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guerre agriculture
2025
Bruxelles doit voter ce jeudi 22 mai pour une surtaxation des engrais russes, que l’UE a importé à hauteur de 6,2 millions de tonnes en 2024, et vise une augmentation de la production européenne.
Pour la troisième année consécutive, le taux de mortalité des abeilles dites "mellifères", à savoir celles utilisées par les apiculteurs, est en nette progression, comme le révèlent nos confrères du Nieuwsblad, selon une étude de l'AFSCA.Pour expliquer cette hausse, envers des insectes plus qu'essentiels pour notre planète, plusieurs groupes de chercheurs se sont penchés sur le sujet. Et, selon un récent rapport de l'université de Reading, au Royaume-Uni, les menaces auxquelles font face ces abeilles sont multiples.
La guerre a dévasté les exploitations et les réseaux d’irrigation, qui font également face aux conséquences du réchauffement climatique. Alors que 45 % des Syriens vivent de l’agriculture, les autorités actuelles voudraient retrouver une autosuffisance alimentaire.
Lundi 17 mars, pour la première fois depuis plus de cinquante ans, le gouvernement des Etats-Unis a refusé d’envoyer de l’eau du Rio Colorado à Tijuana, une ville de près de 2 millions d’habitants qui souffre de graves pénuries durant la saison sèche. Le motif, selon Brooke Rollins, secrétaire à l’agriculture de l’administration de Donald Trump : obliger le gouvernement du Mexique à verser plus d’eau dans le Rio Bravo (Rio Grande aux Etats-Unis), un fleuve situé à plus de 1 000 kilomètres de Tijuana, pour satisfaire les agriculteurs du Texas.
2024
« 7-Octobre, un an après ». Destructions de serres et de vergers, mort du bétail… Selon l’agence des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation, les deux tiers des terres agricoles de l’enclave palestinienne ont été endommagées depuis le 7 octobre 2023, compromettant durablement les capacités de production.
Hérauts de la colère agricole européenne, les paysans polonais mobilisés depuis le printemps 2023, multiplient les blocages à la frontière pour s’opposer à la surpression des droits de douane sur les produits ukrainiens.
2023
Les quelque 4000 producteurs suisses de pommes de terre font face depuis trois ans à des récoltes médiocres. La patate a besoin d’eau en été. Elle est frappée de plein fouet par des mois estivaux brûlants. La tension monte autour de l’usage de l’or bleu.
L'intervention israélienne dans la bande de Gaza a entraîné la destruction de nombreux terrains agricoles. Compte tenu de la dureté des combats, les images satellite sont le seul moyen d’observer les dégâts. Selon un analyste, 22 % des terres arables ont déjà été détruites et les combats laisseront une empreinte durable sur l'enclave palestinienne.
Haro sur la fraise andalouse. Le gouvernement espagnol et la région d’Andalousie viennent de signer un accord pour protéger le parc de Doñana, l’une des plus grandes zones humides d’Europe, où sont cultivées 30% des fraises exportées en Europe. Une enveloppe d’1,4 milliard d’euros va être débloquée pour mettre fin au pompage illégal qui sert à leur production et qui assèche le parc.
La Russie a accusé mercredi l'Ukraine d'avoir fait exploser dans un "acte terroriste" un pipeline reliant la ville russe de Togliatti au port ukrainien d'Odessa, essentiel pour l'exportation d'ammoniac et les engrais, désactivé depuis février 2022 mais dont Moscou espérait la remise en route."Un groupe de sabotage ukrainien a fait exploser le pipeline d'ammoniac Togliatti-Odessa", d'environ 2.400 km de long, a affirmé le ministère russe de la Défense dans un communiqué.
La reprise de l’alimentation de la conduite, qui est hors service depuis février 2022, fait partie des négociations sur l’accord qui a permis l’exportation de millions de tonnes de céréales ukrainiennes.
Alors que vient de s’achever en demi-teinte le sommet mondial sur l’eau et que fait de nouveau rage la bataille contre les bassines, la question de l’eau devient (enfin, pourrait-on regretter) un sujet médiatique majeur. Mieux vaut tard que jamais, tant elle va devenir dans un avenir très proche de plus en plus centrale… et compliquée.
Voilà comment s'écrit l'Histoire. Malgré la répression et les barrages de police, 30000 personnes ont mis leur corps sur la ligne, parce que ce qui se joue ici, c'est un choix entre deux modèles d'agriculture, et l’un des deux s'accapare l'eau. La Bataille des #MégaBassines à Sainte Soline en était bien une, mais qui veut la guerre ?
2022
Atmospheric soot loadings from nuclear weapon detonation would cause disruptions to the Earth’s climate, limiting terrestrial and aquatic food production. Here, we use climate, crop and fishery models to estimate the impacts arising from six scenarios of stratospheric soot injection, predicting the total food calories available in each nation post-war after stored food is consumed. In quantifying impacts away from target areas, we demonstrate that soot injections larger than 5 Tg would lead to mass food shortages, and livestock and aquatic food production would be unable to compensate for reduced crop output, in almost all countries. Adaptation measures such as food waste reduction would have limited impact on increasing available calories. We estimate more than 2 billion people could die from nuclear war between India and Pakistan, and more than 5 billion could die from a war between the United States and Russia—underlining the importance of global cooperation in preventing nuclear war.
Les dégâts infligés au secteur agricole ukrainien depuis le début de l'invasion russe sont évalués à 4,3 milliards de dollars (4,1 milliards d'euros), selon une étude commandée par le ministère ukrainien de l'Agriculture et publiée jeudi.
La récolte de maïs de la saison 2022/23 devrait elle atteindre 26,1 millions, contre 37,6 millions de tonnes l'an dernier (-30 %), avec quelque 15 millions de tonnes pour l'exportation.
Ukraine : une série d'attaques contre les infrastructures agricoles menacent la sécurité alimentaire
- Pariesa Young
Des vidéos partagées sur les réseaux sociaux et des témoignages attestent d'une nouvelle tactique des forces armées russes en Ukraine : bombarder et piller des engins agricoles, des fermes et les réserves de céréales du "grenier de l'Europe". Selon un expert de sécurité alimentaire, il s’agit de "tentatives délibérées de la part de la Russie de réduire la production agricole ukrainienne".
La production de maïs en Ukraine va diminuer de 53 % durant la campagne en cours, estime le ministère américain de l'Agriculture (USDA), qui voit également la quantité de blé produite par le pays en guerre reculer de plus d'un tiers.
Mais le facteur incontournable, c'est l'eau. Un enjeu ultra-sensible pour l'Irak et ses 41 millions d'habitants, qui ressentent au quotidien l'impact du changement climatique : désertification, tempêtes de sable à répétition, chute des précipitations et baisse du niveau des fleuves. C'est aussi un enjeu géostratégique capital. L'Irak partage les eaux de plusieurs fleuves, notamment celles du Tigre et de l'Euphrate, avec la Turquie et la Syrie, mais aussi l'Iran. Bagdad est vent debout contre la construction de barrages en amont chez ses voisins, qui réduisent le débit des cours d'eau à leur arrivée en Irak.
Cette année, autant que de carburant et d'engrais, les agriculteurs locaux ont besoin de gilets pare-balles et de démineurs pour détruire les bombes tombées dans leurs champs.