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recyclage
2025
Alors qu’aujourd’hui, seuls 10 % des plastiques sont recyclés, les industriels présentent souvent le recyclage comme la solution idéale. Ce raisonnement élude pourtant un aspect important : la croissance de la production de plastiques se poursuit. Elle se nourrit de toujours plus de plastique vierge, quel que soit le taux de recyclage.
Pour la huitième année consécutive, la consommation mondiale de ressources génère plus de déchets que ce que les systèmes de recyclage mis en place ne peuvent absorber, alerte un rapport. Les chercheurs appellent à investir de toute urgence dans des "solutions circulaires" et à inverser cette tendance.
Le surcyclage, ou "upcycling", s'inscrit dans une logique de sobriété, d'économie circulaire et d'allongement du cycle de vie des objets.
De plus en plus critiqué, le recyclage, en particulier celui des déchets plastiques, souffre d’une image parfois injuste. S’il ne doit pas se substituer à la sobriété pour préserver les ressources, il n’est pas réaliste d’envisager la transition écologique sans lui. Plutôt que d’opposer le recyclage au réemploi ou à la réparation, utilisons-le comme un marchepied pour faire évoluer l’industrie et les consommateurs vers des méthodes de production et des habitudes au moindre impact environnemental. De quoi renforcer par la même occasion notre souveraineté économique.
Tout comme le photovoltaïque, l’éolien s’inscrit dans l’actuelle transition énergétique. Cependant, certaines interrogations subsistent encore en ce qui concerne le recyclage des éoliennes, notamment les pales. Si plusieurs solutions existent déjà, une nouvelle technologie à vu le jour en Chine, comme le révélait le China Daily le 12 février 2025. A l’Institut de physique chimique de Lanzhou, une équipe a eu l’idée de broyer les pales d’éoliennes avant de les traiter chimiquement. L’objectif ? Intégrer ces dernières dans du béton et des enrobés bitumineux comme l’asphalte afin de construire des routes.
Un projet de recherche ambitionne de transformer les déchets plastiques en nouveaux matériaux innovants à l’aide de réactions chimiques permettant de retirer du CO2 de l’atmosphère. État des lieux d’une piste encore jeune, mais déjà prometteuse.
Faut-il construire à Fessenheim, près de l'ancienne centrale nucléaire fermée en 2020, une usine de recyclage de métaux très faiblement radioactifs? La question soulève de vifs débats de santé publique, a souligné lundi la Commission nationale du débat public (CNDP), relayant des interrogations sur l'"acceptabilité" du projet. Dans son bilan du débat organisé à propos de ce projet de "Technocentre" porté par EDF - et qui a mobilisé 2.675 participants entre octobre et février -, la CNDP souligne que "la question des très faibles doses et de leur acceptabilité - sociale autant que sanitaire - a été centrale et âprement discutée".
De loin, les montagnes de câbles enchevêtrés ressemblent presque aux terrils du nord de la France, tout proches. On est bien dans un pays minier, mais une "mine urbaine". [...] L'an passé, 18.000 tonnes de cuivre ou d'aluminium sous forme de grenailles, et 13.000 tonnes de copeaux de plastique qui vont refabriquer notamment des dalles de parking, ont été récupérés.
Pour échapper au monopole chinois sur les métaux stratégiques, la startup lyonnaise Carester a posé lundi la première pierre d'une usine de recyclage de terres rares à Lacq (sud-ouest), pour alimenter les filières de l'automobile ou des éoliennes, avec des financements japonais et français.
Limités par de nouvelles réglementations en Europe, aux États-Unis ou au Canada, les constructeurs automobiles chinois se sont reportés en masse sur le marché russe. Face à l’afflux, Moscou a décidé d’augmenter ses taxes sur le recyclage, une mesure restrictive vis-à-vis de son allié stratégique.