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antarctique

avril 2024

Des records de chaleur ont été enregistrés en Antarctique : -9,4°C au lieu des -40°C habituels. Un constat inquiétant quand on sait que le continent a assez de glace pour augmenter le niveau des océans de 58 mètres. De quoi faire disparaître 8000 hectares de côtes en France.

mars 2024

L’Antarctique est-il proche d’un point de bascule, ce seuil menant à terme à une fonte massive et rapide, en raison du réchauffement climatique ? Ce scénario s’est en tout cas produit il y a 8000 ans, selon une nouvelle étude. Celle-ci “met en lumière la rapidité avec laquelle la glace de l’Antarctique pourrait fondre si les températures continuent de monter en flèche”, avertissent ses auteurs.
Ce 19 mars, l’organisme dépendant des Nations unies publie son panorama annuel sur l’état du climat. Des données inédites révèlent que la température moyenne de la Terre s’est hissée 1,45°C au-dessus de celle de l’ère préindustrielle.
Pour empêcher l’effondrement du glacier de Thwaites, des chercheurs ont proposé d’y installer un gigantesque rideau de fer sous-marin de 38,5 kilomètres de long visant à l’isoler des courants marins chauds. Un projet de cette envergure pourrait coûter près de 50 milliards de dollars, sans compter la logistique nécessaire à son déploiement. Cependant, bien que cela semble a priori excessif, les conséquences de l’effondrement du glacier seraient telles que les pertes qui en résulteraient à l’échelle mondiale seraient beaucoup plus élevées (que la réalisation de ce projet).

février 2024

Le virus H5N1, qui a déjà fait des ravages en Amérique du Sud, a été détecté pour la première fois sur le Continent blanc vendredi 23 février. Une catastrophe pour les oiseaux sauvages qui risquent d’être décimés par le pathogène.
"..On est au devant de quelque chose d'inimaginable et on continue notre petite vie.." Extrait de conférence mis en ligne par l'excellente chaîne LIMITS de Vinz Kanté en février 2024. (Abonnez-vous à cette chaîne pour tout comprendre sur les limites planétaires.
Un arrêt brutal de l'AMOC, qui pourrait plonger une grande partie de l'Europe dans un gel profond, pourrait se produire plus tôt que prévu.
Des glaciologues proposent d’immerger des rideaux pour protéger les calottes glaciaires des remontées d’eau chaude. Leurs collègues crient au loup et à la manœuvre dilatoire. Alors qu’elle attire de plus en plus, la géoingéniérie fait toujours autant polémique.
A crucial system of ocean currents may already be on course to collapse, according to a new report, with alarming implications for sea level rise and global weather — leading temperatures to plunge dramatically in some regions and rise in others. Using exceptionally complex and expensive computing systems, scientists found a new way to detect an early warning signal for the collapse of these currents, according to the study published Friday in the journal Science Advances. And as the planet warms, there are already indications it is heading in this direction.

janvier 2024

Plusieurs décès de manchots papous dus au virus H5N1 de l‘influenza aviaire hautement pathogène viennent d’être confirmés dans les îles. Les scientifiques craignent une propagation du virus chez les espèces du continent blanc.
Virus, pollution, dérèglement climatique, mais aussi désaccords diplomatiques… L’isolement du continent glacé ne le protège plus des menaces globales liées à l’homme.

novembre 2023

L'iceberg A23a, ancré depuis 1986, entame son déplacement, révélant des informations précieuses sur les comportements glaciaires et les impacts du changement climatique.
Cet iceberg, le plus imposant et le plus ancien au monde, est actuellement en mouvement et se dirige vers l'océan Austral.
Appelé A23a, un iceberg d’un milliard de tonnes a commencé à bouger en antarctique. Son trajet va être très surveillé car il pourrait gêner les voies maritimes ou la faune locale.
Nommé « A23a », il s’agit d’un des plus grands icebergs du monde. Bloqué pendant trente ans, il a commencé à dériver sans que les scientifiques en connaissent la raison.
Injecter des aérosols dans la stratosphère pourrait réduire la fonte des glaces en Antarctique et le risque d'élévation du niveau de la mer, selon des recherches de l'Université de l'Indiana.

octobre 2023

La fonte des glaces de l'Antarctique occidental devrait s'accélérer considérablement au cours des prochaines décennies et pourrait augmenter le niveau des mers, même si le monde respecte ses engagements pour limiter le réchauffement climatique, selon une étude publiée lundi 23 octobre.
Un décor figé dans le temps: des scientifiques ont détecté un vaste paysage de collines et de vallées verdoyantes, caché depuis des millions d'années sous la glace de l'Antarctique, selon une étude publiée mardi.
La fonte qui glace. Le processus de fonte de l’Antarctique ne peut pas être inversé et contribuera à la hausse du niveau des océans, même en limitant le réchauffement climatique, alerte une nouvelle étude.
Selon une étude parue dans la revue Nature Climate Change, rien n’empêchera la fonte glaciaire du pôle Sud. Un processus qui ne pourra plus être inversé, même en respectant la limite de 1,5 degré de l'Accord de Paris.
L’Antarctique n’en finit pas de s’amenuiser. Dans une étude publiée le 12 octobre dans la revue Science Advances, une équipe de chercheurs montre que plus de 40 % des plateformes de glace du continent blanc (c’est-à-dire les langues de glace situées à l’extrémité des glaciers et flottant sur l’océan) ont perdu en volume entre 1997 et 2021. 7 500 milliards de tonnes d’eau douce ont été relâchées dans l’océan via ce biais, selon les estimations des scientifiques.
Le trou de cette année dans la couche d'ozone au-dessus de l'Antarctique est l'un des plus grands jamais observés.

septembre 2023

La banquise de l'Antarctique a atteint sa surface maximale pour l'année, soit 16,96 millions de km². Mais celle-ci n'a jamais été aussi petite depuis le début des relevés scientifiques en 1979, a annoncé lundi l'observatoire américain de référence.
La banquise de l'Antarctique a atteint sa surface maximale pour l'année, et celle-ci n'a jamais été aussi petite depuis le début des relevés scientifiques, a annoncé lundi l'observatoire américain de référence.
L’étendue maximale atteinte cette année est de 1,03 million de kilomètres carrés inférieure à la plus faible précédemment enregistrée, soit près de deux fois la superficie de la France.
Les glaces du continent austral sont parvenues à leur étendue maximale annuelle, le 10 septembre dernier, à 16,96 millions de km2. Cette surface n’a jamais été aussi petite depuis le début des relevés du NSIDC.
L’instabilité de l’Antarctique pourrait avoir des conséquences pour le reste de la planète Terre
En danger, mais pas encore condamnés. Selon une vaste étude, les glaciers de l’Antarctique pourraient encore être sauvés de l’effondrement, à condition de ralentir drastiquement le réchauffement climatique.
Le réchauffement en Antarctique atteindrait "entre 0,22 °C et 0,32 °C par décennie", soit deux fois plus que le reste du monde, estiment des chercheurs dans une étude publiée jeudi.
Ça chauffe au pôle Sud, et beaucoup plus qu’on le pensait. L’Antarctique se réchauffe à un rythme deux fois plus élevé que le reste du monde, selon une étude publiée ce 7 septembre dans Nature Climate Change. Les chercheurs du Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE), en collaboration avec un chercheur allemand, ont également constaté une hausse des températures jusqu’à 50 % plus importante que prévu.
Faut-il s'inquiéter pour la survie du manchot empereur ? Selon les observations des scientifiques, la réponse est oui. La fonte de la banquise empêche l'espèce de se reproduire en toute sécurité.

août 2023

La fonte des glaciers est l’un des plus grands dangers de la planète. En Antarctique, le glacier Thwaites montre des signes de faiblesse. Les précisions de Nicolas Chateauneuf, présent sur le plateau du 20 Heures, jeudi 31 août.
A partir de ce lundi, des chercheurs se réunissent en Australie pour évoquer la diminution rapide voire irréversible de la superficie de la banquise. Jamais, depuis le début des relevés, une surface aussi petite qu’en 2023 n’avait été mesurée. Ce phénomène pourrait créer une spirale infernale accélérant le réchauffement climatique et la montée du niveau des mers.
L'Antarctique subit des changements climatiques majeurs. Ces perturbations inédites menacent l'équilibre global et l'écosystème marin.
Antarctica’s sea ice levels are plummeting as extreme weather events happen faster than scientists predicted

juillet 2023

L’étendue de la glace de mer autour du continent austral est anormalement faible pour la saison. Pour l’océanographe qui a communiqué l’étude, il est quasi improbable que ce niveau relève de la variabilité naturelle.
Le retour de l’hiver austral permet à la banquise de se reconstituer. Mais avec un retard inédit. Il manque en étendue de glace l’équivalent de 4,5 fois la taille de la France. Avec de potentiels effets néfastes en chaîne.
L’océan Austral, sorte de « ceinture » qui protégeait l’Antarctique de la fonte des glaces, ne suffit plus. Le pôle Sud est désormais en proie à « des conditions extrêmes » qui provoquent des réactions en chaîne pour l’ensemble de la planète.
Le phénomène pourrait accélérer le réchauffement climatique.
En Antarctique, la banquise se reforme à un rythme inhabituellement lent, après avoir atteint une superficie "extraordinairement faible" en février. Selon l'observatoire européen Copernicus, le déficit de banquise en Antarctique est équivalent à cinq fois la France métropolitaine.

mai 2023

Le ralentissement des courants océaniques profonds, causé par la fonte des glaces de l’Antarctique, est plus rapide que prévu. Voici le résultat d’une étude dévoilée le 25 mai dans la revue Nature. Jusqu’alors, les scientifiques estimaient que cette circulation ne ralentirait de 40 % que d’ici à 2050. Or, les derniers résultats, basés sur des mesures de terrain dans le bassin antarctique australien, couplées à un volet de modélisation informatique, sont plus alarmants que prévu : le processus a en fait déjà ralenti de 30 % entre les années 1990 et 2010.
Une étude menée avec la participation de l'IDAEA et de l'IGME localise les polluants organiques dérivés de l'activité humaine dans les eaux intérieures et côtières du continent gelé. L'activité humaine a un impact négatif sur la qualité de l'eau en Antarctique. Telle est la conclusion d'une étude menée par l'Institut de diagnostic environnemental et d'étude de l'eau (IDAEA-CSI .,,)
Selon une étude parue dans « Nature Climate Change », le ralentissement des courants océaniques profonds se produit « en avance sur le calendrier », menaçant la vie marine et risquant d’accélérer le réchauffement climatique.
Les marges continentales de l'Antarctique présentent un risque de tsunamis. Une étude alerte sur les effets déclencheurs.

avril 2023

En consommant du plancton, les manchots fertilisent les eaux méridionales par leurs déjections. Leur disparition aggraverait donc le changement climatique, selon une étude.
Genève, le 21 avril 2023 (OMM) – Des sommets des montagnes aux profondeurs des océans, le changement climatique a poursuivi sa progression en 2022, constate le rapport publié annuellement par l’Organisation météorologique mondiale (OMM). Sécheresses, inondations et vagues de chaleur ont touché des communautés sur tous les continents et ont coûté plusieurs milliards de dollars des États-Unis d’Amérique (É.‑U.). La glace de mer de l’Antarctique a atteint son niveau le plus bas jamais enregistré et la fonte de certains glaciers européens a littéralement dépassé les records.
En 2022, la glace de mer de l’Antarctique a atteint son niveau le plus bas jamais enregistré et la fonte de certains glaciers européens a largement dépassé les records.
L’Antarctique est une victime directe du réchauffement actuel. Le glacier Thwaites (situé dans la Terre Marie Byrd), surnommé le glacier de l’Apocalypse, fond plus vite que prévu. Suite à l’observation d’un duo de scientifiques et du robot Icefin, les résultats ne sont pas positifs : dans les crevasses du glacier, l’eau salée et l’eau chaude sont présentes. Des signes d’érosion accélérée – avec des conceptions en forme d’escalier inversé – ont aussi récemment été relevées. La conséquence est terrible : la fonte s’en trouve nettement accélérée. Focus sur le continent de glace et ses multiples enjeux.
Le monde a connu son deuxième mois de mars le plus chaud.
Seafloor landforms reveal that ice sheets can collapse at 600 metres per day.

mars 2023

La fonte rapide des glaces de l’Antarctique risque de ralentir considérablement les courants d’eau profonde dans les océans, avec des conséquences catastrophiques pour les écosystèmes et le système climatique, selon une étude parue le 29 mars dans la revue Nature. Les courants océaniques jouent un rôle majeur pour notre planète. Au niveau de l’Antarctique, de milliards de litres d’eau froide, très salée et riche en oxygène, coulent chaque année vers les profondeurs de l’océan, avant de circuler vers les (...)
Des scientifiques ont modélisé l’impact de la fonte des glaciers en Antarctique dans une étude récente.
La fonte rapide des glaces de l'Antarctique menace de ralentir considérablement les courants d'eau profonde dans les océans, limitant la diffusion de l'eau douce, de l'oxygène et des nutriments pour plusieurs siècles, selon une étude parue dans la revue Nature.
Un iceberg de 1.550 km2 s’est détaché de l’Antarctique et les images sont impressionnantes.
With the continent holding enough ice to raise sea levels by many metres if it was to melt, polar scientists are scrambling for answers
Le glacier Thwaites est l'un des plus gros blocs de glace en Antarctique. Il est particulièrement sensible aux changements climatiques et son effondrement contribuerait significativement à l'élévation du niveau de la mer. Des scientifiques révèlent que sa fonte est moins importante que prévu sous la banquise, mais beaucoup plus élevée dans des fissures et des crevasses.
Des images inédites acquises sous le glacier Thwaites montrent que la fonte sous-marine s'articule de façon plus complexe qu'on ne le pensait.

février 2023

L’étendue de la banquise en Antarctique a atteint fin février un niveau plus bas, marquant un record de fonte depuis le début des mesures satellites il y a 45 ans. Elle a probablement atteint son étendue minimum pour l’année.
Le 21 février, la glace de mer de l’Antarctique a probablement atteint son extension minimale annuelle avec 1,79 million de kilomètres carrés, selon le National Snow and Ice Data Center (NSID…
Depuis le début du XXIᵉ siècle, les calottes glaciaires du Groenland et de l’Antarctique ont perdu plus de 500 milliards de tonnes… soit six piscines olympiques chaque seconde pendant 8 451 jours. Publiée le 14 février dans la revue Nature Communication, une étude démontre que la contribution de ces étendues blanches à la montée du niveau des océans a été sous-estimée. Jusqu’à présent, les modèles climatiques s’appuyaient exclusivement sur l’effet de la hausse des températures de l’air sur la glace. Seulement, (...)
Il n'y a jamais eu aussi peu de glace en Antarctique en janvier.
En janvier 2023, l’étendue de la glace était inférieure de 31 % à la moyenne, alerte l’observatoire du changement climatique Copernicus. Une fonte causée par les chaleurs de l’année 2022 et qui accélère le réchauffement de la planète.
Le risque d'un arrêt du Gulf Stream en cas de poursuite du réchauffement dépendra aussi de ce qu'il se passera en Antarctique.

janvier 2023

Ce dimanche, un imposant iceberg s’est détaché de la plateforme de glace de Brunt, à l’est de Antarctique.
Un immense iceberg d’une taille équivalent à plus de 15 fois la superficie de Paris s’est détaché dimanche de...
La fonte du continent de glaces aggrave le danger climatique. Il attise aussi les convoitises : États aimantés par les ressources de son sous-sol, pêcheurs avides de ses fonds marins, touristes en quête d’aventure. [1 / 4] Gaz, pétrole, minerais… L’Antarctique captive les grandes puissances L’Antarctique regorge de ressources minières et d’hydrocarbures. Le continent est protégé de l’exploitation jusqu’en 2048. Mais après ? Déjà, les pays se préparent. [1/4] [2 / 4] L’Antarctique livré au (...)
L'effondrement de la calotte glaciaire de l'Antarctique occidental - qui pourrait causer une montée des océans...

décembre 2022

Des chercheurs ont découvert un processus jusqu’alors inconnu qui amplifie la fonte des plateformes de glace en Antarctique.
Passionné par les phénomènes météorologiques et climatiques depuis plus d'une dizaine d'années, et de manière générale par tout ce qui touche aux sciences de la Terre. Au fil des années, j'ai pris connaissance des mécanismes et processus qui sous-tendent ce système physique riche et complexe.
L’Antarctique se dissout à vue d’œil. Au risque d’accélérer la montée des eaux partout sur le globe. Les scientifiques tentent d’éclaircir le mystère de cette fonte apocalyptique. [4/4]
La Chine, arrivée sur le tard en Antarctique, s’active pour investir cette zone à l’importance géopolitique capitale. La science est un bon moyen d’avancer ses pions. [3/4]
Des chercheurs de l’Université d’Otago, située en Nouvelle-Zélande, ont fait une découverte qui, bien que fortuite, apporte un enseignement précieux sur le rythme des glaciations en Antarctique lors du dernier million d’années. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature Geoscience ce 5 décembre.
L’Antarctique regorge de ressources minières et d’hydrocarbures. Le continent est protégé de l’exploitation jusqu’en 2048. Mais après ? Déjà, les pays se préparent. [1/4]

novembre 2022

Continent encore méconnu, l’Antarctique joue un rôle majeur dans la régulation du climat et détient une riche biodiversité méconnue. Mais c’est surtout un continent menacé qui se réchauffe plus vite que la moyenne planétaire. D’ici la fin du siècle, des points de bascule pourraient être atteints sur certains glaciers et engendrer des risques majeurs liés à la montée des eaux, une biodiversité menacée par la perte habitat qui fond…

octobre 2022

Un glacier de l'Antarctique, dont vous n'avez probablement jamais entendu parler, décide à lui seul de la manière dont nous vivrons à l'avenir. Son nom: Thwaites.
Des mesures par radar aéroporté, permettant de voir à travers l’immense masse de glace de l’Antarctique, ont révélé la présence sous la calotte d’un vaste fleuve dont la taille dépasse celle de la Tamise. Ces observations inattendues ont été publiées dans la revue Nature Geoscience ce 27 octobre.
Pour la première fois, une équipe de chercheurs de l’Université de Cambridge (Angleterre) a mis au jour l’existence de variations saisonnières dans le mouvement de la gigantesque calotte de l’Antarctique. Les résultats ont été publiés dans la revue scientifique The Cryosphere le 6 octobre dernier.
Une équipe internationale de chercheurs, dirigée par l’Institut d’études marines et antarctiques (IMAS) de l’Université de Tasmanie, a découvert de l’ADN très ancien dans les sédiments des grands fonds marins de la mer de Scotia, au nord de l’Antarctique. Cette découverte donne un aperçu des changements passés à l’échelle de l’écosystème océanique et pourrait aider à prédire comment la vie marine réagira au changement climatique en cours.

septembre 2022

Le réchauffement climatique fait surchauffer nos pôles. Alors on rêve de les refroidir. En comptant sur des techniques de géoingénierie. Des chercheurs disent que c’est techniquement faisable. Mais pour notre experte glaciologue, Heïdi Sevestre, c’est loin d’être une bonne idée.
Sa fonte devrait entraîner jusqu'à trois mètres d'élévation du niveau de la mer et l'ensemble des zones littorales de la planète devraient ainsi être englouties. Et cela risque d'arriver bien plus vite que prévu.... Pour ceux qui sont encore sceptiques sur les conséquences du réchauffement climatique, les données prouvent que l'on risque de vivre très prochainement un bouleversement. En effet, le glacier Thwaites, situé en Antarctique et surnommé par les scientifiques le glacier "Doomsday", c'est-à-dire le glacier de l'Apocalypse est en train de fondre bien plus vite que prévu.

août 2022

Le Pr. Zachary Labe travaille au laboratoire de dynamique des fluides géophysiques de la National Oceanic Atmospheric Administration (NOAA) et au programme des sciences atmosphériques et océaniques de l'université de Princeton. Ses recherches portent principalement sur les modèles climatiques, principalement dans l’Arctique. Pour La Libre, il fait le point sur l'année record qui touche la banquise en Antarctique et sur la situation, toujours critique, de l'Arctique.
Selon le rapport du Copernicus Climate Change Service (C3S), la banquise qui ceinture le continent antarctique a atteint son niveau le plus bas jamais observé pour un mois de juillet. Le bulletin complet est accessible sur le site de l’agence.
Les températures extrêmes et la sécheresse enregistrées ces dernières semaines ont également un impact sur la banquise.
Un phénomène inquiète plus que jamais les climatologues et spécialistes du monde entier. Selon une étude récente dans la revue Nature Climate Change, le plus grand glacier au monde est en grand danger. Situé au cœur de l'Antarctique, l'inlandsis Est-Antarctique, qui est plus ou moins équivalent aux États-Unis, serait entouré d'eaux de plus en plus chaudes. Ce qui ouvre la possibilité à la fonte de ses glaces. Un événement qui pourrait avoir des conséquences tragiques pour la planète.

juin 2022

La France s'apprête à vivre une vague de chaleur -- une plume de chaleur, disent les experts -- qui s'annonce record. Probablement un effet du réchauffement climatique anthropique. Et à l'autre bout du monde, du côté de l'Antarctique, une autre manifestation de ces changements induits par les Hommes : des glaciers qui fondent comme jamais depuis plusieurs millénaires.
Pour la première fois, des travaux ont signalé la présence de microplastiques dans la couche de neige du continent le plus isolé et le plus inhospitalier du monde, l’Antarctique. Les résultats ont été publiés dans la revue scientifique The Cryosphere le 8 juin dernier. La découverte a été faite suite à l’analyse d’échantillons de neige prélevés en 2019 par une doctorante de l’Université de Canterbury (Nouvelle-Zélande) au niveau de la barrière de glace de Ross. « Lorsqu’Alex s’est rendue en Antarctique en 2019, nous étions optimistes sur le fait qu’elle ne trouverait pas de microplastiques dans un endroit aussi vierge et éloigné », relate Laura E. Revell, coauteure de l’étude.
Une étude publiée l’année dernière alertait sur la déstabilisation de la circulation méridienne de retournement de l’Atlantique (AMOC) à cause du réchauffement climatique, et un rapprochement de son point de bascule. Des chercheurs de l’UNSW (Sydney) ont modélisé l’effondrement total de ce tapis roulant des courants océaniques afin d’en examiner l’impact mondial.
Des scientifiques néo-zélandais ont découvert, à 500 mètres sous la glace, un écosystème où fourmillent des petits crustacés.
La réunion consultative du traité sur l’Antarctique (RCTA) n’a abouti à aucune mesure de protection des manchots empereurs, alors que cette espèce risque de disparaître totalement d’ici 2100. Lors de cette 44ᵉ réunion de discussions menées du 23 mai au 2 juin à Berlin, le Royaume-Uni avait proposé de désigner les manchots empereurs comme espèce spécialement protégée. Cette mesure n’a pu être adoptée, malgré le soutien de nombreux États. La Chine a souhaité que de plus amples recherches soient menées sur ce qui menace cette espèce.

mai 2022

Des géophysiciens américains révèlent pour la première fois l’existence d’un système profond d’eaux souterraines en Antarctique occidentale. Comprendre l’influence de ce gigantesque réservoir sur le comportement de la calotte glaciaire sera essentiel pour prévoir l’évolution du continent blanc dont la glace fond à toute allure.
Une étude publiée dans la prestigieuse revue Science relate la mise au jour d'un gigantesque réservoir d'eau souterrain sous la calotte glaciaire de l'Antarctique occidental. Une découverte qui pourrait bouleverser l'estimation des conséquences du changement climatique.

avril 2022

Pour la première fois depuis 1978, l’étendue de glace flottant autour du continent est passée sous la barre des 2 millions de km2. Gerhard Krinner, chercheur au CNRS, détaille les implications d’une telle fonte.
Pour la première fois depuis le début des relevés, en 1978, l’étendue de la glace qui flotte autour du continent blanc est passée sous la barre des 2 millions de km2.
La banquise en Antarctique a fondu comme jamais depuis 44 ans, alerte une étude publiée dans la revue "Advances in Atmospheric Sciences".
La banquise antarctique a atteint à la fin de l’été austral, en février, son niveau le plus bas depuis 44 ans, selon une étude publiée mardi, alors que l’Antarctique semblait jusqu’à présent mieux résister au changement climatique que l’Arctique.
C'est une fonte inédite que subit l'Antarctique. Jusqu'ici plutôt épargnée par le changement climatique contrairement à l'Arctique, la banquise antarctique est passée sous la barre des 2 millions de kilomètres carrés. Un record depuis le début des relevés il y a 44 ans et un signe de l'impact croissant du changement climatique.
The rapid collapses of two ice shelves on the Antarctic Peninsula over the past quarter-century were most likely triggered by the arrival of huge plumes of warm, moisture-laden air that created extreme conditions and destabilized the ice, researchers said Thursday.
Des records quotidiens de température ont été battus en Antarctique au mois de mars, signale jeudi Copernicus, le service environnemental de l'Union européenne.
Un grand fragment de banquise s’est détaché mi -mars de l’Antarctique – Est. Jusqu’ici, elle avait été épargnée par la fonte. Le mois de mars a apporté des températures anormalement élevés, de 40 degrés au-dessus des normes antarctiques. Ces températures élevées sont causées par des flux atmosphériques imprévus. Une rivière atmosphérique a piégé la chaleur au dessus de l’Antarctique. La plateforme de glace Conger, qui se réduisait depuis les années 2000, s’est détachée à la mi-mars.
Après l’effondrement d’une barrière de glace sous l’effet de températures supérieures à la normale de 40°C en Antarctique oriental, les regards se tournent vers l’ouest où un glacier pourrait à lui seul faire monter le niveau de la mer de plusieurs mètres

mars 2022

Elle s’est désintégrée. Entre les 15 et 19 mars, la barrière de glace de Conger (environ 1 200 km² de surface, soit la superficie de la ville de Rome) s’est totalement effondrée dans l’est de l’Antarctique. Selon l’agence américaine National Ice Center, cet événement a donné naissance à un iceberg, baptisé C-38. La fabrication d’icebergs est un processus naturel, mais aggravé par le changement climatique.
Une plateforme de glace de la taille de la ville de Rome s’est effondrée en Antarctique de l’Est le 15 mars 2022, dans une zone longtemps considérée comme relativement épargnée par le changement climatique. L’effondrement s’est produit au début d’une « vague de chaleur » exceptionnelle dans la région de l’Antarctique de l’Est, qui a vu par endroits des température dépasser de 40°C les normales de saison.
Appelée «Conger», cette plateforme de glace s’est effondrée mi-mars, alors que les températures du pôle Sud atteignaient des records de chaleur. Cette fonte est l’un des évènement les plus significatifs en Antarctique depuis 20 ans.
L'Antarctique a connu une vague de chaleur exceptionnelle. Une masse d'air anormalement doux pour la saison a envahi ces derniers jours tout l'est de l'Antarctique, avec des températures qui sont au cœur du continent, 20 à 30 degrés au-dessus des normales de saison.
En fin de semaine dernière, les températures ont battu tous les records de chaleur aussi bien en Antarctique qu'en Arctique. Non loin du pôle Sud, elles étaient jusqu’à 40 °C supérieures aux moyennes saisonnières. Des hausses liées aux caprices des “rivières atmosphériques”.
Avec la fin de l’été austral, l’Antarctique connaît habituellement une chute rapide des températures, pour s’établir aux alentours de -48 °C. Depuis quelques jours, le continent enregistre pourtant des températures record, avec un pic à 40 °C au-dessus des normales de saison les 18 et 19 mars.
+40 °C au-dessus des normales saisonnières. Alors que les températures devraient chuter dans l’Antarctique avec la fin de l’été austral, la région est touchée par une vague de chaleur historique, quasi "impossible" pour les experts. À l’opposé, au pôle Nord, l’Arctique connaît également une hausse anormale du mercure alors que la zone se réchauffe deux à trois fois plus vite que le reste du globe en raison du changement climatique.
Le continent glacé du sud du globe est confronté à une douceur hivernale record et intervient à un moment où la banquise atteint sa plus petite surface jamais enregistrée.
La calotte glaciaire orientale de l’Antarctique, l’un des endroits les plus froids sur Terre, a connu ces derniers jours un épisode de chaleur sans précédent. Le thermomètre affichait des températures de 40°C au-dessus de la moyenne.
‘This event is completely unprecedented and upended our expectations about the Antarctic climate system,’ one expert said

février 2022

L'Australie a annoncé mardi un programme de 575 millions de dollars américains (508 millions d'euros) pour renforcer sa présence et ses opérations de surveillance en Antarctique face à l'intérêt croissant de la Chine vis-à-vis du pôle.

janvier 2022

Connaissez vous le glacier Thwaites ? C’est le glacier le plus important de l'Antarctique de l’Ouest, surnommé le glacier de l’Apocalypse et il est sur le point d'atteindre un point de non-retour. L'immense bloc de glace qui agit comme un bouchon en retenant le glacier est en train de se disloquer et pourrait sauter d’ici à cinq ans.
La déstabilisation du glacier Thwaites, situé en Antarctique occidental, inquiète fortement les glaciologues. Le dérèglement du fonctionnement des courants aériens et océaniques, exacerbé par les effets du réchauffement climatique, menace de causer la disparition de ce glacier. À lui seul, il aurait la capacité d’élever le niveau global des mers de 65 cm. Cependant, ce scénario catastrophe ne s’arrête pas là.
D’une taille comparable à celle de la Grande-Bretagne, le glacier Thwaites se détériore de plus en plus vite sous l’effet du réchauffement climatique. Sa disparition totale entraînerait à elle seule une augmentation de 65 centimètres du niveau des mers.
Le glacier Thwaites, surnommé le glacier de l'apocalypse, est particulièrement surveillé depuis des années. Un gros glacier à l'ouest de l'Antarctique situé dans la Terre Marie Byrd. Des spécialistes ont signalé une nouvelle fissure importante détectée récemment.
Les scientifiques ont beaucoup étudié les glaces de l'Arctique et leur dynamique. Moins celles de l'Antarctique. Mais aujourd'hui, grâce à un important travail de reconstruction, des chercheurs présentent des données qui remontent jusqu'au début du XXe siècle. Elles montrent des schémas inédits, signes selon eux, que « quelque chose de dramatique est en cours ».
Des scientifiques ont découvert dans la mer de Weddell un site de nidification de poissons des glaces qui dépasse l’imagination : des dizaines de millions de nids étalés sur plus de 240 kilomètres carrés. Du jamais-vu.
Une analyse des mouvements de navires dans les eaux de l’Antarctique suggère que ces bateaux traversent les barrières naturelles isolantes du continent. En conséquence, l’environnement se retrouve de plus en plus exposé aux effets négatifs de l’activité humaine. Les chercheurs soulignent plus particulièrement les risques d’introduction d’espèces envahissantes.
La massification du tourisme en Antarctique, l’un des derniers sanctuaires de la planète, pose un certain nombre de problèmes environnementaux. Entre autres, le risque de voir des espèces marines envahir la biodiversité polaire.
Les scientifiques ont beaucoup étudié les glaces de l'Arctique et leur dynamique. Moins celles de l'Antarctique. Mais aujourd'hui, grâce à un important travail de reconstruction, des chercheurs présentent des données qui remontent jusqu'au début du XXe siècle. Elles montrent des schémas inédits, signes selon eux, que « quelque chose de dramatique est en cours ».