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2025
Imaginez des serveurs informatiques fonctionnant à dix mètres sous la surface de l’océan, refroidis naturellement par l’eau de mer et alimentés par le vent. Ce qui ressemble à de la science-fiction devient réalité au large de Shanghai, où la Chine vient de lancer la construction du premier centre de données sous-marin commercial au monde.
Le secrétaire général de l'ONU a appelé mardi les grands acteurs de la tech à "montrer la voie" de la transition en alimentant à 100% en renouvelables d'ici 2030 leurs centres de données confrontés au développement "énergivore" de l'intelligence artificielle. "Rien ne peut arrêter la transition énergétique", a déclaré Antonio Guterres dans un discours axé sur le rôle crucial des renouvelables pour freiner le réchauffement climatique, lors duquel il s'en est une nouvelle fois pris au secteur des énergies fossiles dont les efforts pour empêcher cette révolution sont "voués à l'échec".
Dans le cadre d’une récente étude, des chercheurs ont souligné le manque de résilience des data centers face aux aléas climatiques. Ces risques concerneraient aujourd’hui environ un cinquième des centres de données à l’échelle mondiale, une situation dont les répercutions économiques d’ici 2050 pourraient être très importantes.
A Toulouse, un centre de données souffle le chaud pour tout un quartier | Connaissances des énergies
- Connaissance des Énergies
Entre les prévisions de Météo-France et la recherche en physique quantique, les supercalculateurs d'un centre de données à Toulouse ne font pas que brasser des données pour la science: leur chaleur sert à chauffer des bâtiments, un système qui devient la norme pour mieux faire accepter ces ogres énergétiques. Nichés dans des armoires de serveurs, appelées "rack", les processeurs émettent beaucoup de chaleur quand ils effectuent des calculs, d'où le besoin de les refroidir en permanence pour leur fonctionnement optimal. Sans quoi "ça fondrait" et "on serait obligé de les éteindre petit à petit", explique Georges Da Costa, responsable numérique de la Communauté d'universités et établissements de Toulouse, depuis la plateforme régionale de calcul intensif. Le visiteur y est accueilli par un ronronnement puissant, celui des souffleries de traitement d'air et de ventilation. Dans cette salle toute blanche, le supercalculateur de Météo-France brasse les données de températures, vent, pression, indispensab
Afin d’assurer les besoins toujours croissants de ses IA en énergie, Meta a ajouté une capacité supplémentaire à ses campus de centres de données en les installant littéralement sous des tentes. Ces installations temporaires constituent une étape pour étendre les infrastructures des centres de données le plus rapidement possible, alors que Mark Zuckerberg, le PDG de l’entreprise, a exprimé ses inquiétudes quant à son retard dans la course à la technologie.
Une nouvelle étude pointe le manque de résilience des centres de données face aux événements météorologiques extrêmes. Des risques qui concernant aujourd’hui 22% des sites dans le monde et qui pourraient entraîner une explosion des coûts d’assurance d’ici 2050.
Why is the Trump Administration trying to kill a small space science institute in New York City? Explanation begins with Galileo’s method of scientific inquiry and ends with the role of special interest money in the United States government. Galileo improved the telescope, allowing clearer observations of the planets and the Sun. Galileo differed from his peers, as he was unafraid to challenge authority. He claimed that the world should be understood based on observations, and he spoke directly to the public. He obtained philanthropic support for his observations and openly described the conclusion that Earth was not the center of the solar system – Earth revolved around the Sun.
On compte actuellement 322 centres de données dans l’Hexagone, mais avec plus de 100 milliards d’investissements annoncés en février, leur nombre pourrait bientôt enfler.
Les data centers consomment des centaines de milliard de litre d'eau : un désastre écologique encore trop peu renseigné. Les data centers ont consommé environ 560 milliards de litres d’eau à l’échelle mondiale en 2023. Un chiffre qui selon eux pourrait plus que doubler d’ici à 2030, pour atteindre près de 1 200 milliards de litres par an.
Lancée dans une course à l’IA impliquant l’expansion des centres de données, l’industrie du numérique commence à jeter son dévolu sur cette source d’énergie dont le caractère « vert » est sujet à caution.
Risque pour la transition énergétique, adaptabilité du réseau électrique, enjeu de souveraineté… L’essor des centres de données pose de nombreux défis.
Le projet du fonds canadien Brookfield à Cambrai, dans le Nord, vise à créer un data center consommant l’équivalent de la production d’un réacteur nucléaire.
En 2024, les centres de données belges ont consommé 3,2 TWh, ce qui correspond à 4% de la consommation belge totale d'électricité, alors que la moyenne européenne se situe autour des 2%. Selon un rapport du Boston Consulting Group (BCG) que L'Echo relaie samedi, cette consommation va être multipliée a minima par trois dans les dix prochaines années. En 2035, les data centers consommeront ainsi 10% de l'électricité belge.
« Rediriger l'énergie non utilisée » L'IA générative requiert une puissance de calcul colossale pour traiter l'information accumulée dans de gigantesques bases de données et a fait bondir la demande mondiale en énergie. Bien que le Pakistan ait une puissance installée de quelque 45 000 mégawatts, ses besoins ne dépassent guère 30 000 mégawatts en été, selon l'Institut de l'économie du développement du Pakistan, et le gouvernement doit payer aux fournisseurs d'énergie indépendants sa capacité non utilisée.
Depuis, quelques années, les data centers sont au cœur d’une polémique environnementale, notamment en raison de leur côté énergivore. Et s’il était possible de les envoyer dans l’espace ? Justement, la société Latitude désire y parvenir en soutenant le projet d’une société basée aux Émirats Arabes Unis.
Deux entreprises concurrentes ont développé des systèmes optiques prometteurs pour parvenir à réduire la consommation électrique des data centers.
De datacenters die ons AI-gebruik moeten trekken, gebruiken stroom die ergens vandaan moet komen – meer en meer uit kernenergie, volgens de bedrijven zelf – en heel veel water. Ook hebben ze grondstoffen nodig die zelden gerecycled worden. ‘Sommigen hopen dat AI zelf iets zal uitvinden dat ons hieruit haalt. Dat is mogelijk, maar er is geen bewijs voor.’
Dernièrement, un collectif d’investigation sur le changement climatique et un célèbre quotidien britannique ont mené une enquête. Selon ces travaux, Amazon, Google et Microsoft continuent de construire des data centers et ce, dans des régions déjà très impactées par la sécheresse.
Les opérateurs télécoms et les centres de données, régulièrement pointés du doigt pour leur impact environnemental, ont vu leurs émissions de gaz à effet de serre à nouveau progresser en 2023 en France, d'après une enquête de l'Autorité de régulation du secteur publiée jeudi. Les émissions venant des opérateurs Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free ont atteint 397.000 tonnes d'équivalent CO2, en augmentation de 4% sur un an, a précisé l'Arcep, soit l'équivalent de 225 vols aller-retour entre Paris et New York. La même année, les émissions de gaz à effet de serre avaient au total diminué de 5,8% en France.
Jusqu’à la dernière goutte. D'après une enquête menée conjointement par SourceMaterial et le Guardian, Microsoft, Amazon et Google n’hésiteraient pas à construire de nouveaux datacenters dans des régions déjà frappées par la sécheresse dans le monde.
A cette échéance, les data centers nécessiteront un peu moins de 3 % de l’électricité mondiale, « soit la consommation totale d’électricité du Japon aujourd’hui », précise le rapport. Portée par l’essor de l’intelligence artificielle (IA), la consommation d’électricité des centres de données devrait « plus que doubler » d’ici à 2030, un défi pour la sécurité énergétique et un facteur de hausse des émissions de CO2, selon un rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) publié jeudi 10 avril.
Dopée par l'intelligence artificielle, la consommation d'électricité des centres de données devrait "plus que doubler" d'ici 2030, un défi pour la sécurité énergétique et un facteur de hausse des émissions de CO2, selon un rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) publié jeudi.Consulter le rapport Energy and AI (Agence internationale de l'énergie, avril 2025)
Un immense gâchis. Des millions de logements pourraient être chauffés grâce à la chaleur des centres de données gigantesques qui se multiplient. Mais faute de volonté politique, tout reste à faire.
Previous health impact assessments of temperature-related mortality in Europe indicated that the mortality burden attributable to cold is much larger than for heat. Questions remain as to whether climate change can result in a net decrease in temperature-related mortality. In this study, we estimated how climate change could affect future heat-related and cold-related mortality in 854 European urban areas, under several climate, demographic and adaptation scenarios. We showed that, with no adaptation to heat, the increase in heat-related deaths consistently exceeds any decrease in cold-related deaths across all considered scenarios in Europe. Under the lowest mitigation and adaptation scenario (SSP3-7.0), we estimate a net death burden due to climate change increasing by 49.9% and cumulating 2,345,410 (95% confidence interval = 327,603 to 4,775,853) climate change-related deaths between 2015 and 2099. This net effect would remain positive even under high adaptation scenarios, whereby a risk attenuation of 50%
Le projet, porté par Open AI, accompagné par l’investisseur SoftBank et le gestionnaire de données Oracle, a pour ambition d’accompagner les énormes besoins de stockage exigés par l’innovation sur l’intelligence artificielle.
Essentiels au développement de l’IA, les data centers font l’objet de milliards de dollars d’investissement. Mais leur déploiement va considérablement peser sur la consommation énergétique mondiale.
2024
L'Agence de la transition écologique a publié lundi deux études consacrées aux centres de données et aux besoins en métaux dans ce secteur en constante expansion.
Craignant une appropriation du réseau électrique, des dégâts environnementaux et peu d’emplois à la clef, des riverains s’opposent au data center prévu dans le port de la cité phocéenne, devenue en dix ans le septième hub internet mondial.
Google installera bien un data center en Uruguay, malgré l’opposition de nombreux habitants et des ONG pointant les impacts environnementaux d’un tel projet. Le géant de l’informatique a certes revu sa copie, proposant une technologie moins consommatrice d’eau, mais quid de la pression sur le réseau électrique ?
L'un des plus grands centres de données de Meta (ex-Facebook) en Europe devrait voir le jour en Espagne. Quelques militants tentent d'éveiller les habitants sur ses conséquences néfastes. En vain.
La part des data centers dans la consommation d'électricité en Irlande augmente à un rythme qui inquiète de nombreux observateurs.
The story of Greenland keeps getting greener—and scarier. A new study provides the first direct evidence that the center—not just the edges—of Greenland's ice sheet melted away in the recent geological past and the now-ice-covered island was then home to a green, tundra landscape.
The Center for Climate Integrity (CCI) helps communities hold oil and gas corporations accountable for the massive costs of climate change.
Pour nourrir les immenses besoins de ChatGPT et autres outils d’intelligence artificielle, le secteur de la tech multiplie les centres de données. Ces usines du numérique sont de plus en plus nombreuses, de plus en plus puissantes et de plus en plus voraces en énergie. Un boom mondial dans lequel la France compte prendre sa part.
In Virginia, a small conservation group is leading the fight against the powerful and secretive data center industry.
Dans son nouveau livre Vallée du silicium, Alain Damasio s’est rendu à San Francisco afin de mettre à l’épreuve sa pensée technocritique et de comprendre comment cette région a façonné et façonne encore le monde d’aujourd’hui.
Over the past 50 years, humans have extracted the Earth’s groundwater stocks at a steep rate, largely to fuel global agro-economic development. Given society’s growing reliance on groundwater, we explore ‘peak water limits’ to investigate whether, when and where humanity might reach peak groundwater extraction. Using an integrated global model of the coupled human–Earth system, we simulate groundwater withdrawals across 235 water basins under 900 future scenarios of global change over the twenty-first century. Here we find that global non-renewable groundwater withdrawals exhibit a distinct peak-and-decline signature, comparable to historical observations of other depletable resources (for example, minerals), in nearly all (98%) scenarios, peaking on average at 625 km3 yr−1 around mid-century, followed by a decline through 2100. The peak and decline occur in about one-third (82) of basins, including 21 that may have already peaked, exposing about half (44%) of the global population to groundwater stress. Most
De plus en plus nombreux, les centres de données, piliers du numérique, sont gourmands en électricité et en foncier, mais aussi en eau. Une consommation amenée à exploser avec le développement de l’intelligence artificielle.
2023
Simultaneous harvest failures across major crop-producing regions are a threat to global food security. Concurrent weather extremes driven by a strongly meandering jet stream could trigger such events, but so far this has not been quantified. Specifically, the ability of state-of-the art crop and climate models to adequately reproduce such high impact events is a crucial component for estimating risks to global food security. Here we find an increased likelihood of concurrent low yields during summers featuring meandering jets in observations and models. While climate models accurately simulate atmospheric patterns, associated surface weather anomalies and negative effects on crop responses are mostly underestimated in bias-adjusted simulations. Given the identified model biases, future assessments of regional and concurrent crop losses from meandering jet states remain highly uncertain. Our results suggest that model-blind spots for such high-impact but deeply-uncertain hazards have to be anticipated and acc
Flash drought, characterized by unusually rapid drying, can have substantial impact on many socioeconomic sectors, particularly agriculture. However, potential changes to flash drought risk in a warming climate remain unknown. In this study, projected changes in flash drought frequency and cropland risk from flash drought are quantified using global climate model simulations. We find that flash drought occurrence is expected to increase globally among all scenarios, with the sharpest increases seen in scenarios with higher radiative forcing and greater fossil fuel usage. Flash drought risk over cropland is expected to increase globally, with the largest increases projected across North America (change in annual risk from 32% in 2015 to 49% in 2100) and Europe (32% to 53%) in the most extreme emissions scenario. Following low-end and medium scenarios compared to high-end scenarios indicates a notable reduction in annual flash drought risk over cropland. Flash droughts are projected to become more frequent unde