Jean-Marc Jancovici

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écologie

2025

Une écrasante majorité des citoyens français plaident pour mieux encadrer les pratiques des grandes entreprises, notamment en matière sociale et écologique, selon un récent sondage. La France et l'Europe sont au contraire engagées dans un vaste mouvement de dérégulation.
Passage en force de la loi Duplomb, relance du chantier de l’A69, suppression des ZFE : les reculs s’enchaînent sur le terrain de l’écologie. Face à des décisions aux effets dévastateurs, le découragement n’est pas permis.
Droite et extrême droite agitent depuis plusieurs semaines un chiffre choc – 300 milliards d’euros ! – censé démontrer le coût démesuré des énergies renouvelables. Habile, alors que le gouvernement veut sabrer à nouveau dans les dépenses publiques… mais Vert a refait les calculs.
Ce qu’il se passe dans le secteur de l’économie sociale du réemploi du vêtement face aux plateformes de vente en ligne mondiale, sur fond de fast fashion, d’exportation de déchets en Afrique et de pollution aux microplastiques (fibres textiles issues du pétrole), est révélateur. Pour nous c’est LE cas d’école actuel qui nous invite à sortir définitivement, des politiques de transition des années 2010-2020, c’est-à-dire d’une stratégie écologique individuelle (éco-citoyenneté), entrepreuneuriale (éco-entreprise) ou même de politique publique de soutien régional à la transition (subisdes, accompagnement, labels, formations, incubateurs, etc.).
Pour favoriser l’adoption d’une ­proposition de loi réclamée par la FNSEA, le camp présidentiel et Les Républicains s’apprêtent à empêcher les ­débats à l’Assemblée nationale.
Force est de constater l’échec des récits centrés sur la transition écologique ces dernières années. Et si la solution n’était pas de trouver LE récit magique qui permettrait à lui seul de convaincre de la nécessité de transformer nos modes de vie, mais plutôt plusieurs récits basés sur les éléments du contrat social ? C’est ce que propose la chercheuse Marion Bet et le spécialiste des récits François-Xavier Demoures dans une nouvelle étude publiée par l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri) et l’agence Etonnamment si. Rencontre avec leurs auteurs.
En marge du festival de Cannes, le collectif Les toiles vertes organise plusieurs actions de sensibilisation à l’écologie et espère convaincre les cinéastes de changer leurs pratiques. Entretien avec Laurence Lafiteau, sa cofondatrice.
Plonge dans une enquête choc sur la crise écologique
Alors qu’une proposition de loi prévoyant de revenir sur des interdictions d’utilisation de pesticides dangereux arrive bientôt à l’Assemblée nationale, le biologiste Marc-André Selosse déplore, dans une tribune au « Monde », que les pratiques permettant de préserver la santé des agriculteurs et des citoyens ne soient pas encouragées.
Dans cette vidéo Bad Influence, Vinz et Swann Périssé se plongent dans l'univers de l'influence, de la consommation et des prises de conscience écologiques. Swann raconte son parcours dans le monde de l'influence, son passage à l'humour et à l'influence, avant de connaître un réveil écologique. Ils discutent de l'impact de l'influence sur la planète, de la difficulté d'être à la fois créatif, éthique et financièrement stable, tout en confrontant les incohérences de leur travail face à l'urgence écologique. Une conversation honnête et bienveillante sur la transition nécessaire pour transformer le secteur de l'influence.
Si l’opinion publique reste favorable aux politiques climatiques malgré d’apparents reculs, le sujet n’est pas prioritaire. Pour Léa Falco, autrice, membre de l’association Pour un réveil écologique, les militants doivent intégrer leurs combats à d’autres enjeux sociaux pour atteindre le plus grand nombre.
Invité à débattre sur les «défis de la France» dans une émission diffusée mardi soir sur TF1, Emmanuel Macron a été brièvement questionné sur l’écologie. Une très courte séquence, que Vert vous résume.
Plusieurs études montrent que la baisse d’intérêt pour le sujet climatique mesurée dans les sondages ne signifie pas forcément le rejet par les citoyens des politiques en faveur de l’environnement.
Au nord de La Paz, les villes de Palos Blancos et Alto Beni sont devenues «libres de pollution minière» grâce à deux lois municipales. Une façon de résister à l’industrie aurifère envahissante et de protéger les plus gros producteurs de cacao du pays.
Des sénateur·ices viennent d’annoncer la création d’un groupe transpartisan pour améliorer le traitement de l’écologie dans les médias. Une initiative chapeautée par l’association Quota Climat, déjà engagée sur ce sujet à l’Assemblée nationale. On vous explique.
Alors que l’écologie est reléguée par l’exécutif et attaquée par la droite et le RN, hauts fonctionnaires comme agents de terrain confient leur mal-être, sur fond de coupes budgétaires annoncées.
Les calamités volent en escadrille. Nous avions déjà la hausse des températures, l’acidification des océans, la pollution de l’air, l’intensification des catastrophes météorologiques, la multiplication des feux de forêt et l’érosion de la biodiversité, mais il manquait l’assaisonnement indispensable pour lier entre elles toutes les saveurs du chaos : la menace d’un nouveau conflit planétaire.
Qui sont et comment vivent les personnes qui ont fait le choix des modes de vie alternatifs en milieu rural ? Geneviève Pruvost est sociologue du travail. Elle a enquêté pendant plus de 10 ans sur le quotidien des personnes installées dans des alternatives écologiques rurales en France. Cette enquête a donné lieu à deux livres : Quotidien politique (2021) et La subsistance au quotidien (2024). Dans cet épisode du podcast Ozé, nous revenons sur les fondements théoriques de ces alternatives associées à la subsistance et à l'écoféminisme, et nous discutons plus précisément de la sociologie des personnes installées dans ces alternatives.
Les entreprises privées parlent de moins en moins d’écologie. Un mouvement de défense face au greenwashing, mais qui leur porte aussi préjudice.
Avec Perspectives terrestres, Scénario pour une émancipation écologiste, Alessandro Pignocchi propose une hypothèse politique hybride qui ne se satisfait ni d’une pureté révolutionnaire dépendante du « grand soir », ni des illusions réformistes auxquelles plus personne ne croit de toute façon. Il s’agirait de renouer avec les milieux de vie, de territorialiser les forces politiques et de nouer les alliances qui permettent à la fois prendre au sérieux la question de la subsistance et celle du démantèlement de ce qui détruit la vie, la planète et tout le reste.
Achats de vêtements, tiraillement entre bio et fast-food, passage au zéro déchet… Sept jeunes racontent leur rapport à l’environnement et à leurs propres contradictions.
En Europe comme aux États-Unis, la montée des populismes et le recul des droits fragilisent les causes écologistes. À mesure que les démocraties vacillent, la planète s’enfonce dans l’urgence climatique. Corine Pelluchon, philosophe, et Lucile Schmid, essayiste et cofondatrice de La Fabrique Écologique, proposent une réflexion sur l’état de nos sociétés, la violence politique, les limites du système et les espoirs d’une démocratie renouvelée, plus mature, plus juste, plus écologique. Comment sortir de l'impasse ? Pourquoi l’écologie dérange-t-elle autant ? Et que faire face à la montée des discours autoritaires et clivants, jusque dans les cercles militants ?
Le pape François, décédé ce lundi 21 avril à 88 ans, a marqué son pontificat d’un engagement inédit pour l’écologie au travers de textes fondateurs. Une voix singulière qui a inspiré toute une génération de croyant·es et militant·es écologistes, comme elles et ils le racontent à Vert.
Daniel Gilbert est chercheur en écologie. Dans cet entretien, il revient avec nous sur les raisons qui l'ont poussé à s'intéresser au fonctionnement des écosystèmes dans leur globalité. Il nous permet également de nous projeter en 2050. À quoi ressembleront nos vies ? Des échanges instructifs et passionnants.
L’intelligence artificielle propose des analyses de textes performantes. ObsAnt l’interroge sur base de sélections préalables et vous propose les résultats
Sophie Dubuisson-Quellier est directrice de recherche au CNRS au sein du Centre de Sociologie des Organisations, membre du Haut Conseil pour le climat et spécialiste de la transition énergétique. Dans cette conférence, elle explique comment, face à la transition écologique, on accuse à tort la population de : "ne pas vouloir" changer, "ne pas savoir" qu'il faut changer ou encore "ne pas pouvoir" changer, ce qui soulève les questions de l'acceptabilité sociale, de l'absence de mobilisation et de l'impuissance des imaginaires.
Alors que nous nous dirigeons vers un abandon en rase campagne des engagements écologiques, l’administration doit-elle résister ?Suppression de l’Ademe, menaces sur l’Office français de la biodiversité (OFB), sabordage de l’Agence Bio. Mais aussi coupes budgétaires dans le soutien aux voitures électriques, la rénovation énergétique des bâtiments avec MaPrimeRénov’, ou encore le fonds vert des collectivités… Tout l’édifice sur lequel l’administration française fondait quelque espoir de « transition » écologique est en train de sombrer,
Et si la crise écologique et la crise des institutions sanitaires et sociales relevaient des mêmes logiques ? Et si ces espaces de traitement des fragilités humaines étaient en réalité des modèles pour penser notre place et nos liens dans un contexte où nous allons nous (RE-)découvrir davantage vulnérables face à notre milieu ? Ce sont les questions explorées lors du colloque intitulé "Crise écologique et crise des institutions : clinique d'une nouvelle écologie des liens". Cette 2e partie présente la 1ère table ronde intitulée : "Progrès humain et dérégulation du milieu, un équilibre est-il possible ?"
Milieuwetenschapper Aaron Van Poecke is ongerust over de voortrazende klimaatcrisis en het gebrek aan politieke actie. Een economische paradigmashift is volgens hem dringend nodig. ‘Het is tijd om onze plundering van een al stuiptrekkende planeet gepland af te bouwen en te bewegen richting een echt duurzame economie.’
Ancien président du Front national de la jeunesse, Julien Rochedy a publié « Surhommes et sous-hommes ». Il y développe le concept de « biocivilisation » et prône une gestion autoritaire et raciste de la crise écologique. « L’homme écologiste sera un homme terrible ; aussi terrible que la nature à laquelle il s’identifiera enfin. » Julien Rochedy, 37 ans, barbe de trois jours et gros muscles, s’affiche volontiers avec un cigare. Cet ancien coach en masculinité a le look propret des hommes d’extrême droite qui misent plus sur les costards que sur le crâne rasé et les Dr. Martens.
La pandémie de Covid-19 a été une rupture dans l’histoire du mouvement écologiste. Cinq ans après, il panse encore ses plaies et peine à rebondir, alors que le monde s’engouffre dans le chaos climatique et la montée du fascisme.
Déjà marginalisée en France et en Europe depuis l’irruption de la guerre en Ukraine, la défense du climat et de l’environnement se retrouve piétinée dans le chaos géopolitique créé par l’administration Trump.
La France s'adapte ... Vivre à plus de 4° - La trajectoire de réchauffement de référence pour l’adaptation au changement climatique anticipe à ce jour une hausse de la température moyenne dans l’Hexagone qui atteindra +4 °C à la fin du siècle.
Ecrivain, réalisateur, poète et militant écologiste, Cyril Dion participe vendredi 21 mars à une des « grandes assemblées » du Monde au festival Nos futurs, autour du thème « Environnement : faut-il faire peur, désobéir, donner envie ? », avec Pauline Boyer, Mathilde Caillard, Léna Lazare et Nabil Wakim.
"Il n'y aura pas de décarbonation de l'économie sans sobriété" Yamina Saheb est docteure en ingénierie énergétique. On lui doit notamment l'intégration du concept de sobriété et sa définition dans le dernier rapport du GIEC dont elle est co-autrice. Depuis, elle a lancé le Sufficiency Lab (https://www.thesufficiencylab.org/about-us/the-team/) pour développer les recherches sur les politiques de sobriété et l'intégration de ce principe dans les modèles qui viendront nourrir les prochains rapports du GIEC et les travaux des institutions Européennes. Qu'est-ce que la sobriété ? En quoi cela diffère de l'efficacité ? Pourquoi est-ce que les scénarios d'atténuation n'intègrent pas ce principe ? Qu'est-ce que cela implique sur les politiques mises en œuvre ? C'est tout l'objet de ce nouvel entretien d'écologie politique du podcast Ozé. 🔔 S’abonner au podcast Ozé Linkedin (https://www.linkedin.com/in/jpdecka/) Youtube (https://www.youtube.com/channel/UCzLSPULpFpFgMxAehn5uouw) Newsletter (https://oze.ke
Plutôt nourrir. La quête de la souveraineté alimentaire est martelée dans le projet de loi d’orientation agricole, soumis à un vote définitif vendredi. Mais le sens que les droites LR et macronistes lui donnent, synonyme de production intensive et d’exportations massives, est à l’opposé de sa définition historique liée à l’altermondialisme.
Frédéric Lordon, philosophe et économiste français, donne une conférence sur la nécessaire sortie du capitalisme pour la survie de l'espèce et de notre société. Il nous régale, comme d'habitude, de ses punchlines et de sa pertinence. Arrêtez d'être éco-anxieu, soyez éco-furieux !
La LOA de la jungle. Activement soutenu par la droite, le texte du gouvernement est examiné au Sénat jusqu’au 18 février. Pesticides mis à l’honneur, dépénalisation des atteintes à la biodiversité, accélération des projets de mégabassines… de nombreux reculs environnementaux sont défendus, mais très peu risquent d’être réellement appliqués. Vert fait le point.
Dans cette nouvelle ère politique où la confusion et l’extrême droite marquent des points, le climat n’est plus seulement une affaire de polémiques : il devient un objet de bataille culturelle. Aux États-Unis, Donald Trump a fait de l’écologie une ennemie, une menace pour l’économie, le bouc émissaire parfait pour justifier sa politique de dérégulation totale. Mais en Europe aussi, l’écologie est de plus en plus décrite comme uniquement « idéologique », et « punitive» ; la droite et l’extrême droite du Parlement européen s’échinent à démanteler les politiques pour le climat ; et les scientifiques spécialistes du climat ou de la biodiversité sont attaqués pour leurs études. Comment et par qui ce grand déni est-il organisé ? Comment se protéger contre cette grande désinformation sur le climat et la biodiversité ?
Show Musk go on. Le siège français de Tesla, à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), a été ciblé par des militant·es d’Action justice climat (ex-Alternatiba Paris) lors d’une action éclair ce mardi matin.