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2025

L’humanité est devenue la première force altérant la planète Terre, surpassant la nature. Nous déplaçons les montagnes bien plus rapidement que les séismes, reconfigurons les rivières plus efficacement que les inondations, acidifions l’océan, déréglons le climat, décidons quels animaux survivent et quels écosystèmes disparaissent… Ce cataclysme est l’enjeu politique majeur du XXIe siècle, car il conditionne la survie de l’humanité.
Nous marchons sur un lac gelé. Deux possibilités : la glace tient, ou elle cède. Ainsi en est-il du contexte bioclimatique : soit il est stable et favorable à la maîtrise des écosystèmes permettant de dégager des excédents agricoles nécessaires à la vie en société ; soit il ne l’est pas, et c’est un chaos civilisationnel. Tels sont les résultats d’une étude scientifique, “Les trajectoires du système Terre durant l’Anthropocène”, véritable bombe qui permet de transformer notre compréhension de la Terre, et donc notre représentation du monde. Traduite et présentée par Nathanaël Wallenhorst qui poursuit son travail d’exploration du fonctionnement du système Terre et de la possibilité qu’un ensemble de réactions en chaîne le pousse vers le franchissement d’un seuil qui entraverait la stabilisation du climat à des températures compatibles avec la vie humaine en société. Parce que cette compréhension de la Terre nous donne des outils pour changer le monde. Ni plus, ni moins.

2024

Sur la planète Terre, une rivière vivante s’entoure de milieux humides qui protègent la vie. Pourtant, nous lui avons pris ces milieux pour déployer nos villes et nos agricultures industrielles. Corsetées, drainées, bétonnées, les rivières ne peuvent plus nous préserver d’un climat déréglé. Face au péril, il est temps de rendre l’eau à la terre, pour abreuver les déserts que l’extractivisme nous laisse en héritage. Comment ramener l’eau à la vie ?
Du Big Bang à nos jours, notre Terre n’a cessé de se transformer sous les effets des mouvements tectoniques, des variations climatiques, de l’activité du Soleil ou encore des éruptions volcaniques. Comment ces changements ont-ils affecté l’histoire humaine ? Comment notre espèce s’est-elle adaptée à un environnement profondément modifié par les glaciations ou les périodes de réchauffement ?
La manifestation du 25 mars 2023 à Sainte-Soline contre les mégabassines fait déjà date dans l’histoire des luttes écologiques et sociales. En dépit du récit politique et médiatique dominant qui a présenté les manifestant·es comme de violent·es « écoterroristes », l’ampleur du nombre de personnes mobilisées, leur détermination et la convergence de leurs luttes confirment la montée en puissance d’une résistance politique à la destruction du vivant. Ce livre contribue à la production d’un contre-récit décrivant ce qu’il s’est réellement passé autour de ce village des Deux-Sèvres.
Depuis des siècles, du nord au sud, des mouvements populaires se battent pour défendre une idée simple : la terre et l’eau appartiennent à tou·tes, ou peut-être à personne. Les Soulèvements de la terre n’inventent rien ou si peu. Ils renouent avec une conviction dont jamais nous n’aurions dû nous départir.
Opter pour une stratégie, formuler « un » chemin (il peut, il doit y en avoir d’autres) relève toujours d’un pari. Nous ne prétendons pas à l’exhaustivité, ni à des réponses définitives. Nous cherchons simplement à identifier des points d’appui pour construire une politique terrestre du soulèvement digne de ce nom, et déstructurer les institutions et les appareils qui participent au verrouillage de la situation.

2023

Geneviève Azam, Jérôme Baschet, Aurélien Berlan, Blue Monk, Christophe Bonneuil, Isabelle Cambourakis, Confédération paysanne, Alain Damasio, Des cantinières et cantiniers de l’Ouest, Philippe Descola, Virginie Despentes, Alix F., Malcom Ferdinand, David Gé Bartoli, Sophie Gosselin, Florence Habets, Lea Hobson, Celia Izoard, François Jarrige, Léna Lazare, Julien Le Guet, Cy Lecerf Maulpoix, Martine Luterre, Marcelle et Marcel, Virginie Maris, Tanguy Martin, Gaïa Marx, Baptiste Morizot, Naturalistes des Terres, Kassim Niamanouch, Lotta Nouqui, Alessandro Pignocchi, Geneviève Pruvost, Kristin Ross, Scientifiques en rébellion, Isabelle Stengers, Françoise Vergès, Eduardo Viveiros de Castro, Terra Zassoulitch et des dizaines d'organisations internationales. On ne dissout pas un dérèglement planétaire. On n’efface pas par décret les constats scientifiques ni le refus d’un capitalisme radicalisé fonçant dans le mur. Loin des procès en « écoterrorisme », ce qui se joue autour des mouvements comme les Soulèvements d
Peut-on concevoir une pensée écologique qui soit aussi une philosophie de la puissance, ne se résumant ni à sa célébration prométhéenne, ni à son déni ascétique ? Si la vie est volonté de puissance, alors il s’agit de chercher à dégager les conditions auxquelles l’accroissement de la puissance peut aussi prendre la forme d’un retour vers la terre. En quête d’une telle philosophie, ce livre chemine en compagnie de Nietzsche. Car il est peut-être encore temps de répondre à ce mystérieux appel de Zarathoustra : « Que le surhumain soit le sens de la terre ! »
Soixante ans apres Rachel Carson, force est de constater que malgré l’effort des scientifiques pour éveiller les consciences, nos comportements continuent de détruire la biodiversité. C’est pourquoi Dave Goulson lance ce vibrant manifeste : un monde sans insecte serait un monde invivable pour les humains que nous sommes, nous ne pouvons tout simplement pas vivre sans eux. Le temps presse, mais les populations d’insectes peuvent se reconstituer, il n’est pas trop tard et les solutions sont à notre portée. Cri d’alerte et de mobilisation qui s’appuie sur la recherche scientifique de pointe et sur le travail d’une vie de chercheur, ce livre est un appel contre la sixième extinction avec des propositions concrètes sur ce que nous pourrions entreprendre dès à présent, individuellement et collectivement.
La bande dessinée en pince pour l’écologie. Enquêtes, récits, utopies, humour... À l’occasion du festival d’Angoulême, voici la sélection de Reporterre. Croquer la catastrophe, esquisser des utopies, dessiner pour dénoncer. Le monde de la bulle a depuis longtemps saisi ses crayons verts. Le Prix Tournesol, décerné à un ouvrage écolo chaque année à Angoulême, a été créé en 1997. La fine fleur des dessinateurs et dessinatrices françaises s’est penchée sur le sujet. À l’occasion du festival d’Angoulême, qui (...)

2022

Une envie de transmettre, d’expliquer. De s’expliquer aussi. Sur la cohérence d’une pensée que l’apparente dispersion et variété des sujets qu’il a abordés avait, en partie, masquée. Bruno Latour s’est livré à cette série d’entretiens avec une simplicité, une jubilation et une puissance qui n’adviennent que dans les moments où l’on sait que la vie, et notamment celle de l’esprit, se condense. Un apaisement lié au sentiment d’urgence, une immanence indissociable de l’imminence et de la nécessité à tout concentrer, résumer, déployer. Un souci de clarté, un plaisir de la conversation, un art de la performance. Comme si tout s’éclaircissait alors que la fin approchait.
Une présentation des points clés de l’équation énergétique que nous devons résoudre dans les années à venir par Jacques Rigaudiat.
Depuis l’essor des mouvements de défense de l’environnement, la ville semble être prise dans l’étau de grands registres de mobilisations. Le premier concerne les enjeux environnementaux globaux et le second des conflits (micro)locaux autour d’aménagements . La lumière jetée sur ces deux environnementalismes a fait de l’ombre à des formes de mobilisations ordinaires, peu bruyantes et intimement liées aux conditions socio-environnementales d’existence. Dans cet ouvrage, les auteurs valorisent ces engagements du quotidien trop longtemps minorés dans l’analyse des mouvements sociaux.  
Nous avons mangé la Terre, Christophe Bonneuil, Jean-Baptiste Fressoz, Jean-Robert Viallet : De l’espace notre Terre est blanc et bleu
Une carotte de glace d’une dizaine de centimètres de diamètre, extraite des profondeurs des calottes polaires lors d’expéditions internationales aussi éprouvantes pour les hommes que pour les machines : tel est l’objet au cœur de l’ice core science, une spécialité scientifique qui a joué un rôle essentiel dans la mise au jour de l’impact des activités humaines sur le climat terrestre. Comment a émergé l’idée que la glace polaire pouvait receler des indices permettant de retracer l’histoire de ce climat ? De quelle manière l’ice core science s’est-elle constituée et développée au cours des dernières décennies ? Comment est-elle organisée aujourd’hui ? Et comment ses résultats peuvent-ils être mobilisés dans les débats autour de l’« anthropocène » ? De l’installation sur les inlandsis de l’Antarctique ou du Groenland à la diffusion de spectaculaires courbes, en passant par les « manips » effectuées dans les laboratoires et la création du GIEC, cette enquête restitue une aventure scientifique décisive, en ouvran
La vie sur Terre est avant tout une affaire de bactéries, de virus et de micro-organismes. C’est là l’essentiel de son histoire et c’est là sa structure profonde. Articulant toutes les échelles du vivant, du microscopique au planétaire, Margulis montre que la symbiose est au cœur de l’évolution, et offre ici un nouveau tableau de la vie terrestre.
Des grandes entreprises accaparent les terres en rachetant des milliers d’hectares à des tarifs inaccessibles aux paysans. Une dépossession à grande échelle que révèle la journaliste Lucile Leclair dans « Hold-up sur la terre », publié par Reporterre et Le Seuil.

2021

Comment se nourrir ? se loger ? s’éduquer ? se cultiver ? se soigner ? comment produire et travailler ensemble ? Partir de ces besoins, c’est envisager, au-delà des seules politiques économiques, les voies démocratiques concrètes de cette véritable bifurcation sociale et écologique que la société doit mener. Partir de ce dont nous avons vraiment besoin, c’est sortir de l’économisme coupé de la réalité sociale et fonder l’économie sur les valeurs humaines auxquelles nous tenons pour vivre ensemble.
Préface d'Esmeralda de Belgique. Les catastrophes climatiques et la pandémie de Covid-19 sont analysées comme des manifestations des limites d'habitabilité des écosystèmes de la Terre. Leur irruption sur la scène politique invite à élargir le contrat social à la biosphère en signant un pacte social écologique.
Ce matin-là, Jacques Bonhomme n’est pas dans sa cuisine, pas sur son tracteur, pas auprès de ses vaches. Depuis la veille, le jeune homme est en cavale : il a quitté sa ferme et s’est enfui, pourchassé par les gendarmes comme un criminel. Que s’est-il passé ?
Dans les années 1990 en Angleterre, opposés à l’écologie résignée des ONG, des dizaines de militants, notamment les membres d’Earth First ! réunis autour du slogan : « Pas de compromis dans la défense de la terre ! », ont pratiqué l’action directe.
Le temps joue pour nous : les AMAP, la Bio et les circuits courts apparaissent de plus en plus dans les médias comme dans nos assiettes – l’opinion publique est acquise. Si chaque consommateur change ses habitudes alimentaires, si chaque agriculteur se forme à l’agroécologie, alors la victoire est au bout de la fourchette.
Développement de Zones à défendre (ZAD), fauchage de champs OGM ou encore occupation de centrales nucléaires: les actions de désobéissance civile se multiplient dans de nombreux pays. Celles et ceux qui pensent que l’ordre établi est parfait s’en offusquent. Celles et ceux au contraire qui s’intéressent au mouvement infini de construction de la justice et du droit n’en sont guère surpris. Point d’étape nécessaire sur la désobéissance civile, ses origines, ses fondements et limites, cet ouvrage met au jour son rôle dans le développement de la justice elle-même; il rassemble des paroles activistes, judiciaires et académiques. Il permet encore de comprendre l’intérêt de l’argument de l’état de nécessité, notamment pour les questions de justice climatique, tout particulièrement devant les tribunaux français ou suisses.
Au cours de sa longue existence, notre planète a connu plusieurs crises majeures, qui, à chaque fois, ont transformé en profondeur le vivant et entraîné l’extinction de la majorité des espèces. Les crises de la biodiversité avancent masquées, en silence. Aujourd’hui, tout laisse à penser que nous sommes à l’aube d’une sixième extinction qui arrive à une vitesse foudroyante : on estime que 500 000 à un million d’espèces sont en train de décliner et que d’ici quelques décennies elles pourraient s’éteindre. L’homme et sa consommation sans cesse croissante d’espace et d’énergie en est la première cause.

2020

L'ampleur des bouleversements de l’Anthropocène est telle que les mots pour décrire les émotions n’existent pas toujours. Dans cet ouvrage, l’éminent scientifique Glenn Albrecht propose une vision du monde radicalement nouvelle pour sortir de la crise écologique. En créant le concept de Symbiocène qui se substitue à l’ère Anthropocène il nous faut inventer de nouveaux noms pour qu’advienne un nouveau monde. Un livre événement !
Essais : Il y a une dizaine de milliers d’années, la sédenta­ri­sation et l’émergence de l’agriculture ont jeté les bases de notre civilisation. Et si ces événements avaient précipité l’humanité dans un processus écocide et autodestructeur dont nous mesurons aujourd’hui toute la gravité ? Dans son dernier essai, Pierre Madelin examine d’un regard critique les fondements de cette théorie primitiviste.
Il nous reste dix années pour enfin affronter le monde tel qu’il est, et surtout tel qu’il est en train de devenir, à savoir de moins en moins favorable à nos existences et à celles de l'ensemble des êtres vivants. Dix ans pour nous débarrasser de nos lubies productivistes et consuméristes. Dix ans pour bâtir une société qui sache régénérer une nature en voie de destruction accélérée. Dix ans pour resserrer nos inégalités, tout en redonnant sens à nos existences. Instauration de quotas de consommations, nationalisation des banques, empaysannement de l’agriculture, instauration d'une chambre dédiée aux enjeux de long terme et d’un sénat transformé en chambre des biorégions, réforme du statut des élus et des fonctionnaires : cet ouvrage collectif propose des mesures économiques, institutionnelles et internationales pour réussir à bâtir une civilisation nouvelle.