« L’urgence est là, nous regardons ailleurs »
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retardement
2025
Avec la multiplication des inondations, des incendies et des tempêtes, la crise climatique pourrait devenir la prochaine bombe à retardement du système financier avertit, dans une tribune au « Monde », l’actuaire Arthur Charpentier.
Un discret accord franco-arménien fait aujourd’hui l’objet d’une vive controverse internationale. Au cœur de l’affaire : des cargaisons de déchets radioactifs français, prétendument transférés en secret vers une région écologiquement sensible d’Arménie. Un scandale qui mêle géopolitique, nucléaire et accusations de « colonialisme vert », et qui pourrait bien avoir des conséquences dramatiques pour toute une région.
Alors que de les microplastiques se retrouvent désormais partout, plusieurs études ont livré des conclusions préoccupantes sur le plan de la santé humaine. Or, si certaines recherches évoquent une augmentation de la concentration de particules dans l’organisme, d’autres mettent en avant des effets sur les animaux.
Dans cette vidéo de LIMIT, nous abordons la question cruciale de l'eau, une ressource devenue rare et vitale. Charlène Descolonges, ingénieure hydrologue, nous éclaire sur les enjeux de la gestion de l'eau face aux crises climatiques. Nous discutons des risques de sécheresse, de la réutilisation des eaux usées, des conflits géopolitiques liés à l'eau, et des solutions possibles pour agir à l'échelle individuelle et collective. Un appel à prendre conscience de notre empreinte eau et à revoir notre gestion de cette ressource vitale, en particulier face à l'impact du changement climatique.
2024
90 % des sols de la planète dégradés d'ici 2050 : la bombe à retardement qui menace la vie sur Terre
- Karine Durand
La dégradation des sols de la Planète devrait être une priorité mondiale selon l'Unesco. Pas moins de 90 % des sols sur Terre seront dégradés d'ici 2050, et 75 % d'entre eux le sont déjà ! L’Unesco compte établir un « indice mondial de santé des sols ».
Avec le réchauffement climatique, les sols jusqu’ici gelés en permanence des régions septentrionales pourraient dégeler. Les microbes qui s’y cachent libèreraient alors des quantités de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Sans doute plus encore que les scientifiques le craignaient déjà, révèlent de nouveaux travaux.
Alors que la COP 28 vient de conclure ses travaux et que le GIEC entame un nouveau cycle, les émissions de gaz à effet de serre demeurent au centre des débats sur les changements climatiques. Diverses zones riches en carbone organique, telles que le pergélisol ou les tourbières, sont affectées par les changements climatiques et contribuent à des émissions qui s'ajoutent à celles des combustibles fossiles. Afin de mieux appréhender les enjeux mondiaux liés à ces phénomènes, nous avons interviewé la Pre Sophie Opfergelt, géologue et maître de recherches FNRS à l'UCLouvain (Institut ELI), à propos de ses travaux sur le pergélisol en Alaska. Nous avons ensuite abordé le thème des tourbières tropicales avec le Pr Suspense Averti Ifo, enseignant-chercheur à ’Université Marien N'Gouab (Brazzaville, République du Congo). En fin de Lettre, l’agenda reprend des événements liés aux changements climatiques et aux activités du GIEC.
En entrant en dormance pendant des siècles, les plantes invasives pourraient être plus dangereuses pour l'écosystème que nous le pensions.
Des fûts de déchets radioactifs, témoins silencieux d'une pratique controversée, reposent au fond des océans. Cette gestion hasardeuse, longtemps privilégiée par les États nucléarisés, soulève aujourd'hui des inquiétudes majeures.
Dans la jungle d’Afrique centrale, les tourbières piègent un immense stock de CO2. Encore intacts, ces marais sont de plus en plus menacés, tandis que la population locale voudrait être rémunérée pour les protéger.