Jean-Pascal Van Ypersele

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2025

La pollution pourrait être due à l’épandage de boues papetières sur des parcelles agricoles situées à proximité des captages d’eau potable, selon la préfecture de la Meuse.
La Norvège a lancé mardi un projet phare de captage et stockage de dioxyde de carbone (CCS), une technologie jugée importante pour enrayer le réchauffement climatique mais qui peine à trouver un modèle économique viable. Portant le nom anglais des bateaux vikings, le projet Longship consiste à capter du CO2 sur une cimenterie et plus tard une usine d'incinération, à le transporter par bateau vers un terminal de la côte ouest puis à l'injecter et le séquestrer sous les fonds marins.
La Norvège a lancé mardi un projet phare de captage et stockage de dioxyde de carbone (CCS), une technologie jugée importante pour enrayer le réchauffement climatique mais qui peine à trouver un modèle économique viable.
Les partenaires d'un site de captage et de stockage de dioxyde de carbone (CCS) ont donné jeudi le coup d'envoi des travaux sur une centrale électro-thermique à Stockholm, l'installation devant être opérationnelle en 2028. Ce projet doit permettre de capter et stocker 800.000 tonnes de CO2 par an, soit plus que les émissions résultant de la circulation routière annuelle dans la capitale suédoise, a dit Anders Egelrud, directeur général de Stockholm Exergi, le fournisseur d'électricité et de chauffage de la capitale suédoise qui pilote le projet.
La société suisse, pionnière de l’aspiration du dioxyde de carbone dans l’air, traverse une mauvaise passe : sa technologie est mise en doute et elle a annoncé être contrainte de réduire ses effectifs.
Climeworks, le spin-off de l'ETH Zurich, a attiré de puissants investisseurs avec ses gigantesques "aspirateurs à CO2". Aujourd'hui, de sérieux problèmes font surface et des licenciements sont attendus. Depuis plusieurs années, une idée suisse pour atténuer le changement climatique attire l'attention, le respect et beaucoup d'argent. Avec ses installations qui aspirent le CO2 de l'air, Climeworks a jusqu'à présent récolté 810 millions de dollars américains.
Face à la contamination de son principal captage d’eau potable, la métropole de Rouen a échoué à trouver une source alternative, après dix ans de recherches.
Pesticides, sécheresses, agriculture intensive… Alors que de nombreuses sources sont mises à mal par les activités humaines, des sites de captage sont contaminés. En première ligne, ceux exploités par Nestlé, accusé de fraude dans ses sites du Gard et des Vosges.
Les acteurs du captage de CO2 adaptent leur message à l'ère Trump pour éviter l'implosion de leur fragile modèle économique. Le captage, l'utilisation et le stockage du dioxyde de carbone (CCUS) n'en est encore qu'à ses balbutiements aux États-Unis. Selon un rapport du Bureau du budget au Congrès (CBO), seuls 15 sites étaient opérationnels aux Etats-Unis fin 2023. Au total, leurs capacités se limitaient à 0,4% des émissions sur le territoire américain. Jessie Stolark, directeur de l'association Carbon Capture Coalition, qui réunit des entreprises, des syndicats et des organisations de protection de l'environnement, évoque 275 projets annoncés. L'essor programmé de cette technologie, qui consiste à capter le CO2 pour le stocker sous-terre ou le réutiliser, repose, en bonne partie, sur des incitations fiscales.
Un armateur norvégien a annoncé avoir modifié un de ses navires pour en faire "le premier au monde" doté à bord d'un système de captage et de stockage du CO2 à grande échelle afin de réduire ses émissions.Alimenté au fioul lourd, un carburant décrié pour ses émissions élevées de soufre, particules fines et dioxyde de carbone, le Clipper Eris devrait voir ses rejets de gaz à effet de serre (GES) réduits de jusqu'à 70%, a indiqué son propriétaire, le groupe Solvang.