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économiques

2024

Puisque le 23 décembre 2024 sera l'occasion de marquer le premier anniversaire de la mort de Robert Solow, qui aurait eu cent ans cette année, je voudrais profiter de l'occasion pour me pencher d'un peu plus près sur son héritage théorique. Mon objectif est de montrer que le prix Nobel d'économie 1987 a diffusé des façons de penser qui ont marqué durablement les esprits très au-delà de son propre courant de pensée. Au point que l'on peut trouver dans les conceptions actuelles de la transition écologique et énergétique une proximité troublante avec les raisonnements défendus par ce grand économiste.
Franchir les points de bascule écologiques aurait un coût économique gigantesque, selon plusieurs études scientifiques récentes. Des données qui rappellent l’urgence d’atténuer la crise écologique avant d’être face à des conséquences irréversibles en cascade.
Le budget carbone mondial serait épuisé en moins de deux jours si toute la population consommait comme les 50 personnes les plus riches de la planète, a écrit l’organisation internationale Oxfam dans un rapport publié à veille de la dernière COP climat. Et les pauvres seraient les premières victimes du réchauffement.
La pêche « durable », un concept en voie d'épuisement
En réaffirmant son soutien au « Green deal », la présidente de la Commission européenne a pu rallier une large majorité. Mais des alliances entre la droite et l’extrême droite pourraient compromettre des textes clefs.
Face aux routes, aux voies ferrées, aux infrastructures et aux zones d’activité englouties dans la catastrophe de Valence, troisième ville d’Espagne, des fonds d’urgence ont été débloqués. Mais le coût total, très complexe à chiffrer, s’annonce faramineux.
La traduction française de Hitoshinsei no Shihonron (Le capital dans l’anthropocène), best-seller du philosophe japonais Kohei Saito, spécialiste de Marx, vient de paraître sous le titre "Moins ! La décroissance est une philosophie" (Seuil, 368 p. 23 euros).
L’armée israélienne a prévenu qu’elle allait frapper dans la nuit de dimanche à lundi «toute l’architecture économique du Hezbollah, dans tout le Liban», pour éviter que la milice ne se reconstitue après la guerre.
Si la haie a d’abord servi à matérialiser la propriété privée, elle a aussi été pourvoyeuse de richesses avant que son utilité économique soit mise en cause et que son entretien devient coûteux.
Depuis que les dégâts de la croissance du Produit intérieur brut (PIB) ne font plus débat, tant ils sont flagrants et menacent jusqu’aux conditions d’habitabilité de nombreuses zones de la planète, le PIB lui-même est désigné à la vindicte populaire comme la cause de tous nos maux.
Le professeur de géographie de l’université de Neuchâtel (Suisse) Etienne Piguet, a parcouru les centaines d’articles scientifiques publiés ces dix dernières années sur l’impact du changement climatique sur les flux migratoires. Les résultats obtenus permettent de battre en brèche l’idée selon laquelle des vagues de migrants climatiques allaient déferler sur l’Europe dans les prochaines années.
L’écologie est un sujet de préoccupation majeur pour les Français, mais elle est passée à l’arrière-plan des débats, particulièrement depuis le 9 juin.
Dans "La Libre”, le président du MR a déclaré vouloir “gérer le pays comme des ingénieurs, pas comme des poètes”. Cette phrase véhicule la caricature de l’ingénieur technicien, dépourvu de sensibilité. Par ailleurs, elle implique que la société serait divisée en clans, en factions, en silos. Les ingénieurs n’ont pas le monopole de l’efficacité ni les poètes celui du verbe fou.
Une croissance des ventes en berne, la perspective d’une vague populiste anti-véhicules à batterie aux élections européennes… L’électrification automobile entre dans une période de flou, ce qui pose de gros problèmes industriels aux constructeurs.
La « transition juste », inscrite dans l’Accord de Paris, émet un postulat clair : la lutte contre le réchauffement climatique doit prendre en compte ses impacts économiques et sociaux sur les populations et entreprises. Un constat partagé par l’ADEME dans son avis « Verdir l’économie et la société : l’ambitieuse trajectoire de la transition juste » publié le 3 avril 2024. Zoom sur un concept longtemps resté méconnu du grand public.
Dès l’indépendance des anciennes colonies européennes, les grandes entreprises extractivistes ont mis en œuvre des mécanismes pour y préserver leurs intérêts économiques. Depuis quelques décennies, ce processus touche aussi les pays européens qui tentent de réaliser leur transition énergétique.
Noami Oreskes vient de publier avec Erik M. Conway Le grand mythe. Comment les industriels nous ont appris à détester l’Etat et à vénérer le marché (Les Liens qui libèrent, 2024), un livre qui raconte comment le fondamentalisme de marché s’est imposé aux Etats-Unis.
A l'issue du sommet des pays exportateurs de gaz, qui s'est tenu samedi dans la capitale algérienne, les dirigeants ont adopté à l'unanimité la Déclaration d'Alger, qui condamne notamment les sanctions économiques unilatérales."Nous condamnons toutes les restrictions économiques unilatérales prises sans l'approbation préalable du Conseil de sécurité des Nations Unies et toute application extraterritoriale des lois et réglementations nationales contre les Etats membres du Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG)", dit la Déclaration d'Alger.
Ils n’étaient qu’une poignée avant 2000. Mais en 2016, les tribunaux traitant de l’environnement avaient atteint le nombre de 1 200 dans 44 pays, et de 2 116 dans 67 pays en 2021, selon le Programme des Nations unies pour l’environnement (Pnue). Et, plus significatif, la plupart des plaintes émanent aujourd’hui de citoyens ou d’ONG, qui poursuivent gouvernements et entreprises pour leur inaction climatique.

2023

C’est une alerte de plus à quelques jours de l’ouverture de la COP28, jeudi 30 novembre à Dubaï. Alors que la question des pertes et dommages, qui désignent les dégâts irréversibles liés au changement climatique, sera au cœur des débats, une étude calcule les pertes économiques déjà subies dans le monde depuis trente ans. Sans surprise, ce sont les pays les plus vulnérables qui payent le plus lourd fardeau.




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