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Sanctions
2025
Le président russe Vladimir Poutine s'est félicité jeudi que son pays reste "l'un des principaux producteurs" au monde de pétrole, malgré les sanctions occidentales et les pressions de son homologue américain Donald Trump sur les clients de Moscou.
Le Royaume-Uni a annoncé mercredi des sanctions contre deux géants pétroliers russes, Rosneft et Lukoil, et contre une cinquantaine de navires soupçonnés d'appartenir à la "flotte fantôme" utilisée par la Russie pour exporter son pétrole. Lukoil et Rosneft sont les deux plus grands producteurs russes de pétrole, qui exportent à eux deux quelque 3,1 millions de barils par jour, souligne le gouvernement britannique dans un communiqué.
Les sanctions occidentales poussent la Russie à emprunter des routes alternatives et à exploiter un « marché gris » pour ses approvisionnements. Une nouvelle géographie des échanges se dessine-t-elle ? Est-elle durablement viable ?
Les Etats-Unis ont menacé vendredi de sanctions tout pays qui voterait en faveur d'une taxe carbone sur le transport maritime, dans le cadre de l'Organisation maritime internationale (OMI), une agence de l'ONU, dénonçant une mesure "néocoloniale". "Nous nous battrons avec acharnement pour protéger nos intérêts économiques en imposant des coûts aux pays qui soutiennent le NZF", cette taxe carbone, ont indiqué le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio et ses homologues à l'Energie et aux Transports dans un communiqué.
Les sanctions de Washington visant NIS, la compagnie nationale pétrolière de la Serbie, sont entrées en vigueur jeudi. Détenue majoritairement par Gazprom et d’autres sociétés russes, elle assure environ 80 % des besoins en carburant des 6,5 millions de Serbes.
Le président français Emmanuel Macron a appelé jeudi à "accroître la pression" sur la flotte fantôme russe, dont l'un des pétroliers a été intercepté au large des côtes françaises et est visé par une enquête pour "délits maritimes". Les commandos marine français ont arraisonné samedi le "Boracay", un navire battant pavillon du Bénin et appartenant à la flotte utilisée par Moscou pour contourner les sanctions occidentales contre ses ventes de pétrole depuis l'invasion de l'Ukraine.
Toutes les résolutions de l'ONU relatives aux sanctions contre Téhéran pour empêcher la prolifération nucléaire en Iran ont été rétablies samedi soir. Faute d'un accord avec Téhéran, le mécanisme de rétablissement des sanctions, dit "snapback", activé le 28 août par le groupe E3 (Allemagne, France, Royaume-Uni), s'est enclenché à minuit GMT dans la nuit de samedi à dimanche.
Toutes les résolutions de l'ONU relatives aux sanctions contre Téhéran pour empêcher la prolifération nucléaire en Iran, seront rétablies samedi soir, sauf coup de théâtre de dernière minute. Faute d'un accord avec Téhéran, le mécanisme de rétablissement des sanctions, dit "snapback", activé le 28 août par le groupe E3 (Allemagne, France, Royaume-Uni), s'enclenchera à minuit GMT dans la nuit de samedi à dimanche. Cela réactivera les dispositions antérieures qui avaient été suspendues avec l'accord de 2015, connu sous l'acronyme JCPOA.
Alors que les mesures coercitives doivent être rétablies ce samedi soir, le régime s’insurge et affirme qu’il ne cédera «jamais à la pression».
Le mécanisme inédit visant à obliger le Conseil de sécurité de l'ONU à rétablir les sanctions internationales contre l'Iran pour non-respect de ses engagements nucléaires doit intervenir samedi soir. Explications.
En recevant jeudi Recep Tayyip Erdogan, Donald Trump s'est dit prêt à lever "presque immédiatement" les sanctions américaines contre le secteur turc de la défense. Il a toutefois demandé à son homologue que la Turquie cesse d'acheter du pétrole à la Russie.
L’Iran « ne cédera jamais à la pression » sur son programme nucléaire, a déclaré, vendredi, son ministre des affaires étrangères, Abbas Araghtchi. Il a annoncé que des inspecteurs de l’AIEA se trouvaient actuellement dans le pays.
A moins que Téhéran n’accepte les conditions posées par Paris, Londres et Berlin, notamment le retour des inspecteurs de l’AIEA, l’embargo sur les exportations iraniennes de pétrole sera rétabli le 28 septembre.
Avant d’accentuer la pression sur Vladimir Poutine, Donald Trump exige de ses alliés européens qu’ils cessent d’acheter du pétrole russe et augmentent les droits de douane sur les produits chinois. Inacceptable pour l’UE, qui doit présenter, lundi, un 19ᵉ train de mesures et craint de faire les frais d’une guerre commerciale entre Washington et Pékin.
Le président américain Donald Trump a déclaré samedi qu’il était prêt à prendre "des sanctions significatives contre la Russie" à condition que tous les pays membres de l’Otan cessent leurs importations de pétrole russe. Il a également suggéré aux membres de l'Alliance des hausses substantielles des droits de douane visant la Chine pour que celle-ci diminue son soutien à Moscou.
La France et l’Allemagne proposent que l’Union européenne cible Lukoïl, une compagnie pétrolière russe présente en Europe, ainsi que davantage d’acteurs hors de l’UE qui aident la Russie à vendre son pétrole, dans le cadre du 19e paquet de sanctions en préparation, a-t-on appris de sources diplomatiques.
Donald Trump déclaré dimanche qu'il envisageait de nouvelles sanctions contre la Russie, au lendemain d'une importante attaque aérienne sur l'Ukraine, sans précédent par son ampleur.
Le président américain Donald Trump s'est déclaré mardi "très déçu" par son homologue russe Vladimir Poutine, après que leur rencontre en Alaska n'a abouti à aucun progrès substantiel sur une issue à la guerre en Ukraine.
La Russie a mis en garde vendredi contre des "conséquences irréparables" en cas de nouvelles sanctions internationales contre l'Iran, après l'annonce par Paris, Londres et Berlin du lancement d'une procédure à l'ONU pour rétablir de telles sanctions contre Téhéran dans trente jours. "Nous les appelons avec insistance à retrouver la raison et à réviser leurs décisions erronées avant que celles-ci n'aboutissent à des conséquences irréparables et une nouvelle tragédie", a déclaré dans un communiqué le ministère russe des Affaires étrangères.
La France, l’Allemagne et le Royaume-Uni, signataires de l’accord de 2015 encadrant le programme nucléaire de l’Iran, ont notifié leur décision au Conseil de sécurité des Nations unies, en raison des violations de ses engagements par la République islamique.