiellement ce jeudi 4 novembre. Pourtant, les solutions proposées semblent encore illusoires pour atteindre une transition énergétique décarbonée d’ici 2030.
Les émissions mondiales de CO2 dues à la combustion d’énergies fossiles et à l’industrie devraient « rebondir en 2021 près du niveau d'avant COVID après une baisse sans précédent en 2020 », selon le bilan annuel du Global Carbon Project (GCP)(1), publié ce 4 novembre en pleine COP26(2).
Quelque 95% des producteurs de pétrole et de gaz explorent ou prévoient de développer de nouvelles réserves d'hydrocarbures, selon un rapport produit par l'ONG allemande Urgewald et 20 ONG partenaires, publié jeudi en pleine conférence climat de l'ONU.
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C’est une proposition qui fait grand bruit au nord du pays. Alors que le gouvernement flamand s’était accordé sur la fin du placement de nouvelles chaudières à mazout sur son territoire dès le 1er janvier 2022, l’Open VLD propose d’aller encore plus loin. Les libéraux flamands veulent interdire l’installation de tout type de système de chauffage fonctionnant aux énergies fossiles dans les nouvelles constructions dès 2023.
C’est une proposition qui fait grand bruit au nord du pays. Alors que le gouvernement flamand s’était accordé sur la fin du placement de nouvelles chaudières à mazout sur son territoire dès le 1er janvier 2022, l’Open VLD propose d’aller encore plus loin. Les libéraux flamands veulent interdire l’installation de tout type de système de chauffage fonctionnant aux énergies fossiles dans les nouvelles constructions dès 2023.
Joe Biden a critiqué mardi l’absence de son homologue chinois à la COP26. Que signifie cette absence, alors que la Chine, le plus gros pollueur de la planète, investit massivement dans les énergies vertes ? Selon Jean-François Huchet, professeur d'économie à l’Inalco, la Chine est "prise dans ses propres contradictions", à la fois concentrée sur ses préoccupations nationales et désireuse de se présenter comme un "bon élève" de la préservation de l'environnement.
D’ici à 2030, les gouvernements prévoient de produire plus du double de la quantité d’énergies fossiles qui serait compatible avec la limitation du réchauffement climatique à 1,5 °C. L’écart entre le niveau de production d’énergies fossiles prévu par les États et le niveau de production compatible avec les objectifs de l’Accord de Paris est resté pratiquement inchangé depuis nos premières estimations en 2019.
À Glasgow, M. Macron a vanté son action et celle de l’Union européenne. Mais en sous-main, la France manœuvre avec la Pologne et la Hongrie pour faire reconnaître le gaz — et le nucléaire — comme des énergies « vertes ».
La dépendance au charbon en Asie demeure très forte malgré des déclarations publiques des autorités assurant de leur volonté de développer les énergies renouvelables. Décryptage de Nikkei Asia.
Tandis que les subventions aux énergies fossiles pourraient de nouveau fortement progresser sur l'ensemble de l'année 2021, l'OCDE et l'Agence internationale de l'énergie (AIE) appellent à les réorienter vers des investissements plus favorables à la protection du climat.
La France soutient l'inclusion du gaz naturel dans la liste des investissements considérés comme "durables" élaborée par l'UE, au grand dam des ONG environnementales, selon un document obtenu par l'AFP, mais Paris a assuré mardi réclamer des "conditions strictes".
Réduire les émissions de méthane d'au moins 30% d'ici à 2030 pour ralentir le réchauffement climatique : l'engagement pris mardi à la COP26 par une centaine de pays est significatif, selon les experts, qui regrettent toutefois l'absence de certains des gros émetteurs de ce gaz.
Les trois poids lourds des énergies fossiles et nucléaire ont mis la main sur le principal syndicat des énergies renouvelables en France pour en réduire ses capacités d’actions. Enquête sur un noyautage organisé.
L'eurodéputée écologiste Marie Toussaint et plusieurs ONG liées à la protection des océans appellent à mettre fin "au forage des énergies fossiles en mer".
Le nouveau rapport du Groupe international d’experts sur le climat (Giec) alerte avec force sur les conséquences du dérèglement climatique si rien n’est fait. Le silence des élites inquiète le climatologue français Jean Jouzel. Entretien.
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Actievoerders van Extinction Rebellion legden afgelopen vrijdagavond 29 oktober het klimaatdebat ‘De Grote Shift’ van De Standaard stil. Federaal minister van Energie Tinne Van der Straeten en Vincent Van Peteghem, vice-eersteminister en minister van Financiën, gingen er in discussie over de klimaatcrisis. Ook leden van burgergroep Tegengas voerden actie en onderbraken het debat.

octobre 2021

Les dirigeants du G20 se sont entendus a minima, dimanche, sur un objectif de limitation du réchauffement climatique à 1,5 degré au-dessus des niveaux préindustriels, avec un engagement à ne plus subventionner les centrales au charbon à l'étranger. Mais pas de date claire pour sortir du charbon ou des énergies fossiles, ni pour arriver à la neutralité carbone.
La COP26 s’ouvre cette semaine à Glasgow, la ville écossaise qui s’apprête à accueillir une centaine de Chef.fe.s d’Etat, 20,000 délégué.e.s accrédité.e.s par les Nations Unies et potentiellement plus de 100,000 militant.e.s venant rejoindre la marche pour le climat prévue le 5 novembre prochain.
Le 28 octobre 2021, une sous-commission du Congrès des Etats-Unis a interrogé des dirigeants d’Exxon, BP, Chevron, Shell et de l’American Petroleum Institute sur les efforts déployés par l’industrie pour minimiser le rôle des combustibles fossiles dans le changement climatique. Le PDG d’Exxon, Darren Woods, a déclaré aux élus que les déclarations publiques de son entreprise «sont et ont toujours été véridiques» et que l’entreprise «ne diffuse pas de désinformation concernant le changement climatique». Or, voici ce que démontrent les documents des firmes des six dernières décennies.
Le secteur de l’énergie est le principal émetteur de gaz à effet de serre dans le monde.
Le candidat écologiste à la présidentielle Yannick Jadot a proposé vendredi "un traité international de non-prolifération des énergies fossiles" pour être "à la hauteur du défi climatique", à deux jours de l'ouverture de la COP26 à Glasgow (Ecosse).
D’abord, pas de panique si vous avez raté les 25 éditions des conférences climat de l’ONU (COP). La 26e grand-messe ressemblera à toutes les autres et se terminera par un « accord » qui ne résoudra rien.
La transition énergétique semble actée : les investisseurs et les sociétés exploitant les énergies fossiles sont désormais engagés dans la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre. Les débats ne portent plus que sur l’orientation générale du modèle : quelle place pour le nucléaire ou pour les énergies renouvelables dans le futur mix ? Un regard attentif et documenté sur le sujet fait toutefois apparaître une autre réalité.
Englués dans un cycle haussier, gaz, charbon, pétrole, uranium sont victimes de hausses prodigieuses sur les bourses mondiales. Sommes-nous à l’aube d’un basculement dans une nouvelle évolution énergétique mondiale, ou d’un simple hoquet passagé? Les mois à venir dévoileront la réponse. Au cœur de ce choc, le gaz naturel est certainement celui que l’on attendait le moins.
Malgré des progrès, les énergies propres ne représentent toujours qu'une part minime des plans de relance dans le monde, regrette l'Agence internationale de l'énergie (AIE), qui alerte une nouvelle fois jeudi sur l'important rebond prévu des émissions de CO2.
C’est une petite bombe que lancent certains scientifiques et climatologues du GIEC. Selon eux les fuites d’hydrogène dans l’atmosphère contribuent de façon non négligeable à l’effet de serre. Leur impact est si puissant qu’elles pourraient saper l’avantage de l’utilisation de cette énergie dans la transition énergétique.
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Une alliance de grands patrons réunis sous la bannière du Forum économique mondial propose une liste de solutions concrètes pour lutter contre le changement climatique dans une lettre ouverte publiée jeudi en amont de la COP26.
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Désormais moins chère que celle produite avec d’autres énergies fossiles, l’électricité tirée de la houille et du lignite est de nouveau plébiscitée par de nombreux Etats européens, à contre-courant des objectifs environnementaux.
En France, la moyenne des émissions d’équivalent CO2 par habitant est évaluée entre 10 et 11 tonnes. Très loin de l’objectif de 2 tonnes pour 2050.
Le Sri Lanka ne construira plus de nouvelle centrale thermique au charbon, a annoncé mardi le gouvernement à quelques jours du sommet de la COP26 sur le climat.
Total savait et Total n'a rien fait, sinon fabriquer du doute. En écho au récent coup de tonnerre scientifique et médiatique sur l'attitude délétère de la multinationale face au changement climatique, nous publions la traduction intégrale en français de l'étude de Global Environmental Change, enrichie de précisions et de nouveaux documents.
De voorbije zomer was een wake-up call voor het klimaat: overstromingen en bosbranden over de hele wereld, ook in Europa en België. Het laatste rapport van het IPCC (Intergovernmental Panel on Climate Change) bevestigt met nog meer klaarheid de omvang en de urgentie van het klimaatprobleem. Intussen maakt de wereld zich op voor COP26, de jaarlijkse klimaatonderhandeling, die dit jaar in Glasgow plaatsvindt.
La Chine veut limiter à moins de 20% d’ici 2060 l’usage des énergies fossiles, selon un plan énonçant une série d’objectifs pour parvenir à la neutralité carbone, publié dimanche par l’agence officielle Chine nouvelle.
Les concentrations de gaz à effet de serre ont atteint des records l'an dernier, tandis que l'Amazonie perd de sa capacité à absorber le CO2, a alerté l'ONU lundi, à six jours de la COP26 sur le climat à Glasgow. Dans son dernier bulletin sur les principaux gaz à effet de serre, l'Organisation météorologique mondiale (OMM) révèle qu'une partie de l'Amazonie "n'est plus un puits mais une source de carbone".
Les accointances entre les géants de l’énergie fossile et la Commission européenne doivent cesser, réclament plusieurs ONG. Selon ces défenseurs du climat, les sociétés polluantes doivent être tenues à l’écart de la sphère d’influence des représentants politiques, au même titre que l’industrie du tabac, rapporte The Guardian.
La Chine veut limiter à moins de 20% d'ici 2060 l'usage des énergies fossiles, selon un plan énonçant une série d'objectifs pour parvenir à la neutralité carbone, publié dimanche par l'agence officielle Chine nouvelle. Ce document s'inscrit dans la volonté exprimée par le président Xi Jinping de commencer à réduire les émissions polluantes d'ici 2030 pour atteindre la neutralité carbone 30 ans plus tard.
L'Arabie saoudite, premier exportateur de pétrole brut au monde, vise la neutralité carbone d'ici 2060, a annoncé samedi le prince héritier Mohammed ben Salmane, quelques jours avant le début de la COP 26 en Ecosse. "J'annonce aujourd'hui l'objectif zéro émission de l'Arabie saoudite d'ici 2060 grâce à une stratégie d'économie circulaire du carbone", a déclaré Mohammed ben Salmane dans une déclaration enregistrée au forum "Saudi Green Initiative" à Ryad.
Depuis la signature des accords de Paris en 2015, la transition vers une économie et des énergies plus propres a progressé, mais trop lentement pour limiter le réchauffement à 2 °C, a fortiori à 1,5 °C, par rapport à la fin du XIXe siècle. En août, le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) mettait déjà en garde contre le risque d’atteindre le seuil de plus 1,5 °C autour de 2030, dix ans plus tôt qu’estimé dans sa précédente estimation en 2018, menaçant l’humanité de désastres sans précédent.
Op 8 november start een vijfde onderhandelingsronde voor de modernisering van het Energy Charter Treaty (ECT-Verdrag inzake het Energiehandvest), een uitgebreid handels- en investeringsakkoord voor de energiesector.
La majorité des 27 pays membres de l'UE s'est prononcée jeudi pour reconnaître le rôle du gaz et du nucléaire dans la lutte contre le changement climatique, ce qui en facilitera le financement, a-t-on appris de sources concordantes.
L'OCDE a annoncé vendredi un accord entre plusieurs pays permettant d'interdire l'octroi de crédits à l'exportation pour les centrales électriques conventionnelles au charbon, à quelques jours de la COP26 à Glasgow.
Comment apprendre à vivre en univers contraint ? Comment imaginer notre futur énergétique ? Et comment la France peut-elle se placer dans ce défi planétaire ?
Comment apprendre à vivre en univers contraint ? Comment imaginer notre futur énergétique ? Et comment la France peut-elle se placer dans ce défi planétaire ? Paloma Moritz reçoit Jean-Marc Jancovici
A dix jours de l’ouverture de la conférence internationale sur le climat en Ecosse, des documents consultés par l’équipe de journalistes d’investigation de Greenpeace UK, Unearthed, puis transmis à la BBC, montrent qu’un certain nombre d’Etats et d’organisations essaient d’influencer les travaux du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) afin de ralentir la lutte contre l’utilisation des combustibles fossiles (gaz, pétrole, charbon). A l’heure où l’on attend d’eux de nouveaux engagements pour limiter le changement climatique, certains poussent en coulisses pour… que le Giec dilue ses conclusions.
Les eurodéputés ont demandé jeudi à la Commission européenne de fixer des objectifs contraignants de réduction des émissions de méthane, l'un des gaz les plus polluants, et ont appelé à un accord mondial sur le sujet à la COP26.
Les eurodéputés ont demandé jeudi à la Commission européenne de fixer des objectifs contraignants de réduction des émissions de méthane, l'un des gaz les plus polluants, et ont appelé à un accord mondial sur le sujet à la COP26.
Total est accusé d'avoir minimisé son rôle dans le changement climatique depuis 50 ans, selon un article scientifique paru ce mercredi. Comme le groupe pétrolier français, d'autres géants mondiaux des énergies fossiles savaient depuis plusieurs décennies que leurs activités auraient des conséquences néfastes sur le climat.
Total (NDLR de GoodPlanet Mag’ bailleur d’un projet d’amélioration de l’accès à l’énergie porté par le programme Action Carbone Solidaire de la fondation GoodPlanet) avait connaissance des conséquences néfastes de ses activités pour le climat dès 1971 mais a entretenu le doute à la fin des années 1980 et cherché ensuite à contrecarrer les efforts pour limiter le recours à ces énergies fossiles, selon un article scientifique paru mercredi.
les plans de production des gouvernements dans ce secteur sont toujours "en dangereux décalage" avec les objectifs de Paris, a regretté mercredi le Programme des Nations unies pour l'Environnement (PNUE), à deux semaines de la conférence climat COP26. Pour espérer rester sous +1,5°C, "la production mondiale d'énergies fossiles doit commencer à baisser immédiatement et fortement", souligne le rapport réalisé par le PNUE et plusieurs instituts de recherche.
les plans de production des gouvernements dans ce secteur sont toujours "en dangereux décalage" avec les objectifs de Paris, a regretté mercredi le Programme des Nations unies pour l'Environnement (PNUE), à deux semaines de la conférence climat COP26. Pour espérer rester sous +1,5°C, "la production mondiale d'énergies fossiles doit commencer à baisser immédiatement et fortement", souligne le rapport réalisé par le PNUE et plusieurs instituts de recherche.
Les projets de production de combustibles fossiles de par le monde ne sont pas compatibles, et de loin, avec les objectifs de l’accord de Paris sur le climat, confirme mercredi le dernier rapport sur l'"écart de production" réalisé par plusieurs instituts de recherche de premier plan et le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE).
La colère risque de faire tache d’huile. Total avait connaissance des conséquences néfastes de ses activités pour le climat dès 1971 mais a entretenu le doute à la fin des années 1980 et cherché ensuite à contrecarrer les efforts pour limiter le recours à ces énergies fossiles, selon un article scientifique paru mercredi dans la revue Global Environmental Change. Christophe Bonneuil, directeur de recherche au CNRS, Pierre-Louis Choquet, sociologue à Sciences po, et Benjamin Franta, chercheur en histoire à l’université américaine de Stanford, ont étudié les archives du groupe pétrolier, devenu TotalEnergies, ainsi que des revues internes et des interviews.
La Chine envisage d'intervenir pour faire baisser les prix du charbon, dont la flambée contribue dans le pays à de multiples pénuries d'électricité qui pénalisent la reprise économique, ont laissé entendre les autorités.
Malgré les engagements à réduire les émissions de gaz à effet de serre, les plans de production de charbon, de pétrole et de gaz sont toujours largement incompatibles avec les objectifs de l'accord de Paris, selon un rapport publié mercredi.
Depuis un demi-siècle, Total sait que ses activités contribuent au réchauffement climatique. Réaction de la majeure pétrolière ? Détourner les yeux, instiller le doute sur la véracité des données scientifiques puis retarder toute politique de lutte ambitieuse, comme le montrent trois chercheurs dans une étude.
Christophe Bonneuil, directeur de recherche au CNRS, Pierre-Louis Choquet, sociologue à Sciences po, et Benjamin Franta, chercheur en histoire à l'université américaine de Stanford, ont étudié les archives du groupe pétrolier, devenu TotalEnergies, ainsi que des revues internes et des interviews, selon cet article publié dans la revue Global Environmental Change.
On est dans une impasse. L'évolution à laquelle on est confronté, celle de l'augmentation des prix d'énergie est inexorable. Ce n'est pas le gouvernement, ce n'est pas les taxes qui font que les prix de l'énergie augmentent. C'est qu'on a des besoins mondiaux d'énergie et en particulier d'énergies fossiles qui ne cessent d'augmenter. Or, l'humanité s'est engagée à sortir de ces énergies fossiles.
Pékin a autorisé de nombreuses mines à augmenter leurs capacités de production, pour un total d'environ +6% par rapport à l'an dernier, afin de faire face aux pénuries de charbon et pour juguler les coupures d'électricité qui impactent l'activité industrielle.
La Chine est en passe d'augmenter de près de 6% sa production de charbon afin de faire face à des pénuries d'électricité, et le pays a même atteint récemment un record de production quotidienne, ont annoncé les autorités. La Chine est à la fois le premier producteur mondial de charbon et le premier pollueur mondial.
Les six plus grandes banques françaises ont annoncé lundi, à deux semaines de l'ouverture de la COP 26 à Glasgow, s'être mises d'accord pour ne plus financer certains projets dédiés aux hydrocarbures non conventionnels, comme le gaz de schiste, à partir de 2022.
Le prix du gaz, de l’électricité flambe. On veut décarboner à long terme en recourant à l’énergie brune à court terme. Une transition à financer et accompagner. Une chronique signée Olivier de Berranger, CIO de La Financière de l’Échiquier et Alexis Bienvenu, gérant à La Financière de l’Échiquier
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Or les entreprises qui produisent ces combustibles subissent une pression de plus en plus forte des investisseurs et des gouvernements, qui leur intiment de réduire leur empreinte carbone et leurs investissements. Si l’investissement dans la production pétrolière et gazière diminue plus rapidement que la demande mondiale, on ne pourra pas échapper à une flambée des prix, affirme James Henderson. La pandémie, durant laquelle la production de pétrole et de gaz a été mise à l’arrêt, nous a offert un avant-goût de cette situation.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a relevé jeudi ses prévisions pour la demande mondiale de pétrole en 2021 et 2022, pariant sur un fort appétit pour le brut en remplacement du gaz et du charbon devenus hors de prix.
Le SF6, visé dès 1997 par le Protocole de Kyoto sur le climat, a un potentiel de réchauffement 23.000 fois supérieur à celui du CO2 et reste dans l'atmosphère jusqu'à 3.000 ans. C'est le plus puissant des gaz à effet de serre, même s'il en représente une petite part. "Laisser s'échapper 100 kg de ce gaz revient à émettre plus de 2 millions de kg de C02 dans l'atmosphère", a commenté Sortir du nucléaire dans un communiqué.
L’effet rebond et le paradoxe de Jevons expliqués simplement ! Au programme : William Stanley Jevons, paradoxe de Jevons pour le charbon, effet rebond dans les transports, le logement et le numérique, et effet rebond indirect !
Overheden moeten minstens drie keer meer investeren in duurzame energie, stelt het Internationaal Energieagentschap (IEA). Alleen zo maken ze een kans om de doelstellingen in het Klimaatakkoord van Parijs te bereiken.
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L'agence lance "de sérieux avertissements devant la direction que le monde prend", dans son rapport annuel publié à deux semaines de l'ouverture de la COP26 de l'ONU à Glasgow.
L’Agence internationale de l’énergie lance « de sérieux avertissements devant la direction que le monde prend », dans son rapport annuel publié à deux semaines de l’ouverture de la COP26 de l’ONU à Glasgow.
Didier Goetgebuer, Président de Champs d'énergie
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L'Union européenne veut négocier un moratoire international pour interdire l'exploitation des gisements de gaz, de pétrole et de charbon dans l'Arctique et pourrait interdire l'achat des hydrocarbures extraits de cette région, a annoncé mercredi la Commission européenne.
Une centaine de salariés de la centrale à charbon de Gardanne (Bouches-du-Rhône) ont entamé mardi l'occupation de leur usine, où une centaine d'emplois va être supprimée, a-t-on appris auprès de la CGT et de la direction de GazelEnergie, qui a porté plainte. Mardi vers 6h00 du matin, "80 individus sont entrés cagoulés par effraction munis d'armes (...) telles que des matraques téléscopiques, des lacrymogènes, des battes de baseball et des armes blanches", a dénoncé GazelEnergie dans un communiqué.
Depuis la signature des accords de Paris en 2015, la transition vers une économie et des énergies plus propres a progressé, mais trop lentement pour limiter le réchauffement à 2°C, a fortiori 1,5°C, par rapport à la fin du XIXe siècle. Et rien ne dit que la crise du Covid accélère le mouvement.
Depuis l'énergie utilisée pour fabriquer un smartphone jusqu'à celle nécessaire pour envoyer un email, l'addiction mondiale à internet n'est pas sans coût pour le climat. Mais le numérique - qui représente globalement près de 4% des émissions de CO2 - peut aussi aider à lutter contre l'impact du réchauffement. Avant la COP26, l'AFP fait le point dans 5 domaines.
La rhétorique sur le climat c'est bien, l'action c'est mieux: "je veux voir les plans!", dit Fatih Birol, le patron de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), aux Etats du monde, attendus fin octobre à la COP26. "Comment allez-vous transformer vos transports? votre système électrique?", demande l'énergique économiste, particulièrement préoccupé par la résistance du charbon et le manque de moyens des pays émergents, "angle mort du débat climatique".
Dans deux semaines s’ouvre une nouvelle Conférence sur le Climat (COP26 à Glasgow) mais la Belgique ne sait toujours pas quelle position elle pourra y défendre. Les différents morceaux de la Belgique ont bien un avis sur la question mais il reste à se mettre d’accord sur un avis commun et là, comme lors des sommets, la Flandre ne partage pas la ligne de la Wallonie ou de Bruxelles ni même celle du fédéral.
La Cop26 approche à grands pas. A cette occasion, l’OMS publie dix recommandations à l’intention des gouvernements. L’organisation mondiale de la santé y insiste sur le lien entre le climat et la santé. L’objectif : "optimiser les avantages sanitaires de la lutte contre le changement climatique, et éviter les pires effets de la crise climatique sur la santé".
Le Canada, important exportateur d'énergie, ainsi que plus de vingt autres pays ont rejoint lundi un engagement américano-européen à réduire fortement les émissions de méthane, censé déboucher sur un accord mondial à la COP26 de Glasgow le mois prochain. Le méthane est un gaz très nocif pour le climat, pour bonne partie lié à des activités humaines (agriculture, énergie, déchets) sur lesquelles il est possible d'agir.
Une hausse de la consommation mondiale de charbon d'ici à 2050 Plus qu’une transition énergétique des sources d’énergie les plus carbonées vers des sources bas carbone, c’est une hausse généralisée de la demande de toutes les énergies qu’esquisse l’EIA. Même la consommation mondiale de charbon pourrait, après une baisse de la demande entre 2025 et 2030, augmenter d'ici la moitié du XXIe siècle (+ 13,6% entre 2020 et 2050).
In het kader van de Europese Green Deal wil België zijn klimaatdoelstellingen voor transport bijstellen. Dit najaar buigt de ministerraad zich over een wet die het percentage biobrandstoffen in diesel en benzine zal vastleggen. Ngo’s luiden de alarmbel, want een toename van biobrandstoffen zou onder meer leiden tot landroof, een hogere CO2-uitstoot en schendingen tegen de mensenrechten.
Dix Etats membres de l'Union européenne, dont la France, ont publié dimanche une tribune soutenant l'énergie nucléaire, soulignant notamment qu'elle a un rôle à jouer contre le réchauffement climatique.
Le monde patronal s'inquiète vivement de l'explosion des coûts de l'énergie et de la sortie du nucléaire. L'hostilité monte à l'égard d'Ecolo. Alors que le gouvernement De Croo fait du climat une priorité politique.
Pour le plus grand soulagement des défenseurs de l'environnement, aucune offre n'a finalement été formulée pour les blocs de la baie Potiguar (nord-est), à proximité de sanctuaires de biodiversité comme les archipels de Fernando de Noronha ou Atol das Rocas.
The fossil fuel industry benefits from subsidies of $11m every minute, according to analysis by the International Monetary Fund.
On aurait pu croire que la transition écologique, qui délaisse les énergies fossiles, mettrait les pays producteurs de pétrole du Moyen-Orient dans l'embarras. Eh bien pas du tout: officiellement, ces derniers affirment que cette désaffection de nombreux pays envers le pétrole va leur profiter. Car même si à très long terme, on peut supposer que la demande va se tarir, la tendance à moyen terme est plutôt inverse.
L'hydrogène bas carbone bénéficie d'un élan inédit des Etats et des entreprises, mais il faut plus d'efforts, et plus vite, pour baisser ses coûts et permettre l'essor de cette énergie à même de verdir industrie et transports lourds, prévient lundi l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Nu Zuid-Afrika heeft besloten om zijn steenkoolverslaving aan te pakken, wordt een “rechtvaardige transitie” waarin de lokale bevolking gedijt, essentieel, zeggen experten. Veel ontwikkelingslanden volgen het Zuid-Afrikaanse experiment met argusogen.
La sobriété, un pilier de la transition écologique ? Un nombre grandissant d’experts l’exigent pour économiser l’énergie. Pourtant la sobriété reste méprisée par les politiques. Dans une enquête approfondie, Reporterre révèle les leviers de cette démarche cruciale dans la lutte contre le changement climatique.
Pour limiter de futures crises de hausse des prix, réduire notre consommation d’énergie et notre dépendance aux énergies fossiles est essentiel, selon Neil Makaroff, du Réseau Action Climat.
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Het huidige energiedebat is op enkele uitzonderingen na beperkt tot een enge opvatting over bevoorradingszekerheid, schrijft ontwikkelingsexpert Jonas Van der Slycken. Het is een gemiste kans om het over andere heikele en onderbelichte onderwerpen te hebben die nodig zijn voor een rechtvaardige klimaattransitie.

septembre 2021

L'Arctique se réchauffe deux fois plus vite que le reste de la planète. La banquise et le pergélisol fondent vite, très vite. Cela aiguise les appétits des pays limitrophes qui explorent ces sous-sols jusqu’ici inaccessibles. Il y aurait de gigantesques réserves de pétrole, de gaz, de minerais... pas étonnant que le secteur financier s’y intéresse. Mais que dirons-nous à nos enfants pour justifier tout cela ?
Le nouvel oléoduc controversé du groupe Enbridge, baptisé "Line 3" et qui transportera du pétrole de l'ouest canadien vers le nord des Etats-Unis, va entrer en service vendredi après des années de construction.
La Norvège va fermer dans deux ans sa dernière mine de charbon, localisée au Svalbard, un archipel arctique qui doit son essor aux activités minières, a annoncé jeudi son exploitant, même si une mine russe devrait continuer son activité sur le territoire.
Les suspensions d'approvisionnement en électricité ont déjà frappé ces derniers mois quelque 20 provinces à des degrés divers. Les raisons ? Elles sont multiples mais principalement liées à la forte dépendance du géant asiatique au charbon - lequel assure 60 % de sa production électrique.
Dans les années à venir, comment la Chine, les Etats-Unis, la Russie, l’Allemagne et l’Inde vont-ils se répartir le pétrole, le gaz et le charbon restant? Ces trois armes de puissance massive régulent le classement mondial du pouvoir de ce que l’on appelle, à juste titre, les grandes puissances.
Dans le scénario de neutralité climatique à l'horizon 2050 (Net Zero Emissions) présenté par l'Agence internationale de l'énergie en mai 2021, « les besoins en CCUS sont colossaux et de plus en plus de pays intègrent cette technologie dans leur politique de décarbonation »(1) : l'AIE y envisage le captage de 1,6 milliard de CO2 par an (Gt CO2/an) dans le monde en 2030 et de 7,6 Gt CO2/an à l'horizon 2050, contre seulement près de 40 millions de tonnes de CO2 par an à l'heure actuelle.
Dans le cadre de la Semaine du Réveil Ecologique à l'X, Monsieur Jancovici est venu à l'Ecole Polytechnique pour intervenir sous le titre : "Bien plus dur que rentrer à l'X : résoudre le défi énergie climat".
La commission de l’industrie du Parlement européen a voté la prolongation des subventions aux gazoducs, pour autoriser notamment le mélange à l’hydrogène. Une mauvaise nouvelle pour les défenseurs du climat.
Nous sommes tous exposés au mercure. Quand nous mangeons du poisson, nous avalons une petite dose de mercure, alors que le poisson est plutôt bon pour notre santé, il contient de bons acides gras comme les oméga 3 et des protéines. En fait, une grande partie de ce mercure, sous forme de gaz polluant, a été émise par nous, les humains, lors de la combustion d’énergie fossile, en particulier le charbon.
En France, toutes les tentatives récentes d’accroître la fiscalité sur l’énergie se sont cassé les dents sur la misère sociale. Pourtant, la Suède l’a fait, et bien fait. La recette du succès est donc connue. Jadot, y’a plus qu’à, mon gars.
Le débat sur la politique énergétique se focalise en France sur une question secondaire : nucléaire ou renouvelables ? Car l’enjeu crucial est celui de la consommation énergétique. Et on ne pourra pas enrayer le changement climatique sans une politique déterminée pour économiser l’énergie et transformer nos modes de vie.
Assez de jolies promesses et de mots vides de sens: des ambassadeurs de la jeunesse ont appelé mardi les dirigeants du monde à "se réveiller" et à prendre au sérieux la crise climatique, à un mois de la cruciale conférence climat COP26.
Le Premier ministre australien Scott Morrison, sous pression pour adopter une politique de neutralité carbone pour 2050, a dit dans une interview publiée lundi qu'il pourrait ne pas se rendre au sommet de la COP26 qui s'ouvrira fin octobre à Glasgow. Interrogé sur sa participation au sommet, M. Morrison a dit au journal West Australian: "Nous n'avons pas encore pris de décision finale".
la première prévision du peak oil date de 1956 par Marion King Hubbert, pour la production américaine seulement… Pourquoi est-ce que cette fois, vous pouvez affirmer de façon certaine que le « déclin est proche » pour la production mondiale, et pourriez-vous chiffrer « proche » ?
Une initiative internationale pour l'abandon des combustibles fossiles et le soutien à une transition juste
La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), deuxième plus important fonds de pension canadien, va retirer ses investissements dans la production pétrolière d'ici fin 2022, a rapporté samedi le quotidien La Presse.
Le Royaume-Uni, confronté à la flambée des prix du gaz, a dû faire tourner ses centrales à charbon ces dernières semaines pour assurer l'approvisionnement du pays en électricité, ce qui pourrait retarder les efforts de transition énergétique.
Le secrétaire général de l'ONU a appelé vendredi les leaders mondiaux à s'engager bien plus massivement dans les énergies propres afin de lutter contre le changement climatique tout en s'assurant de l'accès des plus pauvres à l'énergie.
Quatorze grandes entreprises au Royaume-Uni appellent à accélérer l'abandon des combustibles fossiles dans la production d'électricité dans une lettre le gouvernement britannique vendredi, alors même que le pays est confronté à une flambée des prix du gaz.
La croissance industrielle a été réalisée à partir d’une extraction /consommation croissante de charbon dans un premier temps, de dérivés du pétrole ensuite, utilisés comme combustible pour de multiples usages et dans le développement de l’industrie chimique ; la consommation de gaz naturel puis la combustion de biomasse dans des centrales produisant chaleur et électricité accompagnent le tout depuis les années 1950-60. Il s’en est suivi un accroissement d’émissions anthropiques de CO2.
Nous devons aujourd’hui impérativement coopérer à l’échelle internationale pour progressivement abandonner toute production de combustibles fossiles et trouver des solutions plus sûres et efficaces, et ce, dans trois domaines principaux : la non-prolifération, un désarmement mondial, une transition pacifique et juste.
Concilier puissance économique et transition écologique : le défi majeur du prochain gouvernement allemand suscite déjà la mobilisation des grands industriels du pays qui placent leurs espoirs dans le développement de la filière hydrogène.
Concilier puissance économique et transition écologique : le défi majeur du prochain gouvernement allemand suscite déjà la mobilisation des grands industriels du pays qui placent leurs espoirs dans le développement de la filière hydrogène.
L'Allemagne s'apprête à embarquer dans un train de décarbonation à grande vitesse qui n'a ni assez d’électricité ni de rails pour atteindre sa destination finale. Mais elle est claire : tous les candidats clés ont la neutralité climatique en vue d'ici 2045. Cependant, au-delà des slogans et des principes, des stratégies efficaces ont souvent fait défaut.
Dans la publication ci-après mise en ligne le 21 septembre, le directeur du Centre Énergie & Climat de l'ifri rappelle entre autres que les trois principaux candidats de cette élection partagent l'objectif de neutralité climatique d'ici à 2045 mais déplore le manque de stratégies concrètes dans leurs programmes « au-delà des slogans et grands principes ». Il salue toutefois le fait que, durant la campagne, « les débats ont dépassé l’enjeu de l'électricité pour aborder les transports, l'industrie et le logement ».
La Pologne a été condamnée lundi par la justice européenne à verser une astreinte journalière de 500.000 euros à Bruxelles, jusqu'à l'arrêt d'une mine de charbon dont les effets nocifs pour l'environnement sont dénoncés par la République tchèque voisine.
L'Équateur est le 5e producteur de pétrole(1) d'Amérique du Sud après le Brésil, la Colombie, l'Argentine et le Venezuela (mais il dispose des 3e réserves du sous-continent derrière le Venezuela et le Brésil). Ce pays de près de 17 millions d'habitants a quitté l'OPEP en janvier 2020.
Le groupe anglo-néerlandais Royal Dutch Shell a annoncé lundi la vente à son concurrent ConocoPhillips de ses actifs dans le bassin permien américain pour 9,5 milliards de dollars en espèces. A cheval entre l'ouest du Texas et l'est du Nouveau-Mexique, le bassin permien regorge de pétrole et gaz de schiste et produit environ 40% de l'or noir américain.
Qu'est-ce que le méthane? Le méthane (CH4) est un gaz très courant, qui existe à l'état naturel sur Terre puisque c'est le principal composant du gaz naturel, largement utilisé comme source d'énergie.
L'Union européenne et les Etats-Unis ont appelé samedi d'autres Etats à rejoindre leur projet d'accord sur une réduction des émissions de méthane afin de limiter le réchauffement climatique, à quelques semaines de la COP26.
Particulièrement affectée par l’abandon des énergies fossiles pourtant indispensable à la limitation des hausses des températures, la Pologne a d’ores et déjà exprimé son opposition catégorique au paquet Fit for 55 de la Commission européenne, qui engage le bloc à réduire ses émissions d’au moins 55 % d’ici à 2030.
L'Australie a approuvé jeudi l'extension controversée d'une mine de charbon conformément à son objectif de continuer à répondre à une hausse de la demande et en dépit des appels à réduire ses émissions de carbone.
Depuis quelques mois, les prix du gaz augmentent. Si les syndicats et les consommateurs s’inquiètent quant à l’impact de cette hausse de prix sur la facture, plusieurs questions restent ouvertes quant à cette flambée de prix. Nous avons essayé d’y répondre.
Waterkrachtcentrales zorgen voor het leeuwendeel van de Braziliaanse energiebehoefte. Maar de aanhoudende droogte betekent dat het land een nieuwe energiemix nodig heeft, met diverse hernieuwbare energiebronnen.
La République tchèque doit « préparer une sortie anticipée du charbon par rapport à ce que le pays envisage », plaide l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans un rapport publié le 13 septembre(1). La République tchèque est le 3e pays consommant le plus de charbon en Europe après l'Allemagne et la Pologne...
There are several ways to remove carbon from the atmosphere. One is called bioenergy with carbon capture and storage, or Beccs. Here, vast acres of fast-growing plants are grown and then harvested and burned to generate electricity or make biofuel for vehicles.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a estimé lundi que la demande mondiale de brut devrait dépasser son niveau d'avant la pandémie l'an prochain, tirée par la vaccination et la reprise économique.
Il y a vingt ans, les questions environnementales étaient au cœur de la vie politique étasunienne. Mais après le 11 septembre, explique l’historien Romain Huret, le pays s’est lancé dans une course morbide à la militarisation et au développement effréné de leurs industries extractives — gaz de schiste notamment.
Il est incorrect de faire de la prolongation des réacteurs belges une solution magique pour la décarbonation de nos sociétés. Plutôt que de relancer le débat sur la fermeture des centrales programmée en 2003, nous aurions tout à gagner à nous concentrer sur les vraies questions qui sont au cœur de la transition énergétique.
Le gazoduc controversé Nord Stream 2 entre la Russie et l'Allemagne a été "entièrement achevé", a annoncé le géant russe Gazprom, un chantier stratégique longtemps retardé par des menaces de sanctions américaines et des tensions géopolitiques.
L'"alerte rouge" tirée par l'ONU début août a donné un coup de fouet au débat sur l'avenir de l'industrie pétrolière du pays scandinave, plus gros producteur d'hydrocarbures d'Europe de l'ouest, en amont des législatives lundi.
Intervention de Jean-Marc Jancovici à l'ESCP Business School.
Les réserves mondiales de pétrole — première source d’énergie de l’économie — déclinent, préviennent les auteurs de cette tribune. Pour éviter une tempête écologique, il faut donc sortir de la dépendance à cette énergie fossile. D’urgence.
Réduire la place du pétrole pour limiter le changement climatique: l'équation est difficile pour certains pays producteurs, confrontés à une transition douloureuse et qui, pour certains, mettent en garde sur une baisse trop rapide des investissements dans les fossiles.
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L'administration Biden a affirmé mercredi que le soleil pouvait produire 45% de l'électricité dans le pays d'ici 2050, et jouer ainsi un rôle majeur dans la lutte contre le changement climatique, à condition d'accélérer vivement les investissements dans l'énergie solaire.
L'Australie va continuer à extraire du charbon pour l'export en raison d'une hausse de la demande, a indiqué jeudi le Premier ministre Scott Morrison, rejetant une étude appellant à laisser 95% des ressources du pays inexploitées pour ralentir le réchauffement climatique.
L'agence internationale de l'énergie (AIE) prône l'arrêt de tout nouveau projet dans les énergies fossiles au nom du climat mais ce n'est pas au goût de tous les producteurs: Oman a agité jeudi le spectre d'un baril à 200 dollars. L'AIE avait averti en mai que le monde devrait renoncer dès à présent à tout nouveau projet pétrolier ou gazier pour espérer modérer le réchauffement climatique.
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L’énergie solaire pourrait, à certaines conditions, fournir 45% de l’électricité des Etats-Unis d’ici 2050, contre environ 3% en 2020, affirme mercredi un rapport de l’administration Biden. Pour arriver à cet objectif, il faut toutefois "des réductions de coûts importantes, le soutien des politiques publiques et une électrification à grande échelle" de l’énergie solaire, explique le ministère américain de l’Energie.
Dans un rapport publié ce 11 août 2021, la CEE-ONU, la Commission Economique de l’Onu pour l’Europe, l’ex-URSS, les Etats-Unis et le Canada, affirme que, pour décarboner l’énergie et tenir les objectifs climatiques (rappelés récemment par le rapport du Giec), le nucléaire est indispensable. Cette technologie a déjà évité l’émission d’importantes quantités de gaz à effet de serre, et son développement est, pour l’ONU, une nécessité.
Le climat de la Terre est déterminé par un équilibre entre la quantité d’énergie solaire absorbée et la quantité de rayonnement infrarouge thermique que la Terre émet vers l’espace. Un déséquilibre énergétique positif signifie que le système gagne de l’énergie, provoquant un réchauffement de la planète. D’après une étude publiée par des chercheurs de la NOAA et de la NASA le 15 juin 2021, le déséquilibre énergétique de la Terre a approximativement doublé au cours de la période de 14 ans allant de 2005 à 2019.
Le sixième rapport d’évaluation du GIEC, programmé pour septembre 2022, fera la synthèse des rapports des trois groupes de travail (WG pour « Working Group »). Le premier (WG1), rendu public le 9 août, se penche sur les bases scientifiques. Il sera suivi du WG2 consacré à l’adaptation face aux impacts du réchauffement, puis du WG3 traitant des politiques d’atténuation du réchauffement.
Quelle menace représente le retour du pic pétrolier ? Quels en sont les effets sur l’économie mondiale et la société ? Matthieu Auzanneau et Hortense Chauvin analysent ce phénomène dans « Pétrole, le déclin est proche », publié par Le Seuil-Reporterre. En voici les bonnes feuilles.
L’ère de l’abondance du pétrole touche à sa fin. Si l’économie n’anticipe pas ce sevrage, les conséquences promettent d’être sévères. De surcroît, prévient cet ouvrage solidement documenté, le déclin de la manne pétrolière risque de provoquer des bouleversements géopolitiques majeurs. Une solution existe : prendre au sérieux nos engagements climatiques, ..
La sécheresse historique qui frappe actuellement le Brésil entraîne une crise énergétique gravissime dans un pays dont les deux tiers de l’électricité est produite par des centrales hydroélectriques.
La construction continue en Chine de centrales à charbon risque de réduire à néant les efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique, a déclaré jeudi l'émissaire américain pour le climat John Kerry à l'issue d'entretiens avec de hauts responsables chinois.
Depuis des décennies, climat et énergie font chambre à part alors que ces deux domaines ne sont que la face opposée d’une même pièce. Sur le terrain, si 2020 fut une annus horribilis pour les énergies fossiles, l’été 2021 aura été un feu d’artifice climatique. Ce manque de synchronisation et cette division se retrouvent au niveau scientifique entre les énergéticiens et les spécialistes climatiques.
Alors qu'elle investit massivement dans les énergies renouvelables, la Chine s'entête dans le même temps à investir dans le charbon. Un choix qui est motivé par plusieurs motifs.
Today, the European Court of Justice stated that EU energy companies will no longer be allowed to sue EU governments using the Energy Charter Treaty – throwing into doubt a number of ongoing billion-euro arbitrations.
L'administration du président américain Joe Biden a annoncé mardi qu'elle prévoyait d'ouvrir plus de de 320.000 km2 dans le golfe du Mexique à l'exploration pétrolière et gazière, après qu'un tribunal eut statué contre le moratoire imposé par le gouvernement dans la région.
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août 2021

Lorsque Papin puis Watt ont mis la machine à vapeur à disposition de l’humanité, l’atmosphère comportait 280 millilitres de CO2 par mètre cube d’air, soit 0,028% en volume, ou encore 280 ppm.
Malgré une catastrophe climatique qui grève déjà leurs revenus, les acteurs financiers ne sont guère incités à renoncer aux investissements dans les énergies fossiles. À l’approche de la COP 26, il faut amplifier la lutte.
Électrifier l’Afrique subsaharienne : un défi majeur pour l’ensemble du continent pour assurer son développement dans les années à venir. Une solution pour éviter d’augmenter les rejets de gaz à effet de serre. Reste à mettre en place les conditions de son expansion.
Le gaz est contraint de voler au secours du réseau électrique en Californie. L'Etat américain qui se veut un exemple en matière de virage écologique a été contraint de donner son feu vert à l'installation de cinq mini-centrales à gaz afin de renforcer la production d'électricité et ainsi éviter les coupures de courant.
Après avoir trouvé une vieille bonbonne de gaz près de sa maison, dans le Midwest des États-Unis, Rick Karas a voulu vérifier sur internet si elle ne valait pas quelque chose. Surprise : elle s'est révélée être un objet très convoité dans la bataille contre le changement climatique.
L’hydrogène, oui mais lequel ? Il peut être gris, bleu, rose ou vert. L’hydrogène est un carburant qu’on ne trouve pas à l’état naturel, il est fabriqué. Comment ?
La loi sur la sortie du nucléaire votée en 2003 doit impérativement être revue. Nous demandons une prolongation de dix ans des réacteurs nucléaires les plus récents. Cette énergie bas-carbone doit faire partie de la feuille de route de la transition énergétique.
Doctorant dans le domaine de la fusion nucléaire, Rémi Delaporte-Mathurin revient pour nous sur l’annonce faite cette semaine par Kim Budil, directeur du Lawrence Livermore National Laboratory (LLNL), selon laquelle ses chercheurs ont réussi « un pas en avant historique pour la recherche sur la fusion par confinement inertiel », en produisant une explosion d’énergie record de plus de dix quadrillions de watts.
Ce 18 août 2021, la très sérieuse revue Energy Science & Engineering a publié une étude sur l’impact carbone de l’hydrogène « bleu », c’est à dire produit avec du gaz naturel et une captation du CO2. Selon les chercheurs, le bilan carbone de cette technologie n’est pas suffisamment différente de l’hydrogène « gris » pour qu’elle présente un intérêt dans une transition énergétique.
L’humanité est-elle victime du fatalisme et de l’irresponsabilité ? Car même la réalité de plus en plus violente de ce climat déréglé ne garantit pas que les gouvernements de la planète vont enfin ouvrir les yeux. On entend dans les médias des voix qui expriment leur confiance dans la capacité d’adaptation de l’homme à son environnement détraqué. Qui sera capable de survivre à des températures insupportables, des tornades et des inondations bibliques ? Personne. Il y a pourtant des gens qui osent affirmer le contraire...
L'utilisation d'hydrogène "propre" est considérée comme une alternative énergétique viable et respectueuse de l'environnement, mais une étude publiée jeudi montre qu'elle pourrait entraîner des émissions de gaz à effet de serre plus élevées que le charbon.
Les agriculteurs français sont invités par France Stratégie, l'organisme qui conseille le Premier ministre, à augmenter leur production de biogaz et de biocarburants, et à produire plus de "biomasse", afin que la France puisse atteindre l'objectif de neutralité carbone en 2050 découlant de l'accord de Paris contre le réchauffement climatique.
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Le rapport des experts climat de l’ONU (Giec) publié lundi, véritable "alerte rouge" pour l’humanité, doit "sonner le glas" des énergies fossiles qui "détruisent la planète", a réagi le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres.
Le rapport des experts climat de l'ONU (Giec) attendu lundi s'annonce comme "l'avertissement le plus sévère jamais lancé" sur le rôle du comportement humain dans le réchauffement de la planète, a déclaré le président de la COP26 Alok Sharma.
Une poignée des centrales électriques dans le monde est responsable de près des trois quarts des émissions de carbone provenant de la production d’électricité. D’autres approches proposées par ces “gros pollueurs” pourraient pourtant entraîner des réductions considérables de ces émissions.
La Chine a autorisé la réouverture de mines à charbon pour une durée d'un an, au moment où le pays, qui ambitionne d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2060, voit bondir sa demande en électricité.
Un article du Guardian annonce que “L’assureur britannique Prudential travaille avec la Banque asiatique de développement sur un projet de rachat de centrales électriques au charbon en Asie afin de les fermer d’ici 15 ans.”
C’est la face cachée de notre dépendance à l’énergie : « l’énergie grise », soit la quantité d’énergie nécessaire pour fabriquer les objets qui nous entourent, est encore très mal prise en compte dans la comptabilisation de notre empreinte énergétique, alors qu’elle est largement supérieure à notre utilisation directe d’énergie. D
Stability in Earth's climate hinges on a delicate balance between the amount of energy the planet absorbs from the sun and the amount of energy Earth emits back into space. But that equilibrium has been thrown off in recent years — and the imbalance is growing, according to a paper published Wednesday in the journal Nature Communications.

juillet 2021

Seulement un peu plus de la moitié des Etats ont soumis leurs nouveaux engagements climatiques, s'est inquiétée samedi la responsable climat de l'ONU Patricia Espinosa, appelant également à "renforcer" l'ambition des plans déposés. En vertu de l'Accord de Paris de 2015 qui vise à maintenir le réchauffement "bien en deçà" de +2°C, si possible +1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle, chacun des quelque 200 signataires devait déposer avant fin 2020 une version révisée de ses engagements en matière de lutte contre les dérèglements climatiques, appelés "contribution déterminée au niveau national" (NDC).
Slechts 5% van de elektriciteitscentrales zijn verantwoordelijk voor 73% van de globale CO2-uitstoot van de sector. Die supervervuilers aanpakken zou een grote stap voorwaarts betekenen in de strijd tegen de opwarming van de aarde, stelt nieuw onderzoek.
Catastrophes naturelles et bouleversements majeurs pour l'humanité ne sont pas les seules conséquences du changement climatique: il modifie aussi le langage, obligé de s'adapter en créant de nouveaux mots.
Environ 11 % des forêts intactes de la planète se trouvent dans des concessions minières et 8 % dans des concessions pétrolières et gazières. Leur perte met en péril les efforts visant à sauver la faune en voie de disparition, à lutter contre le changement climatique et à préserver les communautés autochtones qui habitent ces terres intactes.
Une nouvelle étude montre qu’en ciblant les centrales électriques « hyperémettrices », il serait possible d’entraîner des réductions drastiques et jusqu’ici inespérées des émissions de carbone résultant de la production mondiale d’électricité. Limiter leur production ou pollution en attendant de les remplacer entièrement pourrait donc s’avérer être une stratégie ultra-efficace et rapide pour réduire considérablement les émissions de CO2 du secteur.
Depuis plus de 30 ans, le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec) analyse le changement climatique, ses conséquences et les stratégies d'adaptation possibles à travers le monde via des rapports d'évaluation mis à jour régulièrement.
Windmolens blijken om nog een reden goed voor het klimaat: de zeebodem rond de parken slaat aanzienlijk meer CO2 op. Dat blijkt uit onderzoek van het Koninklijk Belgisch Instituut voor Natuurwetenschappen.
Le Japon envisage d'augmenter la part des énergies renouvelables à 36-38% de sa production d'électricité à horizon 2030, contre un objectif actuel de 22-24%, selon un rapport préliminaire publié mercredi par le ministère de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie (Meti).
Les émissions mondiales de CO2 devraient atteindre un niveau record en 2023, alors que les fonds alloués aux énergies propres dans les plans de relance des États sont encore très faibles, note un rapport de l’Agence internationale de l’énergie.
Les émissions mondiales de CO2, source première du réchauffement, devraient atteindre un niveau jamais vu d'ici 2023 et continuer à croître par la suite, au vu de la trop faible part que les plans de relance liés au Covid consacrent aux énergies propres, met en garde mardi l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Les plans de relance post-Covid – d’un total de 2 300 milliards de dollars – donnent une part trop faible aux initiatives propres pour réduire les émissions de CO2, pointe l’Agence internationale de l’énergie.
Source première du réchauffement climatique, les émissions mondiales de CO2 devraient atteindre un niveau jamais vu d’ici à 2023, met en garde, mardi 20 juillet, l’Agence internationale de l’énergie (AIE).
La fondation finançant et organisant les prix Nobel a annoncé mardi avoir vendu ses participations liées au secteur du pétrole, après s'être également retirée de l'industrie du charbon.
Dans le contexte de la crise de 2008-2009, l’avènement du bitcoin a pu séduire parce que, produit et géré avec un logiciel libre[1], il est supposé donner le pouvoir monétaire à ses utilisateurs. La réalité est loin de ce schéma idyllique. le bitcoin est essentiellement devenu un instrument spéculatif,... Au-delà des usages monétaires du bitcoin, l’objectif principal de cette note est de démontrer que le bitcoin est un gouffre énergivore, contraire à nos ambitions climatiques.
La Chine a lancé vendredi 16 juillet le plus grand marché du carbone au monde afin d’aider à réduire les émissions polluantes du géant asiatique, premier émetteur mondial de gaz à effet de serre. Le pays est aussi celui qui investit le plus dans les énergies nouvelles et Pékin a promis de parvenir à la neutralité carbone en 2060.
Après avoir déjà décidé de bloquer l'exploitation de l'uranium, le nouveau gouvernement groenlandais a annoncé l'interdiction de la prospection pétrolière dans le vaste territoire arctique.
Les géants des énergies fossiles sont parvenus, à force de lobbying, à faire en sorte que l’Union européenne accorde des milliards d’euros de son plan de relance à l’hydrogène, industrie dont l’état actuel — en plus de son potentiel écologique douteux — favorise le maintien de ces multinationales dévastatrices.
Les milliards d’euros mobilisés dans le cadre du Green Deal et des plans de relance nationaux vont permettre de changer d’échelle mais pas d’accélérer les calendriers. Le plan climat exige des transformations qui dépassent les capacités actuelles des industries des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique ou de la rénovation des bâtiments.
La demande mondiale d'électricité croît plus vite que le déploiement des énergies renouvelables, amplifiant le recours aux énergies fossiles et d'abord au charbon, premières sources du réchauffement planétaire, alerte jeudi l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Les Etats-Unis sont en feu, et leur réseau électrique est plus que jamais en crise. Alors que dix des cinquante-deux états font face à des incendies d’une rare violence, la consommation électrique devient un problème pour les gestionnaires de réseau. Pics de consommation, feux qui menacent les lignes électriques, gestion des interconnexions… Alors que le pays fait face à des catastrophes climatiques de plus en plus fréquentes, la refonte de son réseau électrique devient urgente.
Dans son paquet climat présenté mercredi, la Commission européenne propose la mise en place d'un marché du carbone pour le transport routier et le chauffage aux énergies fossiles. Des ONG écologistes jugent cette mesure injuste socialement et risquée politiquement.
La Commission européenne devrait proposer mercredi d'interdire à partir de 2035 la vente de voitures neuves à essence ou diesel: qu'est-ce qui va changer pour les automobilistes?
La Commission européenne dévoile mercredi son plan de bataille pour le climat, un colossal ensemble de textes baptisé "Fit for 55" ("Paré pour 55") en référence à l'objectif de l'UE de réduire ses émissions carbone de 55% d'ici 2030.
La Commission européenne a dévoilé mercredi son plan de bataille pour le climat, un colossal ensemble de textes baptisé "Fit for 55" ("Paré pour 55") en référence à l'objectif de l'UE de réduire ses émissions carbone de 55% d'ici 2030. Voici les principales propositions :
La Commission européenne dévoile mercredi son plan de bataille pour le climat, un colossal ensemble législatif baptisé "Fit for 55" ("Paré pour 55") en référence à l'objectif de l'UE de réduire ses émissions carbone de 55% d'ici 2030.
Plus tôt ce mois-ci, l'Agence internationale de l'énergie a lancé un autre avertissement grave à ceux qui se préoccupent du bien-être de la planète. La demande de gaz naturel, a déclaré l'AIE, s'améliorait plus rapidement que prévu et cela pourrait faire sortir le monde de la feuille de route de l'agence pour un net zéro d'ici 2050.
This page features the top documents that the Climate Investigations Center believes lawyers, government officials, journalists, and the public must read to understand the unfolding #ExxonKnew investigations underway in several states. There are three basic phases to this story: What Exxon knew and when they knew it, What Exxon did to block rising concern about climate change, What Exxon would like to hide from investigators now
Le Traité sur la Charte de l’énergie permet aux entreprises d’attaquer des États qui prennent des décisions en faveur du climat. La France réfléchit à la manière de le réformer. Des organisations de la société civile appellent à en sortir.
La voiture essence ou diesel a vécu, l'avenir est électrique. Bruxelles doit proposer mercredi de réduire à zéro les émissions de CO2 des véhicules neufs durant la prochaine décennie pour lutter contre le changement climatique.
Sur quatre centrales à charbon en France il y a quelques années, deux ont fermé et deux devaient fermer ou être reconverties en 2022, mais l'une d'elles, près de Nantes, va finalement continuer jusqu'en 2024 au moins, chargée de gérer les pointes de consommation électrique de l'Ouest.
Le gouvernement chilien a annoncé mardi la fermeture anticipée en 2025, quinze ans avant la date prévue, de quatre nouvelles centrales électriques au charbon, soit 20% de la capacité actuelle de production.
L'Amérique du Nord a connu en juin 2021 son mois de juin le plus chaud, marqué par des records exceptionnels au Canada, a annoncé mercredi le service européen Copernicus sur le changement climatique (C3S), y voyant une illustration du réchauffement.
Le Traité sur la Charte de l’énergie est incompatible avec les objectifs climatiques. A défaut de pouvoir le réformer, l’Union européenne et ses Etats membres devraient le quitter tout en neutralisant ses effets néfastes.
Sécheresse, canicules, raz-de-marée... : les centrales nucléaires sont sur la ligne de front du changement climatique et doivent s'adapter pour continuer à fonctionner en toute sûreté dans des conditions extrêmes.
SI les scénarios mêlant climat, énergie et économie se montrent très complexes, les perspectives qu’ils offrent dépendent en partie de données dites « exogènes », c’est-à-dire de données que les scientifiques introduisent dans leurs machines avant que leurs modèles ne moulinent. C’est notamment le cas du progrès technologique et de la croissance économique qui à long terme est toujours envisagée comme inéluctable. Pourtant, pic pétrolier oblige, cela n’est en rien démontré, bien au contraire.
Investissements "considérables", changements des modes de consommation, technologies à élaborer: après la pandémie, le monde économique doit "changer de système" ... Car une urgence en chasse une autre : pour l'économiste Claire Waysand, le réchauffement climatique ne se traite pas par "un réglage macroéconomique" à l'image des plans de "relance de l'activité" mis en place pour l'après pandémie, mais par une refonte "structurelle", qui nécessite de "réorienter" sur le long terme des investissements "absolument considérables".
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Graphique du mois - L'intensité du Méthane augmente dans le monde

juin 2021

la science est claire ; brûler de la biomasse forestière pour produire de l’électricité n'est pas neutre en carbone, et la combustion de granulés de bois est plus polluante par unité d'électricité que la combustion de charbon. Mais l'industrie forestière et l'UE continuent de défendre la biomasse, ce qui a suscité une lettre ouverte des défenseurs de la forêt qui harponnent cette politique.
Cinq pays asiatiques comptent pour 80% des nouvelles centrales au charbon prévues dans le monde et menacent les objectifs de limitation du réchauffement climatique, alerte un rapport publié mercredi.
Les efforts de la France pour lutter contre le réchauffement climatique sont toujours "insuffisants" pour respecter ses objectifs, juge mardi le Haut Conseil pour le Climat. Des inquiétudes rejetées par le gouvernement qui assure avoir les moyens de ses ambitions.
Durant sa campagne, le Président américain Joe Biden s'est engagé à viser un « net zero power system » (neutre en carbone) d'ici à 2035. Dans l'étude en anglais ci-après publiée le 25 juin par le Centre Énergie & Climat de l'Ifri, Charles Merlin estime que, malgré la contribution des filières éoliennes et solaires fréquemment mise en exergue, une « décarbonation profonde de la production d'électricité d'ici 2035 sera extrêmement difficile, voire impossible ».
La Chine a mis en service lundi ce qui deviendra la deuxième plus grosse centrale hydroélectrique du monde. Elle devrait l'aider à atteindre ses objectifs climatiques, mais son impact environnemental et humain n'est pas anodin.
Notre opulence matérielle des 200 dernières années est directement imputable aux combustibles fossiles – charbon, pétrole et gaz. Mais, comme toutes les drogues, l’énergie fossile produit son lot d’effets secondaires, désormais trop visibles pour être ignorés. Boosté par ce cocktail charbon-pétrole-gaz, le rêve moderne s’est peu à peu transformé en cauchemar. En cause, une perturbation sans précédent du système Terre qui affecte déjà l’espèce humaine.
il est urgent de se doter d'une vision plus globale que la seule question du carbone. L'enjeu du siècle sera le triptyque eau – alimentation – énergie. Il est essentiel, y compris pour nous en France, de regarder ce qui se passe aujourd’hui en Californie. On se retrouve avec des sécheresses qu’on n’a jamais connu.
Un nouveau projet gazier de la compagnie britannique de raffinage BP à la frontière du Sénégal et de la Mauritanie menace le climat et la biodiversité. Le projet est le début des plans de BP pour la région, qui pourraient conduire à des émissions utilisant jusqu'à 1% du budget mondial de carbone de 1,5C, révèle une récente enquête de Unearthed, le projet de journalisme distingué de Greenpeace en Angleterre et SourceMaterial, puis relayé par le journal Independent.
Une enquête de l’ONG Clean air task force (CATF) révèle d’importantes fuites de méthane sur des dizaines de sites gaziers ou pétroliers en Europe. Le méthane (CH4) est un puissant gaz à effet de serre au pouvoir de réchauffement 86 fois supérieur au dioxyde de carbone (CO2) lors des 20 premières années passées dans l’atmosphère.
La neutralité climatique introduite à l’article 4 de l’accord de Paris s’applique à l’échelle de la planète. Elle vise à équilibrer les rejets anthropiques de gaz à effet de serre et leur élimination par les puits. Autrement dit, à atteindre une situation « ZEN » (« Zéro Emissions Nettes ») dans laquelle le flux des émissions entrant dans l’atmosphère s’équilibre avec celui qui s’en échappe.
Pénurie d'eau, exode, malnutrition, extinction d'espèces... La vie sur Terre telle que nous la connaissons sera inéluctablement transformée par le dérèglement climatique quand les enfants nés en 2021 auront 30 ans, voire plus tôt, alerte un projet de rapport des experts climat de l'ONU obtenu par l'AFP.
Malheureusement, force est de constater qu’après des mois de négociations, la loi Climat européenne ne va pas assez loin pour limiter la hausse de la température mondiale à 2°C, encore moins 1,5°C. Pourtant, c’est, selon les scientifiques, l’objectif que nous devons atteindre. La loi Climat a été édulcorée par les lobbys des énergies fossiles et par les gouvernements de l’Union européenne. Elle ne respecte ni les demandes des scientifiques ni les objectifs de l’Accord de Paris.
La Commission européenne a publié la semaine dernière une méthodologie actualisée pour évaluer quels projets d’infrastructure gazière pourront bénéficier d’un financement de l’UE, ce qui a déclenché des mises en garde de la part de groupes environnementaux et d’un membre éminent du Parlement européen.
Si nous maintenons les objectifs d’investissement actuels en matière de production d’électricité, il est alors déjà prévisible, à partir de 2025, que la France passe d’un statut de pays exportateur à importateur dans ce secteur… Qui plus est, il s’agira d’importations d’énergies pas vraiment « vertes », afin d’alimenter paradoxalement un parc automobile envisagé comme massivement électrifié.
Le SF6 n'est pas le plus connu de tous et pourtant c'est un gaz à effet de serre ultra réchauffant, que les équipementiers électriques tentent désormais d'éliminer des postes d'électricité, où partout dans le monde il faisait - presque - merveille depuis 50 ans.
Nos sociétés modernes ne peuvent fonctionner que parce que nous sommes capables d’utiliser une grande quantité d’énergie, qui provient pour le moment largement du pétrole, du gaz et du charbon. Et pourtant nous allons devoir apprendre à nous en passer,... La fusion nucléaire est souvent présentée comme La grande énergie d’avenir, la promesse d’une source d’énergie quasi infinie.
La part des énergies fossiles dans la consommation d'énergie mondiale est aussi élevée qu'il y a dix ans, quand celle des énergies renouvelables n'a que légèrement progressé, souligne le réseau REN21 dans un rapport publié mardi.
Le groupe énergétique français EDF admet qu'il y a un "risque" que deux autres centrales nucléaires au Royaume-Uni ferment plus tôt que prévu à cause de problèmes de sûreté, ce qui compliquerait plus encore les efforts du pays pour parvenir à la neutralité carbone en 2050.
Les combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz), sources de l'essentiel du réchauffement climatique, représentaient toujours 80,2% de la consommation d'énergie finale en 2019, contre 80,3% en 2009, pointe ce réseau d'experts dédié aux renouvelables. Dans le même temps, la part des énergies renouvelables (qui ont crû d'environ 5% annuellement) est passée de 8,7% à 11,2% du total, sur fond de croissance de la demande énergétique mondiale, indique ce rapport mondial 2021.
L’Europe s’est par exemple fixé cette cible pour 2050. Alors qu’aujourd’hui elle émet encore 3,3 milliards de tonnes de CO2 (2019), ses émissions futures devront être intégralement compensées par le stockage naturel ou artificiel. Il ne s’agit plus de diviser par 4 nos émissions mais de les diviser par un facteur 6 à 8. C’est dire l’ampleur de la tâche...
Le gouvernement belge projette de construire de nouvelles centrales électriques au gaz. Or, la lutte contre la crise climatique implique que nous cessions de construire de nouvelles infrastructures basées sur les combustibles fossiles. Tout de suite.
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a rendu public le 18 mai dernier un rapport de 224 pages intitulé « Net Zero by 2050 : a Roadmap for the Global Energy Sector ». Réalisé à la demande du gouvernement britannique dans l’optique de la COP 26 à Glasgow en novembre prochain, ce rapport sonne le glas des énergies fossiles… Si l’objectif de limiter le réchauffement planétaire à 1,5°C, fixé lors de la COP21 à Paris en 2015, entend être tenu.
Le Texas, connu pour être le berceau du forage pétrolier, est aussi le pionnier du développement des énergies renouvelables aux États-Unis. La vague de froid qui a frappé le sud du pays en février dernier a mis la question du changement climatique en exergue et révélé l'importante part d'éolien sur laquelle se repose le réseau électrique texan.
Ce vendredi 11 juin 2021, en Roumanie, plusieurs spécialistes du nucléaire ont expliqué pourquoi le pays avait choisi cette énergie, associée aux renouvelables, pour atteindre ses objectif climatiques. Le recours au nucléaire semble pour eux la seule voie possible pour décarbonner la production d’électricité en Roumanie, et fermer les centrales au gaz et au charbon. La Roumanie soutient d’ailleurs l’intégration du nucléaire dans la taxonomie verte.
Le projet de loi Climat et résilience devait porter une partie des propositions issues des travaux de la Convention citoyenne. Finalement, ce texte a surtout déçu les 150 membres de la convention. Jean-Marc Jancovici, consultant énergie et climat et fondateur du think tank The Shift Project, voit là les conséquences du manque de formation de la classe politique aux sujets environnementaux.
le dernier rapport de l’Agence Internationale de l’énergie (AIE), paru en mai dernier, estime que pour atteindre la neutralité carbone en 2050, il est nécessaire de renoncer à tout nouveau projet d’exploitation pétrolière ou gazière. Comment croire que nous pourrions, dans les sociétés occidentales, sinon poursuivre la quête effrénée vers la croissance infinie, au moins maintenir notre niveau de production et de consommation de biens matériels sans pétrole, gaz ou charbon ? Sans décroissance, c’est une illusion.
Accusée de blanchir de l’argent, de financer le terrorisme ou encore la cybercriminalité, la cryptomonnaie est aussi réputée extrêmement polluante. Est-ce pour autant une fatalité ?
La demande mondiale de pétrole, qui s'était effondrée avec la pandémie de Covid-19, devrait dépasser les niveaux d'avant la crise d'ici la fin de 2022, prédit l'Agence internationale de l'énergie (AIE) vendredi.
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Les Vingt-Sept se sont mis d'accord vendredi pour exclure le pétrole et le gaz des futures infrastructures de transport énergétique financées par l'UE, mais ils ont autorisé les gazoducs existants à transporter jusqu'en 2029 un mélange d'hydrogène et de gaz, une tolérance vivement décriée par des ONG.
L’opérateur canadien chargé de sa construction a pris acte de l’opposition de la Maison Blanche à ce projet qui devait acheminer 800 000 barils de pétrole par jour en 2023.
This report analyzes fossil fuel financing from the world’s 60 largest commercial and investment banks — aggregating their leading roles in lending and underwriting of debt and equity issuances — and finds that these banks poured a total of $3.8 trillion into fossil fuels from 2016–2020.
Ce rapport démontre que non seulement les grandes banques continuent de financer massivement les énergies fossiles mais également que ce type de financement peut constituer un danger de toute première importance pour la stabilité financière et monétaire.
La valeur des actifs liés à l'exploration, l'extraction et la distribution des énergies fossiles des onze plus grandes banques européennes est presque aussi importante que la totalité de leurs fonds propres, ont alerté plusieurs ONG, qui qualifient ces actifs de "nouveaux subprimes".
Le monde doit soutenir bien plus massivement le déploiement d'énergies propres dans les pays en développement, faute de quoi il ne parviendra pas à limiter le dérèglement climatique global, souligne l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans un rapport publié mercredi.
Le Chili a inauguré mardi la première centrale solaire thermique d'Amérique latine, dans le désert d'Atacama (nord), le plus sec et le plus ensoleillé du monde, un projet qui doit aider le pays a atteindre la neutralité carbone à l'horizon 2050.
La politique des biocarburants est indéfendable tant sur le plan écologique qu’humain. Le terme "biocarburants" est totalement trompeur.
Il est 11h15. Une détonation retentit, suivie des applaudissements de la foule. En un instant, les quatre tours de refroidissement de la centrale de Rugeley, au nord de Birmingham, disparaissent du paysage après 53 ans d'activité.
Les positions pro-nucléaires reprennent de la vigueur. Les centrales émettant peu de CO2, ce serait la solution pour le climat. C’est faire abstraction des autres problèmes, de taille, induits par l’atome et des alternatives au nucléaire.
Le nouveau rapport (synthèse disponible en français) d’Amnesty International présente un bilan accablant de la carence de mesures, à travers le monde, visant à protéger les droits humains face au changement climatique, et montre que le droit relatif aux droits humains peut contribuer à obliger les gouvernements et les entreprises à rendre des comptes.
Failing, heavily subsidized private oil companies enjoy the profits of oil extraction while the rest of us pay in tax dollars, human rights abuses, and an unlivable climate. Oil and gas companies are a political structure: they possess private, authoritarian dominion over the pace and volume of oil and gas production, and thus of important determinants of global emissions. These emissions and their consequences do not respect any sort of public/private distinction, nor borders, nor the rights to clean air or clean water.
Comme l’explique The Wall Street Journal dans un article du 21 mai 2021, le fonctionnement du bitcoin, mais surtout les flambées de son cours sont un problème. Aux États-Unis, on assiste en effet à un retour de certaines centrales à charbon obsolètes. Rappelons que miner du bitcoin nécessite d’effectuer des calculs mathématiques pour lesquels les “mineurs” se trouvent en compétition, surtout lorsque la cryptomonnaie voit son cours s’envoler. Malgré une récente baisse de 30 %, la flambée de ces derniers mois a rappelé que dans ce genre de cas, les calculs sont plus difficiles et demandent davantage d’énergie.
La chancelière allemande Angela Merkel a indiqué samedi espérer que la prochaine conférence mondiale sur le climat permette de donner "un nouvel élan" pour des mesures concrètes visant à limiter le réchauffement climatique.
The nations that make up the G7 have pumped billions of dollars more into fossil fuels than they have into clean energy since the COVID-19 pandemic, despite their promises of a green recovery. A new analysis reveals that the countries attending committed $189 billion to support oil, coal, and gas between January 2020 and March 2021. In comparison, the same countries spent $147 billion on clean forms of energy. The support for fossil fuels from seven of the world’s richest nations included measures to remove or downgrade environmental regulations as well as direct funding of oil, gas and coal.
Près de la moitié des émissions de méthane de la plus grande zone de production d'hydrocarbures aux Etats-Unis sont dues à des fuites, selon une étude publiée mercredi et réalisée sous la direction de la Nasa.
L'administration américaine a interdit temporairement mardi tout forage de pétrole ou de gaz dans le refuge national de la faune arctique où vivent notamment des ours et des caribous, en Alaska, renversant ainsi l'une des dernières décisions du gouvernement de Donald Trump.
La ministre belge en charge du climat Zakia Khattabi (parti Ecolo) et l'administration du SPF Santé publique et Environnement ont présenté le 1er juin un rapport prospectif analysant les scénarios compatibles ou non avec l'objectif de la Belgique d'atteindre la neutralité carbone à l'horizon 2050.
Sous pression pour arrêter l'exploration au nom du climat, le secteur pétrolier n'a pour l'instant pas du tout renoncé à chercher de nouvelles ressources, et insiste sur la nécessité d'une transition progressive. Les géants du secteur sont sous une pression croissante de leurs actionnaires voire de la justice afin de faire plus pour le climat : Shell a même été condamné par la justice néerlandaise à réduire ses émissions de CO2 d'ici fin 2030 de 45%. La nécessité d'un changement de paradigme a été soulignée par l'Agence internationale de l'énergie (AIE), qui vient de presser le monde d'oublier dès "maintenant" tout nouveau projet d'exploration pour garder le réchauffement sous contrôle.
Russie: Feu vert américain pour le gazoduc Germano-Russe Nord Stream 2 - USA: Une cyberAttaque contre un pipeline rapporte $ 5 millions ...
Un consortium emmené par Equinor a convenu de développer le champ pétrolier Bacalhau au large du Brésil, un investissement d'environ 8 milliards de dollars pour la seule première phase, a annoncé le géant norvégien mardi. Ensemble de 19 puits sous-marins reliés à une unité de production, stockage et déchargement (FPSO), le champ entrera en exploitation en 2024, aura une capacité de production de 220 000 barils par jour et sera rentable avec un baril à moins de 35 dollars, indique le groupe dans un communiqué.

mai 2021

Un évènement climatique extrême qui perturbe toute une chaîne d’approvisionnement industrielle mondiale. Événement passé inaperçu et pourtant révélateur de notre interdépendance géographique et industrielle. Après l’épisode du blocage du canal de Suez par un porte-conteneurs géant… La sécheresse à Taïwan…
Jean-Marc Jancovici parle du climat, de l’énergie, de l’économie, mais en dehors du bilan carbone, il n’est pas un expert ni un scientifique, et il le reconnaît. Si plusieurs de ses constats, repris de la pensée écologiste, sont exacts, il multiplie erreurs et argumentations discutables sur l’énergie et le nucléaire.
Les États figurent aujourd’hui au premier rang des accusés dans l’échec, relatif, des politiques mises en œuvre pour respecter les engagements internationaux, en particulier ceux de l’Accord de Paris. Un certain nombre d'actions témoignent d’une prise de conscience, au sein de la société, de l’importance du climat, et du souhait que les acteurs institutionnels et économiques passent « de la parole aux actes ». Mais la réussite souhaitée dans la lutte contre le changement climatique n’est-elle pas « l’affaire de tous » ?
C'est un "pas en avant important" pour les pays industrialisés. Le G7 s'est engagé, vendredi 21 mai, à mettre fin dès cette année aux aides publiques à destination des centrales à charbon. À trois semaines du sommet du G7 en Angleterre et à six mois de la conférence sur le climat COP26 à Glasgow, les ministres de l'Environnement de l'Allemagne, du Canada, des États-Unis, de la France, de l'Italie, du Japon et du Royaume-Uni ont promis "des efforts ambitieux et accélérés" pour réduire leurs émissions de CO2.
La Pologne doit "cesser immédiatement" l'exploitation d'une mine de charbon proche de la République tchèque et dont les effets nocifs pour l'environnement ont été dénoncés par Prague, a ordonné vendredi la Cour de justice de l'UE. La juridiction établie à Luxembourg était saisie d'une demande en référé du gouvernement tchèque qui souhaitait obtenir d'urgence l'arrêt de l'exploitation. L'affaire sera examinée sur le fond plus tard.
l’Agence internationale de l’énergie (AIE) vient de dévoiler les trajectoires qui permettraient d’atteindre, ou non, l'objectif de neutralité carbone au niveau mondial, d’ici 2050.La lutte contre le réchauffement climatique repose sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre GES (CO2 en tête) via une baisse massive de la consommation des énergies carbonées; elle repose aussi sur le développement des puits de carbone, avec l’augmentation des capacités de stockage des forêts et des sols, ainsi que sur le déploiement de technologies de captage et stockage du CO2...
Un rapport historique de l’Agence internationale de l’énergie appelle toutes les nations à agir plus rapidement et de manière plus agressive pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.
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Il existe « un consensus politique croissant » pour réduire à zéro les émissions nettes de CO2 dans le monde à l’horizon 2050 mais les énormes changements nécessaires à l’atteinte de cette ambition sont « mal compris », souligne l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans son rapport « Net Zero by 2050 » publié le 18 mai(1). Elle y esquisse un « chemin étroit » pour emprunter cette voie.
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Les projections climatiques sont incertaines, mais avec des données de qualité et de bonnes pratiques ce n'est pas toujours un obstacle à l'adaptation
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Au Canada, la découverte de nids endommagés d’une espèce de colibris a stoppé les travaux de l’oléoduc Trans Mountain. Le colibri révèle ainsi les dommages écologiques et climatiques du projet.
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par Sylvia Becerra, Guillaume Carbou, Julian Carrey, Mickaël Coriat, Adeline Grand-Clément, Steve Hagimont, Laurence Huc, Jean-Michel Hupé, Béatrice Roure, Laure Teulières et Laure Vieu, L'atelier d'écologie politique (Atécopol)

avril 2021

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Le gouvernement et les syndicats polonais sont parvenus mercredi à un accord préliminaire sur la fermeture d'ici 2049 de toutes les mines de charbon dans le pays, prévoyant des indemnités de départ pour 120.000 travailleurs et des aides pour le bassin minier de Silésie.
La Chine a annoncé qu’elle poursuivra son financement de plusieurs milliards de dollars de centrales à charbon dans les pays en développement.En Asie comme en Afrique, des dizaines de centrales à charbon sont financées par Pékin malgré les critiques des militants écologistes locaux.
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Dans son nouvel avis, l’Anses pointe le manque de données pour estimer les risques sanitaires liés aux nouvelles fréquences qui seront prochainement déployées. Face à la controverse, l’agence sanitaire a décidé de mettre son avis et le rapport de ses experts en “consultation publique” pendant six semaines. Pas de quoi faire oublier le déploiement forcé de cette nouvelle génération de téléphonie mobile aux opposants.
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Pour évaluer l’empreinte carbone d’un pays, sont prises en compte non seulement les émissions générées localement, mais aussi celles incluses dans les produits importés. Sans quoi, la délocalisation hors du pays d’une partie de ses activités industrielles donnerait l’illusion qu’il a réduit son empreinte carbone. La baisse du contenu énergétique d’un pays sera illusoire si dans le même temps il délocalise ses activités industrielles, et rapatrie ensuite les produits qu’il ne fait plus.
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Jean Pisani-Ferry, professeur d’économie, est l' invité éco. Pourquoi pensez-vous que la taxe carbone n’est pas suffisante pour atteindre la neutralité carbone?
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Three out of every four board members at seven major US banks (77%) have current or past ties to climate-conflicted companies or organizations – from oil and gas corporations to trade groups that lobby against reducing climate pollution, according to a first-of-its-kind review by climate influence analysts for DeSmog. and they continue to invest deeply in fossil fuel projects.
À côté des mines de charbon à ciel ouvert, les habitants du Kouzbass, le grand bassin houiller de la Russie, endurent une situation sanitaire et écologique catastrophique.
Remplacer les combustibles fossiles des énergies bas carbone (les renouvelables et le nucléaire) est indispensable pour limiter le dérèglement du climat. Mais comme les énergies fossiles ne vont pas disparaître de sitôt, il est aussi impératif d’augmenter l’efficacité avec laquelle on les utilise. Pour l’Agence internationale de l’énergie (AIE), l’efficacité énergétique est d’ailleurs considérée comme le premier levier pour réduire les émissions de CO2. Améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments et de toutes les machines qui nous entourent contribuerait à l’effort ..
Réunis mercredi en sommet, les hauts responsables de l'énergie dans le monde ont appelé à faire plus, et plus vite, pour casser la reprise des émissions après le choc de la pandémie. La pandémie n'est pas encore maîtrisée, loin s'en faut, que les émissions de CO2, un temps freinées par les restrictions sanitaires, repartent déjà à la hausse dans l'énergie.
Depuis le milieu des années 2000, la Russie a intensifié l’extraction du charbon dans le bassin houiller du Kouzbass, dans le sud de la Sibérie occidentale, autorisant la multiplication des mines à ciel ouvert pour obtenir une matière première à bas coût. Au prix d’un désastre écologique, sanitaire et social.
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mars 2021

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En amont de la COP26 prévue en novembre à Glasgow, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) et la présidence britannique de la conférence climat COP26 réunissaient aujourd’hui le monde de l’énergie pour une réunion internationale à distance. Baptisée “Sommet Net Zéro“, la réunion visait à trouver les moyens de limiter les émissions de gaz à effet de serre du secteur de l’énergie, source de trois quarts des émission mondiales. Ces acteurs craignent un “très fort rebond” cette année avec la reprise économique.
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Le premier permis délivré pour la construction de la centrale au gaz de Manage (Hainaut) est confirmé. C'est ce qu'a annoncé ce mardi soir la compagnie énergétique Eneco dans un communiqué. Cette confirmation fait suite à l'absence de décision des ministres wallons Willy Borsus et Céline Tellier quant aux différents recours introduits contre le permis unique accordé, en première instance.
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La surface agricole utilisée pour alimenter la population française est « approximativement de 26 millions d’hectares », près de 37% de cette surface(2) étant situé hors de France selon les estimations de l’Agence de la transition écologique (Ademe). Dans l’étude ci-après, l’Ademe évalue cette empreinte « sol » mais aussi les empreintes énergie et carbone de la production agricole permettant de nourrir les Français. Les impacts de différents régimes alimentaires et des différents types de productions y sont estimés.
En organisant le Global forest Summit, un colloque à vocation internationale, l’entreprise Reforest Action veut promouvoir la compensation des émissions de gaz à effet de serre par la plantation d’arbres. Les écologistes dénoncent une opération d’écoblanchiment soutenue par le gouvernement français.
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Les résultats catastrophiques des pétroliers - 77 milliards de dollars de pertes des cinq majors en 2020 - bousculent considérablement l’écosystème de cette industrie. Les actionnaires mettent la pression sur la stratégie de transition des groupes, tandis que ces derniers mettent en demeure leurs associations professionnelles de changer. Ainsi l’American Petroleum Institute, très rétif à l’idée de toute réglementation climatique jusqu’à très récemment, vient d’évoquer la pertinence d’une taxe carbone.
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les appels à « changer de paradigme », à « décoloniser nos imaginaires » voire à « rêver le monde de demain » sont légions. Pourtant il me semble que l’on se trompe de stratégie : n’est-il pas dangereux de se bercer de récits qui peuvent se révéler de faux espoirs ? Dans le marché des imaginaires, l’écologie peut-elle seulement lutter à armes égales contre les autres récits ?
Fondatrice et directrice de l’ONG Reclaim Finance, Lucie Pinson a été récompensée par le prix Goldman pour l’environnement pour sa bataille contre les investissements des banques et des assurances dans les énergies fossiles. Imagine l’a rencontrée.
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février 2021

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Un accord international méconnu, le Traité sur la charte de l’énergie, pourrait détruire les efforts des pays européens pour atteindre leurs objectifs climatiques. Face aux industries de l’énergie, ONG et parlementaires tentent d’alerter sur cette menace.
Mais comment sera produite notre électricité après la fermeture des réacteurs ? Pas de panique. Tous les experts s’accordent sur un point : nous sommes (presque) prêts ! Une question cependant focalise l’attention des médias et des politiques. Doit-on remplacer nos vieilles centrales nucléaires en fin de vie par des centrales au gaz, polluantes ?
Si l’on ne veut pas dépasser l’objectif d’un accroissement de 1,5°C d’ici la fin du siècle, il est impératif de réduire de 8 % par an les émissions mondiales de CO2. Dans ce cadre, et avec les données actuellement disponibles, le déploiement de la 5G se profile comme tout sauf une bonne idée. En effet, cette technologie est globalement énergivore.
C’est la nouvelle enquête, dévoilée ce 23 février, du groupement de journalistes Investigate Europe : le Traité sur la charte de l’énergie. Il permet aux géants des énergies fossiles de dissuader les États d’instaurer des politiques climatiques volontaristes. Qu’est-ce que ce traité ? Peut-on en sortir ? Reporterre fait le point.
The Energy Charter Treaty is a little-known investment protection treaty. It allows foreign investors to claim billions in compensation from the signatory states before international arbitration tribunals if the companies feel treated unfairly by the states energy or climate policies. This procedure has numerous problems: The treaty is one-sided, because only companies can sue states. It is extremely vaguely worded and thus a gateway for investors to sue. The arbitration courts meet in secret like shadow courts. In some cases, it is not even made public that there are proceedings at all.
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Un bâtiment pratiquement passif au cœur de Bruxelles, des bornes de recharge et des Tesla dans le parking souterrain, pas de doute, nous sommes bien au quartier général de Luminus. En effet, la filiale belge du géant français EDF a fait de la lutte contre le réchauffement climatique son principal axe de communication. Et l'homme chargé de connecter les paroles aux actes, le CEO Grégoire Dallemagne, entend bien faire de son entreprise l'un des principaux moteurs de la transition énergétique du territoire.
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La France appelle l'Union européenne à envisager une sortie du Traité sur la charte de l'énergie (TCE) d'ici la fin de l'année, si le processus de modernisation du texte n'aboutit pas. L'accord, signé en 1994 par l'Europe et les pays de l'ancien bloc soviétique, donne aux investisseurs la possibilité d'attaquer les gouvernements qui modifieraient leur politique énergétique. Un vrai risque pour l'Union européenne en pleine transition bas-carbone. 
Le Système d’échange de quotas d’émission de l’Union européenne (SEQE-UE), le principal levier de l’UE pour lutter contre les émissions de CO2, semble ne pas avoir obtenu les résultats escomptés. Des groupes industriels de premier plan, souvent avec l’accord de leurs propres gouvernements, profitent des faiblesses du système et continuent à produire de l’énergie fossile. L’une des solutions pour réduire les émissions de CO2 - les gaz à effet de serre étant l’une des principales causes du réchauffement climatique - est de les taxer...
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En 2020, Lucie Pinson a reçu le prix Goldman pour l’environnement, qui récompense chaque année des militants engagés pour l’environnement. Ce prix, la jeune femme le doit à l’action de son ONG Reclaim Finance, qui tâche de forcer la main aux banques et aux assurances pour que celles-ci se désengagent des énergies fossiles. Elle nous explique pourquoi la négociation peut s’avérer plus efficace que l’affrontement direct.

janvier 2021

Après Vancouver, la ville de Barcelone a rejoint le traité sur la non-prolifération des combustibles fossiles, qui entend faire des énergies fossiles une menace aussi dangereuse que les armes nucléaires.
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Déterminé à mettre en oeuvre son plan pour le climat, Joe Biden doit annoncer mercredi des mesures contre les forages de gaz et de pétrole sur les terres fédérales américaines, selon plusieurs médias et un mémo de la Maison Blanche.
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La Belgique est un des pays européens où les énergies éoliennes et solaires ont progressé le plus l'an dernier. Les énergies renouvelables ont dépassé les énergies fossiles comme source de production d'électricité pour la première fois l'an dernier dans l'Union européenne (UE27), selon une étude annuelle réalisée par les groupes de réflexion Agora Energiewende et Ember.
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Le doute trouble, mais la certitude leurre. Ayons l’énergie du débat, aussi dans le débat sur l’énergie.
En termes de CO2, la production d’électricité est l’activité humaine qui a le pire impact sur l’environnement en Europe. Si les émissions de gaz à effet de serre dans l’UE tendent à diminuer, elles restent des obstacles majeurs pour atteindre la neutralité carbone. Pendant ce temps, à l’Est, des dizaines de centrales à charbon sont amenées à être construites très prochainement.
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L’industrie du gaz et du pétrole a émis 70 millions de tonnes de méthane dans l’atmosphère en 2020. Les fuites provenant de la production et du transport d’hydrocarbures sont équivalentes aux émissions de gaz à effet de serre liées à l’énergie dans l’Union européenne. Ces émissions sont en baisse de 10 % grâce au Covid, selon les conclusions du dernier rapport de l’Agence internationale de l’énergie. « Ces émissions ne sont pas nécessaires et sont inacceptables », a déclaré Fatih Birol, le directeur exécutif de l’Agence.
La tâche pour l'industrie pétrolière et gazière est maintenant de s'assurer qu'il n'y ait pas de résurgence des émissions de méthane, même avec la reprise économique mondiale, et que 2019 reste comme leur pic historique, a déclaré le directeur exécutif de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), Fatih Birol. Ce gaz possède un effet réchauffant sur le climat bien plus important que celui du CO2. Outre l'agriculture, ses émissions proviennent pour bonne partie des fuites liées à l'industrie pétrolière et gazière.
Plutôt que de privilégier la réduction des émissions de gaz à effet de serre, les politiques climatiques se tournent massivement vers les projets de compensation carbone. Mais l’impact de ces projets reste sujet à caution et ne permet pas de réduire les émissions. Voici six mythes autour de la compensation carbone qu’il est temps de détricoter!
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Transformer nos centrales nucléaires en centrales à gaz d'ici 2030 hisserait la Belgique à la deuxième place du pays le plus polluant d'Europe, juste derrière la Pologne.

décembre 2020

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Lourdement dépendante du charbon, la Pologne compte fermer son dernier puits de mine à l'horizon 2050 fixé par l'UE, mais son passage au « vert » arrive tard, selon les experts, et risque de se heurter à de nombreux obstacles. Malgré trois décennies de réformes de marché réussies et une croissance soutenue depuis sa transition du communisme à la démocratie, le charbon compte encore pour environ 45% de la consommation énergétique de ce pays et pour les trois quarts de la production électrique nationale.
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Le monde doit réduire la production d'énergies fossiles de 6% par an d'ici 2030 pour espérer limiter le réchauffement à +1,5°C, alors que les prévisions tablent sur une hausse, selon un rapport qui s'inquiète des investissements post-Covid prévus en la matière.
Les rails sur lesquels le secteur énergétique mondial est placé ne laissent pas d’espoir de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C et il est plus que temps de corriger la trajectoire, alerte le Programme des Nations unies pour l’Environnement (Unep). Dans un rapport établi avec quatre institutions de recherche, l’agence spécialisée évalue l'écart entre les engagements climatiques pris lors de la conférence de Paris et la production prévue de charbon, pétrole et gaz.
le quotidien britannique The Guardian alertait cette semaine sur les pénuries d’eau qui touchent plus de 3 milliards de personnes à travers le monde. En 20 ans, la quantité d’eau douce disponible par personne a diminué de 20% et des milliards de personnes vont devoir faire face à des pénuries alimentaires chroniques. Et pourtant ! Non seulement, le système alimentaire mondial est entièrement dépendant au pétrole, comme le démontre de manière limpide l’association Les Greniers d’Abondance, qui rassemble des personnes issues de la recherche et du terrain pour agir sur la résilience alimentaire des territoires, mais le pétrole intervient bien plus directement sur les réserves d’eau douce de la planète : il les souille.

novembre 2020

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Engie Electrabel envisage de construire quatre nouvelles centrales gaz-vapeur pour couvrir dès 2025 les besoins en électricité, écrit samedi L’Echo. Elles représenteraient ensemble une capacité de 2.950 mégawatts (MW), soit l’équivalent des quatre centrales nucléaires de Doel.
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Les citoyens belges paieront les conséquences de l’arrêt du nucléaire. Nos politiques auront-ils le courage de prolonger l’exploitation de Doel 4 et Tihange 3, et ainsi de privilégier la décision la plus favorable aux citoyens et à la Belgique de demain ?
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Suite à la pression de l'État actionnaire et des ONG, Engie vient de renoncer à un contrat d'importation de gaz de schiste américain. Vivement contesté, ce projet ne cadrait pas avec les ambitions de la France sur les hydrocarbures non conventionnels. En outre, il aurait permis de financer le projet de terminal méthanier de Rio Grande, au sud du Texas, dont la décision d'investissement est remise en cause par la crise pétrolière.
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La question de l’énergie est l’une des plus essentielles de notre époque, et pourtant elle est souvent incomprise, ou même simplement mise de côté. Nos économies, nos sociétés, nos modes de vies, notre capacité à innover, les jeux géopolitiques… tout est lié à l’énergie, directement ou indirectement, car rien ne se fait sans elle. Hors, nous entrons dans une nouvelle ère: celle de la fin du pétrole, "or noir" qui à lui seul peut expliquer le développement fulgurant des 100 dernières années, et celle du défi climatique, qui exige de nous de revoir fondamentalement notre rapport à l’énergie.

octobre 2020

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Le retour du confinement est un coup dur pour tous les Français et les Européens. Au printemps, nous avions cru à un "monde d’après" mais nos espoirs semblent douchés. Relevons la tête ! À la faveur des nombreux appels à changer de modèles, les lignes ont bougé ces derniers mois : La Chine s’engage sur le climat, l’agroalimentaire se fait plus économe, le Mercosur est rejeté… Il y a "des raisons d’y croire" ! Et pendant tout ce confinement, Novethic vous montrera toutes ces bonnes initiatives.
Le recours accru au gaz, énergie « de transition » nécessaire pour combler la production fatale des énergies renouvelables intermittentes, menacera d’autant plus la paix en Europe que ses propres réserves s’épuisent et que son approvisionnement depuis la Russie et l’Orient se fragilise.
La militante écologiste Greta Thunberg a dénoncé vendredi soir au côté d'autres militantes pour le climat la nouvelle politique agricole commune (PAC) adoptée plus tôt par le Parlement européen, qui "alimente la destruction écologique".
Le Parlement européen a adopté vendredi une nouvelle politique agricole commune (PAC) plus "verte" pour l'UE, qu'il doit désormais négocier avec les Etats. Les eurodéputés ont voté à une large majorité les trois rapports constituant la future PAC. Les ministres des 27 Etats membres s'étaient eux mis d'accord mercredi sur leur feuille de route après d'âpres pourparlers. Mais les ONG et nombre d'eurodéputés jugent très insuffisante cette nouvelle PAC face aux enjeux environnementaux et climatiques. Ils regrettent des subventions soutenant toujours une agriculture intensive et encourageant insuffisamment selon eux des modèles plus durables et respectueux de l'environnement.
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Le Parlement européen a adopté vendredi la prochaine politique agricole commune (PAC) de l'UE, avec notamment des obligations environnementales accrues pour les agriculteurs -- provoquant la colères d'ONG écologiques et d'eurodéputés qui jugent ces propositions insuffisantes face aux enjeux climatiques. Les trois rapports constituant la future PAC ont été adoptés à une large majorité, en dépit d'incertitudes sur l'issue du vote. Les ministres des 27 Etats membres s'étaient eux mis d'accord sur leur feuille de route.
L’élévation des températures et la montée de l’extrême droite forment deux menaces chaque jour plus pressantes. Or leur combinaison est explosive. Devant l’abondance de preuves scientifiques, ils ont nié le réchauffement et se sont placés en défenseurs de l’industrie fossile. Dans son ensemble, l’extrême droite abhorre les éoliennes, s’oppose aux accords climatiques et nourrit de théories conspirationnistes sa détestation des mouvements écologistes.
Une étude publiée le 20 octobre par l’institut australien IEEFA spécialiste de l’analyse économique et financière du secteur de l’énergie, a passé au crible les politiques de 50 investisseurs de poids qui excluent les sables bitumineux et le forage gazier en Arctique. Leurs conclusions : un exode des flux financiers hors des énergies fossiles a commencé.
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L'armée américaine vient de publier un Climate Resilience Handbook. Que nous apprend la doctrine militaire de l'adaptation au changement climatique ?
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Une opinion d'Arnaud Paquet, ingénieur spécialisé en énergie. La coalition Vivaldi a reconfirmé la sortie du nucléaire en 2025 dans son rapport sur la formation du gouvernement. A l’appui de cette décision, le gouvernement maintient l’élaboration du mécanisme de rémunération de la capacité (CRM) qui vise à financer de nouvelles centrales à gaz, et dont le coût est estimé à plus de 300 millions d’euros en cas de sortie complète du nucléaire.
L'avenir des majors pétrolières passera-t-il par moins de pétrole? La pandémie du nouveau coronavirus a profondément chamboulé de nombreux secteurs d'activité. Prenons l'exemple de l'énergie. Les mesures de confinement établies pendant les 1er et 2e trimestres ont gelé la demande mondiale de pétrole. Ce qui a provoqué un effondrement des prix pétroliers.
La facture de nettoyage est estimée à environ 280 milliards de dollars, dont 117 milliards pour le Texas qui compte à lui seul 783 000 puits non obturés documentés. Les puits non obturés peuvent laisser s’échapper des restes de pétrole et de gaz naturel et constituent une menace pour les milieux naturels et le climat.
Le pétrole est non-renouvelable à l’échelle humaine. Sa production, au départ nulle, augmente (c’est la phase que l’on vit depuis 150 ans), pour atteindre un maximum appelé " pic pétrolier ". Elle décline enfin sous l’action de contraintes naturelles et humaines. C’est pourquoi on extraira encore du pétrole peut-être pendant 150 ans, mais de moins en moins chaque année, et à des coûts croissants.

septembre 2020

Les soulèvements de béton, "blow-up" en anglais, sont un risque pour les infrastructures routières accentué par la chaleur et le changement climatique
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Entre 2001 et 2009, huit billets pour embarquer en compagnie d’astronautes à bord du vaisseau russe Soyouz ont été vendus. Direction la Station spatiale internationale, la fameuse « ISS ». Un aller-retour entre 20 et 35 millions de dollars par personne – ce qui représente le budget quotidien d’une quinzaine de millions d’humains vivant au seuil de pauvreté international.ces excursions ancrent l’idée que l’espace est une marchandise. Elles consomment aussi matière et énergie, et ont des conséquences environnementales
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Fin mars, le prix du pétrole tombait sous la barre des 20 dollars le baril. Aujourd’hui, il remonte doucement la pente. Mais ce qui compte, c'est que la demande restera structurellement sous pression pour plusieurs raisons.
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Le pétrole de schiste américain n’est pas mort, loin s’en faut. Mais il n’est plus la machine à cash qu’il fût. Les faillites à répétition, accentuées par la crise du Covid-19, le prouvent. On voit aussi désormais les parapétroliers tourner le dos à la fracturation hydraulique en Amérique du Nord. Après Baker Hughes, c’est désormais l’un des plus grands acteurs au monde du secteur, Schlumberger, qui vend ses activités sur le continent nord-américain.
Comment calculer son empreinte carbone, ou autrement dit, son empreinte climat ? Comment savoir si votre consommation est compatible avec un monde soutenable ?
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août 2020

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La Pologne est le seul pays membre de l’Union européenne à ne pas s’être engagé à suivre l’objectif de « neutralité carbone » d’ici à 2050(1). Selon une étude de l’Institut économique polonais (PEI) publiée le 19 août(2), Varsovie pourrait envisager d'atteindre cette cible entre 2056 et 2067. En Pologne, les énergies fossiles ont compté pour 93% de la consommation d’énergie primaire en 2019 (44,6% pour le seul charbon)
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Il nous reste dix années pour enfin affronter le monde tel qu’il est, et surtout tel qu’il est en train de devenir, à savoir de moins en moins favorable à nos existences et à celles de l'ensemble des êtres vivants. Dix ans pour nous débarrasser de nos lubies productivistes et consuméristes. Dix ans pour bâtir une société qui sache régénérer une nature en voie de destruction accélérée. Dix ans pour resserrer nos inégalités, tout en redonnant sens à nos existences. Instauration de quotas de consommations, nationalisation des banques, empaysannement de l’agriculture, instauration d'une chambre dédiée aux enjeux de long terme et d’un sénat transformé en chambre des biorégions, réforme du statut des élus et des fonctionnaires : cet ouvrage collectif propose des mesures économiques, institutionnelles et internationales pour réussir à bâtir une civilisation nouvelle.
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juillet 2020

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Le caractère écologiquement insoutenable de la trajectoire sociétale belge, européenne et mondiale, est largement documenté scientifiquement depuis plusieurs décennies. La possibilité de la poursuite de la croissance, impliquée notamment par les politiques régionales, nationales et européennes officielles (qui continuent à en faire l’objectif politique principal dans leurs textes stratégiques), repose sur un mécanismepostulé, ledécouplage absolu.Avec le découplage absolu hypothétique, on peut rebaptiser la croissance, «croissance verte«, c’est-à-dire une forme hypothétique de «croissance soutenable».
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L'étude annuelle, « BP Statistical Review of World Energy 2020 », est parue au mois de juin dernier. Pour la 69ème année consécutive, l'équipe d'économistes et de statisticiens de BP, a recueilli, vérifié et analysé les statistiques de l'énergie, en provenance du monde entier. Cette étude fournit aux chercheurs, aux entreprises, aux médias et aux politiques, une base de données mondiale exhaustive, sans équivalent.
La crise du Covid-19 a mis en lumière un système alimentaire mondial défaillant. Il a plongé des millions de personnes dans la faim sur une planète qui produit pourtant suffisamment pour nourrir tout le monde. Un élément perturbateur de ce système : la production à grande échelle de biocarburants et son impact négatif sur la sécurité alimentaire mondiale. En revoyant sa politique énergétique très friande d’agrocarburants, la Belgique a une occasion en or de contribuer à la sécurité alimentaire de nombreux pays. Une opinion d'Alba Saray Pérez Terán, responsable de plaidoyer Climat chez Oxfam Belgique.
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De plus en plus de publications d’études scientifiques dévoilent de larges fuites de méthane lors de la production, le transport et la combustion du gaz de schiste aux USA, au point que de nombreuses villes américaines ont interdit, pour des raisons climatiques, l’utilisation du gaz naturel pour le chauffage et la cuisine.
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Pourquoi l’énergie est-elle aussi importante dans nos vies (et plus que jamais aujourd’hui) ? Quels grands défis énergétiques, déterminants pour l’économie et la société, devrons-nous affronter au XXIe siècle ? Quelles sont les pistes pour répondre à ces défis ?
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juin 2020

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La majorité des sources actuelles d’approvisionnement en pétrole de l’Union européenne menacent de décliner d’ici à 2030, selon une analyse du Shift Project s’appuyant sur des données exclusives. Une raison de plus pour mettre en oeuvre sans tarder et de manière ambitieuse les politiques publiques et mesures proposées par l’European Green Deal, la Convention citoyenne pour le climat, etc.
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Plusieurs données récentes et prévisions laissent penser que les énergies fossiles entament leur déclin, accéléré par la crise du Coronavirus. Les prix en berne et les investissements en chute libre vont durablement impacter le secteur, concurrencé par des coûts du renouvelable de plus en plus compétitifs et des stratégies climatiques de plus en plus ambitieuses. L'occasion d'entamer un vrai virage vers une énergie décarbonée. 
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mai 2020

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Si nos décideurs politiques veulent véritablement nous faire basculer dans un monde d’après plus sensible à l’enjeu du climat, l’heure n’est plus à l’incitation mais à l’exclusion des entreprises ne respectant par l’Accord de Paris, plaide Alexandre Poidatz (Oxfam).
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avril 2020

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Avec Matthieu Auzanneau, directeur du Shift Project et auteur de Or noir, la grande histoire du pétrole. On parle de l’effondrement du secteur pétrolier, des mauvaises décisions que prennent les Etats face à la perspective d’une récession sans précédent, et de la nécessité impérieuse pour l’Europe de se sevrer des énergies fossiles.
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Penser écologiquement et socialement le monde de demain, celui de l’après Covid-19, préoccupe et nourrit de nombreuses réflexions. Afin de nourri le débat, nous republions ici en intégralité les Propositions pour un retour sur Terre proposées par Dominique Bourg, Philippe Desbrosses, Gauthier Chapelle, Johann Chapoutot, Xavier Ricard-Lanata, Pablo Servigne et Sophie Swaton
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Le Traité de la Charte de l’énergie (TCE) accorde aux investisseurs étrangers des pouvoirs étendus leur permettant de poursuivre en justice les États coupables à leurs yeux d’avoir ‘porté atteinte’ à leurs investissements dans le domaine de l’énergie.
L'Opep et ses partenaires ont convenu dimanche soir de la "plus grande baisse de production de l'histoire", dans l'espoir de faire remonter les prix du pétrole en pleine pandémie de coronavirus et malgré les tensions entre Moscou et Riad.
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William Stanley Jevons est devenu célèbre grâce à un essai publié en 1865 intitulé The Coal question. Célèbre car le paradoxe de Jevons est de plus en plus cité dans les débats économiques, bien que son intérêt ait été très faible pendant une centaine d’année. Ce sont entre autres les deux chocs pétroliers successifs qui l’ont remis un peu plus sur le devant de la scène.

mars 2020

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Alors que la baisse du prix du pétrole pourrait inciter certains à freiner la transition énergétique, plusieurs experts rappellent l’urgence de se tourner vers les énergies renouvelables. Outre le risque climatique, il s’agit aussi d’éviter une nouvelle crise planétaire  due à des tensions sur l'or noir, une fois la pandémie dépassée. Toute la semaine, Novethic se penche sur la fragilité de nos modèles économiques, secteur par secteur, mise en lumière par la crise sanitaire actuelle.
l est temps de reconnaître le rôle majeur de l’agriculture industrielle dans la crise climatique. Le mouvement pour la justice climatique a su exposer avec succès comment l’industrie des énergies fossiles est en train de brutalement tuer la planète afin de faire des profits, mais jusqu’à présent le rôle du système agricole industriel est largement passé inaperçu.
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Given today's challenges, we believe that every professional, journalist, student, citizen should have a simple access to critical data about the crisis we face. A data visualization tool made by The Shift Project, the carbon transition think tank.

février 2020

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Il y a urgence à agir et pourtant nous en sommes toujours au même point : décider de s’occuper du climat, reste un choix moral. Le fait que PIB et émissions de CO2 soient totalement corrélés y est surement pour beaucoup. S’occuper vraiment du climat nécessite de mettre le doigt là ou ça fait mal. Mais soyons bien clair, ne pas s’occuper du climat fera encore plus mal et dans moins longtemps qu’on ne l’imagine.
Perturbation du vortex polaire, affaiblement du jet stream... Quels phénomènes climatiques expliquent des hivers glaciaux dans un monde plus chaud ?
Ce projet permettrait d'alimenter pendant encore trente ans la principale centrale du pays, et principale émettrice de CO2 de l'Union européenne. A l'heure où, partout en Europe, on débat de la date de fermeture des dernières mines de charbon, le gouvernement polonais envisage d'en ouvrir une nouvelle. Une mine de lignite à ciel ouvert, particulièrement profonde, qui obligerait 3 000 personnes vivant aux alentours de Zloczew, dans le centre de la Pologne, à quitter leurs foyers.
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Les promesses du géant pétrolier BP d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050, même encore floues, sont parmi les plus volontaristes d'un secteur critiqué pour son manque de prise de conscience dans la lutte contre la crise climatique. Voici un tour d'horizon des engagements des principaux groupes pétroliers.
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Plus que de miser sur la technologie et le marché, il s’agit de modifier en profondeur la manière de produire et d’utiliser l’énergie. Jusqu’à présent, les politiques ont essentiellement misé sur la technologie et le marché pour transformer le système énergétique. Cette approche est totalement insuffisante alors qu’il s’agit de modifier en profondeur la manière de produire et d’utiliser l’énergie.
La question de l’énergie et de ses crises sature l’actualité, les médias, comme les agendas politiques. Grand défi du présent, elle modèle nos modes de vie et nos rapports au monde à l’heure du triomphe du numérique, de l’électrification totale et du changement climatique. Longtemps, l’histoire de l’énergie a été ramenée à l’essor de la puissance rendu possible par le progrès technique, à un processus linéaire qui verrait les sociétés humaines maîtriser toujours plus leur environnement pour en extraire des ressources indispensables à leur fonctionnement.

janvier 2020

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décembre 2019

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Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres s'est dit "déçu" dimanche par la COP25, regrettant "une importante occasion ratée" après l'adoption par la conférence d'un accord a minima sur le climat.
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Prolonger les centrales nucléaires? Le serpent de mer divise la Belgique entière depuis la loi de sortie, qui prévoit leur fermeture entre 2022 et 2025. Alors quand un climatologue de renom, Jean-Pascal van Ypersele, opposé de longue date à l’énergie atomique, se prononce en faveur d’une prolongation de centrales au-delà de la date butoir, les partisans de l’atome prennent la balle au bond. À l’image du Forum nucléaire: "L’ancien vice-président du Giec plaide pour la prolongation de quelques centrales nucléaires", a tweeté le lobby du secteur, renvoyant vers les propos que le climatologue de l’UCLouvain a tenus dans le journal De Zondag.
The fast fall of PG&E after California’s wildfires is a jolt for companies considering the uncertain risks of a warming planet
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novembre 2019

La mise en garde lancée mardi par l'ONU est plus claire que jamais : si le monde remet encore à plus tard les actions immédiates et radicales nécessaires pour réduire les émissions de CO2, la catastrophe climatique ne pourra plus être évitée.
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Les 4x4 urbains représentent plus de 40 % des ventes mondiales de voitures. Ils consomment 25 % de carburant de plus qu'un véhicule de taille moyenne. Si l'engouement des automobilistes se poursuit, il annulera une bonne partie de la réduction des émissions de CO 2 permise par l'essor du véhicule électrique, prévient l'Agence internationale de l'énergie.
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C'était une évidence pour beaucoup d'observateurs avertis,mais là on franchit LA limite. L'équation est pourtant simple et connue. Au-delà d'un certain seuil de présence de différents gaz à effets de serre, le risque d'emballement devient bien réel. C'est ce seuil que nous dépasserons d'ici peu.La réponse indispensable est également connue depuis belle lurette. La diminution constante et rapide des émissions de ces gaz !
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Arnaque, crime et agriculture : comment la Politique agricole commune ruine l'environnement et les petits exploitants - La Libre /*! normalize.css v3.0.0 | MIT License | git.io/normalize */html{font-family:sans-serif;-ms-text-size-adjust:100%;-webkit-text-size-adjust:100%}body{margin:0}article,aside,details,figcaption,figure,footer,header,hgroup,main,nav,section,summary{display:block}audio,canvas,progress,video{display:inline-block;vertical-align:baseline}audio:not([controls]){display:none;height:0}[hidden],template{display:none}a{background:0 0}a:active,a:hover{outline:0}abbr[title]{border-bottom:1px dotted}b,strong{font-weight:700}dfn{font-style:italic}h1{font-size:2em;margin:.67em 0}mark{background:#ff0;color:#000}small{font-size:80%}sub,sup{font-size:75%;line-height:0;position:relative;vertical-align:baseline}sup{top:-.5em}sub{bottom:-.25em}img{border:0}svg:not(:root){overflow:hidden}figure{margin:1em 40px}hr{-moz-box-sizing:content-box;box-sizing:content-box;height:0}pre{overflow:auto}code,kbd,pre,samp{
L'accord Climat signé à Paris en 2015 avec l'engagement des pays de tenter de limiter le réchauffement climatique à 2 °C en 2030 sera impossible à atteindre. Le Programme des Nations unies pour l'Environnement (Unep) estime que le réchauffement climatique devrait être plus proche de 3°C.
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Jean-Marc Jancovici était invité dans l'émission de Guillaume Erner sur France Culture le jeudi 7 novembre 2019 sur le thème : Transition énergétique : avons-nous encore le temps ?
Jean-Marc Jancovici était le 7 novembre 2019 l’invité de Guillaume Erner dans son émission L’invité(e) des matins, sur France Culture. Une émission qui témoigne de la difficulté de sortir du débat d’opinion dans le domaine de l’énergie, peut-être en tant que le débat d’opinion serait utile au maintien du statu quo dans l’acquisition d’avantages existentiels pour l’humanité, au détriment des équilibres écosystémiques.
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Le chef de l'ONU a appelé samedi à Bangkok les pays d'Asie à abandonner leur "dépendance" au charbon, raison majeure du changement climatique dans une région où des centaines de millions de personnes sont menacées par la montée des eaux.
Extrait de la conférence de Jean-Marc Jancovici à AgroParisTech le mardi 24 septembre 2019.
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octobre 2019

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Extrait de la conférence de Jean-Marc Jancovici à AgroParisTech le 24 septembre 2019
For decades fossil fuel majors tried to fight the consensus – just as big tobacco once disputed that smoking kills.
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septembre 2019

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août 2019

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Jean- Marc Jancovici, ingénieur consultant en énergie et climat, a proposé une leçon inaugurale sur la transition écologique. \"Le monde qui ne s\'occupe pas du changement climatique, c\'est un monde conflictuel et violent dans lequel vous pouvez oublier les promesses de croissance perpétuelle. \"
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juillet 2019

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Aux États-Unis, la faillite de Pacific Gas Electric (PGE), un géant de l’énergie, illustre de façon très tangible ce que représente le risque climat. Soupçonnée d’être à l’origine des incendies qui ont dévasté la Californie en novembre dernier, l’entreprise paye au prix fort - et seule - la mauvaise prise en compte des impacts climatiques sur son activité dans une région de plus en plus en proie à la sécheresse.

juin 2019

u cœur de la Highveld, l’une des régions au monde les plus polluées en dioxyde d’azote et dioxyde de soufre, on y dénombre pas moins de douze centrales à charbon.
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TRAITÉ SUR LA CHARTE DE L’ÉNERGIE
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l'histoire enseigne que les décisions cruciales etdisruptives sont prises lors de crises majeures ou suite à une guerre. L'apathiemondiale actuelle, dans les domaines énergétiques et environnementaux, nesemble pas déroger à cette règle.Depuis le choc pétrolier de 1973, aucune refonte sérieuse d'une utilisationjudicieuse du pétrole n'a été initiée.
L’Alberta compterait près de 343 000 puits de pétrole et de gaz. Sur ceux-ci, 150 000 sont inactifs (ne sont plus exploités, sans être rebouchés) ou abandonnés (rebouchés de manière définitive et sûre). On est également sans nouvelles d’environ 100 000 puits qui ne paient plus de redevances et qui ne produisent sans doute plus d’hydrocarbures. La loi exige la remise en état de ces sites par les entreprises pétrolières responsables,
Natural gas, marketed for years as a “bridge fuel” to cleaner energy sources, cannot be part of any climate solution, according to a new report from Oil Change International.

mai 2019

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avril 2019

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Un mauvais élève ne joue pas le jeu, et c'est toute la classe qui est punie. Le nombrede centrales à charbon en développement dans le monde a en effet reculé partoutdans le monde pour la troisième année de suite... sauf en Chine. Le nombre de centrales à charbon en activité est incompatible avec lemaintien du réchauffement climatique nettement en dessous de 2 °C par rapport àl'ère pré-industrielle...
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Nous avons eu Tchernobyl,nous avons eu Fukushima, est-ce qu’il faut vraiment continuer à produirede l’électricité en utilisant une technologie qui en cas de problème,oblige à évacuer la population sur 30 kilomètres au moins?
Il s'agira d'exposer quelques uns des enjeux d'une réinscription de l'économie dans le cadre général posé par les contraintes matérielles et thermodynamiques, macro-économiques et historiques. Gaël Giraud discutera l'intérêt de ces enjeux pour le développement durable et la contribution de la France à l'Aide publique au développement. Conférence donnée le 8 novembre 2018 à Grenoble dans le cadre du cycle "Grands séminaires ISTerre".
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Dans ce talk, Vincent Mignerot s'intéresse aux nouveaux enjeux de l'humanité. Ces enjeux, fruits d'une situation actuelle préoccupante, demandent une prise de conscience afin d'avoir une vision plus éclairée. L'angle d'approche proposé par Vincent Mignerot est celui de la collapsologie, une théorie partant du constat sans équivoque et qui fait émerger les grands défis de demain.

mars 2019

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The world’s five largest publicly traded oil companies are increasing their investments in oil and gas, putting a combined $110 billion in new fossil-fuel production. Meanwhile, those firms are projected to spend just $3.6 billion on low-carbon investments, such as biofuels and renewables, according to a new analysis that Influence Map
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février 2019

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Une étude commandée par le WWF démontre que l’État belge distribue chaque année au moins 2,7 milliards € d’avantages fiscaux pour les énergies fossiles (pétrole, kérosène, mazout, gaz), cause majeure du changement climatique, dans deux domaines de notre vie quotidienne  : le logement et la mobilité. Étant donné le manque de transparence de l’État sur les montants exacts alloués aux énergies fossiles, cette somme est sans doute encore plus élevée.
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Analyse de la faisabilité technique et mise en perspective de l’ampleur et de la rapidité des mesures à mettre en place.
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Gaz à effet de serre, production d'énergie (fossile, renouvelable, nucléaire), transformation, transport ou stockage : les enjeux des transitions énergétiques mondiales sont nombreux et variés. À tel point que décideurs politiques, économistes ou dirigeants d'entreprises ont souvent tendance à les considérer individuellement.

janvier 2019

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Table ronde sur le thème du Climat et de l'Énergie. Nos trois invités spécialistes abordent les thèmes du réchauffement climatique et de la transition énergétique, en pointant les nombreux décalages entre les connaissances scientifiques et les informations qui circulent dans le public. Dans l'ordre de prise de parole. Présentation : Jean-jacques Ingremeau, membre de l'AFIS. François-Marie Bréon, docteur en physique, chercheur climatologue, directeur adjoint au Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement. Olivier Appert, ingénieur général des mines, délégué général de l'Académie des Technologies, conseiller du centre Énergie de l'IFRI, président de France Brevet. Yves Bréchet, docteur en métallurgie, professeur à l'Université Grenoble-Alpes, membre de l'Académie des Sciences, directeur scientifique de Saint-Gobain, président du conseil scientifique de Framatome, chevalier de la Légion d'honneur.
Malgré l'enjeu climatique, la consommation mondiale de charbon est repartie à la hausse, selon l'Agence Internationale de l'énergie. Les plus gros producteurs et consommateurs se trouvent en Asie. En Europe, de nombreux pays se sont engagés à renoncer aux centrales à charbon, mais pas l'Allemagne...
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décembre 2018

Invité de l’émission « On va plus loin », le photographe et réalisateur Yann Arthus-Bertrand, a alerté sur la prochaine extinction de l’espèce humaine. Mais il estime que chacun d’entre nous peut agir.
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Face au changement climatique, l’avenir des États dépend de la transformation de leur régime énergétique, dont les conditions sont propres à chacun : ressources, contraintes géographiques, population… C’est ce qu’explique Jean-Michel Valantin dans cet entretien, à travers les exemples de quelques pays gros émetteurs de gaz à effet de serre.
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La fabrication de ciment est l’une des activités industrielles les plus émettrices de gaz à effet de serre (GES) dans le monde. L’énergie nécessaire au procédé représente environ 40% des émissions, mais 60 % provient du calcaire lui-même, qui libère du carbone sous forme de CO2 lors qu’il se transforme en ciment. Ce texte présente les trois avenues envisagées pour réduire les émissions des cimenteries : réduction des pertes de chaleur, carburants alternatifs et modifications à la composition du ciment.
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Des milliers de manifestants pour sauver le climat étaient rassemblé ce dimanche à Bruxelles. Parmi ceux-ci le collectif radical "Act for Climate Justice"déterminé à rompre avec les modes traditionnels d'action. Pour eux, l'urgence climatique impose de changer rapidement les règles qui prévalent dans les Etats. Un changement "systématique" s'impose, affirment-ils. Pour eux, il faut passer par la désobéissance civile et l'action directe. Des modes d'action non-violents mais parfois illégaux. La plupart des militants au sein de ces collectifs sont des jeunes âgés de 18 à 35 ans
La COP24 s’ouvre dimanche 2 décembre à Katowice, en Pologne. Reporterre explique en les trois enjeux principaux : définir les règles d’application de l’Accord de Paris, élever l’ambition climatique mondiale et renforcer la solidarité internationale face aux transformations en cours et à venir.
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novembre 2018

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Le climatologue et ancien vice-président du Giec, Jean-Pascal Van Ypersele, a rappelé lundi au Parlement wallon l’urgence d’agir pour lutter contre le réchauffement climatique, soulignant les avantages à limiter la hausse de la température mondiale à maximum 1,5°C par rapport à l’ère pré-industrielle.
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Le rapport du Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) détaille aussi les différences, en termes d'évènements météorologiques extrêmes, de montée des eaux, de dégradation de la biodiversité ou de baisse des rendements des céréales, entre un réchauffement d'1,5°C et une hausse des températures de 2°C
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Alors que des milliers de citoyens sont attendus dans les rues de Bruxelles dimanche en faveur de la marche pour le climat, les initiateurs d'une pétition visant l'instauration d'un état d'urgence environnemental appellent mardi le pays à se mobiliser en vue des élections de mai prochain.Porteurs d'une pétition déjà signée par plus de 25.000 personnes, ils pressent la société civile de se mobiliser pour établir un cahier de revendications minimum à remettre aux futurs représentants politiques.
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octobre 2018

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Une pétition lancée le 6 septembre dernier afin d'exiger du gouvernement belge qu'il déclare immédiatement l'état d'urgence environnemental a déjà récolté plus de 10.000 signatures, se réjouissent lundi Paul Blume et Cédric Chevalier, à l'initiative de la pétition.

septembre 2018

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L’empreinte écologique de la France est trois fois supérieure à ce que la planète peut supporter à long terme. Les statistiques montrent que plus nous sommes riches, plus nous consommons et, par conséquent, plus notre empreinte écologique s’alourdit. Sur la planète, les pays et les individus les plus favorisés sont donc aussi les plus responsables du réchauffement climatique et de la fin programmée des ressources non renouvelables, comme les métaux, les énergies ou le pétrole avant la fin du siècle.

août 2018

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juillet 2018

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Gérer la contrainte carbone, un jeu d'enfant ?

juin 2018

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Le 23 juin 1988, lors d'un célèbre exposé devant le Sénat américain, James Hansen avertit les élus que le réchauffement de la planète est une réalité. Le climatologue de la NASA crée une onde de choc. Mais 30 ans plus tard, qu'en est-il? Les experts tirent toujours la même sonnette d'alarme... et les politiciens hésitent toujours à prendre des mesures à la hauteur du défi.
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Une nouvelle étude montre que, du fait du réchauffement planétaire, la fréquence des ouragans les plus violents -habituellement classés, selon la vitesse de leurs vents, en catégorie 3 (175 – 210 km/h), 4 (210 – 250 km) et 5 (plus de 250 km/h)- a largement augmenté depuis 30 ans et que leur force maximale va crescendo… Avec une zone de risque qui s’agrandit, par exemple vers la Nouvelle-Angleterre en Amérique du Nord et vers l’Europe de l’Ouest.
En 1970, le groupe de réflexion du Club de Rome cofondé par l’industriel italien Aurelio Peccei a confié à une équipe de scientifiques pluridisciplinaires du MIT l’élaboration, par l’approche systémique, d’un modèle de simulation à l’horizon 2100 des dynamiques d’évolution et d’interaction des principaux indicateurs du monde (pollutions, ressources naturelles, production industrielle et alimentaire, démographie, etc.). Plusieurs scénarios ont alors été décrits dans une célèbre publication de 1972 intitulée The Limits to Growth (ou Rapport Meadows) et devenue un best-seller mondial.
Conférence de Jean-Marc Jancovici pour l'ADEME Ile de France le 13 avril 2018 lors du cycle "Approche systémique, source d’inspiration des politiques publiques ?"
Les optimistes avaient tort. Ils ont cru, sur la foi des bilans énergétiques et d’émissions de CO2 de 2014 à 2016 que le monde s’était engagé dans une voie vertueuse.

mai 2018

Selon un rapport alarmiste de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) publié mardi 15 mai dernier, la généralisation croissante des systèmes de climatisation à l’échelle internationale pourrait largement favoriser le réchauffement climatique si aucun effort n’est consenti pour promouvoir l’utilisation d’appareils « moins gourmands en énergies ».
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avril 2018

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Interview Vincent Mignerot : chercheur indépendant et fondateur d'Adrastia
La Gazelle, journal étudiant et inter-universitaire, en partenariat avec Sciences Po Environnement, ont invité Jean-Marc Jancovici, l'un des plus grands experts énergétiques actuels le 28 mars 2018.
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Première conférence de la trilogie : "Que faire quand tout s'effondre ?" intitulée "État des lieux sur le risque d'effondrement de notre société thermo-industrielle" qui a eue lieu le mardi 16 janvier 2018.
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mars 2018

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Même pas besoin du pétrole et du gaz, le charbon suffit à tuer l’Accord de Paris. C’est ce que deux articles récemment publiés dans des revues scientifiques affirment.
Ingénieur polytechnicien, Jean-Marc Jancovici est co-fondateur du cabinet Carbone 4 spécialisé dans la transition énergétique, et co-fondateur du Shift Project, laboratoire d'idées pour une transition vers une économie libérée de la dépendance aux énergies fossiles.
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Here are the real reasons we’re not building clean energy anywhere near fast enough.
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février 2018

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La consommation de nombreux métaux et de ciment a doublé depuis le début du XXIe siècle, et si la tendance continue, il faudra produire plus de métaux d’ici 2050 que l’humanité n’en a produit au cours de toute son histoire.
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janvier 2018

Parce que la fin du monde méritait bien un documentaire de 42 minutes.
Depuis quelques décennies, nombre d’économistes s’entêtent à proposer cette taxe carbone, impopulaire et profondément inégalitaire, dans la mesure où cette taxe s’apparente à la TVA. Elle touche tous les budgets de manière aveugle. Les plus riches et les activités à haute valeur ajoutée – celles qui « tirent » la croissance – la paieront sans même s’en apercevoir, continuant d’alimenter la machine à consommer plus ; tandis que les plus bas revenus, ou ceux dont le combustible représente une part significative de leur budget, seront touchés de manière importante,
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décembre 2017

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Interview de Jean-Marc Jancovici : Anticiper l’effondrement énergétique ?
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Emmanuel Macron organise le 12 décembre à Paris un sommet consacré au financement des politiques climatiques. Près de 80 économistes demandent la fin des investissements dans les énergies fossiles.
Après avoir ratifié l’Accord de Paris, les États sont au pied du mur pour mettre en œuvre leurs nouvelles politiques énergie-climat. Il est temps maintenant de déclencher les changements dans les comportements de consommation, les choix d’investissements et les dynamiques technologiques qui permettront de limiter les émissions de gaz à effet de serre, dont l’accumulation dans l’atmosphère perturbe l’équilibre climatique.

novembre 2017

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octobre 2017

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septembre 2017

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août 2017

Le leadership climatique exige un déclin contrôlé de la production des combustibles fossiles

juillet 2017

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juin 2017

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mai 2017

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avril 2017

Que peut-on affirmer (et ne pas affirmer) sur les liens entre énergie et PIB ? La question est aiguë aujourd’hui car nous sommes face à de nombreux défis et de nombreuses interrogations.
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mars 2017

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janvier 2017

Cherchant à concilier climat et croissance économique, le premier ministre canadien veut que la transition énergétique se fasse progressivement. Le Canada, sixième producteur mondial de pétrole, doit «mettre un terme progressivement» à l’exploitation des sables bitumineux d’Alberta et cesser sa «dépendance» aux hydrocarbures, a plaidé vendredi 13 janvier son premier ministre, Justin Trudeau.

décembre 2016

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novembre 2016

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octobre 2016

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Enquête sur le carburant sale qui règne sur le transport maritime
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septembre 2016

Arthur Keller, membre de l'association Adrastia et coordinateur de la commission environnement et soutenabilité du parti politique Nouvelle Donne est intervenu Samedi 24 septembre 2016 aux tables rondes citoyennes "Inventons le monde de demain" qui avaient pour thème "Les enjeux du climat et les solutions pour y faire face : les possibles... et les limites". Il y explique quelques-unes des plus saillantes limites de la société, mais aussi des « solutions ».
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août 2016

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juillet 2016

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mai 2016

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Conférence de Jancovici à l'ESPCI Paris Tech le jeudi 19 novembre 2015
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Le pic pétrolier (peak oil en anglais) désigne le sommet de la courbe de production d’un bassin pétrolier ou d’une zone pétrolifère. Par extension, ce terme fait référence au moment où la production mondiale plafonne en volume avant de commencer à décliner.

janvier 2016

THE INTERNATIONAL ENERGY CHARTER CONSOLIDATED ENERGY CHARTER TREATY
Conférence donnée le 7 Janvier 2016 aux Arts et Métiers de Paris.

décembre 2015

L’équation de KAYA;(enfin!)une approche globale des émissions de Co2 liées aux activités humaines
Pour le scientifique américain “père de la science climatique”, James Hansen, “on est tout près de mettre nos enfants dans une situation où ils ne pourront plus maîtriser le climat”. Pourtant, une solution existe, explique-t-il depuis des années, pour laisser les énergies fossiles sous terre et ainsi limiter le réchauffement global: faire en sorte qu’elles soient les énergies les plus chères, définitivement, avec un prix du carbone consistant à taxer de plus en plus les émetteurs pour redistribuer du pouvoir d’achat aux citoyens et ainsi stimuler une nouvelle économie.
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novembre 2015

La course effrénée aux ressources naturelles conduit à une surexploitation de la planète. Elle la menace aussi puisque, pour limiter le réchauffement climatique à 2 degrés Celsius à la fin du siècle, il faut s’empêcher d’exploiter 80 % des ressources en énergie fossile de la planète. Dans l’ouvrage collectif Creuser jusqu’où ? Extractivisme et limites à la croissance, Nicolas Sersiron revient sur les risques que l’extractivisme, c’est-à-dire la trop grande exploitation des ressources naturelles, fait peser.
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Qu’est-ce qu’on oublie souvent quand on analyse la situation du monde ? Les ressources énergétiques. Elles sont non seulement le nerf de la guerre, mais aussi celui de l’économie et de l’écologie. La méconnaissance de leur importance cruciale a incité Jean-Marc Jancovici à exposer la face « énergétique » des grands thèmes qui font de façon récurrente la une de l’actualité.

juillet 2015

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octobre 2012

James Hansen, éminent chercheur, raconte l'histoire de son engagement dans la science et le débat autour du changement climatique mondial. Ce faisant, il expose brièvement les preuves que le changement est en cours et pourquoi cela l'inquiète profondément quant à l'avenir.

septembre 2012

Les énergies, bien que nécessaires dans notre quotidien moderne, sont toutes émettrices de CO2 (directes ou indirectes). Les énergies fossiles étant largement en tête. Pour atteindre l’objectif de neutralité carbone que la France s’est fixée d’ici 2050, il est crucial de mesurer les émissions de CO2 produites pour chacune de ces énergies afin de mettre en place des plans de suivis et d’actions. Retrouvez les données récentes sur les émissions de Co2 par énergie, et notamment de nos énergies de chauffage.

mars 2011

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mars 2003

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