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2024

Or, il y a des circonstances, par exemple, ce qu’on appelle la « capacité de charge d’une espèce par rapport à son environnement », qui font que quand on dépasse les limites et qu’on produit du réchauffement climatique, la montée des eaux des océans, la disparition des espèces animales : baisse de la biodiversité, ce qu’il faudrait dire aux gens sur comment on va arranger les affaires, c’est des choses que les gens n’ont pas envie d’entendre.
A l’heure où une nouvelle Assemblée nationale se forme et qu’un nouveau gouvernement se dessine, Oxfam France publie une étude inédite sur les politiques d’adaptation de la France au changement climatique. Les conclusions sont claires : les pouvoirs publics n’anticipent pas assez les politiques et les investissements nécessaires à l’adaptation et ne protègent à ce jour pas les citoyennes et citoyens face aux conséquences du changement climatique. Oxfam révèle ainsi que plus de la moitié des droits humains est menacée en France du fait de l’improvisation des pouvoirs publics en matière d’adaptation et en l’absence de politique globale ambitieuse.
Alors que les différents gouvernements du pays se forment depuis les élections du 9 juin, la Coalition Climat appelle mardi à ce qu'ils placent "l'action climatique au centre de toutes politiques".
Volte-face au Royaume-Uni. La victoire écrasante du parti travailliste lors des législatives, avec 410 sièges remportés sur les 650 que compte la Chambre des communes, signe le retour sur la table d’une politique climatique audacieuse en matière de neutralité carbone et de désengagement du pays dans les projets pétro-gaziers.
Le climat et la transition énergétique ont occupé une place mineure dans la brève campagne de ces législatives anticipées. Lors des deux grands débats télévisés qui ont précédé le premier tour, moins de 10 % du temps parole leur a été consacré, à travers des alternatives simplistes de type : pour ou contre la voiture électrique, ou pour ou contre le nucléaire. Nous avons indiqué avant le premier tour combien cet état de fait est dommageable. En analysant à présent le contenu des programmes principaux, le Shift Project obéit à sa vocation : pousser constamment le débat démocratique à la cohérence.
Giorgia rien à faire. Depuis son accession au pouvoir à la fin 2022, la Première ministre italienne d’extrême droite ralentit la transition écologique. On observe même de nets reculs sur la biodiversité ou l’énergie. Décryptage.
La climatologue et membre du Haut conseil pour le climat revient dans « À l’air libre » sur le rythme de surchauffe sans précédent de notre planète. Elle dénonce les conséquences délétères pour le climat et la transition écologique d’une arrivée de l’extrême droite au pouvoir.
L’absence de prise en compte des questions liées aux dérèglements climatiques et à la perte générale de la biodiversité lors des élections en Belgique et en Europe nous amène à la question du déni quasi généralisé de l’urgence qu’il y a à agir si l’on veut éviter le pire. Le déni serait-il le symbole d’une évolution mortifère de notre société et le socle sur lequel se sont construites les dérives vers les politiques d’extrême droite ?
Autrice du dernier rapport du Giec, spécialiste de la sobriété et de l’énergie, la scientifique Yamina Saheb a pris part au meeting organisé par le Nouveau Front populaire à Montreuil (Seine-Saint-Denis). Dans ce grand entretien à Vert, elle se confie sur ses craintes de voir arriver l’extrême droite au pouvoir et sur le rôle des scientifiques dans le débat public en ces temps troublés.
L’enjeu des élections législatives anticipées est non seulement démocratique, mais aussi climatique. La montée en puissance d’un bloc anti-climat fait poindre le risque d’une sortie de route.
Opposition aux renouvelables, soutien aux carburants fossiles, opposition entre «fin du monde» et «fin du mois»… Sur un sujet qui ne lui est pas familier, l’extrême droite reprend à son compte les discours antiécologiques du moment.
Que nous apprend la comparaison des politiques nationales d’adaptation au changement climatique ? Quel pari font-elles sur le réchauffement futur ? Font-elles l’inventaire des risques et vulnérabilités présents sur leur territoire ? Envisagent-elles des mesures contraignantes ? L’exercice de parangonnage auquel se livre ce rapport tente de répondre à ces questions et permet de situer l’ambition de notre pays en la matière.
La géo-ingénierie peut-elle contribuer à réduire les risques du changement climatique pour la sécurité nationale des États, ou les aggraverait-elle au contraire en générant des tensions ?
L’économiste Max Krahé et l’historienne Clara Leonard préconisent, dans une tribune au « Monde », d’adopter des règles climatiques complémentaires des règles budgétaires européennes.
Donald Trump a convié des représentants de l’industrie des combustibles fossiles à son club privé, en Floride, pour leur demander de verser 1 milliard de dollars à sa campagne présidentielle. L’objectif ? L’aider à emporter le scrutin afin qu’il annule des réglementations environnementales instaurées par Joe Biden.
Donald Trump, le candidat de la droite américaine à la présidentielle, a promis à des dirigeants de compagnies pétrolières d'inverser les politiques environnementales du président Joe Biden s'il était élu en novembre, affirme jeudi le Washington Post.Le magnat républicain leur a par la même occasion suggéré de lever pas moins d'un milliard de dollars pour financer sa campagne, indique le quotidien, s'appuyant sur des sources anonymes pour relater cette rencontre qui s'est tenue en avril dans sa résidence floridienne de Mar-a-Lago.
L'équipe de campagne de Joe Biden a vivement dénoncé jeudi des informations selon lesquelles son rival Donald Trump a promis à des dirigeants de compagnies pétrolières d'inverser plusieurs politiques favorables à l'environnement s'il était élu en novembre. Des révélations du Washington Post C'est le Washington Post qui a fait état de cet engagement du candidat de la droite américaine à la présidentielle de novembre à des responsables du secteur du pétrole.
Plusieurs études et rapports démontrent que les citoyens sont préoccupés par la crise climatique et pensent que les gouvernements doivent et peuvent en faire plus. Le gouvernement de la Région flamande s’est pourtant pourvu en cassation contre l’Arrêt climat, soutenant que l’objectif de réduction de 55 % à l’horizon 2030 serait infaisable et impayable, ce qui est totalement faux.
Face à l’urgence climatique, des scientifiques appellent les familles politiques à signer un accord préélectoral multipartite dans lequel elles s’engageraient à atteindre les objectifs de décarbonisation et de conservation de la nature.
A l’occasion des élections du 9 juin 2024, « Le Soir » relance son opération « pourquoi ». Les abonnés peuvent soumettre leurs questions à la rédaction. Découvrez notre réponse à la question posée par Simon, d’Embourg.
Malgré les menaces que l’humanité fait peser sur son environnement, le gouvernement tient des discours déconnectés du réel et pratique la course de lenteur, fustige un collectif de 260 scientifiques, dont le climatologue Jean Jouzel, dans une tribune au « Monde ».
Decarbonization efforts and sustainability transformations represent highly contested socio-political projects. Yet, they often encounter various forms of depoliticization. This article illuminates how a grand socio-ecological challenge like the energy transition gets depoliticized by an unusual suspect, namely Germany's Green Party. Based on a qualitative content analysis of Green Party programs, party conventions, and additional documents published between 1980 and 2021, this article traces how the Green Party has depoliticized the energy transition over time, emphasizing a shift from radical societal change to ecological modernization. The changing stance of the German Greens on the country's energy transition reflects more profound changes of a future society the party collectively envisions through their energy and climate change agenda. These changes result from a struggle between moderates advocating incremental political reforms and radicals aiming for more fundamental and systemic societal change.
Le Haut Conseil pour le climat (HCC) interpelle le Premier ministre sur la "dérive du calendrier" dans l'adoption de plusieurs textes de lutte contre le changement climatique, craignant un "risque de recul de l'ambition" de la France, dans une lettre adressée par sa présidente à Gabriel Attal.
Fait rare, l’organisme indépendant publie ce jeudi une lettre très critique adressée au Premier ministre pour «attirer son attention sur le niveau d’urgence actuel».
Certaines choses sont inéluctables. La principale concerne la lutte contre le changement climatique et la baisse de la biodiversité. Pour y arriver, nous savons qu’il va falloir impérativement décarboner la société mondiale. Cela sera moins facile que la mondialisation à marche forcée des trente dernières années.
Cédric Philibert consacre son dernier ouvrage à la défense des voitures électriques. Il défend leur intérêt face à l'urgence climatique.
« En 2023, El Niño fait son grand retour, qui va avoir l’effet d’une bombe climatique sur l’actualité géopolitique. Ce phénomène climatique récurrent, généré par l’océan Pacifique, réchauffe brutalement l’atmosphère. Inscrit dans l’histoire de nos civilisations, les historiens en retracent l’influence, aussi globale que redoutable, jusque dans un passé lointain. Le phénomène est souvent associé à des périodes de ruptures et d’effondrements civilisationnels, de l’Égypte antique aux cités-États mayas. Certains épisodes du XIXe siècle sont corrélés aux pires violences. Au XXe siècle, il a amplifié nombre des bouleversements politiques, économiques et militaires. Le cycle de 2023 est porteur de risques climatiques et géopolitiques inédits. Nos sociétés sont-elles prêtes à encaisser 1,5°C de réchauffement planétaire ? »
(Ceci est la rediffusion en VF d'une conférence que nous avons co-organisé avec Jean-pascal van Ypersele et son équipe.) 🔍 Cinq ans après les mouvements de grève étudiante et à l'orée d'élections décisives en Europe et en Belgique, où en sommes-nous réellement dans notre combat contre le changement climatique et les limites planétaires ?
Dans une lettre ouverte consultée par Euractiv jeudi (15 février), plus de 200 économistes ont appelé la Commission européenne à revoir la manière dont elle calcule ses prévisions économiques et à mieux intégrer les facteurs environnementaux critiques dans ses modèles de référence.
Le secrétaire général de l'Onu Antonio Guterres a averti vendredi, lors de la conférence annuelle sur la sécurité à Munich (Allemagne), du risque de la communauté internationale d'être de plus en plus divisée malgré de grands "défis existentiels".
Le Service public fédéral (SPF) Santé publique, Sécurité de la chaîne alimentaire et Environnement et le SPF Économie, P.M.E., Classes moyennes et Énergie ont lancé une enquête publique d'une durée de quatre semaines. Cette initiative invite les citoyens et les parties prenantes à partager leur avis sur la politique fédérale et sur certains aspects partagés avec les régions dans le cadre du Plan national énergie climat (PNEC) pour la période 2021-2030. Ce processus, exigé par la réglementation européenne, vise à inclure activement le public dans l'élaboration de la politique fédérale en matière d’énergie et de climat.
Quelle agriculture voulons-nous ?Face aux défis imposés par le changement climatique, le rapport du Haut Conseil pour le Climat met en lumière l'urgence de repenser nos pratiques agricoles et alimentaires pour atteindre la neutralité carbone d'ici 2050.
Depuis la dernière campagne électorale (26 mai 2019) les espoirs du mouvement climat de voir émerger des relais politiques efficaces se sont effondrés. Les activistes qui, courageusement, continuent d’essayer d’imposer l’écocide et le climat dans les agendas médiatiques ne peuvent que le constater : l’ensemble des partis composant les actuelles majorités sacrifie l’avenir des générations futures sur l’autel des théories de la croissance à tout prix.
Cette semaine, dans le PODCAST "Le Tournant", c’est Jean-Marc Nollet, le co-président des verts francophones qui est convié à un grand entretien (près d’une heure) pour développer sa vision de la crise écologique et des solutions pour y faire face. L’occasion aussi de faire un bilan de l’action des écologistes dans les gouvernements (fédéraux et régionaux) auxquels ils participaient.
Multiplication des guerres, réchauffement climatique, essor des régimes autoritaires : le monde court au désastre, mais il nous faut résister à la haine, estime, dans une tribune au « Monde », le sociologue et philosophe.
Pour contenir l’emballement climatique et l’érosion des écosystèmes, le contrôle collectif
Le 30 novembre 2023, la Cour d’Appel de Bruxelles a condamné l’Etat belge, la Région flamande et la Région bruxelloise pour inaction climatique. Seule la Région wallonne s’en sort « indemne », notamment grâce à l’engagement de réduire ses émissions de gaz à effets de serre fixé par décret. Un Arrêt inédit

2023

La politique climatique chinoise est à l’image du visage de la déesse scandinave Hel. Un côté clair : la ratification de l’accord de Paris, la production et l’installation à grande échelle d’équipements bas carbone, le renforcement des législations environnementales… Une face sombre : presque 30 % des émissions mondiales de CO2, une construction massive de centrales à charbon, l’absence de relèvement significatif des engagements pris lors de la COP21…
« On ne nous écoute pas. C’est pour ça qu’on fait des actions », tranche Athéna, lorsqu’on l’interroge sur la raison de son engagement dans la désobéissance
Ce 14 décembre, le Conseil, le Parlement et la Commission européens sont parvenus à un accord politique sur la directive relative au devoir de (...)
« La combinaison de tensions géopolitiques, du dérèglement du climat et d’une finance occupant une part croissante dans l’économie nous entraîne sur des terrains inconnus. Jusqu’à une période récente, chacun de ces sujets était abordé séparément. Désormais, ils sont indissociables, à la fois par leur gravité mais aussi parce que tous trois révèlent l’ampleur des illusions des hommes. »
Le climatologue belge Jean-Pascal van Ypersele, candidat malheureux à la présidence du Giec, a écrit une lettre ouverte "au nom du climat" adressée au président de la COP28, la conférence climat de l'Onu qui se déroule jusqu'au 12 décembre à Dubaï (Émirats arabes unis).
Entretien avec Philippe Sands
Le parti vert fait-il vraiment tout ce qui est en son pouvoir pour mettre en place des politiques de rupture pour éviter l’écocide en cours?
Quasi inconnu il y a encore deux ans, Javier Milei, le candidat libertarien d'ultra droite, a remporté une victoire écrasante à la présidentielle argentine. Le candidat antisystème a promis de mettre une terme à l'interminable descente aux enfers de l'économie argentine. Quarante ans après le retour de la démocratie, l'Argentine entre dans l'inconnu.
L’économiste d’extrême-droite a réussi à séduire une majorité d’Argentins avec son programme pour «tronçonner» l’Etat argentin. Il remporte le second tour de la présidentielle plus de 55% des suffrages face au péroniste Sergio Massa.
À l’approche de la COP28 organisée à Dubaï, aux Émirats arabes unis, la génération climat a-t-elle encore des... Vous faites partie d’une génération qui se bat depuis 2019 pour plus de justice climatique et sociale. Est-ce qu’aujourd’hui, c’est une génération désenchantée ?
La dure réalité d'un parti politique écologique
Au Moyen-Orient, le taux de réchauffement climatique est actuellement deux fois supérieur à la moyenne mondiale. Les effets dévastateurs de l’élévation des températures et des phénomènes climatiques extrêmes accroissent les tensions et conflits de l’ensemble de la région et accentuent les fragilités dont souffrent déjà de nombreuses populations.
Quels sont les risques les plus importants pour les 5 à 10 ans à venir ? La crise climatique, répondent d'emblée les sondés de la dixième édition du Future Risks Report d'Axa, qui depuis 2015 et les alertes du Giec place le climat en première position. Cette année est également marquée par l'arrivée fracassante de l'intelligence artificielle et le Big Data comme risques majeurs.
Les paysans se mobilisent pour plus d’aides agroécologiques. En France, la politique agricole commune n’est pas à la hauteur du défi climatique, selon le Cabinet Carbone 4.
Climatologues de renommée mondiale, Jean Jouzel, Yamina Saheb et Wolfgang Cramer sonnent l’alarme dans « À l’air libre » : la planète se réchauffe très vite et consomme toujours plus d’énergies fossiles. Sans que les politiques ne prennent la mesure du changement.
El Niño fait son grand retour. Ce phénomène climatique récurrent, généré par l’océan Pacifique, intensifie rapidement le réchauffement de l’atmosphère. Et il va avoir un impact brutal sur l’actualité géopolitique. Les historiens en retracent l’influence, aussi globale que redoutable, sur les sociétés jusque dans un passé lointain. Certaines n’y résistent pas. El Niño est souvent associé à des périodes de ruptures et d’effondrements civilisationnels, de l’Égypte antique aux cités-États mayas. Il est aussi corrélé aux pires violences, de la défaite de la Grande Armée napoléonienne en Russie jusqu’à l’histoire coloniale de l’Inde. Au XXe siècle, il a amplifié nombre des bouleversements politiques, économiques et militaires. Aujourd’hui, il aggrave l’emballement climatique. C’est un cocktail explosif, où la guerre en Ukraine, la rivalité Chine-Amérique et la crise de l’énergie se combinent aux risques posés par des marchés agroalimentaires mondiaux déjà sous haute tension. À quoi va ressembler un monde chauffé à
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a appelé lundi à "mettre de côté les tensions géopolitiques" existant au sein de la communauté internationale pour avancer dans la lutte contre le changement climatique, jugeant une meilleure "coopération" indispensable pour limiter le réchauffement à 1,5°C."L'objectif d'un réchauffement de 1,5°C" est "toujours à portée de main" mais il se heurte à "de nombreux défis", a mis en garde le directeur de l'AIE, Fatih Birol, à l'ouverture d'une réunion internationale sur le climat et l'énergie organisée à Madrid à deux mois de la COP28.
Cette enquête a été réalisée par l’Institut Solidaris en partenariat avec l’asbl Latitude Jeunes, Organisation de Jeunesse partenaire de Solidaris. Latitude Jeunes et Solidaris souhaitaient lancer cette enquête pour plusieurs raisons : - écouter la parole des jeunes belges francophones, - interroger leur rapport à la politique, - se faire le porte-voix de leurs préoccupations et de leurs demandes à l’approche des élections de 2024. Nous avons classé les résultats obtenus selon 4 grands axes : la santé, le climat, la politique, l’avenir.
Pour l’historien et professeur d’histoire contemporaine Johann Chapoutot, l’obscurantisme criminel des pétroliers et l’ignorantisme au pouvoir face au changement climatique nous conduit à la mort – ou à la désobéissance civile.
Dans un amer journal « éco-philosophique » rassemblant chroniques et réflexions sur la structuration d’un courant politique « climatocynique », le philosophe Dominique Bourg trace une voie étroite pour la construction de démocraties vertes.
Il a cru en la possibilité d’un changement avec l’élection d’Emmanuel Macron, il en est revenu. Pour Reporterre, le climatologue Jean Jouzel confie son soutien à « toutes les formes d’engagement ».
Aucune responsabilité civile ne peut être retenue dans le chef de l'État belge quant à la manière dont il met en œuvre sa politique climatique, ont plaidé vendredi les avocats de l'État belge, au "procès climat" devant la cour d'appel de Bruxelles. Me Nathalie Van Damme et Me François Paulus ont ainsi demandé à la cour de ne pas faire droit aux demandes de l'ASBL Affaire Climat et de quelque 58.000 citoyens d'enjoindre l'État belge à respecter ses obligations internationales en matière de réduction des gaz à effet de serre (GES)
Le premier ministre a déclaré que la fin de la vente des voitures à essence ou diesel allait être reportée de 2030 à 2035, et les contraintes pour remplacer les vieilles chaudières à gaz, assouplies.
Libre Eco week-end | Le Dossier. Les économistes francophones de l'Economic Prospective Club se sont penchés sur cette question évidemment d'actualité au vu des crises, de différentes natures, vécues durant la dernière décennie.
Me Carole Billiet, avocate de l'ASBL Affaire Climat, a évoqué, vendredi devant la cour d'appel de Bruxelles, la nécessité de mettre en place en Belgique une politique climatique cohérente et efficace.
La crise climatique mondiale transcende les frontières, impactant les nations sans distinction, c'est le cas de l'Iran.
Pics de température, pluies intenses, sécheresses : les phénomènes extrêmes se succèdent dans l’indifférence.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a proposé le 29 août de confier le portefeuille du climat à l’actuel ministre néerlandais des Affaires étrangères, Wopke Hoekstra. « Son expérience gouvernementale sera un atout majeur, en particulier pour la diplomatie climatique de l’Europe dans la perspective de la COP28 », qui se tiendra en novembre et décembre à Dubaï, a commenté Ursula von der Leyen.
Des universités d'été des partis EELV et LFI ont retiendra la polémique autour du rappeur Médine et la proposition de Ségolène Royal pour prendre la tête d'une liste de gauche. Autour des réunions organisées par Gérald Darmanin ou Éric Ciotti, il n’aura été question que des personnalités qui y participent. Le débat politique s’est vidé médiatiquement de sa substance à l’image des joutes entre candidats républicains en lice pour l’investiture des primaires américaines. L’urgence climatique n’est pas à l’agenda politique et pourtant c’est indispensable pour déclencher l’action et l’adhésion des citoyens.
De nombreuses organisations et experts environnementaux se sont insurgés jeudi contre les positions sur le changement climatique exprimées par des candidats républicains à la présidentielle américaine durant leur premier débat télévisé la veille.
Trop alarmantes, erronées ou encore orientées politiquement: les prévisions météorologiques sont souvent critiquées cet été. La télévision alémanique SRF est même accusée de truquer les températures pour créer la panique.
Plus de la moitié des Américains désapprouvent la gestion du changement climatique par le président démocrate, mais admettent ne pas réellement savoir ce que contient le plan.
En 2018, la Belgique a connu l’été le plus chaud de son histoire et l’émergence d’une mobilisation citoyenne historique pour le climat. La pandémie a eu raison de cet élan démocratique. En 2023, qu’est-ce qui a changé ? Rien, ou presque. La situation n’a fait qu’empirer, faute de mobilisation citoyenne et faute d’action politique. Une pandémie, des inondations historiques, une guerre sur le sol européen, une crise énergétique mondiale et la montée de tous les fascismes, toutes ces causes et ces conséquences sont aggravées par l’écocide planétaire, lui-même dû à l’absence de transition écologique juste. Les inégalités augmentent, la démocratie est en péril, nous détruisons l’habitabilité de notre planète. Nous ne faisons pas ce qui doit être fait pour éviter le pire, et nous ne sommes pas prêts à affronter ce que nous ne pouvons déjà plus éviter.
Les incendies qui se multiplient en Grèce ont forcé l’évacuation de milliers d’habitants et de touristes. La dévastation totale de nombreux endroits nourrit une grande colère contre le manque de préparation des autorités.
Profitons de l’été pour apprendre, lire, réfléchir. Longtemps et intensément. Lisons les changements sociétaux et sociaux. Engageons-nous.
Confrontée à des phénomènes météorologiques extrêmes liés au changement climatique, la Corée du Sud change d’approche et opère un virage à 180°.
Après avoir assisté au forum pour une Transition Juste, la Fédération des Services Sociaux prend position et demande davantage de clarté et d’investissement de la part de tous les acteurs qui peuvent et doivent assurer la survie de notre planète.
En Allemagne, tournée vers un avenir sans combustibles fossiles, une sorte de grosse boîte blanche suscite un débat houleux: les pompes à chaleur, censées remplacer les chaudières à gaz et à mazout.Si le gaz reste le moyen le plus courant de chauffer les maisons allemandes, les pompes à chaleur ont gagné en popularité, en pleine transition vers un chauffage plus écologique et dans un contexte de flambée des prix de l'énergie provoquée par l'invasion de l'Ukraine.
À l’occasion du Sommet pour un nouveau pacte mondial et financier, organisé à Paris par Emmanuel Macron, le secrétaire général de l’ONU est sur notre antenne. Il dénonce la “pitoyable” réponse du monde face à l’urgence climatique, qui nous conduit à une “catastrophe”.
George Monbiot Source : The Guardian – Traduction Deepl – Josette À mesure que la politique climatique s’affaiblit, les conditions météorologiques extrêmes s’intensifient et…
Le secrétaire général des Nations unies, qui organisera le 20 septembre un sommet sur l'action climatique à New York, estime que "les pays sont loin de tenir leurs promesses et leurs engagements climatiques".
Depuis les années 1970, le réchauffement climatique est considéré comme inexorable. Il faut donc s’adapter au climat, c’est le principe de réalité choisi par les grands de ce monde. Les Américains, notamment, connaissaient les impacts du réchauffement climatique sur l’agriculture,
Without more legally binding and well-planned net-zero policies, the world is highly likely to miss key climate targets.
Des juristes font des propositions pour améliorer la gouvernance climatique en Belgique, décriée par les institutions nationales et internationales.
Des tactiques politiques intentionnelles sont mises en place dans le but de ralentir ou de bloquer l’action concrète pour contrer les changements climatiques et abandonner des produits pétroliers.
ENTRETIEN avec Anne-Laure Delatte, chercheuse en économie au CNRS et autrice de “L’État de droit, Rebâtir l’action publique” (éditions Fayard) paru en en avril 2023. Alors que la défiance envers l’Etat quant à sa capacité à construire des solutions aux crises sociales et écologiques est grandissante, l’autrice pose la question : à qui profite l’Etat ? Une invitation à mieux comprendre la répartition actuelle des moyens, pour mieux les “récupérer”, au service de l’intérêt général.
Selon un rapport d’Oxfam qui a analysé les données sur 25 ans, les 1% les plus fortunés polluent deux fois plus que la...
Occupations, blocages et actions coup de poing : la désobéissance civile est de retour… Ces actions sont-elles une erreur, du plomb dans l’aile du mouvement climatique, comme l’affirment certain·es, ou peuvent-elles au contraire renforcer les chances de gagner un combat pour transformer la société ? Pour répondre à ce dilemme, passage par la case « théorie du flanc radical ».
Comme des centaines de milliers de Français, les journalistes du « Monde » ont suivi l’atelier de formation aux enjeux du dérèglement. En se focalisant sur ses aspects techniques, l’exercice minimise sa dimension politique, estime Stéphane Foucart dans sa chronique.
A lire "Soumis au temps : bouleversements environnementaux et angoisses individuelles" une analyse de Claude Breuillot
Dans la multiplication des récits ayant trait au réchauffement climatique, entre greenwashing, techno-solutionnisme, climatoscepticisme, collapsologie, colibrisme ou bouffopolitique, il en est un qui est en train d’émerger de manière extrêmement puissante : le discours répressif.
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, qui publie ce lundi la synthèse de huit ans de travaux, entretient l’espoir ténu qu’il reste une chance de limiter le réchauffement à 1,5 °C, à condition d’un sursaut international.
La Banque de France a annoncé jeudi qu'elle exclura de ses portefeuilles d'ici à fin 2024 "toute entreprise développant de nouveaux projets d'extraction d'énergies fossiles", une décision saluée par l'ONG Reclaim Finance.
La lutte contre le changement climatique prend une importance géopolitique croissante, comme vient encore de le rappeler le dernier rapport du GIEC publié la semaine passée. A travers le "renseignement vert", les Etats tenteraient de savoir quelles mesures sont réellement mises en place par d’autres.
Le 20 mars 2023, les États membres du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) ont approuvé le Rapport de synthèse afférent au sixième Rapport d’évaluation. Sa conclusion principale : un avenir résilient et vivable est encore à notre portée, mais seulement si nous réduisons fortement, rapidement et durablement les émissions de gaz à effet de serre au cours de cette « décennie critique » afin de limiter le réchauffement à 1,5 °C avec un dépassement minimal ou nul. Ce billet de blog met en lumière 6 points clés du rapport, ainsi que les principales réactions politiques, notamment les propositions du secrétaire général des Nations unies concernant un programme d'accélération de l'action climatique mondiale et un pacte de solidarité climatique du G20.
L'action de "désobéissance civile" a été menée place des Sciences.
Les Engagés dénoncent le renoncement des verts. Et proposent des mesures alternatives.
Cette synthèse, qui succède à celle de 2014 et n’aura pas d’équivalent dans la décennie en cours, est «un guide de survie pour l’humanité».
Toutes les réactions suite au nouveau rapport dévoilé par le Giec.
L’important étant moins les résultats électoraux que l’idée même d’afficher une pensée non-suicidaire.
Lors d’une conférence sur l’adaptation des territoires organisée le 30 janvier 2023 par France Stratégie et l’Institut de l’Économie pour le Climat (I4CE), le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Christophe Béchu, a annoncé souhaiter étudier deux scénarios de réchauffement pour la stratégie d’adaptation de la France : +2 °C et +4 °C. La signification de ces deux chiffres – périmètre, échéance, etc. – n’était pas tout-à-fait claire au moment de l’annonce, ce qui a provoqué de nombreuses réactions, plus ou moins pertinentes.
Nous ouvrons les nouvelles vidéos "TALK - POLITIQUE" sur LIMIT avec aujourd'hui : Zakia Khattabi ministre du climat, l'environnement, biodiversité, développement durable et du green deal au gouvernement fédéral Belge.
Dans son livre « Fin du monde et petits fours », le chercheur Édouard Morena montre comment les hyper-riches se construisent une image de héros du climat pour préserver leurs profits. Jets privés, super-yachts, évasion dans l’espace : face à l’urgence climatique, les ultrariches et leur mode de vie ont mauvaise presse. Dans son livre Fin du monde et petits fours, à paraître le 9 février, le chercheur Édouard Morena montre comment ces élites, au-delà de symboliser la surabondance et l’excès, sont aussi « des (...)
Les deux types d’experts parlent, depuis trente ans, deux langues différentes, les premiers abordant le sujet par les prix, les seconds raisonnant par les quantités, dans un monde aux ressources finies.

2022

La technologie a trop d’impact sur la planète pour être la solution à la crise du climat »
Dans cet article, des scientifiques de l’Atécopol analysent la politique (anti-)climatique de TotalEnergies, critiquent six arguments faisant partie de sa rhétorique officielle, révélant ainsi sa stratégie de greenwashing. Il devient urgent de sortir la multinationale française des seules logiques de marché ; la nationalisation est une piste dont les possibilités et limites sont discutées ici.
Une question revient souvent quand on aborde la crise écologique, pourquoi est-il si difficile de changer les choses ? Dans « Chaque geste compte », Manifeste contre l’impuissance publique publié fin novembre chez Gallimard, Dominique Bourg et Johann Chapoutot mettent en cause le néo-libéralisme qui vide de sa substance le pouvoir politique et la démocratie. Entretien avec Dominique Bourg, l’un des penseurs de l’écologie politique en France.
Alors que la COP27 sur le climat vient de s'achever, c'est un autre sommet qui va débuter dans quelques jours, la COP15 sur la biodiversité, du 7 au 19 décembre à Montréal, au Canada. L'enjeu est là aussi très important puisqu'il s'agit d'adopter de nouveaux objectifs mondiaux pour lutter contre la perte de biodiversité. Mais aucun élan politique n'a été envoyé d'une COP à l'autre et les observateurs craignent un échec.
"Soyons honnêtes avec nous-mêmes", a lancé le chef de délégation d'un pays développé lors d'une réunion préalable à la COP qui portait sur la façon de mobiliser 4 000 milliards de dollars par an pour la lutte contre le changement climatique. "Le financement n'est pas le problème ; si chaque…
Ces derniers jours, le Premier ministre De Croo s'est explicitement adressé à la "jeunesse climatique", d'abord dans son discours à la conférence sur le climat en Égypte, puis plus directement dans une lettre ouverte. Le Premier ministre nous accuse d’être des donneurs de leçons, des vandales du climat et de ne pas vouloir avoir de débat constructif basé sur des faits scientifiques, arguments que nous voudrions retourner contre le Premier ministre lui-même.
Face à l’inertie politique, certains scientifiques n’hésitent plus à s’engager de façon plus militante. Une attitude qui fait débat, mais qui traduit une inquiétude partagée parmi leurs pairs. Valérie Masson-Delmotte témoigne.
D Bourg rappelle ensuite certaines des composantes du défi, climatique et plus généralement écologique, auquel nous sommes confrontés. Puis, il énumère les conditions indispensables à la relève de ce défi qui en passent par l’adoption de mesures contraignantes. Ces conditions touchent des sujets aussi différents que le paysage de l’information, la latitude des pouvoirs politiques locaux, la sobriété ou la justice, etc. Il n’est pas acquis, ni impossible, que nous puissions les satisfaire. À quoi il convient d’ajouter désormais un contexte international fort peu propice à une action globale concertée, à des fins climatiques et écologiques.
Le projet de retenue d'eau de La Clusaz, destiné majoritairement à la production de neige artificielle, est suspendu. Une victoire pour les associations environnementales, mais aussi un rappel de la réalité du changement climatique qui questionne l'avenir des territoires de montagne. Jusqu'où peut aller la dépendance à la neige artificielle ?
Dans les rues de Bruxelles, le dimanche 23 octobre, une manifestation a rappelé que s’éloigner des objectifs mondiaux de réduction des gaz à effet de serre n’est pas la bonne voie. Organisé à l’appel de la « Coalition Climat » et d’autres organisations en lutte contre le réchauffement, l’événement – pacifique et convivial – a suffisamment réuni de participations diverses pour que s’éloignent les craintes d’un désintérêt citoyen de cette cause majeure. Réussite rassurante de cette mobilisation, donc. Et pourtant, des questions subsistent.
l'Académie Royale de Belgique a organisé un séminaire exceptionnel sur les cinquante ans du rapport Meadows. Les défis environnementaux (changement climatique, bouleversement des équilibres environnementaux, éradication des espèces, dévastation des espaces naturels, problèmes hydriques, perte de biodiversité, acidification des océans, pollution par le plastique, etc.) sont, en effet, gigantesques, car l'écosphère est déstabilisée par nos modes de production, de consommation et de gaspillage.
Face aux alertes environnementales globales depuis le début des années 1970, l'absence de réactions vraiment significatives de la part des États en la matière pourrait interroger, et l'on pourrait se laisser aller à y voir un défaut de rationalité de la psyché humaine. Or nous entendons rappeler dans cette intervention que la science politique a mis au jour, le plus souvent depuis des décennies, des mécanismes qui expliquent par la rationalité même des acteurs, dirigeants et dirigés, le cheminement vers le chaos climatique et environnemental que nous observons.
Trois grandes fuites sont apparues sur les gazoducs Nord Stream reliant la Russie à l’Allemagne sous la mer Baltique. Des millions de mètres cubes de méthane, très polluant, s’échappent. L’Union européenne parle de sabotage.
En faisant planer l'alternative menaçante d'une guerre dont tous les acteurs seraient perdants ou d'une paix impossible dans un monde perpétuellement instable, la crise climatique bouleverse la structure même des rivalités géopolitiques.
 L’invasion de l’Ukraine par la Russie a ouvert une nouvelle page de la conflictualité au 21e siècle en remettant à l’ordre des possibles le conflit de haute intensité entre deux armées modernes. Cette perspective du conflit de haute intensité est la cible des dernières lois de programmation militaire françaises et…
Une politique qui vise à réduire la surface chauffée par habitant est nécessaire. Une chronique co-signée par Arnaud Collignon, expert en énergie chez Canopea (ex-Inter-Environnement Wallonie) et Aurélie Cauchie, experte en Aménagement du territoire, également chez Canopea.
Three months before COP27, new research suggests the most ambitious climate pledges are also most credible.
A la fin d’un été meurtrier, le déni du dérèglement climatique n’est plus possible. Pour autant, les responsables préfèrent l’inertie.
Qu’il s’agisse de préparer les systèmes sociaux aux conséquences du changement climatique ou d’en limiter l’impact, une compétition politique s’organise autour de la capacité à intégrer la Terre dans la construction du politique. Est-ce vraiment « la fin de l'abondance » ?
Le point commun de ces postures ? Le moins possible de restrictions à la «liberté« de faire ce qu’on veut de l’énergie, de l’eau et des autres ressources de la nature, pensant implicitement qu’elles sont infinies et que la technique permettra de leur substituer quelque artefact encore inconnu. Le moins possible, aussi, d’équipements techniques comme les éoliennes, les panneaux solaires ou encore les forages géothermiques qui permettent de récolter sans trop de pollutions les énergies renouvelables disponibles chez nous.
Il faut souhaiter que les situations d’urgence vécues depuis le début de l’été accélèrent une prise de conscience qui résiste au passage des saisons. La salutaire planification écologique annoncée par le gouvernement attend toujours d’entrer dans les faits. Or, le temps presse.
Le climat qui cache la forêt – Comment la question climatique occulte les problèmes d’environnement. Dans Cet ouvrage auteur remet en question la pertinence de la priorité accordée au climat dans les politiques environnementales. Cette critique ne s’inscrit pas dans une perspective « climato-sceptique », mais part du souci de ne pas négliger d’autres enjeux écologiques majeurs susceptibles d’entraîner des conséquences économiques et sanitaires supérieures à celles qui résultent des effets du changement climatique.
dans les pays à faibles revenus, les actions d’adaptation au changement climatique sont « plus réactives que préventives », et sont basées sur des stratégies d’évitement, d’adaptation, de retrait, d’ajustement, d’acceptation, de répartition des risques ou de sécurisation des revenus ou des ressources.
Que penser d’une loi sur le climat saluée aussi bien par Shell et ExxonMobil que les ONG et une partie des militants écologistes ? Côté pile, le « plan climat » comporte d’importants investissements publics dans le domaine du renouvelable, financés par des taxes sur les profits des entreprises – qui, pour une fois, paieront. Côté face, il refuse toute logique coercitive face aux pétroliers, et demeure dans une logique d’incitation. Pire : d’importantes concessions ont été faites aux lobbies du pétrole, du gaz et du charbon.
Confrontée à une sécheresse historique, l'Espagne s'interroge sur l'avenir de ses ressources hydriques, consacrées en grande partie à l'irrigation des terres agricoles, alors que 75% du pays est menacé de désertification.
A new database of extreme weather studies makes clear how far policymaking is lagging behind the reality of climate chaos
Très médiatisé en France, le spécialiste liégeois du climat met en garde contre de prochains étés à 50°. Nos sociétés ne sont pas encore assez adaptées et l'action des entreprises sera déterminante.
Le monde politique doit sortir d’urgence du déni et de l’irresponsabilité climatique. S’il met en doute les conclusions du Giec, qu’il l’assume publiquement ; sinon, qu’il œuvre sans relâche ! Aucun groupe politique n’a le monopole de l’urgence écologique.
La ministre fédérale du Climat se montre discrète, alors que les signes du réchauffement climatique sont tangibles. Elle assume, afin de préserver l’efficacité d’un travail de fond transversal, dit-elle. Car au sein du gouvernement, le climat, c’est l’affaire de tous.
La mise en place de politiques de sobriété nécessite une métamorphose de l’économie qui va bien au-delà du plan annoncé par Emmanuel Macron et des appels des énergéticiens français à modifier nos habitudes, estime, dans une tribune au « Monde », Yamina Saheb, experte du GIEC.
"L’inaction est un choix : le fait de ne pas agir alors que des scientifiques sonnent l’alerte depuis au moins trente ans est une logique éminemment politique, comme tout ce que nous faisons. Ce sont des décisions politiques qui participent au réchauffement, qui nous y ont menés et qui l’accélèrent. Le changement climatique est politique."
Canicules, incendies, inondations… La crise climatique touche toujours plus durement la France, comme le reste du monde, illustrant les derniers rapports du GIEC, qui a appelé à des mesures immédiates, radicales pour « garantir un avenir vivable ».
La climatologue Valérie Masson-Delmotte pense que la prise de conscience et l’action contre le réchauffement « montent en puissance », mais que la réponse politique reste loin du changement d’échelle nécessaire.
Les "politiques irréalistes" visant à réduire les émissions de CO2 pourraient alimenter une "inflation exceptionnelle", a déclaré samedi le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, présidant un sommet entre les États-Unis et plusieurs pays arabes à Jeddah (ouest).
La nouvelle canicule qui sévit en France est un rappel impérieux de l’urgence climatique et de l’insuffisance manifeste des réactions politiques dans la lutte contre le réchauffement, particulièrement dans l’Hexagone.
L’urgence climatique, le dépassement des limites planétaires et l’accroissement des inégalités sociales nécessitent d’interroger nos besoins et nos usages actuels en ressources énergétiques fossiles et en matières premières. Pour répondre à ces défis, une transition profonde et rapide de notre système énergétique carboné, non renouvelable et dispendieux vers un modèle fondé sur la sobriété et des ressources renouvelables est nécessaire. La sobriété constitue la pierre angulaire d’une transition énergétique et écologique socialement juste. Elle peut devenir une véritable boussole pour la mise en place de politiques publiques robustes favorisant la qualité de vie tout en répondant aux défis énergétiques, économiques et démocratiques du XXIe siècle. Les collectivités ont un rôle clé à jouer pour accompagner ces évolutions à l’échelle locale et construire des projets de territoires sobres et résilients. Coordonnée et élaboré par Virage Énergie en partenariat avec le Cédis (centre de formation), cet ouvrage a pour
L’idée qu’un « bug » dans le fonctionnement cérébral serait en partie responsable des ravages écologiques en cours devient de plus en plus populaire. Cette hypothèse politiquement dangereuse est pourtant sans fondement scientifique. Nous présentons ici quelques éléments de « débuggage ».
Dans un entretien exclusif avec EURACTIV France, l’ancienne ministre écologiste et actuelle directrice générale d’Oxfam France, Cécile Duflot, alerte sur l’ampleur des bouleversements climatiques, les inégalités sociales face au phénomène, et plaide pour un changement radical notamment dans les politiques publiques.
Jean-Pascal van Ypersele, professeur à l'UCLouvain et ancien vice-président du Giec, insiste sur l'importance pour les entreprises de lutter contre le dérèglement climatique. Innovation et sobriété vont de pair. Le combat n'est pas perdu mais il est déjà très tard.
Marek Hudon, professeur à Solvay, explique dans notre émission Trends Talk l'objectif du Haut Comité pour une transition juste qu'il copréside. Cela bouge, constate-t-il, mais pas assez vite!
Yamina Saheb est experte internationale des politiques d’atténuation du changement climatique au cabinet d’études OpenExp et enseignante à Sciences Po Paris. Elle est l’une des auteurs du rapport du GIEC sur l’atténuation du changement climatique.
Contrairement à ce qu'elle prétend, l'Union européenne n'a pas atteint l'objectif qu'elle s'était imposé de consacrer au moins 20% de son budget 2014-2020 à l'action pour le climat, affirme la Cour des comptes européenne dans un rapport publié lundi.
Neuf tempêtes de sable en Irak et trois en Iran en cinq semaines, des milliers d’hospitalisations, la Turquie qui fait barrage sur le Tigre et l’Euphrate… Le changement climatique accroît les risques de drames humains et politiques.
En 2015 à Paris, les Etats se sont engagés à contenir le réchauffement climatique nettement en dessous de 2 °C et à poursuivre les actions pour le limiter à 1,5 °C. Mais comme l’a noté le GIEC, un dépassement—au moins temporaire—de cet objectif est probable. Chaque dixième de degré compte et accroît les graves effets négatifs sur les écosystèmes et les populations, en particulier les plus vulnérables. La poursuite du réchauffement augmente également le risque de franchir des limites planétaires de façon irrémédiables. Les risques d’un dépassement de l’objectif de 1,5 °C auront des effets négatifs sur tous les Objectifs de Développement Durable des Nation-Unies, entraînant des conséquences environnementales et politiques profondes.
Face aux ravages du climatoscepticisme, le CNRS a sorti un livre au titre évocateur « Tout comprendre (ou presque) sur le climat ». Afin que les politiques s’emparent enfin des enjeux climatiques, le Président du CNRS en a envoyé 1000 à tous les députés, sénateurs et présidents de Région en France. Un succès littéraire qui s’infiltre jusque dans les plus grands groupes du CAC40, le but : lever les blocages pour amorcer un changement sociétal à la hauteur de la gravité de la situation.
Le président du Shift Project plaide pour que la lutte contre le réchauffement climatique devienne la politique publique n°1.
Ce débat nucléaire VS renouvelables devient lassant (en fait il me gonfle prodigieusement). Ce n’est pas comme si on avait l’embarras du choix. Les industries fossiles se frottent les mains devant nos querelles improductives, ainsi que les pays dont la France est sous domination énergétique. Le sujet occupe un espace complètement disproportionné par rapport à la place de l’électricité dans le sujet énergétique et écologique. Et même en ce qui concerne l’électricité, il n’est pas à la hauteur de l’enjeu fondamental qu’est la sécurité de plus en plus compromise de notre approvisionnement, et ce que cela implique pour notre quotidien et notre cohésion sociale.
Une dimension qui a été largement laissée de côté par les politiques climatiques du monde entier est la prise en compte de l’importante empreinte carbone des personnes très riches.
Aurélien Barrau est astrophysicien, directeur du Centre de Physique Théorique Grenoble- Alpes et il est aussi un ardent défenseur de la planète. Il est l'auteur de "Il faut une révolution politique, poétique et philosophique" (éditions Zulma).
Le scandale McKinsey, qui a éclaté pendant la campagne présidentielle, a révélé l’influence des cabinets de conseil dans les décisions prises au plus haut niveau de l’État. Leur emprise est cependant loin de se cantonner à la France ou au mandat d’Emmanuel Macron ; voilà des années que les cabinets de conseil essayent de peser sur les négociations climatiques.
« Tout est sous nos yeux depuis plus de 40 ans, et nous n’avons pas voulu le voir ». Voilà comment Michael Mann, le célèbre climatologue et géophysicien américain de l’Université de Pennsylvanie, décrit le gâchis de ces dernières décennies. Le gâchis de l’inaction des dirigeants politiques de la planète face aux bouleversements que l’humanité a infligé à son climat. Mais aussi le gâchis généré par les faux discours sur le climat, les dénis, voire la propagande des climatosceptiques dictée par les intérêts des lobbies gaziers, pétroliers, et même politiques.
Le climatologue François Gemenne est devenu très pessimiste quand aux possibilités de l’humanité à ralentir le réchauffement climatique ou face à l’avenir de l’écologie politique.
L’angoisse liée à la crise climatique a désormais un nom : l’écoanxiété. Comment les jeunes vivent-ils en s’attendant au pire ? Pourquoi l’écoanxiété est-elle devenue un outil au service du pouvoir ? Comment les émotions peuvent-elles devenir une arme politique ? Les trois volets de notre enquête.
À quelques jours du second tour d’une élection présidentielle pauvre en débat sur la crise climatique, l’écologue Élodie Vercken revient dans un entretien avec Usbek & Rica sur les raisons de sa grève scientifique ainsi que sur l’urgence d’une action politique globale face à l’aggravation du réchauffement climatique.
Cette notion de sobriété est ancienne mais aujourd'hui, elle revient sur le devant de la scène. À l'inverse de la surconsommation, rechercher la sobriété vise à modérer la production et la demande d'énergie, de biens et de services pour réduire les émissions de CO2. Concrètement, cette démarche passe par la mise en œuvre de mesures politiques contraignantes qui visent à changer les modes de vie.
Quel est l’impact des rapports du Giec ? La société, les médias et les politiques s’en saisissent-ils assez ? La voix des climatosceptiques porte-t-elle toujours autant ? Analyse avec Valérie Masson-Delmotte, co-présidente du groupe de travail I du Giec, centré sur les constats physiques de l’évolution du climat.
Plusieurs centaines de militants écologistes ont bloqué pendant trois jours la circulation sur le boulevard Saint-Denis dans la capitale. Leur mot d’ordre : replacer l’écologie au cœur du débat politique avant un second tour entre deux candidats qu’ils ne jugent pas à la hauteur de l’urgence climatique.
Renaud Duterme, co-animateur du blog Géographies en mouvement et auteur notamment de « Nos mythologies écologiques » (Les Liens qui libèrent, mars 2022), réagit au dernier rapport du Giec. Pour lui, il est temps de passer à la vitesse supérieure et proposer de vraies mesures politiques afin d'enrayer le réchauffement climatique.
L’hypothèse que je défends est celle du climato-fascisme ou climato-cynisme. La Russie de Poutine est le premier empire à prendre au sérieux l’état du monde qu’est en train de façonner le dérèglement climatique, celui que vient de rendre public le 6ème rapport du groupe 2 du GIEC sur l’état de vulnérabilité des sociétés et des écosystèmes. Non bien sûr pour accélérer la décarbonation des économies – sa puissance militaire ayant été financée par nos achats de fossiles – mais pour profiter sans attendre du désordre mondial à venir, quitte à l’anticiper quelque peu en provoquant notamment par cette guerre une pénurie de blé. Autrement dit, le dérèglement climatique et l’effondrement du vivant nous précipiteraient dans un nouvel état de nature où les rapports de force doivent l’emporter, à des fins vitales, sur tout autre considération.
C’est l’affaire Galilée du XXIe siècle : la croissance économique des pays développés s’est-elle découplée des pressions environnementales ? Au cours de la dernière décennie, la réponse dominante (même si non prouvée) était : oui, les pays riches ont verdi leur croissance, ce qui signifie qu’elles peuvent désormais continuer d’augmenter leur PIB tout en réduisant leurs émissions. Cette illusion d’un consensus scientifique a servi d’épine dorsale à la plupart des politiques environnementales à travers le monde. Mais cette affirmation est-elle bien solide? Je défends que non depuis Decoupling debunked (2019) et je ne me suis jamais senti aussi confiant qu’après avoir lu le dernier rapport du GIEC sur l’« Atténuation du changement climatique. » Ce que j’ai l’intention de montrer dans cet article, c’est que l’affirmation rassurante selon laquelle le découplage est faisable, comme on peut le lire dans le résumé pour les décideurs et l’entendre en boucle dans les médias, est scientifiquement sans fondement.
4 avril. Le GIEC publie aujourd’hui la troisième partie de son 6ème rapport de synthèse. Après avoir souligné les conséquences désastreuses du dérèglement climatique, ce nouveau chapitre montre comment nous pouvons éviter le pire et changer le cours des choses. Aujourd'hui, nous disposons des connaissances, des ressources et du soutien nécessaires pour inverser la tendance.
Qualifiant "d'accablant" le nouveau rapport du Giec, le secrétaire général de l'Onu, Antonio Guterres, a dénoncé lundi les mensonges de "certains gouvernements et responsables d'entreprises" en matière de lutte contre le changement climatique. "La science nous explique que ce sera le résultat de nos politiques énergétiques actuelles", a-t-il poursuivi, accusant " des pays et entreprises gros émetteurs (de gaz à effet de serre) de ne pas seulement détourner les yeux, mais de mettre de l'huile sur le feu". "Ils étouffent notre planète, au nom de leurs intérêts acquis et de leurs investissements historiques dans les énergies fossiles, alors que des solutions renouvelables moins chères offrent des emplois verts, la sécurité énergétique et une plus grande stabilité des prix."
Le troisième volet du dernier rapport du GIEC sur le climat a été dévoilé lundi. Interrogé sur La Première, le climatologue Jean-Pascal van Ypersele pointe l’importance des changements de comportements que les citoyens peuvent décider d’adopter, surtout si ces changements sont accompagnés par les politiques, qui doivent mettre à la disposition des citoyens les moyens de le faire.
Supposée contrebalancer les dégradations infligées à la biosphère, la pratique de la « compensation » se généralise et gagne tous les secteurs d’activité. Nombre de voix en dénoncent les abus, mais c’est en réalité son principe même qui est fallacieux. Des scientifiques de l’Atécopol expliquent pourquoi et demandent son interdiction pour libérer la politique écologique de l’emprise néolibérale.
Alors que le monde passe à la vitesse supérieure dans sa course contre les changements climatiques et tourne la page de la conférence de 2021 sur les changements climatiques qui s’est tenue à Glasgow, examinons dix événements clés sur le plan mondial prévus pour 2022, qui viendront alimenter des discussions essentielles et influenceront les décisions de politique publique concernant l’une des questions les plus déterminantes de notre époque.
Une carte blanche de Léopold Ghins, analyste politique à l’OCDE. Les vues exprimées sont personnelles et ne reflètent pas nécessairement celles de l’OCDE.
Cette conférence vient montrer en quoi la coopération internationale, aussi imparfaite et laborieuse soit-elle, reste nécessaire pour lutter contre le réchauffement climatique, et pourquoi les enjeux soulevés par le climat redessinent les relations internationales. Car gouverner le climat, désormais, c’est aussi gouverner l’irréversible, ce qui passera notamment par des choix collectifs déterminants.
Nul climato-scepticisme du côté des empires, mais un climato-cynisme, à savoir une anticipation de la fragilisation des sociétés qui découlera de la déstabilisation des écosystèmes consécutive au dérèglement climatique. Concentrons-nous sur le cas russe, même s’il est d’autres candidats pour émarger à cette catégorie comme la Chine, la Turquie ou même les USA à l’avenir si la dérive trumpiste devait se poursuivre. Qu’est-ce donc, plus précisément, que le climato-fascisme ?
La marche pour le climat devait à l’origine dénoncer l’absence de cette thématique dans les débats pour la présidentielle. Mais la guerre en Ukraine occupait les esprits de manifestants sans illusions sur un sursaut des politiques à court terme.
Après deux années compliquées, les militants pour le climat reviennent pour une grande marche le 12 mars. Le mouvement, en pleine recomposition, s’interroge sur les tactiques à privilégier : marches, blocages, mandats politiques...
Les chercheurs se plaignent de ne pas être écoutés. Mais veulent-ils vraiment se faire entendre? La posture neutre du GIEC n’est plus tenable au regard des enjeux.
Le silence. Voici quatre jours que le rapport du groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) a été publié, et, malgré ses conclusions alarmantes, il n’a suscité que très peu de réactions.
Dans une tribune publiée dans le Journal du dimanche du 20 février, le Fonds mondial pour la nature (WWF) demande la création d'une autorité indépendante chargée de passer au crible l'impact climatique des politiques publiques. Cette institution aurait le pouvoir de délivrer "un passe climatique" aux projets du futur gouvernement.
Longtemps négligés par les responsables politiques lors des grandes réunions sur l'environnement, les océans jouent pourtant un rôle primordial dans la régulation du climat. Et sous le poids du réchauffement climatique et des activités humaines, ils sont sous pression.
Alors que l’enjeu écologique devient de plus en plus pressant, la question de faire ou non des enfants passe du statut de choix intime à celui de question de société. Une enquête scientifique sur les enjeux politiques, écologiques et éthiques de la démographie mondiale
Neil Makaroff, responsable des politiques européennes de Réseau Action Climat, décrit comme une aberration la proposition de la Commission de définir en énergie de transition le gaz fossile et le nucléaire, qui pourront bénéficier des aides à la transition écologique.
Dans le petit milieu universitaire de la recherche environnementale, exercer son métier est devenu un défi psychologique à part entière. Face aux vagues de « mauvaises nouvelles » scientifiques, à l’inaction générale et à la désinvolture des politiques, de plus en plus de chercheurs ne cachent plus leur anxiété. Bien souvent, celle-ci prend la forme d’un stress diffus mais permanent, encore mal compris par les hiérarchies concernées. Enquête.
Bruxelloise de 25 ans, Nadège Carlier est doctorante en sciences politiques à l’UCLouvain. Elle a également été désignée comme déléguée ONU francophone du Forum des jeunes, organe officiel de représentation de la jeunesse en Fédération Wallonie-Bruxelles, à la COP 26 qui s’est tenue à Glasgow. Nous l’avons rencontrée pour qu’elle nous fasse part de son expérience.
Annoncé l'année dernière par Thomas Dermine, secrétaire d'Etat à la Politique scientifique, la nouvelle institution fédérale remplira ses premières missions l'été prochain, depuis le site ucclois qui abrite déjà l'Observatoire royal, l'IRM et l'Institut d'Aéronomie spatiale.
Pour les militant écologistes, l’absence de réaction des politiques et l’atonie générale face à la catastrophe annoncée peuvent être source d’inquiétude, avec des conséquences bien réelles.
Un groupe informel comprenant certaines des personnes les plus influentes de la politique climatique de l’UE a été discrètement établi en décembre à l’initiative d’un groupe de réflexion allemand influent. EURACTIV a les détails du forum dont l’objectif est de faire passer le paquet de législation climatique de l’UE « Fit for 55 ».
Les responsables du mouvement demandent aux autorités de respecter la déclaration de politique générale du gouvernement, qui pointe l'importance de la transition écologique, ainsi que les recommandations du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) en matière d'émissions de CO2.
C'est une donnée qui n'est pas encore prise en compte dans les politiques publiques. Alors que les plus fortunés émettent bien plus de CO2 que les ménages les plus modestes, les politiques climatiques s'adressent à tous sans distinction, pesant même parfois davantage sur les plus pauvres. De nouvelles études récentes confirment le poids des plus riches dans la crise climatique et recommandent de prendre des mesures ciblées tels que des impôts progressifs en fonction des émissions et des revenus.
La nuit du réveillon de Nouvel an, la Commission a discrètement dévoilé un projet de labellisation verte pour les centrales nucléaires et à gaz. L’objectif de cette proposition : faciliter le financement d’installations contribuant à lutter contre le changement climatique. L’Europe est-elle vraiment en train de dérouler le tapis vert au nucléaire et au gaz naturel ?

2021

Les conséquences du réchauffement climatique sont en effet de plus en plus palpables partout dans le monde et nous en avons nous-mêmes ressenti les effets en 2021 avec notamment de graves inondations dans de nombreuses parties du pays. La recherche de durabilité et d'une économie neutre en CO₂ occupe donc de plus en plus une place centrale dans les programmes de soutien nationaux et supranationaux et les politiques fiscalo-budgétaires.
Pendant une longue période, l'Arctique se trouvait principalement à la périphérie de la politique mondiale.Mais le principal facteur était la difficulté d'exploiter son territoire: l'éloignement, le climat austère, l'absence d'infrastructure, le coût élevé pour la réalisation de projets. Le réchauffement climatique pourrait foncièrement changer cette idée reçue et transformer le pôle Nord en endroit de concurrence géopolitique, économique et idéologique entre les grandes puissances.
Comme d’autres conférences climat avant elle, la COP26, qui s’est tenue à Glasgow début novembre 2021, aura pris l’allure d’un grand rassemblement tantôt critiqué pour la démagogie du contraste entre actions et discours, tantôt attendu pour l’impact qu’il aura sur les générations futures (en se promettant d’agir « avant qu’il ne soit trop tard »).
A l’occasion de la COP26, le chercheur en géopolitique de l’environnement et des migrations François Gemenne répond à 10 questions sur le réchauffement climatique
Les députés européens ont approuvé, le mardi 23 novembre, une vaste réforme de la PAC, censée favoriser l’allocation des fonds communautaires à des exploitations plus modestes et à un mode de culture plus vert. Mais pour les écologistes et les agriculteurs engagés dans la lutte contre le réchauffement, le plan adopté n’est pas à la hauteur des ambitions environnementales de l’UE.
Les projections de réchauffement élaborées par l'ONU à partir des engagements et des politiques de réduction d'émissions de gaz à effet de serre sont plus incertaines qu'on ne le pense, insiste une étude publiée lundi.
Travaux et rapports scientifiques alertent sur les impacts du réchauffement climatique envers les femmes des pays émergents. Renforçant les inégalités de genre et durcissant les conditions de vie quotidienne, ces impacts restent difficilement pris en compte sur les territoires touchés. Ces femmes, alors plus vulnérables, s’affichent souvent en arrière plan des décisions politiques locales.
Le Parlement européen s’apprête à voter une nouvelle réforme de la politique agricole commune (PAC) qui dessine les lignes du modèle agricole européen pour les prochaines années (2023-2027). Pourtant, cette nouvelle version est incapable de répondre aux enjeux actuels agricoles, sociaux, environnementaux et climatiques.
Michel Aglietta, conseiller au Centre d’études prospectives et d’informations internationales (CEPII), appelle à la mise en place urgente d’une écologie politique, qui consiste à intégrer les critères de soutenabilité dans les politiques budgétaires et monétaires, la régulation de la finance ou encore la gouvernance des entreprises
La 26e Conférence climat (COP26) qui se tient à Glasgow ferme officiellement ses portes ce vendredi 12 novembre, mais une prolongation du sommet durant le week-end est largement probable. Hier, près de 200 climatologues ont publié une lettre ouverte. Ils dénoncent en substance le peu de considération accordée au dernier rapport du Giec, au regard des conclusions politiques qui se dessinent. Le climatologue français Jean Jouzel, ancien vice-président du Giec et signataire de la lettre, ne cache pas son énervement.
Ce vendredi, en collaboration avec Romain Weikmans, enseignant à l’ULB et spécialiste des politiques climatiques, nous nous penchons sur la question à 100 milliards de dollars. Ce montant de 100 milliards de dollars annuels est censé être mobilisé par les pays riches pour aider les pays en développement à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et à s’adapter aux conséquences du dérèglement climatique.
La tenue de la COP sur les changements climatiques tombe vraiment mal. La priorité de l’instant n’est pas climatique, mais résolument géopolitique, économique et stratégique. A la sortie de la pandémie, aucun pays ne veut rater le wagon de la croissance et, au demeurant, perdre une place dans le classement international du pouvoir. Le réchauffement attendra et les dirigeants l’ont bien compris. Pour avoir la paix, il leur a suffi d’émettre un objectif zéro carbone assez lointain dans le temps. L’exemple de la pétrolière Arabie saoudite est particulièrement hilarant.
La Flandre va in fine probablement devoir suivre l'allure du train de la lutte contre le changement climatique. "L'espoir vient de l'union européenne", selon le professeur belge. "L'UE va finir par imposer à la Belgique ce qu'il doit se passer, et la Flandre va devoir s'aligner. Ce qui est dommage, c'est que s'il elle s'y préparerait dès maintenant, ce serait beaucoup plus facile de mettre en oeuvre les politiques nécessaires. On menant ce combat d'arrière garde, elle va rendre le boulot plus compliqué."
Le climat n’est plus aujourd’hui une simple question environnementale : il est devenu un sujet politique incontournable, touchant à la fois à l’équilibre des forces et des pouvoirs, aux modèles de développement, à nos modes de production et de consommation. Il est ainsi le terrain d’interactions complexes entre États.
La COP ne réunit pas que les décideurs politiques, diplomates et fonctionnaires. Des expert·es, des ONG, des jeunes se retrouvent pour des discussions "de couloir" et des discours qui donnent le ton.
Les résultats de la COP26, qui se tient actuellement Glasgow, devront être scrutés à la loupe. Mais il est déjà certain que cette conférence ne résoudra rien, pas plus que la COP21 à Paris en 2015. Pour affronter le basculement climatique, il faudra sortir des logiques productivistes inhérentes au capitalisme et engager une bifurcation vers un tout autre système économique et politique.
L'organisation de défense de l'environnement Greenpeace estime quant à elle que la réduction des émissions de 40 % est "absolument insuffisante". L'objectif européen est de 55 % et les climatologues nous invitent à être encore plus ambitieux", souligne Mathieu Soete, directeur de campagne de Greenpeace.
La France, l’Allemagne, l’Argentine, le Canada, le Brésil, les Etats-Unis, l’Indonésie, l’Irak ou encore le Royaume-Uni se sont engagés à réduire les émissions mondiales de méthane d’au moins 30 % d’ici à 2030 par rapport aux niveaux de 2020. Il s’agit du premier engagement politique mondial en la matière.
le bouleversement d'ampleur planétaire auquel nous faisons face ne pourra être ralenti qu'au prix d'une action globale et concertée de l'ensemble des pays, notamment les plus riches et les plus pollueurs. Une telle coopération internationale, si elle a lieu, sera motivée par des intérêts nationaux plutôt que par une vision cosmopolite.
Magali Reghezza-Zitt, géographe et codirectrice du centre de formation sur l'environnement et la société à l'ENS, décrypte les marges de progrès des territoires face à l'urgence climatique. Elle pointe aussi la complexité des solutions et leur caractère politique.
Grande entrevue avec Guy Saint-Jacques, expert de la Chine et des politiques climatiques chinoises, ancien négociateur en chef du Canada pour le climat, ancien ambassadeur canadien aux Changements climatiques et ancien ambassadeur du Canada en Chine entre 2012 et 2016.
Le monde risque de se retrouver aux prises avec un conflit armé mondial à cause des changements climatiques sur la planète dans les décennies à venir, stipule un rapport de la CIA.
La souveraine de 95 ans a dit espérer que cette conférence de deux semaines, à laquelle elle ne peut pas assister en raison de son état de santé, soit "l'une de ces rares occasions où chacun aura la possibilité de s'élever au-dessus de la politique du moment et de faire preuve d'un véritable sens politique".
Le soulèvement de la «génération climat» doit être une inspiration pour les représentants politiques, réunis à Glasgow à partir de lundi, afin de prendre enfin des décisions visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Son montant a été diminué de moitié pour convaincre les derniers récalcitrants. Les contours du plan Build Back Better (« reconstruire en mieux »), censé réformer l’Amérique en finançant des politiques sociales et environnementales ambitieuses, ont été présentés par le président des Etats-Unis, Joe Biden, jeudi 28 octobre.
Les accointances entre les géants de l’énergie fossile et la Commission européenne doivent cesser, réclament plusieurs ONG. Selon ces défenseurs du climat, les sociétés polluantes doivent être tenues à l’écart de la sphère d’influence des représentants politiques, au même titre que l’industrie du tabac, rapporte The Guardian.
Depuis un demi-siècle, Total sait que ses activités contribuent au réchauffement climatique. Réaction de la majeure pétrolière ? Détourner les yeux, instiller le doute sur la véracité des données scientifiques puis retarder toute politique de lutte ambitieuse, comme le montrent trois chercheurs dans une étude.
Dans une rare incursion en politique, le prince Charles de Grande-Bretagne avait exprimé sa surprise face à la réticence de Scott Morrison, déclarant que ce serait un "désastre" si les dirigeants ne prenaient pas de mesures fermes pour arrêter le changement climatique. Australie, retardataire en matière de climat
"La transition est trop lente": le monde subira le réchauffement climatique mais aussi des "turbulences" en matière d'approvisionnement, s'il n'investit pas plus massivement et rapidement dans les énergies propres, a prévenu mercredi l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
La marche pour le climat de ce dimanche est un succès. Certains reprochent la présence des partis dans la foule, en particulier Ecolo et le PS qui sont pourtant dans les différentes majorités gouvernementales.
La mise au point est donc claire en ce qui concerne le plan Gaz de la ministre Tinne van der Straeten (Groen), mais également quant à la politique fédérale climat défendue par la ministre Zakia Khattabi (Ecolo).
"Mettre la santé au coeur de la lutte contre le changement climatique": l'OMS, appuyée par des millions de professionnels de la santé a présenté lundi un plan d'action en 10 points pour inspirer les responsables politiques à la COP26.
Le monde patronal s'inquiète vivement de l'explosion des coûts de l'énergie et de la sortie du nucléaire. L'hostilité monte à l'égard d'Ecolo. Alors que le gouvernement De Croo fait du climat une priorité politique.
Le gouvernement fédéral a approuvé vendredi les "ambitions et engagements" de la politique climatique fédérale pour la période 2021-2030. Celle-ci prévoit une trajectoire de réduction de 55% des émissions de gaz à effet de serre par rapport à l’année de référence 1990, a annoncé la ministre de l’Environnement, Zakia Khattabi. Cette ambition, conforme à l’accord de gouvernement, représente une réduction de 233 millions de tonnes cumulées.
PS, Ecolo et MR parlent beaucoup du climat. Mais agissent beaucoup moins, selon Antoine Lebrun, CEO de WWF Belgique. Qui appelle les citoyens à tenir les comptes des actes politiques
Les fuites récentes du prochain rapport du GIEC, orchestrées par les scientifiques chargés de le préparer, pourraient conduire à l'événement politique le plus important, à l'échelle internationale, depuis au moins la fin de la Seconde Guerre mondiale. Une exagération ? Pensons-donc à ce qui se passera lorsque la version officielle du rapport sera publiée.
Le dérèglement climatique menace la paix dans le monde. On ne fait pas toujours ce lien mais les phénomènes extrêmes, les inondations, les sécheresses, l’élévation du niveau de la mer… ont des implications environnementales mais aussi sécuritaires.
La sobriété, un pilier de la transition écologique ? Un nombre grandissant d’experts l’exigent pour économiser l’énergie. Pourtant la sobriété reste méprisée par les politiques. Dans une enquête approfondie, Reporterre révèle les leviers de cette démarche cruciale dans la lutte contre le changement climatique.
Automne 2021 : pour les activistes – acharnés – du climat dont je suis, c’est une rentrée pleine de signaux contradictoires qui voit la montée de l’anxiété climatique d’un côté, la paralysie géopolitique de l’autre et en contrepoint la réponse politique européenne, faible et forte à la fois.
Dans le scénario de neutralité climatique à l'horizon 2050 (Net Zero Emissions) présenté par l'Agence internationale de l'énergie en mai 2021, « les besoins en CCUS sont colossaux et de plus en plus de pays intègrent cette technologie dans leur politique de décarbonation »(1) : l'AIE y envisage le captage de 1,6 milliard de CO2 par an (Gt CO2/an) dans le monde en 2030 et de 7,6 Gt CO2/an à l'horizon 2050, contre seulement près de 40 millions de tonnes de CO2 par an à l'heure actuelle.
Cette stratégie est explicitée dès l’introduction du Mémorandum : la fonction du mouvement social, selon la Coalition, est d’amener la Belgique à « soutenir pleinement » la politique de la Commission von der Leyen, afin de faire de notre pays un « leader climatique responsable ». Le vieux slogan « System change not climate change » est remisé discrètement aux archives. Il ne s’agit plus de combattre le système mais d’implémenter le « modèle » qui rendra le système « résilient ».
Le débat sur la politique énergétique se focalise en France sur une question secondaire : nucléaire ou renouvelables ? Car l’enjeu crucial est celui de la consommation énergétique. Et on ne pourra pas enrayer le changement climatique sans une politique déterminée pour économiser l’énergie et transformer nos modes de vie.
Le Premier ministre australien Scott Morrison, sous pression pour adopter une politique de neutralité carbone pour 2050, a dit dans une interview publiée lundi qu'il pourrait ne pas se rendre au sommet de la COP26 qui s'ouvrira fin octobre à Glasgow. Interrogé sur sa participation au sommet, M. Morrison a dit au journal West Australian: "Nous n'avons pas encore pris de décision finale".
"Les partis politiques n'en font pas assez" pour le climat, a lancé la jeune militante suédoise à une foule de manifestants rassemblés devant le Reichstag de Berlin, où siègent les députés allemands. "Oui, nous devons voter et vous devez voter. Mais n'oubliez pas que le vote seul ne suffira pas. Nous devons continuer à descendre dans la rue et à exiger de nos dirigeants qu'ils prennent des mesures concrètes en faveur du climat".
Il reste un mois au fédéral et aux régions pour se partager les objectifs climatiques belges pour 2030. Et ils ne tomberont sûrement pas d’accord facilement.
L’humanité est au bord de l’enfer. L’Anthropocène devient « pyrocène » sous nos yeux. Il n’est plus temps d’alimenter en gaz les feux de la croissance. Ralentir, c’était hier. Nous ne l’avons pas fait. L’espérance, c’était avant-hier. On n’a pas ralenti.
Pour le grand écrivain indien Amitav Ghosh, le problème posé à l’humanité par la crise écologique est avant tout géopolitique. Dans ses derniers ouvrages, par une lecture historique, il replace l’Occident et sa culture de violence et de domination au cœur des enjeux contemporains. Et envisage l’avenir avec pessimisme.
Une large étude menée dans une dizaine de pays a trouvé que les jeunes étaient, dans leur large majorité, dénués d’espoir sur le futur de l’humanité mis en péril par la crise climatique. Ils partagent aussi une défiance très prononcée dans l’honnêteté et l’action de leurs représentants politiques.
Pour le grand écrivain indien Amitav Ghosh, le problème posé à l’humanité par la crise écologique est avant tout géopolitique. Dans ses derniers ouvrages, par une lecture historique, il replace l’Occident et sa culture de violence et de domination au cœur des enjeux contemporains. Et envisage l’avenir avec pessimisme.
Il y a vingt ans, les questions environnementales étaient au cœur de la vie politique étasunienne. Mais après le 11 septembre, explique l’historien Romain Huret, le pays s’est lancé dans une course morbide à la militarisation et au développement effréné de leurs industries extractives — gaz de schiste notamment.
Publié à l’occasion du troisième anniversaire de la première grève scolaire pour le climat lancée par Greta Thunberg, un rapport de l’UNICEF assure que plus d’un milliard d’enfants sont « très fortement exposés » aux impacts de la crise climatique. Une situation qui met en péril leur santé et leurs droits, et à laquelle il convient même d’ajouter d’autres types d’expositions, d’ordre psychologique et politique.
L’énergie solaire pourrait, à certaines conditions, fournir 45% de l’électricité des Etats-Unis d’ici 2050, contre environ 3% en 2020, affirme mercredi un rapport de l’administration Biden. Pour arriver à cet objectif, il faut toutefois "des réductions de coûts importantes, le soutien des politiques publiques et une électrification à grande échelle" de l’énergie solaire, explique le ministère américain de l’Energie.
Le 23 août, le mouvement Extinction Rebellion a inauguré à Londres son « impossible rébellion ». Prévues pour durer quinze jours dans la capitale britannique, ces actions entendent interpeller la classe politique sur l’urgence climatique.
On pourrait croire qu’après les alertes accrues des scientifiques quand à l’agenda climatique, cette thématique occuperait une place centrale, sinon pour l’ensemble des forces politiques, au moins pour celle qui donne si souvent des leçons aux autres quand on parle d’environnement.
Deux candidates à la primaire écologiste, Delphine Batho et Sandrine Rousseau, présentent la décroissance comme solution à la crise climatique.
Le sixième rapport d’évaluation du GIEC, programmé pour septembre 2022, fera la synthèse des rapports des trois groupes de travail (WG pour « Working Group »). Le premier (WG1), rendu public le 9 août, se penche sur les bases scientifiques. Il sera suivi du WG2 consacré à l’adaptation face aux impacts du réchauffement, puis du WG3 traitant des politiques d’atténuation du réchauffement.
Environ 300 champions australiens, du capitaine de l’équipe nationale de rugby Michael Hooper en passant par l’ex-joueur de tennis Mark Philippoussis, ont signé une pétition appelant le gouvernement à mener une politique plus ambitieuse en matière de lutte contre le changement climatique.
“Le climat, c’est une question de justice. C’est vraiment le cœur du sujet. Et pour y contribuer, il faut se mobiliser pour pousser le système politique qui permet cette situation à évoluer.”
Le projet de « taxonomie » européenne pourrait s’avérer être un bon instrument pour atteindre la neutralité carbone mais il cache des enjeux économiques et politiques de taille qui servent avant tout les industries. Rétrospective 2021 - Publié initialement le 12 avril 2021
La directive de Bank Al-Maghrib relative au dispositif des risques financiers liés au changement climatique et à l’environnement est mise en œuvre depuis le printemps. Le Maroc se positionne ainsi à l’avant-garde sur le continent. Les banques ainsi que leurs filiales doivent produire un rapport annuel et un reporting périodique sur l’intégration du risque « climat » dans leur politique de crédit.
Nous savons parfaitement comment lutter contre la crise climatique tout en assurant une vie décente à tous. Reste à convaincre les citoyens/consommateurs et à lutter contre la désinformation des lobbys pétroliers, explique la chercheuse suisse Julia Steinberger.
Dans cette région aride et pauvre en eau, l’augmentation des températures va avoir des conséquences importantes non seulement sur le plan environnemental, mais aussi politique et économique, notamment dans les pays déjà en difficulté, selon Ha’Aretz.
Le Premier ministre conservateur australien a rejeté mardi les appels à fixer des objectifs plus ambitieux en matière de lutte contre le changement climatique, au lendemain d'un rapport alarmant de l'ONU, estimant suffisante la politique menée par son pays.
Le GIEC a révélé le premier chapitre de son 6e rapport d’évaluation et pose un diagnostic cinglant : le dérèglement climatique est en train de s’aggraver partout et à des niveaux sans précédent. Après un été dévastateur suite aux événements climatiques extrêmes et à trois mois de l’importante COP26, la fenêtre d’opportunité se referme progressivement, mais tout n’est pas perdu pour autant. Analyse.
L’heure est venue de sonner la mobilisation générale. La Coalition Climat a déposé une centaine de propositions sur la table du monde politique, qui n’attendent que d’être mises en débat, pour passer, enfin, à l’action.
Encadré par des impératifs scientifiques et des obligations internationales, le pouvoir discrétionnaire des législateurs et des gouvernements n’est pas absolu. L’agenda politique ne peut oblitérer la donne scientifique. Le droit international qui est pris en considération dépasse le droit conventionnel, issu d’un traité traditionnel (Protocole de Kyoto) ; le tribunal prend en compte ce que l’on appelle parfois « les instruments de droit mou » et les rapports scientifiques.
Selon un rapport du think tank londonien InfluenceMap, Facebook n'a pas appliqué ses propres règles pour mettre fin à une campagne de désinformation de l'industrie pétrolière sur la crise climatique. L'analyse, publiée jeudi 5 août, a en effet identifié une augmentation de la publicité issue de ces entreprises lors de l'élection présidentielle américaine de 2020. Ces annonces, diffusées aux États-Unis, visaient à influencer le débat sur les politiques de lutte contre le changement climatique.
L'écocide est aussi un homicide. Mais malgré les discours, les actes ne suivent pas. Et que faisons-nous, à la place ? Nous nous confortons dans différentes pensées magiques, comme les écogestes, la technologie et la croissance verte salvatrices, voire le déni et le repli dans sa sphère privée. Or, nous devons hurler et marteler l’urgence écologique, de plus en plus fort. Sinon nous serons responsables de l'extermination de notre espèce. Dans dix ans, il est déjà trop tard.
Les activistes de Youth for Climate et de la Coalition Climat, un collectif de 80 organisations, organiseront une nouvelle grande action le dimanche 10 octobre. Intitulé "Back To The Climate", l'événement veut rappeler au monde politique que des progrès urgents sont nécessaires dans la lutte contre le changement climatique.
Les activistes veulent rappeler au monde politique que des progrès urgents sont nécessaires dans la lutte contre le changement climatique.
L’État fédéral belge ainsi que les trois régions du pays (Flandre, Wallonie et Bruxelles) ont récemment été reconnus coupables de « faute » par le Tribunal de 1er instance de Bruxelles, pour avoir mené une politique climatique négligente et peu diligente dont les conséquences menacent directement certains droits fondamentaux des citoyens.
Selon le groupe de recherche Paris Equity Check, la Chine, la Russie, le Brésil et l’Australie mènent actuellement des politiques climatiques « désastreuses ». Si leur modèle de transition était appliqué par l’ensemble de la planète, les températures pourraient augmenter de 5° C par rapport à l’ère préindustrielle.
The politics of this new, extreme individualism will make collective responses to social crises impossible, writes Guardian columnist Aditya Chakrabortty
La loi Climat a été définitivement adoptée le 20 juillet. Elle clôt une séquence politique marquée par la procrastination et le cynisme du gouvernement. Les associations écologistes dénoncent un texte aux mesures cosmétiques qui ne résoudra en rien la crise climatique.
Nous devons pas livrer un combat à multiples facettes contre le changement climatique : changer les habitudes de consommation, lutter contre les intérêts économiques et les systèmes techniques solidaires de ces habitudes, nous adapter autant que possible à un monde qui change très vite, etc. Or, des forces gigantesques, économiques et politiques au premier chef, se mobilisent pour nous persuader de ne rien faire...
Si le prix du carbone s’appliquait à l’ensemble des pays, sans frontières, les règles du jeu seraient identiques pour tous. À l’inverse, un prix du carbone appliqué à une seule zone peut impacter les échanges commerciaux. Il risquerait d’inciter les entreprises à délocaliser les émissions vers les régions sans tarification carbone plutôt qu’à les réduire. C’est le risque dit de « fuites de carbone », qui soulève la question du lien entre la politique climatique de l’Union européenne (UE) et sa politique commerciale.
Après les violentes pluies et inondations en Allemagne, qui ont causé la mort d’une centaine de personnes, la question du changement climatique est au centre des débats et entre dans les élections législatives.
Face à l’ampleur des changements globaux, la géo-ingénierie explore des solutions technologiques pour contrer les effets de la crise climatique. Elle reçoit aujourd’hui une attention notable au sein des communautés scientifiques et politiques. À l’image du Groupe d’expert Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC), dont certains des scénarios, présentant un faible accroissement des émissions de gaz à effet de serre et des températures reposent largement sur des technologies de géo-ingénierie d’élimination du carbone de l’atmosphère. Le recours à ces techniques est loin de faire l’unanimité..
Le Traité sur la Charte de l’énergie permet aux entreprises d’attaquer des États qui prennent des décisions en faveur du climat. La France réfléchit à la manière de le réformer. Des organisations de la société civile appellent à en sortir.
Vouloir limiter le réchauffement climatique global à +2°C et communiquer en ce sens est une erreur. Une erreur car une immense majorité de la population française (voire mondiale) ne sait pas ce que cela signifie, et/ou n’en connait pas les conséquences. C’est parfois même un choix délibéré de certaines entreprises ou politiques souhaitant un certain Business as Usual, qui établissent leur stratégie économique sur ces +2°C, évoquant un certain “pragmatisme”.
Après avoir ignoré le sujet pendant des années, BlackRock, le plus gros fonds d’investissement au monde et le principal bénéficiaire des dividendes du CAC40, se pose aujourd’hui en champion du climat et de la finance verte. Un nouveau rapport publié par Reclaim Finance et l’Observatoire des multinationales montre que derrière les effets d’annonce, BlackRock cherche surtout à influencer les décideurs et imposer un modèle conforme à ses intérêts,
Le Green New Deal est le moyen le plus audacieux et très probablement le plus efficace de lutter contre l’urgence climatique. Selon ses défenseurs, le Green New Deal sauvera la planète tout en stimulant la croissance économique et en générant dans la foulée des millions de nouveaux emplois bien rémunérés. Cependant, un nombre croissant d’économistes écologistes affirment que le sauvetage de l’environnement passe par la «décroissance».
Les grands groupes pétroliers et gaziers ont gardé secrets de terribles rapports durant des décennies. Ils pourraient maintenant en payer le prix. Après avoir exercé pendant un siècle un pouvoir économique et politique hors de l’ordinaire, les géants étatsuniens du pétrole doivent rendre des comptes pour avoir été à l’origine de la plus grande menace existentielle de notre époque.
Depuis une semaine, l’Ouest canadien est pris sous un « dôme de chaleur » et bat chaque jour des records de température, avoisinant les 50°C. Comme le montre le GIEC rapport après rapport, l’évaluation scientifique des conséquences écologiques et des implications politico-sociales de ce type d’« exploit » météorologique est catastrophique. Afin de mettre en œuvre les actions et politiques nécessaires pour y répondre, il est temps de considérer le rôle essentiel d’une éthique de l’environnement liée aux sciences de l’écologie et de la conservation.
Des coulisses de la vie politique aux forums universitaires, les conversations portent sur les crises mondiales : une crise sanitaire, une crise économique et financière, une crise climatique et une crise environnementale. En fin de compte, elles sont toutes révélatrices du même problème : nos modes de production et de consommation non durables. Le choc de la COVID-19 n’a fait que dévoiler la fragilité systémique de notre économie et de nos sociétés mondialisées, avec toutes leurs inégalités.
En dehors des pays tempérés et boréaux, la déforestation se poursuit à un rythme inquiétant. Elle est causée par la course au foncier, sous-tendue par l’accroissement démographique et la hausse de la demande mondiale pour certains produits « à risque de déforestation ». Avec les changements climatiques, les mégafeux font en outre peser des menaces inédites sur les forêts.
la science est claire ; brûler de la biomasse forestière pour produire de l’électricité n'est pas neutre en carbone, et la combustion de granulés de bois est plus polluante par unité d'électricité que la combustion de charbon. Mais l'industrie forestière et l'UE continuent de défendre la biomasse, ce qui a suscité une lettre ouverte des défenseurs de la forêt qui harponnent cette politique.
Après avoir ignoré le sujet pendant des années, BlackRock, le plus gros fonds d’investissement au monde et le principal bénéficiaire des dividendes du CAC40, se pose aujourd’hui en champion du climat et de la finance verte. Un nouveau rapport publié par Reclaim Finance et l’Observatoire des multinationales montre que derrière les effets d’annonce, BlackRock cherche surtout à influencer les décideurs et imposer un modèle conforme à ses intérêts, sans règles claires et contraignantes et préservant ses sources de profit.
Le nouveau rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) et de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) montre l’importance de protéger la biodiversité dans le cadre de la lutte contre le dérèglement climatique notamment en utilisant les solutions fondées sur la nature (NBS). Il souligne que la perte de biodiversité et le changement climatique doivent être traités ensemble si nous voulons atteindre nos ambitions climatiques et environnementales mondiales.
Face à la crise climatique, quelle est l’ampleur de notre volonté politique et, surtout, quelles sont les dynamiques sociales profondes qui la sous-tendent? Est-il non seulement possible, mais aussi plausible, de parvenir à une décarbonation profonde d’ici à 2050 et d’atteindre l’objectif connexe de 1,5 °C?
La « nouvelle » PAC maintient le statu quo et perpétue le financement massif d’un modèle d'agriculture intensive qui conduit directement à la perte de biodiversité, à la pollution de l'eau et de l'air, à la surexploitation de l'eau et alimente la crise climatique.
La ministre fédérale du Climat, Zakia Khattabi (Ecolo), dit que le vote au parlement européen est "une étape importante". Au même moment, la députée de son parti, Saskia Bricmont, explique... pourquoi elle a voté contre.
Le pouvoir n’est ni dans les assemblées politiques, ni parmi les dirigeants des entreprises, encore moins dans la rue, le pouvoir est celui de l’état de nos infrastructures matérielles à un moment donné. Le présent article a pour objet de montrer la difficulté d’opérer une transition écologique qui, pour aboutir, nécessite une véritable rupture avec les infrastructures actuelles. Il nous faut déconstruire ce qu’un passé dépassé continue à imposer. Il nous faut revenir à des organisations à l’échelle humaine, rechercher localement l’autonomie alimentaire et énergétique, retrouver les circuits courts et les liens de proximité.
Entendre parler de transition vers une société respectueuse du climat, ou transition climatique, n’est pas nouveau, au fil du temps les accords politiques internationaux se sont suivis pour tenter de se donner les moyens de limiter notre empreinte carbone. Hélas, les accords n’ont souvent pas été à la hauteur de l’urgence climatique et des transformations sociétales profondes sont nécessaires afin de répondre à cette urgence. Cependant, qu’est ce que l’on entend par « transition » ?
L’Europe aura injecté 103 milliards d’euros ces dernières années pour réduire les émissions de l’agriculture. Avec aucun résultat probant, selon la Cour des comptes de l’UE.
Jeudi, la Belgique a été condamnée pour sa politique climatique négligente par le Tribunal de première instance de Bruxelles. Si le jugement n’a rien de contraignant, un message fort est envoyé au Fédéral et aux Régions. À l’origine de la plainte, de simples citoyens.
La Belgique ne fait pas assez pour lutter contre les dérèglements climatiques. La justice vient de condamner l’Etat coupable d’atteinte aux droits fondamentaux. Le climat est de plus en plus une affaire de justice. C’est un tournant important. Désormais, l’inaction climatique est coupable, coupable non seulement du point de vue politique, ou éthique, mais aussi en droit, d’un point de vue juridique donc.
Timothée Parrique: La croissance se heurte à des limites biophysiques. Quand une économie grossit, il y a un coût écologique. Aujourd’hui, le GIEC, l’IPBES pour la biodiversité, et toutes les autres instances scientifiques qui travaillent sur l’environnement nous disent qu’il faut réduire de toute urgence les pressions environnementales.
Un nouveau rapport publié mercredi 9 juin 2021 par un trio d’ONG progressistes lève le voile sur les promesses climatiques dites «zéro émission nette» qui sont souvent présentées par les entreprises et les gouvernements comme des solutions à l’urgence climatique. Selon les auteurs du document, elles ne sont qu’une forme dangereuse d’écoblanchiment qui devrait être évitée au profit de politiques «zéro émission réelle»
Le tribunal francophone de première instance de Bruxelles estime que la politique climatique belge viole les droits humains et donne raison à l’ASBL Klimaatzaak dans l’affaire qui l’oppose à l’État fédéral et aux trois Régions du pays, a indiqué l’ASBL jeudi sur Twitter.
Un tribunal de Belgique a reconnu coupable l’Etat fédéral belge ainsi que trois régions du pays (Flandre, Wallonie, Bruxelles) pour ne pas avoir pris les mesures nécessaires pour lutter contre le réchauffement climatique.
L'État belge a été reconnu coupable jeudi de "faute", le tribunal de Bruxelles estimant qu'il ne se comportait pas avec suffisamment de prudence dans sa politique climatique.
La collapsologie a remis les théories d’effondrement sur le devant de la scène. Si l’urgence climatique suscite un intérêt renouvelé pour ce thème, il convient de les replacer dans leur contexte historique et géopolitique. Le terme de collapsologie apparaît avec le livre de Pablo Servigne et Raphaël Stevens, Comment tout peut s’effondrer ? et a connu un certain succès en raison de la pression mise par les sociétés sur l’environnement.
Le monde se rapproche de en plus plus d’un précipice : de multiples points de basculement environnementaux – changement climatique, effondrement de la biodiversité, destruction des écosystèmes naturels… – demandent une action concertée des États et des citoyens. Dans ce mouvement, la Chine occupe une position charnière et paradoxale de deuxième économie mondiale et premier pollueur en agrégat : il est donc inconcevable que des solutions puissent être trouvées aux défis environnementaux mondiaux sans des efforts importants de la part de Pékin.
Alors que le consensus de la modernité verte semble s'imposer partout, nous pouvons encore choisir son modèle. Au-delà de l'alternative stérile entre capitalisme décarboné et apocalypse, l'Europe a les moyens d'inventer une proposition politique moins tributaire de l'esprit de conquête que celles de la Chine et des États-Unis. Suite d'articles.
Le projet de loi Climat et résilience devait porter une partie des propositions issues des travaux de la Convention citoyenne. Finalement, ce texte a surtout déçu les 150 membres de la convention. Jean-Marc Jancovici, consultant énergie et climat et fondateur du think tank The Shift Project, voit là les conséquences du manque de formation de la classe politique aux sujets environnementaux.
« La cohérence entre les politiques relatives aux infrastructures énergétiques et les objectifs énergie-climat de l'Union européenne est primordiale dès lors que les décisions prises aujourd'hui auront un impact sur la capacité de l'UE à atteindre la neutralité carbone d'ici 2050 ».
Le rapport, intitulé " La Grosse Arnaque: Comment les Grands Pollueurs mettent en avant un programme climatique "zéro émission nette" pour retarder, tromper et nier ", fait suite à une année remplie d'annonces record d'engagements "zéro émission nette" de la part des entreprises et des gouvernements, et s'appuie sur un nombre croissant de recherches qui remettent sérieusement en question l'intégrité du "zéro émission nette" en tant qu'objectif politique. Alors que de plus en plus de plans "zero émission nette" ont été mis en place, les communautés scientifique, universitaire et activiste ont toutes exprimé de graves inquiétudes quant à l'incapacité de ces plans à respecter les engagements de l'Accord de Paris et à maintenir l'augmentation de la température mondiale en dessous de 1,5 degré Celsius.
... et comment la sécheresse peut déraciner des peuples et alimenter la guerre. A la fin du 16e siècle, des centaines de bandits à cheval ont pris d’assaut la campagne de l’Anatolie ottomane, pillant des villages, déstabilisant le sultan au pouvoir. 400 ans plus tard, dans l’ancien territoire ottoman de la Syrie, des manifestations ont dégénéré en une guerre civile sanglante en 2011. Ces épisodes sombres partagent des caractéristiques clés : les deux ont forcé des vagues de personnes à quitter leurs maisons. Tous deux ont eu des conséquences politiques dramatiques. Et les deux ont été alimentés par des conditions météorologiques extrêmes associées au changement climatique.
Contre la folie nucléaire et fossile, pour une autre politique énergétique, climatique et sociale.
La politique des biocarburants est indéfendable tant sur le plan écologique qu’humain. Le terme "biocarburants" est totalement trompeur.
Les grands banquiers centraux à travers le monde, unis pour pointer le danger du changement climatique pour la planète et son économie, ont en revanche laissé apparaître vendredi leurs divisions sur le rôle que doit jouer la politique monétaire à cet égard.
Pour que le chômage de masse et les politiques d’austérité dus à la crise sanitaire ne relèguent pas au second plan les luttes pour la planète, le mouvement climat doit défendre les intérêts des classes populaires. Si l’on veut que les thèses et propositions du mouvement climat soient reprises à leur compte par les milieux populaires, qu’ils y voient les solutions à leurs problèmes de chômage, de pauvreté, de santé, de sentiment d’isolement et d’insécurité, de manque de perspectives que la crise va aggraver considérablement, il n’y a finalement pas 36 000 chemins.
Il existe « un consensus politique croissant » pour réduire à zéro les émissions nettes de CO2 dans le monde à l’horizon 2050 mais les énormes changements nécessaires à l’atteinte de cette ambition sont « mal compris », souligne l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans son rapport « Net Zero by 2050 » publié le 18 mai(1). Elle y esquisse un « chemin étroit » pour emprunter cette voie.
Dans un rapport publié le 10 mai, l’organisation européenne Climate Action Network montre que la réforme de la Politique agricole commune n’est pas à la hauteur des objectifs climatiques. Et appelle les États membres à revoir leurs propositions à la hausse.
Si le prix du carbone s’appliquait à l’ensemble des pays, sans frontières, les règles du jeu seraient identiques pour tous. À l’inverse, un prix du carbone appliqué à une seule zone peut impacter les échanges commerciaux. Il risquerait d’inciter les entreprises à délocaliser les émissions vers les régions sans tarification carbone plutôt qu’à les réduire. C’est le risque dit de « fuites de carbone », qui soulève la question du lien entre la politique climatique de l’Union européenne (UE) et sa politique commerciale.
Jean-Michel Valantin est docteur en études stratégiques et responsable de la section Environment & Security du think tank britannique The Red Analysis Society. Il est spécialiste des effets géopolitiques et stratégiques du changement climatique et de la compétition internationale pour les ressources. Il est l’auteur de l’ouvrage Géopolitique d’une planète déréglée (Seuil, 2017).
Une initiative citoyenne européenne vise à combattre le réchauffement climatique en prenant exemple sur des responsables politiques engagés.
Comment les économistes abordent le changement climatique et quelles sont les solutions prônées pour y faire face ? Est-ce que leur approche joue un rôle dans notre incapacité à limiter les émissions de gaz à effet de serre ?
Céline Nieuwenhuys, secrétaire générale de la fédération des services sociaux, est une des experts qui conseillent les responsables politiques depuis le début de la crise sanitaire. Elle a fait partie du GEES (le groupe d’experts en charge du déconfinement), aux côtés d'épidémiologistes et d'économistes. Elle y était la seule représentante du milieu social. Dans une vidéo très commentée et partagée sur les réseaux sociaux, Céline Nieuwenhuys a récemment expliqué les coulisses de la gestion politique de l'an dernier. Ce matin, elle était l'invitée de La Première. "On continue à gérer cette crise comme si elle allait s'arrêter après demain", a-t-elle déploré à la radio. "On est entré [dans cette crise] en apnée en mars dernier en se disant qu'en été ça irait, qu'en octobre ça irait", estime la secrétaire générale. "Tirer les leçons, ce serait se préparer à vivre avec un virus et pas seulement recoller les morceaux ou réparer à chaque fois qu'on sent qu'il y a quelque chose qui craque dans le systè
Il est l’une de ces personnalités qui luttent quotidiennement avec acharnement en faveur d’un avenir compatible avec les contraintes environnementales et climatiques. Socialement très engagé, pointu quant à ses propositions économiques, n’hésitant pas à s’engager personnellement, Pierre Larrouturou fait – dans cet entretien – le tour des enjeux actuels.
Pour l’aborder avec justesse, elle devra se renforcer, se transformer, et se fixer une stratégie. État des lieux. Une carte blanche de Pierre Defraigne. Directeur exécutif du Centre Madariaga-Collège d'Europe; directeur général honoraire à la Commission européenne.
Le Système d’échange de quotas d’émission de l’Union européenne (SEQE-UE), le principal levier de l’UE pour lutter contre les émissions de CO2, semble ne pas avoir obtenu les résultats escomptés. Des groupes industriels de premier plan, souvent avec l’accord de leurs propres gouvernements, profitent des faiblesses du système et continuent à produire de l’énergie fossile. L’une des solutions pour réduire les émissions de CO2 - les gaz à effet de serre étant l’une des principales causes du réchauffement climatique - est de les taxer...
Plutôt que de privilégier la réduction des émissions de gaz à effet de serre, les politiques climatiques se tournent massivement vers les projets de compensation carbone. Mais l’impact de ces projets reste sujet à caution et ne permet pas de réduire les émissions. Voici six mythes autour de la compensation carbone qu’il est temps de détricoter!