Jean-Pascal Van Ypersele

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Tempête Boris, pluies torrentielles en Espagne… En 2024, l’Europe n’a pas été épargnée par les conséquences du changement climatique. Le bilan annuel du climat de l'organisme européen Copernicus et de l'Organisation météorologique mondiale montre les conséquences dramatiques de l'année la plus chaude jamais enregistrée.
L’année a été la plus chaude jamais enregistrée sur le Vieux Continent, avec des températures record dans les régions du Centre, de l’Est et du Sud-Est. Les tempêtes ont été violentes et les inondations généralisées, selon le bilan de Copernicus.
Le rapport sur l’état du climat européen en 2024, publié conjointement par le Service Copernicus et l’Organisation météorologique mondiale (OMM) ce mardi 15 avril, décrit un Vieux Continent scindé par les extrêmes climatiques.
L’Europe est en première ligne face au dérèglement climatique et n’a pas été épargnée en 2024, avec un fort contraste entre l’est et l’ouest. C’est ce que révèlent l’organisme européen Copernicus et l’Organisation météorologique mondiale dans leur bilan annuel ce mardi. On fait le point.
La hausse des nouvelles capacités de production d'électricité à base de charbon s'est établie l'an dernier à un plus bas en vingt ans mais reste tirée par la Chine et l'Inde, selon un rapport publié jeudi. 44 GW de nouvelles capacités au charbon en 2024 La puissance de ces nouvelles capacités a été de 44 gigawatts (GW) en 2024, après 72 GW en 2023, soit la plus faible hausse depuis 2004, où elle avait été de 37 GW, selon ce rapport réalisé par un collectif de chercheurs et d'ONG. Le pic sur la période avait été atteint en 2015, avec 107 GW de nouvelles capacités raccordées au réseau. Plus du tiers de l'électricité mondiale est produite avec du charbon, un contributeur majeur au réchauffement climatique en raison des émissions de CO2 dues à sa combustion.
Les émissions de gaz à effet de serre en France ont baissé de 1,8% en 2024, selon les premières estimations publiées vendredi de l'organisme Citepa, soit bien moins que la réduction de 5,8% de l'année précédente, déjà insuffisante pour que le pays tienne ses futurs objectifs de décarbonation.
Au total, les tempêtes, la grêle et la neige ont coûté 2,2 milliards d’euros aux assureurs. Rien qu’à Mayotte, les dégâts causés par le cyclone Chido ont représenté 500 millions d’euros.
L’Organisation Météorologique Mondiale a publié son rapport annuel (OMM2024). L’année 2024 a été la plus chaude de l’Histoire. Elle a apporté de nombreux événements extrêmes. Le cyclone Yagi a causé des dégâts étendus en Chine, au Philippines et au Vietnam, et le cyclone Chido a dévasté Mayotte et le Mozambique. De nombreux affluents de l’Amazone se sont taris par une chaleur inhabituelle, et plus de mille pèlerins ont succombé à la chaleur à la Mecque.
Le déploiement des technologies bas carbone limite la croissance des émissions, mais le réchauffement climatique contribue à accroître la demande en électricité, souligne l’Agence internationale de l’énergie.
La consommation d'énergie dans le monde a davantage progressé en 2024 qu'au cours de toute la décennie précédente, marquée par un bond de l'électricité et une chute du pétrole, celui-ci représentant moins de 30% du total pour la première fois, selon le rapport annuel de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) publié lundi. L'évolution de cette demande d'énergie a été de +2,2% en 2024, soit presque deux fois plus que la moyenne des dix années précédentes (1,3%), entre 2013 et 2023, indique l'AIE dans ce document.