Jean-Marc Jancovici

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2025

Les feux ravageurs de Gironde en 2022, ou les vagues d’incendies dans le Var en 1990 et 2003, figurent parmi les plus importants des décennies passées. Mais aucun n’a brûlé autant d’hectares à partir d’un seul foyer que celui en cours dans l’Aude.
Le mouvement chiite a affirmé, mercredi, que les autorités avaient commis un « péché grave » en annonçant, mardi, avoir chargé l’armée de préparer un plan d’action pour lui retirer ses armes. Ses opposants saluent en revanche une « décision historique ».
Foyers sans électricité, camping-cars emportés, annulations de vols… Des vents particulièrement violents pour un mois d’août ont touché le pays lundi 4 août.
Alors que plusieurs départements du pourtour méditerranéen sont toujours placés en «risque élevé» pour les incendies, un premier bilan de la surface brûlée depuis janvier laisse entrevoir l’une des pires années en matière de feux depuis 50 ans.
Un phénomène encore sous-estimé, aggravé par le réchauffement, qui pourrait bouleverser notre lutte contre le CO₂. Chaque année, la foudre tue 320 millions d’arbres à travers le monde. Un chiffre colossal, passé inaperçu jusque-là, que des chercheurs viennent enfin de mettre en lumière.
Le gouvernement propose de saisir l’Agence nationale de sécurité sanitaire sur la question de la réautorisation du pesticide, alors que cette dernière a déjà rendu deux avis aux conclusions concordantes sur des substituts aux néonicotinoïdes.
Il y a 250 millions d’années, la Terre a connu la plus grande extinction de masse de son histoire : la crise Permien-Trias (PTME). Environ 90 % des espèces marines et 89 % des tétrapodes terrestres ont disparu. Un volcanisme cataclysmique dans en Sibérie, a provoqué ce changement par le relâchement d’énormes quantités de CO₂, de méthane et d’autres composés toxiques dans l’atmosphère. Ensuite, un super-effet de serre a régné sur la planète pendant près de 5 millions d’années, bien après la fin du volcanisme actif.
Comme en 2023 et 2024, des brasiers monstres consument le centre et l’ouest du pays d’Amérique du Nord, qui subit une saison des feux particulièrement précoce. La barre des 5 millions d’hectares partis en fumée a déjà été franchie.
En Belgique, deux zones sont particulièrement concernées.
Santé publique France alerte également sur la circulation du chikungunya, pour lequel neuf foyers sont identifiés en métropole. Les températures élevées contribuent à la circulation du moustique tigre, qui véhicule ces virus.
La plus grande extinction de masse a effacé près de 90 % des espèces de la surface de la Terre il y a environ 250 millions d’années. Mais le grand mystère de cet événement porte sur sa suite : pourquoi le globe est-il resté invivable pendant cinq millions d’années ? Des scientifiques ont peut-être trouvé la solution et elle tient en partie aux forêts tropicales. De quoi nous alerter de leur importance encore à l’heure actuelle.
Aucune victime n’a été déclarée pour le moment mais les premières évacuations commencent à être ordonnées. Le «Madre Fire» intervient alors que l’administration Trump coupe dans les budgets des agences environnementales.
Il y a environ 252 millions d’années, la vie sur Terre a subi son coup le plus catastrophique à ce jour : une extinction massive connue sous le nom de « Grande Extinction », qui a anéanti environ 90 % des espèces vivantes. Ce qui a suivi cet événement reste longtemps resté un mystère pour les scientifiques : la planète est devenue mortellement chaude et est restée dans cet état pendant environ 5 millions d’années.
Pullulations des ravageurs, champignons et bactéries menacent les vergers des Alpes du Sud. Près d'un fruit sur deux est impacté, certains sont invendables sur les étals et partent dans l'industrie agro-alimentaire, avec un moindre rendement pour les arboriculteurs.
En deux cents ans d’observation du climat, outre le réchauffement à l’œuvre, ce qui a changé, c’est le rôle de la science : d’une volonté de se baser sur le passé pour rassurer, elle le fait aujourd’hui pour prévenir des risques qu’encourt la planète, observe Jean-Baptiste Fressoz dans sa chronique.
Une vague de chaleur "extrêmement dangereuse" s'abat lundi sur 160 millions d'habitants du Midwest et de l'Est des Etats-Unis, le mercure flirtant près des 40 degrés Celsius à New York, poussant les habitants à se réfugier dans des "îlots de rafraîchissement".
Dans une tribune au « Monde », Rémi Parmentier, à l’initiative de la plateforme Let’s Be Nice to the Ocean, estime que la conférence de Nice est l’occasion de diminuer enfin, sinon de supprimer, les aides publiques à la pêche intensive, dévoreuse de carburant, semeuse de déserts sous-marins et de ruine pour les petits pêcheurs.
Il y a une dizaine d'années, la probabilité qu'une année dépasse le seuil de réchauffement de 1,5°C était "très faible". Cela s'est pourtant produit en 2024 et devrait se reproduire avec une forte probabilité dans les cinq prochaines années. Désormais, c'est le spectre d'un dépassement du seuil de +2°C qui apparaît dans les prévisions des experts.
Les investissements climatiques stagnent en Europe, a mis en garde l'Institut de l'économie pour le climat (I4CE) mardi à Bruxelles, dans une étude qui pointe le retard en matière d'éolien et de rénovation énergétique des bâtiments. Après plusieurs années de croissance soutenue, les investissements publics et privés favorables au climat dans l'UE sont passés de 491 milliards d'euros en 2022 à 498 milliards en 2023, selon ce rapport, soit une quasi-stagnation.
Si la température mondiale augmente de 2,7 °C, ce qui correspond aux prévisions se basant sur les politiques climatiques en vigueur, 76% de la masse glaciaire actuelle disparaîtra, révèle une nouvelle étude internationale à laquelle ont collaboré des chercheurs de la VUB. Si le réchauffement est limité à 1,5 °C, ce qui correspond à l'objectif des Accords de Paris, jusqu'à 54 % des glaciers pourraient être préservés.